Causeries juillet 2018


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Le 2 juillet 2018

CAUSERIE ET INFOS

Causerie au format pdf (39 pages)

Cette causerie a été rédigée entre le 26 juin et le 2 juillet. Elle est volumineuse et de ce fait quelque peu bordélique, je n'ai pas les moyens de vous offrir une meilleure présentation, ni le temps, pour tout dire je commence à avoir de sérieuses douleurs permanentes à la main droite, arthrite ou arthrose, je n'en sais rien, donc je vais être forcé de lever le pied, je n'ai plus le choix, le portail sera actualisé moins souvent.

De nombreuses réflexions politiques agrémentées de passages relatant mon expérience personnelle.

1 - La civilisation humaine est-elle en péril ?

A force de ménager les muscles des hommes, il se pourrait qu'au bout de 10,20, 30 générations l'espèce humaine produise des hommes faibles aux muscles atrophiés, de sorte qu'ils seraient conduits à vivre de moins en moins longtemps puisque le coeur est un muscle, le plus fragile.

On pourrait en dire autant du système respiratoire ou des poumons qui alimentent directement le cerveau, quand vous tombez dans le coma, le coeur continue de battre et c'est le cerveau qui est atteint.

Et partant du constat que les yeux sont des appendices du cerveau ou qu'ils y sont directement reliés, l'hypothèse de la dégénérescence de leur développement ou composition ainsi que leurs facultés n'est pas à écarter non plus, du fait des mauvais traitements (agressions) qu'ils subissent dès le plus jeune âge en fixant des écrans, ce qui évidemment se répercuterait sur le fonctionnement du cerveau qui en serait altéré.

Au contraire, l'homme ne serait-il pas en train de grandir... Certes, et de s'avachir, y compris au niveau du cerveau, ne l'auriez-vous pas constaté ?

C'est le mode de production et le mode vie qu'il impose qui en est le responsable.

A notre époque, il faut absolument bannir les efforts, les travaux manuels, tout remplacer par des machines, marcher ou se déplacer en vélo est une perte de temps, or le temps c'est de l'argent ou plutôt du profit, or il existe des pertes de temps utiles quand ils correspondent à la morphologie de l'homme ou contribuent au bon fonctionnement de ses organes, et puis nous en sommes arrivés au point où les hommes ne sont plus foutus de faire quoi que ce soit avec de simples outils, bref, avec leurs dix doigts, de la même manière qu'ils possèdent des rudiments de pharmacopée, mais ils ignorent tout des vertus curatives des plantes, ils appuient sur le bouton de l'interrupteur et la lumière jaillit, mais leurs connaissances sont nulles en physique.

L'homme moderne qu'on nous vend comme la panacée de la civilisation humaine, est en réalité pratiquement nul dans tous les domaines, physique, mental, intellectuel, culturel, et bien sûr politique. La mécanisation l'a certes soulager des tâches les plus ingrates ou pénibles, mais en même temps elle l'a fragilisé et elle en a fait un idiot qui produit et consomme sans se poser trop de questions, sans savoir ni quoi ni comment ni pourquoi. Il en est résulté, que son rapport à la notion de cause à effet qui est à la base de la logique s'est affaibli, au point d'être entraîné dans une spirale infernale qui est en train de le broyer à tout jamais s'il ne réagit pas à temps. Il ne s'aperçoit pas que c'est uniquement la soif insatiable de profit et de pouvoir d'une poignée d'oligarques psychopathes, qui détermine la notion du temps qui régit son mode de vie, l'ensemble de l'existence qu'il subit, qui est un des éléments essentiels influençant l'ensemble des activités des hommes jusqu'à l'anatomie et la reproduction de leur espèce.

Au lieu de passer mon temps libre à glander ou à me divertir bêtement, bien que je sois loin d'être le dernier à faire la fête, j'ai passé plus de 43 ans à étudier une multitude de domaines en les abordant souvent à partir d'ouvrages de vulgarisation davantage à ma portée ; parce qu'on ne possède pas forcément les connaissances requises pour aborder d'emblée des questions particulièrement complexes, tout le monde l'admettra, la physique ou la mécanique quantique par exemple, l'astrophysique, etc. Mais aussi parce que la plupart des ouvrages scientifiques sont rédigés dans un langage quasi hermétique qui les rend inaccessibles aux néophytes que nous sommes. Toutefois, des chercheurs ou des scientifiques qui excellaient dans leur domaine ont parfois rédigé des ouvrages à la portée de tous, notamment Marx et Engels pour ce qui est de l'économie et des sciences sociales, des anthropologues ou des ethnologues, des archéologues ou des géologues, des philosophes ou des psychanalystes, des médecins ou des biologistes, des naturalistes, etc.

Et puis on est en droit de se demander comment on pourrait prétendre vouloir changer la société en demeurant ignorant à ce point. N'est-ce pas ce qui donne finalement un sens à la vie, que d'essayer de comprendre d'où on vient et vers où l'on va, dans quelle direction la société pourrait s'orienter en dépassant le règne de la nécessité, de l'exploitation de l'homme par l'homme, de l'ignorance dans laquelle nous baignons depuis notre origine ?

Notre combat politique est perdu d'avance si nous ne parvenons pas à lui donner cette dimension, c'est la conclusion à laquelle je suis parvenu.

Un article qui tombe à pic. Bienvenue chez les mutants.

- Deux tiers des internautes se sentent dépendants des écrans - AFP 26.06

Deux tiers des internautes se sentent "dépendants" de l'écran de leur téléphone, tablette ou ordinateur, indique un sondage publié mardi.

À la question "diriez-vous que vous êtes dépendant vis-à-vis de vos outils connectés (smartphone, tablette,ordinateur...)?", 38% des sondés répondent "un peu dépendant", et 29% "totalement dépendant", soit un total de 67%.

Environ un tiers des sondés se voient à l'inverse "peu dépendants" (19%) ou "pas du tout dépendants" (13%).

Un médecin généraliste membre du conseil d'administration de la Fondation, Pierre Wolff, a estimé que ces résultats montraient une tendance à "l'hyperconnexion numérique" chez les Français. Il en dénonce les dangers pour la santé: sommeil et alimentation perturbés, et activité physique insuffisante.

La majorité des sondés estiment en effet que l'exposition aux écrans a un "impact négatif" sur leur activité physique (57% d'entre eux) et leur sommeil (56%) et surtout leur vision (76%).

Les sondés déclarent en moyenne passer 4 heures 22 minutes par jour devant leur écran de téléphone, tablette ou ordinateur, avec une pointe à 6 h 28 mn chez les 18-34 ans, et 7 h 13 mn chez les cadres.

Mais 77% estiment qu'internet prend dans leur vie quotidienne "la place qu'il faut", tandis que pour 22% il prend "une place trop importante". AFP 26.06

6 h 28 mn par jour devant leur écran de téléphone, tablette ou ordinateur, plus 1 à 3 heures passées devant la télévision, 8 heures de boulot, 1 à 1h30 de transport, 1 à 2 heures pour prendre les trois repas quotidiens, 1 à 1h30 à se préparer le matin, déjeuner, à faire les courses ou préparer le repas du soir, faire un brin de ménage, repasser le linge, etc. on arrive à une moyenne située entre 16 et 18 heures sur une journée de 24 heures, le reste étant consacré au sommeil, il reste peu de temps pour réfléchir tranquillement, lire, étudier, participer à des activités culturelles ou artistiques, éventuellement à la lutte de classe...

77% d'imbéciles heureux, le capitalisme a encore de beaux jours devant lui !

Avant on évoquait une vie de con, qu'est-ce qu'il faut dire dorénavant ? Stop !

Ceux que ce discours choquerait sont des nantis, il ne leur est pas destiné ou ils peuvent aller voir ailleurs, on ne les retient pas !

2 - Le courant politique qui se moque des conventions, des convenances, du conformisme, du politiquement correct, des susceptibilités, des a priori, des préjugés, des jugements derniers prononcés par des esprits étroits ou bornés qui de surcroît se croient éclairés ou supérieurs.

3 - J'ai enfin obtenu mon visa à vie OCI (Origin Citizen Indian) ou l'équivalent de la nationalité indienne, le droit de vote en moins.

4 - Dans la nuit de samedi à dimanche une partie du toit de la maison délabrée du frère de ma compagne s'est écroulée, il était en tuile. Heureusement personne n'a été blessé. Dimanche matin, une dizaine de personnes s'est activées pour réparer le toit avant la tombée de la nuit, sauf qu'à 13h30 il s'est mis à tomber des cordes ! Ils n'ont vraiment pas de bol. Ils sont pauvres évidemment et ils font connerie sur connerie parce qu'ils ne sont pas évolués.

J'ai eu l'occasion d'en parler avec Kumar il y a quelques semaines de cela, et ce n'était pas la première fois. Je lui ai dit sans détour ce que je pensais, cela se passait chez moi, il était assis à table en face de moi. Je lui ai dit que le problème des pauvres, c'est qu'ils avaient le don de se foutre dans la merde ou d'en rajouter encore et encore parce qu'ils n'avaient pas grand chose dans la tête, en précisant qu'ils n'y étaient pour rien. Et c'est vrai, c'est même caricatural en ce qui le concerne. Cela fait des années qu'il a entrepris de construire une nouvelle maison sans trouver les moyens de la terminer, car dès qu'il a un peu d'argent de côté, il le dépense ou pire il en fait cadeau à des membres de sa famille qui ne lui ont rien demandé, c'est cela le plus fort. Il a acheté un terrain en 2013 qui ne lui sert à rien, 275.000 roupies, en cadeaux il a dépensé plus de 200.000 roupies en 5 ans. Mieux encore, il a fait détruire une partie des travaux effectués dans sa nouvelle maison parce qu'il avait changé d'idée. Pire encore, il a entrepris de construire un premier étage, alors qu'il n'a jamais été foutu de terminer le rez-de-chaussée. C'est à croire qu'il fait exprès d'être con, c'est ce que je lui ai dit textuellement, qu'il était très con ou bête si vous préférez (je sens que je vais encore choqué les âmes sensibles, les bonnes consciences à 2 balles!) , parce qu'en plus il se croit le plus intelligent de la famille et c'est ainsi que ses 5 soeurs le considèrent.

C'est un garçon charmant, très calme, souriant, serviable, généreux, trop, qui est sous l'influence de sa culture abominable, du qu'en-dira-t-on, pas flambeur ou ambitieux, courageux, mais pour qui les apparences comptent plus que tout, or il n'y a rien de pire car cela n'a jamais nourri un homme ou régler des problèmes. Il croit bien faire, sans se rendre compte qu'il a pourri l'existence de ses trois enfants avec lesquels il rencontre de sérieuses difficultés, parce que cela a influé sur le développement de leur caractère, au point qu'à part sa fille de 3 ans, je ne veux pas voir ses deux fils chez moi. Je lui ai déjà prêté 225.000 roupies pour ses travaux. J'attends la fin août pour débloquer de l'argent que j'ai placé à la banque pour lui prêter 200.000 roupies supplémentaire, en attendant les travaux de sa maison sont stoppés, par sa faute, parce qu'il a refusé de vendre ce foutu terrain qui ne lui sert à rien, et maintenant sa bicoque qui s'écroule. Et dès qu'il aura déménagé, il vendra le minuscule terrain où se trouve sa baraque en ruine, il a déjà plusieurs acheteurs, et il me rendra ces 200.000 roupies. C'est l'accord que nous avons passé. Mais c'est seulement récemment qu'il s'est décidé à le vendre parce qu'il n'avait pas d'autre solution. Il a dû cogité ce que je lui avais conseillé de faire. Je lui ai expliqué aussi que je ne pouvais pas dilapider mon petit capital, parce quand je serai mort, sa soeur (47 ou 48 ans, elle n'en sait rien!) qui vit avec moi se retrouverait sans revenu. Je dois donc au contraire continuer d'économiser afin d'assurer les vieux jours de ma compagne, j'y tiens. Et au rythme où va l'inflation, c'est une nécessité absolue, car dans 20 ans ou plus, les intérêts que me rapporte mon capital actuel seront une misère. Il faut donc être prévoyant, réfléchir des décennies à l'avance pour ne pas se retrouver dans une merde noire.

Quand on est pauvre, plus que tout autre on n'a pas le droit à l'erreur. Quand je suis arrivé en Inde j'avais un capital de 230.000 francs à l'époque, c'est que dal de nos jours, et bien j'ai réussi à vivre dessus pendant 22 ans parce que j'ai su le gérer intelligemment. Oui en me privant en permanence, et alors, en échange de quoi j'ai pratiquement arrêté de bosser à 35 ans, j'ai profité de la vie et j'ai échappé à la misère qui m'attendait en France, cela valait le coup,j'ai toujours été honnête, je n'ai exploité ou volé personne, je n'ai pas de dettes et je ne dois rien à personne, je n'en suis pas fier, j'en suis heureux comme cela et c'est l'essentiel.

J'ai raconté cela à Kumar en anglais, il est parfaitement bilingue, sans qu'à aucun moment il se crispe ou se mette en colère. J'ai été avec lui d'une franchise absolue sans jamais le juger ou lui reprocher quoi que ce soit. Je l'ai simplement mis en face de la situation dans laquelle il se retrouvait, en précisant toutefois qu'il y était pour quelque chose, en lui signifiant que malheureusement je n'avais pas les pouvoirs d'un banquier, ce qui l'a bien fait marrer. Comme quoi on peut tout se dire simplement sans se foutre sur la gueule ou s'insulter, je dis cela pour les lecteurs qui ne supportent pas mon discours, ils doivent être trop évolués ma foi, tout du moins c'est ce qu'ils croient ! Oh je sens que je vais encore me faire des amis ! Kumar, c'est ma classe, et tous les malheurs qui l'accablent me touchent directement, vous comprenez ?

5 - Le mot du jour : STOP !

Quand en 1976, il y a 42 ans, j'ai découvert Marx et je me suis engagé dans le militantisme, c'était pour changer le monde. Bien sûr ma condition d'ouvrier pauvre y avait été pour quelque chose, mais surtout ou plus que tout, je ne voulais pas reproduire le mode de vie de mes parents, je ne voulais pas subir ce qu'ils avaient dû supporter toute leur vie, je ne tenais pas à leur ressembler, je voulais travailler pour vivre, pas vivre pour travailler, je ne tenais pas à être un esclave.

Ce que je veux dire par là, c'est que je m'étais fait une idée de la vie qui ne correspondait pas du tout avec celle qu'on voulait m'imposer, j'estimais que si nous étions venu au monde, c'était pour profiter de la vie, s'épanouir, et bien je pense qu'un jour ou l'autre c'est le genre de truc qui a traversé la tête de tous les jeunes.

Et maintenant la question qu'il faut se poser, c'est pourquoi, comment et à quel moment cette idée leur est sortie de la tête. Cela me semble très important pour les aider à renouer avec cette aspiration qui n'avait rien d'excentrique ou d'extravagant, pour définir un discours qui soit adapté à ces travailleurs ainsi qu'à la situation. En parcourant la littérature du mouvement ouvrier, on arrive vite à la conclusion que ce n'est pas vraiment sa préoccupation ou sa source d'inspiration, son objectif pour qu'ils modifient leur état de conscience et s'engagent dans le combat politique pour abattre le régime en place.

Quand vous prenez le discours des partis et des syndicats, vous vous apercevez que le capitalisme est leur seul horizon, au-delà de leur diatribe qui se veut parfois radicale, leur catalogue de revendications est compatible avec le capitalisme, mieux ou pire selon notre conception de la lutte de classe, toutes les réformes sociales adoptées dans le passé ont été intégrées (digérées) au fonctionnement du capitalisme grâce à l'hétérogénéité de la classe ouvrière et à la division internationale du travail, elles ont même servi à assurer sa survie au lieu d'être les prémices de son abolition.

Au départ le capitalisme s'y est adapté à contrecoeur, au point plus tard de revendiquer ces réformes sociales ou de faire croire qu'il en était à l'origine, ne serait-il pas bourré de vertus qu'on ignore, pour finalement les liquider après qu'il eut développé les capacités pour parvenir aux mêmes objectifs à moindre coût tout en resserrant les liens de la servitude qui entravaient ses esclaves, ses serfs pour parodier N. Rockefeller.

Il fut une époque où une partie du monde était développé et exploitait l'autre moitié vouée au sous-développement. Durant toute cette période, la première pilla les matières premières des colonies de l'autre, à un coût de la main d'oeuvre ridiculement bas, ce qui lui permit de réaliser de gigantesques profits sur les produits finis écoulés dans les pays développés. Simultanément commença à se développer un marché dans les colonies, les fonctionnaires, la petite bourgeoisie ou les classes moyennes devenaient des clients potentiels auxquels il pourrait écouler ses marchandises. Et le développement des forces productives entraîna celui de la lutte de classe, ce qui se traduisit par l'augmentation du niveau de vie des travailleurs employés dans l'industrie qui devenaient de ce fait de nouveaux consommateurs potentiels des produits fabriqués en occident. Evidemment, ils ne leur seraient pas proposés aux mêmes prix et le profit à en attendre serait très nettement inférieur, mais sur le volume il n'était pas négligeable, et puis cela permettait de faire tourner les usines en occident à plein régime...

Bien plus tard vint l'époque où la partie colonisée du monde avait développé une importante classe ouvrière et classe moyenne, mais pas dans n'importe quelle condition, sans que la lutte de classe n'eut atteint le niveau de celui des pays occidentaux qui les eut contraint à accorder d'importantes réformes ou concessions à la classe ouvrière ou à l'ensemble des classes exploitées, de sorte que ce nouveau marché au potentiel extraordinaire présentait dorénavant des qualités bien supérieures à celui de l'occident dans absolument tous les domaines : main d'oeuvre nombreuse ou illimitée, bien formée, docile, disciplinée, inorganisée, atomisée, somme toute très arriérée et c'est peu dire, parfois sous l'emprise de religions, de superstitions, taillable et corvéable à merci, facilement manipulable, bref, présentant toutes les qualités requises pour en tirer le maximum de profit.

Dès lors ces deux mondes ou ces deux marchés allaient se retrouver en concurrence dans tous les domaines, économique, industriel, commercial, scientifique, technologique, sociale, politique, puisque les pays anciennement colonisés ne se bornaient plus à produire des matières premières ou à fournir de la main d'oeuvre à bon marché, ils allaient produire en quantité illimité tout ce que les pays occidentaux produisaient dans des conditions nettement moins favorables sur le plan économique, social et politique.

Les capitalistes en vinrent à se demander pourquoi ils continueraient de produire quoi que ce soit en occident, puisque finalement cela leur rapportait moins en prenant davantage de risques, notamment sur le plan politique, dès lors que les régimes de tous les pays où leurs multinationales étaient implantées étaient des dictatures ou des régimes semi-féodaux, où le prolétariat n'avait pratiquement aucun droit social et n'était pas prêt sur le plan politique de menacer leur pouvoir, l'idéal en somme pour les exploiteurs.

Il advint donc un moment où ces deux mondes ou marchés basculèrent, l'un entamant une régression sans fin dans absolument tous les domaines, il est important de le préciser une fois de plus, on verra plus loin pourquoi, tandis que l'autre se développait et tendait à le remplacer dans des conditions d'exploitation et d'oppression proches de celles du XIXe siècle en Europe, proches mais pas similaires. Prenons un exemple pour l'illustrer.

Les oligarques occidentaux ont transféré des masses de capitaux en Inde, mais pour qu'ils prospèrent il fallait mettre les Indiens au travail et leur permettre de consommer en rehaussant les salaires, ce qui leur permettrait par la même occasion d'accéder au crédit, mais avant cela nécessitait de développer les infrastructures du pays, aussi les mêmes oligarques ou les institutions financières internationales (c'est la même chose) octroyèrent des prêts au gouvernement indien, c'est ainsi que tout le monde en Inde se retrouva endetté jusqu'au cou à des taux d'intérêt frôlant l'usure, pendant que ces oligarques (y compris indiens) empochaient tranquillement leurs dividendes ou réalisaient de juteux profits. S'il y a bien eu extension du marché mondial, c'est au prix de l'endettement de tous les Etats et peuples concernés.

En 2018 en Inde, il est devenu impératif de travailler pour un couple avec deux ou trois enfants pour ne pas sombrer dans l'extrême pauvreté. Pourquoi ? Depuis le développement économique du début des années 90 (1991 pour être précis), la société a imposé à l'ensemble de la population de profondes transformations en terme de besoins, de charges on devrait plutôt dire (éducation, transport, communication, numérique, biens d'équipement, etc.), qui correspondent à un niveau d'éducation ou de vie considérablement supérieur à celui qu'ils étaient les années ou décennies précédentes, sauf que l'immense majorité des travailleurs indiens n'y étaient pas préparés ou n'avaient pas les moyens d'y accéder, de suivre le rythme, parfois parce qu'ils étaient illettrés ou analphabètes ou parce qu'ils avaient un niveau d'instruction trop faible, parce qu'ils étaient très pauvres, du coup ils doivent s'y adapter comme ils peuvent. Comment ? En sacrifiant leurs enfants et leur couple en travaillant tous les deux, et évidemment en s'endettant, car ils sont pratiquement tous endettés auprès d'usuriers.

Il faut comprendre que sans un moyen de transport personnel, un deux-roues à moteur, il est devenu impossible de travailler ou de se déplacer rapidement, les transports en commun sont rares où ne passent pas dans tous les villages, d'accompagner les enfants à l'école ; sans téléphone portable ils ne sont pas joignables, or nombreux sont journaliers ou n'ont pas un emploi à horaires fixes ; sans parler d'autres contraintes financières qu'ils s'imposent en rapport avec leurs coutumes ou leur statut. A chaque évènement familiale ils doivent faire un don ou un cadeau conséquent ou ils se sentent obligés d'imiter les membres de leur famille, leurs voisins, par exemple s'ils envoient leurs enfants dans des écoles privées ; mais surtout, ils ont cessé de vivre à plusieurs générations sous le même toit, et les héritages de terres se sont épuisés à cause de la démographie galopante, il ne reste plus rien à partager, il leur faut donc louer ou construire une petite maison, pas en feuilles de cocotier comme hier, non en dure et cela coûte une fortune, ils sont donc contraints très souvent de vivre dans des habitations insalubres, inachevées, et il n'est pas rare qu'ils hébergent un ou plusieurs membres de leur famille qui se retrouvent à la rue, qui ont sombré dans le dénuement le plus totale, la pauvreté absolue, j'en connais plein, etc.

Donc les Indiens travaillent quand ils le peuvent, et en retour voilà le mode de vie cauchemardesque qui leur est réservé, seule une infime minorité parvient à s'en sortir, les fonctionnaires et ceux qui ont fait des études supérieures, ou encore ceux dont les parents ou grands-parents n'avaient pas dispersé ou dilapidé les terres qu'ils possédaient et que gèrent leurs petits-enfants ou qui leur assurent un confortable capital quand ils les vendent pour monter une entreprise ou un commerce, un terrain qui valait quelques dizaines de milliers de roupies il y a 25 ans en vaut aujourd'hui des millions ou davantage encore.

Les travailleurs indiens sont donc contraints d'accepter les conditions de travail et de rémunération qui se présentent à eux. Ils travaillent plus qu'autrefois, ils consomment plus qu'autrefois, ils ont un compte en banque, une carte bancaire, en fait ils alimentent uniquement le mode de production capitaliste, mais on ne peut pas dire qu'ils ont des conditions de vie meilleures qu'autrefois, par bien des côtés que je viens d'exposer brièvement elles sont pires encore, angoissantes au possible, cauchemardesques. Tenez, je ne raconte pas d'histoires, au moment même où j'écrivais ces lignes, Selvi (ma compagne) vient de donner une mangue et deux tomates à Srida (la fille de sa soeur Adi), dont l'époux travaille, parce qu'il ne lui reste plus une roupie en poche pour manger avec ses deux enfants, c'est elle qui a demandé deux tomates, elle a commencé à travailler à la chaîne dans une usine de produits pharmaceutiques il y a une semaine. Son salaire mensuel est de 5.000 roupies (66 euros environ) pour 48 heures hebdomadaires. Elle nous a raconté que les cadences étaient si infernales que les ouvrières quittaient leur emploi au bout de 2 ou 3 jours, alors qu'elles ont absolument besoin de travailler... Vous voyez, je n'ai même pas eu le temps de finir de vous raconter le malheur qui frappe des centaines de millions de familles indiennes, qu'une autre histoire se présente, voilà ce qu'on vit ici au quotidien.

Les classes moyennes vivent un cauchemar similaire, leurs conditions de travail ne sont pas meilleures, elles travaillent plus généralement, elles sont particulièrement serviles. Elles n'ont aucune sécurité d'emploi, aucun avantage social, elles ont une voiture acheté à crédit au lieu d'une mobylette ou un petit scooter, elles ont une maison plus grande également acheté à crédit, elles dépensent sans compter pour la scolarité de leurs enfants, en vêtement, en biens d'équipement, etc. mais elles n'en profitent pas davantage non plus, leur vie se résume à montrer qu'elles ont un statut supérieur à la moyenne de la population, vous parlez d'une satisfaction, c'est misérable. Elles consomment frénétiquement, c'est l'essentiel pour le capitalisme.

Vaut mieux que ce soit des travailleurs soumis et sans droit, qui produisent dans des conditions d'exploitation maximales sans recourir à la lutte de classe, qui paient chaque marchandise ou service généralement privatisé, qui s'adonnent au bonheur de la consommation sans autre objectif ou horizon dans leur vie, plutôt que recourir à des travailleurs exigeant sans cesse qu'on leur accorde de nouveaux droits, qui revendiquent de meilleures conditions de travail, qui s'accrochent à des acquis sociaux d'un autre âge, qui ne sont jamais satisfaits de leurs conditions d'existence, qui coûtent chers pour finalement rapporter peu, hormis beaucoup de tracas et des menaces.

J'imagine que dans un grand nombre de pays en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient ou en Amérique latine, la situation doit ressembler à celle qui existe en Inde. Ils achètent les classes moyennes et les fonctionnaires, l'aristocratie ouvrière et ils sont tranquilles. Vous me direz que c'est la même chose ailleurs, certes, mais ils ne procèdent pas exactement dans les mêmes conditions.

Et ces menaces sont d'ordre politique, ce qui ne risque pas d'arriver dans les pays comme la Chine ou l'Inde par exemple, où règne un régime totalitaire ou semi-féodal gangrené par la corruption. Les oligarques peuvent s'enrichir sans entrave, les multinationales peuvent se livrer à des ententes commerciales sur le dos du peuple, peuple qui est pour ainsi dire privé de tout droit politique. Sur ce plan-là, politique, le basculement que nous avons évoqué précédemment valait le coup, puisqu'ils ont troqué un régime trompeusement qualifié de démocratique prenant en compte l'existence de la lutte des classes, au profit de régimes autoritaires, totalitaires quasi indéboulonnables dans l'état actuel des rapports entre les classes, un modèle de société que les dirigeants des puissances occidentales leur envie et qu'ils s'emploient à mettre en place pas à pas dans leur propre pays, partout dans le monde.

Voilà à quelle étape ils en sont, politique, d'où Macron qui est chargé d'achever le sale boulot, qui consiste à imposer le modèle de société anglo-saxon néolibéral, totalitaire. A suivre

6 - Ce qui caractérise Macron.

- Son programme néolibéral qu'il entend appliquer au bulldozer.

- Pour contrebalancer l'image épouvantable qui en est la conséquence, il est contraint d'être en permanence en campagne électorale, c'est-à-dire qu'il doit s'employer à essayer d'amadouer toutes les couches sociales qu'il maltraite par ailleurs, en recourant à des expédients par nature aussi volatiles que les promesses électorales, histoire d'embrouiller les esprits ou de duper les plus naïfs qui figurent même parmi ses partisans ou son électorat de privilégiés.

Si j'ai bien compris la situation, il ne peut pas souffrir l'existence d'un concurrent sérieux, car il serait obligatoirement battu en 2022. Pendant que tous ses concurrents, adversaires ou prétendus ennemis se déchirent ou polémiquent, il doit rester l'unique candidat au trône de France.

7 - L'AFP se radicalise ou devient le porte-parole officiel des barbares.

L'AFP (L'Agence Française de Propagande de l'Otan) a cessé depuis quelques jours de préciser la nature des "groupes rebelles" armées qui affrontent l'armée de la République laïque arabe syrienne, en réalité différents groupes de barbares issus d'Al-Qaïda ou Daesh, sans doute histoire que les lecteurs les assimilent à de simples opposants légitimes à Bachar el-Assad, de manière à ce qu'ils les soutiennent et soutiennent ainsi Macron et le gouvernement français engagés dans la guerre en Syrie pour obtenir la chute du président syrien.

Voici les expressions que l'AFP a employé dans deux articles sur agrémenter le champ lexical des rebelles : "les secteurs rebelles", "les groupes rebelles", "les territoires rebelles", "les quartiers rebelles", "les territoires sous contrôle rebelle", "des bastions rebelles".

Dans un article de 47 lignes, rebelles apparaît 8 fois (Exode massif face à l'avancée des forces du régime dans le sud de la Syrie - AFP 26 juin 2018), 5 fois dans un article de 20 lignes (Le régime syrien a lancé une offensive dans la ville de Deraa AFP 26 juin 2018).

En ne nommant pas ces mouvements ou groupes issus d'Al-Qaïda ou de Daesh, l'AFP fait disparaître la nature barbare. L'AFP est donc complice de barbarie.

J'ai adressé un article sur ce sujet au blog Les-Crises pour qu'ils le publient, sans mentionner l'adresse de mon site, mais apparemment ils n'y sont pas disposés, ce qui ne m'étonne pas. A qui voudriez-vous que je l'envoie ? A des gens qu'il faut flatter, dont il faut partager les idées sans jamais les critiquer ? Ce n'est pas mon genre. On en connait, on ne connait que cela à vrai dire, vous savez ces gens qui se plaignent d'être censurés par les médias, de subir une forme d'ostracisme... qu'ils appliquent eux-mêmes. C'est pitoyable.

Pourquoi insister sur ce sujet (La désinformation des médias) ? C'est une sorte d'avertissement adressé aux lecteurs.

Pour montrer aux lecteurs, qui sont sans aucun doute des gens biens, équilibrés, progressistes ou humanistes, plutôt cartésiens ou logiques, épris de justice et de vérité, mais qui ont peut-être la naïveté ou la faiblesse de croire plus ou moins inconsciemment que les hommes et le monde ne sont pas parfois aussi terrifiants que certains les dépeignent, qu'ils ignorent qu'en réalité nos ennemis sont capables de bien pire que tout ce qu'ils ont pu imaginer ou leur prêter jusqu'à présent ou qu'ils n'ont rien en commun avec nous, hormis combattre pour une cause... opposée à la nôtre.

On peut facilement se méprendre sur leur compte parce qu'ils revêtent différents masques. Ce sont des fanatiques, la pire pourriture qui soit, ce qu'on ne devinera pas au premier abord ou qu'on refusera d'admettre, et lorsque les circonstances nous y forcerons, il sera trop tard. Comment cela ? Quelle question ! On croit rêver !

Enfin, observez ce qui se passe sous vos yeux, vous ne voyez pas que l'immense majorité de la population est incapable de la moindre réaction face à leurs guerres, qu'elle adopte une attitude indifférente, passive, soumise, résignée. Hormis quelques partis regroupant tout au plus quelques milliers de militants complètement marginalisés ou ne bénéficiant d'aucune audience médiatique, tous de l'extrême droite à la pseudo-extrême gauche, militants, adhérents, sympathisants, intellectuels ou personnalités soutiennent ces guerres ou ils estiment qu'elles sont légitimes en y mettant les formes parfois. En est-ce la cause ou la conséquence ? Les deux.

Qui a formaté les consciences et comment ? Ces partisans de ces guerres et les médias, le gouvernement. Mais d'un autre côté, quel intérêt les travailleurs auraient-ils à ces guerres ? Aucun, et ils le savent, ils aspirent naturellement à la paix sauf parfois lorsqu'ils se sentent agresser, il suffit de leur poser la question pour s'en assurer, mais malgré tout ils laissent faire. Le conditionnement dont ils font l'objet intervient après et non avant comme voudraient nous le faire croire les crétins d'ouvriéristes, vous savez ces gens qui n'ont pas la conscience tranquille et pour lesquels l'homme (le travailleur) serait né parfait ou vertueux et qui aurait juste le malheur de l'ignorer.

Donc, s'ils adoptent cette attitude, c'est parce qu'ils estiment ne pas être concernés, ce qui peut s'expliquer facilement : pourquoi voudriez-vous qu'ils manifestent leur solidarité envers des peuples massacrés, alors qu'ils acceptent eux-mêmes quotidiennement de vivre sous un régime de servitude, en s'abaissant à subir cette condition humiliante sans broncher, ils s'ôtent pour ainsi dire les moyens de réagir, et si le conditionnement fonctionne très bien sur eux, c'est parce que leur état de faiblesse les y a prédisposés ou déjà préparés, autrement dit il ne manquerait pas grand chose pour les entraîner dans une guerre.

Maintenant que les partisans de la guerre en portent la responsabilité, c'est évident, mais ce n'était pas le thème de cette démonstration qui était consacrée à l'état de conscience des masses et comment il se forme, et éventuellement comment il peut évoluer. Car il est tout aussi évident que si tous les partis qui se réclament de la gauche ou de l'extrême gauche dénonçaient ces guerres et appelaient ensemble à s'y opposer l'immense majorité des travailleurs répondraient présents.

En complément. Quelques jours plus tard, c'était au tour de Reuters

Les barbares sont vaincus, sortez vos mouchoirs par l'agence de presse britannique Reuters.

- Les rebelles syriens perdent plusieurs localités du sud-ouest - Reuters 1 juillet 2018

Une série de localités tenues par les rebelles syriens dans la région de Deraa ont accepté samedi de passer sous le contrôle du gouvernement face à l'effondrement des lignes insurgées dans cette région du sud-ouest de la Syrie sous le feu d'intenses bombardements.

La région de Deraa, proche des frontières de la Jordanie et du Golan annexé par Israël, a été en 2011 l'un des premiers foyers de la contestation contre le président Bachar al Assad.

En cas de défaite dans ce secteur, les rebelles ne se retrouveraient plus qu'avec un seul bastion : la zone autour de la province d'Idlib, frontalière avec la Turquie, dans le nord-oust de la Syrie. Reuters 1 juillet 2018

Nous avons montré comment l'AFP avait recyclé les barbares issus d'Al-Qaïda en rebelles tout courts, sans plus se donner la peine de les caractériser de modérés. Reuters en fait autant. Dans cet article par exemple : les "rebelles syriens" ; les "localités rebelles" ; les "négociateurs rebelles" ; un "porte-parole rebelle".

8 - L'idéologie de la guerre commence par la guerre psychologique contre les masses, par la préparation psychologique à la guerre, en commençant par la guerre intérieure. Comment ? En opposant les différentes couches ou minorités de la société à la majorité, en attisant les préjugés les plus archaïques, la haine, la violence, la xénophobie, le racisme, au nom de l'amour, de la tolérance, de la paix, de la solidarité entre les peuples, de la mondialisation, de la démocratie, de la liberté.

9 - Quelques citations ou aphorismes d'Albert Einstein.

- Il y a deux choses d’infini au monde : l’univers et la bêtise humaine…mais pour l’univers j’en suis pas très sûr. LVOG - C'est peu dire !

- La seule source de connaissance est l’expérience.

- La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information.

LVOG - Nombreux sont ceux qui confondent les deux. Pourquoi ? Parce qu'ils ne sont pas foutus de tirer des enseignements de leurs propres expériences quotidiennes. En fait, la plupart des gens ignorent même ce que cela signifie, d'où leur incapacité à progresser. Il ne leur viendra pas à l'esprit d'observer leur propre comportement ou de se demander pourquoi telle ou telle idée leur vient à l'esprit et d'y réfléchir.

- N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur. LVOG - Là, c'est trop demandé, on va vous répondre : Cela sert à quoi ? A rien, ne cherchez pas, vous êtes bien comme vous êtes, d'ailleurs nous vivons dans un monde merveilleux...

- Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c’est que vous ne le comprenez pas complètement.

LVOG - C'est un truc que j'avais compris, c'est pourquoi je m'emploie à expliquer un tas de choses à ma compagne ultra arriérée en vérifiant qu'elle a bien compris, même si elle sera incapable d'en faire quoi que ce soit, ce qui est normal. C'est une épreuve qu'on devrait faire passer à nos dirigeants, vous ne trouvez pas ?

- Si une idée ne paraît pas d’abord absurde, alors il n’y a aucun espoir qu’elle devienne quelque chose.

LVOG - La plupart des gens se croient trop intelligents pour que l'absurde les atteigne, donc ils ne peuvent rien imaginer au-delà du capitalisme...

- Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.

LVOG - Nous en sommes la preuve, je déconne...mais je le pense un peu tout de même !

- Ce qui reste éternellement incompréhensible dans la nature, c’est qu’on puisse la comprendre.

LVOG - Et à la vitesse où se transforme la société, c'est pire encore !

- Les États-Unis d’Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence, sans jamais avoir connu la civilisation.

LVOG - Une bonne définition qui s'applique à Israël.

(Source : http://www.touteslescitations.com)

Ce qu’Einstein n’a jamais dit : https://www.drgoulu.com/2008/11/26/ce-queinstein-na-jamais-dit/

Nous vivons dans un monde gouverné par des dingues !

- Cocaïne et anguille sous roche - Liberation.fr 27 juin 2018

Une enquête stupéfiante parue dans la revue «Science of the total environnement» vient de démontrer que la coke mais aussi d'autres drogues présentes dans les fleuves européens sont néfastes pour les anguilles.

Déjà que les pesticides et autres agressions chimiques ne leur faisaient pas du bien, voilà ces pauvres anguilles camées à mort par la coke mais aussi, selon le magazine Sciences et Avenir qui révèle cette effarante nouvelle, par la morphine, les amphétamines ou la MDMA. En Europe, la Tamise londonienne serait d’ailleurs la plus «chargée» en cocaïne. Selon un rapport fourni par l’European monitoring centre for drugs and drug addiction, et cité par le magazine, «ces drogues se retrouvent dans les cours d’eau pour deux raisons principales : l’utilisation mondiale énorme de ces substances et l’efficacité variable avec laquelle elles sont éliminées des effluents d’eaux usées dans les stations d’épuration, qui dépend fortement de la technologie utilisée».

«Bien que les concentrations soient faibles (de 0,4 à 44 nanogrammes par litre pour la cocaïne dans les eaux de surface), l’équipe de chercheurs italiens a prouvé que ces doses suffisaient pour nuire à la santé des anguilles», explique Sciences et Avenir.

Rassurez-vous : un grand programme de repeuplement des anguilles est en cours, à la grâce du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, entre autres. Oui, il y a des causes qui en valent la peine. Liberation.fr 27 juin 2018

En complément. Quand les narcotrafiquants siègent à l'ONU, à la CIA...

- Cocaïne et opium: la production au plus haut en 2016 - L'Express.fr 26 juin 2018

La production mondiale de cocaïne, essentiellement en provenance de Colombie, et d'opium, principalement issu d'Afghanistan, a explosé pour atteindre son plus haut niveau historique en 2016-2017, s'alarme l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans son rapport annuel publié mardi.

La production mondiale d'opium a bondi de 65% de 2016 à 2017, à 10.500 tonnes, chiffre "le plus élevé" depuis les premières estimations de l'ONUDC au début des années 2000. Les surfaces de culture de pavot à opium ont progressé de 37% au niveau mondial entre 2016 et 2017, atteignant 420.000 hectares, dont plus des trois quarts se trouvent en Afghanistan où cette manne contribue à financer l'insurrection qui déstabilise le pays.

En Afghanistan, cette évolution est à mettre sur le compte de l'instabilité politique, du manque de contrôle par les autorités, du manque de perspectives en termes d'emploi et d'éducation, et des hausses du rendement agricole, selon ce rapport de l'agence onusienne.

La fabrication mondiale de cocaïne en 2016 a elle aussi "atteint son niveau le plus élevé": 1410 tonnes, soit 25% de plus qu'en 2015. (Bravo !)

La culture de feuille de coca, ingrédient de base de la cocaïne, couvre 213.000 hectares au niveau mondial dont 69% se trouvent en Colombie. Il s'agit d'"un défi à la mise en oeuvre de l'accord de paix" avec l'ex-guérilla des Farc, impliquée dans le trafic de drogue, souligne l'ONUDC.

Conséquences: une hausse, déjà perceptible, de l'offre sur les marchés traditionnels de consommation en Amérique du Nord et en Europe occidentale ainsi que la création prévisible de nouveaux marchés ciblant notamment "la classe moyenne en expansion des grandes économies d'Asie".

L'agence onusienne s'inquiète aussi de voir les médicaments antidouleurs à base d'opiacés, détournés à usage de drogue, devenir "une menace majeure pour la santé publique mondiale", en Amérique du nord mais aussi en Afrique. "Cela présente de multiples défis sur plusieurs fronts", estime le directeur de l'ONUDC, Yury Fedotov. (Leur humanisme est la politesse des salauds... - LVOG)

Toujours selon le rapport, le cannabis reste la drogue la plus consommée en 2016, avec 192 millions de personnes qui avouent en avoir pris au moins une fois. L'Express.fr 26 juin 2018

- Ce type de vaisselle peut provoquer le cancer, mettent en garde les scientifiques - fr.sputniknews.com 27.06

En utilisant de la vaisselle antiadhésive, un individu peut être exposé à l'acide perfluorooctanoïque. Cette substance rentre également dans la composition des matériaux résistants à l'eau et au feu.

Il est à noter que les particules d'acide perfluorooctanoïque ont des propriétés toxiques. Leur ingestion dans le corps peut entraîner le développement du cancer, l'augmentation du cholestérol et une diminution du fonctionnement du système immunitaire (...) cette substance favorise le développement de tumeurs du foie, du pancréas et des organes génitaux. En outre, l'acide perfluorooctanoïque peut rendre stérile. fr.sputniknews.com 27.06

Pour un peu ce serait une bonne nouvelle... Question : Il ne rend pas cinglé des fois ?

Pantomime médiocre d'une ridicule marionnette nommée Macron.

Du niveau d'une mauvaise comédie de boulevard.

- Emmanuel Macron se met (encore) en scène pour promulguer la réforme de la SNCF - Le HuffPost 27 juin 2018

"C'est une étape importante qui est franchie". Emmanuel Macron a promulgué ce mercredi 27 juin la réforme de la

Benjamin Griveaux a dû s'asseoir sur une chaise plus basse que celle du président afin de ne pas avoir l'air plus grand que lui à l'image.

Pour vérifier ce détail cocasse de la mise en scène du pouvoir, il suffit de consulter les images des "coulisses" de cette opération de communication, diffusées par Benjamin Griveaux lui-même.

On y aperçoit le porte-parole de l'exécutif faisant son entrée dans le bureau présidentiel et dépassant d'une demi-tête Emmanuel Macron. Benjamin Griveaux s'assoit alors sur une chaise plus basse que celle du président et se voit contraint de croiser les jambes, faute de place. Le HuffPost 27 juin 2018

Quel pauvre type, c'est tout le personnage ! Lequel ? Les deux !

- C'est officiel sans l'être.

- Macron nomme François Sénémaud représentant personnel en Syrie - LeParisien.fr 27 juin 2018

Emmanuel Macron a nommé un représentant personnel du président de la République pour la Syrie. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a annoncé ce mercredi que ce poste serait occupé par l’actuel ambassadeur de France en Iran, François Senémaud.

Ce dernier, ancien directeur du renseignement à la DGSE (il avait pris la tête du service de renseignement extérieur en 2012), a été nommé mercredi en Conseil des ministres.

A 61 ans, François Sénémaud arrivera au terme ses fonctions à Téhéran en août, a indiqué le porte-parole du gouvernement, qui a précisé que « nous ne rouvrons pas une ambassade en Syrie », même si le titre du diplomate sera « représentant personnel du président de la République, ambassadeur pour la Syrie », à compter du 27 août.

Depuis 2014, le dossier de la Syrie est piloté au Quai d’Orsay par Franck Gellet, qui vient d’être nommé ambassadeur au Qatar. LeParisien.fr 27 juin 2018

La Constitution antidémocratique de la Ve République au service du totalitarisme. Abolition !

- Boîte de Pandore constitutionnelle - L'Express.fr 27.06

- Matthieu Orphelin : « L'environnement dans la Constitution est un changement majeur » - LePoint.fr 27.06

- Richard Ferrand veut inscrire l'égalité hommes-femmes dans la Constitution - LeParisien.fr 27.06

En famille. Putain de ta race ta république des nantis !

- Les députés suppriment le mot «race» de la Constitution - LeParisien.fr 28.06

Les députés ont supprimé ce mercredi à l'unanimité en commission le mot « race » de l'article 1er et y ont également introduit l'interdiction de « distinction de sexe ».

« Elle (la France) assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de sexe, d'origine ou de religion ». Ainsi s'écrira l'alinéa, si ces amendements identiques de LREM, MoDem, UDI-Agir, PS, PCF, sont revotés dans l'hémicycle à partir du 10 juillet, ce qui ne fait aucun doute, mais surtout si la révision constitutionnelle aboutit. LeParisien.fr 28 juin 2018

Je suggère pour le prochain toilettage de la Constitution :

« Elle (la France) assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction».

Et pour la suivante :

« Elle (la France) assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens».

Et après:

« Elle (la France) assure l'égalité devant la loi».

Et pour finir :

Désolé, ce passage a été supprimé pour être en conformité avec la réalité...

Invitation à un autodafé. Vous pouvez, non, vous devez brûler vos dictionnaires, encyclopédies, etc. bref, la totalité des ouvrages publiés depuis des milliers d'années, sans oublier toutes les bobines de films...

Racial : Relatif à la race, aux races humaines (nègre, dravidienne, etc. - LVOG) l'adjectif racial a vieilli ou marque des préjugés non scientifiques. Il est souvent remplacé par ethnique. (Le Grand Robert de la langue française)

- Division de l'espèce. Race. (Le Grand Robert de la langue française)

L'espèce humaine est sous-divisée en de nombreuses races en anthropologie.

- L'anthropologie étudie les corps humains pour arriver à classer les hommes en races d'après leurs caractères physiques, la forme, les dimensions, les proportions des différentes parties du corps et de la tête, la couleur et l'aspect de la peau et des cheveux. Ch. Seignobos, Hist. sincère de la nation franç., p. 5. (Le Grand Robert de la langue française)

Ethnie : Ensemble d'individus que rapprochent un certain nombre de caractères de civilisation, notamment la communauté de langue et de culture (alors que la race dépend de caractères anatomiques). (Le Grand Robert de la langue française)

- On réserve le nom de races à ceux (les groupements humains) établis d'après un ensemble de caractères physiques (…) On sait, d'autre part, qu'on appelle nation ou état ceux qui correspondent à une communauté politique. Viennent enfin ceux basés sur des caractères de civilisation, en particulier une langue ou un groupe de langues identiques; on a créé pour eux un terme qui tend de plus en plus à s'imposer, ce sont les ethnies (…) Dès qu'on aborde les grandes masses qui peuplent la majeure partie des continents, les races, les ethnies et les frontières politiques s'enchevêtrent à qui mieux mieux. Henri Vallois, les Races humaines, p. 8. (Le Grand Robert de la langue française)

On souhaite bon courage aux anthropologues...

Le sevrage forcé des futurs esclaves, LFI en redemande.

- Service national universel : un mois obligatoire pour les jeunes de 16 ans - Liberation.fr 27 juin 2018

Le gouvernement va suivre les recommandations du groupe de travail : le SNU se composera d’une séquence obligatoire d’une durée d’un mois, et d’une autre, facultative, de trois mois minimum. Dans la première, la moitié des jours seront dédiés à «un projet collectif élaboré en lien avec les associations et les collectivités» et l’autre à une phase plus passive d’«apprentissage», durant laquelle les jeunes seraient hébergés en internat. Celle-ci comportera des modules d’éducation civique, des cours de premiers secours, l’intervention de représentants de l’armée… Ce mois obligatoire sera réparti pour partie sur le temps scolaire, pour partie sur les vacances. Liberation.fr 27 juin 2018

Ils ne manquent pas une occasion de légitimer le régime en place, Macron. Ce sont des professionnels dans leur genre et ils le revendiquent.

- Service universel: "du bricolage", selon le député LFI Quatennens - AFP 27 juin 2018

Le député de La France insoumise Adrien Quatennens a estimé mercredi que le projet de service universel pour les jeunes était "du bricolage", car le gouvernement n'énonce "aucun objectif" clair et ne prévoit qu'un budget "limité" pour sa mise en oeuvre. (Il en redemande le bougre ! - LVOG)

"C'est du bricolage, il faudrait donner un horizon, une visée, mais c'est très flou", a-t-il estimé sur Sud Radio: le gouvernement veut "asseoir une promesse de campagne" d'Emmanuel Macron, mais "sans la modéliser avec un objectif précis". (Un "horizon", une "visée", dans le cadre de la Ve République, du capitalisme, cela porte un nom : Résignation. - LVOG)

Il y a pourtant "une bonne idée à la base", mais "quatre semaines, c'est très court, et avec des moyens extrêmement limités, avec un milliard d'euros de budget", cette idée devient "clairement inconséquente", a jugé le député du Nord. (Aux louanges s'ajoute le regret que Macron n'aille pas plus loin, n'en fasse pas davantage, non mais on sait jamais des fois qu'il irait dans la bonne direction, c'est juste suggéré. Abominable. - LVOG)

Le projet du gouvernement "tel qu'il est ne rime à rien", a renchéri Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, sur Radio Classique. Il "s'est largement rabougri au fur et à mesure des mois et ne nous va pas", a-t-il dit. (Lui aussi il en redemande ! Comme si nos ennemis mettaient au point des projets qui ne rimaient à rien, ben voyons ! - LVOG)

Les principales organisations lycéennes, étudiantes et de jeunesse ont fustigé début juin dans une tribune les "incohérences" et le caractère "contraignant" de ce projet, ainsi que sa logique "démagogique". AFP 27 juin 2018

A. Einstein - Celui qui est capable de marcher derrière une musique militaire n’a pas besoin de cerveau : une moelle épinière lui suffit.

LVOG - Agrémentée d'un tube digestif relié à son compte en banque...

Les mauvaises farces du supplétif du PS.

- Le PG en congrès pour raffermir son rôle de "défricheur" au service de LFI - AFP 28 juin 2018

Le Parti de Gauche se réunit en congrès samedi et dimanche à Villejuif (Val-de-Marne) avec la volonté de raffermir son rôle de "défricheur" et d'"éclaireur" au service de La France insoumise, ce "mouvement citoyen" devenu "la première force d'opposition à Emmanuel Macron".

Plus d'un an après l'élection présidentielle où "il s'en est fallu de 600.000 voix" pour que "l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon" soit au second tour, "avec de bonnes chances de succès", le PG va soumettre au vote de ses militants "un texte d'orientation", sous les mots d'ordre "Insoumission, République et écosocialisme".

Son objectif: oeuvrer "au renforcement de La France insoumise", qui revendique aujourd'hui "plus de 550.000" inscrits. Sur les dix-sept députés LFI, sept sont également au PG.

"Le PG est un parti politique, tandis que LFI est un mouvement appelé à fédérer le peuple", ont expliqué les deux coordonateurs du parti de Gauche, Eric Coquerel et Danièle Simonnet, jeudi au cours d'une conférence de presse à Paris.

Selon eux, leur congrès doit "montrer l'utilité du PG et montrer l'articulation entre son rôle propre et celui de LFI". "Le PG a un rôle de défricheur et d'éclaireur pour LFI", affirment-ils. "Face au monarque absolu" Emmanuel Macron, son "objectif révolutionnaire reste le même: amener (le peuple) à prendre conscience de sa force, le fédérer contre l'oligarchie financière".

Le congrès proposera également aux militants de voter sur la sortie de leur formation du Parti de Gauche Européen (PGE), auquel appartient notamment Syriza, le parti du Premier ministre grec Alexis Tsipras, "devenu le représentant de la ligne austéritaire en Grèce".

Plus généralement, le texte d'orientation porte un jugement sans concession sur la politique "extrêmement libérale" de M. Macron, "bras armé du capitalisme financiarisé".

"La France selon Macron", c'est "l'alignement définitif sur la violence néo-libérale", selon le PG, qui reproche également au chef de l'Etat "une terrible intransigeance" concernant les migrants, "parfaitement relayée par son ministre de l'Intérieur Gérard Collomb".

"Emmanuel Macron ne s'arrêtera pas là: si rien ne vient contrecarrer et bloquer son projet, c'est une contre-révolution libérale qu'aura subie le pays. Dans quatre ans, la France n'aura structurellement plus le même visage. Ce sont bien ses principes républicains et les conquêtes sociales de la Libération qui seront profondément atteints", lit-on également sur la plateforme.

Pour "s'opposer à Macron et lui succéder", le PG affirme qu'il faut placer le peuple "en position de déterminer son avenir par la Constituante". AFP 28 juin 2018

A les entendre "La France selon Macron", c'est "l'alignement définitif sur la violence néo-libérale", alors que Mélenchon se voyait bien en Premier ministre de Macron ! Du coup, la seule question qu'on se pose, c'est jusqu'à quel point le PG est compatible avec le capitalisme car il n'a jamais eu l'intention de rompre avec.

Le discours aux apparences radicales du genre "amener (le peuple) à prendre conscience de sa force, le fédérer contre l'oligarchie financière" ne coûte rien, puisqu'il faudrait qu'il commence par renouer avec les aspirations de sa jeunesse qui consiste à estimer légitime de pouvoir vivre dans une toute autre société que celle-là, au lieu d'en quémander des miettes pour les uns et des avantages plus substantiels pour les autres, les couches que représentent le PG et qui aspirent uniquement à vivre mieux en régime capitaliste en se moquant du sort du reste des masses exploitées.

Cela dit, tactiquement pour chasser Macron s'il tient jusqu'en 2022, nous serons sans doute contraint de soutenir son candidat à l'élection présidentielle sans rien renier de notre programme qui se situe aux antipodes de celui du PG.

Dans tous les pays en Europe où un parti ou une coalition de partis similaires au PG ou à LFI est arrivé au pouvoir, tous partageaient le même programme, tenaient les mêmes discours radicaux, étaient animés des meilleures intentions du monde, et finalement tous ont capitulé face au capitalisme, à l'UE, le FMI, l'Otan, l'ONU.

Parole, parole, parole...

- Mélenchon à Madrid pour un meeting avec Iglesias - L'Express.fr 30 juin 2018

Ce lundi, l'homme fort de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sera présent à Madrid afin de faire meeting commun avec le leader du parti Podemos, formation de la gauche espagnole.

Jean-Luc Mélenchon se veut le fer de lance d'une "alternative européenne" en vue des élections européennes de 2019, avec ses alliés de "Maintenant le peuple".

Formée de la France insoumise, de Podemos (Espagne) et du Bloco de Esquerda (Portugal) la plateforme créée en avril s'est élargie mercredi à Bruxelles à l'Alliance rouge-verte danoise, au Parti de gauche suédois et à l'Alliance de gauche finlandaise. L'Express.fr 30 juin 2018

Pschitt ! Effet d'annonce "hors-norme".

- Réunion FO-CGT lundi: Mélenchon salue "un évènement hors-norme" - AFP 1 juillet 2018

Le chef de file de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a salué dimanche la réunion prévue lundi entre FO et la CGT, "un évènement hors-norme depuis la séparation de la CGT après-guerre", dans un billet publié sur son site.

"Les connaisseurs de l'histoire syndicale et sociale du pays savent qu'il s'agit d'un évènement hors-norme depuis la séparation de la CGT après-guerre", a écrit le député des Bouches-du-Rhône.

Samedi, le secrétaire général de FO, Pascal Pavageau, avait indiqué à l'AFP que le bureau confédéral de Force ouvrière recevrait lundi après-midi à son siège le bureau confédéral de la CGT, pour "se connaître et échanger", sans "aucun but d'ordre politique ou stratégique". AFP 1 juillet 2018

Pascal Pavageau affirme que cette rencontre n'a "aucun but d'ordre politique ou stratégique" et le charlatan Mélenchon en déduit qu'elle est "hors-norme", historique !

Tangage.

- Polémiques à répétition : Emmanuel Macron sème le doute - leparisien.fr 28 juin 2018

- Élus locaux : une fronde contre le gouvernement ? - franceinfo 28 juin 2018

Les relations se tendent entre le gouvernement et les élus locaux. L'association des départements a décidé de rompre le dialogue avec l'État et de boycotter la prochaine conférence nationale des territoires, les maires et les régions pourraient suivre. "Ce bras de fer dure depuis des mois avec une éternelle question : comment financer des collectivités locales qui se disent à bout de souffle ?, explique Julien Gasparutto depuis Matignon. Les collectivités ont jusqu'à samedi pour soigner un pacte avec l'État sur la maitrise de leurs dépenses, or, à ce jour, plus de trois quarts des départements n'ont pas signé ce pacte."

Les départements annoncent qu'ils boycotteront la conférence nationale des territoires mi-juillet. franceinfo 28 juin 2018

- La charge de Jean-Louis Borloo contre Emmanuel Macron - franceinfo 28 juin 2018

Le désamour est désormais officiel. Hier soir, 27 juin, lors d'une réunion publique à Valenciennes (Nord), Jean-Louis Borloo n'a pas mâché ses mots. "On est train de remplacer le vieux monde des solidarités par le jeune monde des abandons de ceux qui ont besoin de la solidarité", a-t-il déclaré. Il parle aussi d'une "monarchie faite pour les riches, dangereuse et inefficace". Des critiques acerbes qui interviennent après le rejet par Emmanuel Macron, il y a quelques semaines, du plan banlieue.

Ses propos ont surpris et en même temps agacé la majorité. "Ceux qui sont aux responsabilités depuis trente ans sont-ils les mieux placés pour nous dire ce qu'ils n'ont pas fait et que nous devrions faire ?" a déclaré Christophe Castaner. franceinfo 28 juin 2018

- Xavier Bertrand attaque durement la politique de Macron qui "ne rime à rien" - AFP 28 juin 2018

En complément : LREM : Un incubateur à despotes.

- La République en marche lance son institut de formation, future machine à fabriquer des candidats - francetvinfo.fr 29.06

Un train peut en cacher un autre.

- Macron promulgue la réforme de la SNCF - AFP 27.06

- 600 emplois menacés dans la branche fret de la SNCF - Liberation.fr 27.06

L'activité de transport de marchandise du groupe ferroviaire devra réduire ses effectifs de 11% d'ici à 2020 selon un document interne. Liberation.fr 27.06

- Philippe Martinez: "Les problèmes ne sont pas réglés" à la SNCF - AFP 27.06

La nouvelle grève des cheminots les 6 et 7 juillet est justifiée car "les problèmes ne sont pas réglés" à la SNCF malgré le vote de la réforme ferroviaire du gouvernement, a affirmé mercredi le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. AFP 27.06

On ne s'en serait pas douter ou quand ils nous ont pris pour des débiles.

- Ordonnances Pénicaud : les patrons retiennent surtout la facilité de licencier - Libération 27 juin 2018

Anticipant un «impact non négligeable sur l’emploi», seuls 30% des dirigeants interrogés pensent que les ordonnances vont permettre de recruter plus facilement en CDI. Mais ils sont près de la moitié (48%) à dire qu’elles vont simplifier les procédures de licenciement. «Tout est dit, a réagi la CGT, dans un communiqué. Le principal objet des ordonnances consiste bien à faciliter les licenciements. Mais, cette fois, ce sont les dirigeants d’entreprises et les DRH qui le reconnaissent !»

En la matière, plusieurs entreprises ont d’ailleurs déjà sauté le pas. En janvier, la marque de prêt-à-porter Pimkie et le constructeur PSA avaient étrenné le dispositif de rupture conventionnelle collective, permettant de se séparer de salariés sur la base du volontariat et avec moins de contraintes qu’un plan de sauvegarde de l’emploi. Depuis, d’autres ont suivi, comme le géant de l’informatique IBM (94 départs concernés), le magazine les Inrocks (25 postes) ou Teleperformance, entreprise spécialisée dans les centres d’appels (200 postes). Libération 27 juin 2018

Leur humanisme est la politesse des salauds...

- Simone Veil au Panthéon: une "décision de tous les Français" pour Macron - AFP 30.06

Abus de pouvoir. Pas en notre nom.

- «La prise en charge des LGBTphobies est un enjeu moral et de santé publique» - Liberation.fr

- Rohingyas : Amnesty accuse l’armée birmane de crimes contre l’humanité - Liberation.fr

Dossier. Les colonisateurs et leurs complices. L'Otan, l'UE et leurs ONG.

- Migrants : "Il y a un risque d'instrumentalisation des ONG par les gouvernements" - Franceinfo 27.06

Le spécialiste des flux migratoires François Gemenne alerte mercredi 27 juin sur franceinfo sur "un risque d'instrumentalisation des ONG par les gouvernements", à propos de l'affaire du bateau Lifeline. Le navire, qui transporte 233 migrants, n'a toujours pas reçu l'autorisation d'accoster sur l'île de Malte. Emmanuel Macron a estimé mardi que l'ONG allemande Lifeline agissait "en contravention de toutes les règles et des garde-côtes libyens" et "fait le jeu des passeurs".

François Gemenne : Emmanuel Macron fait un mauvais procès à l'ONG. (...) Il y a quelque chose d'un peu indécent à imaginer que les passeurs allaient mettre les migrants à la mer et qu'automatiquement une ONG allait les récupérer. (...) Les ONG ne sont pas suffisamment nombreuses pour repérer tous les bateaux en perdition. (...) La raison pour laquelle les passeurs ont à ce point développé leur business, c'est parce que les frontières extérieures de l'Union européenne sont fermées. (...) C'est d'abord la faute des gouvernements européens qui, depuis 20 ans, ont refusé de développer un vrai projet politique en matière d'asile et d'immigration. Franceinfo 27.06

Rectificatif : Ce ne sont pas les gouvernements qui instrumentalisent les ONG, ce sont les ONG qui instrumentalisent la misère humaine causée par ces gouvernements. En fait, c'est leur unique raison d'être ou fonction. Ce sont des appendices des ministères de la guerre, de la misère, du chômage...

Faisons l'idiot, ce qui est vraiment étonnant, c'est que toutes les puissances occidentales qui surveillent la méditerranée 24h/24 par satellite, qui y sont présentes, ne soient pas foutus de localiser des embarcations, alors que les ONG y parviennent. C'est incroyable n'est-ce pas ? J'avais lu dans un article que j'avais publié que les premières fournissaient leurs coordonnées aux secondes qui se portaient à leur secours, mieux, connaissant depuis le temps les voies empruntées par ces embarcations, les ONG sillonnent la mer ou se postent sur leur route de manière à les accompagner jusqu'à leur destination.

A chacun sa part de marché. C'est un business très lucratif qui justifie les subventions qui leur sont accordées par les Etats et autres institutions dont l'UE, sans oublier leurs généreux ou philanthropes riches donateurs. Il faut bien que tout le monde vive... ou presque ! C'est sordide !

Dilemme ou aveu ?

- Sauver des vies sans aider les passeurs: le dilemme des ONG - AFP 27.06

Sauver des vies sans tomber dans le piège tendu par les passeurs et faire leur jeu: c'est le dilemme auquel sont confrontées les ONG venant au secours des migrants, durement critiquées par les gouvernements européens. AFP 27.06

Populisme en famille. Macron : "l'honneur de la République".

- Lifeline: Macron reprend "l'idéologie de l'extrême droite", selon Ian Brossat - AFP 27 juin 2018

Dans un communiqué intitulé ""Le jeu des passeurs": Emmanuel Le Pen et en même temps Marine Macron", le leader communiste affirme qu'"en prétendant que l'ONG Lifeline faisait le jeu des passeurs, Emmanuel Macron embrasse désormais sans retenue l'idéologie la plus crasse de l'extrême droite".

Selon M. Brossat, "dans un contexte de montée populiste en Europe, inconnu depuis les années 1930, le président de la République commet là une faute politique lourde et une faute morale dont l'Histoire sera juge".

"Élu au deuxième tour de l'élection présidentielle pour faire barrage à l'extrême droite, Emmanuel Macron trahit le serment passé devant les Français qui, en responsabilité et sans partager ses convictions, l'avaient porté au pouvoir pour l'honneur de la République", ajoute-t-il. (C'était responsable de voter Macron, le stalinisme dans toute sa splendeur.

Au contraire, à ses yeux, "en se substituant à l'inaction des États, ONG et associations agissent avec fidélité aux valeurs fraternelles de la France et de l'Europe". AFP 27 juin 2018

C'est bien ce qu'on disait : Les ONG et associations agissent pour le compte de l'impérialisme français et de l'UE. Vive la France, vive l'UE ! Et à bas le PCF !

- Cette Europe n’est pas la nôtre - Editorial de la Tribune des travailleurs - le 28 juin 2018

Extrait et fin.

- "Nous nous adressons solennellement aux travailleurs et aux militants de toutes tendances dans nos pays respectifs pour leur dire : ne vous laissez pas entraîner dans ce piège tendu par les gouvernements. Les valeurs de l’Union européenne, des valeurs de paix et de progrès social ? Non : des « valeurs » de destruction des retraites, des droits ouvriers et de privatisation."

LVOG - Pourquoi, auraient-ils des raisons objectives d'y être entraînés et lesquelles ?

Si un affamé se pointe chez moi pour que je le nourrisse alors j'ai déjà à peine de quoi bouffer pour survivre, j'ai le choix de partager avec lui ma maigre pitance et de m'affaiblir davantage, auquel cas nous crèverions plus vite tous les deux. En effet, c'est une solution qui arrangerait bien du monde, en priorité les privilégiés qui ne risquent pas d'être confrontés à pareil dilemme.

Ce sujet a été abordé de travers dans cet éditorial. C'est plutôt léger de se borner à faire ressortir l'hypocrisie de l'Union européenne, car il ne faut pas oublier que précédemment elle avait loué l'arrivée de ces migrants en Europe. Il aurait fallu mettre en lumière son double langage et ce qu'il cachait ou quel en était les objectifs, bref ses réelles intentions ou qui tirait les ficelles, quel était le mobil dans cette affaire, qui comptait en tirer profit et au détriment de qui. Nous avons déjà abordé tous ces aspects dans des causeries précédentes ou répondu à toutes ces questions, nos savons exactement de quoi il retourne, alors pourquoi ne pas le dire franchement et s'en tenir là ?

Vous n'avez pas remarqué que dès qu'il s'agit d'aborder un sujet qui a été traité sous un angle populiste par la fausse gauche et qui a conduit l'extrême droite à en révéler les dessous, pour qu'on ne leur reproche pas de partager certains arguments avancés par l'extrême droite, ils se sentent obligés de participer à l'imposture de cette fausse gauche et donc de glisser à droite, pire, ils se privent des moyens de se démarquer de l'extrême droite.

Prenons par exemple le cas de la Libye. La droite et la fausse gauche avaient adopté la même position, l'extrême droite la dénonça, mais, car il y a un mais, mais l'extrême droite n'alla pas jusqu'à révéler que Kadhafi n'avait jamais bombardé Bengazi ni que c'était son intention de créer une monnaie et une banque inter africaine concurrente du dollar et de l'euro qui était le réel mobil de l'agression de la Libye par la France et l'Otan, le POI (avant la scission) s'en remit à un principe au lieu de s'en tenir aux faits, ce qui lui épargna d'avoir à affronter et démonter les arguments fabriqués par les partisans de la guerre contre la Libye, donc leur laissant le champ libre tout en donnant l'impression de s'y opposer.

Bref, la crainte obsessionnelle de figurer dans le même camp que l'extrême droite, tout du moins en apparence, les a poussé finalement dans le camp adverse ou à le ménager, celui de la guerre. Je voudrais bien qu'on m'explique d'où vient cette mauvaise conscience. Le risque était d'apparaître au côté de Kadhafi, caractérisé de dictateur par la droite et la fausse gauche ainsi que leurs médias, et d'être accusé de le soutenir.

Marx soutint la politique du kaiser quand l'Allemagne fut attaquée par la France, mais il refusa de soutenir les réformes sociales de Bismarck, sans avoir à craindre de passer pour un suppôt de l'empereur ou un ennemi de la classe ouvrière, parce que chaque fois il prit la peine d'expliquer en détail de quoi il retournait vraiment, sans se soucier du qu'en-dira-t-on et il eut parfaitement raison.

Tout le monde sait qu'il ne suffit pas de se livrer au même constat que l'extrême droite ou des idéologues de l'oligarchie sur certaines questions pour partager leurs intentions ou leurs objectifs politiques.

Tout le monde depuis des années ou des décennies à gauche et à l'extrême gauche a cru bon de soutenir ou pire, de participer à l'instrumentalisation des préjugés archaïques de certaines couches de la population, dont l'oligarchie était à l'origine par la voix de la fausse gauche (libérale libertaire), le PS et EELV relayé par l'ex-Front de gauche, dans le but de briser l'unité des masses exploitées, de briser l'éventuelle alliance entre la classe ouvrière et les classes moyennes, de diviser les porte-parole des capitalistes au détriment de ceux victimes de la mondialisation néolibérale, et de préparer ainsi les conditions nécessaire à l'élection d'un Macron ou à l'instauration d'un régime totalitaire.

Moi, je m'y suis refusé catégoriquement, en me moquant de savoir si certains m'accuseraient d'être raciste, homophobe, misogyne ou je ne sais quoi encore, une saloperie de réactionnaire, je savais que c'était inévitable parce qu'il y a toujours des gens ou des militants pour prendre tout de travers, qui n'ont jamais appris à lire et encore moins à réfléchir, incapables d'aborder une question dans une perspective politique...

Il semblerait que le problème que rencontrent les dirigeants du POID et d'autres partis, est lié à la composition de leur formation politique, plus particulièrement au niveau théorique et de conscience politique de leurs militants ou adhérents qui est loin d'être homogène ou qui souvent est proche de zéro, quand un certain nombre d'entre eux ne subissent pas l'influence de l'idéologie de la classe dominante, quand ce n'est pas l'attitude ou les discours ambigus de leurs dirigeants qui les induisent en erreur ou prêtent à confusion, conforte leur ignorance en s'écartant des faits, et si j'ose dire du marxisme ou du socialisme.

Les dirigeants de ces partis paient là le prix de leurs tergiversations, de leurs errements, de leur collusion avec cette fausse gauche réactionnaire, de leurs multiples erreurs, ils se retrouvent ainsi acculés, et comme ils s'obstinent à ne pas vouloir le reconnaître, ils n'ont pas d'autre alternative que s'enfoncer un peu plus dans le populisme.

A la question de savoir qu'est-ce qu'il aurait fallu faire des passagers d'une embarcation remplie de migrants interceptée par l'armée ou prise en charge par une ONG en pleine mer, les humanistes dont la politesse est celle des salauds répondent en choeur qu'ils fallaient les escorter jusqu'à un port italien, grec, espagnol ou français, moi j'aurais répondu les reconduire d'où ils viennent en s'assurant qu'ils avaient de la nourriture et de l'eau pour effectuer ce voyage et en leur procurant des soins médicaux si nécessaire, donc en les traitant humainement, mais ni en partageant leurs illusions, ni en soutenant cette opération politique pilotée par l'oligarchie anglo-saxonne.

On ne peut pas s'empêcher de penser en lisant l'éditorial de la Tribune des travailleurs, qu'il y a quelque chose dans la situation qui leur échappe ou qu'ils ne comprennent pas au POID (et ailleurs).

Que signifiait cet appel en direction des travailleurs et des militants, sinon que les dirigeants du POID savent que la majorité est opposé à l'arrivée de ces migrants en France et qu'ils sont incapables de traiter sereinement cette question sans se mettre à dos une partie de leurs propres militants. En fait cette question (et bien d'autres) les divisent. C'est le prix à payer après avoir renoncé à certains principes ou avoir cru que la tâche qui incombait à l'avant-garde révolutionnaire était de construire un parti des travailleurs ouverts aux influences les plus néfastes du mouvement ouvrier et même au-delà, au lieu de construire un parti sur le modèle du parti bolchevik ou du parti de Lénine et Trotsky. Cela les a avancé à quoi ? Absolument rien, hormis qu'ils doivent dorénavant gérer des contradictions explosives dans leur propre parti.

Ces gens-là sont complètement irresponsables.

Comment voulez-vous qu'un travailleur au chômage depuis des mois ou des années, mal logé ou à la rue réagisse, quand il apprend qu'un migrant débarquant va se voir offrir un emploi et un logement ? Spontanément il va trouver cela dégueulasse. Et le pire, c'est qu'il risque de s'en prendre à ce migrant, dont il ne devrait pas envier le triste sort, car ils sont embarqués dans la même galère, ils sont les victimes de la même politique. Il risque en effet de prêter une oreille bienveillante aux discours xénophobes ou racistes, d'où la nécessité de lui expliquer les tenants et les aboutissants de cette machination, car il en ignore les dessous évidemment.

Ce qui est dégueulasse, c'est que l'impérialisme français (notamment) ait détruit la Libye. Ce qui est dégueulasse, c'est que le même régime l'a conduit au chômage ou à la rue. Ce qui est dégueulasse, c'est que ce migrant va se voir proposer un emploi avec un salaire de misère qu'il n'aurait pas accepté. Ce qui est dégueulasse, c'est que l'impérialisme français pille les richesses de l'Afrique et du Moyen-Orient par l'entremise de ses multinationales, sème la misère, le chaos et la désolation sur ce continent ou dans cette région du monde et ailleurs, déstabilise ou renverse des régimes, fomente des guerres, des génocides uniquement pour enrichir l'oligarchie ou lui permettre d'accroître son pouvoir conformément à sa stratégie politique.

Ce qui est insupportable, c'est la survie du capitalisme avec les conséquences dramatiques qu'il impose aux travailleurs de tous les continents, c'est donc uniquement vers lui et ses représentants que vous devez tourner votre haine, votre violence légitime.

Voilà le discours que je tiens aux travailleurs et aux militants.

En guise d'épilogue, j'ai lu avant-hier que des milliers de Syriens repassaient la frontière du Liban pour rentrer chez eux après que l'armée de la République arabe syrienne eut sécurisé les zones où ils habitaient... C'est la meilleure décision à prendre pour tous les Syriens quel que soit le pays où ils ont atterri.

Quand on est né dans un pays, qu'on en a acquis la culture et la langue, qu'on a adopté un mode de vie et de pensée sur la base de ce qui forge son identité, qu'on y a ses racines, etc. c'est là qu'on est le plus prédisposé à s'épanouir autant que faire se peut, sachant qu'ailleurs on sera toujours déraciné, on ne s'intègrera jamais quel que soit notre statut ou notre état d'esprit, à moins peut-être de faire partie des rares nantis qui ont les moyens de compenser ce qu'ils ont perdu en quittant leur pays, dans un monde sous l'emprise du capitalisme. La ghettoïsation, la concentration dans un même lieu de personnes originaires d'un même pays ou continent, le communautarisme, illustrent ce qui vient d'être exposé, et si je n'ai pas mentionné le regroupement familial, c'est parce qu'il est motivé généralement par des intérêts purement économiques.

Maintenant que la guerre en Syrie est sur le point de s'achever, tout du moins espérons-le, les Syriens qui retournent en Syrie doivent exiger du gouvernement qu'il sursoit à leurs besoins les plus élémentaires, dans la mesure où ils l'ont soutenu durant ces 7 années de guerre, et parce qu'ils vont participer à la reconstruction de la Syrie, il est donc normal d'exiger de Bachar el-Assad qu'il applique des réformes sociales contribuant à l'amélioration de la condition de tous les travailleurs syriens.

On n'exigera pas encore le départ de Bachar el-Assad puisque la guerre n'est pas totalement terminée et la menace d'une intervention militaire occidentale n'est pas totalement écartée non plus, en l'absence de toute alternative politique, hormis paver la voie aux barbares issus d'Al-Qaïda soutenus par les puissances occidentales. Il faut savoir adapter sa tactique en fonction de l'évolution de la situation.

Epilogue personnel.

J'ai l'avantage sur vous de vivre en Inde depuis plus de 22 ans, 24 au total, et de passer pour un nantis auprès des Indiens, ce que je ne suis pas évidemment. Il m'a donc fallu trouver des arguments pour leur expliquer.

Je rappelle que ma retraite générale est de 242, 97 euros et ma retraite complémentaire de 141,67 euros, soit 384,64 euros mensuel, et mon maigre capital en banque me rapporte 186 euros par mois, au total mon revenu est de 571,30 euros.

Maintenant que les travailleurs indiens sont confrontés aux mêmes problèmes ou à la même situation que les travailleurs français, je leur explique comment j'ai vécu en France, comment nous étions obligés de travailler à deux pour nous en sortir, pour ma part dès l'âge de 16 ans, un truc nouveau pour eux qu'ils ont bien des difficultés à saisir et qui leur pose d'énormes problèmes quand ils ne le comprennent pas, qui tournent au drame bien souvent, pourquoi ils n'avaient aucune raison de nous envier parce que nous devions subir ces contraintes...

En ce qui me concerne, j'ai consacré les meilleures années à travailler pour finalement devoir fuir la France où je ne pouvais plus vivre décemment, ce qui me coûta d'énormes sacrifices qui se sont prolongés en Inde, puisque pour m'en tirer avec mon ridicule capital, tout en prenant d'énormes risques, j'ai dû encore me priver sur tout en attendant d'arriver à l'âge de la retraite, pour recevoir une pension misérable avec laquelle je ne pourrai pas vivre en France.

Durant toute ma vie je n'ai connu que la précarité, on peut donc rêver mieux comme idéal. Si Internet n'existait pas, je serais totalement coupé de la France depuis 22 ans et j'ignore si je l'aurais supporté.

En 22 ans, après avoir travaillé comme prof de français dans deux établissements scolaires et croisé des centaines d'Indiens de toutes conditions ou presque, je n'en ai jamais rencontré un seul qui voulait partir en France pour autre chose que l'argent afin uniquement d'épater la galerie pour dire les choses crûment, alors qu'ils avaient tous les moyens de vivre en Inde, le plus souvent en ayant un mode de vie supérieur à la moyenne.

Pour illustrer ce passage, il y a quelques jours au téléphone, monsieur Balasedu qui est de nationalité française, mais qui vit en Inde parce qu'il s'y trouve bien, m'a appris que sa retraite de militaire était versée... à la banque Postal en France, ce qui l'oblige à aller chaque mois plusieurs fois à sa banque en Inde pour pouvoir toucher l'argent correspondant au chèque qu'il doit faire à son nom car la banque indienne doit s'assurer que son compte est bien approvisionné, et quand la somme est importante il doit même lui remettre un chèque de caution. Bref, c'est beaucoup plus compliqué que faire virer directement sa retraite sur le compte qu'il possède dans une banque indienne, la solution que j'ai adoptée.

Donc je suis complètement insensible aux arguments humanistes grotesques ou larmoyants avancés par la gauche libérale-libertaire ou néolibérale et repris en choeur par la pseudo-gauche ou extrême gauche du mouvement ouvrier.

- Migrants : l'UE arrache un accord après neuf heures de négociations - franceinfo 29 juin 2018

Un accord qui contente à peu près tout le monde "puisqu'il est suffisamment flou et il n'est pas contraignant". "C'est à dire que les propositions faites sont mises en place sur la base du volontariat", rapporte le correspondant de France Télévisions à Bruxelles, Valéry Lerouge. franceinfo, 29 juin 2018

Les médias aux ordres appellent cela un accord : c'est une fake news monumentale !

- Six Français sur dix estiment que la France accueille trop de migrants - franceinfo 28 juin 2018

Six Français sur dix estiment que la France accueille trop de migrants. Selon l'enquête Odoxa-Dentsu Consulting pur franceinfo, la générosité de la France est jugée suffisante par moins d'un tiers des répondants, alors que seulement un sondé sur dix juge que le gouvernement n'en fait pas assez.

Près de neuf sympathisants PS sur dix ont de la bienveillance pour les migrants, sentiment partagé par près des deux tiers des Français proches de La France insoumise. À l'inverse, neuf sympathisants Rassemblement national (ex-FN) sur dix expriment leur peur que les migrants génèrent des problèmes économiques ou de sécurité pour les Français. Pour les proches du parti présidentiel, six Français sur dix expriment leur empathie vis-à-vis des réfugiés.

Au niveau européen, la défiance vis-à-vis des institutions s'accentue. Alors qu'en 2015, 66% des Français ne faisaient pas confiance à l'Union européenne pour gérer l'arrivée de migrants, ils sont aujourd'hui 73% à exprimer leur scepticisme. franceinfo 28 juin 2018

Ce sondage doit sous-estimer l'état d'esprit de la population, sans doute pour ensuite en pondre un autre plus près de 50%, et enfin un petit dernier en dessous de 50%... A suivre.

- Refus de réfugiés: Moscovici favorable "à titre personnel" à des sanctions financières - AFP 25.06

Une si généreuse intention de la part d'une telle ordure, ne vous interpelle-t-elle pas ?

Qui est derrière SOS Méditerranée ? Des officines liées à la NED (CIA)

- SOS Méditerranée est une association fondée en Allemagne.

Le contrat d'affrètement a débuté en janvier 2016, pour un lancement de mission fin février 2016, en partenariat avec Médecins du monde jusqu'en avril 2016, puis avec Médecins sans frontières (section Amsterdam) depuis mai 2016. (Source : Wikipédia)

- Quelques éléments relevés dans divers articles.

En février dernier, il a reçu des mains d'Anne Hidalgo la Médaille Grand Vermeil, la plus haute distinction de la ville de Paris. Avant la médaille de la ville de Paris, elle (Cette ONG - ndlr) a été récompensée à Bruxelles, ainsi que du Prix UNESCO Houphouët-Boigny. (L'UE, l'ONU, à qui profite le crime ? - LVOG)

Le navire l'Aquarius sillonne les eaux de la Méditerranée depuis 2016 et a déjà sauvé plus de 26.000 vies. (C'est à croire qu'il les suit à la trace... - LVOG)

L'affrètement de l'Aquarius coûte 11.000 euros par jour et l'association a besoin de quatre millions d'euros par an pour pouvoir mener à bien ses missions selon Libération. Le figaro 29.06

Qui paie Sos Méditerranée et ceux qui organisent l’invasion de l’Europe ?

J’ai fait partie du secours en montagne, je comprends fort bien le côté enthousiasmant du secours en mer, mais les secourus en montagne on les rendait à leur famille tandis que ces secourus en mer, on les jette dans le chaos. Souvent ils ne savent même pas où ils sont, ni où ils veulent aller.

Ce soi-disant secours en mer, à quoi sert-il ? A transporter des personnes d’Afrique en Europe, à les déposer sur la côte d’Europe, pour quelle raison ?

Qui sont les passeurs ? Sur le continent africain, les gens qui aguichent les naïfs ce ne sont pas des passeurs, ce sont des recruteurs. Les « passeurs », ce sont « ceux qui font passer » les naïfs de la côte africaine à la côte européenne…

Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, les humanitaires sont-ils des passeurs à l’insu de leur plein gré ?

C’est quand même une drôle d’histoire !

Quand on a fait exactement la même chose de l’Afrique en Amérique on a appelé cela « la traite des nègres » mais aujourd’hui on appelle ça « ne pas laisser des gens mourir en mer sans agir »…

Avec la « traite des nègres » on a transporté des Africains en Amérique pour les obliger à travailler et on a appelé ça l’esclavage.

Avec le sauvetage des candidats à la noyade ce sont des Africains qui, eux, veulent venir volontairement trouver du travail (qui n’existe pas ) en Europe. On va appeler ça comment ? Cette nouvelle forme de déportation est-elle une nouvelle forme d’esclavage ? Esclavage auto-imposé librement consenti ? Qui se trouve derrière ce business ? (Le patronat allemand notamment, plus généralement l'oligarchie anglo-saxonne qui s'en sert pour déstabiliser l'Europe afin de la soumettre plus facilement à sa stratégie politique... - LVOG)

Mais c’est pas tout ! Quand des Africains au fin fond de leur sub-Sahara voient cette émission de TV5 que pensent-ils ? Ils pensent qu’ils sont attendus par des bateaux qui vont les passer du continent noir à celui du meilleur des mondes. Fin.

Commentaires d'internautes.

1- "Qui sont ils pour piller les pays d’origine de leur richesse humaine, des néo colonialistes, des néo paternalistes ou tout simplement les nouveaux négriers ou esclavagistes du XXIe siècle ?

L’immigration de masse est un désastre pour les candidats à l’exil et ce pour deux raisons, on déracine des peuples entiers à des fins d’exploitations mercantiles, et on saigne les pays d’origine de leur vitalité ! Ceux qu’ils appellent des chances pour….. sont autant de chances que l’on soustrait à leur pays d’origine et à son développement !"

2- Exact, s’ils sont « une chance pour la France, facteurs de développement économique », nous n’avons pas le droit de priver l’Afrique de ses chances et du développement économique. CQFD

Imparable !

- António Vitorino nouveau directeur de l’OIM - Réseau Voltaire 30 juin 2018

Le socialiste portugais António Vitorino a été élu directeur de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Cette organisation avait été créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour gérer les déplacements de population imposés par les traités de paix. Elle est désormais rattachée à l’Onu où elle met en œuvre la politique imaginée par Peter Sutherland de destruction des États [1].

Traditionnellement dirigée par un diplomate états-unien, l’OIM était depuis deux décennies un promoteur des migrations internationales. Son dernier directeur, William L. Swing, assurait qu’elles ne devaient pas être réservées aux élites, mais devaient être démocratisée car elles sont « inévitables, nécessaires et souhaitables ».

La candidature de l’évangéliste Ken Isaacs (directeur de la Bourse du Samaritain, l’organisation de Billy et Franklin Graham), présentée par les États-Unis, a été rejetée après une campagne du Washington Post révélant ses tweets anti-musulmans [2].

Le nouveau directeur, António Vitorino, avait été ministre de la Défense du gouvernement d’António Guterres (actuel secrétaire général de l’Onu). Il avait été contraint de se retirer de la politique en raison de fraude fiscale. Cela ne l’avait pas empêché de devenir commissaire européen à la Justice et président de Notre Europe-Institut Jacques Delors.

[1] « Les tireurs de ficelles de la crise migratoire », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 2 mai 2016.

[2] “A Trump U.N. nominee would be an embarrassment to the United States”, Editorial board, The Washington Post, February 11, 2018.

- Les tireurs de ficelles de la crise migratoire - Réseau Voltaire 2 mai 2016

Les biographies des trois principaux organisateurs de la crise migratoire et de la réponse que lui apporte l’Union européenne attestent de leurs liens avec l’administration états-unienne et de leur volonté préalable d’abolir les frontières. Pour eux, les migrations actuelles ne sont pas un problème humanitaire, mais l’occasion de mettre en pratique leurs théories.

Par Thierry Meyssan.

Peter Sutherland, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu chargé des migrations internationales

Ancien commissaire européen irlandais à la concurrence, puis directeur général de l’Organisation mondiale du Commerce (1993-95) ; ancien directeur de BP (1997-2009), président de Goldman Sachs International (1995-2015) ; ancien administrateur du Groupe de Bilderberg, président de la section européenne de la Commission trilatérale, et vice-président de l’European Round Table of Industrialists.

Si Monsieur Sutherland ne manque jamais une occasion de souligner le devoir moral de venir en aide aux réfugiés —Catholique traditionnel, il est conseiller de l’IESE Business School de l’Opus Dei et, depuis 2006, consulteur de l’Administration du patrimoine du Siège apostolique —, il est surtout un thuriféraire des migrations internationales. Auditionné, le 21 juin 2012, par la Commission des Affaires intérieures de la Chambre des lords, il déclarait que tout individu doit avoir la possibilité d’étudier et de travailler dans le pays de son choix, ce qui est incompatible avec toutes les politiques de restriction des migrations ; et que les migrations créent une dynamique cruciale pour le développement économique quoi qu’en disent les citoyens des pays d’accueil. Par conséquent, concluait-il, l’Union européenne doit saper l’homogénéité de ses nations [1].

Gerald Knaus, directeur-fondateur de l’European Security Intitiative (ESI)

Sociologue autrichien. Il a travaillé de 1993 à 2004 en Bulgarie, en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo —à la fin du mandat de Bernard Kouchner—, d’abord pour des ONG, puis pour l’Union européenne. Il poursuit des recherches, de 2005 à 2011, au Carr Center for Human Rights Policy de l’université d’Harvard, à l’issue desquelles il publie Can Intervention Work ?. Il fonde l’ESI en 1999, en Bosnie-Herzégovine. L’Institut reçoit sa première subvention de l’US Institute of Peace, l’institution sœur de la NED dépendant du Pentagone. Puis, Knaus part à Washington où il est précisément reçu à la National Endowment for Democracy (NED), puis à la Carnegie Foundation, et à l’American Enterprise Institute. En outre, il est reçu par James o’Brien et James Dobbins au département d’État et par Leon Fuerth à la Maison-Blanche. Bientôt, l’ESI est financé par le German Marshall Fund, la Mott Foundation, l’Open Society Institute (de George Soros),la Rockefeller Brothers Foundation, et les gouvernements hollandais, irlandais, luxembourgeois, norvégien, suédois et suisse.

En 2004, il publie un rapport assurant que l’imputation selon laquelle 200 000 Serbes ont été expulsés du Kosovo est un mensonge de la propagande russe. En 2005, il lance la théorie selon laquelle l’AKP turc est une formation « calviniste islamique » cherchant à créer une forme de « démocratie-musulmane. »

Dans son ouvrage, Can Intervention Work ? —qu’il a publié avec Rory Stewart, l’ancien tuteur des princes William et Harry du Royaume-Uni, qu’il avait connu au Kosovo et qui était devenu successivement un des adjoints de Paul Bremer à Meyssan lors de l’occupation de l’Irak, puis le directeur du Carr Center for Human Rights Policy—, il salue les guerres états-uniennes et développe une nouvelle conception de la colonisation. Selon lui, l’« interventionnisme humanitaire » est légitime, mais ne peut réussir que s’il prend en compte les réalités locales. Il dresse ainsi l’éloge de Richard Holbrooke, qu’il avait connu au Kosovo. Son livre sera promu par Samantha Power, qui est comme lui une ancienne collaboratrice d’Holbrooke, et avait créé et dirigé le Carr Center for Human Rights Policy où il fut chercheur.

- Diederik Samsom, député néerlandais, président du Parti du travail

Physicien nucléaire, ancien directeur de campagne sur le climat et l’énergie de Greenpeace. Élu député (à la proportionnelle) depuis 2003, il est devenu président de son Groupe parlementaire, puis président de son parti. Il échoue cependant à la présidence du Parlement et à la fonction de Premier ministre. Il refuse alors de rejoindre le gouvernement de coalition qu’il soutient et reste président de son groupe à l’Assemblée.

Il aurait un coefficient intellectuel de 136 et a gagné par deux fois un concours télévisé de tests d’intelligence. Il se déclare athée militant, est strictement non-fumeur et végétarien. Il fut invité avec le Premier ministre Mark Rutte, en juin 2014, au Groupe de Bilderberg où ils purent discuter avec Peter Sutherland —mais pas avec Rory Stewart qui n’avait été invité qu’à la réunion de 2012—.

Selon les observateurs politiques néerlandais, il est la principale victime du référendum de soutien à l’Accord européen avec l’Ukraine. Il s’était personnellement engagé sur ce thème et contre la Russie. Sa défaite se traduit, selon les sondages, par un recul de moitié aux trois quarts de l’influence de son parti.

[1] “EU should ’undermine national homogeneity’ says UN migration chief”, Brian Wheeler, BBC, June 21st, 2012.

Chers amis lecteurs, avez-vous envie d'en être ? Si oui, vous seriez en bonne compagnie ! Vous pourrez éliminer tous les partis qui en sont de près ou de loin. Combien en reste-t-il à l'arrivée de fréquentables ? Allez dites-le : Aucun, hélas, pas même le moindre groupuscule !

Ils osent tout. Un exercice simiesque de démagogie. La stratégie néolibérale à nu.

- Ce n'est pas en singeant l'adversaire qu'on le vaincra par Jacques Attali - lexpress.fr 27.06

Une fois de plus, comme si souvent dans l'Histoire, des hommes politiques parfaitement républicains se croient malins en adoptant une version plus ou moins édulcorée du programme de leurs adversaires extrémistes, pensant attirer ainsi vers eux les électeurs de ces partis. (On savait que LR, LREM et le FN n'étaient pas ennemis, merci de le préciser. Comme quoi Macron est bien toujours en campagne électorale. - LVOG)

Cette stratégie a toujours échoué, partout dans le monde, et en particulier en Europe dans les années 30. Pourtant, aujourd'hui encore, en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie, en Autriche, d'innombrables partis à la généalogie impeccable reprennent à leur compte les propos, les invectives et les propositions les plus ignobles des partis les plus extrêmes, des fascistes et des populistes les plus sombres, en particulier en matière d'immigration : "Pas un réfugié de plus. Renvoyons-les d'où ils viennent." (Le président de l'Assemblée nationale et du Sénat les reçoivent en la personne du président néonazi, xénophobe, raciste, antisémite du Parlement ukrainien, mais là c'est normal, c'est un allié de l'Otan... - LVOG)

Dans cette course folle à la surenchère xénophobe, certains, parmi les notables les mieux établis (je pense au Sénat français), en viennent même à proposer de ne plus soigner les migrants en situation irrégulière, ne se rendant même plus compte que les Français qu'ils croient défendre seraient les premières victimes de ce choix. Sans même parler de l'inhumanité d'une telle proposition, contraire à tous les principes du droit et de l'éthique. (Du droit, quel droit, de bombarder des Etats souverains comme la Syrie, l'Afghanistan, l'Irak, etc. ? De l'inhumanité, de quelle inhumanité, celle du gouvernement israélien envers les Palestiniens ? - LVOG) D'autres partis vont plus loin (et cela viendra en France) et s'allient ouvertement avec les extrêmes, de peur de les voir prendre le contrôle idéologique de toutes les droites, puis celui, politique, du pays. C'est bien ce qui se joue en France avec le parti de M. Wauquiez, qui semble craindre la concurrence, plus médiatique qu'idéologique, d'un nouveau rejeton de la famille Le Pen. (Pourtant il semblerait que cela vous arrange en Ukraine, non ? - LVOG) (...)

C'est un jeu très dangereux. Car on voit peu à peu se constituer ainsi une doctrine populiste apparemment cohérente, envahissant tout, fondée sur l'hostilité aux étrangers et la défense des rentes. (Sans doute un amalgame avec nos acquis sociaux. - LVOG) La fermeture xénophobe s'allie tout naturellement à la protection des corporatismes les plus dépassés : Le populisme s'oppose tout naturellement à tous ceux qui réussissent, nomades par nature, ouverts au monde par nécessité. (Quel monde, celui infâme que nous concocte Macron, vos amis néolibéraux, monsieur le banquier ? - LVOG)

C'est cela qui, dans les années 30, a nourri le national-socialisme, dont le retour est aujourd'hui en marche, en Europe et ailleurs, dans une idéologie parfois masquée par la jeunesse séduisante de ceux qui l'incarnent. (Macron par exemple, c'est vrai qu'il avance aussi masqué, bravo ! - LVOG)

Au lieu de flatter un peuple désorienté (Tiens donc, il y serait opposé ? - LVOG) , en lui disant qu'il a raison de se refermer, il faut au contraire expliquer sans relâche que l'ouverture est la condition de la survie de notre niveau de vie, de notre démocratie et de la réussite d'un modèle de développement nouveau, positif, dans l'intérêt des générations futures. (Il a dû faire allusion à la couche de nantis qui soutiennent Macron. - LVOG) Oui, nous avons besoin d'accueillir des étrangers (Avec entre 6 et 10 millions de chômeurs ou de travailleurs à temps réduit imposé ? - LVOG). Oui, nous avons besoin de nous confronter à la concurrence du reste du monde. (Traduire : à nous aligner sur les pays où le coût de la main d'oeuvre est bon marché. - LVOG) Oui, nous avons besoin de valoriser le succès plus que l'échec. (Il n'y a que les fainéants ou les ratés qui ne réussissent pas, c'est bien connu. Il tient de bout en bout le langage de Macron ou plutôt c'est l'inverse. - LVOG) Oui, nous avons besoin d'une démocratie courageusement laïque (Alors pourquoi détruire celles qui existaient au Moyen-Orient ? - LVOG), laissant à chacun le droit de vivre pleinement ses croyances dans la sphère privée. Oui, nous avons besoin d'innover, d'inventer ; en matière technologique comme sociale et environnementale ; en matière de moeurs comme de culture. (Ils sont bien à l'origine de l'instrumentalisation des préjugés archaïques du peuple, du réchauffement de la planète, de la place envahissante prise par les réseaux numériques, etc. - LVOG)

A nous, au plus vite, de donner un visage humain (Au capitalisme, mission impossible ! - LVOG) , empathique, à l'écoute des plus vulnérables, à cette doctrine de l'ouverture. (Vous parlez des 3 millions de mal logés en France, des 150.000 clochards, des 7 millions de chômeurs, etc ? - LVOG) Elle est la seule qui pourra nous protéger des épouvantables dictatures qui menacent. (Pour en réalité imposer la leur, celle de l'oligarchie. - LVOG) Elle est la seule qui pourra sauver plus de deux siècles de construction d'une Europe des Lumières. (Qu'ils s'emploient minutieusement à déduire quotidiennement. - LVOG)

Il faudra, pour réussir, que chacun soit écouté, respecté, promu, valorisé (La médiocratie dans toute sa splendeur. - LVOG) ; que nul ne soit oublié ou abandonné au bord de la route. On en est très loin : la dictature se nourrit toujours des négligences des démocraties. (Démocraties qui sont déjà des dictatures. - LVOG) lexpress.fr 27.06

Avec Macron vous en faites déjà la démonstration, le totalitarisme en marche.

Au passage, en lisant attentivement vous aurez remarqué qu'on retrouve la trame de la stratégie néolibérale du chaos appliquée à tous les secteurs de la société, emballée de telle sorte qu'on pourrait la confondre avec une oeuvre philanthropique !

Ces ordures sont d'une audace, d'un sang-froid et d'un cynisme à vous glacer le sang, terrifiant.

L’Union européenne sous le signe du nazisme.

- L’Estonie célèbre un criminel nazi - Réseau Voltaire 26 juin 2018

Une plaque commémorative dédiée au colonel Alfons Rebane a été inaugurée le 22 juin en Estonie.

Alfons Rebane fut un collaborateur du IIIème Reich avec le grade de Standartenführer dans la SS. Il a commis divers crimes de guerre en Union soviétique.

Le gouvernement estonien s’est dissocié de cette manifestation, mais a refusé de la condamner.

Après la Seconde Guerre mondiale, Alfons Rebane rejoignit le Royaume-Uni dans le cadre de l’opération stay-behind (Gladio). Il participa notamment à l’« opération jungle », visant à infiltrer d’anciens officiers nazis en Pologne et dans les pays baltes pour y poursuivre la lutte anti-communiste. Il donna même des cours à l’école du MI6.

L’Estonie est membre de l’Union européenne ; une organisation sensée lutter pour la paix en Europe et contre la résurgence du racisme nazi. Réseau Voltaire 26 juin 2018

Ukraine. Bienvenue chez les nazis. Témoignage d'un repenti.

«On a voulu faire de moi un bourreau» - Qui crée les «escadrons de la mort» en Ukraine par Andreï Vesselov - fr.sputniknews.com 27 Juin 2018

Les milices néonazis font régner la terreur en Ukraine avec la bénédiction de Paris, Bruxelles et Washington.

Le département de contrespionnage du Service de sécurité d'Ukraine (SBU) forme des groupes illégaux spéciaux.

Leur mission: assassiner et intimider les opposants au régime. Le président Piotr Porochenko est au courant de l'existence des «escadrons de la mort». Sergueï Sanovski, instructeur militaire et ancien commandant adjoint du camp de formation et d'entraînement du régiment Azov, s'est vu proposer de diriger l'un de ces groupes. Après son refus, il a été kidnappé par le SBU, a subi la torture et a dû fuir le pays. Le correspondant de Sputnik a retrouvé Sergueï Sanovski en Birmanie. A l'heure actuelle, il attend la réponse à se demande d'asile politique en Suède.

Un «simple héros du Maïdan»

Sergueï Sanovski est un militaire de carrière, comme son père. Avant les événements de 2014, il servait au sein des forces spéciales de l'armée en qualité de chef de détachement de reconnaissance et instructeur-tireur d'élite. Puis il a quitté l'armée. Il a participé aux manifestations du Maïdan. «C'était comme un bol d'air frais. Il semblait que le pays pouvait vraiment changer pour le mieux», raconte Sergueï.

Pendant les altercations à Kiev, lui et un camarade ont caché dans un immeuble neuf personnes contre la police anti-émeute Berkout. Mais au moment où il les conduisait vers un lieu sûr, il a été violemment battu par les membres du Berkout qui lui ont cassé la mâchoire et pratiquement toutes les dents. Sergueï Sanovski est resté inconscient pendant deux jours avant de subir plusieurs opérations. La presse ukrainienne le surnommait avec pathos «simple héros du Maïdan».

A sa sortie de l'hôpital, Sergueï s'est engagé dans le bataillon Azov, dont le noyau sera constitué par la suite de nationalistes radicaux et de néonazis. Sergueï est loin de l'idéologie de droite (il situe ses opinions entre le libéralisme et le socialisme), mais il est expérimenté. Dans les rangs d'Azov il commande d'abord un groupe commando, puis occupe le poste de chef adjoint du camp de formation et d'entraînement du régiment.

“«J'ai pratiquement créé ce camp de A à Z. C'est moi aussi qui ai écrit le premier programme pour les recrues d'Azov», se souvient Sergueï."

En novembre 2014, un officier d'une brigade motorisée de l'armée ukrainienne qui participait à ladite «opération antiterroriste (ATO)» a présenté Sanovski à Andreï Lissogor. Ce dernier se positionnait comme adjoint officieux et représentant du chef de l'association Corps d'officiers, Vladimir Rouban, qui s'occupait de l'échange de prisonniers.

Il a été suggéré à Sergueï de s'adresser précisément à Lissogor car il travaillait «sous le protectorat de la direction du SBU» et était «capable de régler de nombreux problèmes».

Andreï Lissogor organisait également des séminaires et des stages pour les membres de l'«ATO», les combattants de la garde nationale et des forces armées, ainsi que les agents du SBU. Les cours étaient très spécifiques. Par exemple, outre la formation au tir et au combat au couteau, il expliquait comment il fallait ligoter, torturer et étouffer les gens.

Des relations relativement confiantes s'établissent entre Sanovski et Lissogor. «J'ai participé à ses stages, et en même temps j'organisais des entraînement de tir et de formation tactique pour la garde nationale», explique Sergueï.

Strangulation et torsion des parties génitales

Lors d'une rencontre avec Lissogor, Sanovski apprend que ce dernier est conseiller du chef du contrespionnage du SBU, le général Alexeï Petrov. Ce général est une créature de Piotr Porochenko, une personnalité de l'ombre, apparu une seule fois à la télévision – sur Priamoï kanal il avait annoncé avoir «percé à jour un agent russe». Il s'agissait soi-disant du conseiller du premier ministre Vladimir Groïsman, Stanislav Ejev. De son côté, le ministère de la sécurité d'État de la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) considère Petrov comme le commanditaire de l'assassinat des leaders des indépendantistes Arsen Pavlov (indicatif Motorola) et Mikhaïl Tolstykh (indicatif Guivi).

A une autre réunion avec Sanovski, Lissogor a fait venir Alexandre Poklad, commandant du département de contrespionnage.

En juin 2017, Lissogor invite Sanovski dans un café oriental du quartier résidentiel Tchaïka de Kiev. Il raconte que sur ordre direct de Petrov a été créé un réseau de groupes illégaux «pour organiser des activités sur le territoire ukrainien», y compris «l'élimination de personnes en désaccord avec la ligne politique actuelle».

«Il disait beaucoup apprécier mon expérience et la spécificité de l'accomplissement des missions par l'unité que je commandais. Et il m'a proposé de réunir un groupe de combat de 6-8 hommes parmi mes anciens collègues», explique Sergueï Sanovski.

“«Toutes les questions organisationnelles et techniques seraient réglées au plus haut niveau de l'État, mais officiellement aucun de nous ne serait recruté, même pas en tant qu'agents», précise-t-il. "

Andreï Lissogor a également dévoilé que deux morts retentissantes en Ukraine étaient le résultat de l'activité de ses groupes. Ainsi, l'avocat et l'un des idéologues d'Azov, Iaroslav Babitch, qui se serait pendu dans son appartement en juin 2015, a en fait été tué. «L'un l'étranglait et l'autre lui tordait les parties génitales pour que Babitch ne puisse pas se protéger le cou. C'était leur pratique habituelle», déclare Sanovski.

Lissogor a dévoilé les noms des exécutants: l'ex-combattant d'Azov Sergueï Korovine(indicatif Khorst) et un autre membre d'Azov portant l'indicatif Poloubotok. Cet assassinat était dû au conflit entre Babitch et Roman Zvaritch, chef de l'association Corps civil et ex-ministre de la Justice.

L'épouse de Babitch ne croyait pas au suicide depuis le début.

“«Il lui a été rapidement expliqué que si elle ne se calmait pas, Iaroslav serait également couvert de honte après sa mort. Par exemple, on trouverait chez lui de la pornographie pédophile», affirme Sergueï Sanovski."

La seconde mort due aux groupes en question est celle de Viatcheslav Galva, colonel à la retraite de la Direction générale du renseignement de l'armée ukrainienne Il aurait accidentellement explosé en inspectant des munitions en automne 2014. En réalité, l'explosion «accidentelle» a été organisée par un groupe illégal du SBU. La raison: son refus de coopérer et ses déclarations critiques visant le gouvernement.

D'après Sergueï, ces groupes sont derrière les nombreuses attaques rapportées contre les politiciens, les journalistes et les activistes publics. Parfois, les personnes visées étaient simplement intimidées, allaient elles-mêmes à la police ou au SBU pour demander une protection. Au final, elles se retrouvaient «sous couverture». Lissogor affirmait qu'au total plusieurs dizaines d'actions ont été organisées. «Si j'ai bien compris, ces groupes ne devaient pas seulement intimider et éliminer les opposants politiques, mais également ceux qui doutaient et ne coopéraient pas. De plus, ils étaient utilisés dans les querelles économiques», déclare Sanovski.

Lissogor soulignait constamment que l'activité de ces groupes avait été approuvée par Piotr Porochenko et que Petrov était directement soumis au président ukrainien en contournant le directeur du SBU.

Sergueï a brusquement rejeté la proposition de Lissogor. «On a voulu faire de moi un bourreau. Je suis un soldat, pas un bourreau», dit-il. Après quoi Lissogor a exigé de ne rapporter à personne cette conversation. «Sinon, dans le meilleur des cas, je me serais fait étrangler», raconte Sergueï.

La rédaction de Sputnik sait également qu'une proposition similaire a été faite à un autre instructeur militaire ukrainien, qui se trouve actuellement hors de l'Ukraine. Cette proposition lui avait été faite par Irina Roubenstein, connaissance proche et collaboratrice d'Andreï Lissogor, qui s'occupe formellement de la direction administrative de l'association Contre-offensive ukrainienne.

«Il sautait sur mon dos»

Au moment de sa dernière conversation avec Lissogor, Sanovski avait déjà quitté Azov mais dispensait des formations auprès d'autres unités de la garde nationale et de l'armée ukrainienne. Il a été définitivement déçu par la ligne officielle du gouvernement. «Chaque année cela empirait, dans la zone de «l'opération antiterroriste (ATO)» on constatait un déploiement de débauche et de pillage. Les soldats n'avaient pas d'équipements. En revanche, à Kiev, les politiciens volaient par wagons», explique Sergueï.

Une idée lui vient alors en tête: organiser une manifestation «contre la politique dans la zone de l'ATO, contre la réforme foncière et des retraites», et y faire participer des vétérans de «l'opération antiterroriste». Il a déposé une demande à la mairie, qui a donné son autorisation. Mais la manifestation n'a jamais eu lieu.

«Le 10 juillet 2017, la porte de mon appartement a été fracturée. Des hommes en uniforme criaient «SBU!». Aucun mandat, aucun document! Je n'ai pas opposé résistance mais j'ai été violemment battu. L'un d'eux sautait sur mon dos», se souvient Sanovski. A ce moment, dans l'appartement, se trouvait l'épouse de Sergueï, Tatiana, qui portait leur enfant.

Sergueï a été conduit dans le bâtiment du SBU où il a d'abord été interrogé par l'enquêteur, puis les agents du contrespionnage. «On cherchait à me faire avouer des choses absurdes: que je planifiais un coup d'État, que je planifiais l'assassinat du président et des ministres. C'est absurde! Mais ils exigeaient ces aveux et ont tout enregistré par caméra. Surtout, ils exigeaient que j'accepte de coopérer», raconte Sergueï.

L'un des agents était le fameux Alexandre Poklad, qui avait été présenté à Sergueï par Lissogor. C'est lui qui a commencé à le torturer, essentiellement par strangulation. «C'est très effrayant pour un homme de se retrouver sans oxygène. Chez nous, on étouffe essentiellement. Cela fonctionne», déclare Sanovski. Ensuite, ils ont enfilé sur sa tête un masque à gaz pour envoyer du gaz poivre par le tuyau. On lui envoyait également des décharges de taser et on lui tordait la colonne vertébrale. Sergueï a accepté de tout signer et, après 12 heures de tortures, il a été relâché.

La mauvaise réputation du département de contrespionnage et de Poklad personnellement est confirmée par le porte-parole du SBU Stanislav Retchinski. «Au lieu d'attraper de vrais terroristes, le département, dans l'esprit de l'ancienne direction de la lutte contre le crime organisé (UBOP), kidnappe les gens pour les étrangler. Ils ont un agent, Alexandre Poklad, surnommé l'«Étrangleur», qui est connu pour ça», reconnaît Retchinski.

«Ils pensaient m'avoir, mais je suis passé à l'attaque», dit Sanovski. Il a fait constater les lésions corporelles dans plusieurs cliniques médicales et a écrit une requête concernant les enlèvements et les tortures au Bureau national anticorruption ukrainien (NABU). Ce dernier a refusé de donner suite à l'affaire. C'est alors que l'avocat de Sanovski, Sergueï Titorenko de l'association Fortetsia, a déposé une plainte. Au final, une enquête a été ouverte et l'affaire a été transmise au NABU et au parquet militaire.

Pendant que son avocat s'occupe du tribunal et du parquet, Sanovski décide de «se mettre au vert». Il change de numéro et se cache d'abord dans d'autres appartements à Kiev, avant de partir en Transnistrie, puis en Moldavie. Il y vit pendant quelques mois, sa femme lui rend visite.

«Un jour, Poklad m'a téléphoné sur WhatsApp. Il a dit qu'il savait où j'étais et qu'il était également à Chisinau. Il a dit qu'il fallait qu'on se voie. Que je devais collaborer, sinon cela se passerait très mal. Visiblement, l'enquête ouverte par le parquet était devenue une véritable menace pour eux et il voulait que je retire la plainte. J'ai fait semblant d'accepter et nous avons reporté la rencontre au lendemain, à midi. Au cas où, j'ai enregistré un message vidéo et je suis parti avec ma femme en Bulgarie», se souvient Sergueï.

A Sofia, Sanovski reçoit un message de son avocat Titorenko lui disant qu'il doit «partir d'urgence le plus loin possible, le mieux en Asie, en attendant». Depuis, l'avocat ne répond plus au téléphone. «Des perquisitions ont été organisées chez lui et chez sa mère, je pense qu'il a eu peur», déclare Sanovski.

Sergueï décide de se réfugier en Birmanie et reçoit un visa électronique. Mais quitter la Bulgarie ne fut pas simple. Il a été interpellé avec son épouse à l'aéroport pendant le contrôle des passeports. Un officier de police a expliqué qu'il faisait l'objet d'une «demande d'Interpol». Mais il n'a répondu à aucune autre question. C'est alors que Sanovski a déclaré qu'il demanderait un asile politique.

«Ses yeux sont devenus tout ronds. Ils m'ont immédiatement laissé passer et conduit dans l'avion. Ils n'avaient pas besoin d'un scandale. Manifestement, ils nous avaient arrêtés à cause d'une entente informelle avec le SBU. Ils étaient censés nous retenir pour nous transférer en Ukraine. Des gens ont été transportés de Bulgarie en Ukraine dans des coffres», dit Sergueï.

Depuis la Birmanie, Sanovski a cherché à contacter son avocat - en vain. Il s'est fait opérer de la colonne vertébrale, endommagée pendant les interrogatoires. Il voulait demander un asile politique mais la mission de l'Onu dans ce pays lui a expliqué que la loi birmane ne prévoyait pas de telle notion.

Aujourd'hui, Sergueï et sa femme ont demandé l'asile politique en Suède et sont placés sous protection policière. fr.sputniknews.com 27 Juin 2018

Fanatisme en totalitarisme. Quand veillent les "inspecteurs moraux".

- Faut-il mettre Fragonard sous les verrous ? - lepoint.fr 26.06

La susceptibilité de certaines minorités actives ira-t-elle jusqu'à débaptiser « Le Verrou » de Fragonard ?

L'écrivain Lucien d'Azay vient de rééditer La Volupté sans recours, superbe petit livre sur Le Verrou de Fragonard. Il n'a pas changé grand-chose par rapport à la première édition du texte, en 1996. Or, sa façon désinvolte d'évoquer l'attitude du personnage féminin pourrait ne plus trop passer, vingt ans plus tard. « Que signifie ce visage incertain ? écrit-il. Épanouissement ? Extase ? Horreur ? Consent-elle ? Feint-elle l'affolement ? ou bien éprouve-t-elle un véritable effroi en voyant sa vertu menacée ? » On pouvait poser ces questions naïvement voici vingt ans, elles frôlent aujourd'hui la zone dangereuse. Pire : d'Azay suggère que l'héroïne, cette coquine, pourrait bien faire semblant de n'être pas d'accord. « Soudée au corps de l'amant, il semble à la fois qu'elle s'agrippe à lui et qu'elle s'en défende. Rien ne prouve qu'elle regimbe ; on ne sait guère si son corps le repousse, si son geste le retient, ou si le mouvement de sa tête renversée l'attire : c'est qu'elle mise sur les deux tableaux »... On frise la correctionnelle !

Tout bon apôtre de la lutte contre les violences sexuelles vous le dira, Le Verrou représente un viol, et doit être rebaptisé ainsi. Pour le moment, personne n'a réclamé qu'on le décroche des cimaises ; au train où vont les choses, je crains cependant que sa carrière au Louvre soit compromise. À titre de comparaison, la Manchester Art Gallery a retiré temporairement cet hiver un tableau de John Waterhouse, Hylas et les nymphes, afin, paraît-il, de faire réfléchir le public sur la représentation condescendante des femmes dans la peinture victorienne.

Les exemples abondent aujourd'hui de ces suggestions qui semblent ridicules sur l'instant mais qui, à force d'être répétées inlassablement par des bien-pensants fanatiques, finissent par anesthésier la vigilance des esprits raisonnables et triompher. Ainsi, des féministes britanniques, émues que le baiser donné à la Belle au bois dormant ne soit pas consenti ( !), ont réclamé qu'on ne fasse plus lire ce conte dans les écoles ; de même, aux États-Unis, certains éditeurs font désormais relire leurs livres à paraître par des sensitivity readers, inspecteurs moraux d'un nouveau genre chargés de traquer dans les textes ce qui pourrait heurter la sensibilité de telle ou telle minorité soi-disant opprimée. Pour le moment, seules les nouveautés sont soumises à ce traitement préventif, mais un jour viendra, nul n'en doute, où les classiques y passeront aussi. Je ne donne alors pas cher de leur peau ; ils rejoindront Fragonard à l'index, dans un placard muni d'un verrou.

Au moins seront-ils à l'abri des imbéciles, contrairement à nous. lepoint.fr 26.06

On est bien dans le scénario évoqué par Orwell, où le passé doit disparaître au profit du présent tel que le façonne l'oligarchie, de telle sorte que les générations futures croient qu'il n'a jamais existé rien d'autres et s'y conforment...

Commentaires d'internautes.

1- "Fragonard est un peintre Rococo spécialisé dans le libertinage comme Boucher, par exemple. c'est donc toute une école de peinture qu'il faudrait interdire et bien évidemment tous les écrits libertins de l'époque (et elle dure longtemps... ). nos Savonarole modernes auraient besoin de plus d'un bûcher des vanités... "

2- "Vénus naît à la suite de la chute, dans la mer, des organes génitaux de son père Ouranos, et son sperme donne l’écume de mer. sur le coté, Zéphyr fait l'amour d'un souffle de vent. il faut donc interdire la Venus de Botticelli, "meuble" offert pour des noces. "

LVOG - J'avais oublié de le préciser précédemment : il faut aussi brûler toutes ces toiles, réduire en miettes toutes ces scultures licencieuses, tendancieuses, immorales...

Parole d'internaute. Cinéma et propagande.

- « Hollywar : Hollywood, arme de propagande massive » – 3 questions à Pierre Conesa, par Pascal Boniface - Les-Crises 01.07

Pascal Boniface. - Les États-Unis sont un pays qui n’a pas de ministère de l’Education nationale et donc pas de « récit national » officiel comme le fut l’Histoire de Michelet pour la France de la IIIe république. C’est Hollywood qui a assumé ce rôle. D’autre part, les États-Unis sont un pays fermé sur lui-même : la moitié des parlementaires n’a pas de passeport. Donc les mauvaises productions hollywoodiennes ont constitué et constituent encore la fenêtre sur le monde.

Comment expliquer que le cinéma américain représente 90 % des recettes cinématographiques de la planète pour seulement 15 % des films produits ?

Pascal Boniface. - Le cinéma est considéré aux États-Unis comme un secteur de production plus que comme une activité culturelle et fait dès lors partie des domaines que les autorités américaines veulent ouvrir au libre marché dans les négociations de l‘OMC. On se souvient que dans les accords Blum/Byrnes, signés en 1946, juste à la fin de la guerre, le prêt accordé par Washington à la France était conditionné par l’ouverture des écrans français aux 2700 films américains tournés pendant la guerre. Or ces films décrivaient la réalité d’un pays, les États-Unis, qui n’avaient pas connu la guerre sur son territoire alors que les productions françaises étaient principalement centrées sur l’Occupation, la Résistance, les tueries et les privations. Le succès des films américains d’après-guerre auprès d’un public qui avait envie de souffler fut aussi commercial.

Internautes.

1- Il s’agit des accords Blum-Byrnes, signés un an avant le Plan Marshall. Comme par hasard, parmi les négociateurs français de cette soumission se trouvait un certain… Jean Monnet. https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_Blum-Byrnes

2- Petite correction : les États-Unis ont connu des guerres sur leur sol, la guerre d’indépendance, celle de 1812-1815 (toutes deux contre les Anglais), la guerre de Sécession (au moins 620.000 morts) et bien sûr les guerres indiennes.

LVOG - Vous ne croyez pas que cela date un peu ?

3- Il y a quand même eu en 1836 une guerre étrangère sur le (futur) sol US contre le voisin (alors propriétaire) mexicain, dont l’épisode le plus connu est raconté par le film de John Wayne, Alamo. Les Mexicains y sont plutôt plus sympas qu’ils ne l’ont vraiment été (dans la réalité, les derniers survivants du fort ont été massacrés après s’être rendus). Mais aussi, le film escamote ce qui était le vrai motif de cette guerre, déjà de sécession, déjà sur la question de l’esclavage, que le Mexique avait aboli et le Texas voulait maintenir.

LVOG - L'auteur de l'article parlait des générations d'Américains du XXe siècle, apprenez à lire...

4- L’article fait allusion à l’une des conditions pour bénéficier de l’aide du plan Marshall à la libération exigée de la France, qu’elle diffuse je crois 9 films US pour 4 films Français, l’objectif étant de faire évoluer les mentalités Frenchies vers le modèle US forcément destiné à devenir universel, les autres n’étant que des sous-développés.

5- Complément : Un livre récent à ce sujet, “National Security Cinema”.

” En utilisant des milliers de pages de documents acquis grâce à la “Freedom of Information Act”, le livre “National Security Cinema” révèle en exclusivité que l’appareil de sécurité nationale américain dirigé par la CIA et le Pentagone est intervenu dans plus de huit cents films hollywoodiens et plus d’un millier d’émissions de télévision.”

Présentation de ce livre par un de ses auteurs, sur son blog consacré à ces questions :

https://www.spyculture.com/national-security-cinema-new-book-reveals-government-censorshippropaganda-hollywood/

Le créateur de ce blog anglais épluche régulièrement aussi des documents déclassifiés anglais sur cette question, dont il tire des articles ou des émissions (par exemple Alfred Hitchcock travaillait très régulièrement avec les services anglais).

6- Un document déclassifié de la CIA datant de 1985 et détaillé (22 pages) concernant les “nouveaux philosophes” français (dont des passages sur BHL et André Glucksmann avec photos) et le grand intérêt politique qu’ils représentent pour les USA.

On se doutait que les USA les avaient utilisés et soutenus, mais là on en est certain…

Document en PDF disponible en bas de l’article.

https://www.spyculture.com/cia-loved-french-new-left-philosophy/

7- On peu aussi regarder moins de films et lire plus.

Le cinéma est un art, mais un art qui colonise puissamment nos imaginaires, bien souvent à notre insu, à cause de la force de l’image qui entre dans nos esprits sans passer par le langage (qui est la condition de la pensée).

LVOG - Il y aurait bien des choses intéressante à dire et à apprendre du rapport de la pensée à l'image ou au langage, assurément le langage est plus dynamique, mais l'image peut s'avérer plus directe, elle vient frapper le cerveau sans passer par la faculté cognitive de celui qui la capte, ce qui en fait le plus puissant instrument de manipulation à son insu. Là encore il faut éviter les généralisations, puisque chacun perçoit ou interprète le monde extérieur en fonction de son expérience, de ses connaissances, de sa condition. L'image parle plus qu'elle ne dit...

8- Il ne faut pas sous-estimer l’influence du cinéma (et de “l’intertainement” d’une manière générale) dans la propagande.

Souvent, cette propagande est alimentée gratuitement par les artistes qui, généralement par paresse, reprennent les thèmes dont l’industrie du divertissement américaine nous inonde.

LVOG - Ce sont des comédiens, qui jouent la comédie, donc par définition il n'y a rien de naturel chez eux au sens de réel, hormis le personnage qu'il interprète sans pour autant qu'il ait forcément un rapport avec la réalité...

9- La propagande est le préalable indispensable avant toute aventure militaire, depuis la nuit des temps. Dans ce sens, aujourd’hui, Holliwar est une redoutable Arme de Distraction Massive. Mais la presse financée par les grands groupes, qui mène la chasse aux fake news, (où sont les fake ? où sont les news ?), qui produit des outils pour les nuls et pour bien décoder, c’est une autre face d’une même réalité. Un historien et chercheur suisse passe tout son temps à batailler contre la propagande de guerre : https://www.youtube.com/watch?v=uE_ZFAyWcco

LVOG - Ce ne sont pas ceux qui se mettent à table à 20h devant leur poste de télé qui remplissent les salles de cinéma, mais plutôt ceux qui croient déjouer la propagande officielle en privilégiant d'autres supports d'informations et qui de ce fait sont tout aussi manipulés par le cinéma...

10- Ben le problème est simple…ces films remplissent les salles du monde entier. On peut donc légitimement se poser la question de savoir si nous” sommes tous Américains” ou tous …cons?

LVOG - Les deux !

11- Hollywood est surtout la plus grande “Usine à Fabriquer du Mythomane” – en l’occurrence “Le spectateur” – que l’homme ait inventé à ce jour. LVOG - Vous avez entièrement raison, mais la littérature n'est pas mal non plus dans son genre...

12- De tous temps, tous les peuples ont adopté les marqueurs culturels du modèle dominant. Il n’y avait même pas besoin, pour un vainqueur, de décérébrer un peuple vassal ou vaincu. La soif de mimétisme s’est toujours imposée d’elle même chez le dominé. Toujours. Question de temps. (LVOG - L'homme moderne n'est qu'un singe un peu plus évolué que les autres, pas toujours.) Ainsi la prétendue civilisation gallo-romaine. Les “élites” collabos gauloises, après avoir accepté l’esclavage massif de leurs concitoyens pour garder ses privilèges, s’est mis à singer les moeurs et us romains. Personne ne les a obligé à se couper les cheveux et à cracher sur druides et bardes. Les prolos de l’époque singèrent à leur tour leurs patrons. (LVOG - Comme quoi ce sont les "patrons" et non les "prolos" qui sont responsables de la situation actuelle.) La culture française a rayonné durant le grand siècle bien plus par la force de nos armes, à l’époque considérable que par une supériorité intellectuelle. (LVOG - Plutôt les deux en ajoutant le développement des forces productives.) Ensuite, la propagande d’Hollywood est sur le fond tellement grotesque, que des films comme les Marvel seraient produits en Russie et en Chine dans le même dessein feraient pleurer de rire le monde entier. Mais sur la forme, elle est très séduisante. Je suis toujours épaté par le fait qu’après avoir tué 4 millions de Vietnamiens en perdant à peine 70 000 soldats qui connurent les conditions de vie et de combat les plus invraisemblablement favorables et confortables de l’histoire militaire, on nous pond en permanence la pleureuse du pauvre petit gars Yankee qui en bavé héroïquement. Mais on touche le fond avec Clint qui nous balance un film sur un sérial killer, assassinant lâchement des centaines de civils femmes et enfants, labellisés(par qui?)terroristes, tout ça protégé par la plus formidable armée du monde, et arrive à nous en faire, non seulement un héro mais en plus, une victime. Et comme toujours, la critique collabo française de se pâmer d’extase devant ça (pendant que la moitié de gauche des USA hurle au scandale elle ) (LVOG - Parce qu'elle est encore plus corrompue, cela ne lui coûte rien, au contraire, il paraîtrait même que cela rapporte énormément.) . La mentalité du larbin.

Totalitarisme. Ils avaient déjà désigné les coupables sans preuve, dorénavant ils s'octroient le droit de fabriquer les deux.

Tribunal d'exception et décision politique.

- Armes chimiques : l'OIAC pourra désigner les auteurs des attaques en Syrie - AFP 27.06

Les États-membres ont décidé mercredi de renforcer l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) en l'habilitant à désigner les utilisateurs de ces armes en Syrie, au grand dam de la Russie qui n'a pas exclu de se retirer de ce "Titanic".

Lors d'un vote à huis clos à La Haye où siège l'OIAC, 82 pays ont voté en faveur d'une résolution avancée par le Royaume-Uni avec le soutien de la France et des États-Unis notamment, et 24 s'y sont opposés.

Toutes deux suspectées d'avoir récemment employé des substances toxiques - ce qu'elles démentent -, la Russie et la Syrie y étaient hostiles.

"L'OIAC dispose désormais d'un pouvoir supplémentaire crucial, non seulement pour déceler l'utilisation d'armes chimiques mais aussi pour pointer du doigt l'organisation ou l'État" suspecté d'être derrière les attaques, s'est félicité le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson.

Après le vote, la Russie a comparé l'OIAC au Titanic "en train de couler".

"Toutes les options sont sur la table", a déclaré son ambassadeur à La Haye, Alexandre Choulguine, interrogé lors d'une conférence de presse sur la possibilité que son pays se retire de l'organisation. AFP 27.06

L'OIAC compte 192 États-membres et seulement 106 ont participé à ce scrutin. Mais où sont donc passé les 86 autres Etats, auraient-ils été intimidés ou dissuadé de prendre position, par qui ?




ACTUALITE EN TITRES

La guerre est à la politique, ce que le marché mondial est au commerce. En fait ils se combinent.

- Réflexion faite : le commerce remplace-t-il la guerre ? - franceinfo 29.06

Euphémisme. Ils ne peuvent pas avouer que la gauche était tout simplement une imposture.

- En Amérique latine, l'émergence d'une gauche conservatrice ? - Libération 28.06

Ils ne peuvent pas avouer que la gauche était de droite, qu'elle soit conservatrice ou libérale...

Il faut leur interdire d'interdire : Stop !

- Tabac : faut-il l'interdire dans les parcs ? - franceinfo 25.06

Désormais, depuis le lundi 25 juin, les six parcs de Strasbourg (Bas-Rhin) sont sans tabac. Il s'agit d'une question de santé publique et de pollution des sols. franceinfo 25.06

Propagande de l'Empire

- Turquie : la victoire contestée de Recep Tayyip Erdogan - franceinfo 25.06

- Au Nicaragua, la vie entre les barricades et les balles - AFP 25.06

- Syrie: des dizaines de familles du sud fuient sous le feu du régime - AFP 25.06

- Deraa, berceau de la révolte syrienne, sous le feu de l'armée de Bachar al-Assad - Libération 28.06

Des hôpitaux bombardés, des corps d'enfants ensanglantés, des cortèges de réfugiés fuyant sur les routes, les images tristement familières d'Alep…Libération 28.06

- Rassemblement pro-démocratiques à Hong Kong - Reuters

Des milliers de partisans du mouvement démocratique se sont rassemblés dimanche à Hong Kong, malgré la chaleur étouffante, pour marquer le 21e anniversaire de la rétrocession à la Chine de l'ancienne colonie britannique. Reuters




ACTUALITÉ DU JOUR

Il y a des hauts qui ne trompent pas.

- France. + 7,45 % - Liberation.fr 30.06

C’est l’augmentation du prix du gaz au 1er juillet, ce qui reflète une hausse des cours sur les marchés, a annoncé vendredi le gouvernement. Liberation.fr 30.06

- La pauvreté à un plus haut niveau de 12 ans en Italie - Reuters 26 juin 2018

Le nombre de personnes qui vivent en Italie en-dessous du seuil de pauvreté a atteint l'année dernière son niveau le plus élevé en plus d'une décennie, montrent des statistiques publiées mardi.

Ils sont 5,1 millions à vivre sous le seuil de "pauvreté absolue", soit 8,4% de la population, a annoncé l'agence Istat, contre 7,9% en 2016, malgré une quatrième année de croissance consécutive.

L'Istat définit l'absolue pauvreté comme la condition de ceux qui ne peuvent se procurer des biens et des services "essentiels pour éviter les formes les plus graves d'exclusion sociale." Reuters 26 juin 2018

Comme en France et ailleurs en Europe, il faut sans doute multiplier les chiffres qu'ils fournissent par 2 ou 3...





Le 8 juillet 2018

CAUSERIE ET INFOS

J'ai rectifié plus loin une information erronée que j'avais publiée à partir d'un article dont l'auteur était mal visiblement informé, et je n'avais pas pris la précaution de la vérifier. J'avais indiqué que les armes au chlore ne figuraient pas dans les armes chimiques, ce qui était faux.

Un internaute - "Les armes au chlore sont des “armes chimiques” “…/… ce type d’armes fait l’objet d’une interdiction par une convention entrée en vigueur en 1997, par laquelle les pays signataires s’interdisent leur utilisation et promeuvent leur destruction …/…” https://fr.wikipedia.org/wiki/Arme_chimique "

Causerie au format pdf (23 pages)

A défaut de rompre et d'affronter le régime, certains préfèrent participer à une guerre civile larvée ou rampante qui ne profite qu'à nos ennemis, bref, pas vraiment dans le bon camp.

Deux réflexions politiques.

1- La "canaille la plus immonde", voilà comment on aurait dû se borner à traiter la social-démocratie "vendue aux capitalistes".

L'hégémonie dans l'Internationale du mouvement ouvrier passa ensuite à l'Allemagne, vers 1870, au moment où ce pays était économiquement en retard sur l'Angleterre et la France. Et lorsque l'Allemagne eut dépassé économiquement ces deux pays, c'est-à-dire vers la deuxième décade du XXe siècle, le parti ouvrier marxiste d'Allemagne, parti modèle pour le monde entier, se trouva sous la direction d'une poignée de gredins fieffés, de la canaille la plus immonde vendue aux capitalistes, depuis Scheidemann et Noske jusqu'à David et Legien, les plus répugnants bourreaux issus des milieux ouvriers et passés au service de la monarchie et de la bourgeoisie contre-révolutionnaire. (Lénine : La IIIe Internationale et sa place dans l'histoire (1919))

. Avis à ceux qui pendant plus d'un demi-siècle se sont encanaillés avec la "canaille la plus immonde", et qui continuent...

2- Pourquoi nos aspirations légitimes devraient-elles passer à la trappe ?

Quand cesserons-nous un jour de penser notre mode de vie, nos conditions d'existence, de travail, notre destin autrement que sous le joug du régime d'exploitation et d'oppression ? Quand cesserons-nous de réagir en esclave ? Le plus étonnant c'est qu'on y parvient spontanément, naturellement, quand on est jeune, puis tout d'un coup quand on rejoint le monde du travail ou de l'exploitation ces aspirations s'envolent, disparaissent pour le restant de nos jours. Ce serait une réflexion à soumettre aux travailleurs, les plus avancés comprendront de quoi on leur cause...

Pour un changement de régime et de société, maintenant.

20 ans de découvertes et d'études, 20 ans de travail et le reste à la retraite et au service de la collectivité ! La retraite, ce devrait être le mode de vie à la carte librement consenti ou adopté par chacun entre le temps libre et la participation à l'organisation ou au fonctionnement de la société, sans contrainte, sans violence. Il y a le temps où on apprend, le temps où on expérimente, et le temps où on en tire des enseignements qu'on met au service de la société tout en s'épanouissant sur le plan individuel.

A-t-on subi un lavage de cerveau pour ne pas se poser les questions les plus élémentaires ?

Notre seul objectif politique, déloger l'oligarchie, s'emparer du pouvoir politique pour instaurer une République sociale.

Tribune des travailleurs (POID) du 4 juillet

Le Pen en avait rêvé… Éditorial de Daniel Gluckstein

Le Pen en avait rêvé, Macron l’a fait. L’accord passé entre les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne contre les migrants provoque une grande satisfaction du côté du Rassemblement national (ex-Front national, lire page 3). Le parti d’extrême droite a en effet de bonnes raisons d’être content de Macron et de l’Union européenne, puisque l’accord du 29 juin mobilise des moyens exceptionnels pour refouler les migrants.

Rappelons-nous, c’était il y a un peu plus d’un an : de la droite à l’extrême gauche, tous les « grands partis » institutionnels exigeaient des électeurs qu’ils votent Macron pour faire « barrage au Front national » (La Tribune des travailleurs titrait alors « Entre la peste et le choléra, on ne choisit pas »). La preuve n’est-elle pas apportée aujourd’hui que Macron et sa politique, l’Union européenne et ses directives font le lit de l’extrême droite et du populisme ? Aujourd’hui en Italie, et demain où ?

Les problèmes doivent être posés nettement : l’union sacrée entre gouvernements de toutes couleurs politiques – du « socialiste » espagnol Sanchez (soutenu par l’insoumis de Podemos, Iglesias) jusqu’au gouvernement d’alliance de droite – extrême droite en Autriche, en passant par le gouvernement de tous les populismes en Italie et celui de toutes les gauches au Portugal, et Merkel et Macron – pour rejeter les migrants, c’est cela qui fait le lit du populisme.

Les travailleurs en ont déjà fait l’expérience : quand on frappe une catégorie d’exploités, on frappe tous les exploités. Ce n’est pas un hasard si, dans un même mouvement, le gouvernement Macron refoule les migrants, augmente le budget des guerres, et veut privatiser la SNCF et détruire les retraites ouvrières. C’est une seule et même politique au service des multinationales qui pillent les pays d’Afrique, commandent les décisions de guerre qui disloquent ces nations et exigent, en France, la remise en cause de toutes les garanties collectives des travailleurs, prétendument responsables d’un « coût du travail » insoutenable !

Pour les multinationales et les gouvernements à leur service, comme pour leur Union européenne, les travailleurs coûtent trop cher. Trop cher aussi l’accueil des migrants, trop chères les retraites, trop chers les services publics, le statut des cheminots, le baccalauréat ou l’accès à l’Université.

Les travailleurs n’ont rien à gagner à se laisser diviser entre « Français » et immigrés. Ils ont tout à gagner au combat uni contre ce gouvernement, fauteur de misère et de barbarie, qui mène la guerre aux peuples à l’extérieur et la guerre au peuple travailleur, à la jeunesse et à leurs droits à l’intérieur.

Chaque semaine, La Tribune des travailleurs exprime la nécessité de ce combat pour l’unité ouvrière et internationaliste et se fait l’écho des initiatives en ce sens. S’abonner à ce journal, comme plus de 5 500 lecteurs l’ont déjà fait en ce début d’été, c’est prendre position nettement dans le camp de la civilisation humaine, contre le camp de la barbarie. Fin.

LVOG - Le camp de la "civilisation humaine", tiens, pour un peu on emploierait la même sémantique...

LVOG - Place à la civilisation, halte à la barbarie !

La classe ouvrière dans sa diversité est une et indivisible. En effet, l'unité des exploités et des opprimés du monde entier est indispensable pour combattre efficacement le capitalisme et l'éradiquer de la surface de la terre. Prolétaires de tous les pays unissez-vous !

Les multinationales des grandes puissances ou tous les impérialistes pillent les pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie, (en fait partout dans le monde) y fomentent des guerres, des génocides, des famines ou y participent pour défendre leurs intérêts économiques, leurs parts de marché.

Ils sèment la misère et la désolation derrière eux, et malheureusement ces peuples exploités ne sont pas suffisamment évolués pour développer une conscience politique qui leur permettrait d'affronter les régimes corrompus et tyranniques qui les oppriment et éventuellement de les renverser.

Cette tâche nous revient, nous prolétaires des pays les plus développés, les plus riches, mais comme nous sommes également incapables d'en prendre conscience et de l'accomplir, du coup non seulement nous sommes impuissants à endiguer ou à faire cesser la concurrence à laquelle se livrent tous les exploités de la terre malgré eux ou à leur dépend, pire, cela les conduit à se dresser les uns contre les autres pendant que nos bourreaux nous narguent, nous pourrissent l'existence, mènent leur guerre de classe sabre au clair, à mort.

Oui à mort, cela peut impressionner les esprits faibles, les âmes sensible ou qui se satisfont d'un mode de vie relativement confortable qui correspond à un état d'esprit plutôt médiocre, hypocrite, mais cela ne peut atteindre ou décourager tous ceux pour qui la conscience commande de mener résolument cette guerre jusqu'à faire rendre gorge à nos ennemis communs.

Personne ne doit avoir l'esprit tranquille, personne ne doit avoir bonne conscience, personne ne doit cesser le combat aussi longtemps qu'un seul homme ou une seule femme est exploité ou opprimé quelque part dans le monde. Voilà ce qu'impose la dignité quand on se réclame de l'idéal du socialisme ou de la liberté.

On a parfaitement le droit de profiter de la vie, c'est même fortement recommandé quand on en a l'opportunité, c'est si rare parfois, mais on n'a pas le droit d'être indifférent à l'injustice qui frappe les plus faibles d'entre nous, sous peine un jour ou l'autre de prendre leur place. Quel peuple n'a pas un jour subi la guerre, alors qu'il se croyait épargné, tout cela parce qu'il s'était laissé à imaginer que son sort n'était pas lié à celui des peuples du reste du monde, fatale ou cruelle erreur ou ignorance!

C'est à cette échelle que nous éradiquerons le capitalisme, et c'est à ce niveau que doit s'élever notre conscience. Ce n'est pas en terme de degré qu'il faut évaluer l'exploitation ou l'oppression, mais en terme de nuisance pour l'humanité toute entière.

Nous avons bien compris sur quel terrain pourri on voulait nous entraîner, en nous appelant à nous attendrir sur le sort de ceux qui ont été poussés à prendre le chemin de l'immigration au risque de leur vie, alors que des millions sont exterminés dans le monde dans des conditions tout aussi effroyables, à petit feu, à l'usure, faute de nourriture, de famine, d'eau potable, de soins, d'épidémies, de guerre ou tout bêtement au travail, ils travaillaient pour survivre et faire vivre leurs familles et ils ont été offerts en sacrifice sur l'autel du profit, de la cupidité, de l'avarice, de l'avidité, de l'ambition, du pouvoir, c'est tout aussi sordide et inhumain.

Il y a un siècle nous étions 1 milliard d'habitants sur terre, à peu près 30% étaient en âge de travailler, 30 autres pour cent étaient des enfants ou des jeunes, 30% étaient des vieux, cela donnait 60% d'adultes. Sur ces 600 millions, il aurait suffit qu'un tiers, soit 200 millions se tournent vers le socialisme pour entraîner les 400 millions restant. Avec 7,4 milliards d'habitants, cela donne entre 3,7 et 4,4 milliards d'adultes et complique considérablement la situation, car il faudrait qu'au moins 1 milliard se soulèvent pour entraîner la masse, cela demande un effort colossale à produire, c'est une tâche titanesque que nous avons à accomplir. Mais possible parce que pratique, bien matérielle.

Cependant, il ne faut pas raisonner en comptable, il suffirait que quelques pays en Europe basculent vers le socialisme pour que tout l'édifice du capitalisme s'écroule. On nous pousse à tendre l'oreille à ce qui se passe aux quatre coins du monde, pour qu'on ignore ce qui se passe sous nos yeux quotidiennement. Pourquoi ? Parce que c'est ce qui est sous nos yeux que nous pouvons changer, il vaut mieux qu'on n'y pense pas ou qu'on pense à autres choses, jusqu'à se perdre en spéculation, en émotion, à en perdre la raison... jusqu'à la chute finale.

C'est aux pays européens auxquels revient l'honneur de mener la révolution socialiste mondiale, parce qu'ils sont plus petits, plus puissants. En bande organisée les capitalistes sont très forts, mais séparés et amputés de la finance, ils sont en banqueroute, en faillite. Il ne faut pas qu'un peuple qui renverse le régime en place reste isolé, ce qui complique encore les choses, d'où la nécessité d'une Internationale se fixant pour objectif l'éradication du capitalisme ou du règne de l'exploitation de l'homme par l'homme de la surface de la terre.

Comme on le voit, il est relativement facile d'analyser la situation, mais cela se complique dès qu'il s'agit de partager cette analyse, qui plus est considérablement quand on aborde les conclusions pratiques à en tirer.

Les capitalistes s'en tiennent strictement à leurs besoins, à leur stratégie, à leur terrain de classe, qui peut prendre une tournure offensive, violente, radicale, extrême. Nous, nous en sommes incapables pour ne pas effrayer le petit bourgeois qui sommeille en chacun de ceux qui par leur condition peuvent encore s'accommoder du capitalisme, et qui refusent d'envisager de l'affronter, préférant aller chasser sur leur terrain de classe pour finalement cautionner leur stratégie, participer à leur offensive contre l'ensemble des travailleurs en France et dans le monde.

Il faut laisser ces militants à leurs certitudes suicidaires que nous combattons. Cela ne sert à rien de s'adresser à eux pour essayer de les convaincre de quoi que ce soit, ce sont les plus bornés, les plus médiocres. Il y a des millions de travailleurs et jeunes qui se posent de plus en plus de questions sur l'orientation de la société, et parmi eux il y en a des centaines de milliers qui sont prêts à engager le combat pour rompre et en finir avec le capitalisme et qui ne sont pas organisés, qui ne l'ont jamais été. C'est à eux qu'il faut s'adresser en priorité. Il faut apprendre à les écouter parce que ce sont eux qui sont les mieux placés pour nous aider à définir le discours et la tactique qui conviennent le mieux pour convaincre leurs semblables de la nécessité de passer à l'action, de s'organiser.

Un bon maître d'école doit savoir observer et écouter ses élèves pour savoir où ils en sont, et quels moyens il va employer pour qu'ils progressent ou qu'ils puissent acquérir les connaissances contenues dans leur programme scolaire. Et bien là c'est la même chose.

Stratégie du chaos et de l'extrême droite

Un plan préconçu entrant dans le cadre d'une stratégie politique fixée de longue date.

Ils ont conçu la crise des migrants de manière à briser l'unité de la classe ouvrière, et au-delà briser la perspective révolutionnaire de l'unité de la classe ouvrière et des classes moyennes ou certaines de ces couches les plus enclines à rompre avec le capitalisme. Et ils ont merveilleusement réussi avec l'aide que leur a fourni le mouvement ouvrier. Jusqu'à présent, mais après ?

Ce fut plus qu'une simple opération de diversion.

Toutes les opérations qu'ils avaient montées jusqu'à présent en instrumentalisant les droits de certaines communautés ou minorités, n'avaient été qu'un avant-goût de ce qui nous attendait ou de ce qu'ils étaient capables de réaliser à plus grandes échelles ou en employant les grands moyens pour parvenir à leurs fins. J'ignore si vous l'aviez remarqué, mais leurs campagnes étaient mondiales.

Ils ont créé de toutes pièces les conditions politiques et militaires, qui rendraient cette machination réalisable en s'octroyant le soutien ou la complicité de tous les partis de la pseudo-gauche et extrême gauche qui participent aux institutions.

Comme vous y allez penserez-vous peut-être. Non, je pèse mes mots, absolument aucun parti n'a révélé qu'elle avait été minutieusement préparée de longue date, j'en veux pour preuve qu'à ma connaissance aucun n'a cru bon de reprendre à son compte le contenu de l'article que le Réseau Voltaire avait publié en 2016 qui en indiquait clairement les origines, qui en était les architectes, ainsi que leurs objectifs.

Une fois de plus, au lieu de s'en tenir aux faits qui se suffisaient à eux-mêmes pour démonter cette machination et ne lui accorder aucun soutien, nos dirigeants ont versé dans la plus pitoyable et impuissante propagande qui soit. En refusant d'admettre quels étaient les objectifs réels de cette opération, ils se sont privés des moyens de la condamner (et de la combattre), de sorte qu'il ne leur restait plus qu'à y participer à des degrés divers, les plus fanatiques en appelant à ouvrir toutes les frontières, les autres en larmoyant sur le triste sort de ces migrants qui servaient de bétails à l'oligarchie dans cette opération.

A aucun moment il ne leur serait venu à l'esprit qu'elle devait servir à neutraliser la lutte de classe du prolétariat disposant d'avantages sociaux ou de conditions supérieurs à ceux du reste du monde, afin qu'il ne puisse pas résister au rouleau compresseur du néolibéralisme incarné par Macron qui se destinait de les détruire, d'infliger une terrible défaite politique au prolétariat qui constituait la pire menace pour leur régime, du fait de la composition du mouvement ouvrier français, du développement de la lutte de classes dans le passé et sa tradition révolutionnaire, et au-delà au prolétariat mondial, incluant ces migrants qui en font partie.

Ces migrants ont servi de boucliers humains, tout comme les mercenaires recrutés par les différentes factions issus d'Al-Qaïda et qualifiés de "rebelles", de sorte qu'on se focalise sur leur sort et qu'on ignore leurs victimes. C'est un peu comme s'ils avaient fait l'apologie du lumpenprolétariat entraîné à massacrer le mouvement ouvrier pour une bonne cause, supérieure, à côté de laquelle le destin du prolétariat français, de l'humanité toute entière ne pesait pas bien lourd, qui plus est ou d'autant plus facilement qu'il n'en a pas vraiment conscience. Donc en recourant à la pire démagogie, il était possible de dissimuler cette contradiction et de présenter les choses de manière à se faire passer pour de grands humanistes, internationalistes et j'en passe.

Ils peuvent être satisfaits, les conditions d'existence et d'exploitation épouvantables que vont connaître ces migrants vont pouvoir se généraliser à de nouvelles couches de travailleurs avec lesquels ils seront en concurrence, c'est une évolution de la division internationale du travail... à domicile ! Quelle aubaine pour les capitalistes, même en rêve ils n'avaient pas imaginé en profiter un jour !

Qui plus est ils ont réussi à faire en sorte que le mouvement ouvrier apparaisse dans le camp des ennemis des travailleurs, puisque l'immense majorité d'entre eux ne veulent pas que ces migrant atterrissent en France. La réaction se frotte les mains, c'est génial comme scénario, comme cela elle pourra taper sur l'un et sur l'autre, les travailleurs se retrouvent dépourvus de tout moyen de défense, et quand les syndicats ou les partis dits ouvriers les appellent à se mobiliser, ils boudent, ils les méprisent, au mieux ils les prennent pour de beaux parleurs, au pire des vendus, ce qu'on ne désavouera pas !

Quand la énième personne me tape du fric, et que je refuse de lui en donner, est-ce que pour autant je suis un dégueulasse ? Je comprendrais que cette personne le pense, et je lui répondrais que ce qui est dégueulasse, c'est qu'elle et moi nous nous retrouvions dans cette situation que nous n'avons jamais souhaitée, et qui ne peut que nuire à notre sort et à nos intérêts qui se rejoignent dans la lutte de classes. Le mouvement ouvrier fait le jeu de nos ennemis en faisant en sorte que nous nous affrontions.

En complément. La fabrique de boucs émissaires qui fait le lit de l'extrême droite.

- Aide aux migrants : le Conseil constitutionnel fait sauter le délit de solidarité - franceinfo 07.07

- Les Italiens invités à porter du rouge en soutien aux migrants qui traversent la mer Méditerranée - franceinfo 07.07

... et ceux qui s'y opposent.

- Des patriarches chrétiens du Moyen-Orient plaident pour un retour des réfugiés en Syrie - AFP 07.07

Le macronanisme du banquier, c'est fini ! Macron dehors !

- Comment le cafouillage du plan pauvreté enfonce Macron dans le piège du "président des riches" - Le HuffPost 06.07

- Un fils de cadre a près de cinq fois plus de chances d'être riche qu'un fils d'ouvrier - Liberation.fr 06.07

D'après France Stratégie, les «inégalités de chances» sont «importantes» dans l'Hexagone. En cause : la difficulté pour les enfants d'ouvriers à obtenir un diplôme. Liberation.fr 06.07

- Emmanuel Macron : plus de 70 % des Français jugent sa politique "injuste" - AFP 05.07

72% des personnes interrogées estiment qu'aujourd'hui, le rôle du Parlement "se limite à enregistrer les lois décidées par le président et le gouvernement." AFP 05.07

Constitutionnalisation de la censure.

Epitaphe inscrite sur la façade du ministère de la Vérité qui sert de tombe à la civilisation humaine : La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force. (G. Orwell)

Leur humanisme est la politesse des salauds, face à laquelle toute impolitesse est honorable.

- Fake news : l'Assemblée vote les propositions de loi controversées - francetvinfo.fr 04.07

Début juin, la rapporteure avait fait voter tardivement une nouvelle formulation : "Toute allégation ou imputation d'un fait, inexacte ou trompeuse, constitue une fausse information". francetvinfo.fr 04.07

Il faut donc condamner et bannir tous les médias institutionnels, officiels, aux ordres, subventionnés par l'Etat, propriété des oligarques, à commencer par l'AFP, y compris France 2 et 3, TV5Monde, France24, etc. qui s'en donnent à coeur joie quotidiennement.

Commentaire d'un internaute.

- "Professeur en collège, et donc intéressé par la dernière phrase de ce texte, je trouve M. Huyghe assez naïf. S’il connaissait le CLEMI, il tomberait de haut.

La dénonciation des “fake news” dans notre système scolaire est unilatérale et biaisée : elle commence par des exemples ridicules (reptiliens et Cie) pour accuser par amalgame toutes les sources d’information qui ne vont pas dans le sens européiste et mondialiste.

Lors d’un stage, j’ai eu droit à la promotion du site Conspiracy Watch par la formatrice, qui s’est ensuite bien emmêlé les pinceaux : voulant illustrer le poids du “complotisme” dans la vie politique, elle a cité “Donald Trump et la Russie” … avant de se reprendre en bafouillant : “nan mais là c’est vrai, c’est pas du complotisme, M. Trump est vraiment proche des Russes” (c’était en janvier 2017).

Le discours (ou plutôt le bla-bla) sur les “fake news”, comme aussi le bla-bla sur le complotisme, reste volontairement abstrait. Car s’il entrait sur le terrain des faits, de la controverse et de la vérification, il ne pourrait plus amalgamer “fake news” et Brexit, “fake news” et victoire de Donald Trump, “fake news” et RT.

Sur ce terrain, on parlerait français, et on serait bien obligé, finalement, de lier BOBARDS et Timisoara, bobards et couveuses du Koweit, PROPAGANDE DE GUERRE et génocide des Albanais du Kosovo, INTOX et bombardement de Benghazi par Kadhafi, MENSONGE et gazage compulsif des Syriens par Bachar, etc."

En famille, demandez la mère.

Votre destin est scellé d'avance, résignez-vous !

Vous êtes encore jeune ou entre deux âges, votre seul horizon, votre unique idéal : L'émancipation du règne de l'exploitation, la liberté, non, la retraite sous le joug du capitalisme ! Ce qui signifie une vie de labeur passée à subir toutes les privations, frustrations, humiliations, peines, souffrances, angoisses, cauchemars inimaginables jusqu'à ce que mort s'en suive.

Avec ou sans vous serez exploités et opprimés jusqu'à votre dernier souffre, le régime capitaliste s'en porte garant et il n'est pas le seul.

- Mélenchon: les retraites, "la mère de toutes les batailles" contre Macron - AFP 6 juillet 2018

Le chef de file de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé jeudi les Français à mener "la mère de toutes les batailles" sur les retraites, dans un discours cinglant à Marseille contre "sa seigneurie Macron 1er", qui se rêverait en "Roi des riches".

"La mère de toutes les batailles, ce sera celle sur les retraites" et contre la retraite par points, "une arnaque", a averti M. Mélenchon dans un discours d'une heure en plein air, cours Julien, au coeur d'un quartier de bars, ateliers d'artistes et boutiques artisanales, où sortent de nombreux jeunes tous les week-ends.

"La retraite par répartition, c'est la prunelle de nos yeux", a-t-il insisté, appelant au passage les cadres à ne pas "faire les malins", car le président de la République aurait l'intention "de leur faire les poches, comme aux prolos".

"Si vous vous contentez d'écouter ce qu'on vous raconte, le seul problème ce serait les immigrés", a poursuivi M. Mélenchon: "Mais je ne suis pas d'accord (avec le fait) que l'immigration soit la question N.1, la question N.2, et 3 et 4, on veut parler de sécurité sociale et de partage des richesses", a-t-il insisté, en lançant un appel aux syndicats sur ce thème: "Les organisations syndicales, je vous demande de vous réunir, et de former un comité de défense de la sécurité sociale, et nous vous suivrons".

"Ce type là, il sait ce qu'il veut", a-t-il répété, au sujet du président de la République: "Il va changer notre mode de vie, il l'a déjà fait sur le code du travail, sur le logement social, et maintenant c'est la sécu !"

Refusant que "toutes les conquêtes sociales soient détruites par des gens illuminés par le dogme stupide du ruissellement des richesses", M. Mélenchon a alerté une nouvelle fois contre le "coup d'Etat social" qui serait mené par le chef de l'Etat, "ce petit monsieur, sa seigneurie Macron 1er, dans son bureau de tête d'oeufs". AFP 6 juillet 2018

Vite appelons la police.

- Corbière (LFI) veut plus de "moyens" pour une police qui doit "rétablir la confiance avec la population" - franceinfo 05.07

Business ou affairisme en famille. Appel d'offre ou quand nos ennemis ne sont pas les leurs.

- Européennes: Coquerel envisage un "pacte de non-agression" avec Hamon - AFP 04.07

A défaut d'une alliance électorale aux élections européennes, le député La France insoumise Eric Coquerel a envisagé mercredi un "pacte de non agression" avec le parti de Benoît Hamon, Générations, malgré une "divergence de fond" sur l'Europe.

"Sur les européennes je pense qu'on a vraiment une divergence de fond qui nous rendra difficile de faire une alliance commune", a regretté le député de Seine Saint-Denis sur le plateau de LCP. "Mais par contre ça n'empêche pas qu'on pourrait avoir un pacte de non-agression", a-t-il ajouté.

"C'est pas la peine d'avoir des polémiques entre nous, on n'est pas ennemis, au contraire, je pense qu'on est assez près", a-t-il expliqué, après avoir opposé la vision "progressiste internationaliste de coopération en Europe" de LFI à celle de Benoît Hamon, qui pense, "un peu comme les socio-démocrates des années 80, que l'on peut changer l'Europe de l'intérieur".

Au contraire, a annoncé le député, "[LFI] va partir avec tous ceux qui sont d'accord sur l'idée qu'on ne peut pas changer l'Europe dans les traités actuels".

LFI se veut le fer de lance d'une "alternative européenne" en vue des élections européennes de 2019, avec ses alliés de "Maintenant le peuple".

Formée de la France insoumise, de Podemos (Espagne) et du Bloco de Esquerda (Portugal) la plateforme créée en avril s'est élargie la semaine dernière à l'Alliance rouge-verte danoise, au Parti de gauche suédois et à l'Alliance de gauche finlandaise.

Samedi, le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon, avait déjà lancé un appel à Générations: "Je fais une offre à Benoît Hamon et son parti : Renoncez aux agressions inutiles et parlons tranquillement. Faisons un pacte de non-agression et respect mutuel", avait-il tweeté au moment de la convention nationale de Générations. AFP 04.07

En complément. Voyons, on ne tue pas un Premier ministre potentiel en état de survie artificielle.

- Comment Macron tente de "tuer" la gauche et la stratégie de Mélenchon pour résister. - Le HuffPost 04.07

Comment éviter la «radicalisation» de la classe ouvrière ? Quelle noble cause que partagera sans aucun doute Macron.

- Pascal Pavageau «Démocratiquement, le gouvernement joue avec le feu» - Liberation.fr 03.07

Liberation - Le nouveau secrétaire général de Force ouvrière souhaite repenser des formes d’action pour éviter leur «radicalisation». Prêt à faire des «compromis», mais pas de cadeau au gouvernement, il appelle à une grève interprofessionnelle à l’automne et espère réaliser une union syndicale.

Pascal Pavageau - Il y a plus inquiétant. La grève unitaire des fonctionnaires, le 22 mai, a peu mobilisé. Beaucoup de militants, et pas seulement de FO, commencent à dire que cela ne sert à rien de manifester, que c’est «autrement» qu’il va falloir peser. C’est le «autrement» qui m’inquiète. (On croirait entre Macron ou un ministre. - LVOG)

Liberation - Vous craignez une radicalisation des formes d’action ?

Pascal Pavageau - Absolument. Elle est alimentée par un gouvernement qui se fiche des organisations syndicales. Résultat, certains, y compris des syndiqués, ne veulent plus de formes traditionnelles et encadrées de mobilisation. (Ils ne veulent plus des journées d'action surtout. Ils ne veulent plus non plus que les luttes demeurent isolées. - LVOG)

Liberation - Comment veulent-ils agir ?

Pascal Pavageau - C’est bien ça qui m’inquiète. Demain, ce ne sera pas une chemise arrachée… Liberation - Que leur dites-vous ?

A FO, un groupe de travail réfléchit à de nouvelles formes d’action. Quand une organisation syndicale déclenche une mobilisation, elle le fait démocratiquement, pacifiquement et dans le respect des valeurs républicaines. Et non par plaisir de «mettre le bordel». Mais quand un gouvernement donne l’impression que les syndicats ne servent plus à rien, cela peut se traduire autrement. Dans les urnes, mais aussi dans une radicalité des formes d’action. Des fonctionnaires hospitaliers ont dû faire quinze jours de grève de la faim pour obtenir 30 postes parce qu’on avait refusé de les écouter ! C’est quoi, ce délire ! (Le "délire" a été de les laisser isolés. - LVOG)

Liberation - Le paritarisme est mal en point. Le gouvernement est-il seul fautif ?

Pascal Pavageau - En soixante-dix ans, le paritarisme à la française a obtenu des résultats remarquables. Nous avons pris des décisions en faisant remonter les besoins des entreprises et des salariés. (Et lesquels ont été satisfaits en priorité ? - LVOG) Mais, aujourd’hui, on entend une petite musique de la part du patronat, liée au discours du Président, qui voudrait se passer des organisations syndicales…(Tout ce qu'il réclame, c'est que Macron y mette les formes au moins. L'attitude adoptée par Macron n'est que la traduction des objectifs fixés à la Ve République par de Gaulle et qui correspondent également à ceux de l'extrême droite. - LVOG) Ça aussi, c’est dangereux. Prenez l’exemple de la SNCF : le gouvernement a idéologiquement cassé le statut des cheminots après avoir affaibli les syndicats et renvoyé à une hypothétique négociation. (Ce qui n'a pas été "hypothétique", ce sont les mois que vous avez passés à négocier avec le gouvernement au lieu de rompre avec lui et appeler la classe ouvrière à la mobilisation générale, à la grève générale. LVOG) Mais le patronat refuse désormais de négocier et veut appliquer strictement la loi ! (Il regrette de ne pas y être associé le vendu. - LVOG) Si le nouveau président du Medef choisit de faire seulement du lobbying auprès du gouvernement, ce sera catastrophique. (Pour qui, sachant que les militants et les travailleurs risqueraient de se radicaliser ? Il se pose en rempart du régime. - LVOG)

Liberation - Vous attendez quoi de lui ?

Pascal Pavageau - Qu’il montre l’exemple. A ce stade nous sommes tous d’accord pour reprendre l’agenda social dès septembre. FO proposera de travailler sur le retour à l’emploi des travailleurs handicapés, la santé au travail, le télétravail… Nous avons des propositions concrètes. Comme quoi, nous ne sommes pas des révolutionnaires avec le couteau entre les dents ! (Non mais cela on le savait. Ils sont aux ordres, aligné sur "l’agenda social" imposé par Macron. - LVOG)

Si le Medef refuse, et oublie ce que le dialogue social a permis d’acquérir pour les entreprises et leur compétitivité, nous ferons sans lui. (...) (Merci pour eux, au moins on sait à qui il profite et pourquoi vous y participer, vous êtes un agent du patronat, CQFC ! - LVOG)

Liberation - Cela fait deux mois que vous avez pris la tête de FO avec une transmission difficile. Comment ça va ?

Pascal Pavageau - Bien. Notre congrès a été, c’est vrai, atypique : jamais le rapport d’activité d’un sortant n’a été aussi mal voté [50,54 %] et jamais une résolution générale proposée par un entrant n’avait fait 99 %. Cela me confère un mandat unanime et une responsabilité très forte. (Autrement dit, il n'existe aucun courant au sein de FO opposé à la politique de collaboration de classes qui contribue à la liquidation de nos droits et du syndicalisme, au moins cela a le mérite d'être clair. En réalité, ce n'est pas nouveau... - LVOG)

Liberation - Vous invitez Mailly à quitter FO ?

Pascal Pavageau - Non. Je l’invite à faire un choix car il existe une forme d’incompatibilité dans ses nouvelles fonctions [il est membre d’Alixio, société de conseil de Raymond Soubie, ex-conseiller social de Nicolas Sarkozy]. Liberation.fr 03.07 (Compatible avec l'appartenance au PS, comme Blondel et leurs prédécesseurs et les 99 % qui ont voté la résolution générale présentée par la "nouvelle" direction de FO. - LVOG)

Espèce en voie de disparition. Comment ils fabriquent les schizophrènes de demain dès le plus bas âge.

- Alerte aux écrans "nounous" - franceculture.fr 30.06.2017

Télévision, smartphone, tablette... Ces écrans qui ont envahi notre quotidien risquent d'entraver le développement du cerveau des jeunes enfants. 44% des enfants de moins de 3 ans utilisent régulièrement des écrans interactifs (étude de l'association française de pédiatrie ambulatoire)

Dans une tribune relayée par Le Monde le mois dernier (cahier Sciences et médecine du 31 mai), des médecins et professionnels de la petite enfance donnaient l'alerte : selon eux, l'exposition "massive et précoce" des jeunes enfants aux écrans est devenue "un enjeu de santé publique majeur". Ces professionnels de terrain font état de graves troubles "semblables à ceux du spectre autistique", une formule qui fait débat dans la communauté médicale. La référence à l’autisme est-elle appropriée ? Les spécialistes trancheront. Les professionnels de santé s’accordent en revanche sur le fait que l’exposition aux écrans n’est pas anodine sur les jeunes enfants, dont le cerveau est en plein développement.

"Ces 5 dernières années, explique le dr Anne Lise Ducanda , médecin de PMI à Viry-Châtillon (Essonne), les enseignants nous demandent de voir de plus en plus d'enfants qui présentent des retards de développement, des troubles du comportement, et des troubles du spectre autistique". franceculture.fr 30.06.2017

Autisme : Détachement de la réalité extérieure, la vie mentale du sujet étant occupée tout entière par son monde intérieur. Égocentrisme, introversion. L'autisme est l'attitude mentale propre aux schizophrènes. (Le Grand Robert de la langue française)

J'ai lu dans un autre article qu'ils avaient mis au point des applications pour des enfants dès l'âge d'1 an, c'est dingue ! Là c'est directement la structure mentale qui sera atteinte, c'est très grave. Schizophrène à 1 an, vous imaginez la suite, la société transformée en asile d'aliénés profonds et incurables.

En complément. Dégénérescence programmée ou eugénisme.

- Perturbateurs endocriniens : «Les pouvoirs publics doivent poursuivre leurs efforts» - Liberation.fr 03.07

Alors que l'agence sanitaire Santé publique France a publié mardi un bulletin sur le lien entre ces substances chimiques et la santé reproductive, le chercheur Bernard Jégou pointe le manque de données disponibles. Liberation.fr 03.07

Ils osent tout. Leur humanisme est la politesse des salauds ou quand les barbares oeuvrent à votre bien-être.

- Climat : six grands fonds souverains s'engagent à Paris dans la lutte contre le changement climatique - franceinfo 07.07

L'objectif est de mieux Six fonds souverains pesant ensemble plus de 3 000 milliards de dollars (Norvège, Nouvelle-Zélande, Qatar, Arabie saoudite, Koweit, Emirats arabes unis), réunis vendredi à Paris, ont décidé de s'engager pour la lutte contre le changement climatique, a annoncé Emmanuel Macron, vendredi 6 juillet.

Si la finance reste tournée vers la spéculation à court terme, avec une trop forte concentration des profits, elle mourra. Si l'économie reste fondée sur les énergies fossiles, nous mourrons. A travers cette initiative, nous dirigeons l'économie vers la bonne direction. C'est pour cela qu'a été inventée la finance. Ici nous reconstruisons la finance, car nous reconstruisons la confiance et ce but commun", a déclaré Emmanuel Macron. franceinfo 07.07

Totalitarisme mondial.

Appel à la délation.

- Le gouvernement lance un dispositif de pré-plaintes en ligne pour lutter contre les actes racistes et antisémites - Le HuffPost 06.07

- Paris a besoin d'"alternance", estime Castaner - Reuters 03.07

Paris a besoin d'"alternance" et d'un "nouveau souffle", a déclaré lundi le délégué général de La République en marche (LaRem), Christophe Castaner, une pierre jetée dans le jardin de la maire socialiste de la capitale, Anne Hidalgo. Reuters 03.07

Quand l'impérialisme français décide qui doit gouverner au Mali.

- Mali: le pouvoir actuel "pas à la hauteur des enjeux", juge Jean-Jacques Bridey (LREM) - AFP 03.07

Jean-Jacques Bridey, président de la commission de la Défense de l'Assemblée, a estimé lundi que le "pouvoir actuel" malien "n'est pas à la hauteur des enjeux", au lendemain d'une attaque contre des soldats français de l'opération Barkhane à Gao. AFP 03.07

Boycott !

- Nouvel album de RSF pour la liberté de la presse - AFP 04.07

Les portraits surdimensionnés de l'artiste JR s'affichent dans le nouvel album de Reporters sans frontières. En vente à partir de jeudi, ce 58e album contribuera à financer les actions de l'association de défense de la liberté de la presse, une liberté de plus en plus menacée selon RSF. AFP 04.07

V- La justice néozélandaise confirme: Kim Dotcom est extradable aux Etats-Unis - AFP 05.07

La justice néo-zélandaise a confirmé jeudi que Kim Dotcom pouvait être extradé aux Etats-Unis où il est accusé de piratage en ligne, un énorme coup dur pour le fondateur de Megaupload.com soupçonné de pillage à échelle industrielle. AFP 05.07

- L'UE gèle son aide à la Moldavie à la suite d'un scrutin municipal - Reuters 4 juillet 2018

L'Union européenne a dit mercredi qu'elle avait gelé un programme d'aide de 100 millions d'euros à destination de la Moldavie, Bruxelles estimant que la manière dont a été contesté le résultat d'un scrutin municipal à Chisinau, la capitale du pays, était contraire aux principes démocratiques.

L'UE estiment que Moldavie n'a pas rempli les préconditions nécessaires au déboursement de son aide, à savoir le respect aussi bien des mécanismes démocratiques que de l'état de droit.

"Cette appréciation se fonde sur les derniers événements politiques en Moldavie dont, en particulier, la décision de la Cour suprême de justice du 25 juin sur l'invalidation des résultats électoraux à Chisinau", déclare l'UE dans un communiqué.

"Le versement de la première tranche dans le cadre du programme d'assistance macro-financière a de ce fait été suspendu.". Reuters 4 juillet 2018

- Nicaragua: chaîne humaine pour le départ d'Ortega après des affrontements dans le nord - AFP 04.07

Des milliers de Nicaraguayens ont formé mercredi une chaîne humaine sur la route de Managua à Masaya pour demander le départ du président Daniel Ortega et la fin de la violence, qui a fait un mort mardi dans des affrontements entre opposants et forces de l'ordre dans le nord du pays. AFP 04.07

- Equateur: l'ancien président Correa dénonce le mandat d'arrêt comme un "complot politique" - AFP 04.07

L'ancien président de l'Equateur Rafael Correa a dénoncé mercredi "un complot politique" derrière le mandat d'arrêt délivré à son encontre mardi par la justice équatorienne, dans un entretien accordé à l'AFP à Bruxelles où il vit depuis 2017.

La justice équatorienne a lancé mardi un mandat d'arrêt contre l'ancien président, au pouvoir de 2007 à 2017, et a saisi Interpol en l'accusant d'avoir commandité une tentative d'enlèvement d'un opposant, Fernando Balda, en 2012.

"Je suis mis en cause dans une affaire sans aucune preuve, sur la base du témoignage d'un policier qui a passé sept heures la veille avec le procureur en apprenant sa leçon, disant que le président l'a appelé pour lui demander d'enlever Balda", s'est défendu l'ancien président.

"Il y a une feuille de route déjà tracée. Ils veulent m'impliquer dans ce procès, j'insiste, pour que je ne puisse pas retourner dans mon pays avant huit, dix ans", a-t-il ajouté.

Rafael Correa a également déclaré que lui et ses avocats "n'ont pas exclu" la possibilité de demander l'asile politique en Belgique.

Pendant son mandat, ce dernier avait lancé des réformes, augmenté les dépenses sociales, réduit les profits des compagnies pétrolières et suspendu certains paiements de dettes qu'il considérait comme illégitimes.

Depuis son élection l'année dernière, Moreno n'a cessé de démanteler l'héritage de gauche de Correa, faisant des ouvertures au monde des affaires et à la droite politique. AFP 04.07

- Contre l'Iran et le Venezuela, Trump obtient de Riyad une augmentation de la production de pétrole - Sputnik 1 juil. 2018

Donald Trump a fait savoir qu'il avait convaincu le roi d'Arabie saoudite d'augmenter la production de pétrole et ce, pour isoler davantage l'Iran et le Venezuela dont les économies reposent en grande partie sur les ventes d'or noir.

Le président américain Donald Trump déploie toute son énergie à exercer la plus forte pression possible sur l'Iran et le Venezuela, cibles privilégiées de ses attaques verbales et économiques. Multipliant les sanctions pour faire plier ces deux pays, le locataire de la Maison Blanche a fait savoir le 30 juin que le roi Salmane d'Arabie saoudite avait accepté sa demande d'augmenter la production de pétrole. Dans un tweet, il a écrit : «Je viens de parler avec le roi Salmane d'Arabie saoudite et lui ai expliqué que, en raison des tensions et dysfonctionnements en Iran et au Venezuela, je demande que l'Arabie saoudite augmente la production de pétrole, peut-être de 2 millions de barils, pour combler la différence. Les prix sont trop hauts ! Il est d'accord.»

L'agence de presse officielle saoudienne a précisé le 30 juin que l'appel téléphonique entre Donald Trump et le roi Salmane avait été initié par le président américain et que les deux hommes avaient évoqué «la nécessité de faire des efforts de façon à préserver la stabilité du marché du pétrole et la croissance de l'économie mondiale». Les deux dirigeants ont aussi parlé «des efforts des pays producteurs pour combler les éventuelles insuffisances dans les approvisionnements», selon la même source saoudienne.

Le cartel et ses alliés sont liés depuis fin 2016 par un pacte de limitation de la production pour faire remonter les cours du brut. Ce qui a, semble-t-il, fonctionné puisque le baril de Brent est passé d'environ 50 dollars fin 2016 à plus de 80 dollars en mai 2018.

Le président américain a régulièrement critiqué l'Opep ces dernières semaines, l'accusant de ne pas agir. «J'espère que l'Opep va augmenter son débit de manière significative. Il faut garder les prix bas !», avait-il notamment tweeté le 22 juin. En avril, il avait accusé le cartel de maintenir des prix «artificiellement très élevés». Sputnik 1 juil. 2018

- Trump à son équipe : pourquoi ne pas envahir le Venezuela ? - Liberation.fr 4 juillet 2018

Le 10 août 2017, une réunion se tenait à la Maison Blanche pour évoquer la situation du Venezuela de Nicolás Maduro, la risque d’instabilité régionale et un éventuel renforcement des sanctions contre le régime chaviste et ses dirigeants. A la fin de la rencontre, révèle ce mercredi l’agence AP, Donald Trump aurait interpellé ses conseillers : pourquoi ne pas simplement envahir le Venezuela et déposer Maduro ?

Cette suggestion, ajoute AP, qui s’appuie sur le récit anonyme d’un haut responsable de l’administration, aurait stupéfié les officiels présents, dont le secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, et le conseiller à la sécurité nationale, H.R. McMaster, qui ont, quitté le navire depuis. Pendant un échange d’environ cinq minutes, le général McMaster et d’autres auraient tenté d’expliquer au Président les risques liés à une telle intervention.

Pas découragé pour autant, Donald Trump, le lendemain, avait brandi publiquement la menace d’une «action militaire» au Venezuela. S’attirant aussitôt les foudres de Maduro et de son entourage, ravis de pouvoir dénoncer l’impérialisme yankee. Liberation.fr 4 juillet 2018

Liste non exhaustive...

Propagande de l'Empire.

- Attentat déjoué en France : l'Iran dénonce une machination - euronews

Un couple de Belges d'origine iranienne a été arrêté à Bruxelles, soupçonné de vouloir commettre un attentat contre l'opposition iranienne en France. Dans leur voiture, la police belge a saisi 500 grammes d'explosifs et un mécanisme de mise à feu. euronews

- L'UE lance une procédure d'infraction contre la Pologne - euronews

La Commission européenne estime que la nouvelle loi polonaise sur l'organisation des juridictions de droit commun ne respecte pas les traités européens. euronews

- Le cinéaste ukrainien Sentsov, emprisonné en Russie, dans un état "très grave" - AFP

Le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, emprisonné en Russie pour "terrorisme", se trouve dans un état "très grave" au cinquantième jour de sa grève de la faim, a annoncé lundi son avocat. AFP

- Dans le sud syrien, des déplacés échoués près d'une frontière fermée - AFP

Avec sa femme enceinte, Ayman al-Homsi a fui le pilonnage du régime dans le sud syrien. Il se retrouve face à une frontière fermée... AFP

- Yémen: plus de 50 morts en deux jours, les Houthis se renforcent à Hodeida - AFP

Plus de cinquante personnes, dont des civils, ont été tuées en deux jours de bombardements au sud de la ville de Hodeida, dans l'ouest du Yémen, où les rebelles ont renforcé leurs positions défensives, ont indiqué mardi des sources militaires, hospitalières et des témoins. AFP

- En Indonésie, la morale fait exploser le sida chez les homosexuels - Liberation.fr

Human Rights Watch a enquêté sur les conséquences sanitaires et sociales du harcèlement de la communauté LGBT. Liberation.fr

- Nicaragua: la CIDH visite les prisonniers d'Ortega - AFP

Aux cris de "Liberté et justice !" hurlés par les familles de détenus impliqués dans le soulèvement populaire contre le président Daniel Ortega, une délégation de la Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme (CIDH) a été accueillie lundi à la prison de sécurité maximale... AFP

- Washington "ne reconnaît pas" l'annexion de la Crimée par la Russie - AFP

La Maison Blanche a martelé lundi que les Etats-Unis ne reconnaissaient pas l'annexion de la Crimée par la Russie...AFP

Règlements de compte.

- Le député Thierry Robert inéligible pour ne pas avoir payé ses impôts - leparisien.fr 06.07

L'élection du député Modem de la Réunion a été invalidée par le Conseil constitutionnel. Il est inéligible pour trois ans. leparisien.fr 06.07

- Au Pakistan, l'ex-Premier ministre condamné à dix ans pour corruption - Libération 06.07

C'est un coup dur porté contre l'ex-Premier ministre pakistanais, mais aussi à son parti, la PML-N, à moins de trois semaines des élections générales. Libération 06.07

Tous les peuples se révoltent.

- France. Les kinés dans la rue pour une «reconnaissance» de leur métier - Liberation.fr 06.07

- Environ 2 000 kinésithérapeutes ont manifesté jeudi devant le ministère de la Santé à Paris à l’appel de plusieurs syndicats. Liberation.fr 06.07

- Haïti : graves violences après l'annonce de la hausse importante des tarifs de carburants - leparisien.fr 06.07

- Bosnie: un cadavre et une révolte citoyenne inédite depuis 2014 - AFP 06.07

- Colombie: manifestations contre les assassinats de leaders sociaux - AFP 06.07

Stratégie du chaos et de la déstabilisation, du renversement de régimes.

- Les Moujahiddines du Peuple appellent à renverser le régime iranien - Réseau Voltaire 2 juillet 2018

Environ 4 000 personnes, principalement venues d’Europe de l’Est, ont participé tous frais payés au meeting annuel des Moujahiddines du peuples à Paris.

Commandés par Maryam Radjavi, les Moujahiddines du Peuples ont successivement été un parti politique iranien marxiste, une armée privée iraquienne au service de Saddam Hussein, une « organisation terroriste » selon les États-Unis et l’Union européenne, et désormais des « combattants de la Liberté » [1].

Ils revendiquent un nombre incalculable d’attentats meurtriers en Iran.

Disposant d’un soutien sans faille de la CIA depuis les années 80, ils invitent annuellement à Paris-Villepinte quelques personnalités internationales, généralement grassement rémunérées. Les orateurs de cette année, présentés par des journalistes comme Alex Taylor, comprenaient :

- Rudy Giuliani, avocat de Donald Trump et ancien maire de New York
- Newt Gingrich, ancien speaker de la Chambre US des représentants
- Bill Richardson, ancien ambassadeur US aux Nations unies
- Michael Mukasey, ancien attorney general des États-Unis
- Louis Freeh, ancien directeur du FBI et membre de l’Opus Dei
- Général George Casey, ancien chef d’état-major interarmes US
- Stephen Harper, ancien Premier ministre canadien
- Philippe Douste-Blazy, ancien secrétaire général adjoint des Nations unies et ministre français
- Rama Yade, ancienne ministre française
- Bernard Kouchner, ancien ministre français et cofondateur de Médecins sans frontières et de Médecins du monde.

(Quelle brochette d'ordures ! - LVOG)

De nombreuses personnalités représentaient également l’Arabie saoudite, la Jordanie et les jihadistes syriens.

Profitant de la concomitance avec les manifestations anti-gouvernementales en Iran, les orateurs ont appelés à « renverser le régime ».

Si certainement les Moujahiddines du Peuple participent à toute action anti-gouvernementale en Iran, ils ne sont pas à l’origine des manifestations actuelles. Celles-ci sont d’abord une réaction contre l’effondrement du niveau de vie et, dans certains cas, contre les restrictions d’eau ou encore des questions de sécurité. Réseau Voltaire 2 juillet 2018

Médecins du monde qu'on retrouve comme partenaire de l'ONG SOS Méditerranée, une simple coïncidence, mais non, mais non, Kouchner n'a jamais été impliqué dans aucune opération de type changement de régime, sauf peut-être en France...

Israël : Etat terroriste.

- Quand Israël créait un groupe terroriste pour semer le chaos au Liban - Investig’Action 22.06.2018

Dans les années 1979-1982, le gouvernement israélien a créé au Liban une organisation qui a commis de très nombreux attentats terroristes. Dans son livre, Rise and Kill First : The Secret History of Israel’s Targeted Assassinations le chroniqueur militaire israélien Ronen Bergman revient, entre autres, sur cet épisode qui reste largement occulté.

Des choses terribles ont été faites avec le soutien de Sharon. J’ai soutenu et même participé à quelques-unes des opérations d’assassinats effectuées par Israël. Mais là nous parlons d’extermination de masse, juste pour tuer et pour semer le chaos et l’effroi chez les civils. Depuis quand envoyons-nous des ânes chargés de bombes dans des marchés pour qu’ils explosent?

Ainsi s’exprime un agent du Mossad cité dans Rise and Kill First : The Secret History of Israel’s Targeted Assassinations, du journaliste israélien Ronen Bergman.

Source : https://www.investigaction.net/fr/41036/

Dossier sur la Syrie.

Syrie. La prise de position de l'AFP, un regret, un appel en faveur des barbares.

- Syrie: reprise des raids dans le sud après l'échec des pourparlers Russie/rebelles - AFP 5 juillet 2018

- Face à l'offensive du régime dans le sud, la communauté internationale se révèle, une nouvelle fois, impuissante. AFP 5 juillet 2018

Et les mauvaises nouvelles s'enchaînent...

A défaut de preuves, ils brodent, ils spéculent, ils fabulent, il ne leur reste que l'arme de la suspicion...

En revanche je dois rectifier une information erronée que j'avais publiée à partir d'un article dont l'auteur était mal visiblement informé, et je n'avais pas pris la précaution de la vérifier. J'avais indiqué que les armes au chlore n'étaient pas incluses dans les armes chimiques, ce qui était faux.

Un internaute - "Les armes au chlore sont des “armes chimiques” “…/… ce type d’armes fait l’objet d’une interdiction par une convention entrée en vigueur en 1997, par laquelle les pays signataires s’interdisent leur utilisation et promeuvent leur destruction …/…” https://fr.wikipedia.org/wiki/Arme_chimique "

- Pas de gaz innervant mais un usage possible de chlore dans une attaque à Douma selon l'OIAC - AFP vendredi 06 juillet

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a indiqué vendredi n'avoir pas trouvé de preuve de l'usage de gaz innervant lors de l'attaque commise dans la ville syrienne de Douma en avril, mais les traces d'un possible recours au chlore.

Une équipe d'enquêteurs de l'organisation basée à la Haye a effectué plus d'une centaine de prélèvements sur sept sites à Douma quand ils avaient pu accéder aux lieux, plusieurs semaines après l'attaque du 7 avril dernier.

"Les résultats montrent qu'aucun agent innervant organophosphoré, ou leurs résidus, n'ont été détectés", indique l'organisation dans un rapport préliminaire.

"En plus des résidus d'explosifs, différents composés chlorés ont été trouvés", a-t-elle cependant ajouté.

"Le travail visant à établir la signification de ces résultats est en cours", a ajouté l'OIAC. Il s'agit de déterminer si les traces détectées peuvent être le signe d'une source active de chlore, dont la présence dans l'environnement n'est pas naturelle.

Des médecins et secouristes avaient indiqué qu'une quarantaine de personnes avaient été tuées dans l'attaque, la plupart dans un immeuble sur le toit duquel avait atterri un cylindre.

L'équipe d'enquêteurs travaille toujours à la "localisation du cylindre" et à sa "provenance", a encore indiqué l'OIAC.

L'attaque sur la Douma, imputée aux forces gouvernementales syriennes par les Occidentaux, et à la suite de laquelle des témoignages avaient fait état du recours au gaz sarin, avait déclenché des frappes de Washington, Paris et Londres contre des installations du pouvoir syrien et un pic de tensions diplomatiques avec son allié russe.

L'équipe d'enquêteurs de l'OIAC n'avait pu accéder aux lieux de l'attaque que le 21 avril, alors qu'elle était arrivée en Syrie le 14.

La Russie a été accusée à plusieurs reprises par les Occidentaux d'entraver l'accès des inspecteurs de l'OIAC à Douma, des accusations qu'elle a rejetées avec véhémence en les qualifiant de "sans fondement". Elle a accusé les secouristes syriens, les "casques blancs", d'avoir mis en scène une attaque chimique. AFP vendredi 06 juillet

Rappel.

- Le 8 avril, les troupes syriennes qui inspectaient Al-Shimona près de Douma ont trouvé une usine artisanale de Jaysh al-Islam qui fabriquait des substances chimiques. Des agents de chlore de fabrication allemande et des équipements spéciaux ont également été découverts. A Istanbul, un journaliste de l’opposition, [nom indistinct], a mis sur sa page Twitter une vidéo montrant prétendument la zone de l’incident, probablement filmée par les Casques blancs. Un individu inconnu y est montré à côté d’une bombe artisanale comportant un produit chimique, et qui aurait frappé la chambre d’un immeuble à Douma. Tout cela était accompagné de commentaires sur une autre attaque chimique du régime contre des civils. Le fait que ce soit une mise en scène ne fait aucun doute. La trajectoire de la bombe présumée est inconcevable. Cette bombe a supposément frappé la maison, perçant un toit, et naturellement, calmement, serait tombée sur un lit en bous, sans même endommager ce lit. Une bombe peut-elle tomber sur un lit en bois sans l’endommager ?! Clairement, elle avait été placée là pendant la préparation de la mise en scène. (Quelques jours plus tard on apprendra que la soi-disant bombe était intacte, pas déformée par l'impact sur le toit du bâtiment sur lequel elle serait tombée, Allah fait des miracles ! source : Iside Syria Media Center 13 avril 2018 - LVOG

Pourtant, ce qui n’est pas examiné est le fait qu’un nombre important d’armes chimiques a été découvert en novembre-décembre 2017 sur le territoire syrien qui avait été libéré des terroristes. Sur les sites de stockage d’al-Zakhariya et d’al-Afafir dans la province de Hama, vingt conteneurs d’une tonne chacun ont été découverts. Plus de 50 munitions contenant des produits chimiques toxiques ont été trouvées. À Tal-Adli, dans la province d’Idleb, 24 tonnes de produits chimiques toxiques ont été découvertes et on pense que c’est du chlore. Dans la région d’Al-Servita, province d’Idlib, un complexe industriel a été trouvé pour la synthèse de diverses substances toxiques. 54 munitions chimiques ont été trouvées avec 44 conteneurs chimiques, et ceux-ci pourraient être utilisés pour la fabrication de substances toxiques. (L’ambassadeur russe auprès des Nations Unies, Vassily Nebenzia - Le Grand Soir 11 avril 2018)

- Un habitant de la province syrienne d'Idlib a fait savoir que les terroristes du Front al-Nosra avaient acheminé une vingtaine de bidons contenant du chlore dans un village de la région, a indiqué le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie dans un communiqué diffusé mardi. Sputnik 13.02.2018

- La République arabe syrienne réaffirme qu’elle ne dispose d’aucune arme chimique, quelle qu’elle soit, y compris le chlore toxique, et qu’elle réitère sa condamnation de l’usage d’armes chimiques en tout lieu, à n’importe quel moment et en toutes circonstances ; tout comme elle réaffirme sa volonté de coopération illimitée avec l’OIAC afin de s’acquitter de ses obligations inscrites dans la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, de leur stockage ainsi que de leur utilisation. (Bachar al-Jaafari - Délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies - Le Grand Soir 11 avril 2018)

Autre nouvelle qui va encore exaspérer un peu plus les va-t-en-guerre.

- Libération rapide du Sud de la Syrie - Réseau Voltaire 5 juillet 2018

L’armée arabe syrienne, appuyée par l’aviation russe, poursuit sa libération du Sud de la Syrie de Daesh et d’Al-Qaïda, en application du paragraphe 5 du memorandum sur les zones de désescalade [1].

Selon les Nations unies, près du tiers de la population de la région concernée aurait fuit les combats et se serait massée aux frontières jordanienne et israélienne qui restent toutes deux closes, mais laissent passer de l’aide humanitaire.

Les forces armées US et Israël laissent entendre qu’un accord serait intervenu avec la Russie prévoyant le retrait des forces pro-iraniennes à 80 kilomètres de la ligne de démarcation israélo-syrienne. C’est faux.

En réalité, les forces armées US appliquent enfin les instructions du président Trump de ne plus soutenir Daesh et d’Al-Qaïda (même lorsque certains de ses combattants se réclament de l’Armée syrienne libre). Elles conservent cependant, « sans droit ni titre », leur base militaire d’Al-Tanf.

Israël, qui avait tissé de nombreux liens avec les groupes armés de la région et les avait publiquement soutenus, ne peut aujourd’hui continuer de le faire sans entrer en confrontation directe avec la Russie. Tsahal, qui avait aidé Al-Qaïda à chasser les Casques bleus de la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD), s’est donc également retiré et réclame le retour au statut de 1974 qu’il avait lui-même violé.

Les forces pro-iraniennes qui étaient présentes dans la région étaient soit des soldats du Hezbollah, qui quittent le champ de bataille syrien depuis la libération de la Ghouta orientale, soit des miliciens afghans, qui ne sont plus indispensables pour appuyer l’armée arabe syrienne.

Les choses rentrent donc naturellement dans l’ordre.

La propagande occidentale parvient à créer la confusion sur les événements à partir de deux oublis : - Elle présente Deraa comme le « berceau de la révolution syrienne », alors que le général saoudien Anwar Al-Eshki a publiquement admis avoir pré-positionné des armes dans la ville (mosquée al-Omari) avant la manifestation qui déclencha les événements, le vendredi 18 mars 2011 (jour de prière musulmane). Le slogan qui domina alors était « Allah, Syrie, liberté ! » ; étant entendu que « liberté » ne doit pas être interprété au sens politique occidental mais dans celui de « liberté d’appliquer la charia ».

- Elle ne mentionne pas l’appartenance des groupes armés du Sud du pays à Daesh et Al-Qaïda, laissant les opinions publiques les assimiler à des contestataires, de simples « rebelles ».

[1] “Memorandum on the creation of de-escalation areas in the Syrian Arab Republic”, Voltaire Network, 4 May 2017. Réseau Voltaire 5 juillet 2018

Confirmation.

- La Défense russe annonce un accord sur la cessation des hostilités à Deraa - Sputnik 07.07

Les leadeurs des groupes armés de la province syrienne de Deraa ont convenu de mettre un terme aux hostilités et de remettre leurs armes, relate un bulletin d'information du ministère russe de la Défense.

«À la suite des négociations entre la médiation du Centre russe pour la réconciliation et les dirigeants des formations armées dans la province de Deraa, des accords sur les questions suivantes ont été conclus: cessation des hostilités et début de la remise des armes lourdes et moyennes dans toutes les localités sous le contrôle des formations armées», selon le texte.

En outre, d'autres accords ont été également conclus, dont le règlement du statut des membres de l'opposition, l'évacuation de ceux qui ne veulent pas abandonner leur statut de combattants avec les membres de familles vers la province d'Idlib, la reprise des missions des autorités publiques syriennes dans les localités ainsi que le retour chez eux des réfugiés de la frontière avec la Jordanie.

Les troupes gouvernementales syriennes ont atteint la frontière avec la Jordanie dans le gouvernorat de Deraa et ont repris le contrôle d'un tronçon de près de six kilomètres, avait précédemment indiqué un correspondant de Sputnik en Syrie. Selon lui, c'est le succès des négociations de la partie russe avec des bandes armées illégales contrôlant cette partie de la frontière qui a permis à l'armée syrienne de reprendre le contrôle de la zone. Sputnik 07.07




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Mexique

- Mexique: Lopez Obrador amène pour la première fois la gauche au pouvoir - AFP 02.07

Andrés Manuel Lopez Obrador a remporté dimanche une victoire historique à la présidentielle mexicaine, amenant la gauche au pouvoir pour la première fois dans un pays miné par la corruption et une vague de violences sans précédent.

La troisième tentative aura été la bonne pour Lopez Obrador, surnommé "AMLO" -ses initiales-, qui a obtenu plus de 53% des voix, selon les estimations officielles.

L'ancien maire de Mexico devance de plus de trente points le jeune conservateur Ricardo Anaya, à la tête d'une coalition de droite et de gauche, et Jose Antonio Meade, du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), le parti au pouvoir, très loin derrière, en troisième position.

La gauche obtient également un succès régional sans précédent au moins six postes de gouverneurs sur les neuf en jeu, avec son parti, le Mouvement de régénération nationale (Morena).

Pour la première fois, une femme, Claudia Sheinbaum, scientifique de 56 ans et fidèle de "AMLO", dirigera la capitale et ses plus de 20 millions d'habitants.

Avec ses alliés, Lopez Obrador, qui prendra ses fonctions en décembre prochain, obtiendrait la majorité à l'Assemblée, avec au moins 250 sièges de députés. Plus de 18.000 mandats, dont 128 sénateurs, étaient également en jeu.

Il s'agit d'un "ouragan national", commentait sur la chaîne Televisa le politologue Jesus Silva Herzog Marquez.

Tout au long de la campagne, la violence a été au coeur des débats, mais elle a aussi touché de nombreux candidats ou militants sur le terrain.

Le processus électoral est déjà considéré comme "le plus sanglant" de l'histoire du Mexique, avec au moins 145 assassinats d'hommes politiques - dont 48 candidats ou pré-candidats -, selon le cabinet d'études Etellekt.

Dimanche, au moins deux militants ont été abattus, un militante du Parti des Travailleurs (PT, opposition) dans l'Etat du Michoacan (ouest), et un autre du PRI, dans l'Etat de Puebla (centre).

Plus de 200.000 personnes ont été tuées dans le pays depuis 2006 et lancement de la guerre contre le narcotrafic à l'aide de l'armée.

"AMLO" a promis d'éradiquer la pauvreté qui alimente ces violences et de ramener la paix sociale dans le pays. AFP 02.07

Chine

- Chine : un nouveau pistolet laser peut détruire une cible à 1 km de distance - LeParisien.fr 2 juillet 2018

Cette nouvelle arme du futur est un pistolet laser assez puissant pour détruire une cible à près de 1 km, rapporte le South China Morning Post.

Selon le quotidien, le projet a été développé par l’Institut d’optique et de mécanique de précision de l’Académie chinoise des sciences à Xi’an, dans le nord-ouest du pays.

La société chinoise ZKZM Laser a entrepris la production de cette arme hors normes : elle produit un faisceau d’énergie invisible qui peut traverser les objets et provoquer une carbonisation instantanée de la peau et des tissus humains.

Cette arme, qui ressemble à un AK-47, pèserait près de trois kilos et aurait une portée de 800 mètres minimum. Elle peut également être montée sur des véhicules. Elle est censée être alimentée par une batterie rechargeable au lithium capable de tirer 1 000 coups par charge.

Le pistolet laser ZKZM-500 est pour le moment classé comme « non-létal » mais une gamme particulière pourrait être produite pour les tireurs d’élite et les unités commandos. Son coût de production serait de 100 000 yuans (environ 13 000 euros).

Les chercheurs ont déclaré que sa fréquence invisible et le fait de ne produire aucun son donneraient un avantage crucial pour masquer le lieu d’où serait menée une attaque. LeParisien.fr 2 juillet 2018


SOCIAL ET SOCIÉTÉ

Russie

- Des milliers de Russes manifestent dans tout le pays contre la réforme des retraites - francais.rt.com 02.06

A l'appel des syndicats et partis d'opposition, les Russes ont manifesté en masse contre le projet de relèvement de l'âge de départ à la retraite. La côte de popularité du président a pâti de l'annonce de ce projet.

Des milliers de Russes ont manifesté, le 1er juillet, dans des dizaines de villes contre le projet de relèvement progressif de l’âge de départ à la retraite de 60 à 65 ans pour les hommes et de 55 à 63 ans pour les femmes. Des seuils inchangés depuis 1932. Ils répondaient aux appels de la Confédération du travail de Russie, de la Fédération des syndicats indépendants, du parti communiste, des partis Russie juste, Iabloko et LDPR (nationaliste) ainsi que de l’opposant Alexeï Navalny. Les rassemblements et marches de protestation se sont déroulés sans incident notable et n'ont pas donné lieu à des arrestations.

A Moscou, où se déroulait le même jour la rencontre entre la Russie et l’Espagne, en huitièmes de finale de la Coupe du monde de football, les quatre rassemblements prévus ont été interdits. Résignés à ne pas obtenir d'autorisation avant la fin de la compétition, le 15 juillet, les syndicats ont déposé un préavis pour le 18 juillet, veille de l'examen en première lecture du texte de la réforme.

Plusieurs catégories de travailleurs, en particulier ceux du rail et de la métallurgie, mais aussi les forces armées et la police, ne sont pas concernées par cette réforme. Le gouvernement estime que le projet de loi permettra d’augmenter les pensions de 1 000 roubles (14 euros) par an et de sauver le régime actuel de retraite par répartition.

Départ à la retraite à 65 ans, espérance de vie : 66 ans

En Russie, l’espérance de vie des hommes est de 66 ans et celle des femmes de près de 76 ans. Après une chute spectaculaire en 1991, année du démantèlement de l’Union soviétique, elle s’est peu à peu redressée. L’allongement de l’espérance de vie est l’une des priorités de l’action du gouvernement, selon les engagements pris par le président Vladimir Poutine, peu avant sa réélection le 18 mars 2018.

Lors des consultations tripartites (gouvernement, employeurs, syndicats) qui ont précédé la présentation du projet de loi, plusieurs options auraient été envisagées. Selon Tatiana Stanovaïa, présidente du Centre des technologies politiques, une des plus importantes organisations indépendantes d’analyse politique russes, citée par le quotidien Vedomosti, le gouvernement a sciemment proposé la variante la plus dure pour laisser de la marge à une négociation et permettre au président d’apparaître en modérateur, en dernier recours.

En attendant, selon le dernier sondage de l’Institut Fom, publié le 29 juin, sa cote de popularité est tombée de 62% à 48% depuis l’annonce de ce projet auquel, selon le même institut, 86% des personnes âgées de 31 a 60 ans sont opposées. En ce qui concerne l'approbation de l'action du gouvernement ou la confiance dans le président et le premier ministre, un autre institut, VTsIOM, avance des chiffres différents, mais les deux sociétés de sondages estiment que les dirigeants du pays ont atteint le niveau de confiance le plus bas depuis cinq ans. francais.rt.com 02.06


ECONOMIE

Etats-Unis

- Contre l'Iran et le Venezuela, Trump obtient de Riyad une augmentation de la production de pétrole - francais.rt.com 02.06

Donald Trump a fait savoir qu'il avait convaincu le roi d'Arabie saoudite d'augmenter la production de pétrole et ce, pour isoler davantage l'Iran et le Venezuela dont les économies reposent en grande partie sur les ventes d'or noir.

Le président américain Donald Trump déploie toute son énergie à exercer la plus forte pression possible sur l'Iran et le Venezuela, cibles privilégiées de ses attaques verbales et économiques. Multipliant les sanctions pour faire plier ces deux pays, le locataire de la Maison Blanche a fait savoir le 30 juin que le roi Salmane d'Arabie saoudite avait accepté sa demande d'augmenter la production de pétrole. Dans un tweet, il a écrit : «Je viens de parler avec le roi Salmane d'Arabie saoudite et lui ai expliqué que, en raison des tensions et dysfonctionnements en Iran et au Venezuela, je demande que l'Arabie saoudite augmente la production de pétrole, peut-être de 2 millions de barils, pour combler la différence. Les prix sont trop hauts ! Il est d'accord.»

Selon l'AFP, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait avalisé le 23 juin avec ses partenaires [un groupe de 24 pays qui assurent plus de 50% de la production mondiale d'or noir], parmi lesquels la Russie, le principe d'une hausse de la production de pétrole. Selon Riyad et Moscou, cela représenterait une hausse d'«un million de barils par jour», ce qui répondrait à la hausse attendue de la demande mondiale.

L'agence de presse officielle saoudienne a précisé le 30 juin que l'appel téléphonique entre Donald Trump et le roi Salmane avait été initié par le président américain et que les deux hommes avaient évoqué «la nécessité de faire des efforts de façon à préserver la stabilité du marché du pétrole et la croissance de l'économie mondiale». Les deux dirigeants ont aussi parlé «des efforts des pays producteurs pour combler les éventuelles insuffisances dans les approvisionnements», selon la même source saoudienne.

Le cartel et ses alliés sont liés depuis fin 2016 par un pacte de limitation de la production pour faire remonter les cours du brut. Ce qui a, semble-t-il, fonctionné puisque le baril de Brent est passé d'environ 50 dollars fin 2016 à plus de 80 dollars en mai 2018.

Le président américain a régulièrement critiqué l'Opep ces dernières semaines, l'accusant de ne pas agir. «J'espère que l'Opep va augmenter son débit de manière significative. Il faut garder les prix bas !», avait-il notamment tweeté le 22 juin. En avril, il avait accusé le cartel de maintenir des prix «artificiellement très élevés».

Donald Trump a exhorté les alliés des Etats-Unis à mettre fin à tous les achats de pétrole iranien, menaçant de sanctionner les pays qui ne réduiraient pas leurs importations de pétrole iranien à «zéro» d'ici le 4 novembre.

En ce qui concerne le Venezuela, les sanctions économiques renforcées par l'administration Trump ont participé au déclin de sa production d'or noir. francais.rt.com 02.06

On aurait pu classer cet article dans la rubrique politique.


Le 10 juillet 2018

CAUSERIE ET INFOS

Causerie au format pdf (15 pages)

Les documents de la page d'accueil du portail permettent de comprendre la situation. J'ai sélectionné les meilleurs parmi ceux parvenus à ma connaissance, il doit en exister bien d'autres. On est vraiment informé ou instruit, cela change la donne en notre faveur, si on sait exploiter cette opportunité, mais je crains malheureusement qu'on en soit incapable pour d'obscures prétextes de nature dogmatique ou par ignorance tout simplement.

Deux scoops.

1- IBM va "encore licencier 900 personnes à la fin de l'année pour ensuite embaucher des jeunes sur une filiale qui est gérée par la convention Syntec moins intéressante que la métallurgie, les jeunes sont payés 2000€", je tiens cela d'une ex-salariée d'IBM, dont je ne peux pas révéler l'identité.

2- J'ai reçu un courriel de Syrie.

- "Il y a eu un long débat, ici en Syrie, pour savoir comment agir avec les réfugiés.

Avant l’élection présidentielle du 3 juin 2014, la plupart des gens pensaient que les réfugiés étaient contre la République. Mais après, ils ont évidemment changé d’avis.

Au cours des derniers mois, les autorités syriennes, notamment le président du Conseil des ministres et le ministre des Affaires étrangères, ont multiplié les déclarations à la presse arabe appelant les réfugiés à revenir. Ces déclarations sont ignorées par la presse occidentale et du Golfe.

Je reviendrais sur cet aspect des choses dans un prochain article.

Cordialement"

Inutile de préciser l'identité de l'auteur de ce courriel, vous l'avez sans doute reconnu.

Ce qui est troublant, c'est qu'on peut avoir des échanges loyaux ou cordiaux avec des personnes qui ne partagent pas forcément nos idées, mais cela s'avère quasiment impossible avec des militants avec lesquels on est censé combattre pour la même cause, à leur place je me poserais de sérieuses questions.

Et puis, si vous croisez des Syriens, vous pourrez toujours leur suggérer de retourner en Syrie sans craindre de passer pour un raciste, à moins que vous préfériez qu'on vous accuse d'être les complices de ceux qui font tout pour faire monter le racisme, à vous de voir... Etes-vous ou non sous influence, telle est la question.

Le capitalisme a réussi à pourrir les conditions d'existence des classes moyennes qui n'en peuvent plus.

C'est bon signe, à condition toutefois de savoir l'exploiter, c'est toujours pareil.

On a évoqué ce facteur à plusieurs reprises dans des causeries. Sous un régime capitaliste agonisant personne n'est épargné, hormis peut-être la vermine, les prédateurs qui trônent au sommet de la société et qui sont condamnés à vivre comme des parias.

On est amené à subir, à partager les conséquences de la dégénérescence de la société quel que soit notre statut social.

Voyager en avion est devenu un cauchemar nous dit-on, rentabilité et crise du capitalisme oblige, où l'on s'aperçoit que sa conception de la démocratie coïncidait avec la généralisation de la médiocrité à tous les niveaux de la société au point de la rendre nauséabonde, détestable, insupportable.

La question à l'ordre du jour est donc de trouver les moyens pour en changer ou procéder à un changement de régime, ce qui passe par l'alliance politique des couches les plus évoluées de la classe ouvrière et des classes moyennes. C'est cette alliance qui fut à l'origine du développement du mouvement ouvrier, des révolutions à partir du milieu du XIXe siècle. Aujourd'hui, les membres des classes moyennes ont le choix entre adopter aveuglément la politique ultra libérale et réactionnaire de Macron ou rejoindre consciemment le combat du prolétariat révolutionnaire pour en finir avec le capitalisme et ses institutions, je dirais même mieux, en prendre la direction comme ce fut le cas au XIXe siècle et au début du XXe.

Nous ne devons pas assimiler les membres des classes moyennes à des nantis ou des privilégiés car ils paient très chers leur statut supérieur au reste de la société, seuls l'oligarchie, les banquiers, les milliardaires ou multi millionnaires, les rentiers doivent être qualifiés ainsi. Les membres des classes moyennes sont des travailleurs comme les autres, qui souvent travaillent encore plus que les ouvriers ou les employées ou doivent consentir de lourds sacrifices pour mériter les avantages qui leur sont accordés par les capitalistes.

Certes, ils bénéficient d'un niveau de vie supérieur qui se traduit par un confort relatif, mais c'est tout, pour tout le reste ils sont logés à la même enseigne que les autres travailleurs, quand ils se déplacent, quand ils font appel à un service, quand ils font leurs courses. Bref, dès qu'ils sortent de chez eux, ils subissent les mêmes pressions, les mêmes désagréments , ils connaissent les mêmes angoisses, ils doivent supporter les mêmes paroles ou gestes, comportements déplacés, vulgaires, violents que le reste de la population, en quelque sorte leur condition est pire que celle des ouvriers ou des employées dans la mesure où ils ne peuvent même pas profiter des avantages dus à leur statut sans que quelque chose ou quelqu'un vienne leur pourrir littéralement l'existence ou leur rappeler que la société est entrée dans une phase décadente ou de régression sociale dont les conséquences sont insupportables pour tous.

Vu sous cet angle, nous partageons le même sort abominable ou cauchemardesque que nous a réservé le capitalisme, Macron et son gouvernement. Pour bien faire, il faudrait rédiger un appel en leur direction qui partirait de cette trame. Vous comprendrez qu'il n'est pas en mon pouvoir de réaliser cette tâche, qui devrait revenir à un parti ouvrier.

Quand on vous dit que l'argent ne fait pas le bonheur mais y contribue, en lisant l'article ci-dessous on est en droit d'en douter fortement.

- Tahar Ben Jelloun - L'horreur du voyage - Le Point.fr 08.07

L'écrivain décrit l'enfer des voyages dans les transports en commun et dans les avions à l'heure où ils se sont démocratisés pour tous.

Par Tahar Ben Jelloun

Il est révolu le temps où voyager était un plaisir, une joie et une fête. On rêvait de voyage, on s'y préparait, on s'habillait comme si on se rendait à une invitation. Aujourd'hui, le voyage, ou plus précisément le transport, est devenu un cauchemar. Que ce soit avec des compagnies low cost ou régulières. Tout le monde prend l'avion. Ça s'est beaucoup démocratisé. Tant mieux. Les hommes sont en short, exhibant leurs biceps tatoués, sac au dos et téléphone coincé entre l'oreille et l'épaule, les femmes dans des jeans pleins de trous collant au corps, les yeux rivés sur leur iPhone.

Pourquoi les aéroports sont-ils devenus des centres de tension, de stress et de difficultés en tout genre ? Cela commence avec le taxi, le RER ou le train. Avec de la chance, on arrive à réserver un taxi. Il faut prévoir des embouteillages à cause des nombreux travaux lancés simultanément dans tout Paris par la maire qui veut nous faire croire qu'elle s'occupe de la capitale. Quand on veut utiliser les transports en commun, la galère est également au rendez-vous. Retard, grève, incident sur la voie, wagons pleins à craquer, arrêt au milieu d'un tunnel pour un problème technique, etc.

Une fois arrivé à l'aéroport commence le parcours du combattant. La queue pour enregistrer les bagages. Attention de ne pas dépasser les kilos autorisés. S'informer avant. Carte d'embarquement en main, en avant le circuit de la sécurité. On fait des zigzags comme des scouts. Ceux qui sont plus chanceux passent par la file privilège.

Rituel absurde

La sécurité est un rituel absurde et sans aucun effet. Depuis 2001, aucun agent de sécurité n'a arrêté un terroriste (en dehors du gars aux baskets compensés). Les terroristes frappent quand ils veulent et où ils veulent. Peut-être qu'ils ne prennent pas l'avion ; comme tout le monde sait, ils ont le mal de l'air. Tout enlever : ceinture, chaussures, montre, veste, chapeau, rien dans les poches ; se débarrasser de la bouteille d'eau ou la boire alors qu'on n'a pas soif ; rien dans les mains. Depuis quelque temps, les agents scrutent nos mains au cas où elles auraient été en contact avec des explosifs. On passe. On est fouillé, palpé. Avec ce rituel, on est là depuis une petite heure. Tout dépend de l'aéroport, de sa densité, de sa rationalité, de son organisation.

Ensuite, il faut passer la police des frontières. La queue est immense. Sur la douzaine de guichets, seuls quatre sont ouverts. C'est le moment de la pause déjeuner. Les agents de police ont bien le droit de s'absenter pour aller manger. C'est ce qu'on se dit. Ou bien c'est ainsi et il n'y a pas d'explication.

Chercher la porte d'embarquement. Surveiller l'écran au cas où le numéro de porte change. Cela arrive souvent. La voix de l'hôtesse qui annonce les départs est incompréhensible. Faire attention à ses affaires. Envie de pisser. Ah, les toilettes sont en bas. Il faut prendre l'ascenseur. Elles sont fermées. Bouchées. Il faut aller à l'autre bout du hall. Là, il faut faire la queue. Miracle, l'avion part à l'heure. Fausse joie. Il faut compter 40 minutes de retard. L'appareil vient juste d'arriver. Le temps de faire le ménage et d'embarquer les gens, il faut bien 40 minutes.

Triomphe

L'embarquement commence. L'hôtesse regarde votre bagage cabine. Il ne passe pas. Pourtant, à l'enregistrement, l'autre hôtesse a mis une bande sur le bagage : « Approved cabin bagage ». Non, il faut le laisser. Vous le récupérerez à l'arrivée. Mais mon ordinateur est dedans, je dois travailler… Vous résistez.

Dans l'avion, vous arrivez parmi les derniers. Il n'y a plus de place pour votre valise cabine. L'hôtesse vous engueule avec un air triomphant. Je vous l'avais bien dit ! Vous vous séparez de votre petite valise. Vous serrez autant que possible les fesses. Impossible d'ouvrir un journal. Vous êtes condamné à voyager comme une pauvre sardine écrasée de partout, la tête gagnée par un début de nausée.

Pas de turbulence durant le vol, mais deux familles avec des bébés qui n'ont pas cessé de pleurer durant toute la durée du voyage. Vous avez faim. Les sandwichs de la compagnie low cost sont infectes. Le vôtre est dans la petite valise, laquelle a été mise dans la soute malgré vos protestations. Comme dans le train d'avant, les passagers sortent leur repas et cassent la croûte en buvant de la bière. Le voisin rote. Vous vous bouchez le nez. On est bientôt arrivé ! Le Point.fr 08.07

Permettez-moi de vous dire monsieur Tahar Ben Jelloun, que nous nous sommes bouchés le nez en lisant votre dernier paragraphe ! Que vous ayez eu hâte de boucler votre article, on veut bien l'admettre, mais cela ne vous autorisait pas à témoigner votre mépris envers des membres des classes inférieures à la vôtre. Si leur présence vous incommode, vous n'avez qu'à voyager en 1er classe ou à voyager seul ou encore à vous installer sur une île déserte. La prochaine fois, faites-leur donc part de vos observations, je suis sûr qu'ils apprécieront...

Croire ou savoir ?

- Pourquoi fuient-ils? par William Blum - Mondialisation.ca 06 juillet 2018

L’exode massif actuel des populations d’Amérique centrale vers les États-Unis, avec les histoires quotidiennes à la une des journaux sur les nombreux enfants séparés de leurs parents, signifie qu’il est temps de rappeler à mes lecteurs une fois de plus l’une des principales causes de ces migrations de masse périodiques.

Ceux qui, aux États-Unis, sont généralement opposés à l’immigration se font un point d’honneur de déclarer ou d’insinuer que les États-Unis n’ont aucune obligation légale ou morale d’accueillir ces Latinos. Ce n’est pas vrai. Les États-Unis ont en effet l’obligation parce que beaucoup d’immigrants, en plus de fuir la violence liée à la drogue, fuient une situation économique dans leur pays d’origine directement rendue désespérée par la politique interventionniste des Etats-Unis.

Ce n’est pas que ces gens préfèrent vivre aux États-Unis. Ils préfèrent rester avec leur famille et leurs amis, pouvoir parler leur langue maternelle en tout temps et éviter les difficultés que leur imposent la police américaine et autres politiciens de droite. Mais chaque fois qu’un gouvernement progressiste arrive au pouvoir en Amérique latine ou menace de le faire, un gouvernement sincèrement engagé dans la lutte contre la pauvreté, les États-Unis aident à réprimer le mouvement et/ou soutiennent la droite et l’armée du pays dans la mise en place d’un coup d’État. Ce fut le cas au Guatemala, au Salvador, au Mexique, au Nicaragua et au Honduras.

L’exemple le plus récent est le coup d’État de juin 2009 (défendu par la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton) qui a évincé le modérément progressiste Manuel Zelaya du Honduras. L’augmentation particulièrement importante de la migration hondurienne vers les États-Unis au cours des dernières années est le résultat direct du renversement de Zelaya, dont le crime était d’augmenter le salaire minimum, d’accorder des subventions aux petits agriculteurs et d’instituer la gratuité de l’éducation. C’est une histoire fréquente en Amérique latine : Les masses opprimées finissent par porter au pouvoir un dirigeant déterminé à renverser le statu quo et à deux siècles d’oppression…. et peu après, les militaires renversent le gouvernement démocratiquement élu, tandis que les Etats-Unis – sinon le cerveau du coup d’Etat – ne font rien pour l’empêcher ou pour punir le régime issu du coup d’Etat, comme seuls les Etats-Unis peuvent le faire ; pendant ce temps, les officiels de Washington prétendent être très contrariés par cet « affront à la démocratie » tout en apportant un soutien majeur au nouveau régime (1). Le retour à la pauvreté qui en résulte s’accompagne de violences de la part du gouvernement et de la droite contre ceux qui remettent en question le nouveau statu quo, ce qui incite davantage à fuir le pays.

Discours prononcé par William Blum au Left Forum à New York, le 2 juin 2018.

Extrait. Nous sommes tous d’accord, je pense, que la politique étrangère américaine doit être changée et que, pour y parvenir, il faut changer l’esprit – sans parler du cœur et de l’âme – du public américain. Mais quel est, selon vous, le principal obstacle à un tel changement ?

Chacun d’entre vous, j’en suis sûr, a rencontré de nombreuses personnes qui soutiennent la politique étrangère américaine, avec qui vous avez eu des discussions sans fin. Vous avez beau souligner une horreur après l’autre, du Vietnam à l’Irak en passant par la Libye, des bombardements et des invasions à la torture. Et rien n’y fait. Rien ne les émeut.

Pourquoi ? N’ont-ils pas de conscience sociale ? Sont-ils simplement stupides ? Je pense qu’une meilleure réponse est qu’ils ont certaines idées préconçues. Consciemment ou inconsciemment, ils ont certaines croyances au sujet des États-Unis et de leur politique étrangère, et si vous n’abordez pas ces croyances, c’est comme si vous parliez à un mur de pierre.

La plus fondamentale de ces croyances, je pense, est la conviction profonde que peu importe ce que les États-Unis font à l’étranger, peu importe à quel point cela peut paraître mauvais, peu importe l’horreur qui peut en résulter, le gouvernement des États-Unis agit avec de bonnes intentions. Les dirigeants américains peuvent faire des erreurs, ils peuvent se tromper, ils peuvent mentir, ils peuvent même, à de nombreuses occasions, causer plus de mal que de bien, mais leurs intentions sont louables. Leurs intentions sont toujours honorables, et même nobles. La grande majorité des Américains est certaine.

Frances Fitzgerald, dans sa célèbre étude des manuels scolaires américains, a résumé le message contenu dans ces livres : « Les États-Unis ont été une sorte d’Armée du Salut pour le reste du monde : tout au long de l’histoire, ils n’ont fait que dispenser des aides aux pays pauvres, ignorants et malades. Les États-Unis ont toujours agi de façon désintéressée, toujours pour les motifs les plus élevés ; ils ont donné, jamais pris. »

Et les Américains se demandent vraiment pourquoi le reste du monde ne peut pas voir à quel point l’Amérique a été bienveillante et dévouée. Même de nombreuses personnes qui prennent part au mouvement anti-guerre ont du mal à se débarrasser d’une partie de cet état d’esprit ; elles marchent pour stimuler l’Amérique – l’Amérique qu’elles aiment et adorent et en qui elles ont confiance – elles marchent pour remettre cette noble Amérique sur le chemin de la bonté.

Beaucoup de citoyens tombent sous le coup de la propagande du gouvernement américain qui justifie ses actions militaires aussi souvent et aussi naïvement qu’un Charlie Brown tombant pour le football de Lucy.

Le peuple américain ressemble beaucoup aux enfants d’un patron de la mafia qui ne savent pas ce que leur père fait dans la vie, et ne veulent pas savoir, mais ils se demandent pourquoi quelqu’un vient de lancer une bombe incendiaire à travers la fenêtre du salon.

Cette croyance fondamentale dans les bonnes intentions de l’Amérique est souvent liée à l’ »exceptionnalisme américain ». Voyons à quel point l’Amérique a été exceptionnelle. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont :

Tenté de renverser plus de 50 gouvernements étrangers, dont la plupart avaient été élus démocratiquement.
Lâché des bombes sur la population de plus de 30 pays.
Tenté d’assassiner plus de 50 dirigeants étrangers.
Tenté de réprimer un mouvement populiste ou nationaliste dans 20 pays.
Se sont ingérés de manière flagrante dans les élections démocratiques d’au moins 30 pays.
Ont mené le monde sur le chemin de la torture ; non seulement celle pratiquée directement par les Américains sur les étrangers, mais aussi en fournissant des équipements de torture, des manuels de torture, des listes de personnes à torturer et en dispensant des conseils en torture délivrés par des enseignants américains, en particulier en Amérique latine.

C’est quelque chose de tout à fait exceptionnel. Aucun autre pays de toute l’histoire ne se rapproche d’un tel record. Il est certainement très difficile de croire que l’Amérique agit avec de bonnes intentions.

La prochaine fois que vous vous heurterez à un de ces murs de pierre…. demandez ce qu’il faudrait que les États-Unis fassent avec leur politique étrangère pour perdre leur soutien. Qu’est-ce qui constituerait pour cette personne la ligne à ne pas franchir, l’initiative de trop ? Il est fort probable que les États-Unis l’ont déjà prise.

Gardez à l’esprit que notre précieuse patrie cherche avant tout à dominer le monde. Pour des raisons économiques, nationalistes, idéologiques, chrétiennes, et pour d’autres raisons, l’hégémonie mondiale a longtemps été l’objectif final de l’Amérique. Et n’oublions pas non plus les puissants fonctionnaires du pouvoir exécutif dont les salaires, les promotions, les budgets – et leurs futurs emplois bien rémunérés dans le secteur privé – dépendent de la guerre sans fin. Ces dirigeants ne sont pas particulièrement préoccupés par les conséquences de leurs guerres pour le monde. Ils ne sont pas nécessairement mauvais, juste amoraux, à l’instar d’un sociopathe.

Prenons le Moyen-Orient et l’Asie du Sud. Les habitants de ces régions ont terriblement souffert à cause de l’intégrisme islamique. Ce dont ils ont désespérément besoin, ce sont des gouvernements laïques, qui respectent les différentes religions. De tels gouvernements ont été institués dans un passé récent. Mais quel a été leur sort ?

Eh bien, à la fin des années 1970 et pendant la majeure partie des années 1980, l’Afghanistan avait un gouvernement laïc qui était relativement progressiste, avec des droits complets pour les femmes, ce qui est difficile à croire, n’est-ce pas ? Mais même un rapport du Pentagone de l’époque témoignait de la réalité des droits des femmes en Afghanistan. Et qu’est-il arrivé à ce gouvernement ? Les États-Unis l’ont renversé, ce qui a permis aux talibans d’accéder au pouvoir. Alors, gardez cela à l’esprit la prochaine fois que vous entendrez un fonctionnaire américain dire que nous devons rester en Afghanistan pour le bien des femmes.

Après l’Afghanistan, il y a eu l’Irak, une autre société laïque, sous Saddam Hussein. Et les États-Unis ont également renversé ce gouvernement, et maintenant le pays a sa part de djihadistes et d’intégristes fous et sanglants ; et les femmes qui ne sont pas correctement couvertes courent parfois un risque sérieux.

Vint ensuite la Libye, un pays laïque, sous la direction de Mouammar Kadhafi, qui, comme Saddam Hussein, avait un côté tyrannique, mais qui pouvait, de manière importante, se montrer bienveillant et faire des choses merveilleuses. Kadhafi, par exemple, a fondé l’Union Africaine et a donné au peuple libyen le plus haut niveau de vie en Afrique. Donc, bien sûr, les États-Unis ont aussi renversé ce gouvernement. En 2011, avec l’aide de l’OTAN, nous avons bombardé le peuple libyen de manière presque quotidienne pendant plus de six mois.

Quelqu’un peut-il dire que dans toutes ces interventions, ou dans l’une d’entre elles, les États-Unis d’Amérique étaient animés de bonnes intentions ?

Quand nous attaquerons l’Iran, aurons-nous de bonnes intentions ? Aurons-nous à cœur le bien-être du peuple iranien ? Je vous suggère de garder de telles pensées à l’esprit la prochaine fois que vous aurez une discussion ou une dispute avec un Américain brandissant un drapeau... Mondialisation.ca 06 juillet 2018

L'auteur de cet article parle de " croyances" dans une Amérique vertueuse dont les dirigeants seraient animés de "bonnes intentions", il évoque "la propagande du gouvernement américain" pour justifier sous de faux prétexte l'intervention américaine partout dans le monde, mais il ne met pas suffisamment l'accent sur l'essentiel : L'ignorance et l'insouciance, la frivolité en générale des Américains, leur niveau de connaissances médiocre, le contrôle pratiquement absolu des médias par l'oligarchie, le tout formant un cocktail toxique à haute teneur schizophrénique destiné à les éloigner de la réalité et leur faire gober n'importe quoi.

Les Américains ignoraient absolument tout de la situation réelle en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie, etc. et cela s'applique en fait à tous les peuples, y compris celui qui écrit ces lignes, car personne ne peut pas savoir précisément ce qui se passe dans près de 200 pays dans le monde, leur histoire, etc.

Les représentants ou les porte-parole de l'oligarchie usent et abusent du pouvoir dont ils disposent pour déformer et tronquer systématiquement la réalité ou interpréter la situation qui prévaut dans un pays, de sorte que le peuple adhère à sa politique, partant du principe qu'en demeurant dans l'ignorance de ce qui s'y passe réellement, le peuple sera privé des moyens qui lui permettrait de se livrer à sa propre analyse, ainsi, il ne pourra pas saisir les intentions inavouables qui sont à l'origine de la politique du gouvernement ainsi que ses véritables objectifs, donc il sera quasiment réduit à l'impuissance pour s'y opposer de manière cohérente et efficace.

Ils pratiquent la rétention d'informations à grande échelle de manière à maintenir les peuples dans l'ignorance, afin de pouvoir les manipuler plus facilement.

Aujourd'hui ce que les travailleurs ont le plus besoin, ce n'est pas qu'on leur assène une propagande ou des principes qui par ailleurs peuvent s'avérer excellents ou fort à propos dans certaines circonstances, mais qu'on les informe réellement pour qu'ils puissent se faire leur propre idée sur la situation, le fonctionnement et l'orientation de la société. Pourquoi est-ce si important ? Parce que dans le cas contraire, ils ne peuvent pas saisir notre discours qui justement part de la réalité (des faits) qu'ils ignorent, par conséquent il va forcément leur sembler surréaliste ou farfelu, il va leur apparaître en total décalage ou contradiction avec l'idée qu'ils se font de la réalité, ils ne pourront pas comprendre pourquoi nous nous y opposons ou nous affirmons qu'elle est déformée, erronée.

Les principes, c'est comme la théorie, ils n'interviennent qu'à l'issue d'un processus, ils sont en quelque sorte la conclusion d'un certain nombre d'expériences, d'études ou de travaux... Mais quand on ignore ce processus, quand on ignore ces expériences, etc. qu'est-ce qu'on peut tirer de principes ou d'une théorie ? Rien, on peut les adopter, mais on n'en tirera rien, on sera incapable de les exploiter, de les partager. C'est ainsi que les meilleures idées du monde ne servent strictement à rien.

Je pense donc je suis. (R. Descartes)

Quelques éléments de réflexion relevés dans l'introduction de l'édition Maspero de 1969 de Réforme sociale ou révolution ? de Rosa Luxemburg.

Argument (Marx) - L’effondrement inévitable du capitalisme

L'adrénaline des capitalistes, c'est la confiance dans la capacité du système économique à se développer et à produire du profit indéfiniment, à assurer l'expansion du marché mondial. Que cette confiance fasse défaut pour une raison ou une autre, c'est le krach, c'est tout le système qui s'effondre.

Mais ils ont trouvé le moyen de remédier à cette éventualité.

De nos jours les banques centrales interviennent en cas de crise pour éviter la chute du système économique ou la dislocation du marché mondial, détenues par des banques privées ou l'oligarchie, elles en ont le pouvoir puisqu'elles détiennent la planche à billets, en fabriquant et en injectant des liquidités en quantité illimitée dans l'économie, dès lors on assiste uniquement à une sorte d'effondrement contrôlé.

Mieux encore, quand les contradictions du système capitaliste atteignent leur paroxysme, c'est l'oligarchie financière elle-même qui décide de déclencher cet effondrement limité (bien qu'il puisse prendre une tournure planétaire) pour en contrôler les conséquences, et à l'arrivée pour renforcer son pouvoir au détriment des institutions politiques que par ailleurs elle contrôle également.

Les boursicoteurs professionnels, les spéculateurs véreux et autres tondeurs de coupons peuvent être rassurés, car même si un jour ils faisaient partie du lot des sacrifiés, ils ne se retrouveraient pas sur la paille pour autant, pour avoir diversifié leurs placements, seuls quelques inconscients ou imprudents ou encore mal conseillés ayant mis tous leurs oeufs dans le même panier se retrouveraient ruinés, sans que le système économique n'en soit ébranlé.

Les capitalistes ou l'oligarchie financière a donc acquis le pouvoir de contourner, de s'émanciper de cette contradiction du capitalisme, en recourant à un système mafieux digne des faux monnayeurs, en toute légalité ou impunité, puisque le pouvoir politique leur est soumis, acquis ou mieux, ils le détiennent.

Il ne faut donc pas compter sur ce facteur pour entraîner une crise révolutionnaire.

Argument (Marx) - Concentration croissante du capital.

Argument (Bernstein) - Il affirme au contraire que les petites entreprises non seulement survivent mais encore s’accroissent en nombre.

En réalité, la concentration croissante du capital n'a jamais cessé puisque les 10 oligarques les plus riches possèdent une fortune équivalente aux 48 pays les plus pauvres, et parallèlement le nombre de petites entreprises n'a cessé de croître également, soit qu'elles figurent parmi les sous-traitants de grandes ou moyennes entreprises comme une sorte d'ateliers ou de bureaux où est décentralisée une partie de leurs activités, certains secteurs de leur production, soit qu'elles servent à satisfaire des besoins locaux ou à l'essor et à la rentabilité limitée.

Donc le facteur de la concentration croissante du capital demeure plus valable que jamais, parce qu'il s'inscrit dans le cadre du processus dialectique qui est à l'origine du développement et du fonctionnement du capitalisme, il en est à la fois le moyen pour parer à la baisse tendancielle du taux de profit et l'ultime étape, c'est lui qui en détermine l'évolution au point que la survie du capitalisme en dépend.

Ce qui ne va pas sans conséquences politique, car à la concentration croissante du capital, donc à la concentration du pouvoir économique entre quelques mains, correspond ou doit correspondre la concentration du pouvoir politique également entre quelques mains, les mêmes ou les représentants de l'oligarchie au sein des Etats, des institutions, ce qui signifie que le monde est destiné à s'orienter vers une dictature mondiale de l'oligarchie. Et toute leur stratégie est orientée dans cette unique direction.

Argument (Bernstein) - Le rôle du crédit, comme facteur d’adaptation du capitalisme.

On a vu plus haut que ce facteur était depuis dépassé par un facteur autrement plus puissant : le contrôle de la monnaie, de la planche à billet, de la quantité d'argent en circulation, qui octroie à l'oligarchie financière un pouvoir quasi illimité.

Depuis 2008, les banques centrales ont fabriqué plus de 30.000 milliards de dollars pour sauver leur système économique en faillite, et éviter ainsi que les conséquences sociales qui en auraient découlé se traduisent par des révolutions. Ces quelque 30.000 milliards de dollars ont servi à réaliser cet effondrement contrôlé du capitalisme et à concentrer encore davantage le capital, à renforcer leur pouvoir.

On mesurera à quel point le mot d'ordre d'égalité ou d'une meilleure répartition des richesse est obsolète, puéril, stérile, contre-productif, tellement il est en totale contradiction avec l'évolution économique et politique qui est orientée dans une direction diamétralement opposée, par nécessité il est important de préciser et de ne jamais oublier, et non pour satisfaire uniquement la volonté de l'oligarchie de s'enrichir toujours davantage, ce qui se traduit par un degré d'inégalités si monstrueux qu'on ne pourrait sérieusement l'entamer, sauf à se satisfaire des miettes distribuées à certaines couches de travailleurs au détriment de l'immense majorité, ce qui ne correspond pas à notre engagement politique en faveur de l'ensemble des travailleurs, d'où la nécessité d'avancer le mot d'ordre de l'expropriation de l'oligarchie, les chasser du pouvoir et briser leur capacité de nuisance.

Seconde partie.

J'avais affirmé dans un ou plusieurs causeries qu'il ne fallait pas se diriger vers une grève générale à partir de revendications sociales, car elle aurait forcément un contenu politique dès le départ. En observant à quel point le pouvoir économique et politique se confonde ou est détenu par les mêmes acteurs, je crois que les faits corroborent mon hypothèse.

Je crois même avoir écrit que je ne croyais plus possible une grève générale comme on en a connue autrefois du fait de l'atomisation croissante de la classe ouvrière... Soit elle prendrait immédiatement une tournure politique, soit elle serait insurrectionnelle dès le début, pour ne pas dire que ses mots d'ordre ou ses objectifs seraient politiques, viseraient directement l'Etat, les institutions, en ayant évidemment en toile de fond des revendications sociales.

Ce qui implique ou signifie que les masses ou plutôt certaines couches des masses parmi les plus avancées auraient fini par prendre conscience ou étaient parvenues à la conclusion que le régime en place était devenu incompatible avec la satisfaction de leurs besoins ou aspirations et qu'il fallait s'en débarrasser une fois pour toute, après avoir intégré l'expérience répétée une multitude de fois pendant de nombreuses décennies, que toutes les négociations n'avaient servi qu'à liquider leurs acquis sociaux, et qu'il s'était avéré inefficace de lutter pour faire reculer le gouvernement ou le patronat puisque toutes les mobilisations de masse s'étaient terminées par des échecs.

Cette hypothèse choquera sans doute les "marxistes" dogmatiques qui n'ont pas intégré les évolutions ou les transformations de la société et du capitalisme depuis un demi-siècle, et qui considèreront que c'est vouloir mettre la charrue avant les boeufs, on leur signalera au passage qu'ils ont été remplacés par des tracteurs depuis un certain temps déjà ou que la quantité s'est transformé en qualité ici comme ailleurs.

Un peu de la même manière que les travailleurs votent pour un parti, puis un autre, puis encore un autre, pour finir par se lasser et ne plus voter du tout, ce qui témoigne un début de maturité politique qui ne demande qu'à être confirmée ou orientée dans la bonne direction pour se concrétiser en terme d'action politique et d'organisation. Cela peut prendre un certain temps, plus long qu'on le souhaiterait, cela peut emprunter des chemins sinueux qu'on n'avait pas prévus, peu importe puisque l'on sait que tout retour en arrière est impossible, et que tout pas en avant dans la bonne direction les rapproche du moment où ils prendront conscience qu'il existe une issue politique à la crise du capitalisme et qu'ils en sont les principaux acteurs. Il faut donc être patient et les encourager à avancer dans cette voie, leur ouvrir le chemin qui mène à la prise du pouvoir.

On nous dira donc en substance, qu'on demande aux masses d'acquérir un niveau de conscience politique qu'en théorie elles n'atteignent qu'au cours d'une révolution, avant que les conditions soient réunies pour qu'une révolution puisse avoir lieu, c'est tout à fait cela, compte tenu qu'elles auront expérimenté ou épuisé tous les recours ou moyens d'action possibles et imaginables et qu'à l'évidence c'est le seul qui reste à leur disposition et qu'elles n'ont pas essayé.

Alors, c'est bien parce que cela ne va pas de soi malgré tout qu'il faut les aider à avancer dans cette voie. On ne peut guère raisonnablement se fixer d'autres tâches et objectifs politiques, sous peine de se raconter des histoires ou de croire que les scénarios d'autrefois devraient se répéter à l'identique ou indéfiniment.

Quelques éléments de réflexion relevés dans l'introduction de l'édition Maspero de 1969 de Réforme sociale ou révolution ? de Rosa Luxemburg.

- une grève générale anarchiste ou une grève de masse à caractère politique...

- une grève de masse offensive et révolutionnaire...

- des masses jusqu’alors inorganisées se joignent à un mouvement révolutionnaire et en assurent le succès... - ce n’est pas l’organisation qui a créé la révolution, mais la révolution qui a produit l’organisation en de nombreux endroits : en pleine bataille de rues se créaient des syndicats et tout un réseau d’organisations ouvrières.

- Le parti doit - si l’on ose employer ce terme - coller au mouvement de masse ; une fois la grève spontanément déclenchée il a pour tâche de lui donner un contenu politique et des mots d’ordre justes. S’il n’en a pas l’initiative, il en a la direction et l’orientation politique. C’est seulement ainsi qu’il empêchera l’action de se perdre ou de refluer dans le chaos.

- un lien vivant et dialectique entre la grève économique et la grève politique. Dans une période révolutionnaire, il est impossible de tracer une frontière rigide entre les grèves revendicatives et les grèves purement politiques : tantôt les grèves économiques prennent un certain moment une dimension politique, tantôt c’est une grève politique puissante qui se disperse en une infinité de mouvements revendicatifs partiels.

- la révolution, c’est précisément la synthèse vivante des luttes politiques et des luttes revendicatives.

- ce n’est pas la révolution qui crée la grève de masse, mais la grève de masse qui produit la révolution. Mieux : révolution et grève de masse sont identiques.

- le processus révolutionnaire est un mouvement continu caractérisé précisément par une série d’actions à la fois politiques et économiques.

- l’idée importante que c’est l’action révolutionnaire elle-même qui est la meilleure école du prolétariat. Ce n’est pas la théorie ni l’organisation classique qui forment et éduquent le milieu et la classe ouvrière, c’est la lutte. Dans la lutte seule le prolétariat prendra conscience de ses problèmes et de sa force. Fin.

Il ne faut conserver de ces enseignements généraux de la lutte de classe, que ceux qui correspondent à notre époque. A savoir que lorsque les luttes revendicatives font face à un mur politique, l'objectif politique qu'on doit se donner ou fixer aux masses, c'est d'abattre ce mur politique, chasser Macron et liquider les institutions de la Ve République. Il se trouve que ce mur semble immuable, en effet, parce qu'on s'acharne à vouloir le franchir avec des moyens désuets (La révolution "par les urnes", "citoyennes", etc.) au lieu de se donner les moyens de l'abattre, encore faut-il se donner cet objet et l'affronter au lieu de chercher à le contourner, ce qui revient à s'en accommoder.

Fraternité en famille ou quand un bouffon légitime la monarchie républicaine.

- "Principe de fraternité": Mélenchon "épaté" par le Conseil constitutionnel - AFP 8 juillet 2018

Le chef de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon s'est dit dimanche "épaté" par le Conseil constitutionnel, qui a consacré vendredi comme "principe constitutionnel" la fraternité afin que l'aide désintéressée au "séjour irrégulier" des étrangers ne puisse être passible de poursuite.

"Moi qui n'aime guère les conseils constitutionnels d'une manière générale, je suis épaté, c'est le rappel d'un fondamental de l'identité républicaine", s'est réjoui M. Mélenchon lors du Grand Rendez-vous Europe 1-CNews-Les Echos. "L'identité républicaine c'est Liberté, on connaît, Egalité, et puis Fraternité. Quand on arrive à Fraternité on pense qu'on est dans un domaine de la métaphysique, ou des sentiments", mais "il faut rappeler quels sont les principes". AFP 8 juillet 2018

Gageons que Bernard Arnault et ses semblables soient de farouches partisans de "l'identité républicaine".

- Les 500 fortunes de France : Mais que font-ils de leur argent ? - Challenges7 juillet 2018

Jamais la réussite de Bernard Arnault n’a été aussi impressionnante. En un an, le patrimoine de l’homme le plus riche de France s’est apprécié de 56 % et culmine à plus de 73 milliards d’euros ! Les familles Wertheimer ou Bettencourt-Meyers sont reléguées 33 milliards plus bas dans de France, quand l’an dernier le principal actionnaire de LVMH ne devançait son challenger que de 11 milliards…

Et pourtant, ces douze derniers mois n’ont pas valu que du bonheur à Bernard Arnault. Les Paradise Papers ont fait du patron fortuné leur tête de gondole : Le Monde du 9 novembre 2017 révélait ainsi que Nyn Park, une somptueuse propriété de 129 hectares trente kilomètres au nord de Londres et cachée par une société écran de Jersey, était en fait une de ses nombreuses propriétés (outre celles de Saint-Tropez, de Courchevel, d’une île aux Bahamas…).

Quelques mois plus tard, c’est Pièces à conviction de France 3 qui faisait grand cas du pavillon chypriote du yacht du PDG de LVMH et des montages fiscaux en Belgique de la multinationale… Pas de quoi redorer le blason des grandes fortunes, même au pays d’Emmanuel Macron. Challenges7 juillet 2018

En famille. Comment recouvrir les institutions de la Ve République d'un vernis démocratique à l'heure du totalitarisme.

- Macron devant le Congrès à Versailles : La France insoumise lance "une manifestation en ligne" - Franceinfo 8 juillet 2018

"On veut introduire en France la culture de la manif en ligne", explique Jean-Luc Mélenchon. Le chef de La France insoumise a annoncé dimanche 8 juillet, lors du "Grand Rendez-vous" Europe 1-Les Echos-CNews, que les députés de son groupe, qui boycotteront lundi le discours d'Emmanuel Macron devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles, organiseront à cette occasion une "manifestation en ligne".

Alors que les parlementaires communistes ont décidé de faire référence à la Révolution française en prêtant "le serment de défendre une République démocratique" devant la salle du Jeu de paume avant d'assister lundi au discours présidentiel, Jean-Luc Mélenchon a révélé que les élus insoumis avaient une inspiration similaire. Franceinfo 8 juillet 2018

Antisocial. Quand l'AFP et France Info ou le SAV du monarque.

- Macron fixe son cap pour l'an II, avec une tonalité sociale - AFP 09.07

- Emmanuel Macron : "un nouveau contrat social" - franceinfo 09.07

L'agence de presse britannique Reuters a donné une interprétation de sa prestation diamétralement opposée.

- Loin d'un virage social, Macron annonce une amplification - Reuters 09.07

Ils osent tout.

- Stanislas Guerini (LREM): «Notre première année de mandat est fondamentalement sociale» - L'Opinion

En famille. Comment légitimer l'Union européenne.

L'essentiel c'est de participer aux élections européennes pour légitimer l'existence de l'Union européenne, tout le reste n'est que numéro d'illusionniste.

- « Les élections européennes doivent se faire sur une ligne très claire », déclare Coquerel - Publicsenat.fr 9 juillet 2018

La France Insoumise fera cavalier seul lors des prochaines élections européennes, sans le Parti communiste ou génération-s de Benoît Hamon.

Éric Coquerel, député de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis, déclare qu’il sera « compliqué » pour son parti de faire des alliances lors des prochaines élections européennes.

« Je n’y peux rien s’il y a dispersion à gauche » réplique Éric Coquerel, député de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis. « France Insoumise est l’opposition populaire, en tout cas du côté de notre espace progressiste, à Emmanuel Macron. Il y a d’autres forces qui veulent se présenter, mais pour l‘instant, ce que je vois dans les sondages, c’est qu’on ne pèse pas tout à fait le même poids » analyse-t-il. « Ces élections européennes doivent se faire sur une ligne très claire, et c’est pour ça que je pense que ce sera compliqué de faire des alliances ».

Le plan A - plan B de la FI, sera valable pour les élections européennes. Le député rappelle que le Plan A consiste à négocier les traités, et que « si ça ne marche pas, il y a un plan B, qui est le fait d’au moins assurer de manière unilatérale les mesures que vous voulez voir appliquer ».

« Il faut rompre avec les traités. C'est ça qui identifie les listes France insoumise » conclut-il. Publicsenat.fr9 juillet 2018

Leur vieux monde craque de partout.

- Roumanie: le gouvernement obtient le limogeage de la cheffe du parquet anticorruption - AFP

- Démission de la ministre tchèque de la Justice deux jours avant le vote de confiance au gouvernement - AFP

- GB: le gouvernement en crise après la démission du ministre du Brexit - AFP

- Désaccords sur le Brexit: Theresa May perd deux poids lourds de son gouvernement - AFP

- Afrique du Sud: Un fils de Jacob Zuma inculpé pour corruption - Reuters

Propagande et fabrique du consentement.

- Flambée de violence au Nicaragua: 14 morts dans des affrontements - AFP

- La "marche solidaire" en soutien aux migrants arrive à Calais - AFP

Plusieurs centaines de bénévoles et citoyens engagés, rejoints par quelques migrants, arrivent à Calais, arrivée symbolique d'une "marche solidaire" pour les migrants, partie deux mois plus tôt de Vintimille à la frontière franco-italienne.

- Journalistes de Reuters accusés en Birmanie: refus de non-lieu, indignation internationale - AFP

Deux reporters birmans de l'agence de presse Reuters accusés d'"atteinte au secret d'Etat" pour avoir enquêté sur un massacre de musulmans rohingyas par l'armée se sont vu refuser lundi un non-lieu, Amnesty International dénonçant "une journée noire" pour la liberté...

La liberté, c’est l’esclavage. (G. Orwell)

- Autriche : 60 heures de travail par semaine ? - franceinfo 10 juillet 2018

Des journées à rallonge, jusqu'à 12 heures, installés à un poste de travail : voilà ce qui attend les travailleurs autrichiens. Selon une nouvelle loi, la durée légale reste à 8 heures par jour, mais la durée maximale autorisée passe de 10 heures à 12 heures par jour, soit une semaine théorique de 60 heures.

Les Autrichiens font déjà partie des Européens qui travaillent le plus, avec des semaines de 44 heures en moyenne. franceinfo 10 juillet 2018

Dites-moi si je me trompe, mais je crois que la législation est similaire en France, non ?

Une fake news dévoilée par leurs auteurs.

- Le mystère d’Amesbury. le «novichok» utilisé contre les Skripal est «extrêmement tenace» par Craig Murray - Mondialisation.ca, 09 juillet 2018

Les médias grand public semblent disposer d’une suite ininterrompue d’experts prêts à valider n’importe quelle propriété miraculeuse du «novichok », du moment qu’elle concorde avec la dernière théorie anti-russe du gouvernement. Hier soir, Newsnight a tiré de son chapeau un expert en armes chimiques pour nous dire que le « novichok » est « extrêmement tenace » et que par conséquent, celui qui a été utilisé contre les Skripal [puis jeté dans la nature] peut avoir gardé toute sa puissance, quelque part sous un buisson d’un parc.

Et pourtant, il y a seulement trois mois, nous avions eu cet exemple parmi des dizaines d’autres articles des médias grand public avec tous le même message, qui représentait la ligne officielle du gouvernement à ce moment :

« Le professeur Robert Stockman, de l’université de Nottingham, a dit que les traces d’agents innervants ne subsistaient pas. Il a ajouté, ‘Ces agents réagissent au contact avec de l’eau en se dégradant, y compris avec la simple humidité de l’air, et donc au Royaume-Uni, ils auraient une durée de vie très limitée. C’est probablement la raison pour laquelle les rues de Salisbury ont été nettoyées au jet par précaution – cela aurait suffi à détruire l’agent. »

En fait, la dégradation du « novichok » sur la poignée de porte à cause de la pluie avait été donnée comme raison de la survie des Skripal. Mais comme aujourd’hui, les propriétés de l’agent doivent servir une nouvelle version, elles ont encore muté.

Ce n’est pas la première fois. Vous vous souvenez de l’époque où le Novichok était la plus meurtrière des substances, beaucoup plus puissante que le VX ou le sarin, et causait la mort en quelques secondes ? Mais, quand ces effets de l’agent ont dû changer pour s’adapter à la version gouvernementale de l’affaire Skripal, ils ont trouvé des scientifiques pour expliquer qu’en fait non, le « novichok » avait une action plutôt lente, n’était que graduellement absorbé par la peau, et n’était pas si létal que ça.

Les scientifiques sont intéressants à observer. Il semble qu’ils soient plus que prêts à se porter volontaires pour attribuer les propriétés qui servent le mieux les histoires les moins plausibles du gouvernement en échange d’un cachet pour leur intervention sur un média, 5 minutes de célébrité et l’espoir d’une subvention pour leurs recherches.

Selon le Daily Telegraph d’aujourdhui, le malheureux Charlie Rowley est un héroïnomane enregistré, et si c’est vrai, le rasoir d’Occam suggère que c’est une explication bien plus plausible de son état actuel qu’un contact avec un agent innervant militaire inexplicablement tenace.

S’il est malgré tout vrai que deux attaques au « novichok » séparées ont été conduites à quelques kilomètres de chaque côté du laboratoire militaire de Porton Down, où du « novichok » est synthétisé et stocké à « des fins de tests », qu’est-ce que nous suggère le rasoir d’Occam sur la source de l’agent innervant ? C’est une question qu’aucun média grand public ne s’est posée.

Je suis un peu surpris par le tableau que les médias tentent de présenter sur Charlie Rowley et Dawn Sturgess, censément deux toxicomanes sans emploi et sans abri. Le Guardian et Sky News rapportent tous deux qu’ils étaient sans emploi, et pourtant Charlie vivait dans une maison toute neuve sur Muggleton Road à Amesbury, une zone assez chère. Selon Zoopla, les maisons y dépassent les 430 000 livres et les moins chères sont à 270 000 livres. Elles sont toutes très récentes et situées dans un nouveau lotissement résidentiel encore en construction.

Charlie Rowley and Dawn Sturgess ont tous deux des pages Facebook actives, et l’un des « Likes » de Charlie est un courtier hypothécaire, ce qui est logique étant donnée sa maison flambant neuve. Ils n’accordent pas de prêts hypothécaires à des toxicomanes sans emploi, et peu d’entre ces derniers habitent des zones résidentielles neuves. Au vu de leurs pages Facebook, Charlie et Dawn semblent tous deux très sociables, en particulier Dawn, qui compte de nombreux amis dans l’enseignement. Même si elle a été sans abri à une étape de sa vie, elle est clairement bien intégrée dans sa communauté.

Naturellement, aucun des reportages ne fait mention de l’agent du MI6 Pablo Miller, qui reste l’objet d’une notification D [une injonction gouvernementale faite aux médias de se taire sur un sujet pour « raisons de sécurité nationale », NdT]. Je me demande si Miller connaît Rowley et Sturgess, qui vivent dans la même bourgade ? Souvenons-nous que Salisbury peut bien être une ville, mais sa population ne s’élève qu’à 45 000 habitants.

La chose la plus importante est bien sûr que Charlie et Dawn recouvrent la santé. Mais hier soir, même à cette étape précoce, comme pour toute la saga Skripal, le message que les services de sécurité tentent de délivrer ne tient pas debout. L’intervention du journaliste Mark Urban dans Newsnight était tout simplement écœurante ; il ne tentait même pas de cacher qu’il faisait de la propagande pour les services de sécurité, qui avaient dit à Urban (comme il l’a rapporté) que le téléphone de Ioulia Skripal « aurait pu » être sur écoute des Russes et qu’ils « auraient même pu » écouter ses conversations à travers le microphone de son téléphone. C’était une « nouvelle preuve » que les Russes étaient derrière tout ça.

En tant qu’ancien ambassadeur britannique, je peux vous affirmer avec certitude que, de fait, les Russes auraient pu mettre Ioulia sur écoute, mais que les services secrets britanniques l’ont assurément fait. Après tout, c’est leur travail, et des milliards de nos impôts sont affectés à ce type de surveillance. Si les mises sur écoute sont sérieusement présentées comme des preuves d’intentions meurtrières, le gouvernement britannique doit être très, très meurtrier.

Craig Murray est historien et activiste des droits de l’homme. Il a été ambassadeur du Royaume-Uni en Ouzbékistan. Mondialisation.ca, 09 juillet 2018


Le 14 juillet 2018

CAUSERIE ET INFOS

Cette causerie a été réalisée sans tenir compte des infos de la veille.

La causerie de juin est disponible au format pdf, 111 pages... comme en mai !

Syrie. Deraa libérée des barbares du Front al-Nosra qualifiés de rebelles par l'AFP et les médias, Macron, etc.

C'est dommage, à cause de votre obscurantisme poussé à la limite du crétinisme, votre dogmatisme forcené, vous ne pourrez même pas partager la joie du peuple syrien, vous vous serez privés de cette victoire sur votre propre impérialisme.

Vous n'aurez pas tout perdu, vous pourrez toujours assister à la télévision au défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Élysées ! Les intéressés se reconnaîtront.

Causerie au format pdf (25 pages)

Adoptez le matérialisme dialectique.

Il y a un truc que je ne comprends pas et que je voudrais bien qu'on m'explique.

Je viens d'un milieu ouvrier très pauvre, arriéré, sans aucun lien avec le mouvement ouvrier, réactionnaire, et malgré tout j'ai réussi à m'élever au niveau du socialisme il y a 42 ans sans qu'il y ait de révolution, je me demande encore comment ce miracle a pu se produire puisqu'on m'a toujours dit que c'était impossible que certaines couches des masses y parviennent. Je suis désolé de contredire ceux qui le prétendent, je suis l'exemple vivant qui démontre que c'est possible. Vous me direz que je suis l'exception qui confirme la règle. Attendez, je crois ne pas être le seul dans ce cas-là, alors la question est de savoir pourquoi nous ne sommes pas plus nombreux à y parvenir, non ?

Mais c'est peut-être mal poser la question.

Car, comment dire, disons la priorité ou l'essentiel n'est pas que des couches des masses exploitées parviennent au niveau du socialisme, mais plutôt qu'elles adoptent le matérialisme dialectique comme méthode pour interpréter la réalité. Pourquoi ?

Parce que le matérialisme dialectique n'est pas une idéologie, ce n'est pas une doctrine ou une théorie, encore moins un programme politique, c'est juste une méthode qui permet d'accéder au déroulement du processus ou au procédé qui fait appel à aux lois logiques qu'emprunte la matière, l'univers, la nature, les hommes et leur histoire, la société pour se transformer. Notre objectif devrait être de prendre conscience de ces lois logiques qui parcourent ou structurent l'ensemble du processus historique.

C'est une autre méthode pour les interpréter qui est basés sur une observation minutieuse, scientifique, de la réalité, des faits, qui permet à la fois de remonter à leurs origines et de déterminer les différentes phases de transformation par lesquelles ils sont passés, de sorte qu'on peut prévoir les orientations que pourrait prendre leur évolution dans l'avenir, donc par exemple sur le plan politique, pour déterminer une stratégie politique afin de parvenir à un objectif, sachant ou après avoir observé que les moyens existent véritablement pour y parvenir, dès lors évidemment qu'on est capable de les mettre en oeuvre, c'est là que les choses se compliquent considérablement !

Kant définissait la logique comme « la science des lois nécessaires de l'entendement et de la raison », Hegel comme « la science de l'Idée pure », pour Marx la logique était tout simplement le processus matériel qui se déroulait sous ses yeux, autrement dit il suffisait de l'observer pour en prendre connaissance, et d'en tirer des enseignements théoriques, pratiques et politiques en l'occurrence.

En comparant ces trois ou plutôt ces deux définitions de la logique, puisque les deux premières relevaient toutes deux de l'idéalisme et celle de Marx du matérialisme pour s'en tenir aux faits, on a là les deux modes de pensée qui peuvent exister, l'un sortie de la tête des hommes, l'autre s'en tenant strictement à la réalité matérielle.

Evidemment il faut concevoir que chacun de ces modes de pensée comportent des variantes, parce qu'ils peuvent être influencés par des éléments extérieurs objectifs ou subjectifs, ou tout simplement parce que les hommes n'accèdent pas au même niveau de conscience. Quand on veut progresser et ne pas perdre son temps, il est fortement conseillé de s'en remettre comme guide à ceux qui ont atteint les niveaux de conscience les plus élevés, y compris chez les penseurs ou philosophes idéalistes qui furent les précurseurs ou les voix de bien des représentations idéologiques.

La particularité et la puissance incomparable du matérialisme dialectique réside dans le fait qu'il ne se contente pas d'exposer mécaniquement des faits qui se produirait indépendamment les uns des autres, il met en relief les liens ou les rapports qu'ils entretiennent ou dont procèdent la transformation de la société ou du monde, il prend en compte l'ensemble du processus historique depuis son origine de manière à ne rien laisser au hasard ou se perdre en spéculations hasardeuses, de sorte que son évolution prévisible apparaisse clairement sans un sens ou dans un autre, puisque le mouvement ou la vie ne sont constitués que de contradictions destinées à se résoudre indéfiniment selon les mêmes lois. C'est d'ailleurs pourquoi nous affirmons que la civilisation humaine n'est pas forcément éternelle, ou encore que jamais Marx n'a prédit que l'homme parviendra à se libérer des chaînes de l'exploitation de l'homme par l'homme ou du règne de la nécessité, il peut très bien en périr, tout comme il peut conquérir la liberté.

Depuis des lustres on entend parler de la pensée unique sans qu'on s'y soit vraiment attaqué en réalité, vous ne pensez pas que ce serait temps qu'on s'y mette sérieusement, non ?

Cette tâche qu'on devrait se fixer, qu'on devrait fixer à tous les travailleurs, présente l'avantage qu'eux seuls peuvent la réaliser librement et en tirer directement profit dans leur vie quotidienne. Car en commençant à interpréter sa condition d'une autre manière on en arrive à se poser une multitude de questions auxquelles on n'avait pas pensé auparavant, on progresse de manière fulgurante, plein d'obstacles sautent ou disparaissent, tout devient soudainement plus clair, et pour un peu plus rien ne nous retient de passer à l'action.

Répétons-le, cela n'a rien à voir avec de l'endoctrinement, avec l'adhésion à une théorie ou à un programme politique, il s'agit d'acquérir un instrument performant, le mieux adapté à l'accomplissement d'une tâche, comme le ferait n'importe quel ouvrier consciencieux, ni plus ni moins.

Il suffit de partir des faits et d'établir quels sont les rapports de cause à effet qui en sont à l'origine ou dont ils sont le produit, d'observer comment la quantité se transforme en qualité, le plus difficile étant de déterminer à quel moment précis cette transformation se réalise. C'est tout ? Oui, c'est tout. C'est simple alors ?

Pas du tout, parce qu'en réalité il existe une multitude d'éléments parasites qui vont nous empêcher de percevoir clairement ces rapports ou transformations, ceux qui nous ont induits en erreur jusque-là et qu'il va falloir discerner pour s'en débarrasser progressivement et continuer d'avancer. C'est frustrant ou décourageant !

Mais non voyons, on ne va pas s'attaquer à des choses complexes ou compliquées au départ ou dont on ignore tout ou presque, il faut procéder avec méthode, discipline et persévérance. Il faut commencer par l'appliquer à ce que nous vivons quotidiennement et qu'on est censé le mieux connaître, notre comportement, nos idées, nos propres expériences, notre condition, notre entourage, notre environnement, il y a de quoi faire avant de s'attaquer à des sujets spécifiques ou plus ardus. Soyons patient et résolu.

Qui, quoi, comment, dans quelle circonstance, pourquoi, en évitant toute interprétation, on va être amené à se poser une multitude de questions, il faudra explorer de nombreuses hypothèses sans a priori. On remet les compteurs à zéro et on reprend tout depuis le début. Et on ne revérifie tout, et on recommence aussi longtemps qu'on n'a pas trouvé de réponses satisfaisantes, cohérentes, qu'on peut justifier, argumenter, pour ensuite pouvoir les partager, car c'est aussi cela le but de la manoeuvre, sinon à quoi bon.

C'est cela la véritable école de la vie armé de cette méthode du matérialisme dialectique, et non d'apprendre des textes ou des formules, des principes par coeur comme on le rencontre le plus souvent chez les militants bornés, imbus de leur petite personne ou arrogant, dogmatiques, sclérosés ou séniles avant l'heure, parfois encore jeunes.

L'équilibre mental de nos enfants est en danger. Leur humanisme est la politesse des salauds...

- « les enfants n’ont pas forcement la distance critique vis-à-vis de ces écrans ». - publicsenat.fr 12 juillet 2018

Dépendances aux réseaux sociaux, exposition de sa vie privée… alors que 93 % des 12-17 ans possèdent un portable, certaines pratiques au quotidien peuvent se relever dangereuses pour les jeunes.

Pour Benoît Thieulin, ancien président du Conseil national du Numérique : «Il faut donc enseigner un code de bonne conduite aux enfants.» publicsenat.fr 12 juillet 2018

Ben voyons ! Ils savaient pertinemment ce qu'ils faisaient.

On connaît ce genre de discours, comme il faut enseigner un code de bonne conduite aux parents sans jamais imaginer qu'il faudrait plutôt changer de société pour que ce genre de situation n'existe pas, impensable.

Comme quoi on connaît par coeur leur rhétorique , voilà ce que j'ai lu dans un autre article publié la veille par le blog Les-Crises sur Facebook, en fait un article du Parisien publié le 19 mars 2018 : De façon générale, il y a un besoin d’éducation de la population pour comprendre la machinerie Facebook, ses algorithmes etc. Vaut mieux fuir Facebook, Twitter, etc.

Quand on fait commerce de tout comme le font ou permettent de le faire les réseaux numériques, on n'a plus de liberté. Quand tout le monde se met en scène, cela tue l'histoire, la dramaturgie, la poésie.

- Le nom de poème dramatique vient d'un mot grec qui signifie agir, pour montrer que la nature de ce poème consiste dans l'action (Molière, la Critique de l'École des femmes)

Ce qui se passe en réalité, c'est que tout se traduit par l'effet inverse de celui recherché, un peu comme lorsqu'on se trompe de camp ou quand on brasse du vent en croyant être utile.

Quel paradoxe que de s'enchaîner davantage encore en cherchant à se libérer ! Quel paradoxe de vouloir exister et de se noyer dans la masse ! On n'a jamais été aussi proche du socialisme et on plonge dans la barbarie.

Un enfant est naturellement égocentriste à la naissance, puis très rapidement il fait la découverte ou l'expérience des rapports qui le lie au monde extérieur, ce qui le conduit à réfréner ce penchant et à adopter des rapports plus équilibrés avec son environnement, sans que ses propres besoins ne cessent d'être prioritaires à ses yeux, ce qui au passage en fera plus tard un jeune révolutionnaire face à une société oppressive et répressive. Mais certains facteurs peuvent renforcé ce penchant au lieu de s'atténuer, pour en faire un individualiste effréné ou un ambition sans scrupule ni morale.

Le narcissisme naturel qui l'anime et qui joue un rôle majeur au cours de son développement, qui concourt à son épanouissement et qui accompagne la formation de son caractère, peut tourner au délire mégalomaniaque si ses rapports au monde extérieur sont gravement entravés ou perturbés, ou pire à la schizophrénique s'ils se coupent du monde extérieur, il en ferait dès lors une interprétation faussée qui pourrait le conduire à adopter un comportement nuisible pour lui et son entourage.

Avec les réseaux numériques, il ne fait pas directement en pratique l'apprentissage de la société dans laquelle il va être amené à vivre. Il l'aborde par procuration au moyen d'une présentation ou interprétation qu'on met à sa disposition, ce qui lui évite d'en faire lui même l'expérience. C'est ainsi que lorsqu'il se retrouve seul face à ces instruments, il se retrouve priver du moyen de tirer des enseignements de cette expérience, de pouvoir en faire la critique et de développer son esprit critique au profit d'un mode de pensé stéréotypé, préformaté, sur lequel il n'a aucune emprise, aucun moyen de contrôle puisqu'il lui est étranger et en ignore les fonctions réelles, ce qui n'est pas le cas lorsqu'il fait directement l'expérience du monde extérieur ou quand il se livre à une activité pratique, qui est autrement instructive que de demeurer passif durant des heures devant un écran.

Ce processus se passe à l'insu de l'enfant sans qu'il ait la moindre idée des conséquences qui pourraient en découler, comment il intervient dans sa perception du monde, comment il peut influencer la formation de sa personnalité, et le plus grave en bas âge, comment il peut intervenir dans la formation de la structure de son caractère qui l'accompagnera toute sa vie.

Il faut avoir en permanence à l'esprit les intentions nuisibles et inavouables de nos ennemis pour imaginer ou comprendre pourquoi ils ont conçu cet instrument, Internet, et pourquoi ils l'ont mis à la disposition de tous, certainement pas pour que la population accède à un niveau de conscience supérieur, auquel cas elle pourrait à un moment donné remettre en cause l'ordre établi, on n'attribuera donc pas cet avantage aux réseaux numériques ou plutôt à l'usage auquel ils étaient destinés par leurs concepteurs.

PMA. Qui était à l'origine de cette monstrueuse opération, qui en sont les porte-parole ? Toujours les mêmes.

Encore une sacrée saloperie à laquelle la pseudo-gauche et extrême gauche a adoptée.

- PMA : un avis du Conseil d’Etat et de l’espoir - Liberation.fr 13.07

Rien n’interdit l’extension de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes… mais rien n’impose non plus au législateur d’engager une réforme. Liberation.fr 13.07

- PMA pour toutes: la majorité pourrait déposer une proposition de loi dès cette année, espère Rugy - AFP 13.07 Le président de l'Assemblée nationale François de Rugy a espéré jeudi que les députés de la majorité déposent en 2018 une proposition de loi sur la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes, et qu'elle soit "adoptée rapidement". AFP 13.07

Je n'ai pas le temps d'analyser à fond ce sujet.

Disons qu'à l'heure de la surpopulation mondiale, de la surpopulation d'orphelins dans le monde, tandis qu'ils s'emploient à briser les rapports qui existaient entre les hommes et les femmes, à les dresser les uns contre les autres, à faire la promotion de l'homosexualité après avoir fait celle de la pornographie et l'avoir rendu accessible à tous par le biais d'Internet, etc. que cherchent-ils ces dangereux sociopathes, quelles sont leurs réelles intentions, quelle idée ont-ils derrière la tête, pourquoi accordent-ils tant d'attention à cette question qui ne concerne qu'une infime minorité, je parle de leurs commanditaires, les oligarques. Ce sont des questions qu'on est en droit de se poser car elles ont un rapport avec l'avenir qu'ils réservent la civilisation humaine si on ne parvenait pas à les chasser du pouvoir.

Puisque cela ne concerne qu'une infime minorité, il faut écarter l'argument selon lequel ils voudraient à tout prix augmenter la population mondiale. La contrôler jusqu'à sa conception correspondrait davantage à leurs intentions sordides, la cloner sur un modèle d'esclave qu'il aurait conçu ou sélectionné, faire en sorte que le moyen de se reproduire librement au moyen d'un rapport sexuel échappe à la population une fois un grand nombre devenu stérile... Je sais que cela peut paraître complètement dingue, mais ils le sont ne l'oublions pas, par exemple lorsqu'ils fomentent toutes ces guerres, conçoivent et produisent des armes bactériologiques, chimiques, nucléaires, et n'oublions jamais qu'ils ont de la suite dans les idées et que leur détermination est totale, leur cynisme sans fond ou limite.

Dans la rubrique la civilisation humaine dégénére à une allure fulgurante.

- Des «gratte-ciels horizontaux» pour faire face à la surpopulation en Chine ? - lefigaro.fr 11.07

En Chine, à Chongqing, une passerelle devrait bientôt voir le jour à plus de 280 mètres de hauteur. Une construction étonnante, qui reliera quatre tours de la mégalopole du sud-ouest de l’Empire du milieu. À l’intérieur de la passerelle, une boîte de nuit, des restaurants, une piscine et un poste d’observation devraient cohabiter sur 300 mètres de longueur. L’ouvrage raflera logiquement la palme du plus haut passage aérien jamais construit, une fois les travaux terminés vers mi-2019.

Plus de 6000 ouvriers sont à pied-d’œuvre pour finir à temps le projet. Celui-ci accompagne l’édification de huit tours, dont deux culminent à 350 mètres au-dessus du sol. Résidences, hôtels, bureaux et divertissements verront le jour dans ces gratte-ciels. Un parc public est même prévu: «Le futur centre névralgique de la ville» annonce déjà Moshe Safdie, l’architecte responsable de l’ensemble immobilier. Dans une interview accordée au journal The Guardian, il explique: «Avec des villes denses comme Chongqing, il n’y a pas de places pour des grands parcs au sol. Nous devons donc les surélever.»

Méconnue sous nos latitudes, la ville chinoise n’en est pas moins peuplée. Et elle fait même partie des métropoles qui comptent le plus d’habitants au niveau mondial: 34 millions en 2016, sur l’ensemble de son périmètre administratif. C’est presque autant que l’aire urbaine de Tokyo (37 millions d’habitants) et bien plus que toutes les capitales européennes. La cité industrielle est devenue une mégalopole gigantesque sous l’impulsion de l’État chinois. Dans les années 90, Chongqing était déclassée par rapport au reste du pays, et a bénéficié d’aides généreuses du gouvernement. En 2016, la ville a enregistré - selon les données officielles - un taux de croissance à deux chiffres pour la quinzième année consécutive. Son PIB a augmenté de 10,7% (contre 6,7 % pour la moyenne nationale, le taux le plus faible en vingt-six ans).

D’après Moshe Safdie, son «gratte-ciel horizontal» pourrait être une piste pour régler le problème de surpopulation de Chongqing. Il estime que créer une «ville dans la ville», suspendue aux gratte-ciels, aiderait à désengorger les rues de la mégalopole. Une idée loin d’être vérifiable aujourd’hui, tant les grandes tours sont encore réservées à une élite fortunée. «Une nécessité économique» répond l’architecte qui espère voir fleurir les constructions comme la sienne. Pour le moment, seul l’agglomération de Minneapolis, aux États-Unis, a véritablement intégré ce système de passerelles urbaines. Les habitants sont libres de passer d’un immeuble à l’autre, et même d’effectuer de véritables trajets. Il faut dire que le réseau de la ville américaine s’étend sur plus de 18 kilomètres, mais - à l’inverse de Chongqing - culmine rarement au-dessus de deux étages. lefigaro.fr 11.07

Quel monde de cinglés !

Triple numéro d'illusionnisme.

Les réactions aux éructions d'Alain Minc nous laissent indifférents dans la mesure où s'est un ramassis d'inepties.

Par exemple quand il affirme que "pour faire des réformes, il faut avoir un penchant autoritaire. Sinon, on se heurte à une résistance venue des profondeurs de l’Etat, le «deep State», comme dit Trump, ou encore la «technostructure».", alors que c'est le «deep State» qui réclame à cors et à cris ces réformes !

Ou encore quand il dit que "l’ancien président (Hollande - ndlr) pensait qu’il y avait deux facteurs de production, le capital et le travail. Il cherchait à taxer l’un pour favoriser l’autre", Hollande en défenseur du travail contre le capital, on aura tout entendu !

A la question du rédacteur en chef de Libération, L. Joffrin, court-on le risque d’une révolte majeure, il répond qu'il ne "la voit pas dans le domaine social", et quatre questions plus loin ou une minute plus tard, il déclare que "l’inégalité est trop forte" et qu'il y aurait un "risque l’insurrection", bref tout et son contraire juste le temps de reprendre son souffle !

Il n'en fallut pas plus pour que certains à court d'argument pour valider leur théorie se jettent dessus comme des chiens affamés, dont la tendance Claire du NPA ou le POID.

Lu dans le dernier éditorial de Daniel Gluckstein (La Tribune des travailleurs - POID) : Contre le corporatisme et le bonapartisme, pour la démocratie !

- "La Ve République sous Macron est-elle un régime bonapartiste ? « Oui », répond Alain Minc, fieffé réactionnaire proche du président (Libération, 8 juillet). Donnant en exemple Napoléon III et de Gaulle, Minc justifie le « penchant autoritaire » d’un État qui prend tout en mains par la prétendue incapacité des syndicats et du patronat à contractualiser, et par le « risque d’insurrection ». Justification classique de toutes les dictatures."

Voici la retranscription du passage de ce dialogue entre L. Joffrin et A. Minc.

Joffrin - Le macronisme, une forme de bonapartisme…

Minc - Oui. Mais c’est ainsi qu’on fait des réformes en France. Napoléon III avait imposé de cette manière le libre-échange, De Gaulle le marché commun, Mitterrand le grand marché et l’euro.

Daniel Gluckstein a "oublié" Mitterrand, sans doute un fervent partisan de la démocratie...

Au passage en fustigeant "la prétendue incapacité des syndicats et du patronat à contractualiser", la politique dite contractuelle chère à tous les syndicats réformistes qui avec les dirigeants de la CGT sont les principaux fossoyeurs du syndicalisme de classe, il légitime la politique permanente de collaboration de classe des syndicats depuis les années 60, bravo !

Il y en aura pour tout le monde.

Vous aurez remarqué avec quelle constance D. Gluckstein d'un éditorial à l'autre penche un coup à gauche, un coup à droite... Décidément ils sont tous comme cela. Attendez, ce n'est pas terminé, on a gardé le meilleur pour la fin.

On apprend que le régime s'effondre ou se maintienne dépendrait "pour une large part, de l’attitude des sommets des organisations qui se réclament du mouvement ouvrier et démocratique", sans qu'on nous dise de quoi se compose la petite part restant, mystère une fois de plus ! A quoi cela vous avancerait de le savoir puisqu'on vous dit qu'elle est insignifiante, dont la condition des masses et l'interprétation quelles en font ainsi que la situation, en quoi devrait-on en tenir compte, elles comptent pour du beurre, et puis il ne peut pas s'agir du régime puisqu'il est en crise, il avait tenu à le rappeler.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j'ai plutôt l'impression que les travailleurs dans leur immense majorité en ont strictement rien à foutre "de l’attitude des sommets des organisations qui se réclament du mouvement ouvrier et démocratique". Autrement dit, pour D. Gluckstein ce que pense les travailleurs ne l'intéresse pas, la seule chose qui à ses yeux présentent un intérêt c'est uniquement l'attitude des appareils et éventuellement celle des militants qui sont sous leur influence. Il adopte donc une démarche diamétralement opposée à la nôtre qui est résolument orientée vers l'ensemble des masses exploitées.

L'attitude de D. Gluckstein s'explique très bien par le fait qu'il considère que la situation serait révolutionnaire, donc il faut à tout prix qu'il puisse le justifier, histoire de galvaniser ses troupes qui iront comme par le passé de désillusion en désillusion. Et puis cela permet peut-être de satisfaire l'attente des militants inorganisés ou d'autres partis susceptibles de tomber sous le charme de son discours aux apparences radicales et qui ont tendance à prendre leurs désirs pour la réalité. Il oscille entre le gauchisme et le pire opportunisme.

De la décomposition à la dislocation du PCF, sa capacité de nuisance n'en demeure pas moins réelle.

- Pierre Laurent de plus en plus contesté au sein du PC - leparisien.fr 12 juillet 2018

Pierre Laurent passera-t-il l'automne ? Alors que le PCF doit tenir son congrès début novembre, les cadres du Parti communiste ne s'en cachent plus, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir faire tomber le patron du PCF.

« Le PCF doit jouer son propre basket, arrêter de toujours se placer par rapport aux autres », explique le chef de file du groupe à l'Assemblée, André Chassaigne. Les signataires de ce texte critiquent vertement la décision du Parti communiste, qui n'a pas présenté de candidat à la présidentielle, pour soutenir Jean-Luc Mélenchon. Actant de fait son effacement du paysage politique.

Une décision qui n'a jamais été remise en question et qui a participé à « l'affaiblissement historique colossal » d'un parti, qui n'a fait que 2 % aux dernières législatives. « Il ne faut pas reproduire les errements, le flou, l'absence de stratégie claire », tacle de son côté le député et patron de la puissante fédération PCF du Nord, Fabien Roussel.

Le responsable de celle du Pas-de-Calais, autre bastion historique, Hervé Poly, est sur la même ligne. Les communistes sont aussi nombreux à critiquer l'apathie du parti, « pas assez actif » sur le plan national. Pierre Laurent, « inaudible », n'aurait pas pris la mesure de l'urgence, croient-ils.

Elsa Faucillon, jeune députée (37 ans) des Hauts-de-Seine et figure montante du parti, défend, de son côté, un second texte pour un « vrai rassemblement des forces de gauche antilibérales », pour la redéfinition « d'un projet communiste » moderne, plus écologiste, engagé aussi bien dans la lutte féministe, antiraciste, que dans celle des classes. Autant de critiques en creux de la direction actuelle, qui pour ses auteurs ne promet que le « statu quo ». Une troisième liste, intitulée « Reconstruire le parti de classe », sera également présentée au congrès par la section PCF du XVe arrondissement de Paris. leparisien.fr 12 juillet 2018

Si on a bien compris, il s'agit pour le PCF de préparer sans attendre la prochaine victoire électorale de Macron en 2022. D'ici là...

Du PS à l'extrême droite. A tous ceux qui avaient appelé à voter Hollande ou à "battre la droite", ce qui revenait au même.

Souvenez-vous de ce que nous avons affirmé à plusieurs reprises dans des causeries, comme quoi le PS ou la social-démocratie dégénérée n'avait fait que faire le lit de l'extrême droite depuis un siècle, j'avais même été plus loin en affirmant qu'ils y étaient liés ou que la collusion avec l'extrême droite n'était pas un fait isolé, il suffit d'observer notamment les rapports intimes qu'ont le PS et RN (ex-FN) avec l'extrême droite sioniste au pouvoir en Israël ou son représentant en France, le Crif, pour en avoir une certitude.

- Manuel Valls aurait choisi un allié sulfureux pour la bataille des municipales à Barcelone - M6info 12 juillet 2018

“Je n’ai pas encore pris ma décision. Mais je regarde ça de près avec beaucoup d’intérêt”. Interrogé le 30 mai dernier sur France Inter, Manuel Valls laissait la porte plus qu’entrouverte à une éventuelle candidature à la mairie de Barcelone.

Depuis, il semblerait que les choses s’accélèrent. Celui qui multiplie les rencontres avec les responsables politiques espagnols aurait même déjà formé son équipe de campagne, si l’on en croit le site francophone basé à Barcelone Equinox.

Le média local va même plus loin en affirmant que l’ancien Premier ministre de François Hollande a fait son choix concernant son futur bras droit pour la bataille des municipales. Il s’agirait d’un homme très controversé en Espagne : Josep Ramon Bosch.

Ancien président de l’association Société Civile Catalane (SSC) qui luttait contre l’indépendance de la Catalogne, il avait en effet démissionné en catastrophe de son poste fin 2015, son nom étant cité dans plusieurs affaires, révélées au grand jour par le journaliste Jordi Borras, spécialiste de l’ultra-droite, rapporte Equinox.

Josep Ramon Bosch a notamment été accusé d’avoir créé un faux profil sur Facebook via lequel il proférait des menaces de mort à l’attention des journalistes et responsables politiques pro-indépendance. On l’accuse également d’être derrière un compte YouTube qui multipliait la diffusion de vidéos contenant des images et symboles nazis. Mais l’homme de 55 ans a toujours nié son implication.

Proche des réseaux franquistes

Mais Josep Ramon Bosch est également pointé du doigt pour ses accointances avec les réseaux franquistes. Pour preuve, il s’était rendu en 2013 à une commémoration du soulèvement militaire franquiste du 18 juillet, rappelle le site local.

Equinox a d’ailleurs contacté l’homme à la réputation sulfureuse, qui a d’abord tenu à souligner que “l’affaire de la vidéo nazie n’a jamais été jugée pour cause de prescription”. Il a ensuite minimisé son rôle auprès de Manuel Valls, affirmant que ce dernier “a son propre agenda”, tout en confiant déjeuner et dîner “souvent avec lui lorsqu’il vient à Barcelone”.

Alors le député LREM officialisera-t-il sa candidature et confirmera-t-il Josep Ramon Bosch en tant que bras droit ? Celui-ci l’assure : Manuel Valls “est très motivé”. Publié récemment, le dernier baromètre électoral de la mairie de Barcelone ne donnait que 5,2% des voix au parti Ciutadans, qui pourrait soutenir le Français aux municipales de l’an prochain. M6info12 juillet 2018

Attention chers amis espagnols, avec 5% on peut tout de même devenir Président de la République ou Premier ministre... en France, alors pourquoi pas en Espagne !

En famille. Et dire que nos braves dirigeants n'ont pas cessé de soutenir un agent assumé du patronat.

- Jean-Claude Mailly choisit les patrons et renonce à l'Europe - Libération 11 juillet 2018

Mailly avait annoncé son autre projet : celui d’intégrer Alixio, la société de conseil de Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, en tant que «senior advisor». La mission de cette entreprise est d’«accompagne[r] les décideurs d’entreprises dans leurs transformations RH, stratégiques, organisationnelles et managériales». Une belle formule, pour une réalité plus triviale : dans les faits, il s’agit d’accompagner les grosses boîtes dans leurs projets de restructuration et de réorganisation, qui laissent bien souvent de nombreux salariés sur le carreau. Libération 11 juillet 2018

Rectifions: En choisissant les patrons, il choisit également l'UE !

On a bien compris, Mailly va mettre son expérience du mouvement ouvrier et les connaissances qu'il a acquises au contact des travailleurs au service du patronat, pour qu'il puisse préparer discrètement des plans de licenciements massifs. Autrement dit en faisant en sorte que cela se passe dans les meilleures conditions possibles pour les patrons sans que les travailleurs ne puissent trouver les moyens de s'y opposer. Bref, Mailly va proposer aux patrons des formules pour qu'ils puissent appliquer leurs plans de licenciement sans encombre ou à moindre coût.

Et nos ahuris de dirigeants de brailler en choeur pendant des mois, des années, des décennies : Dirigeants, dirigeants, appelez à la grève générale ! Le summum de l'opportunisme, quelle bande de fripouilles ! C'est à cela qu'il faut les juger et pas autre chose.

S'il n'y a rien qui vous choque ou vous révolte ici, c'est que vous êtes mort politiquement, cela s'adresse aux militants. Vous comprenez peut-être un peu mieux pourquoi nous en sommes rendus là avec de tels dirigeants et de tels partis.

Otan de la guerre. L'Otan : Le ciment de la guerre.

Le méga-quartier général de l’Otan est expansible, comme la guerre par Manlio Dinucci - Réseau Voltaire 12 juillet 2018

Une grande importance symbolique est attribuée au fait que le premier Sommet convoqué dans le nouveau quartier général de l’Alliance, qui a coûté jusqu’à présent 1,3 milliards d’euros (mais le prix réel, dont 7 % est à la charge de l’Italie, reste encore à établir) : une structure de plus de 250 000 mètres carrés, quasiment le double de la précédente, où travaille en permanence un staff d’environ 4 000 militaires et civils, dotée de 18 grandes salles où se déroulent annuellement plus de 5 000 réunions avec une participation moyenne de 500 hôtes par jour.

La structure, maintenant constituée par 8 ailes majeures et 4 mineures reliées à un long corps central, est de type modulaire : donc expansible au fur et à mesure que l’Otan continuera à s’étendre. Comme elle le fait depuis plus de 20 ans.

En 1990, à la veille de la dissolution du Pacte de Varsovie, le secrétaire d’État états-unien James Baker assurait le président de l’URSS, Mikhail Gorbatchev, que « l’Otan ne s’étendra pas d’un seul pouce à l’Est ». Mais en 1999, pendant qu’elle démolissait par la guerre la Fédération yougoslave, l’Otan englobait les trois premiers pays de l’ex-Pacte de Varsovie : la Pologne, la République Tchèque et la Hongrie. Puis, en 2004, elle s’étendait à l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie (auparavant membres du Pacte de Varsovie) et la Slovénie (auparavant partie de la Fédération Yougoslave). En 2008, l’Otan contribue à l’explosion de la nouvelle guerre en Géorgie. En 2009 l’Alliance incluait l’Albanie (autrefois membre du Pacte de Varsovie) et la Croatie (auparavant une partie de la Fédération yougoslave) ; en 2017, le Monténégro, lui aussi faisant antérieurement partie de la Fédération yougoslave. Après s’être étendue en 1999-2017 de 16 à 29 membres, l’Otan laisse « la porte ouverte » : sont en attente d’entrer l’Ukraine et la Géorgie, auparavant faisant partie de l’URSS ; la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine, appartenant auparavant à la Fédération yougoslave. Pour ce faire l’Otan s’est dotée d’un quartier général expansible. Réseau Voltaire 12 juillet 2018

Lafarge produisait le ciment utilisé par Daesh - Réseau Voltaire 11 juillet 2018

De nouvelles pièces ont été versées au dossier judiciaire de Lafarge à Paris. Elles attestent qu’en Syrie, Daesh était demandeur du ciment et était prêt à acheter l’usine pour continuer lui-même la production.

Rappelons que le ciment produit par Lafarge durant la guerre contre la Syrie ne pouvait être vendu que dans la zone occupée par les jihadistes et l’Otan, pas dans celle contrôlée par la République arabe syrienne. Les seules constructions importantes qui ont été réalisées dans la zone jihadiste sont des fortifications militaires souterraines.

Dès lors, il est improbable que Lafarge ait ignoré produire le ciment destiné à ces fortifications [1]. Réseau Voltaire 11 juillet 2018

[1] « Révélations : le jihad de Lafarge-Holcim », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 24 mars 2017.

Leur monde est synonyme de guerres perpétuelles.

- Combien de millions de personnes ont été tuées dans les guerres américaines qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001 ? - Consortium News, 25-04-2018 publié par Les Crises 11.07.2018

Par Nicolas J.S. Davies, l’auteur de Blood On Our Hands : the American Invasion and Destruction of Iraq. Il a également écrit le chapitre sur « Obama en guerre » dans Grading the 44th President : a Report Card on Barack Obama’s First Term as a Progressive Leader.

Extraits. Dans les deux premières parties du présent article, j’ai estimé qu’environ 2,4 millions de personnes ont été tuées à la suite de l’invasion de l’Irak par les États-Unis, tandis qu’environ 1,2 million de personnes ont été tuées en Afghanistan et au Pakistan à la suite de la guerre menée par les États-Unis en Afghanistan. Dans la troisième et dernière partie de ce compte rendu, j’estimerai le nombre de personnes tuées à la suite des interventions de l’armée américaine et de la CIA en Libye, en Syrie, en Somalie et au Yémen.

Des études exhaustives sur la mortalité dans d’autres pays déchirés par la guerre (comme l’Angola, la Bosnie, la République démocratique du Congo, le Guatemala, l’Irak, le Kosovo, le Rwanda, le Soudan et l’Ouganda) ont révélé un nombre total de décès de 5 à 20 fois supérieur à celui révélé précédemment par des rapports « passifs » basés sur des bulletins d’actualités, des dossiers d’hôpitaux et/ou des enquêtes sur les droits de l’homme.

En l’absence de telles études complètes en Afghanistan, au Pakistan, en Libye, en Syrie, en Somalie et au Yémen, j’ai évalué les rapports passifs sur les décès dus à la guerre et essayé d’évaluer la proportion de morts réelles que ces rapports passifs sont susceptibles d’avoir comptées selon les méthodes qu’ils ont utilisées, sur la base des rapports entre les morts réels et les morts passivement déclarées, trouvées dans d’autres zones de guerre.

J’ai seulement estimé les morts violentes. Aucune de mes estimations n’inclut les décès dus aux effets indirects de ces guerres, tels que la destruction des hôpitaux et des systèmes de santé, la propagation de maladies par ailleurs évitables et les effets de la malnutrition et de la pollution de l’environnement, qui ont également été considérables dans tous ces pays.

Pour l’Irak, mon estimation finale d’environ 2,4 millions de personnes tuées était fondée sur l’acceptation des estimations de l’étude 2006 du Lancet et de l’enquête 2007 de l’Opinion Research Business (ORB), qui étaient conformes les unes aux autres, puis sur l’application du même rapport entre les décès réels et les décès déclarés passivement (11,5:1) entre l’étude du Lancet et de l’Iraq Body Count (IBC) [projet recensant les morts civiles dues à la guerre d’Irak. Il entretient une base de données où figurent toutes les morts rapportées par au moins deux sources journalistiques, NdT] en 2006 et le comptage de l’IBC pour les années depuis 2007.

Pour l’Afghanistan, j’ai estimé qu’environ 875 000 Afghans ont été tués. J’ai expliqué que les rapports annuels sur les victimes civiles de la Mission d’Assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) sont fondés uniquement sur les enquêtes menées par la Commission indépendante des droits de l’homme en Afghanistan (CAIDP), et qu’ils excluent sciemment un grand nombre de rapports sur les décès de civils pour lesquels la CAIDP n’a pas encore fait d’enquête ou pour lesquels elle n’a pas terminé ses enquêtes. Les rapports de la MANUA ne font pas du tout état de la situation dans de nombreuses régions du pays où les talibans et d’autres forces de résistance afghanes sont actifs, et où se déroulent donc la plupart des frappes aériennes et des raids nocturnes des États-Unis.

J’ai conclu que les rapports de la MANUA sur les décès de civils en Afghanistan semblent aussi inadéquats que l’extrême sous-déclaration constatée à la fin de la guerre civile guatémaltèque, lorsque la Commission de vérification historique parrainée par l’ONU a révélé 20 fois plus de décès que ce qui avait été rapporté auparavant.

Pour le Pakistan, j’ai estimé qu’environ 325 000 personnes avaient été tuées. Ce chiffre est basé sur les estimations publiées des morts au combat et sur l’application d’une moyenne des ratios trouvés lors des guerres précédentes (12,5:1) au nombre de morts civiles signalées par le South Asia Terrorism Portal (SATP) en Inde.

Dans la troisième et dernière partie de cet article, j’estimerai le nombre de morts causées par les guerres secrètes et les guerres par procuration en Libye, en Syrie, en Somalie et au Yémen.

Les officiers supérieurs de l’armée américaine ont salué la doctrine américaine de la guerre secrète et par procuration qui a trouvé son plein épanouissement sous l’administration Obama comme une approche « déguisée, silencieuse et sans médias » de la guerre, et ont retracé l’évolution de cette doctrine jusqu’aux guerres américaines en Amérique centrale dans les années 1980. Alors que le recrutement, l’entraînement, le commandement et le contrôle des escadrons de la mort en Irak ont été surnommés « l’option Salvador », la stratégie américaine en Libye, en Syrie, en Somalie et au Yémen a en fait suivi ce modèle de plus près encore.

Ces guerres ont été catastrophiques pour les populations de tous ces pays, mais l’approche « déguisée, silencieuse et sans médias » des États-Unis a connu un tel succès en termes de propagande que la plupart des Américains savent très peu de choses sur le rôle des États-Unis dans la violence et le chaos insolubles qui les ont engloutis.

La nature très médiatique des frappes de missiles illégales mais largement symboliques sur la Syrie le 14 avril 2018 contraste fortement avec la campagne de bombardement « déguisée, silencieuse et sans média » menée par les États-Unis, qui a détruit Raqqa, Mossoul et plusieurs autres villes syriennes et irakiennes avec plus de 100 000 bombes et missiles depuis 2014.

Les habitants de Mossoul, Raqqa, Kobané, Syrte, Falloujah, Ramadi, Tawergha et Deir ez-Zor sont morts comme des arbres abattus dans une forêt où il n’y avait pas de reporters ou d’équipes de télévision occidentaux pour enregistrer leur massacre. Comme Harold Pinter l’a demandé dans son discours d’acceptation du prix Nobel en 2005,

« Ont-ils eu lieu ? Et sont-ils dans tous les cas imputables à la politique étrangère des États-Unis ? La réponse est oui, ils ont eu lieu, et ils sont dans tous les cas attribuables à la politique étrangère américaine. Mais vous ne le sauriez pas. Ça n’est jamais arrivé. Il ne s’est jamais rien passé. Même quand ça arrivait, ça n’arrivait pas. Ça n’avait pas d’importance. Ça n’avait aucun intérêt. »

Libye

J’estime donc qu’environ 250 000 Libyens ont été tués dans la guerre, la violence et le chaos que les États-Unis et leurs alliés ont déclenché en Libye en février 2011, et qui se poursuit encore aujourd’hui. Si l’on prend les ratios 5:1 et 12:1 par rapport aux décès comptés passivement comme limites extérieures, le nombre minimum de personnes qui ont été tuées serait de 150 000 et le maximum serait de 360 000.

Syrie Si l’on prend les chiffres rapportés passivement par le SOHR (Observatoire syrien des droits de l’homme) pour les morts de guerre non militaires comme 20% du total réel des morts, cela signifierait que 1,45 million de civils et de combattants non militaires ont été tués. Après avoir ajouté à ce nombre les 64 000 soldats syriens tués, j’estime qu’environ 1,5 million de personnes ont été tuées en Syrie. Si le SOHR a eu de meilleurs résultats que tous les efforts « passifs » précédents pour compter les morts dans une guerre, et a compté 25% ou 30% des personnes tuées, le nombre réel de personnes tuées pourrait être aussi bas que 1 million. S’il n’a pas eu d’aussi bons résultats qu’il n’y paraît, et que son compte est plus proche de ce qui a été typique dans d’autres conflits, alors jusqu’à 2 millions de personnes pourraient bien avoir été tuées.

Somalie

J’estime donc que le nombre réel de personnes tuées en Somalie depuis 2006 doit se situer entre 500 000 et 850 000, avec très probablement environ 650 000 morts violentes.

Yémen

J’estime qu’environ 175 000 personnes ont été tuées – 15 fois le nombre rapporté par l’OMS et l’ACLED (Armed Conflict Location and Event Data Project) – avec un minimum de 120 000 et un maximum de 240 000.

Le véritable coût humain des guerres américaines

Au total, dans les trois parties de ce rapport, j’ai estimé que les guerres qui ont suivi les attentats du 11 septembre ont tué environ 6 millions de personnes. Peut-être que le nombre réel n’est que de 5 millions. Ou peut-être que c’est 7 millions. Mais je suis tout à fait certain qu’il s’agit de plusieurs millions.

Nous avons besoin de toute urgence d’experts en santé publique pour mener des études exhaustives sur la mortalité dans tous les pays où les États-Unis ont sombré dans la guerre depuis 2001, afin que le monde puisse réagir de façon appropriée à l’ampleur réelle des morts et des destructions causées par ces guerres.

Comme Barbara Lee a prévenu ses collègues avant de voter de manière dissidente en 2001, nous sommes « devenus le mal que nous déplorons ». Mais ces guerres n’ont pas été accompagnées d’effrayants défilés militaires (pas encore) ou de discours sur la conquête du monde. Au lieu de cela, elles ont été politiquement justifiés grâce à une « guerre de l’information » pour diaboliser les ennemis et fabriquer des crises, puis elles ont été menée d’une manière « déguisée, silencieuse, libre de médias », pour cacher leur coût en sang humain au public américain et au monde entier.

Après 16 ans de guerre, environ 6 millions de morts violentes, 6 pays complètement détruits et beaucoup plus déstabilisés, il est urgent que le public américain reconnaisse le véritable coût humain des guerres de notre pays et la façon dont nous avons été manipulés et induits en erreur pour fermer les yeux – avant qu’ils ne continuent encore plus longtemps, détruisent davantage de pays, sapent davantage l’état de droit international et tuent des millions d’autres de nos semblables. Consortium News, 25-04-2018 publié par Les Crises 11.07.2018

Certaines estimations me semblent exagérées, notamment celles sur la Syrie. Et pour cause, l'auteur de cet article l'a pratiquement affirmé lui-même en écrivant, je cite : Toutes les estimations publiques du nombre de personnes tuées en Syrie que j’ai trouvées proviennent directement ou indirectement de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (SOHR), dirigé par Rami Abdulrahman, à Coventry, au Royaume-Uni. Son travail est financé en partie par l’Union européenne et en partie par le gouvernement du Royaume-Uni.

En effet l'OSDH en français est une émanation du MI6, les services secrets britanniques, il a donc tout intérêt à gonfler le nombre de morts et de l'imputer au "dictateur sanguinaire" Bachar el-Assad.

Cela dit il est évident que le nombre de morts causés par ces guerres s'élèvent à plusieurs millions, sans parler des morts causées indirectement par ces guerres, et sans doute à des dizaines de millions de blessés.

Extraits d'une contribution politique de la Tendance Marxiste Internationale (TMI)

Le 15 août 2017, Martin Sandbu écrivait dans le Financial Times :

« Cette année est marquée par l’anniversaire de deux événements – le centenaire de la Révolution Russe et les dix ans qui se sont écoulés depuis le début de la crise financière mondiale – qui ont plus de points communs qu’on ne le pense à première vue.

« Le modèle qui était sorti victorieux de la guerre froide a été ébranlé jusque dans ses fondements [...] par la crise financière mondiale.

« Le communisme sclérosé qu’était devenu le bloc soviétique à partir des années 1980 s’est effondré sous le poids de ses propres contradictions politiques et économiques. Avec les bouleversements politiques survenus l'année dernière, on se demande à présent si les économies de libre marché vont subir le même sort. »

Il poursuit :

« Friedrich von Hayek a affirmé que la flexibilité des prix du marché renferme plus de renseignements qu’un organe central de planification ne pourrait jamais réussir à rassembler ; et donc que la prise de décision est plus efficace quand elle découle d’une constellation de facteurs, que des instances étatiques. [...]

« Cependant, la crise financière mondiale a été une douche froide, qui a remis en question toute assertion faisant du capitalisme financier occidental le meilleur mode d’organisation économique. »

Il conclut :

« Ce qui s’est produit il y a 10 ans a été la terrible prise de conscience que les créances financières accumulées au cours des années d’expansion précédentes étaient irrécouvrables, et que la production économique à venir, sur laquelle les débiteurs avaient misé, ne serait pas suffisante pour régler l’ensemble de ces créances financières.

« [...] le libéralisme de marché, à son tour, a trahi les promesses qu’il avait fait miroiter. Les économies occidentales sont aujourd’hui bien plus pauvres que les tendances d’avant le krach ne l’avaient prédit. La crise et ses répercussions ont laissé à la jeunesse, notamment, peu de raison d’espérer que les possibilités de s’enrichir, qui s’étaient présentées à leurs parents et grand-parents, se présenteraient également à elle.

« Un système social peut perdurer très longtemps en dépit des désillusions. [...] Mais dès que les moyens de subsistance des gens cessent d’être garantis, tout ce soutien s’effondre. »

Parmi les experts capitalistes sérieux, certains commencent à comprendre que les procédés mis en œuvre au cours des 30 dernières années ne fonctionnent plus. Dans un article du journal allemand Die Zeit intitulé La mort d'un dogme, on nous informe que même le FMI a reconnu que ses politiques n’ont pas l’effet escompté. Mais évidemment, ils n’en tirent jamais toutes les conclusions qui s’imposent. (Mark Schieritz, Die Zeit, juin 2016) Wolfgang Streek, de l’Institut Max Planck, a dressé la liste de tous les problèmes du capitalisme dans un long article publié dans la New Left Review, intitulé Comment va finir le capitalisme ?, sur lequel il est plus longuement revenu dans son ouvrage paru en 2016. Il souligne la crise de légitimité qui frappe le système capitaliste parce qu’il n’est plus en mesure d’offrir autant qu’il ne l'a fait par le passé, si bien que les gens commencent à remettre le système en question. C’est ce qui explique l’instabilité électorale qui s’observe dans de nombreux pays. Il soulève également la question de savoir si les politiques dont le capitalisme a besoin peuvent être introduites par l’intermédiaire du « système démocratique ». Il se demande par là si un « système démocratique » peut ou non imposer à la classe ouvrière ce dont la bourgeoisie a besoin.

Dans son article, Streek constate que le capitalisme « va rester pour le moment dans les limbes, mort ou bien sur le point de mourir de sa propre overdose, sachant que personne n’a le pouvoir de se débarrasser de son cadavre en décomposition ». C’est plutôt une bonne description de l’état dans lequel se trouve le capitalisme actuel.

Il est significatif que Martin Wolf, commentateur économique en chef au Financial Times, ait éprouvé le besoin de répondre à Streek, dans un article dont le titre n’est pas anodin : Plaidoyer contre les théories de l’effondrement du capitalisme » (« The case against the collapse of capitalism », FT 2, novembre 2016). Les stratèges du capitalisme comprennent les maux qui rongent leur propre système !

Lénine expliquait que s’il n’est pas renversé, le système capitaliste pourra toujours se relever de ses crises, même les plus profondes. Même dans les années 1930, il y a eu des phases de reprise. Cela fait sept ans que la presse bourgeoise parle de reprise économique. En réalité, la reprise actuelle est la plus faible de toute l’histoire ; il en découle un certain nombre de développements.

Bien entendu, le système capitaliste peut encore compter sur des réserves importantes, et si les capitalistes et les banquiers pressentent qu’ils risquent de tout perdre, ils pourront avoir recours à des mesures keynésiennes. Mais leurs réserves ne sont pas inépuisables, et elles se sont vidées à un rythme alarmant au cours des dix dernières années. Par conséquent, quand la prochaine crise éclatera, car c’est inévitable, les capitalistes et les banquiers se retrouveront dans une position bien plus précaire qu’ils ne l’étaient auparavant, pour en atténuer l’impact. Fin de l'extrait.

LVOG - L'affirmation selon laquelle il y a eu "des phases de reprise" dans les années 30 est plutôt légère ou plus qu'approximative, car en réalité elles n'ont jamais permis de résorber le chômage de masse ou de relancer l'économie capitaliste, y compris le New deal aux Etats-Unis, et c'est seulement la Seconde Guerre mondiale qui permettra d'y remédier en partie seulement et temporairement en assurant le plein emploi... sur les champs de batailles et grâce à l'industrie de guerre. Si on peut estimer qu'il est juste d'affirmer que "le système capitaliste peut encore compter sur des réserves importantes", en revanche il est faux de prétendre que "leurs réserves ne sont pas inépuisables" ou que les capitalistes ne pourraient pas "atténuer l’impact" de "la prochaine crise", alors qu'ils viennent juste de démontrer le contraire de manière magistrale en recourant dans des proportions monstrueuses à la planche à billets, qui justement à le pouvoir de palier à ce genre de situation, sur laquelle il y aurait encore beaucoup de choses à préciser, notamment qu'ils n'ont cessé depuis de recourir à ce moyen sans qu'apparemment personne ne daigne en tenir compte ou ne tienne à en évaluer les conséquences politiques, ce qui relève de la plus extraordinaire myopie.

Et dire que ce sont des Américains qui ont rédigé ce texte et qu'ils n'y ont même pas pensé. On est donc porté à prendre avec beaucoup de précaution les analyses de ce courant politique plus que leurs conclusions qui relèvent du catéchisme du parfait dogmatique.

On pourrait tout aussi bien imaginer qu'ils pourraient décider d'effacer la gigantesque dette sous laquelle croule l'économie capitaliste mondiale, il leur est arrivé de le faire partiellement dans le passé quand cela les arrangeait, par exemple avec l'Allemagne ou avec des banques, des multinationales. Alors pourquoi ne le font-ils pas ? Parce que, entre autres avantages, c'est par la dette qu'ils tiennent tous les acteurs politiques, tous les Etats, donc ils ne peuvent pas se passer de ce formidable instrument coercitif ou de pression sous peine de prendre le risque d'en perdre le contrôle. D'autant plus que lorsqu'ils effacent une dette du secteur privé, c'est pour la refiler aux Etats qui les font payer à leurs peuples.

Qui plus est, la dette est le pendant de la spéculation qui permet aux oligarques de s'enrichir toujours plus, tout du moins en apparence. Car une grande partie de la richesse qu'on leur attribue, est en réalité fictive ou n'existe pas compte tenu que la capitalisation boursière ou la valeur attribuée aux entreprises cotée en bourse est truquée ou hyper surestimée par rapport aux bénéfices qu'elles dégagent. C'est ainsi que si on les ramenait à leur véritable valeur, le capital accumulé par les milliardaires et multi millionnaires ne représenterait plus que le dixième ou beaucoup moins, à côté de laquelle la dette des principaux acteurs économiques et des Etats constituerait un fardeau qui engloutirait le capitalisme. Autrement dit, si dans un bilan on faisait figurer l'ensemble des richesses réelles accumulées par les capitalistes au côté de leurs dettes, y compris celles qu'ils ont refilé aux banques centrales, le capitalisme serait déclaré en banqueroute et devrait mettre la clé sous la porte.

Si votre maison qui vaut en réalité 1 million d'euros est évaluée au cours actuel à 3 millions d'euros, vous pourrez l'hypothéquer ou obtenir un prêt, donc vous endetter pour spéculer par exemple à hauteur de 3 millions d'euros, on estimera votre richesse à hauteur de 3 millions d'euros, alors qu'en réalité elle n'est que d'1 million. Imaginez le même calcul effectué avec des centaines de milliards d'euros ou de dollars et vous comprendrez comment ils ont pu amasser de telles fortunes en un temps record.

Ils ont engagé l'économie mondiale dans une spirale infernale, dont il ne leur est plus possible de sortir ou de faire machine arrière sans prendre le risque qu'elle explose.

Il est exact que "Lénine expliquait que s’il n’est pas renversé, le système capitaliste pourra toujours se relever de ses crises, même les plus profondes", qui plus est à notre époque avec les puissants instruments financiers dont il dispose comme on l'a souligné précédemment.

On poursuivra une autre fois car cela mériterait un long développement. On peut cependant énumérer quelques facteurs qui alimenteront notre réflexion.

Il semble qu'on confond la crise du capitalisme proprement dit, avec les crises qui sont uniquement le produit de manipulations financières de type mafieux, qu'on ait des difficultés à cerner précisément les rapports qui peuvent exister entre eux. On refuse d'admettre que les sommets du capitalisme se sont dotés de moyens pour empêcher l'effondrement du capitalisme, alors qu'ils les utilisent quotidiennement sous nos yeux. On ne parvient pas à saisir ou on refuse d'admettre une fois de plus que ce processus puisse correspondre à une stratégie politique ou plutôt l'inverse en réalité.

C'est l'orientation inexorable du capitalisme qui les a obligé à définir une stratégie non pas pour le sauver, puisqu'ils savent qu'il est condamné, mais pour préserver leur hégémonie et leurs privilèges qui sont incompatibles aujourd'hui et dans les décennies à venir avec l'augmentation croissante de la population mondiale et ses besoins, car il est impossible de concevoir qu'il serait possible de satisfaire les besoins de 10, 15, 20 milliards d'hommes et de femmes , de produire toujours plus, encore et encore, sans qu'un jour se pose la question de l'épuisement des ressources de la planète, sans parler des dégâts irréversibles causés à l'environnement, etc. ce qui contribuerait à leur rendre la vie infernale, aux oligarques, à leur descendance, à leur classe.

Cela dit, ils ont pu concevoir une stratégie pour tenter de remédier au destin funeste ou cauchemardesque auquel l'humanité est condamné sous le capitalisme, sans pour autant pouvoir l'appliquer à la lettre, car en attendant ils doivent continuer de faire avec le capitalisme, ils ne peuvent pas le faire disparaître par décret pour le remplacer par un système totalitaire basé sur un règlement de type bureaucratique et policier. Pour y parvenir il faudrait que l'ensemble des régimes de la planète adoptent leur stratégie, sauf que c'est impossible parce que certains ne sont pas encore parvenus à leur stade de développement économique et tirent profit principalement ou uniquement du système capitaliste. Leurs intérêts entrent donc en conflit, et comme se sont de superpuissances, au lieu de se faire directement la guerre pour assurer leur développement futur ou accroître leur pouvoir respectif, ils passent par des armées supplétives de mercenaires.

Donc effectivement, il ne peut pas exister d'hyper impérialisme à l'échelle mondiale tant que le système économique capitaliste existera, au passage je n'ai jamais affirmé le contraire, c'est la raison pour laquelle ils ont conçu un système politique de type bureaucratique et policier qui remplirait les mêmes fonctions sans toutefois reposer sur les lois de fonctionnement du capitalisme, puisqu'elles engendrent des contradictions qui le mettent en péril et menacent l'existence de leur classe. On s'acheminerait donc vers une sorte d'équilibre ou de répartition des pouvoirs entre les divers superpuissances contrôlant des régions ou des continents entiers, qui n'auront pas forcément le même modèle de société, mais qui seront toutes régies par les mêmes règlements ou traités.

Quelle différence existe-t-il entre un pays soumis à un régime de parti unique et un pays soumis à un régime où deux partis pratiquement identiques alternent au pouvoir ou se le partagent indéfiniment ? Quelle différence existe-t-il entre un pays ou l'Etat exerce le monopole de l'information, et un pays où l'ensemble des médias sont la propriété d'oligarques ? Quelle différence existe-t-il entre un pays ou les syndicats sont la propriété de l'Etat, et un pays où les syndicats ont été achetés par l'Etat ? Quelle différence existe-il entre un pays où l'exercice de la liberté d'expression peut vous conduire en prison, et un pays qui n'en tient pas compte, où votre voix n'a aucune chance d'être entendue ?

On nous rétorquera qu'il existe bien des nuances, assurément, mais qui dans tous les cas de figure peuvent être étouffées, non ? En Chine, disons pour simplifier les choses que l'Etat détient tous les pouvoirs. Dans des pays comme les Etats-Unis ou la France, l'oligarchie ne détient-elle pas tous les pouvoirs ? On pourrait dire qu'ils sont calqués sur le même modèle, alors que les régimes présentent d'importantes différences. Ils sont en train de les harmoniser sur la base des pires modèles existant dans tous les domaines. Et l'aspect économique passe au second plan, celui qui figure au premier plan est politique et tourné contre l'ensemble des exploités et des opprimés, là leur alliance est totale, sans faille.

Ce qu'on ne parvient pas à comprendre, c'est que le nouvel ordre mondial totalitaire qu'ils veulent instaurer, est incompatible avec l'existence du système capitaliste ou le système capitaliste ne le supporterait pas, puisqu'il s'effondrerait et alimenterait la lutte de classe du prolétariat, ils ont donc besoin d'un système qui neutralise la lutte de classe, qui la fasse disparaître par n'importe quel moyen, quitte à lobotomiser les hommes s'il le faut, tout comme l'idée qu'il serait possible de changer la société doit disparaître à jamais de leurs cerveaux. Au-delà, ils envisageront de réduire drastiquement la population mondiale pour la ramener à un niveau supportable de manière à pouvoir assurer leurs propres survies, ils pourront faire en sorte qu'elle dégénère petit à petit pour ne conserver que les hommes les plus aptes à les servir une fois réduits en esclavages.

Ce n'est pas de la science-fiction ou un roman d'anticipation qu'on vous livre là, c'est déjà en train de se réaliser sous nos yeux, mais comme cela n'emprunte pas un chemin linéaire parce qu'il est semé d'embûches, on préfère le nier. Il est clair que si nous devions persister dans cette voie, la civilisation humaine serait condamnée à disparaître ou vous pourriez dire adieu tout de suite au socialisme. Moi, je ne serai plus de ce monde d'ici là, je suis trop vieux, mais je pense aux générations suivantes auxquelles ils destinent un sort monstrueux.

Allez, le combat continue...

Un autre aspect de ce texte mérite qu'on s'y arrête un instant, "la crise de légitimité qui frappe le système capitaliste" et qui se traduit par le fait "que les gens commencent à remettre le système en question". On a envie de dire : Heureusement sinon notre combat serait perdu d'avance !

Toujours est-il que c'est au cours du processus d'appauvrissement des masses ou de l'offensive de la réaction et non après, non pas que les masses peuvent réagir puisqu'il leur manque une direction, mais que parmi elles des couches se radicaliseront forcément ou chercheront un moyen ou la voie pour rompre avec le capitalisme, de sorte qu'elles peuvent constituer la nouvelle avant-garde du mouvement ouvrier pour peu qu'un parti ouvrier incarne ou leur propose une issue à la crise du capitalisme.

Effectivement, tout le monde a pu observer sans avoir besoin d'être marxiste, que le niveau de conscience politique des masses avait progressé au-delà des apparences qui tendent à démontrer le contraire, mais chacun sait qu'il est préférable de ne pas se fier aux apparences qui sont souvent trompeuses ou mauvaises conseillères, ce qui se traduit par le rejet croissant des institutions, des partis du capital, et a commencé à se traduire concrètement sur le plan organisationnel par le renforcement des partis affichant (théoriquement) leur opposition au régime et une multiplication des mouvements sociaux, indiquant que de plus en plus de travailleurs résistent et cherchent la voie de l'affrontement avec le régime, car ils ne peuvent pas se résigner au sort que leur réserve Macron et l'oligarchie.

Un processus profond ou déterminé de maturation des consciences est en cours. Il se heurte à de nombreux obstacles auxquels il faut s'attaquer pour les faire sauter.

- "Partout il y a une colère brûlante contre les niveaux grotesques d’inégalité : la richesse obscène d’une petite minorité parasitaire contraste nettement avec la pauvreté et le désespoir grandissants à la base de la société. Les bourgeois sérieux sont de plus en plus inquiets de cette tendance, car elle met en danger la stabilité de tout le système. Partout il y a une haine brûlante à l’égard des riches. Beaucoup de gens se demandent : si l’économie va si bien, pourquoi nos conditions de vie ne s’améliorent pas ? Pourquoi détruisent-ils les aides sociales, la santé et l’éducation ? Pourquoi les riches ne payent pas de taxes ? Et ces questions ne trouvent pas de réponses.

Les bourgeois sont de plus en plus alarmés par les conséquences politiques de la crise."

LVOG - Le premier paragraphe légitime d'attiser la haine des masses envers l'oligarchie, les riches, ce que j'avais avancé dans une précédente causerie.

Le second paragraphe, à part quelques exceptions, c'est une vue de l'esprit, car ils continuent de se goinfrer comme jamais auparavant tout en poursuivant au pas de charge leur offensive contre tous les acquis sociaux de la classe ouvrière.

La crise du capitalisme est parvenue au stade où les rapports entre les classes tournent systématiquement à l'affrontement, du coup la violence à tendance à se répandre à l'ensemble de la société sans épargner personne, il est donc normal que les bourgeois en soient effrayés et le fassent savoir.

Ce que les bourgeois n'ont semble-t-il pas encore assimilés, c'est que dorénavant ils devront vivre dans une société où la violence est omniprésente et peut frapper n'importe qui n'importe où à n'importe quel moment, c'est la rançon du succès en quelque sorte, le prix à payer pour assurer la survie du capitalisme ou du règne de l'exploitation de l'homme par l'homme, voilà pour l'aspect individuel.

Quant aux conséquences politiques de la crise, ils emploient les grands moyens pour qu'elles ne prennent pas une tournure incontrôlable, en contrôlant les médias (autocensure, désinformation), en utilisant les réseaux numériques pour disloquer les masses (délation, dénonciation, calomnie, fake news, etc.), en favorisant la percée de partis opportuniste ou populistes, en agitant le spectre de l'extrême droite, en recourant au terrorisme, etc.

- La bourgeoisie, empirique jusqu’à l’aveuglement, a été incapable de percevoir les ferments de colère et les forces souterraines qui grandissaient et se préparaient, en silence, à crever la surface. (Tu parles, c'est elle qui les a encadrées ! - LVOG) La bourgeoisie se félicitait de ne pas voir éclater de révolution. (Il n'y a que des abrutis pour avoir vu des révolutions là où il n'y en avait pas, quelle connerie ! - LVOG) Une fois remis du choc initial de 2008, les banquiers et les capitalistes ont repris leurs activités habituelles, comme si de rien n’était. (Tu parles, ce sont eux qui l'ont provoqué, mais quelle connerie ! - LVOG) Comme autant d’hommes ivres qui dansent au bord d’un précipice, ils se sont adonnés à leur transe jubilatoire de l’enrichissement, à un rythme plus endiablé encore, pendant qu’en face, la condition des masses allait de mal en pis.

Trotsky a analysé ce qu’il appelait « le processus moléculaire de la révolution ». Dans son Histoire de la révolution russe, il souligne que ce qui détermine la conscience des masses n’est pas seulement la crise économique, mais plutôt le processus d’accumulation du ressentiment qui se développe tout au long de la période précédente. Sous le calme apparent fermente la colère des masses, jusqu’à ce que le seuil critique soit atteint, où la quantité se transforme en qualité.

Aujourd’hui, le sentiment de soulagement qu’éprouvait la classe dirigeante a brusquement laissé place au pessimisme et aux mauvais pressentiments. Des convulsions politiques et sociales s’observent partout, accompagnées d’une extrême instabilité à l'échelle mondiale et de changements brutaux dans les relations internationales.

Même si l’économie redémarre, une telle amélioration ne viendra pas automatiquement infléchir l’évolution de la conscience des masses, qui a été façonnée par les souvenirs de dizaines d’années de stagnation ou de dégradation de leur niveau de vie. (Détrompez-vous, les expériences passées enseignent exactement le contraire ! - LVOG)

- La crise a les effets les plus durs et les plus directs sur les jeunes gens. Pour la première fois depuis des décennies, la nouvelle génération n’aura pas les mêmes conditions de vie que celle de ses parents. Cela a des conséquences politiques graves. Dans tous les pays, la pression intolérable sur la jeunesse trouve son expression dans une augmentation nette de la radicalisation politique. Sur toutes les questions, la jeunesse se trouve bien plus à gauche que le reste de la société. Elle est bien plus ouverte aux idées révolutionnaires que les autres couches de la société et elle forme par conséquent notre base naturelle.

LVOG - Patati et patata, nous voilà bien avancés !

Dossier sur la Syrie.

Mise au point.

Si des éléments étrangers au mouvement ouvrier et à la classe ouvrière liés à l'impérialisme américains ou à ses vassaux d'Europe ou du Golfe n'étaient pas intervenus pratiquement dès le début ou ne les avaient pas directement provoqués, jamais les mouvements de masse qui ont eu lieu en Afrique du Nord et au Moyen-Orient à partir de 2011 n'auraient connu de tels développements et n'auraient fait l'objet d'une telle couverture médiatique.

Voilà la vérité que les différents courants se réclamant du trotskysme notamment se sont employés à falsifier à des degrés divers. Notre intention ne consiste pas à nier ou à minimiser la portée de la mobilisation des masses dans cette région du monde, mais à la ramener à sa juste valeur, au lieu de colporter des illusions qui précèderont de cruelles désillusions chez les militants et les travailleurs les plus avancés.

Seule la chronologie rigoureuse des faits permettait (et permet en général) de comprendre leur enchaînement, et de déterminer avec précision le rôle des différents acteurs en présence, afin de définir dans quelle direction s'orienterait la situation et quelles tâches et quels objectifs le mouvement ouvrier et les masses devraient se fixer. Dès lors qu'on s'écarterait des faits, on serait voué au mieux à l'impuissance, au pire à faire le jeu de la réaction.

Le passage qui suit est extrait d'un document intitulé Perspectives mondiales 2018, publié au début de l'année par la Tendance Marxiste Internationale (TMI). Il est en quelque sorte une caricature de l'attitude adoptée par tous les courants du mouvement ouvrier, à ma connaissance sans exception. Ce document figure intégralement dans le blog de la Tendance Claire du NPA sur Internet (http://tendanceclaire.npa.free.fr).

TMI - Révolution au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

La révolution qui a balayé la région en 2011-2013 a échoué parce qu’il lui manquait une direction révolutionnaire. Aujourd’hui, fatigué et confus, le mouvement général a reflué et a laissé une marge de manœuvre aux réactionnaires. La montée de la réaction et de la contre-révolution islamiste dans toute la région est liée au reflux du mouvement révolutionnaire.

Cependant, les événements de 2017 au Maroc montrent que la révolution n’est pas morte. Le soulèvement dans la région du Rif a été le mouvement le plus spectaculaire au Maroc depuis la révolution de 2011 au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. L’incident immédiat qui a déclenché le soulèvement a été l’assassinat par la police d’un jeune poissonnier, jeté dans un camion poubelle. Une fois enclenché, ce mouvement s’est déroulé avec une vitesse et une intensité incroyables. Un mouvement national de solidarité de la classe ouvrière et des couches opprimées a vu le jour avec ses propres revendications, qui n’étaient ni nationalistes, ni sectaires.

Ce mouvement anticipe les développements dans le reste de la région, où il n’existe pas un seul régime stable. Tous les régimes de la région sont faibles et luttent pour leur survie. Ils ne peuvent résoudre aucun des problèmes des masses qui, à leur tour, subissent d’énormes pressions. Tôt ou tard, le mouvement renaîtra à un niveau encore plus élevé.

LVOG - Tout y est : Déformation et manipulation systématique des faits qui n'a rien à envier à la désinformation pratiquée par les médias, interprétation de la réalité qui relève de la propagande sur un registre purement dogmatique, lieux communs et platitudes en guise d'analyse et de perspective politique...

Autant dire que si vous vous en tenez à ce qui figure dans ce texte, vous ne pourrez pas vous faire votre propre idée sur la situation, car il vous manquera la plupart des faits qui ont déterminé son orientation. C'est assimilable à du bourrage de crâne tel que le pratique les médias. Et ce n'est pas anodin, car cela fournit des arguments à ceux qui affirment que les travailleurs qui rejoignent des partis ouvriers sont embrigadés ou manipulés, à juste titre il faut malheureusement le reconnaître quand ces partis adoptent cette pratique détestable.

Cela dénote aussi une certaine conception du parti que nous condamnons, qui consiste à maintenir les militants dans l'ignorance, de sorte qu'ils ne pourront pas s'opposer sérieusement ou de manière cohérente à la ligne politique de leurs dirigeants, puisqu'ils ne disposeront pas du matériel nécessaire pour soutenir leurs propres idées ou positions.

Quand nos dirigeants ne tordent pas la réalité pour qu'elle coïncide avec leur théorie, ils la font carrément disparaître. Et les militants ne s'aperçoivent pas que ce qu'on leur présente est une interprétation d'un aspect seulement de la situation, et non les faits eux-mêmes dont ils n'auront pas connaissance, ou alors il faudra qu'ils aillent les chercher ailleurs s'ils en ont le temps, ce qui n'est pas évident quand on passe déjà quotidiennement des heures devant différents écrans, n'est-ce pas ? Ils ne s'apercevront pas non plus que leurs interprétations ne coïncident pas avec celles que font de la situation ces travailleurs en Afrique du Nord ou ailleurs, ce qui est propice à générer les pires confusions. Le cas de la Syrie est un modèle du genre.

- De quoi la bataille de Deraa est-elle le symbole ? - Réseau Voltaire 10 juillet 2018

Thierry Meyssan n’accepte pas la narration du début des hostilités en Syrie, telle que la présente la presse occidentale et du Golfe depuis 7 ans. Il revient donc sur ces événements au regard des éléments connus depuis. Comme toutes les sciences, la science politique se rapproche de la vérité en remettant en question ses conclusions précédentes et en intégrant de nouvelles observations à son raisonnement.

Par Thierry Meyssan (Damas -Syrie)

Les Occidentaux font de la bataille de Deraa le symbole de l’échec du combat qu’ils soutiennent. C’est tout à fait exact, mais pas au sens où ils l’entendent. Revenons sur les événements qui déclenchèrent les hostilités.

À partir du 4 février 2011, un mystérieux compte Facebook « Syrian Révolution 2011 » (en anglais dans le texte) appelle à manifester chaque vendredi contre la République arabe syrienne. Utilisant exclusivement des symboles sunnites tout en prétendant parler au nom de tous les Syriens, il rythmera les événements durant plusieurs années.

Selon Al-Jazeera, le 16 février, 15 adolescents (puis 8 de leurs camarades) sont arrêtés à Deraa pour avoir tagué des slogans hostiles au président el-Assad. Ils auraient été torturés et le responsable local de la Sécurité aurait insulté leurs parents. À ce jour, s’il a bien été confirmé que des mineurs avaient été interpellés plusieurs heures par la police, les tortures et les insultes n’ont jamais été établies. Les vidéos et interviews diffusés par la presse anglo-saxonne sont terribles, mais ne correspondent ni aux reportages qataris originels, ni à ce qui a pu être vérifié sur place.

Le 22 février, John McCain, qui cumule son mandat de sénateur et sa fonction de président d’une des branches de la National Endowment for Democracy [1], un des services secrets des « Cinq yeux » (USA-UK-Australie-Canada-Nouvelle Zélande), est au Liban. Il confie le cheminement des armes en Syrie au député haririste Okab Sakr. Il se rend également à Ersal pour y établir une future base arrière des jihadistes.

Le 15 mars à Deraa, ville traditionnellement baasiste, une manifestation de fonctionnaires présente diverses revendications auxquelles le président et le gouvernement répondent, le 17 mars, par des mesures sociales d’envergure.

Toujours à Deraa, une manifestation d’islamistes se tient, le vendredi 18 mars, à la sortie de la mosquée Al-Omari. La foule scande « Allah, Syrie, liberté », étant entendu que « liberté » ne doit pas être pris au sens occidental et ne dénonce pas une dictature. Il faut comprendre ce terme au sens des Frères musulmans de « liberté d’appliquer la charia ». Durant cette manifestation, des coups de feu sont tirés à la fois contre des policiers et contre des protestataires, sans que l’on sache d’où ils proviennent. Il est probable que, comme on l’a vu au Venezuela [2], en Libye et dans d’autres pays, les tireurs étaient issus d’une troisième force chargée de créer une atmosphère de guerre civile et de préparer l’invasion étrangère. Les événements dégénèrent. Le Palais de Justice et ses archives sont brûlés, tandis qu’un groupe d’émeutiers quitte la ville pour attaquer, non loin de là, un centre des services de Renseignement militaire chargé de surveiller les troupes d’occupation israélienne sur le Golan.

Par la suite, le sénateur McCain a admis être en contact permanent avec les chefs jihadistes (y compris ceux de Daesh) et a comparé sa stratégie contre la Syrie à celle de la guerre contre le Viêt Nam : toutes les alliances sont bonnes pour vaincre l’ennemi [3]. Confronté à un enregistrement d’une de ses conversations téléphoniques, Okab Sakr a reconnu avoir supervisé les transferts d’armes vers la Syrie [4]. Le général saoudien Anwar Al-Eshki (le négociateur officiel de son pays avec Israël) s’est vanté de ce que Riyad avait préalablement acheminé des armes dans la mosquée Al-Omari [5]. Bien qu’ils aient été les seuls à en tirer profit, les Israéliens continuent à nier leur rôle dans l’attaque du centre du Renseignement militaire observant le Golan qu’ils occupent.

Quelle que soit la manière dont on interprète ces événements, force est de constater qu’ils n’ont rien de populaire, mais sont le fruit d’un complot impliquant, à ce moment-là, au moins les États-Unis, l’Arabie saoudite et Israël.

Selon la presse occidentale, la « chute » du « berceau de la révolution » marque la fin de tout espoir de « renverser Bachar el-Assad ». Certes, mais ne serait-il pas plus juste de dire que la République arabe syrienne, son armée, son peuple et son président viennent de « libérer » le « berceau de l’agression étrangère » ? Réseau Voltaire 10 juillet 2018

[1] « La NED, nébuleuse de l’ingérence “démocratique” » ; « La NED, vitrine légale de la CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 22 janvier 2004 et 6 octobre 2010.

[2] Le 11 avril 2002, ont eu lieu à Caracas, la capitale du Venezuela, les « événements du pont Llaguno », où des partisans et des opposants du président Hugo Chávez, ainsi que des membres des forces de sécurité et de simples passants, sont tombés, tués par des tirs d’origine inconnue générant une confrontation dont le solde final était de 19 morts et 72 blessés des deux côtés. Pour une information détaillée et fiable sur cette affaire, voir le documentaire d’Ángel Palacios Puente Llaguno, les clés d’un massacre. Note du Réseau Voltaire.

[3] « John McCain a admis être en contact permanent avec l’Émirat islamique », Réseau Voltaire, 19 novembre 2014.

[4] « Un député libanais dirige le trafic d’armes vers la Syrie », Réseau Voltaire, 5 décembre 2012.

[5] “Saudi admits that Syrian Revolution was armed”, VoltairenetTV.

LVOG - Ce qui est épouvantable ici, c'est que pour avoir soutenu une interprétation de la situation en Syrie erronée et dictée par une conception purement dogmatique, le mouvement ouvrier français se prive et prive du même coup le prolétariat d'une formidable victoire remportée par le peuple syrien contre nos ennemis communs alors qu'il en a le plus besoin.

Voilà à quel niveau d'absurdité on en est arrivé, par pur opportunisme, c'est pitoyable au dernier degré. Volontairement je n'ai nommé aucun parti et aucun dirigeant. Les militants n'auront qu'à les soumettre à l'épreuve de cette critique pour déterminer ensuite ceux qui l'auront passée avec succès et ceux qui auront échoué.

Loin de moi l'idée de vous influencer dans un sens ou dans un autre, j'espère que les lecteurs l'auront compris. Mon intention n'est pas de démolir tel ou tel parti, mais de faire en sorte qu'on cesse de marcher sur la tête et de nous prendre pour des imbéciles, sinon nous ne progresserons jamais et l'avant-garde du mouvement ouvrier continuera de se disloquer, je ne crois pas que ce soit ce que souhaitent les militants. Là aussi l'unité est possible, mais pas à n'importe quelle condition ou sur n'importe quelle base.

Voici maintenant la version officielle et frauduleuse adoptée également par la quasi totalité du mouvement ouvrier.

- Le régime syrien hisse le drapeau national à Deraa, berceau de la révolte - AFP12 juillet 2018

Grille de lecture.

Vous allez vous apercevoir plus loin que l'AFP est la voix du Center for a New American Strategy, un puissant think tank lié aux faucons ou les pires va-t-en-guerre du Pentagone.

Non, mais attendez, il faut sortir de la cour de récréation dans laquelle veulent nous enfermer nos dirigeants. Prenez de la hauteur, les choses sérieuses se passent un cran au-dessus...

Pour falsifier la réalité ou la situation et orienter dans une direction précise les lecteurs, il n'est pas forcément indispensable d'en fournir une présentation ou une interprétation frauduleuse. Il suffit parfois de substituer un mot à un autre, de telle sorte que la sémantique employée sera suffisamment suggestive ou implicite pour induire en erreur les lecteurs ou les faire adhérer à une thèse, les conduire à partager la position adoptée par l'auteur d'un article à leur insu, car ils ignoraient ses véritables intentions ou la nature de l'escroquerie à laquelle il s'est livré.

L'AFP, comme toutes les agences de presse et l'ensemble des médias se livrent quotidiennement à cet exercice.

- Les rebelles (X4), les factions insurgées, les factions rebelles = Les barbares du Front Al-Nosra issu d'Al-Qaïda.

- Le secteur rebelle, les secteurs insurgés, localités rebelles = Le territoire contrôlé par ces barbares.

- Le berceau de la révolte, "berceau" des manifestations, un soulèvement, bastion de la révolution = Point de départ de la guerre entamée par Washington, Riad et Tel-Aviv contre la Syrie début 2011.

- Le régime (X5), le régime syrien = Le président de la République arabe syrienne élu au suffrage universel.

- OSDH = Basé à Londres ou le MI6, les agents recrutés par les services secrets britanniques.

AFP - L'armée syrienne a hissé jeudi le drapeau national dans le secteur rebelle de la ville de Deraa, berceau de la révolte contre Bachar al-Assad en 2011, un geste symbolique illustrant la nouvelle victoire engrangée par le régime et son allié russe.

Un correspondant de l'AFP à Deraa a pu voir un convoi de policiers militaires russes et d'officiers du régime syrien, accompagnés de journalistes, entrer dans le centre de Deraa, chef-lieu de la province du même nom, pour la cérémonie.

Une nouvelle fois, le président syrien a eu recours à une stratégie alliant bombardements meurtriers et négociations parrainées par Moscou, pour faire plier les rebelles dans cette province méridionale, un secteur sensible bordant la Jordanie et la ligne de démarcation avec Israël sur le plateau du Golan, en partie annexé par l'Etat hébreu.

Près de trois semaines après l'offensive lancée par le régime dans cette province, les factions insurgées ont été contraintes d'accepter le 6 juillet un accord dit de "réconciliation" négocié par la Russie, qui s'apparente en fait à une capitulation.

Cet accord impose aux rebelles l'abandon de leur artillerie lourde et moyenne. Il prévoit aussi le retour des institutions étatiques dans les secteurs insurgés et le départ des combattants refusant de rester sous contrôle du régime vers la province d'Idleb (nord-ouest) qui échappe encore en grande partie aux forces d'Assad.

"Des unités de l'armée syrienne (sont) entrées à Deraa al-Balad (centre-ville) et ont hissé le drapeau national sur la place publique", a indiqué jeudi l'agence de presse officielle Sana.

Mais le geste est pour l'instant "symbolique" a estimé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), en précisant que les procédures prévues par l'accord n'ont pas encore été entamées.

"Les factions rebelles sont encore dans la ville de Deraa, celles qui veulent la réconciliation doivent encore abandonner leur artillerie, les procédures n'ont pas encore commencé", a déclaré le directeur de l'ONG, Rami Abdel Rahmane.

- Démoraliser les rebelles -

"Probablement dans les jours à venir, les combattants refusant la réconciliation seront évacués (...). Puis le régime entrera officiellement et procèdera à des vérifications", confie à l'AFP le militant Omar al-Hariri, dans la cité de Deraa.

"A ce moment là, on pourra dire que la ville est totalement sous son contrôle", ajoute-t-il.

Grâce au soutien militaire de ses alliés russe et iranien, Damas contrôle désormais plus de 60% du pays, ravagé depuis 2011 par une guerre qui a fait plus de 350.000 morts et des millions d'exilés.

Située à une centaine de kilomètres de la capitale, la perte de Deraa est d'autant plus symbolique que la ville est considérée comme le "berceau" des manifestations anti-Assad de 2011.

Le 6 mars 2011, une quinzaine d'adolescents séduits par les révolutions tunisienne et égyptienne, avaient ainsi gribouillé sur les murs de leur école des slogans hostiles au président, marquant le début d'un soulèvement plus vaste.

Après la répression sanglante du régime, le pays a été plongé dans une guerre qui a fait plus de 350.000 morts et des millions d'exilés.

Le pouvoir syrien a désormais repris plus de 80% de la province de Deraa. Des localités rebelles dans l'ouest attendent toujours une application de l'accord.

Pour l'analyste Nick Heras, en hissant le drapeau dans la ville de Deraa, le pouvoir cherche à démoraliser les rebelles qui s'opposent encore à une reprise de leurs secteurs dans la province.

"Deraa devait être un bastion de la révolution, résistant à Assad jusqu'au bout", mais maintenant le régime "peut diffuser des images pour montrer au monde que la ville ne peut plus combattre", a dit cet expert au Center for a New American Strategy. AFP 12 juillet 2018

Qu'est-ce que le Center for a New American Strategy qui sert de référence à l'AFP ?

Le Center for a New American Strategy est un think tank lié au Pentagone basé à Washington dont le directeur général n'est rien d'autre que la néoconservatrice Victoria Nuland.

Qui est Victoria Nuland ?

- Secrétaire d'État adjoint de la secrétaire d'État Madeleine Albright entre 1993 et 1996
- Représentante permanente des États-Unis auprès de l'OTAN du 13 juillet 2005 au2 mai 2008
- Conseillère pour la politique étrangère du vice-président républicain Dick Cheney de 2003 à 2005.
- Envoyée spéciale d'Hillary Clinton pour les Forces armées américaines basées en Europe de février à juin 2010
- Porte-parole du secrétaire d'État des États-Unis du 31 mai 2011 au 30 juillet 2013
- Secrétaire d'État assistant pour l'Europe et l'Eurasie du 18 septembre 2013 au 25 janvier 2017.
- Epouse de Robert Kagan, chef de file des néo-conservateurs et cofondateur avec William Kristol du think tank Project for the New American Century (PNAC). Il est expert au Carnegie Endowment for International Peace et au German Marshall Fund of the United States, membre du Council on Foreign Relations. (Source : Wikipédia)

En Complément. Ils osent tout.

- Syrie: Paris prédit la fin des opérations anti-Daech à l'automne - Reuters

Un bilan à mettre au compte des provocateurs à la solde du FMI, de l'impérialisme américain.

- Manifestations au Nicaragua: le bilan monte à 264 morts - AFP 11.07

Le bilan de la répression des manifestations antigouvernementales au Nicaragua est monté à 264 morts et plus de 1.800 blessés. AFP 11.07


Le 15 juillet 2018

CAUSERIE ET INFOS

Causerie au format pdf (7 pages)

Le mot du jour : Les cons ça ose tout, et c'est même à ça qu'on les reconnaît. Et qui est le roi des cons, qui ose tout, qui le revendique ? Macron ! Et sa cour.

Et il ne manque pas de rival, par exemple celui qui vient de faire l'éloge du Conseil constitutionnel, Mélenchon ! Je n'y peux rien s'il a cru bon d'adopter cette posture servile.

La connerie prend sa source en haut, puis elle dévale tous les échelons de la société pour finir sa course dans le ruisseau du lumpenprolétariat.

Et toujours ces bruits de bottes ou de canons, cette odeur de chair calcinée ou en décomposition qui couvrent les deux hémisphères terrestres.

Notre plus grand ennemi est le plus grand ami de nos ennemis : L'ignorance des masses et tous ceux qui les maintiennent dans cet état, qui s'emploient à flatter leur ignorance.

Plus le régime en place déteint sur l'Ancien Régime, plus ses serviteurs ont tendance à l'imiter...

Notre expérience épouvantable des services publiques et des fonctionnaires de la Caf des Bouches-du-Rhône, de la CNAV de Paris, des services administratifs de La Réunion. On se contentera ici de la CNAV (Caisse Nationale d'Assurance vieillesse).

Je ne vous en ai pas parlé je crois, ma retraite est bloquée depuis le début du mois de juin. J'ai appris avant-hier que mes références bancaires n'étaient pas exploitables, alors qu'elles l'ont été depuis octobre 2017 et qu'elles n'ont pas changé. Délirant ! En revanche j'ai reçu en temps et en heure ma retraite complémentaire gérée par Humanis, un organisme privé.

La CNAV m'a envoyé le 4 juillet par la poste un document à faire remplir par ma banque et à lui renvoyer, donc cela mettra encore au moins un mois, alors qu'ils auraient pu me l'envoyer par Internet début juin, bref cela aurait pu être réglé en 24h.

Pendant un mois ils ont soutenu que ma retraite avait été versée. Plus fort encore, ils ont été jusqu'à mettre à ma disposition sur leur portail l'attestation de paiement du 8 juin. Ensuite ils ont accusé ma banque, puis la Bred qui assure le transfert de banque à banque pour la CNAV. Pendant ce temps-là je me suis démené pour comprendre ce qui s'était réellement passé et j'ai effectué un tas de démarche, j'ai dérangé pour rien un tas de gens au point d'en être confus évidemment, car ce n'est pas dans mes habitudes, j'ai des principes, moi. Et vous croyez qu'ils se seraient excusés, pas le moins du monde, allez vous faire foutre !




ACTUALITE EN TITRES

Mansuétude coupable.

- Un rappel à la loi pour le journaliste Frédéric Haziza, accusé d’agression sexuelle - Liberation.fr 14.07

Vive l'armée, vive la guerre et vive le profit que je peux en attendre !

- 65% des Français d'accord avec le service national - Reuters 14.07

- Neuf Français sur dix ont une bonne opinion des militaires - Franceinfo 14.07

- Macron promet un mémorial "bientôt" pour les soldats morts en opération - AFP 14.07

Un pays en guerre... intérieure aussi.

- Collomb: 110.000 forces de l'ordre mobilisées ce week-end - AFP 14.07

- Un nouveau plan de lutte antiterroriste pour contrer la menace intérieure - AFP 14.07

Leur monde n'est plus qu'un champ de bataille planétaire.

- Un attentat suicide fait 128 morts dans le sud-ouest du Pakistan - Reuters 14.07

- Raids aériens sur Gaza : du jamais vu depuis 2014 - LeParisien.fr 14.07

- Un véhicule explose près du palais présidentiel à Mogadiscio - Reuters 14.07

Ils osent tout.

- Etats-Unis: 12 agents russes inculpés pour le piratage du parti démocrate en 2016 - AFP 14.07

Le dernier coup bas de l'Etat profond pour tenter de torpiller la prochaine rencontre Trump-Poutine...

- Migrants : des milliers de personnes ont manifesté à Vintimille contre les frontières - Franceinfo 14.07

Les frontières entre le discernement et la débilité mentale ont cédé...

- "Stop Trump": des dizaines de milliers de personnes défilent à Londres - AFP 14.07

"#DumpTrump" ("Trump à la poubelle"): des dizaines de milliers de personnes ont défilé vendredi à Londres contre la visite de Donald Trump au Royaume-Uni, un "carnaval de la résistance" contre le président américain jugé "misogyne, homophobe, xénophobe". AFP 14.07

Encore une démonstration de la gauche et extrême gauche plus néolibérales que Trump...

- Finlande: services secrets et manifs "anti-Trumpoutine" à Helsinki - AFP 14.07

- Grève générale, 260 morts en trois mois... On vous explique la violente répression au Nicaragua - Franceinfo 14.07

Lire dans cette page les articles en ligne sur la situation réelle au Nicaragua.




ACTUALITÉ DU JOUR

Leur humanisme est la politesse des salauds...

- Le gouvernement fait adopter par les députés l’augmentation de 40% des maires des grandes villes - Publicsenat.fr 14.07

Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, et en toute fin d’examen du budget, Gérald Darmanin a repris à son compte un amendement du Sénat donnant la faculté d’augmenter de 40 % le salaire des maires de grandes villes ou des présidents de départements ou de régions. Publicsenat.fr 14.07

Donc nous sommes en droit d'exiger une augmentation des salaires, des retraites et des allocations chômages et handicapées de 40%. Non ! Pourquoi non ? Ah on vous a habitué aux miettes et vous vous en contentez ! Quelle conception misérable du syndicalisme !

- Les sénateurs adoptent l’assouplissement des règles de l’apprentissage - Publicsenat.fr 14.07

Le projet de loi prévoit de repousser l’âge limite de 26 à 29 ans révolu pour l’apprentissage. Le temps de travail sera assoupli pour les apprentis mineurs. Dans certains secteurs, ils pourront travailler jusqu’à 40 heures par semaine et 10 heures par jour. Le gouvernement prévoit de mieux payer les apprentis de 16 à 20 ans (715 euros contre 685 euros). Au-delà de 26 ans, ils seront payés au Smic. Les majeurs pourront bénéficier d’une aide de 500 euros pour passer le permis de conduire. En cas de rupture du contrat, l’intervention du conseil des prud’hommes ne sera plus obligatoire.

Le rapporteur (a souligné) que l’extension du temps de travail des apprentis pouvait être utile aux secteurs de l’artisanat, de l’hôtellerie ou de la restauration. Publicsenat.fr 14.07

Tu as 16 ans et ces esclavagistes veulent te faire bosser 10 heures par jour, 50 heures par semaine. Si tu refuses, ils vont déclarer que tu es un fainéant, voilà tout !

- Cancers et pesticides dans les vignes : « Tout le monde le sait, et tout le monde ferme les yeux » - Publicsenat.fr 14.07

En Gironde et en Charente, terres viticoles par excellence, les cas de cancers se multiplient à proximité des vignes. L’usage de produits chimiques phytosanitaires est pointé du doigt. Les familles se mobilisent pour dénoncer l’omerta qui règne au sujet des pesticides... Publicsenat.fr 14.07

Ce sont des assassins puisque « tout le monde le sait », à commencer par Macron, Philippe et le ministre de l'Agriculture.

- Polémique à Nice autour de la fermeture d'une fontaine utilisée par des SDF - Liberation.fr 14.07

Des associations dénoncent la fermeture par la mairie de Nice d’une fontaine utilisée par des SDF pour éloigner ces derniers d’une place du centre-ville, ce que dément la ville dans un communiqué publié vendredi. Liberation.fr 14.07

- 340 migrants secourus en mer ce samedi aux larges des côtes espagnoles - LeParisien.fr 14.07

340 migrants secourus en Méditerranée. L’opération de sauvetage a eu lieu ce samedi, menée par les services de secours espagnols. Ils étaient 240 répartis sur 12 bateaux... LeParisien.fr 14.07

Une telle armada, 12 bateaux, même si c'étaient de petites embarcations, n'était pas repérable par satellite quand elle prit la mer...


C'est quoi un travail d'investigation sur le Net pour démasquer les manipulations (de l'AFP) ? Mode d'emploi.

- En Syrie, des militants ont lancé la guerre... aux "fake news" - AFP 14 juillet 2018

LVOG - Donc leurs intentions sont louables...en apparence seulement.

AFP - Une équipe de six volontaires --installés en Turquie, en Syrie ou encore en Allemagne-- dirige le projet, financé grâce aux dons d'ONG européennes. (Lesquelles ? - LVOG)

"Les fausses informations se propagent plus rapidement que les vraies", s'amuse Dirar Khattab, l'un des volontaires.

Depuis 2016, la plateforme "Verify-sy" permet aux internautes de distinguer le vrai du faux, décortiquant et démontant les intox qui font le buzz, après avoir été disséminées par les groupes rebelles, le pouvoir de Bachar al-Assad, ou leurs partisans.

LVOG - Dans la suite de cet article, l'AFP va donner des exemples de fake news rapportées par ces "militants", mais étrangement on va s'apercevoir qu'aucun ne concerne les barbares issus d'al-Qaïda présentés comme des rebelles, C'est révélateur et on n'est pas au bout de nos surprises.

- Un cliché présenté sur la toile comme étant un raid aérien israélien sur Damas s'avère être, après vérification, un bombardement de l'Etat hébreu sur la bande de Gaza en 2014.

- Des images montrant des Casques blancs --ces bénévoles de la défense civile en territoire rebelle-- se préparant à mettre en scène une opération de sauvetage, sont exhibées comme preuve de leur malhonnêteté. Ce sont effectivement des acteurs... mais il s'agit du tournage d'un film réalisé par un député syrien.

- Côté opposition, une vidéo postée récemment sur internet appelant, via les haut-parleurs de mosquées, les rebelles de la province de Deraa (sud) à combattre les forces du régime s'est avérée être une vidéo remontant à 2015 au Yémen, que les militants de "Verify" ont trouvée sur Youtube.

- M. Khattab se souvient ainsi de la fois où, en décembre 2016, l'ambassadeur syrien auprès de l'ONU, Bachar al-Jaafari, a présenté devant le Conseil de sécurité une photo prise selon lui lors de la bataille d'Alep. On peut y voir un soldat à quatre pattes faisant office de marchepied à une jeune femme pour l'aider à descendre d'une camionnette. Seul hic: l'image vient d'Irak, et non de Syrie, selon "Verify".

L'équipe a créé une page Facebook qui permet également au public de participer à l'effort de suivi et d'inspection, en soumettant ses propres vérifications, ou en attirant l'attention sur une information douteuse. AFP14 juillet 2018

Question : Mais qui sont réellement ces Syriens, pour qui travaillent-ils au juste, qui les sponsorisent, les finances ?

Qui est Dirar Khattab ?

Dirar Khattab, ex-producteur de documentaires pour la chaîne qatari Al Jazeera, il vit en Allemagne.

Qu'est-ce que Verify-sy ?

Le fondateur de Verify-sy vit aujourd'hui en Turquie.

L'idée de Verify-sy est venue de l'énorme matériel de faux médias, lié à la Syrie, publié principalement sur les médias sociaux, provoquant la perte de crédibilité des médias de la révolution syrienne.

L'opinion publique et les sympathisants de la révolution syrienne, et même le public syrien lui-même, ne font pas entièrement confiance à la révolution médiatique pour cette raison. Nous, dans Verify-sy, détectons les nouvelles fausses et fabriquées sur d'autres plateformes de médias et les corrigeons afin de transmettre les vraies nouvelles au public. (Dans le blog, c'est moi qui est fait la traduction- newsdeeply.com)

On apprenait également que Verify-sy était un service ou une antenne de News Deeply.

Qu'est-ce que News Deeply ?

News Deeply is an online journalism and technology company, based in New York City. Wikipedia.org

Traduction : News Deeply est une entreprise consacrée au journaliste et aux technologies de l'information basée à New York.

Cela commence à sentir le soufre, vous ne trouvez pas ? On le vérifie tout de suite.

Que lisons-nous dans le blog de News Deeply ?

We Are the Syrian Electronic Army - newsdeeply.com June 2, 2016

- "We respect the human mind, something that the government media has never done."

- "The average readers today cannot verify the news, as they can’t go back to the Russian, Iranian and Western media. This is where platforms like ours help the reader.

The amount of misinformation and lies that some news outlets spread out of Syria is unfathomable. Whether it’s Hezbollah’s propaganda [hub], al-Manar, or Russia’s RT, these outlets spread lies to support the Syrian regime’s vening in Syria. "newsdeeply.com June 2, 2016

En gros, leurs cibles sont la Russie, l'Iran, le Hezbollah les médias alternatifs occidentaux, et bien entendu Bachar el-Assad et le gouvernement syrien.

3 mois plus tôt le Huffington Post basé également aux Etats-Unis avait publié cet intervew, le 3 mars 2016. Apparemment cela n'avait pas pris, donc ils ont remis cela à partir d'un autre support toujours basé aux Etats-Unis.

Là les choses vont se préciser encore, on arrive au bout, un peu de patience.

Qui a créé News Deeply ?

Lara Setrakian une américaine d'origine arménienne devenue journaliste. Correspondante pour ABC News, Bloomberg TV, the International Herald Tribune notamment. A partir de 2011 elle a couvert les évènements en Egypte, Tunisie, Libye, Liban, Syrie, Yémen notamment pour Bloomberg Television et ABC News...

Elle est diplômée de l'université d'Harvard, et elle est membre du Young Global Leader of the World Economic Forum et du Council on Foreign Relations (CFR). Elle contribue également au blog du magazine américain bimestriel Foreign Policy créé par le théoricien du choc des civilisations et néoconservateur, Samuel P. Huntington.

Qu'est-ce que Foreign Policy magazine ?

Créé en 1970 par Samuel P. Huntington.

Il était publié jusqu'à fin 2009 par la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale à Washington, D.C. Il a été racheté par The Washington Post Company fin septembre 2009. (Piliers du groupe Bilderberg depuis 50 ans - LVOG)

Quels sont les généreux donateurs de News Deeply ?

Foreign Policy Institute (SAIS) basé à Washington est un des donateurs de News Deeply, qui par ailleurs a reçu 2.5 millions de dollars de différents donateurs.

Pour terminer, qu'est-ce que Foreign Policy Institute (SAIS) ?

Appelé à l'origine The Washington Center of Foreign Policy Research, il a été fondé et financé par la Ford Foundation, puis par Carnegie Corporation and the Ford, Avalon, Old Dominion and Rockefeller Foundations. Y sera intégré le théoricien de la dislocation du Moyen-Orient, Zbigniew Brzezinski... (Source : Wikipedia)

Tous les lecteurs auront compris quelle est la nature et la fonction de ces "militants" syriens qui ont été recrutés par les parrains des barbares du Front al-Nosra et de Daesh renommés "rebelles" par l'Agence Française de la Propagande de guerre de l'Otan.

Vous aurez remarqué qu'au premier abord on ne soupçonnerait jamais qui sont leurs soutiens et quels sont leurs réelles intentions maquillées par l'AFP. Il s'agit bien d'une manipulation ou d'une information à caractère frauduleuse destinée à tromper les lecteurs pour les amener à soutenir les ennemis de la Syrie.

Bien entendu, en période de conflit ouvert l'ensemble des belligérants recourent à tous les artifices de la propagande de guerre à leur disposition pour tromper leurs ennemis, dont les fausses informations. Donc accuser systématiquement un des belligérants d'y recourir, c'est vouloir faire croire que l'autre camp n'y recourrait pas ou sous-entendre qu'il serait légitime qu'il en use, comme s'il y avait été forcé malgré lui ou qu'il en était la victime innocente, donc ici les barbares qui ont détruit la Syrie.

ll ne manque jamais de citoyens isolés prêts à servir les pires causes ou à accomplir les plus sales besognes pour en tirer profit. L'homme est capable du meilleur et des pires bassesses...

Au passage, vous aurez observé comment nos ennemis ont étendu leur toile à travers le monde. A côté, on est vraiment minable. On n'est même pas foutu de se coordonner, d'entretenir des relations loyales et cordiales, tout cela parce qu'il y en a qui ne supportent pas qu'on les critique ou qui font passer leurs propres intérêts avant tout, ils se foutent de la cause qu'ils prétendent défendre, vous avez une autre explication à proposer ? Sauf peut-être quand il s'agit de se montrer à la tribune au côté des raclures du PS ou du PCF, là ils se bousculent.


Le 16 juillet 2018

CAUSERIE ET INFOS

Causerie au format pdf (7 pages)

A bâton rompu.

Pourquoi existe-t-il un tel décalage entre le mouvement ouvrier et les masses ? Mais peut-être est-ce mal poser la question. Ce décalage existe-t-il réellement ?

Les explications qu'on nous fournit relèvent de la démagogie. On annonce aux travailleurs qu'ils vont devoir travailler plus, plus longtemps pour toujours gagner moins ou voir leurs retraites réduites, ils ne se mobilisent pas. On leur annonce un tas de mesures antisociales qui vont concerner leur mode de vie, ils ne réagissent pas. Et qu'est-ce que nous sortent nos dirigeants ? C'est de la faute des appareils, de la division, patati patata, toujours la même rengaine depuis des lustres. Ils se foutent de nous. Ils ne chercheront pas à comprendre pourquoi les travailleurs adoptent cette attitude. Certains iront jusqu'à prétendre que c'est parce que les travailleurs n'ont pas ou plus confiance dans les syndicats ou les partis ouvriers. En admettant que ce soit le cas, alors pourquoi ne s'orientent-ils pas vers d'autres partis ouvriers ? Peut-être parce qu'ils considèrent qu'ils sont aussi dégénérés ou qu'aucun ne leur tient un discours audible et cohérent, qui sait ? Cela pourrait être une partie de l'explication.

Peut-être que la majorité des travailleurs réagissent ainsi, parce qu'ils ont encore les moyens d'absorber le choc des mesures prises par le gouvernement (et les précédents), qui sait ? Ils s'en accommodent sans que leur mode de vie n'en soit profondément affecté, ils estiment donc inutile de se mobiliser. Cela pourrait être aussi une partie de l'explication.

Dans tous les cas de figure, ils témoignent qu'ils n'ont aucune conscience de classe ou si peu, c'est sans doute la seule chose qu'on peut affirmer sans prendre de risque. Sont-ils heureux pour autant ? Non, mais cela pourrait être pire. Mais cela pourrait être mieux aussi, non mais cela on s'en fout, ce n'est pas le sujet. Ah bon ? Tiens donc ! Je pense le contraire et que c'est par ce bout là qu'il faudrait prendre les choses. Il est vrai que moi aussi je pourrais me la couler douce, au lieu de me faire chier à actualiser ce portail pour que dal, après tout moi aussi j'ai le droit de profiter de la vie maintenant que je suis vieux, un vieux con, je sais.

De toutes manières, dès qu'on essaie d'aborder la situation sous cet angle, les militants refusent toute discussion, on a le droit qu'à des quolibets ou des insultes. En fait, ils ne veulent pas entendre parler des rapports entre les classes, ils ne veulent pas entendre parler des rapports qui existent entre la condition des travailleurs et la survie du capitalisme. Ils se foutent de la situation, de tous ces facteurs ou de tous ces rapports, ils se contentent de la messe qu'on leur sert depuis plus d'un demi-siècle. J'en déduis donc qu'ils tirent également satisfaction de leur condition et qu'ils n'ont aucune raison de vouloir en changer. Revenons à la question que nous posions au début.

Alors ce décalage existe-t-il réellement ? Vous avez la réponse. A suivre.

Stratégie du chaos. Au Canada.

Le Canada légalise la consommation et la culture du cannabis a-t-on appris.

Lu une réaction - "La crainte principale est relative à la banalisation de cette substance par la société, l'accès des jeunes au cannabis qui inquiète..."

Ce n'est pas le cannabis en soi qui pose problème ou qui constitue une crainte, mais davantage les conditions économiques, sociales et politiques dans lesquelles il est rendu accessible à tous, ce qui vaut pour le tabac, l'alcool, certains médicaments.

Pourquoi des gens se bourrent la gueule, se défoncent, se bourrent de ces saloperies ? Pourquoi en éprouvent-ils le besoin ? Pourquoi sont-ils si mal dans leur peau ? Pourquoi la vie leur semble aussi insupportable ? Pourquoi la société leur pourrit l'existence ? Il ne serait pas plutôt là le problème ?

On peut très bien savourer un bon vin, doper son imagination pour accéder à un niveau de conscience supérieur, se soigner sans se détruire le cerveau ou pire encore.

Dans un autre registre on exclura la pornographie qui est une ignominie. Quant à la vente libre d'armes j'y étais favorable pour des raisons que vous pouvez facilement deviner, mais c'était peut-être une erreur. Car à tout bien considérer, c'est peut-être l'un des plus puissants facteurs qui a rendu les Américains schizophrènes, au point d'être en état de guerre permanent contre le reste de la planète ou de porter au pouvoir des psychopathes ayant adopté cette politique.

Stratégie du chaos. Au tour de l'Inde ?

La main invisible de la gauche ultra libérale-libertaire la plus réactionnaire a frappé.

- Nouvelle rumeur meurtrière sur WhatsApp en Inde: 25 personnes arrêtées - AFP 15 juillet 2018

La police indienne a annoncé dimanche avoir arrêté 25 personnes après la mort d'un homme lynché à la suite de rumeurs d'enlèvement d'enfant lancées sur la messagerie WhatsApp.

Ces hommes ont été arrêtés à la suite du meurtre de Mohammad Azam, 27 ans, qui a été attaqué avec deux amis par une foule de 2.000 personnes vendredi soir dans le district de Bidar, dans le sud de l'Etat de Karnataka.

Ses deux amis ont été très grièvement blessés dans cette attaque survenue quelques jours après que la messagerie détenue par le réseau social Facebook a publié des conseils dans les journaux indiens sur la manière de repérer les fausses informations circulant sur sa plateforme.

Plus de 20 personnes ont été lynchées ces deux derniers mois en Inde après avoir été accusées d'enlèvement d'enfant, selon des informations de presse.

La police a précisé que Mohammad Azam et ses amis revenaient vers la ville voisine de Hyderabad après avoir rendu visite à un ami à Bidar lorsqu'ils se sont arrêtés à mi-chemin et ont proposé des chocolats à des enfants.

"L'un d'eux avait acheté des chocolats au Qatar et a essayé d'en donner aux enfants comme marque d'affection", a expliqué à l'AFP l'adjoint au chef de la police de Bidar V. N. Patil. Mais un enfant s'est mis à pleurer, attirant l'attention de plus âgés, qui ont accusé les hommes d'être des kidnappeurs, a poursuivi le policier, alors que les rumeurs sur des réseaux d'enlèvements d'enfants vont bon train sur les réseaux sociaux dans cette région.

M. Patil a précisé que les trois hommes étaient parvenus à prendre la fuite mais avaient été attaqués à quelques kilomètres par un groupe de personnes beaucoup plus nombreux alerté via Whatsapp.

Leur voiture avait basculé après avoir heurté un barrage placé par la foule en colère. Ils ont été extirpés de leur véhicule et frappés à coups de bâtons et de pierres. Trois policiers ont été blessés par la foule qui s'est déchaînée pendant près d'une heure.

Le premier "lynchage WhatsApp" connu dans le pays remonte à mai 2017, dans l'État pauvre du Jharkhand (est), où des foules avaient lynché huit personnes.

Après un an d'accalmie, ce fléau a pris une nouvelle ampleur depuis le début du mois de mai de cette année, avec des épisodes de violences désormais recensés dans une dizaine d'États de l'Inde. Début juillet, ce pays a appelé la messagerie mobile WhatsApp à "agir immédiatement" pour mettre un terme à la propagation des fausses rumeurs. AFP 15 juillet 2018

Après avoir présenté les Indiens comme des violeurs, les voilà qu'ils en font des kidnappeurs.

L'Inde est encore un pays largement sous-développé, et les Indiens ne sont jamais sortis de l'état d'arriération ou de profonde ignorance qui les caractérisait, même ou surtout quand on les retrouve au volant de leur voiture ou surfant sur les réseaux (a) sociaux...

Leur niveau de conscience en général est demeuré un niveau proche de zéro, qu'ils aient été scolarisés ou non, puisque la plupart d'entre eux n'ont reçu aucune éducation ou leurs parents étaient eux-mêmes ultra arriérés quand ils n'étaient pas analphabètes et totalement incultes.

Ici, à proprement parler on ne transmet pas de connaissances, des valeurs, des principes, ces notions n'existent pas. L'éducation ou la pédagogie sont quasi inexistantes ou se réduisent à des coutumes moyenâgeuses bourrées d'obligations et d'interdictions stupides ou coercitives, de croyances ou de superstitions. Le développement de l'homme se fait uniquement au petit bonheur la chance par mimétisme et sans explication, de sorte que la réflexion demeurera à l'état primaire et les bases de la logique la plus élémentaire resteront inaccessibles.

A bien des égards, l'Inde est un pays profondément dégénéré avant même de s'être développé.

Dans ces conditions leur accorder un niveau de conscience tant soi peu développé serait abusif ou ne correspondrait pas à la réalité, ou alors quand il en existe des traces ils vont l'employer de préférence à mauvais escient. Par exemple pour duper ou voler un plus sot qu'eux ou les étrangers qui ignorent à qui ils ont réellement affaire et qui s'apitoient sur leur sort, des proies faciles, j'en fais l'expérience quotidiennement depuis plus de 22 ans, sauf qu'il est de plus en plus difficile de m'abuser, sauf quand ma vigilance baisse parce que je suis trop pris par autres choses ou j'ai l'esprit ailleurs. Non, mais je n'exagère pas, il faut constamment être sur ses gardes, ne serait ce que lorsqu'on fait des courses par exemple.

Le mensonge et le vol, tirer profit d'une situation ou d'une personne, paraître, voilà à quoi se résume leur morale et leur comportement en général à des degrés divers, disons selon leur statut social, mais pas forcément. Selon leur condition du moment aussi, si elles sont particulièrement mauvaises ou critiques, alors ils feront facilement péter tous les codes ou règlements que la société leur avait imposés ou qu'ils avaient fini par adoptés, et il n'y aura plus de limites à leurs agissements qui pourront également se traduire par des excès de violence ou se conclure par un meurtre ou un suicide, c'est très fréquent ici, par pendaison de préférence ou par empoisonnement, décapitation ou découpage à la machette.

Les enfants sont livrés à eux-mêmes et les adultes également, seule la loi, la crainte du gendarme et de la prison, pas toujours, exerce un pouvoir sur eux et limite leurs agissements. Ils n'ont aucune notion du droit, du respect, de la morale, vous diriez du civisme en France. Ils réagissent au coup par coup.

Leur faculté de penser, quand ils s'en servent, sert uniquement leurs intérêts individuels immédiats ou à accroître leur pouvoir de manière à être digne de leur statut social ou pour atteindre un statut social supérieur, c'est le seul facteur qu'ils respectent ou qui leur en impose, car de là découle leur condition dans cette société semi-féodale basée sur la loi du plus riche et du plus fort, d'où le culte qu'ils leur vouent.

Alors imaginez ce qui peut se passer quand on met entre leurs mains des jouets modernes ou sophistiqués comme un téléviseur, une moto ou une voiture, un téléphone portable, Internet et les réseaux numériques, etc. cela va donner lieu à toutes les dérives possibles et inimaginables dans des proportions monstrueuses, c'est inévitable qu'ils en fassent un mauvais usage.

Ils vont totalement ignorer que la télévision est un formidable outil de conditionnement et d'abêtissement, de propagande, ils vont se coller devant à en perdre la vue, etc. Ils vont rouler à contresens sur une quatre voies, y compris les poids lourds de jour comme de nuit, stationner n'importe où, rouler à n'importe quelle vitesse, avec des pneus usés jusqu'à la corde, sans lumière la nuit, avec des véhicules jamais révisés ou en ruine, complètement bourrés, ils vont monter à 5 sur une petite moto, 2 adultes et 3 enfants, à 8 ou 10 dans une bagnole, etc. Ils vont passer leur temps à raconter leur vie au téléphone, qui n'est pas gratuit ! Et je n'ose même pas ou ne peux pas imaginer quel usage ils vont faire d'Internet, des réseaux numériques.

C'est terrifiant quelque part, vous ne trouvez pas, et je ne vous raconte pas tout ! Ce bref aperçu permet de comprendre que les Indiens n'ont pas du tout conscience des dangers que représentent tout ce qu'on a mis à leur disposition, ce dont je m'emploie à leur expliquer à longueur de temps évidemment, ce qu'il arrive à comprendre facilement parce que je les connais très bien et je sais comment il faut s'adresser à eux, sans les juger ou les réprimander, et puis à leurs yeux en tant que Français j'ai un statut supérieur, donc j'en use à bon escient pour leur donner de bons conseils, les mettre en garde contre certaines pratiques.

Si ce ne sont pas les plus pauvres qui utilisent Facebook ou WhatsApp, un grand nombre de jeunes issus de la classe ouvrière qui disposent d'un emploi et d'un revenu fixe y sont abonnés et accros.

Un jour Vidje déjeunait chez nous, un jeune ouvrier de 22 ans et neveu de ma compagne. J'avais constaté auparavant qu'il ne décollait plus de son Iphone, même à table. Je lui ai montré à l'ordinateur un article de presse mettant en garde sur l'usage abusif de Facebook et les ravages que cela pouvait causer à leurs utilisateurs et sur le plan social à leur entourage, jusqu'à la dépendance et produire des crises de démences nécessitant une hospitalisation en service psychiatrique. Cela a produit un effet radical sur lui, l'histoire que je viens de vous raconter remonte à quelques mois déjà, et depuis je l'ai revu en maintes occasions et bien jamais plus je l'ai trouvé absorber par son Iphone qui restait dans la poche de sa chemise.

Il ne faut pas croire que Vidje serait plus développé que les autres Indiens. En revanche, je crois que pour avoir travaillé en usine pendant près de 2 ans, inconsciemment il a vécu une expérience qui allait lui être profitable. Il s'était retrouvé dans une situation où il avait été forcé d'écouter ce que ses supérieurs hiérarchiques lui disaient s'il voulait travailler et conserver son emploi. Il a donc développé cette faculté qui lui sera utile en d'autres circonstances ou le restant de sa vie, ce qu'il a démontré en m'écoutant, surtout que je lui avais dit sur un ton amical, qu'il était libre de faire ce qu'il voulait de son Iphone.

Pour revenir à l'article de l'AFP.

La semaine dernière ma compagne Selvi m'a demandé si on ne pourrait pas prendre chez nous chaque week-end sa petite fille (3 ans et demi) et un de ses frères (9 ans) parce qu'ils auraient été victimes d'une tentative d'enlèvement. D'après ce qu'elle m'a raconté, alors que les deux gosses marchaient le long de la grande route à 500 mètres de chez eux, un homme s'est arrêté et leur a proposé de monter sur sa moto, les gosses ont pris peur et sont partis en courant en direction de la maison de leurs parents. Peut-être voulait-ils seulement les raccompagner chez eux, toujours est-il qu'il n'en fallu pas plus pour que les parents de ces gosses et ma compagne en deviennent hystériques, après avoir entendu plein d'histoires d'enlèvements à la télévision et dans le presse.

Bref, Vosmsica 3 ans et demi a passé le week-end chez nous, pas son frère qui est déjà un petit monstre, j'ai assez d'emmerdements sur le dos en ce moment, c'est son père qui l'a pris avec lui à son boulot, il a préféré la compagnie de ses copains au lieu de consacrer du temps à l'éducation de ses gosses, qu'il assume, c'est ce que je lui ai dit gentiment, mais fermement parce qu'il avait insisté lourdement.

La petite fille de 3 ans et demi écoute quand on lui parle, elle obéit quand on lui donne un ordre, le garçon de 9 ans s'en tape complètement et te le fait savoir, il va jusqu'à t'envoyer chier, en plus il est violent, il n'y a déjà plus rien à en tirer, et moi je n'ai pas la mentalité d'un flic, merde. Leur frère aîné qui a 11 ans est calme, il fut le premier, son père s'en occupa visiblement. Le destin d'un gosse tient à peu de choses, mais les parents l'ignorent malheureusement.

Si de manière générale on n'attribue pas aux pauvres ou aux masses la responsabilité de leur situation ou de la situation, pris individuellement il est possible de les mettre face à leurs responsabilités et de leur faire comprendre. C'est le principe que j'ai adopté, qui vaut pour ce qu'on appelle les migrants que je ne soutiens pas, alors qu'individuellement j'ai aidé des Indiens à immigrer en France, vous saisissez la distinction, n'est-ce pas ? Moi, je ne donne de leçons à personne en général, je ne dicte pas aux masses ce qu'elles devraient faire, je les mets en pratique.

Il est bien le roi des cons.

- Coupe du monde 2018 : l'explosion de joie d'Emmanuel Macron pendant la finale France-Croatie fait réagir les internautes - Franceinfo 15 juillet 2018

Quel pantin ! C'est ce qu'on retenu la majorité des internautes. On a déjà compris que ce n'était pas lui qui dirigeait le pays...

- Mondial: l'équipe de France de football reçue à l'Elysée lundi en fin d'après-midi - AFP 15 juillet 2018

- Mondial-2018: La France exulte, emportée par sa "deuxième étoile" - AFP 15 juillet 2018

- La France célèbre la victoire - euronews 15 juillet 2018

- «Penser que tous les Français, dans toutes les villes sont réunis, c’est merveilleux !» - Liberation.fr 15 juillet 2018

La connerie est communicative.

- En images : à Paris, le bal des migrants enfièvre Stalingrad - Liberation.fr 15 juillet 2018

Ils sont moins cons... et ils ont de la mémoire.

- Les Macédoniens boycottent la célébration de l’Otan - Réseau Voltaire 15 juillet 2018

Extrait. L’ex-République yougoslave de Macédoine devait célébrer, le 14 juillet 2018, l’ouverture de sa négociation d’adhésion à l’Otan. Pour l’Alliance, cette adhésion est d’autant plus importante que, comme les Grecs, la majorité des Macédoniens sont orthodoxes et donc culturellement proches des Russes.

15 concerts « We love NATO » (« Nous aimons l’Otan ») avaient été organisés par le Parti socialiste du Premier ministre, Zoran Zaev, et devaient être retransmis par la télévision publique. Cependant, en l’absence de public, les concerts et l’émission ont été annulés au dernier moment.

Les Macédoniens se souviennent de la guerre conduite par l’Otan contre leur voisin serbe dans sa province kosovare et de la vague migratoire, organisée par l’Alliance, qui précéda l’intervention et servit à la justifier... Réseau Voltaire 15 juillet 2018

L'UE franchit un pas de plus vers le totalitarisme au profit des multinationales.

- L'UE pourra conclure ses accords commerciaux sans Parlements nationaux - Le Figaro.fr 22.05

Les ministres du Commerce de l'UE ont validé mardi une nouvelle approche dans la conclusion des futurs accords commerciaux de l'Union qui permettra de se passer, selon les cas, de leur ratification par les Parlements nationaux afin d'accélérer les discussions.

Cette approche permettra à l'Union européenne d'éviter que les traités qu'elle négocie puissent être stoppés par un seul Parlement national ou régional, comme ce fut le cas dans le passé pour l'accord avec le Canada, le CETA. Opposé à certains dispositions du CETA, le seul Parlement de la région belge francophone de Wallonie avait bloqué, fin 2016, sa signature pendant plusieurs jours, engendrant une mini-crise diplomatique avec Ottawa.

A l'avenir, la Commission proposera donc de scinder les accords commerciaux en deux: d'un côté les dispositions purement commerciales qui ne nécessiteront que l'approbation du Parlement européen pour entrer en vigueur; de l'autre, un accord d'investissement qui devra être ratifié par tous les Parlements.

Il appartiendra cependant aux Etats membres de décider, "au cas par cas, de la scission des accords commerciaux" en fonction de leur contenu, souligne le Conseil de l'UE dans son communiqué. Le Figaro.fr 22.05

Commentaire d'un internaute en train de réaliser enfin ce qu'ils tramaient depuis le début.

- "Donc, ce sera la bureaucratie européenne, jamais élue, qui prendra des décisions pour l'Europe... Ça ressemble de plus en plus à une dictature."

Euroïnomanie s'est exclamée un autre internaute.

Syrie. Libération franchit un cran de plus dans la désinformation ou l'imposture.

Grille de lecture.

Les barbares du Front al-Nosra deviennent tout bonnement de braves et héroïques combattants. De la liberté et de la démocratie évidemment.

- Syrie. L’évacuation de Deraa a débuté - Liberation.fr 15 juillet 2018

Des combattants et civils syriens de Deraa ont commencé dimanche a évacuer la ville méridionale en direction du nord du pays. «Plusieurs centaines de combattants et quelques-uns de leurs proches sont montés à bord de 15 bus qui ont quitté [le lieu de rassemblement], a rapporté un correspondant de l’AFP. Selon les registres, 750 personnes devraient quitter [Deraa].»

Haut symbole de la révolte contre Bachar al-Assad en 2011, la province de Deraa est tombée dans l’escarcelle du régime au terme de trois semaines d’une offensive éclair qui a fait plier les rebelles et fait 150 morts parmi les civils. Liberation.fr15 juillet 2018

Occasionnellement ou pour éviter les répétitions les barbares sont qualifiés de rebelles. Quand aux 150 morts, comment Libération pouvait-il savoir qu'il s'agissait de civils ?

Et quant à la province de Deraa, elle a été libérée de ces barbares par l'armée de la République arabe syrienne...

En complément. Après une bonne nouvelle, une mauvaise.

- Afghanistan: le pire semestre en 10 ans pour les civils, selon l'Onu - AFP 15.07

Echec du Fonds de la Misère Internationalisée.

- Démission du PM haïtien après de nouvelles manifestations - Reuters 15.07

Le Premier ministre haïtien Jack Guy Lafontant a démissionné samedi de ses fonctions, alors qu'il était confronté à un vote de défiance du Parlement après avoir annoncé ce mois-ci la hausse du prix des carburants, provoquant de violentes manifestations.

Le gouvernement a annoncé la semaine dernière une forte réduction des subventions sur les carburants, dont les prix devaient augmenter de 38% pour l'essence et de 47% pour le diesel.

Cette annonce a déclenché de violentes manifestations, marquées par le blocage de routes, le pillage de magasins et des incendies de voitures dans la capitale Port-au-Prince.

La suspension provisoire de la mesure, annoncée dès le lendemain de son application par Jack Guy Lafontant, n'avait pas suffi à mettre fin aux troubles.

L'augmentation du prix des carburants avait été décidée dans le cadre de mesures d'austérité exigées par le Fonds monétaire international (FMI).

Lafontant, médecin, avait été nommé Premier ministre en mars 2017, alors qu'il était novice en politique. Reuters 15.07


Le 20 juillet 2018

CAUSERIE ET INFOS

La causerie débute plus loin. Je viens de prendre connaissance d'un article en relation avec une info figurant dans la causerie du jour, donc je la rajoute après avoir actualisé le portail. RSF appelait la "communauté internationale" à se mobiliser pour sauver 75 braves "journalistes" menacés par l'horrible dictateur Bachar el-Assad.

- 75 « journalistes » exerçant en Syrie appellent Israël à l’aide - Réseau Voltaire 19 juillet 2018

Soixante-quinze « journalistes » exerçant en Syrie dans les zones « rebelles » ont appelé Israël au secours. Ils demandent à pouvoir franchir la frontière, puis à être évacués en Europe.

Ces « journalistes », dont on ignore précisément les noms, ne sont en général pas des combattants. Ils ont couvert les événements et accrédité diverses imputations de crime qui auraient été commis par la République arabe syrienne, dont l’usage d’armes chimiques.

Si au début, plusieurs de ces « journalistes » étaient rémunérés par les rédactions d’Al-Arabiya, BBC, Al-Jazeera, France24 ou Sky, aucun média international ne les revendique plus.

Le MI6 britannique avait installé des correspondants chargés de fournir des « images » et des « témoignages » à la presse occidentale. Doté de 3 millions d’euros par an, ce dispositif avait été tardivement présenté comme visant à lutter contre Daesh, en réalité, il avait été conçu dès le début des événements et servait à justifier la guerre contre la République arabe syrienne. Réseau Voltaire 19 juillet 2018

- “How Britain funds the ’propaganda war’ against Isis in Syria”, Ian Cobain, Alice Ross, Rob Evans, Mona Mahmood, The Guardian, May 3rd, 2016.

- « Les techniques de la propagande militaire moderne », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 mai 2016.

LVOG - Vous verrez plus loin que mes déductions étaient justes. On progresse camarades ! Et vous ?

La causerie du jour.

Le mot du jour : Si “les médiocres ont pris le pouvoir”, pour être incapables de les renverser, c'est que nous sommes encore plus médiocres !

Causerie au format pdf (17 pages)

Il y a ceux qui ont l'art de parler pour ne rien dire, et il y a ceux qui ont l'art de faire semblant de ne rien dire tout en disant des choses sérieuses. Devinez à quelle catégorie nous appartenons ?

D'une mystification...

Friedrich Engels - Préface à l’édition allemande de 1890 du Manifeste du parti communiste.

- "Pour la victoire définitive des propositions énoncées dans le Manifeste, Marx s'en remettait uniquement au développement intellectuel de la classe ouvrière, qui devait résulter de l'action et de la discussion communes. Les événements et les vicissitudes de la lutte contre le Capital, les défaites plus encore que les succès, ne pouvaient manquer de faire sentir aux combattants l'insuffisance de toutes leurs panacées et les amener à comprendre à fond les conditions véritables de l'émancipation ouvrière. Et Marx avait raison. "

Plus d'un siècle et demi s'est écoulé depuis la rédaction du Manifeste, depuis ce n'est plus seulement pour assurer la "victoire définitive" du socialisme que le "développement intellectuel de la classe ouvrière" est indispensable mais pour affronter et vaincre le Capital. Le nier, c'est renoncer au socialisme.

"Marx s'en remettait uniquement au développement intellectuel de la classe ouvrière", quel simple d'esprit ce beau parleur, quel niais ! Il ne devait pas avoir toute sa tête, la classe ouvrière se développer intellectuellement, quelle idée farfelue ! C'est ce que pensent nos dirigeants et les militants qui les suivent aveuglément. Ils ont réussi à se convaincre que cela ne servait ou ne servirait à rien. Ils sont convaincus d'être marxistes ou trotskystes que voulez-vous ! Cela laisse rêveur, n'est-ce pas ? Cela explique peut-être aussi en partie pourquoi nous en sommes là aujourd'hui, non ?

Toutes les actions n'ayant jamais conduit à une libre discussion dans les rangs du mouvement ouvrier ou d'un seul parti ouvrier parce que nos dirigeants s'y opposèrent farouchement, le développement intellectuel de la classe ouvrière ne devait pas se réaliser non plus, ni celui des militants qui sont devenus depuis des vieillards séniles.

"Les défaites plus encore que les succès, ne pouvaient manquer de faire sentir aux combattants l'insuffisance de toutes leurs panacées et les amener à comprendre à fond les conditions véritables de l'émancipation ouvrière.", en désespoir de cause ils s'accrochent plus que jamais à leurs "panacées", le marxisme rabaissé au rang de dogme, parce qu'ils ont cessé de chercher "à comprendre à fond les conditions véritables de l'émancipation ouvrière". Cela a une signification politique évidemment, mais laissons cela de côté ici.

La classe dominante a mis à la disposition de la classe ouvrière depuis plus d'un demi-siècle une multitude d'instruments de plus en plus sophistiqués, puissants, dévastateurs, pour la conditionner et lui interdire de se développer ou de progresser intellectuellement. Quand on le signale et qu'on affirme qu'il faut en tenir compte et les combattre farouchement, on nous rit au nez, on nous traite d'imbécile, je ne plaisante pas, j'ai pour ainsi dire été traité de révisionniste par un militant qui m'a accusé d'être éclectique parce que j'avais relevé le défit de la guerre idéologique et psychologique que mène l'oligarchie contre les masses.

Si estimer qu'il est de notre devoir de militant ouvrier d'aider la classe ouvrière à élever son niveau intellectuel ou de conscience comme le pensait Marx et Engels, est incompatible avec la conception de la lutte de classe telle que la conçoivent les partis ouvriers dits de l'avant-garde du mouvement ouvrier, effectivement toute discussion entre nous est rendue impossible ou ne servirait strictement à rien, sinon perdre son temps.

Il existe une explication à leur comportement.

Leur conception de la lutte de classe sclérosée ou dogmatique ne tombe pas du ciel, elle est le produit ou la conséquence de leur refus de prendre en compte la réalité telle qu'elle se présente, elle sert finalement d'autojustification à leurs sophismes ou à leurs analyses mythomaniaques. Car dès lors qu'ils se détournent des rapports qui existent entre la classe ouvrière et sa condition, ils se privent des moyens qui leur permettraient de tenir un discours approprié en direction des travailleurs qui leur permettrait de progresser. Ils ignorent les facteurs hétérogènes ou divers qui composent ces rapports et la situation au profit d'une interprétation prête à l'emploi purement idéologique ou relevant de la propagande tels qu'ils se les représentaient il y a 10 ans ou un demi-siècle en arrière, tels qu'ils se les sont gravés un jour dans le cerveau une fois pour toute, ce qui permet de comprendre pourquoi partant de là aucune réflexion ou discussion n'est nécessaire ou possible. Et ce n'est pas anodin qu'ils évacuent de leur discours les deux extrêmes que l'on trouve dans ces rapports, en haut, l'aristocratie ouvrière, les couches supérieures, les mieux nanties, les plus corrompues de la classe ouvrière, et en bas, le lumpenprolétariat, au point qu'on se demande si toutes les couches qui se situent entre les deux existent vraiment pour eux.

L'analyse minutieuse de la composition de chaque classe et ses évolutions au fil du temps ne les intéresse pas du tout. Leur discours est adapté une fois pour toute à toutes les situations, qu'on se le dise une bonne fois pour toute, et arrêter de nous emmerder avec cette question là.

Voyons ce que cela donne ou comment cela se traduit concrètement.

... à l'autre.

C'est les vacances chez vous paraît-il, détendez-vous, ici cela n'existe pas - eh oui on ne vit pas tout à fait dans le même monde ! Alors on va poursuivre en empruntant un registre plus décontracté, populaire, à la Audiard, Janson ou Prévert au choix. Après tout vous êtes censés être de bonne humeur après la victoire de la France à la coupe du monde de football, six jours après avoir célébré le 14 juillet et peut-être avoir assisté au défilé militaire, vous êtes donc disposé à tout entendre, même le politiquement incorrect, vous savez les trucs qu'on pense tout bas et qu'on n'ose pas dire tout haut. Je vous rassure, ce sera bref, aussi tranchant que la lame d'un rasoir, mais aussi consistant qu'une pièce de boeuf bien sanguinolente, un pudding pour les âmes trop sensibles, je suis sympa, je vous mets en condition. Vous êtes prêts, alors on y a.

Nos dirigeants évoquent en permanence les masses, ils n'ont que ce nom là à la bouche, mais de qui parlent-il réellement, que représentent-ils ?

Ils parlent des syndicats, mais de qui parlent-il réellement, que représentent-ils ?

5% tout au plus dans les deux cas.

Et les 95% restant, où passent-ils ?

Demandez leur.

A la trappe... et observez qu'ils vous le rendent bien.

Alors, on dit stop ou on continue ?

C'est tout. Et c'est déjà beaucoup, énorme ! Ah il faut avoir une constitution robuste pour digérer un truc pareil, je vous conseille de vous y reprendre à plusieurs fois pour ne pas prendre le risque de vous étouffer, ce serait dommage.

Il est devenu fou ma foi, c'est ce que vous pensez, n'est-ce pas ? C'est trop facile.

Quoi, comment, j'aurais pété un plomb, je serais enragé ? Non, je dis ce qui est.

Cela va en indisposer plus d'un, assurément. Si vous vous sentez concerné - le contraire m'étonnerait fort dans la plupart des cas, vous n'avez qu'à vous en prendre qu'à vous-même pour vous être laissés manipuler ou instrumentaliser honteusement de la sorte.

Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ? Je n'ai pas cessé d'essayer de vous le faire comprendre, en vain jusqu'à maintenant, vous ne vouliez rien savoir, je vous ai ménagé, mais dorénavant c'est terminé, on va appeler un chat un chat, cela vous va comme explication. C'est élémentaire, non mais attendez, si vous aviez pris le temps d'observer la situation vous vous seriez aperçus qu'elle l'était tout autant. Qu'elle soit inextricable est autre chose, ne confondez pas tout, c'est l'effet, la conséquence, le résultat de ce qu'on a précisé plus haut et non la cause, assez d'obscurantisme voulez-vous. Si la conscience des masses n'a pas évolué pour s'élever au niveau des tâches politiques qu'elles avaient à accomplir, c'est qu'il y avait une ou des causes à cela, non ? Et nous en partageons la responsabilité.

Dorénavant il y a une multitude de gens qui parlent à tort et à travers au nom des autres, qui parlent à leurs places, qui se prennent pour ce qu'ils ne sont pas et surtout qui nous prennent pour des crétins, ils ont tort de prendre les choses ainsi. La médiocrité a atteint toutes les couches de la société, et s'en préserver n'a semble-t-il pas été une de vos préoccupations, dans le cas contraire vous nous l'auriez fait savoir, n'est-ce pas ?

Vous allez braquer bien des lecteurs en employant ce ton incisif. S'il s'agit de ceux qui se sentent concernés, tant mieux, qu'ils aillent voir ailleurs si j'y suis s'ils ne le supportent pas. On ne les a jamais forcés à se connecter à ce portail, de toutes manières il n'y a rien à en attendre depuis le temps. Ils sont déjà morts politiquement, ils sont déjà rendus à l'état de fossiles, leur cas n'intéresse pas les sciences sociales, c'est du domaine de la géologie ou de la paléontologie.

Mais quelle mouche l'a piqué ? Pardon, moustique, aucun. On en a marre d'être pris pour des cons tout simplement, vous comprenez ? Non. Peu importe. La différence entre vous et moi, à vous de voir où vous vous situez, c'est que je me retrouve dans la même situation que ces 95% de travailleurs que nous avons évoqués précédemment, qui à défaut de participer activement à la lutte de classes pensent, réfléchissent... Un crime ! Vous allez nous dire qu'on est bien avancé avec cela. Plus que ce que vous pouvez le penser en fait, encore faudrait-il avoir un peu d'imagination. Or, c'est justement ce qui vous fait le plus défaut pour vous détourner de la réalité à laquelle vous substituez vos dogmes insipides. Vous estimez que penser ou réfléchir ne serait pas agir, et bien détrompez-vous, c'est déjà agir. Sinon pourquoi nos ennemis dépenseraient-ils autant d'énergie pour conditionner les masses ?

Même quand on adopte une position neutre ou passive on agit, parfois à contre-courant de nos intérêts, je vous l'accorde, mais pas forcément ou plutôt cela comporte une autre signification qui mérite une explication, non ? Non, car pour vous l'activité humaine se réduit au mouvement de sa langue, de ses mains, de ses jambes, ah il en faut pour arpenter le bitume des boulevards parisiens ou se farcir des dizaines de journées d'action ! Scientifiquement cela correspond à une terrible régression qui nous rapproche de l'homme des cavernes.

L'homme ne se réduit pas à un squelette articulé, non mais il faut le savoir et le faire savoir. S'il bouge, s'il s'active, s'il produit, c'est parce que son cerveau lui commande... Il est sans cesse en mouvement, et vaut mieux, car dans le cas contraire il n'existerait pas tout bonnement, et la matière non plus d'ailleurs. Donc quand il pense, il agit, c'est peut-être déconcertant pour certains, mais c'est ainsi. Et c'est aussi ainsi qu'il faut le prendre, qu'il faut apprendre à le connaître. Je sais que c'est ingrat parce que cela va demander un effort d'introspection souvent douloureux ou cruel, mais il faut en passer par là quand on prétend l'aider à progresser ou quand on parle en son nom, vous avez compris où je voulais en venir. On peut préciser qu'on apprend à se connaître soi-même à travers les autres en apprenant à les observer et les écouter. En principe cela a le don de rendre plus modeste, car on s'aperçoit qu'on n'est pas différent des autres qu'on passe sont temps à juger, donc c'est salutaire à plus d'un titre et permet de progresser, ce qui devrait être une obsession de tous les instants chez nous, mais si rare en réalité, hélas !

Vous voyez que je ne suis pas complètement taré. A vrai dire je n'ai jamais été aussi lucide ou serein, un vrai bonheur que je tenais à partager avec vous parce que je suis généreux en plus, profitez-en pendant qu'il en est encore tant. On a l'air de déconner, mais c'est très sérieux en réalité, si vous vous en êtes aperçus, bravo à vous !

Quand on nous dit que penser ou réfléchir n'est pas agir, dites-vous bien que c'est parce qu'on ne tient pas à ce que nous réfléchissions davantage, c'est là où je voulais en venir.

Ce que je viens de vous raconter n'a rien à voir avec le ramassis de conneries qu'on peut trouver sur les réseaux (a) sociaux que je boycotte, et par ailleurs je ne lis pratiquement plus les publications du mouvement ouvrier, qui relèvent de la mystification que j'ai évoquée et qui sert de trame à leur propagande. Je m'en tiens aux faits, à la réalité qui alimente mon imagination, je le précise, parce que vous vous êtes peut-être demandés où j'allais chercher tout cela, et bien vous avez la réponse, le plancher des vaches, ici il y en a partout, même que le frère de ma compagne en possède une, vous voyez que je ne blague pas.

Non, je ne suis pas excité, dingue, mégalomane, c'est au-dessus de mes moyens voyez-vous. J'ai toujours vécu dans la précarité, ce qui ne signifie pas forcément dans la misère, alors si je m'étais laissé aller, je serais devenu une loque ou je serais déjà mort depuis longtemps, car ici cela ne pardonne pas, sous les tropiques les virus sont très virulents et se développent à une vitesse dingue. Quel monde de dingues, quand on le disait ! On a le droit de se marrer un peu.

Quand vous vous en tenez à la réalité, vous pouvez saisir les opportunités qui s'offrent à vous pour vous en sortir, honnêtement j'entends, et quand vous vous posez des questions, vous trouvez les bonnes réponses, pas forcément du premier coup, il faut être déterminé et persévérant, il faut être motivé évidemment, en aucun cas on peut basculer dans la paranoïa ou la schizophrénie, la folie si vous préférez. Bon, j'avoue que cela n'a pas toujours été mon cas, mais je ne l'ai jamais nié, et je n'ai jamais prétendu que je serais un exemple à suivre, mon parcours est pour le moins atypique. Si j'ai emprunté à un moment donné la voie de l'aventurier, j'en suis vite revenu, entier et indemne, quelle chance, j'aurais pu y laisser ma peau ! Cela aussi fait réfléchir, croyez-moi.

Aujourd'hui, je suis parvenu à la conclusion qu'on marchait sur la tête et que cela ne pouvait plus durer, je parle du mouvement ouvrier, de nos braves dirigeants. Demandez-leur de se livrer au même exercice que celui auquel vous venez d'assister pour voir s'ils en seraient capables et quelles en seraient leurs conclusions, cela ne devrait pas manquer d'intérêt.

On vit une terrible époque, donc je pense qu'il faut encourager chacun à s'exprimer librement. Nous sommes très peu à y voir clair. Nous sommes très peu à avoir conservé intacts un certain nombre de principes et à respecter encore certaines valeurs, à respecter les autres en général, à avoir le courage de dire ce que nous pensons vraiment, même s'il nous arrive de dire ou de faire des conneries, c'est inévitable puisqu'il y a toujours quelque chose qui nous échappe.

Je me suis bien marré en écrivant cette causerie, parce que j'avais à l'esprit les crispations ou condamnations qu'engendrerait ce genre de libre discours chez la plupart des gens, en fait ce sont eux qui sont excités, mal dans leur peau, intolérants.

La guerre fait rage dans leur propre camp.

La guerre fait rage au sommet du capitalisme mondial, de l'oligarchie anglo-saxonne et internationale, entre le complexe militaro-industriel et le secteur des multinationales qui tire profit essentiellement de l'expansion du marché mondial, l'industrie financière ayant des intérêts dans les deux camps qui s'affrontent.

Leur stratégie ou objectif sont semble-t-il identiques, parvenir à instaurer un nouvel ordre mondial qui serait gouverner par un régime bureaucratique et policier que l'oligarchie dirigerait d'une main de fer au-dessus des Etats et des peuples, cependant leurs tactiques diffèrent pour y arriver. On n'ose pas imaginer que Trump représenterait un puissant clan de l'oligarchie qui tournerait le dos à cette stratégie en prenant le risque de laisser le système capitalisme suivre son cours tout en sachant que ses contradictions menaceraient son existence, mais après tout qui sait ?

Les uns, visiblement plus pressés, privilégient la voie politique de la guerre et du despotisme, de la terreur et du chaos sur tous les continents, tandis que les autres optent pour la voie plus lente économique qui passe par le développement du commerce mondial ou les échanges commerciaux sur fond de féroce concurrence, tout en permettant aux Etats les plus puissants de conserver leurs positions dominantes, dont celle hégémonique des Etats-Unis, qui ne peut pas être remise en cause sous peine de s'effondrer et entraîner dans sa chute l'économie mondiale, certains ajoutent et la dislocation des Etats-Unis.

La première est soutenue par ce qu'ils appellent encore la gauche, en France, essentiellement par le PS, Générations, EELV, voire l'extrême gauche, NPA et LO, la droite, LREM, le Modem, une partie de LR, aux Etats-Unis, à gauche, le Parti démocrate (Obama, H. Clinton), et à droite, l'aile ultra conservatrice du Parti républicain (Mc. Cain...). Sans oublier l'Otan et l'UE, ainsi que l'ensemble des médias.

La seconde est pratiquement soutenue par personne en France de crainte d'apparaître au côté de Trump, après qu'il eut été présenté comme un dément et diabolisé. Aux Etats-Unis, seule l'aile du Parti républicain liée aux multinationales impliquées dans des échanges commerciaux avec les Brics et d'autres puissances de moindre envergures la soutient.

Pour avoir des informations plus précises et de première main, je vous renvoie aux articles du Réseau Voltaire.

Les uns pensent parvenir à leurs fins au moyen de la guerre et en instaurant partout des régimes totalitaires de type parti unique (LREM en France) ou bicéphale (Parti démocrate - Parti républicain), les autres craignent apparemment que ces guerres finissent par déboucher sur des situations incontrôlables qui pourraient dégénérer en véritables révolutions, à moins qu'ils estiment tout simplement qu'elles ne sont pas forcément favorables à leurs affaires, plus vraisemblablement les deux.

Si ces deux clans de l'oligarchie ne semblent pas être trop préoccupés par la crise du capitalisme en ayant la planche à billets à leur disposition, en revanche la voie adoptée par Trump présente une plus grande menace parce qu'elle s'inscrit dans une logique de préservation du système capitaliste qu'ils savent condamné et qui alimente la lutte des classes, leur cauchemar commun, alors sachant qu'il est en crise et qu'à part gagner du temps en délocalisant à nouveau des pans entiers de la la production dans des pays où le coût de la main d'oeuvre est plus bas (Ethiopie par exemple), ils savent qu'à terme ce processus aboutira aux mêmes résultats ou les replacera dans la même situation qu'aujourd'hui dans des conditions moins favorables pour affronter la classe ouvrière, sans pour autant avoir réglé le moindre problème ou défit auquel la civilisation humaine fait face et qui menace également leur propre existence, car on imagine que personne ne pourrait survivre si la démographie mondiale continuait à progresser au même rythme que pendant la seconde moitié du XXe siècles, sans parler de la planète qui ne pourrait pas supporter un tel traitement.

On aura compris que quel que soit le clan qui l'emporterait, il nous réserverait l'apocalypse ou la barbarie à terme si on ne parvenait pas à s'emparer du pouvoir. Il existe une multitude de paradoxes dans la situation actuelle qu'on ne distingue pas forcément au premier coup d'oeil, qui posent énormément de questions et dont il faut aller chercher les dessous pour se faire une idée de la manière dont ils pourraient évoluer ou se dénouer. Ces paradoxes sont généralement le produit de contradictions qui n'ont pas été résolues, et qui compliquent encore la situation ou peuvent prêter à confusion, ce qui en facilitera d'autant plus l'instrumentalisation sur le plan politique.

On a dit qu'ils poursuivaient une unique stratégie parce que l'évolution du capitalisme conduit inéluctablement à une concentration du capital toujours plus grande, ce qu'ils savent depuis très longtemps, concentration du capital qui est évidemment incompatible avec l'éparpillement ou le partage du pouvoir politique, avec l'expression la plus élémentaire ou déformée de la démocratie, qui ne peut être incarnée que par un régime totalitaire à l'échelle mondiale dans tous les cas de figure, mais dont les contours peuvent présenter des variantes disons du modèle de base.

Ce qui divise ces deux clans de l'oligarchie, c'est le rythme, la voie pour y parvenir ainsi que la forme que pourrait prendre ce régime, selon les rapports qu'ils conçoivent entre grandes puissances. Les uns optant pour un système intégré et rigide dirigé par des institutions supranationales toutes puissantes ; les autres ne croyant pas qu'un tel système pourrait fonctionner ou serait tenable dans le temps, pourrait se disloquer, ils préfèrent adopter un système de gouvernance plus souple qui leur laisserait une marge de manoeuvre plus grande pour négocier leurs besoins avec leurs concurrents, estimant utopique ou intenable de vouloir exercer un contrôle permanent et total sur le monde entier, il serait donc préférable de laisser les différents Etats assurer la gestion de leurs propres affaires comme ils l'entendent dès lors qu'elle ne porterait pas atteinte à l'hégémonie des Etats-Unis, qui de son côté admettraient qu'il est parfois préférable d'en passer par des compromis plutôt que risquer une crise dommageable pour ses affaires.

Ces deux clans n'ont pas non plus exactement la même perception de la lutte des classes. Obama et Mc Cain la craignent davantage que Trump, et pour s'en préserver ils ont décidé qu'il fallait absolument la neutraliser à la base. Sauf que voilà, cela ne fonctionne pas ou ne peut fonctionner que durant une brève période. Parce que dans tous pays les exploités continuent d'exiger que leurs besoins soient satisfaits, et dans nombre d'entre eux ils bénéficient d'une longue expérience de la lutte de classe qui leur permet de faire voler en éclats toutes leurs combinaisons politiques ou de faire échec à leur plan, de sorte qu'en misant tout uniquement sur un homme et un parti politique de type centriste (France), ils prennent le risque qu'ils soient rapidement discrédités et qu'ils n'aient pas de solutions de rechange pour le remplacer à temps, ce qui pourrait déboucher sur une situation politique incertaine, instable, dont l'issue pourrait s'avérer catastrophique, incontrôlable ou se traduire par une révolution, ce qui n'est pas le cas des pays où une dictature bureaucratique et policière (Chine) est déjà en place ou dans ceux où deux partis (Dits de droite et de gauche) du capital alternent au pouvoir ou gouvernent à l'aide d'une coalition (Allemagne). Il leur resterait le fascisme comme unique recours, tout en sachant qu'il n'est pas viable ou comporterait d'énormes risques de guerre civile qui compromettrait leurs intérêts.

Le clan de Trump mise davantage sur des scénarios à l'italienne, grecque, espagnole, portugaise, voire à allemande qui ont fait leur preuve, plutôt que la généralisation du scénario français trop risqué, bien qu'avec un Premier ministre de Macron comme Mélenchon ou même Mélenchon élu président le risque serait reporté à plus tard, comme en Grèce où finalement les affaires continuent.

Ils savent également qu'ils peuvent compter sur la décomposition ou la corruption du mouvement ouvrier, la dislocation de son avant-garde dorénavant fossilisée, leur impuissance à mobiliser les masses dont la majorité se complaît dans sa condition.

Reste à savoir si le clan adverse ne pourrait pas être tenté de renverser son rival en précipitant une crise financière qui servirait ses plan, s'il détenait le pouvoir d'empêcher Trump de se servir de la Fed pour juguler un krach du style de celui de 1929, sachant qu'il en serait le premier acteur et bénéficiaire pour finalement reprendre la main, à moins qu'il décide tout simplement de liquider physiquement Trump, éventualité qui n'est pas à exclure compte tenu du passé. Aucun de ses scénarios n'est à écarter, cependant j'ignore quel poids pèse le clan Trump dans la Fed, donc je ne m'avancerai pas davantage.

On voit bien que sur un certain nombre de questions, il existe un consensus entre républicains et démocrates et de profonds désaccords.

Le clan de la guerre bénéficie du soutien pratiquement unanime des médias, tandis que l'autre clan entend contrebalancer ce pouvoir en s'appuyant sur ce qu'ils appellent l'opinion publique qui est majoritairement hostile à toutes les guerres, aux monstrueuses dépensent militaires, aux politiques (d'austérité) en faveur des plus riches au détriment du reste de la population en lui faisant miroiter une amélioration de sa condition qui ne viendra jamais, peu importe puisqu'il n'existe aucune alternative politique, ce qui devrait contribuer à détourner davantage les travailleurs de la politique et des institutions, tandis que certaines couches pourraient se radicaliser et chercher une issue politique en se tournant vers d'autres partis (ou formations politiques), ce qui pourrait être propice à la construction d'un véritable parti ouvrier révolutionnaire. Mais là encore faudrait-il qu'il en existe un qui leur tienne un discours qui corresponde à la situations or à notre connaissance il n'en existe aucun malheureusement. Cela vaut pour les Etats-Unis, la France et tous les pays similaires.

Ce qui rend le clan de la guerre hystérique.

- Trump conciliant avec Poutine à Helsinki, tollé à Washington - AFP 18.07

Donald Trump a obstinément refusé lundi de condamner Moscou pour l'ingérence dans la campagne présidentielle américaine lors d'un sommet à Helsinki avec Vladimir Poutine, suscitant un tollé à Washington pour son ton résolument conciliant avec l'homme fort du Kremlin.

A l'issue d'un tête-à-tête de deux heures, les deux hommes ont affiché leur volonté d'écrire un nouveau chapitre des relations entre Washington et Moscou.

Mais c'est l'attitude du 45e président des Etats-Unis sur la question brûlante de l'ingérence russe dans la campagne 2016, attestée de façon unanime par les enquêteurs du FBI et les agences américaines du renseignement, qui a provoqué la stupéfaction. Encore lundi, le chef du renseignement, Dan Coats, a confirmé ses certitudes.

"J'ai le président Poutine qui vient de dire que ce n'était pas la Russie (...) Et je ne vois pas pourquoi cela le serait", a lancé M. Trump, laissant entendre qu'il était plus sensible aux dénégations du dirigeant russe qu'aux conclusions de ses propres services.

"Le président (Poutine) conteste avec force", a-t-il insisté.

Lors de son vol de retour de la capitale finlandaise, le président américain a pu constater les conséquences de ses égards vis-à-vis de son homologue russe, se retrouvant vertement critiqué jusque par des ténors du parti républicain.

Le sénateur républicain John McCain a ainsi dénoncé "un des pires moments de l'histoire de la présidence américaine".

La vague d'indignation, d'une rare intensité, a conduit M. Trump à assurer qu'il gardait une "IMMENSE confiance" dans ses services de renseignement.

"Toutefois, je dois aussi reconnaître qu'afin de construire un avenir meilleur, nous ne pouvons pas nous tourner exclusivement vers le passé - étant les deux plus grandes puissances nucléaires mondiales, nous devons nous entendre!", a-t-il ajouté sur Twitter.

- "Triste jour pour l'Amérique"-

Le milliardaire américain, au pouvoir depuis 18 mois, affiche de longue date l'espoir de nouer une relation personnelle avec M. Poutine, un ex-officier du KGB qui dirige la Russie depuis 2000.

Donald Trump doit réaliser que "la Russie n'est pas notre alliée", a lancé le chef de file des républicains au Congrès américain Paul Ryan.

Le chef de l'opposition démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a lui accusé le président de la première puissance mondiale de s'être montré "irréfléchi, dangereux et faible" face à son homologue russe.

Nancy Pelosi, chef de l'opposition démocrate à la Chambre des représentants, a évoqué "un triste jour pour l'Amérique".

Vladimir Poutine, qui a une nouvelle fois nié toute ingérence, souhaitait-il voir Donald Trump l'emporter face à la démocrate Hillary Clinton?

"Oui", a répondu ce dernier sans détour. Raison avancée? "Il parlait de normalisation des relations russo-américaines."

L'enquête menée à Washington sur l'interférence russe en faveur de Trump dans la campagne présidentielle de 2016 a été relancée de façon spectaculaire, à trois jours du sommet, par l'inculpation de 12 agents du renseignement russe accusés d'avoir piraté les ordinateurs du parti démocrate.

"Cette enquête est un désastre (...) qui a eu des conséquences négatives sur les relations des deux premières puissances nucléaires du monde", a lancé M. Trump, le président russe à ses côtés. "Nous avons mené une campagne remarquable et c'est la raison pour laquelle je suis président", a-t-il ajouté.

Vladimir Poutine a lui ensuite réclamé, sur la chaîne américaine Fox News, que les relations américano-russes ne soient pas "prises en otages" par cette enquête, manifestation à ses yeux d'une "lutte politique interne aux Etats-Unis".

Il a ainsi donné raison à Donald Trump qui, peu avant la première poignée de main, avait de manière surprenante de la part d'un président américain attribué dans un tweet les mauvaises relations entre Washington et Moscou à... "des années de stupidité de la part des Etats-Unis" et à la "chasse aux sorcières" menée selon lui par le FBI qui enquête sur l'ingérence russe.

Désireux de donner une image positive de leur rencontre, les deux dirigeants aux parcours très dissemblables ont insisté sur leur volonté d'aller de l'avant.

"J'espère que nous avons commencé à mieux nous comprendre", a déclaré M. Poutine, évoquant des pourparlers "très réussis et très utiles", tandis que M. Trump louait un dialogue "direct, ouvert et très productif".

Interrogé sur les rumeurs faisant état de dossiers compromettants détenus par Moscou sur Donald Trump, Vladimir Poutine les a écartées d'un revers de manche.

"Il serait difficile d'imaginer une plus grande absurdité! Sortez-vous ces idioties de la tête", a-t-il lancé.

De la Syrie à la Crimée, nombre de diplomates et d'analystes redoutaient que Donald Trump ne fasse une série de concessions à l'homme fort du Kremlin. Mais les deux hommes seront restés avares de détails.

Arrivé à Helsinki en milieu de journée après avoir assisté à Moscou à la victoire de la France en Coupe du monde, M. Poutine a offert un ballon de foot au magnat de l'immobilier, visiblement ravi.

"Maintenant la balle est dans votre camp", s'est amusé Vladimir Poutine, déclenchant les rires de M. Trump qui a promis de l'offrir à son fils Barron, âgé de 12 ans.

Donald Trump comme ses prédécesseurs démocrates et républicains avaient, bien sûr, déjà rencontré Vladimir Poutine. Mais le format de la rencontre, comme son timing, faisaient du face-à-face d'Helsinki un rendez-vous à part.

Le sommet est la dernière étape d'un voyage d'une semaine en Europe au cours de laquelle le magnat de l'immobilier a tiré à boulets rouges sur ses alliés - Allemagne en tête - tout se tenant soigneusement à l'écart de toute critique à l'encontre du président russe. AFP 18.07

Commentaire d'un internaute.

- "Le QI des journaleux est tombé bien bas...en quoi c'est étonnant que Poutine préférait un Trump qui avait parlé lors de sa campagne d'apaiser les relations avec la Russie contre la dingo Hillary qui avait promis la guerre à la Russie (et avec la Syrie on serait déjà dans la troisième guerre mondiale avec elle) .....les journalistes ne se sont pas offusqués quand Hollande a clairement appelé à voter pour Hillary....c'était pas de l'ingérence ça?..."

Si on ne savait pas ce que Trump et Poutine s'étaient dits, maintenant on le sait !

- Ingérence russe: Trump se ravise, dit s'être mal exprimé à Helsinki - Reuters 18 juillet 2018

Donald Trump s'est employé mardi à faire retomber la tempête suscitée par sa conférence de presse de lundi au sommet d'Helsinki, au cours de laquelle il n'avait pas demandé à Vladimir Poutine des comptes sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016 et avait pris pour argent comptant le démenti du président russe.

Donald Trump a assuré mardi, plus de 24 heures après la conférence de presse en question, que sa langue avait fourché. "J'ai dit le mot 'serait' au lieu de 'ne serait pas'", a assuré le président à la presse à la Maison blanche.

"La phrase aurait dû être: 'Je ne vois pas de raison pour laquelle ce ne serait pas la Russie" (qui se serait immiscée dans l'élection américaine), a dit Trump mardi.

Trump a ajouté qu'il avait entièrement confiance dans les agences de renseignement américaines et qu'il acceptait leurs conclusions, à savoir qu'il y avait eu ingérence de la Russie.

Chuck Schumer, chef de la minorité démocrate du Sénat, a estimé que les propos tenus mardi par Trump étaient un nouveau signe de sa faiblesse.

"Cela traduit la faiblesse du président Trump, qui a peur de se confronter directement à M. Poutine", a-t-il dit.

Donald Trump, qui avait eu de nombreuses occasions de contester publiquement Poutine à Helsinki, avait salué lors de la conférence de presse de lundi le démenti ferme apporté par Poutine à une éventuelle ingérence russe. Trump avait affirmé que l'information sur ces ingérences lui avait été fournie par le chef de la CIA, mais qu'il n'avait aucune raison de la croire. "Le président Poutine a été extrêmement ferme et affirmatif dans son démenti aujourd'hui", avait ajouté Donald Trump.

Le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a déclaré mardi que le Sénat pourrait envisager de nouvelles sanctions contre la Russie, et il a mis en garde Moscou contre toute ingérence dans les élections de mi-mandat en novembre.

S'adressant à la presse au lendemain de la conférence de presse de Trump à Helsinki, Mitch McConnell a assuré que les Etats-Unis soutenaient l'Otan et que les pays de l'Union européenne étaient des amis des Etats-Unis, ce qui, a-t-il ajouté, n'est pas le cas de la Russie. Il faisait écho à de récentes déclarations de Donald Trump qui a présenté l'Union européenne comme un ennemi des Etats-Unis sur la plan commercial. Reuters 18 juillet 2018

- Donald Trump dit avoir eu des échanges "bien meilleurs" avec Vladimir Poutine qu'avec l'Otan - Franceinfo 18.07

La dureté du président américain envers ses partenaires de l'Otan, doublé de son ton complaisant face à Vladimir Poutine, a suscité de très nombreuses critiques aux Etats-Unis. Franceinfo 18.07

- Mattis n'exclut pas de renouer le dialogue avec son homologue russe - Reuters 18.07

Le secrétaire américain à la Défense n'est pas hostile à des discussions avec son homologue russe Sergueï Choïgou, a-t-on appris de sources officielles à Washington. Reuters 18.07

Ils sont sur le pied de guerre.

- À la poursuite du “grand fantasme des journalistes” américains: une mystérieuse vidéo de Trump dans un ascenseur - Le HuffPost 18.07

- Donald Trump aurait préféré que cet embarrassant détail dans ses notes passe inaperçu - Le HuffPost 18.07

- Meurtre d'Anna Politkovskaïa, condamnation des Pussy Riot: la CEDH épingle Moscou - AFP 17.07

La Cour européenne des droits de l'Homme a doublement condamné mardi la Russie qui n'a fait "aucun effort" pour identifier les commanditaires du meurtre de la journaliste Anna Politkovskaïa, et pour de "multiples violations" à l'encontre des Pussy Riot. AFP 17.07

Ils osent tout. Mimétisme.

- François Hollande appelle à ne faire "aucune concession à Donald Trump" - AFP 18.07

L'ancien président de la République François Hollande a appelé mardi à ne faire "aucune concession à Donald Trump", et à "être sévère à l'égard de son comportement", estimant, dans une déclaration à l'AFP, que le président américain "crée du désordre dans le monde... AFP 18.07

- Obama appelle à s'opposer à la montée en puissance des "hommes forts" - Reuters 18.07

L'ex-président américain Barack Obama a appelé mardi le monde entier à rejeter la forme de cynisme que représentent les hommes forts, allusion manifeste aux dirigeants populistes qui se sont hissés au pouvoir dans plusieurs pays. Reuters 18.07

- En Afrique du Sud, Obama dégaine les coups contre Trump... sans le nommer - AFP 18.07

L'ancien président américain Barack Obama a multiplié, à mots à peine couverts mardi, les attaques contre son successeur Donald Trump, en s'en prenant aux climatosceptiques, aux leaders "autoritaires"... AFP 18.07

Slendeur et décadence d'un régime. Macron roi des cons, de la com, des riches...

- La victoire des Bleus ne profite pas à la popularité d'Emmanuel Macron - LeFigaro.fr 18.07

Contrairement à ce qu'auraient pu supposer certains observateurs, le président ne gagne pas en popularité. Bien au contraire. À la question «Trouvez-vous qu'Emmanuel Macron est un bon président?», 61% des personnes interrogées ont répondu par la négative. Le chef de l'État enregistre même une baisse de deux points par rapport au baromètre politique Odoxa pour la Presse régionale, France inter et L'Express , du 26 juin dernier. LeFigaro.fr 18.07

- L'Assemblée vote la possibilité pour le président de la République de participer au débat au Congrès - Le HuffPost 17.07

C'est une sévère entaille au principe de séparation des pouvoirs mais elle devrait contenter les détracteurs les plus virulents du Congrès de Versailles. Le HuffPost 17.07

- Emmanuel Macron "est passé de 'président des riches' au 'roi des riches'", estime Adrien Quatennens - AFP 18.07

Ils osent tout. Quand l'imposture devient grotesque...

- Mondial-2018: Philippe ne voit "rien de pire" que la récupération politique - AFP 18.07

- La réception des Bleus à l'Elysée est "l'occasion de renvoyer une très belle image des quartiers" populaires - Franceinfo 18.07

- Coupe du monde 2018 : Jean-Christophe Lagarde (président de l'UDI) a porté plainte contre Nicolas Maduro pour ses propos "inacceptables" sur les Bleus - franceinfo 18.07

Le député de Seine-Saint-Denis a porté plainte pour "incitation à la haine raciale, provocation publique à la haine raciale et diffamation raciale publique", pour les propos que Nicolas Maduro a tenus suite à la victoire de l'équipe de France de football.

Jean-Christophe Lagarde espère des poursuites. Il a également écrit au procureur de la République de Paris, François Molins, pour attirer son attention sur cette plainte. Dans son courrier, il a dénoncé une nouvelle fois des "propos inacceptables" et qui "reviennent à nier ce qu’est et ce qui fait la France".

Nicolas Maduro avait réagi publiquement lundi à la victoire de la France lors de la Coupe du monde en évoquant cette "équipe d’Afrique". "En vrai, c'est l'Afrique qui a gagné, les immigrants africains qui sont arrivés en France (...) L'Afrique a tellement été méprisée et dans ce Mondial, la France gagne grâce aux joueurs africains ou fils d'Africains", a-t-il déclaré en marge d’une cérémonie officielle. franceinfo 18.07

Maduro a raison, sur 23 joueurs sélectionnés, 13 étaient d'origine africaine ou nord-africaine, sans la poursuite du colonialisme, la France n'aurait pas remporté la Coupe du monde de football !

"Qu’est et ce qui fait la France", on va vous le dire monsieur Lagarde : plus de 6 millions de chômeurs, plus de 3 millions de personnes mal logées, 150.000 à la rue, quelque 15 à 20 millions de pauvres pendant que les actionnaires du CAC40 s'empiffrent !

Ils osent tout. Mansuétude et impunité pour la racaille.

- Un collaborateur de Macron suspendu 15 jours pour des violences - Reuters 18.07

Un collaborateur d’Emmanuel Macron a été suspendu 15 jours en mai après avoir frappé un manifestant le 1er mai à Paris, écrit mercredi le quotidien Le Monde, citant le directeur de cabinet du président de la République.

Selon Le Monde, qui écrit avoir eu confirmation de ces informations par le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, Alexandre Benalla, responsable de la sécurité lors de la campagne puis chargé de mission, adjoint au chef de cabinet du président de la République, est l'auteur de violences sur un manifestant, place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement, visibles dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux.

Il porte alors un casque des forces de l'ordre et est entouré de CRS, au côté desquels il participe à une intervention de maintien de l'ordre.

Alexandre Benalla est toujours chargé de mission à l'Elysée et s'occupe de la sécurité d'événéments organisés au sein du Palais, ajoute Le Monde.

Le Monde publie la lettre adressée ensuite par le directeur de cabinet à Alexandre Benalla. Patrick Strzoda écrit que "votre comportement a porté atteinte à l’exemplarité qui est attendue, en toutes circonstances, des agents de la présidence de la République" et précise qu'il devra quitter la présidence s'il ne fait pas à l'avenir preuve d'un comportement exemplaire. Reuters 18.07

- La garde à vue de Solère levée sur avis médical - Reuters 18.07

La garde à vue du député La République en marche (LaRem) Thierry Solère a été levée mercredi soir sur avis médical... Reuters 18.07

Ils osent tout. D'un lobbying à un autre

- Climat : les producteurs de viande plus émetteurs que les pétroliers ? - Liberation.fr

Collaboration de classes et tartufferies.

- Les syndicats vigilants face au changement de ton de Macron - AFP 18.07

Les partenaires sociaux notent un changement de ton de la part d'Emmanuel Macron, qui a manifesté le souhait de plus de "dialogue" à l'avenir, mais restent néanmoins sur leurs gardes, au sortir de trois heures d'entrevue à l'Elysée. AFP 18.07

- Macron change de ton, les partenaires sociaux veulent y croire - Liberation.fr 18.07

- Pavageau (FO): « La démocratie a besoin que nos interlocuteurs sociaux soient forts » - Le Point.fr 17.07

Le Point - Que retenez-vous de cette discussion ?

Pascal Pavageau - Plusieurs points positifs. D'abord, cela faisait trois mois que nous demandions une réunion entre l'exécutif et les huit organisations syndicales, et celle-ci a finalement eu lieu. Nous avons pu avoir trois heures entières de discussion, ce qui est déjà une avancée. (...) Le président a affirmé qu'il allait désormais plus associer les acteurs sociaux à l'ensemble des sujets. Il nous a indiqué que nous serions reçus dès septembre par le Premier ministre pour parler de l'assurance chômage. Il s'est engagé à ce que la note de cadrage soit réalisée avec les organisations syndicales. Sans procès d'intention et sans trop d'optimisme, on s'achemine, sur la forme, vers un retour à la démocratie sociale. (Ils vont bondir de joie au POI et au POID ! Quelle horreur ! - LVOG)

Le Point - Vous semblez confiant quant au changement de méthode. Qu'en est-il du contenu de la politique sociale ?

Pascal Pavageau - Sur le fond, par contre, rien ne va changer. Les points de désaccord majeurs sur le plan social demeurent. Le sens des réformes reste sur l'individualisation et la casse des droits collectifs. (Il est heureux, les syndicats vont être plus étroitement associés à l'élaboration des mesures que Macron a fermement l'intention d'adopter contre les travailleurs, parce qu'il va y mettre les formes. Plus loin il le dit lui-même : "Sur la forme, le changement va dans le bon sens." - LVOG) (...) Mais si le dialogue est renoué, les choses iront moins vite, les organisations syndicales pourront plus peser dans le débat, nous serons plus écoutés, certaines de nos propositions seront sans doute retenues et peut-être que l'exécutif renoncera à certaines réformes devant nos arguments. (Peut-être ben que oui, peut-être ben que non, sur quel ton nonchalant il s'exprime, c'est à se demander s'il a conscience que c'est du sort des travailleurs qu'il s'agit, il s'en fout en réalité. - LVOG) (...) Mais le président a conclu une chose avec laquelle nous sommes d'accord : la démocratie a besoin que nos interlocuteurs sociaux soient forts. (Entendez par "interlocuteurs sociaux" les appareils vendus des syndicats qui doivent être forts face à la base, assurément on est en présence d'un consensus avec Macron. Il le dit plus loin en répondant à la question suivante quand il affirme, je cite : " Aucune avancée n'a jamais eu lieu sans l'intervention des organisations sociales, quelles qu'elles soient, et l'exécutif le sait : il ne peut rien faire sans nous", oui on s'en était aperçu, aucune régression sociale non plus ! Sinon pourquoi insiste-t-il en précisant : "Après, il n'y aura certainement pas un axe entre FO et le Medef (C'est à croire qu'il y avait matière à en douter, quel aveu ! - LVOG), mais sur la nécessité de redonner leur force aux interlocuteurs sociaux, nous sommes tous d'accord", (Nous n'en doutons pas un seul instant, les militants apprécieront. - LVOG) Le Point.fr 17.07

Dans la rubrique internationale, ils osent tout aussi.

A bas l'Etat-juif, vive la Palestine une et indivisible !

- Israël se considère désormais comme "État-nation juif", l'hébreu seule langue officielle. - Le HuffPost 18.07

- Israël: La loi sur "l'Etat-Nation" adoptée à la Knesset - Reuters 19.07

Les députés israéliens ont approuvé jeudi un projet de loi controversé qui ne reconnaît le droit à l'autodétermination qu'aux juifs.

"Israël est l’Etat-nation du peuple juif dans lequel il réalise son droit naturel, culturel, historique et religieux à l’autodétermination", dit le texte, adopté par 62 voix contre 55 et deux abstentions. Plusieurs députés arabes ont bruyamment exprimé leur indignation après le vote.

"C'est un moment décisif dans les annales du sionisme et de l'histoire de l'Etat d'Israël", s'est en revanche félicité le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

La loi, symboliquement promulguée juste après le 70e anniversaire de la naissance de l'Etat d'Israël, retire par ailleurs à l'arabe son statut de langue officielle aux côtés de l'hébreu, pour le remplacer par un "statut spécial" qui autorise la poursuite de son utilisation dans l'administration.

"Nous continuerons à garantir le respect des droits civiques dans la démocratie israélienne, mais la majorité a aussi des droits et la majorité décide. Une majorité absolue veut garantir le caractère juif de notre Etat pour les générations à venir", a justifié la semaine dernière le Premier ministre. Reuters 19.07

En complément.

- Une délégation palestinienne à l'ONU privée de visa pour les Etats-Unis - AFP 18.07

Nicaragua. Stratégie du chaos et de la déstabilisation des Etats menée par la CIA.

Ils emploient la même rhétorique avec Ortéga qu'envers Assad.

- Les USA et l'Onu condamnent les violences au Nicaragua - Reuters 18.07

Les Etats-Unis ont condamné lundi les violences des paramilitaires nicaraguayens à l'encontre d'étudiants, de journalistes et de membres du clergé. Reuters 18.07

- Nicaragua: l'ONU accuse l'Etat de graves violations des droits de l'Homme - AFP 18.07

L'ONU a accusé mardi les autorités du Nicaragua de graves violations des droits de l'Homme, se disant très inquiète après la disparition de deux représentants du mouvement paysan détenus à l'aéroport de Managua et qui devaient participer à une conférence aux Etats-Unis. AFP 18.07

- Nicaragua: Ortega et Murillo, couple "machiavélique" accroché au pouvoir - AFP 18.07

Le 19 juillet 1979, à la tête de l'insurrection qui fait chuter le dictateur Anastasio Somoza, Daniel Ortega devient un héros au Nicaragua. 39 ans après, il s'accroche au pouvoir, avec son épouse Rosario Murillo, réprimant les manifestations qui réclament son départ. AFP 18.07

- Nicaragua: une ville rebelle visée par une opération violente des autorités - L'Express.fr 19.07

- Nicaragua: les forces pro-Ortega asseoient leur contrôle sur Masaya la rebelle - AFP 19.07

Les forces fidèles au président nicaraguayen Daniel Ortega ont assis mercredi leur contrôle sur la ville de Masaya, bastion de l'opposition violemment repris la veille, s'attirant les condamnations de la communauté internationale.

Au terme de violents affrontements, les forces progouvernementales ont pris le contrôle du quartier rebelle de la ville de Masaya, au sud du Nicaragua, qui avait érigé des barricades depuis le début de la contestation contre le président Daniel Ortega. AFP 19.07

Syrie. Le clan de la guerre ne digère pas sa défaite.

- Damas annonce la prise d'une hauteur stratégique près du Golan - Reuters 17.07

L'armée syrienne a pris lundi le contrôle d'une hauteur stratégique près du plateau du Golan en partie annexé par Israël, rapporte la télévision publique syrienne.

La colline d'Al Haara, dans la province de Deraa, est tombée aux mains des forces loyalistes au second jour d'une offensive lancée pour reprendre les secteurs encore tenus par les rebelles dans cette région du sud-ouest de la Syrie.

Avant l'occupation de la colline par les rebelles en octobre 2014 se trouvait à son sommet une installation radar d'une grande importance pour la défense anti-aérienne syrienne.

Le secteur a été lourdement bombardé ces deux derniers jours par les forces syriennes et leurs alliés russes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Les Israéliens ont fait savoir qu'ils ne s'opposeraient pas à la progression de l'armée syrienne dans le secteur. Reuters 17.07

- Syrie: RSF veut que l'ONU protège les journalistes dans le sud du pays - AFP 17.07

L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a demandé à l'ONU d'intervenir pour protéger des dizaines de journalistes "pris au piège" dans le sud de la Syrie, et qui craignent d'être la cible de représailles de la part du régime.

D'après un communiqué de l'ONG, "plusieurs dizaines de journalistes (sont) pris au piège dans le sud de la Syrie, depuis que l'armée du régime a repris la zone de Deraa", et certains "ont fait part à RSF de leur peur d'être exécutés ou jetés en prison dès que le régime aura pris le contrôle total de la province".

En effet, les journalistes qui ont couvert "la révolte (contre le régime d'Assad, ndlr) depuis ses débuts et ont collaboré à la documentation des violations des droits humains commises par le régime syrien" risquent d'être "assimilés à l'opposition" et pourraient du coup "subir des représailles particulièrement sévères", explique RSF.

Afin d'assurer leur protection, le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire, a écrit le 11 juillet au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres pour suggérer la mise en place d'"un corridor humanitaire ou un accès discret à un territoire en paix dans les pays limitrophes", ajoute l'organisation. AFP 17.07

Aucune protection particulière pour les agents de la CIA porte-parole des barbares !




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Irak

- La contestation sociale en Irak entre dans sa deuxième semaine - AFP 16 juillet 2018

La contestation en Irak entre lundi dans sa deuxième semaine, un mouvement émaillé de violences meurtrières qui met en lumière la détresse sociale d'une grande part de la population dans un pays émergeant d'une quinzaine d'années de conflits ininterrompus.

Six mois exactement après la proclamation en grande pompe par les autorités de la "victoire" sur le groupe Etat islamique (EI) et alors que les violences ont drastiquement décru dans le pays, dont un tiers tombait aux mains des jihadistes il y a quatre ans, les problèmes sociaux sont redevenus la priorité numéro un.

Ils étaient des milliers à le crier lors de nouvelles manifestations dans l'est et le sud du pays lundi matin, selon des correspondants de l'AFP.

La population a déjà sanctionné sa classe dirigeante en s'abstenant massivement aux législatives de la mi-mai et elle réclame aujourd'hui une meilleure répartition des juteux revenus du pétrole, notamment dans le sud qui s'est embrasé il y a une semaine.

Car dans le pays, deuxième producteur d'or noir de l'Opep, le secteur des hydrocarbures assure 89% des ressources budgétaires et même 99% des exportations, mais ne représente que 1% des emplois.

Et ce fossé se fait cruellement sentir dans un pays où, officiellement, 10,8% des habitants sont sans emploi et deux fois plus parmi les jeunes, qui représentent 60% de la population.

Pour les manifestants, qui s'en sont pris à différents sièges de partis politiques à travers les provinces du sud, les brûlant ou mettant à bas les affiches placardées par les politiciens, l'autre grand problème, c'est la corruption.

Depuis l'invasion emmenée par les Etats-Unis qui a renversé le dictateur Saddam Hussein en 2003, la classe dirigeante s'accapare fonds publics, ressources naturelles et projets publics, privant les Irakiens des infrastructures de base, assurent-ils.

"Ces champs de pétrole nous appartiennent, pourtant on en retire rien", tempête ainsi Hussein Ghazi, manifestant de 34 ans, à Bassora. "On entend plein de belles paroles, mais on ne voit rien venir", renchérit auprès de l'AFP Aqil Kazem, chômeur de 27 ans.

En plus, cette année, la sècheresse et les barrages construits par les pays voisins en amont sur les fleuves qui traversent l'Irak ont affecté la saison agricole, tandis que la pénurie chronique d'électricité laisse les Irakiens sans équipement au pic de l'été sous une température atteignant les 50 degrés.

Depuis le début des manifestations quotidiennes huit personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé. Deux l'ont été à Bassora, la grande ville portuaire du sud d'où est parti le mouvement, trois à Samawa, deux à Najaf et une à Kerbala, a détaillé le ministère sans toutefois donner de détails sur les circonstances de ces décès. Selon différentes sources, au moins une des victimes a été abattue par les forces de l'ordre à Bassora.

Le Premier ministre Haider al-Abadi, qui s'était rendu vendredi à Bassora pour tenter de calmer les esprits, a annoncé samedi soir une allocation immédiate de trois milliards de dollars pour la province, outre des promesses d'investissement dans l'habitat, les écoles et les services.

Il a appelé les services de sécurité "à se tenir en alerte car le terrorisme veut exploiter tout évènement ou conflit". Mais il leur a ordonné "de ne pas faire usage de balles réelles sur des manifestants non armés".

Exacerbé par la mort d'un homme dans la province de Bassora au premier jour des manifestations, le 8 juillet, ce mouvement a fait tâche d'huile et s'est étendu à d'autres provinces du sud, dont Najaf, Missane, Kerbala, Zi Qar et Mouthanna.

Samedi, alors que la contestation menaçait de gagner Bagdad où des appels à manifester étaient lancés, internet s'arrêtait de fonctionner: les autorités ont assuré qu'il s'agissait d'opérations de maintenance. Lundi, le réseau marchait de nouveau.

La plus haute autorité chiite d'Irak, l'ayatollah Ali Sistani, a apporté vendredi son soutien aux manifestants, tout en les appelant à éviter les désordres et les destructions.

En 2015 déjà, un mouvement de protestation avait été lancé contre la prévarication et l'absence de services publics --animé principalement par Moqtada Sadr, le nationaliste chiite arrivé en tête des législatives de mai sur un programme anti-corruption. AFP 16 juillet 2018


Le 21 juillet 2018

CAUSERIE ET INFOS

Le mot du jour : Allez on arrête de jouer à la baballe, place à la Grande Boucle, au soleil, aux vacances, elle n'est pas belle la vie ?

Causerie au format pdf (9 pages)

L'homme n'a décidément pas dépassé le stade élémentaire du primate, c'est ce qu'a démontré l'hystérie et les commentaires dithyrambiques qui ont accompagné la victoire de l'équipe de la Françafrique à la coupe du monde de football.

On en oublierait presque qu'au départ le sport fut inspiré de la lutte que menaient les hommes pour leur survie en présence de nombreux prédateurs et face aux aléas de la nature, et que c'est leurs dispositions physiques ou morphologiques naturelles qui présidaient à la préservation ou à la sélection naturelle de l'espèce, les mieux lotis ou les plus forts survivant, alors que les plus faibles disparaissaient. Plus tard, de chasseurs intrépides ils devinrent des combattants redoutables réduisant en esclavage les plus faibles qu'ils avaient vaincus, de chefs de tribus ou de hordes de barbares ils devinrent chefs de guerre, monarques ou empereurs soumettant des peuples entiers...

Les hommes livrés au règne de la nécessité devaient entrer en concurrence les uns avec les autres et se livrer à une lutte à mort pour assurer leur propre survie, d'où l'état de guerre permanent auquel ils furent soumis tout au long de leur existence depuis la nuit des temps jusqu'à nos jours.

C'est cela qu'on vient de célébrer, d'exalter, manifestation d'infantilisme qui témoigne que la civilisation humaine n'est décidément pas encore prête à conquérir sa liberté.

Que pratiquement tous les acteurs politiques aient cru bon d'en être, augure mal la suite ou le cruel destin qui nous attend. Cela illustre à sa manière le processus de régression de la conscience collective dans lequel l'humanité est engagée. Il est destiné à se poursuivre pendant encore très longtemps, un siècle, un peu plus ou un peu moins, période pendant laquelle les conditions seront réunies pour qu'il s'inverse, il n'est donc pas irréversible, sans qu'on sache à l'avance si les exploités seront en mesure de saisir les occasions qui se présenteront à eux, tout dépendra si leur conscience aura enfin fini par mûrir, sinon la civilisation humaine sera vouée à disparaître.

L'époque où leur conscience pourrait atteindre un niveau supérieur pourrait coïncider avec l'achèvement du marché mondial, où la concurrence mondiale entre exploités n'aurait plus aucune raison d'être et ne présenterait plus aucun avantage pour les exploiteurs, et cèderait la place ou ouvrirait la voie à l'union des prolétaires du monde entier pour en finir avec le règne de l'exploitation de l'homme par l'homme.

On dit qu'un régime ou un mode de production ne peut disparaître tant qu'il n'a pas épuisé toutes ses capacités, sachant que le capitalisme ne pourra être éradiqué qu'à l'échelle de la planète, parce que c'est un mode de production intégré aussi bien en terme de matières premières que de main d'oeuvre au niveau mondial, il y a tout lieu de penser que cela ne se produira pas tant qu'il ne l'aura pas entièrement colonisé, ce qui n'est pas encore le cas contrairement aux sornettes qu'on entend.

Que les néolibéraux aient défini une stratégie pour retarder le plus longtemps possible cette échéance ou interdire qu'elle se réalise en est en quelque sorte la confirmation, d'où leur acharnement à vouloir maintenir des continents entiers en état de sous-développement en recourant à des guerres pour l'illustrer.

Si on se décidait à bien vouloir regarder la réalité en face au lieu de lui substituer des théories obsolètes ou foireuses s'appuyant sur une analyse ou une perspective erronée, sans exclure qu'entre temps des révolutions pourraient se produire ici ou là qu'évidemment nous soutiendrions, tout en sachant qu'immanquablement elles seraient vouées à être vaincues ou à dégénérer parce qu'elles demeureraient isolées, tout du moins durant toute une période préliminaire sans qu'on puisse en déterminer la durée à l'heure actuelle, on réaliserait ou on prendrait enfin conscience qu'il nous faut définir une stratégie politique basée sur l'épuisement (encore à venir) des capacités du capitalisme dont les signes avant-coureurs n'ont cessé de se manifester parfois de manière extrêmement violente depuis le début du XXe siècle (Qu'on a largement surestimés...), qui ouvrirait la voie à sa liquidation de la surface de la terre, au socialisme.

Quant à la tactique, elle devrait s'articuler autour de deux facteurs, qui consisterait à aider les exploités à résister jusqu'à cette échéance (Qui se profilerait petit à petit et dont ils pourraient prendre conscience...) en luttant pour l'amélioration de leur condition d'existence (et de travail) ou pour maintenir un niveau de vie supportable, ce qui impliquerait la défense de tous nos acquis ou droits sociaux et d'en revendiquer de nouveaux, même si cela semble aléatoire ou largement compromis, tout en les aidant à faire progresser leur niveau de conscience dans la perspective des tâches politiques qu'ils auront à accomplir pour se débarrasser du capitalisme à l'échelle mondiale.

La tactique demeure ainsi subordonnée à la stratégie de manière à favoriser cette prise de conscience, sans laquelle notre combat serait perdu d'avance. Pour l'avoir oublié ou s'en être écartés, nous en sommes rendus à la situation pitoyable que nous connaissons aujourd'hui.

J'ai l'impression que ce que je propose consiste tout simplement à renouer avec les enseignements que nous avaient légués les marxistes, renvoyant dos-à-dos gauchistes et opportunistes.

Cette brève analyse constitue la trame provisoire ou plus ou moins achevée de la conclusion à laquelle je suis parvenu au terme de 15 années d'études, bien des tâtonnements et des errements après avoir été parfois induit en erreur par des relents anciens de dogmatisme notamment, dans des conditions d'isolement en Inde qui, si elles ne facilitent pas vraiment la réflexion qui se nourrit d'échanges, n'en entravent pas le développement.

L'issue de mes travaux dépendait finalement de ma détermination à trouver des réponses cohérentes ou satisfaisantes à la multitude de questions que j'allais être amené à me poser, ainsi que l'évaluation d'hypothèses toutes aussi nombreuses, ainsi que la faculté à me débarrasser de tout a priori, ce qui est toujours le plus difficile puisqu'en partie inconscient.

En réalité, je n'en suis pas tout à fait satisfait ou il reste encore bien des choses à préciser ou à modifier. Disons qu'à ce stade, l'orientation politique que je propose ici, n'est qu'une modeste contribution politique que je porte à votre réflexion. A suivre.

Et pendant ce temps-là dans la cour de récréation ils jouent à la baballe.

Ils osent tout. Union nationale. Comment flatter l'ignorance des masses dans le sens du poil.

Daniel Gluckstein s'est fendu d'un éditorial (Tribune des travailleurs - POID) dégoulinant d'opportunisme comme on n'en avait pas lu depuis un moment.

Imaginez un instant, la victoire de la coupe du monde du football-fric par l'équipe de la Françafrique : "ça vaut le coup d’être heureux une soirée", pour un peu il ne manquerait plus qu'un coup de canon tiré en direction du Mali ou de la Libye en guise de feu d'artifice pour que la fête soit complète ! Voilà ce qui le rend heureux, vous imaginez un peu le niveau du dirigeant. On vit à une époque particulièrement médiocre et il ne dépareille pas, c'est communicatif apparemment ou plus profond.

Quel naufrage !

On croirait un communiqué rédigé par une agence de com pour le compte d'un marchand de vent ou de miracles.

- Pour le jeune des quartiers ouvriers et populaires, pour l’ouvrier, pour le chômeur, pour la mère de famille élevant seule ses enfants, pour le bénéficiaire du RSA, (Il a oublié les handicapés, les clochards, sortez vos mouchoirs, quel misérabilisme ! - LVOG) la victoire de cette équipe de France composée, essentiellement, de jeunes issus des mêmes quartiers et des mêmes milieux est apparue comme porteuse d’un espoir, celui d’une société où tous trouveraient la place qui leur est refusée. (On ignorait qu'il en était le capitaine ! - LVOG) C’est – chargée d’illusions, sans doute – l’expression d’une puissante aspiration au progrès, à la justice sociale, à l’égalité réelle tordant le cou aux humiliations et aux discriminations, à l’exploitation et à l’oppression, à la misère. (C'est tout, n'en jetez plus la cour est pleine ! Vous aurez noté le procédé du prestidigitateur, qui de son chapeau chargé d'illusions fait jaillir miraculeusement un niveau de conscience si élevé chez les masses qu'on devrait lui attribuer un certificat d'authenticité indiscutable, tant les prolos ont le socialisme dans le sang, et si vous n'en êtes pas convaincus, dites-vous bien que rester passif devant un écran pendant 90 minutes à regarder des types courir après un ballon en est la preuve manifeste. Quelle misère ! - LVOG)

Excessif ? Quand l'opium du peuple s'apparente à un élixir de libération on est encore en dessous de la réalité en fait. Car il a tenu le même discours que Macron et l'ensemble de la classe politique de l'extrême droite à l'extrême gauche en évoquant "les aspirations des jeunes enthousiasmés par la victoire de leur équipe de France", elle appartient bien à tous, bel exercice de "victoire" partagée avec Macron, d'union nationale noyé dans un discours qui se veut par ailleurs radical mais qui ne trompe personne ; s'emballer pour un tel étalage d'ignorance assimilé aux aspirations de la jeunesse est plutôt inquiétant, dommage qu'ils ne se soient pas enthousiasmés pour la libération d'Alep ou de Deraa en Syrie, Gluckstein non plus, il est passé à côté, il avait le regard rivé ailleurs, on comprend.

Cet exercice pitoyable de populisme et de tiers-mondiste n'aurait pas été complet sans un vibrant appel à "la République (qui) vivra quand elle accueillera fraternellement les migrants qu’elle rejette aujourd’hui au fond de la Méditerranée", alors que cette opération pilotée depuis Washington et Bruxelles ou l'Otan avait justement pour objectif de désintégrer ce qui restait de cette République moribonde, bananière au service de l'oligarchie. Qu'il tienne à en être avec son parti n'étonnera plus personne, c'est leur droit.

Tout compte fait cet éditorial aurait très pu être publié par l'Humanité.

Vous ne trouvez pas étrange que deux militants se réclamant du socialisme en arrivent à produire deux analyses d'un fait diamétralement opposées ?

En complément. (A propos de l'affaire Benalla)

- La République est "inaltérable", a laconiquement déclaré jeudi Emmanuel Macron lors d'un déplacement en Dordogne, après avoir refusé à maintes reprises de répondre aux questions des journalistes. AFP 19 juillet 2018

Elle est moins inoxydable que le couperet de la guillotine qui attend le petit monarque...

Affaire d'Etat. Flagrant délit ou Macron pris la main dans le SAC.

Qui a dit ?

- "Je condamne avec une absolue fermeté les violences qui ont eu lieu aujourd'hui."

Réponse : Macron, au soir du 1er mai 2018. (Reproduit par Le HuffPost 19 juillet 2018)

- «Cet acte violent a un vieux parfum du SAC de De Gaulle» - Liberation.fr 20.07

- Alexandre Benalla a également agressé une femme à la Contrescarpe, comme le montre une vidéo inédite - Le HuffPost 20.07

L'affaire du collaborateur d'Emmanuel Macron n'en finit plus de rebondir. Ce mercredi 18 juillet, Le Monde a révélé qu'un membre du cercle proche d'Emmanuel Macron avait été filmé en train de frapper un manifestant, pourtant à terre, lors des manifestations du 1er mai dernier, le tout en arborant un casque des forces de l'ordre alors qu'il était en fait membre du cabinet du président. Mais ce n'est pas tout. Dans une vidéo envoyée par un lecteur du HuffPost, on découvre ce qu'il s'est passé durant les 43 secondes pendant lesquelles il est absent de la vidéo désormais célèbre. Entre le moment où il extrait une jeune fille de la bagarre et le moment où il revient pour frapper le manifestant.

1er mai, à la place de la Contrescarpe. Dommage qu'on ne parle pas aussi de cette jeune femme qui s'est fait violenter, elle aussi, par Alexandre Benalla avant que ce dernier s'en prenne à son ami.

Dans l'intervalle, il a traversé la rue avec la jeune fille, aidé par une autre personne. Il la plaque contre le mur et fait une tentative de balayage avec sa jambe. On entend distinctement la victime dire "aïe" et "arrêtez". Alexandre Benalla écarte également de sa main une cycliste qui cherche à s'interposer. Enfin, il entend les cris de l'autre côté de la rue et traverse, laissant la victime prostrée, assise contre le mur. C'est là que la vidéo devenue virale reprend, avec l'arrivée d'Alexandre Benalla dans le champ. A la fin, grâce à la nouvelle vidéo, on se rend compte que la fille agressée est une amie du manifestant tabassé. Ils quittent les lieux ensemble. La victime déclare "C'est des malades !". Le HuffPost 20.07

En complément.

En famille. Mélenchon en défenseur de "l'autorité de l'Etat" ou gardien en chef de l'esprit de la Ve République.

- "L'autorité de l'Etat a été engagée d'une manière tellement ample et tellement forte que la sanction doit être exemplaire. Elle doit concerner lui (Alexandre Benalla, NDLR), tous ceux qui ont des activités invisibles de cette nature, et évidemment les chefs, je veux dire le chef de cabinet", a-t-il ajouté. AFP 19 juillet 2018

Merci, on avait compris qu'il ne réclamait pas la tête de Macron !

Non mais sans blague, on ne badine pas avec l'autorité de l'Etat, chacun doit la respecter, et en premier lieu Macron qui doit être à la hauteur de la fonction qu'il occupe au sommet de l'Etat selon la Constitution de la Ve République. Mélenchon y veille !

Mélenchon un opposant au régime ? Quel bouffon !




ACTUALITE EN TITRES

Militarisation de la Constitution de la Ve République pour la rendre plus "humaine".

- De la «dignité humaine» dans la Constitution - Liberation.fr 19.07

- Le "service national" inscrit dans la Constitution - L'Express.fr 19.07

Fake news. L'AFP en première ligne. La preuve.

- Londres dément toute identification dans l'affaire Skripal - Reuters

On rappelle que Reuters est une agence de presse britannique.

- La police britannique aurait identifié les empoisonneurs présumés des Skripal - AFP

- Affaire Skripal : des suspects russes dans le viseur - LeFigaro.fr




ACTUALITÉ DU JOUR

Confirmation. Il était légitime de les caractériser ainsi.

- Israël : la loi sur «l’Etat juif» crée la polémique - LeParisien.fr 20.07

Dorénavant nous n'emploierons plus que l'expression Etat juif à propos d'Israël.

Les barbares et protégés de l'Etat juif rapatriés chez leurs parrains occidentaux, c'est émouvant !

- Londres évacue les Casques blancs de Syrie - Réseau Voltaire 20 juillet 2018

Le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada vont évacuer plusieurs centaines de membres des Casques blancs après la reddition des groupes terroristes au Sud de la Syrie.

Les Casques blancs se présentent comme une organisation humanitaire alors même qu’ils ont pris part au combat, notamment en coupant l’eau durant 42 jours aux 5,6 millions d’habitants de Damas [1]. De nombreux membres des Casques blancs sont par ailleurs également membres à titre individuel d’Al-Qaïda ou de Daesh.

Les Casques blancs seront accueillis non seulement au Royaume-Uni et au Canada, mais aussi aux Pays-Bas et en Allemagne.

[1] « Une « ONG humanitaire » prive d’eau 5,6 millions de civils », Réseau Voltaire, 6 janvier 2017. Réseau Voltaire 20 juillet 2018

La guerre des clans de l'oligarchie ne connaît pas une minute de répit.

Trump invite Poutine à Washington à l'automne malgré le tollé d'Helsinki - Reuters 20.07

Donald Trump a demandé à John Bolton, son conseiller à la sécurité nationale, d'inviter Vladimir Poutine à l'automne, a annoncé jeudi la Maison blanche, trois jours après le premier sommet entre les deux hommes qui a soulevé un tollé aux Etats-Unis. Reuters 20.07

Trump et Poutine ne font plus qu'un en couverture de "Time magazine" - Le HuffPost 19.07

Trump enregistré à son insu parlant d'acheter le silence d'une ancienne playmate - AFP 20.07

Poutine: Des forces aux USA veulent saboter les résultats du sommet d'Helsinki - Reuters

Trump s'insurge contre l'amende infligée par l'UE à Google - AFP 19.07

Le président américain, Donald Trump, s'en est une nouvelle fois pris à l'Union européenne jeudi, s'insurgeant cette fois contre l'amende record infligée par Bruxelles à Google et martelant qu'il ne tolérerait plus que l'Europe "profite" des Etats-Unis. AFP 19.07

Totalitarisme. Quand Big Brothers complote...

Grille de lecture.

Je ne sais pas si vous vous en souvenez, ils avaient été jusqu'à imputer à Bachar el-Assad d'être responsables des violences qui se sont produites en Syrie au début de 2011, puis de la guerre qui s'en est suivie et ses centaines de milliers de morts.

Et bien demain, si vous souteniez le contraire en vous appuyant sur les faits n'importe où dans le monde, cette information serait censurée. Donc seule la version frauduleuse serait accessibles, pas seulement sur Facebook mais publiée par l'ensemble des médias. Quant aux contrevenants intervenant sur Internet, l'accès à leurs portails ou blogs serait coupé, c'est en tout cas le sens dans lequel vont les nouvelles lois que Bruxelles et Washington sont en train de concocter...

- Facebook veut supprimer les fausses informations qui causent des violences - L'Express.fr 19 juillet 2018

Facebook continue sa lutte contre les "fake news". Le réseau créé par Mark Zuckerberg a annoncé ce jeudi vouloir retirer les fausses informations susceptibles de créer des violences de façon imminente.

Avec cette nouvelle politique, le réseau social pourra par exemple retirer des contenus inexacts ou trompeurs (comme des photos truquées) créés ou partagés pour contribuer à la violence physique ou l'exacerber. Pour y parvenir, Facebook s'appuiera sur des organisations locales ou des agences spécialisées pour déterminer si ces publications sont susceptibles d'entraîner des violences de façon imminente et donc si elles doivent être retirées.

Cette nouvelle politique consiste à examiner et supprimer un autre type de contenus, moins explicitement violents mais tout de même susceptibles d'entraîner des violences. L'Express.fr 19 juillet 2018

Cela signifie quoi ces "contenus, moins explicitement violents", sinon l'arbitraire le plus total exercé par des entreprises privées ou des multinationales, qui se transformeraient en juridiction transnationale, en tribunaux d'exception destinés à museler toute opposition aux régimes totalitaires qu'ils sont en train d'installer partout dans le monde.

Barbarie. Afghanistan : Enième massacre ordinaire de civils innocents.

- Des civils tués dans un raid aérien près de Kunduz en Afghanistan - Reuters 19.07

Quatorze personnes, dont des femmes et des enfants, ont péri dans une frappe aérienne intervenue au cours d'une opération au sol des forces de sécurité afghanes jeudi près de la ville de Kunduz, dans le nord de l'Afghanistan, a déclaré le porte-parole du gouverneur. Reuters 19.07

Dernières nouvelles du clan de la guerre perpétuelle contre tous les peuples.

Nicaragua: marche de l'opposition après les attaques d'Ortega - AFP 20.07

Une marche de l'opposition nicaraguayenne doit se dérouler samedi à Managua au moment où le dialogue avec le pouvoir est quasi rompu après les propos du président Daniel Ortega accusant l'Eglise et l'opposition de fomenter un "coup d'Etat". AFP 20.07

Le Pentagone annonce 200 millions de dollars supplémentaires pour la défense ukrainienne - AFP 20.07

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi une aide supplémentaire de 200 millions de dollars pour renforcer la défense de l'Ukraine, engagée dans un conflit contre des séparatistes prorusses, quatre jours après un sommet controversé entre Donald Trump et Vladimir Poutine. AFP 20.07

Une réponse ou un torpillage du clan de la guerre ?

- Vers un référendum au Donbass ? - Réseau Voltaire 20 juillet 2018

Selon Bloomberg, le président Vladimir Poutine aurait proposé à son homologue états-unien Donald Trump de régler ensemble la question du Donbass [1].

Un référendum pourrait être tenu, sous la surveillance de la communauté internationale, pour permettre aux habitants de cette région de choisir leur avenir.

Le président Trump aurait réservé sa réponse.

Les accords de Minsk prévoyaient quant à eux l’adoption par la Douma ukrainienne d’un statut particulier pour le Donbass et l’organisation d’élections locales ; des engagements auxquels le président ukrainien Pedro Porochenko (photo) s’est opposé.

En mai 2014, les rebelles du Donbass avaient organisé un référendum d’indépendance. La population avait massivement voté pour se séparer de l’Ukraine, soulevant la fureur des Occidentaux.

[1] "Putin Tells Diplomats He Made Trump a New Offer on Ukraine at Their Summit", Ilya Arkhipov, Bloomberg, July 19, 2018. Réseau Voltaire 20 juillet 2018

Corée du Nord: Washington réclame à l'ONU "une pleine application des sanctions" - AFP 20.07

Le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a réclamé vendredi à l'ONU "une pleine application des sanctions" contre la Corée du Nord pour parvenir à sa dénucléarisation, à l'issue d'une réunion avec le Conseil de sécurité destinée à maintenir son unité face à Pyongyang. AFP 20.07




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Cuba

- Cuba va inscrire la propriété privée dans sa nouvelle Constitution - LeFigaro.fr 19.07

Pour la première fois depuis 1959, le gouvernement s'est engagé à inscrire l'économie de marché dans la constitution. Examinée à partir de samedi, la révision du texte de 1976 doit faciliter l'accès des investisseurs étrangers à l'économie cubaine, dans la continuité des réformes initiées par Raul Castro depuis 2008 pour moderniser et ouvrir le pays. Le texte sera ensuite soumis à un référendum.

Révélé le 13 juillet par le quotidien du Parti communiste cubain, le Granma, le projet de constitution reconnaît «le rôle du marché et de nouvelles formes de propriété, parmi lesquelles la propriété privée», avant de préciser, quelques lignes plus loin, qu'il «réaffirme le caractère socialiste du système politique, économique et social».

Et rappelle très vite le «rôle directeur du PCC comme force dirigeante supérieure de la société et de l'État». «Il n'y aura pas de virages capitalistes», souligne le président Miguel Diaz-Canel, élu en avril.

«La constitution officialise ce qui est à l'œuvre depuis dix ans. Les cubains vont petit à petit découvrir une économie du salariat. Ce qui est normal pour nous, mais révolutionnaire pour eux», explique Christophe Ventura, chercheur à l'IRIS et spécialiste de l'Amérique latine. Pendant 40 ans, l'île a vécu sous une économie presque totalement étatisée. Le salaire ne couvrait pour les cubains que 5% des besoins: le logement, la nourriture et les soins étant presque toujours pris en charge par l'État.

Depuis 2010, le pays mené par Raul Castro, le frère cadet de Fidel, s'est engagé dans de vastes réformes pour ouvrir le pays aux investissements étrangers. Le but étant d'attirer capitaux et liquidités dans un pays exsangue économiquement. De fonctionnaires, 201 professions sont autorisées à exercer à titre d'autoentrepreneurs ou de «petits artisans»: 591.000 Cubains sont aujourd'hui «cuentapropistas», c'est-à-dire qu'ils exercent à leur propre compte. Pourtant, l'octroi de nouvelles licences de «cuentapropistas» a été suspendu il y a un an. Face à l'économie de marché, le gouvernement envoie des signaux ambivalents: voilà presque dix ans que l'imminence de la transition cubaine fait débat chez les observateurs.

Alors, la révision de la constitution peut-elle souffler un nouvel élan? «Si l'un d'entre nous se berçait d'illusions sur cette réforme constitutionnelle, le mieux serait de les abandonner très vite», tranche un blog local critique envers le pouvoir, Cuba Economia, cité par Courrier international. Si la réforme doit faciliter l'implantation de capitaux étrangers et la création d'entreprises locales, la propriété de la terre «sera toujours soumise à des restrictions pour sa transmission et au droit de préemption de l'État sur son acquisition, à un juste prix», note le blog.

«Évidemment, Cuba n'aspire pas à une économie de marché au sens où on l'entend dans un pays totalement mondialisé, mais à une libéralisation qui n'altère pas la présence de l'état dans l'économie», détaille Christophe Ventura. Pour le chercheur, la Havane devrait trouver son équilibre dans un modèle semblable à celui du Vietnam ou de la Chine: «L'état a des intérêts y compris dans les capitaux privés, participe largement à l'économie et régule tous les investissements.»

Le Granma rappelle d'ailleurs les «principes essentiels» toujours à l'œuvre: «les moyens de production relèveront de la propriété socialiste et la planification restera la ligne directrice». «L'état doit répondre au défi d'ouvrir l'économie sans perdre le contrôle politique, et c'est pour ça que les réformes sont longues», poursuit le chercheur. «La constitution offre un cadre légal aux dynamiques déjà à l'œuvre, et ça, c'est historique. Après, tout dépend aussi du contexte extérieur, notamment les relations avec les États-Unis.» En juin dernier, Donald Trump a annulé la majeure partie de l'accord de rapprochement diplomatique conclu entre Obama et Raul Castro en 2014. LeFigaro.fr 19.07

Tunisie

C'était bien une révolution...islamiste !

- Tunisie: le parti islamiste Ennahdha remporte le plus grand nombre de mairies - AFP 19.07

Le mouvement d'inspiration islamiste Ennahdha a remporté le plus grand nombre de mairies à l'issue des premières municipales démocratiques de Tunisie, a annoncé jeudi le ministère des Affaires locales à l'AFP.

Ce scrutin s'est tenu le 6 mai, puis les conseillers municipaux ont été amenés à élire les maires dans chaque localité. A ce jour, 347 maires sur 350 ont été désignés.

Deuxième parti au pouvoir --après Nidaa Tounès, fondé par l'actuel président Béji Caïd Essebsi--, Ennahdha a décroché 130 mairies, a indiqué le ministère de l'Environnement et des Affaires locales.

Les listes indépendantes arrivent en deuxième position avec 114 mairies, juste devant Nidaa Tounès, qui a remporté 80 municipalités.

Vingt-trois ont été remportées par d'autres partis, d'après la même source.

Ennahdha est notamment majoritaire dans le gouvernorat de Sfax (centre), où le mouvement dispose de 14 mairies sur 23, et dans celui de Gabès (sud, 11 sur 16).

Ces élections devaient aussi permettre d'ancrer la démocratie au niveau local, et pour les partis de renforcer leur ancrage dans les différentes régions, alors que l'année 2019 doit être marquée par la tenue d'élections législatives et présidentielle.

Le parti Nidaa Tounès, sorti vainqueur des scrutins en 2014, est actuellement traversé par de profondes divisions.

Béji Caïd Essebsi, 91 ans, n'a pas encore fait part de ses intentions. AFP 19.07


Le 24 juillet 2018

CAUSERIE ET INFOS

Causerie au format pdf (18 pages)

Qu'ont-ils osé ?

Les deux questions que personne ne pose : Pourquoi s'est-il écoulé 79 jours avant que cette affaire éclate, et pourquoi c'est Le Monde qui s'en est chargé sachant qu'il est acquis à Macron ? Il n'a pu agir que sur ordre, pas de Macron puisqu'il ne dispose d'aucun pouvoir.

On a appris que la discussion qui devait avoir lieu à l'Assemblée nationale et au Sénat sur la réforme des institutions a été ajournée et renvoyée au mois de septembre. Or, on sait également qu'hormis LREM tous les partis y sont farouchement opposés. Ne serait-il pas un coup monté pour mettre en difficulté Macron de sorte qu'ils réalisent l'union nationale autour de lui, aussi paradoxalement que cela puisse paraître, pour les rallier de force à son projet ? On a échappé à un nouvel attentat, qui en d'autres occasions avait fait l'affaire, vous vous en souvenez, il y a des coïncidences qui ne trompent pas.

Pourquoi du 1er mai au 18 juillet la vidéo qui est à l'origine de cette affaire a-t-elle pu tourner sur Twitter pendant 79 jours sans provoquer de réactions ou de scandale, est devenue soudainement virale et une affaire d'Etat ? A qui doit profiter le crime ou cette opération? Cela va leur donner l'occasion de tester grandeur nature les instruments de censure qu'ils ont développés en manipulant des images et des témoignages.

Est-ce risqué pour Macron ? Le silence qui a entouré cette affaire pendant si longtemps indique que non.

C'est une hypothèse parmi d'autres que je publierai demain.

On est en pleine lutte de classes entre un milicien se prenant pour un CRS et deux jeunes manifestants. J'ai vu une photo de la place de la Contrescarpe où se sont déroulés les faits.

Une centaine de jeunes étaient assis sur le trottoir et buvaient tranquillement un verre en devisant après une manifestation, quand des CRS surgirent, les gazèrent et les matraquèrent. Il faut comprendre que des jeunes aient pu saisir tout ce qu'ils trouvaient sous leurs mains pour le balancer sur leurs agresseurs, c'était légitime, j'aurais eu envie de faire de même sans hésitation, car il s'est bien agi d'une agression caractérisée.

Il faut voir à quel niveau se situe la violence policière de l'Etat, du gouvernement Macron-Philippe.

A suivre demain.

Le 25 juillet 2018

Avant d'aborder la causerie d'aujourd'hui, un article en rapport avec l'hypothèse que j'avais formulée hier soir (en fin de journée en Inde, en début d'après-midi en France, décalage horaire de 4h30).

- Affaire Benalla: L'union de l'opposition vole en éclat - Le HuffPost 25 juillet 2018

Pendant six jours, elles étaient unies. Pour la première fois du quinquennat, toutes les composantes de la gauche et de la droite, des extrêmes aux plus centristes, étaient d'accord. L'accord était implicite, mais les oppositions se sont liguées pour suspendre l'examen de la réforme constitutionnelle tant que des explications n'auraient pas été apportées par le gouvernement dans l'affaire Benalla. Elles ont obtenu gain de cause puisque le gouvernement a finalement décidé de reporter le dossier à la rentrée.

Quelques jours plus tôt, l'opposition avait eu une première victoire en contraignant La République en marche à mettre sur pied une commission d'enquête à l'Assemblée nationale après que le Sénat a annoncé son intention de faire de même. Le HuffPost 25 juillet 2018

Je n'étais pas très loin, " toutes les composantes de la gauche et de la droite, des extrêmes aux plus centristes, étaient d'accord" avant "l'affaire Benalla" pour rejeter le volet de la réforme constitutionnelle consacré à la diminution du nombre de parlementaires avancé par Macron, et qui maintenant se divisent non pas sur ce volet de la réforme constitutionnelle, mais sur la suite à donner à "l'affaire Benalla", ce qui signifie que rien n'est changé et que Macron n'a fait que gagner du temps.

Entendu hier qui confirmerait cette piste. Mais il se peut aussi que cette hypothèse ne soit pas la bonne, plus loin j'en évoque d'autres, donc wait and see en attendant les prochains développements.

- Révision constitutionnelle : « Je pense que c’est une bonne réforme et qu’il faut la discuter » déclare Édouard Philippe - Publicsenat.fr 24.07

- Réforme constitutionnelle : « Évidemment le texte sera maintenu et débattu à la rentrée » affirme Belloubet - Publicsenat.fr 24.07

La causerie du jour.

France. Totalitarisme. Etat policier au quotidien.

- Tour de France 2018. Étape 16: cette photo d'un gendarme pendant la manifestation fait réagir - Le HuffPost 24 juillet 2018

On y voit un gendarme, à l'allure plutôt détendue, diffuser du gaz lacrymogène directement au visage d'une manifestante assise sur la route.

La photo a interpellé des internautes, surpris de la réaction agressive du policier face à une manifestante, qui ne semble pas le menacer. Le HuffPost 24 juillet 2018

Il s'agissait d'une manifestation d'agriculteur. Cette femme apparemment seule était assise sur la chaussée, au lieu de lui demander de quitter les lieux ou de la prendre par le bras pour la déplacer, ce CRS l'a gazée à bout portant !

- Hauts-de-Seine: La ville de Colombes instaure un couvre-feu pour les moins de 17 ans - 20minutes.fr 25 juillet 2018

La mairie LR de Colombes dans les Hauts-de-Seine a instauré un couvre-feu à partir de mardi pour les mineurs de moins de 17 ans dans trois quartiers sensibles de la ville, a annoncé son chef de la police municipale.

Trois quartiers sont visés par cet arrêté : Petit-Colombes, Fossés-Jean et Europe. Tout jeune de moins de 17 ans se trouvant seul dehors entre 22 heures et 6 heures du matin sur ces zones pourra être conduit au poste par la police nationale ou municipale.

« On a des statistiques très conséquentes avec beaucoup d’interventions qui impliquent des mineurs », a-t-il affirmé à l’AFP. « Le gros des infractions auxquelles nous sommes confrontées, sont commises par des 15-17 ans », a-t-il poursuivi. 20minutes.fr 25 juillet 2018

En médiocratie. Mensonge d'Etat.

La description fournie par les médias et des personnes qui ont côtoyé le nervi Benalla présente de nombreuses similitudes avec Macron : Un vulgaire arriviste, disponible et servile, un raté dévoré d'ambition, menteur chevronné ou manipulateur, il a usurpé une partie de ses titres ou qualités professionnelles, médiocre, c'est un opportuniste acharné, il bénéficie d'une promotion fulgurante sans réelles expériences, il grimpe dans la hiérarchie sociale à coup de carnet d'adresses, il exploite ses connaissances pour leur rendre de petits services, infiltré, il bouche les trous, s'il ne devient pas incontournable, il finit cependant par devenir indispensable au point de lui confier des missions de confiance, vulgaire, hargneux, envieux, suffisant, il méprise tout ceux qui ont un statut inférieur au sien, il se livre à des excès de pouvoir, il se fait de nombreux ennemis parmi son entourage qui s'estime injustement rabaissé par un pitoyable roquet qu'ils lyncheront à la première occasion...

Pris en flagrant délit de médiocrité après s'être entiché de cette merde infâme qui était devenu pour ainsi dire un familier du monarque, les parrains, porte-parole et hommes de mains de Macron s'enfoncent dans le déni à l'instar de Collomb l'amnésique. Après avoir nié les faits, puis avoir cherché à les dissimuler, ils ont bien été forcé de les admettre en invoquant "une dérive individuelle" ou une série de dérives individuelles, lâchant ou plutôt mettant à l'écart la bavure, reste à trouver le fusible à faire sauter, apparemment ils l'auraient trouvé en la personne de Patrick Strzoda, le directeur du cabinet de Macron qui doit partir à la retraite dans trois mois, reste à savoir s'il acceptera de porter le chapeau, mais bon dans la start up France tout s'achète. Entre temps le déballage continue.

Quelques titres d'articles de presse pour illustrer ce qui vient d'être dit.

- Benalla: Griveaux dénonce des fantasmes autour d'une "non-affaire d'Etat" - Reuters 23.07

- L’Élysée dément le financement de travaux pour Alexandre Benalla - LeParisien.fr 23.07

- Pourquoi Benalla détenait illégalement un port d'arme - LePoint.fr 23.07

À la demande de l'Élysée, le préfet de police de Paris lui a accordé un port d'arme. Gérard Collomb jure qu'il n'était pas au courant.

- Alexandre Benalla n'avait "aucune autorisation de la préfecture de police", affirme un haut-gradé - Franceinfo 23.07

- Patrick Strzoda, dircab de Macron : idéal suspect - Liberation.fr 23.07

Le directeur de cabinet du Président et supérieur hiérarchique d’Alexandre Benalla devrait selon toute vraisemblance faire les frais de la réorganisation voulue par Macron. D’autant qu’il est à trois mois de la retraite. Liberation.fr 23.07

- Affaire Benalla: "Une dérive individuelle (...) pas une affaire d'Etat" selon Philippe - AFP 24.07

- Au Nicaragua, le pays sous haute tension pour réclamer le départ du Président Ortega - franceinfo 23.07

"Cela devient -très- compliqué de démêler le vrai du faux dans cette affaire."

"Que les oppositions veuillent consacrer tout leur temps à une affaire qui n'en est pas une" mais est "une dérive individuelle", "c'est leur droit le plus strict", rétorque M. Griveaux. - AFP 24 juillet 2018 "

Gérard Collomb a affirmé avoir été informé le lendemain des faits par son cabinet de l'existence de la vidéo sur laquelle on voit Alexandre Benalla s'en prendre à deux manifestants en présence d'un employé de La République en marche (LREM), Vincent Crase, lui aussi "observateur".

Le ministre d'Etat a nié avoir commis une quelconque faute dans la gestion de cette affaire et a imputé les éventuels manquements notamment au préfet de police Michel Delpuech. Qui, dans la foulée, s'est défendu pied à pied et à renvoyé Elysée et place Beauvau à leurs responsabilités.

Le 2 mai, "je m'étais assuré que tant le cabinet du président de la République que le préfet de police avaient été destinataires de l'information. (...) C'était à eux de prendre les sanctions et éventuellement d'informer les autorités judiciaires", a lancé Gérard Collomb.

Le préfet de police Michel Delpuech, entendu dans l'après-midi par la même commission, a contesté ce point de vue, rappelant être "sous l'autorité des autorités exécutives".

Après avoir appris l'existence de la vidéo le 2 mai, il a contacté le ministère de l'Intérieur, qui lui a répondu être "déjà en liaison" avec la présidence de la République, a-t-il rapporté. Dès lors, "il était établi pour moi que le sujet Benalla était traité par l'autorité hiérarchique dont il dépendait".

De même, alors que Gérard Collomb a contesté connaître Alexandre Benalla, dont il ignorait les fonctions même s'il l'a forcément "croisé" lors de la campagne électorale d'Emmanuel Macron, le préfet a assuré que ce chargé de mission à l'Elysée "était un interlocuteur connu".

Cet adjoint du chef de cabinet de la présidence jouait un grand rôle dans la sécurité entourant le chef de l'État et était régulièrement en contact avec des responsables policiers. Benjamin Griveaux a pourtant affirmé que M. Benalla n'était pas "en charge de la sécurité" d'Emmanuel Macron.

Dernier auditionné lundi, Alain Gibelin, directeur de l'ordre public et de la circulation (DOPC), a affirmé que M. Benalla n'avait "aucune autorisation" de la préfecture de police de Paris pour participer à la manifestation du 1er-Mai comme "observateur".

Interrogé par Marine Le Pen, M. Gibelin a également reconnu que M. Benalla était présent à des réunions entre ses services et l'Elysée entre le 4 et le 19 mai, période pendant laquelle l'adjoint au chef de cabinet d'Emmanuel Macron était censé être suspendu.

"Fondamentalement, ces événements résultent de dérives individuelles inacceptables, condamnables, sur fond de copinages malsains" entre les policiers mis en cause et Alexandre Benalla, a jugé le préfet Delpuech devant les députés.

Critiqué pour son silence public sur ce dossier, le chef de l'État a annulé son déplacement mercredi sur le Tour de France. AFP 24 juillet 2018

Cela devient -très- compliqué de démêler le vrai du faux dans cette affaire. Alors que le directeur de l'ordre public et de la circulation à la préfecture de police de Paris, Alain Gibelin, a assuré sous serment devant les députés qu'Alexandre Benalla avait participé à des réunions portant sur des déplacements du chef de l'État pendant la période où il était mis à pied, l'Elysée a immédiatement apporté auprès du Figaro un "démenti formel".

"Alexandre Benalla n'a participé à aucune réunion durant sa période de suspension", a indiqué dès ce lundi soir un proche du chef de l'État, alors que le fonctionnaire de police s'exprimait sous serment et a, durant l'audience, plusieurs fois exprimé son respect à l'égard de ce régime d'audition.

Alain Gibelin a aussi indiqué qu'Alexandre Benalla "ne bénéficiait d'aucune autorisation de la préfecture de police pour être sur cette manifestation" en tant qu'"observateur". Cela contredit aussi la version élyséenne et celle donnée ce lundi par les avocats de l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron. L'Elysée n'a, pour le moment, pas formulé de démenti sur ce point précis. Le HuffPost24 juillet 2018

L'analyse que j'avais rédigée la veille.

L'affaire Benalla-Macron : Un non-évènement certainement pas déclenché par hasard.

Comment expliquer qu'un fait remontant au 1er mai soit révélé par Le Monde le 18 juillet seulement, pourquoi s'est-il écoulé 79 jours avant que cette affaire éclate ?

Au départ, elle a commencé à circuler sur Twitter à l'initiative d'un sympathisant de LFI qui dès le 1er mai avait posté une vidéo dans laquelle on voyait le nervi Benalla tabasser un manifestant.

Macron et Collomb en ont été informé dès le 2 mai selon l'AFP et Le Monde, signifiant à l'intéressé qu'il serait mis à pied à partir du 4 mai pour une durée de deux semaines, et que dorénavant il serait uniquement affecté à des tâches administratives et à des événements à l'intérieur du Palais (Lexpress.fr 22.07), ce qui ne sera manifestement pas le cas puisqu'il apparaîtra en public au côté de Macron ou lors d'évènements jusqu'à son licenciement le 20 juillet.

On peut émettre l'hypothèse que, sachant qu'il n'était pas totalement inconnu et qu'il s'était fait de nombreux ennemis parmi notamment les policiers, les gendarmes et les médias, ils ont craint que cette affaire éclate au grand jour au mois de septembre et vienne perturber l'agenda du gouvernement ou prenne une tournure incontrôlable, aussi ont-ils préféré crever l'abcès pendant la période des vacances en demandant au Monde de s'en charger, car on ne voit pas quel intérêt aurait eu Le Monde qui est acquis à Macron d'en prendre l'initiative.

Il existe bien une autre explication, mais à ce jour rien ne permet de la corroborer, à savoir que le clan de l'oligarchie qui a décidé d'avoir la peau de Trump s'en prendrait à Macron après qu'il eut manifesté un fâcheux penchant au compromis avec Poutine (et Trump) sur certains dossiers dont la Syrie lors de leur dernière rencontre à Moscou. A moins qu'il ne soit lui-même divisé entre ceux qui admettaient la nécessité de passer des compromis avec le clan adverse et ceux qui s'y opposaient farouchement, ils auraient alors monté en épingle cette affaire histoire de rappeler Macron à l'ordre ou pour lui montrer de quoi ils étaient capables et qu'il ne devait pas fléchir, sans prendre vraiment de risque puisque l'opposition organisée à Macron est quasi inexistante ou dispersée, impuissante à l'empêcher d'appliquer leur politique ultra libérale.

Cette version est peu vraisemblable pour au moins deux raisons. La première parce que Macron n'est qu'une marionnette et il est impensable qu'il puisse manifester la moindre indépendance vis-à-vis de ses mentors qui le guident pas à pas dans sa fonction ; On ne peut même pas imaginer un instant que Macron aurait été pris d'un excès de faiblesse et qu'il se serait rangé aux arguments de Poutine, sachant mieux que personne qu'il ne dispose d'aucun pouvoir, c'est invraisemblable. La seconde, parce qu'il a été mis en place justement par ce clan de l'oligarchie pour appliquer son programme, et à ce jour ils n'ont aucune solution de rechange. (Plus tard j'ai précisé que cela avait pu être une provocation du clan opposé à celui de Trump.)

Dernière hypothèse, faire sauter Collomb trop encombrant qui incarnait la vieille garde du PS, comme ils se sont débarrassés de Bayrou qui représentait le Modem ? Peut-être était-il trop imprévisible bien que loyal et soutien de Macron de la première heure ? A moins que tout simplement ils ne savaient pas comment faire pour se débarrasser de ce sale type, Benalla. (Apparemment cette hypothèse doit être écartée, bien que Macron ait parlé de "trahison", de qui, peut-être n'a-t-il pas encore saisi dans quel monde il était tombé en acceptant de jouer ce rôle à haut risque ou tous les coups sont permis...)

Dernière info.

- Affaire Benalla: Macron rompt le silence et se pose comme "seul responsable" - AFP 24.07

"Le seul responsable de cette affaire, c'est moi et moi seul!". Emmanuel Macron est sorti avec fracas de son silence dans l'affaire Benalla mardi au terme d'une journée électrique au Parlement qui a vu l'exécutif mener une offensive concertée et les auditions se poursuivre.

"S'ils veulent un responsable, il est devant vous, qu'ils viennent le chercher", a lancé, bravache, le chef de l'Etat mardi soir devant son gouvernement et sa majorité parlementaire quasiment au grand complet.

"Celui qui a fait confiance à Alexandre Benalla, c'est moi, le président de la République. Celui qui a été au courant et a validé l'ordre, la sanction de mes subordonnées, c'est moi et personne d'autre", a notamment martelé le chef de l'Etat, affirmant que "personne n'a jamais été protégé".

Ironique, il avait entamé son intervention en affirmant qu'"Alexandre Benalla n'a jamais détenu les codes nucléaires, Alexandre Benalla n'a jamais occupé un appartement de 300 m2 à l'Alma, Alexandre Benalla n'a jamais gagné 10.000 euros, Alexandre Benalla lui non plus n'a jamais été mon amant".

Dénonçant "la République des fusibles, la République de la haine, celle où l'on fait trinquer un fonctionnaire ici, un collaborateur là", M. Macron a aussi soutenu ses "équipes à l'Elysée" qui "ont fait ce qu'elles devaient faire". La simple mise à pied de 15 jours de M. Benalla était "proportionnée à ce moment-là et je l'assume", s'est-il défendu.

Mais le président a aussi évoqué son sentiment de "déception" et de "trahison" après les actes d'Alexandre Benalla, décrits par la macronie comme "une dérive individuelle" et non "une affaire d'Etat" depuis deux jours. AFP 24.07

J'ai lu une quinzaine d'articles qui m'ont convaincu qu'on avait mieux à faire que perdre son temps avec cette affaire qui pue le coup tordu, au regard des réactions qu'elle a entraînées et de l'instrumentalisation dont elle fait l'objet.

On se contentera de reproduire le communiqué adopté par le bureau national du POID qui ne présente pas plus d'intérêt qu'une déclaration de principe, mais qui présente au moins l'avantage de situer cette affaire sur le plan politique.

- Sous la Ve République, tout ramène au Président.

L’affaire Benalla vient rappeler, à qui l’aurait oublié, la nature du régime de la Ve République : un régime politique fait d’opacité, de coups tordus, de polices parallèles, de barbouzes sous la couverture d’un pouvoir présidentiel tout puissant au sommet de l’État.

Inacceptables sont bien sûr les violences exercées par cet individu, travaillant à l’Élysée et sur ordre du président, contre des manifestants. Mais à qui fera-t-on croire que le scandale se limite à un individu ? Ou qu’il est circonscrit aux différents échelons de la hiérarchie administrative que le pouvoir fait sauter comme autant de fusibles pour protéger la clé de voûte des institutions : le président de la République lui-même ?

Sous la Ve République, tout ramène au président.

Le véritable scandale, c’est non seulement que Benalla participe à la répression, mais aussi – et surtout – que l’affaire a été étouffée. S’il ne s’était pas trouvé des militants et des journalistes pour dévoiler les faits, jamais ils n’auraient été dévoilés. Ainsi le veulent les institutions de la Ve République qui donnent tout pouvoir au président pour faire régner l’arbitraire : qu’il s’agisse de la participation des hommes de l’ombre à la répression ou qu’il s’agisse, sur d’autres plans, des ordonnances contre le Code du travail, des votes bloqués à l’Assemblée nationale, de l’usage répété du 49-3 ou encore de tous ces coups de force contre les droits acquis par la classe ouvrière et la jeunesse (Sécurité sociale, retraites, services publics, statuts, conventions collectives).

On entend, ici et là, des responsables de « gauche » protester contre ces agissements intolérables. Ils ont raison bien sûr. Mais peut-on s’en remettre à une éventuelle commission d’enquête parlementaire ou au dépôt d’une motion de censure à l’Assemblée nationale ? Non : les travailleurs et les jeunes savent d’expérience que sous la Ve République le Parlement n’a aucune indépendance par rapport au pouvoir exécutif.

Révélant au grand jour une nouvelle fois la pourriture de la Ve République, l’affaire Benalla s’ajoute à une longue liste : affaires Ben Barka, Boulin, Garantie foncière, Markovic, tuerie d’Auriol et beaucoup d’autres épisodes qui ont jalonné l’histoire de la Ve République.

La seule conclusion conforme à la démocratie, c’est qu’il faut en finir avec le régime de l’arbitraire. La seule conclusion conforme à la démocratie, c’est : « Dehors Macron, président illégitime ! Dissolution de la Ve République ! Assemblée constituante souveraine, élue à la proportionnelle intégrale par laquelle les délégués du peuple définiront eux-mêmes ce que doit être le contenu, les normes, les garanties, au plan social comme au plan politique, de la démocratie ! »

Moins que jamais, ce gouvernement ne peut prétendre à la moindre légitimité pour détruire les 42 régimes de retraite qui existent dans ce pays. Moins que jamais, ce gouvernement illégitime ne peut prétendre réduire à la misère les femmes privées de pension de réversion et liquider les avantages attachés aux régimes de retraite.

Illégitimes sont le gouvernement et sa contre-réforme des retraites ! Seul est légitime le combat pour l’unité des travailleurs et de leurs organisations, en un front unique pour imposer le retrait de la réforme des retraites et le maintien de tous les régimes existants !

C’est dans ce combat que le POID vous appelle à prendre votre place.

LVOG - "S’il ne s’était pas trouvé des militants et des journalistes pour dévoiler les faits", quelle crédulité, quelle magnanimité envers Le Monde, écoeurant de démagogie ! Pour un peu Le Monde aurait eu l'intention de faire "sauter" Macron, pitoyable !

Ces crétins sont encore tombés dans le panneau, à savoir que cette affaire n'a pas été montée en épingle par Le Monde pour des prunes, elle a été commandée, elle correspond à un besoin précis, et ce n'est certainement pas par esprit de déontologie journalistique qu'ils l'ont sortie.

Et on ne peut pas lui imputer d'avoir commis une erreur ou d'avoir pris une initiative maladroite, puisque rappelons-le une énième fois il n'a aucun pouvoir, même pour manger un chocolat il doit demander la permission de sa barbie fripée.

En revanche, c'est encore une autre explication ou hypothèse, il se peut que ce soit le produit de la guerre des clans que se livre l'oligarchie, Le monde a pu servir d'intermédiaire pour adresser une mise en garde aux conseillers de Macron de la part du clan le plus extrémiste, estimant qu'ils s'écartaient de la ligne qu'il leur avait fixée, notamment sur la Russie, la Syrie, etc. rendant l'exercice du pouvoir de plus en plus risqué ou périlleux. Ils ont pu aussi laisser une certaine marge de manoeuvre à Macron histoire qu'il puisse commettre de graves erreurs, dont ils se serviraient par la suite pour le rappeler à l'ordre.

Mais tout cela peut s'avérer dérisoire, puisque l'affrontement entre les clans de l'oligarchie va se poursuivre, ce qui devrait se traduire par une accélération ou un approfondissement de la crise politique en France. Macron que l'on voit souvent mal à l'aise en train de se mordre les lèvres n'a pas fini d'en baver !

Quand LFI vole au secours de la République des copains et des coquins, de la Ve République, de l'Etat bourgeois.

LFI - C’est le cœur de l’État républicain qui est ébranlé. La République s’est justement constituée avec la Révolution française pour être le rempart des citoyens contre l’arbitraire. En République, le recours à la force n’est pas l’effet d’un caprice, mais l’exécution d’une loi que le peuple, par ses représentants, a élaborée, et à laquelle il consent. L’usage de la force est strictement encadré. Il est crucial que l’Etat ait le monopole de la violence légitime, et qu’elle soit employée à bon escient, pour que le peuple consente à l’autorité de l’Etat. Pourquoi consentir à un pouvoir brutal et arbitraire ?

(Benalla, le sbire du roi Macron ? - lafranceinsoumise.fr 20 juillet 2018)

La République, "le rempart des citoyens contre l’arbitraire", par exemple quand la famille d'un chômeur est jetée à la rue parce qu'elle ne peut plus payer son loyer, ce n'est que justice rendue, quelle infamie LFI !

La République qui matraque les faibles pour le compte des puissants ou protéger leurs intérêts appliquerait "une loi que le peuple, par ses représentants, a élaborée, et à laquelle il consent", la limite de l'ignominie est franchie par LFI !

Effectivement, "l’usage de la force est strictement encadré"... à sens unique, jamais employée envers les patrons ou actionnaires, elle ne sert qu'à protéger les nantis, le régime, les institutions au service de la propriété privée des moyens de production.

LFI en vient à se faire le porte-parole des CRS, qui le 1er mai ont gazé et matraqué sauvagement une centaine de jeunes inoffensifs assis en train de boire un verre sur une place du 5e arrondissement de Paris en marge de la manifestation. "Pourquoi avoir laissé salir l’image de la police nationale ?" demandent-ils, parce qu'elle aurait été propre avant ?

Pour finir, logiquement ils en arrivent à souffler à Macron la décision qu'il devrait prendre pour s'en sortir les cuisses propres : "pourquoi avoir préféré laisser circuler les images de ce qui paraissait une bavure policière plutôt que d’exclure cet individu ? Dans ce cas, tout le monde aurait pu croire que Monsieur Benalla n’était qu’une brebis galeuse." Autrement dit, ils soumettent l'idée à Macron que la responsabilité de toute cette affaire devrait retomber sur celui qui n'a pas pris la sanction adéquate dès le 2 mai, Patrick Strzoda, le directeur du cabinet de Macron. Coïncidence, c'est une idée qui est dans l'air. Allez, on vous revaudra cela, signé : Macron.

LFI des opposants à Macron, vraiment ?

Cette initiative non plus n'a pas été prise par Macron, mais bien par ses conseillers qui représentent les intérêts de l'oligarchie.

- La Russie réintroduit la France en Syrie - Réseau Voltaire 22 juillet 2018

Lors de l’entretien que le président Poutine a accordé à son homologue français juste avant la finale de la Coupe du monde de football à Moscou, le 15 juillet 2018, le président Macron a admis que l’Occident avait perdu la guerre contre la Syrie. Il a alors évoqué le souhait de son pays de mener une opération humanitaire en Syrie.

Le détail de l’opération humanitaire jointe a été fixé lors d’un entretien téléphonique entre les deux chefs d’État, le 21 juillet.

Jusqu’ici les actions humanitaires françaises étaient exclusivement destinées aux « rebelles », c’est-à-dire aux habitants des zones contrôlées par les jihadistes.

De nombreux efforts « humanitaires » occidentaux et français en particulier ont servi de couverture à la livraison de matériels militaires ; raison pour laquelle la République arabe syrienne exigeait lorsqu’elle le pouvait de pouvoir perquisitionner ces convois.

Les Forces spéciales françaises ont soutenu les jihadistes durant la totalité de la guerre, à l’exception des trois derniers mois de la présidence Sarkozy.

Un Antonov 124 de l’armée russe est venu chercher 44 tonnes d’aide humanitaire à Châteauroux (centre de la France) et les a transportées à la base russe d’Hmeinim (ouest de la Syrie). Ce chargement sera principalement distribué par l’armée russe au nom de la France dans la Ghouta orientale.

La Russie semble parrainer un possible retour de la France en Syrie, malgré les crimes qu’elle y a commis. Réseau Voltaire 22 juillet 2018

Celle-ci non plus.

- Macron tient des pourparlers avec Lavrov et le chef d'état-major russe à Paris - sputniknews.com 24.07.2018

Le Président de la République française s'est entretenu ce mardi avec le chef de la diplomatie et le chef d'état-major russes. L'accélération du règlement politique en Syrie, la reconstruction du pays, le retour des réfugiés et d'autres dossiers ont été abordés.

Emmanuel Macron a accueilli mardi dans la capitale française Sergueï Lavrov et Valéri Guérassimov, le chef d'état-major russe. Plusieurs sujets brûlants, dont celui du règlement de la crise en Syrie, étaient à l'ordre du jour de leur entretien, a précisé le ministère russe des Affaires étrangères.

«L'entretien a été consacré à la situation en Syrie, à l'accélération du processus du règlement de la crise dans ce pays, ainsi qu'aux problèmes de sa reconstruction après la guerre», a précisé dans un communiqué la mission diplomatique.

Macron sur l'affaire Benalla: «C'est une trahison. Le seul responsable c'est moi» Un autre point clé concernait l'importance du retour dans les meilleurs délais des réfugiés et des personnes temporairement déplacées, a souligné le ministère.

Par ailleurs, les deux parties ont évoqué la mise en œuvre du train de mesures de Minsk datant du 12 février 2015 et ont confirmé leur détermination à maintenir leurs contacts dans le cadre du format Normandie, est-il indiqué dans le document.

Depuis lundi, le ministre russe des Affaires étrangères et le chef d'état-major russes sont en déplacement à Jérusalem, Berlin et Paris. Avec le Premier ministre israélien à Jérusalem, ils ont évoqué la fin des opérations antiterroristes dans le sud de la Syrie. Ensuite, MM.Lavrov et Guérassimov ont discuté avec la chancelière Angela Merkel des conditions pour le retour des réfugiés en Syrie, ainsi que le fonctionnement du format Normandie. sputniknews.com 24.07.2018

L'Otan et l'Etat juif étaient les parrains des barbares humanitaires nommés Casques blancs.

- L’Otan coordonne l’évacuation des Casques blancs - Réseau Voltaire 22 juillet 2018

L’évacuation de Casques blancs, qui avait été demandée par le Royaume-Uni, a été évoquée lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Otan, le 11 juillet 2018.

C’est en définitive l’Organisation de l’Alliance atlantique qui a coordonné l’évacuation de 422 Casques blancs et leurs familles avec l’aide d’Israël et de la Jordanie, qui disposent tous deux d’un bureau de liaison au Quartier général de Bruxelles.

Bien que l’Alliance ait supervisé les jihadistes durant sept ans depuis la base du LandCom d’Izmir (Turquie), c’est semble-t-il la première fois que l’Alliance admet jouer un rôle en Syrie.

Cette évacuation incluait bien évidemment l’encadrement des Forces spéciales occidentales, principalement des SAS britanniques.

Cette opération a été rendue possible par la Russie qui n’est pas intervenue contre le convoi.

Le président Trump aurait donné son feu vert à l’Alliance pour l’évacuation de tout le personnel occidental impliqué dans la guerre secrète contre la Syrie. Réseau Voltaire 22 juillet 2018

Parole d'un parrain.

- Netanyahu donne des précisions sur l’évacuation des Casques blancs de Syrie - sputniknews.com 22.07

Le chef du gouvernement israélien a déclaré qu'il avait permis de lancer l'opération d'évacuation des Casques blancs et de leurs familles en tant que geste humanitaire notamment après que les dirigeants américain, canadien et d'autres pays s'étaient adressés à lui avec une telle demande.

«Il y a quelques jours, le Président Trump, le Premier ministre Justin Trudeau et d'autres dirigeants m'ont contacté avec la demande d'aider à évacuer des centaines de membres des Casques blancs de Syrie», a affirmé Benjamin Netanyahu sur Twitter. «Ces personnes sont actuellement en danger, c'est pourquoi j'ai autorisé leur transport via Israël vers un pays tiers en tant que geste humanitaire», a-t-il expliqué.

Financés notamment par Londres et Washington, les Casques blancs sont accusés par Damas d'être liés aux groupes les plus extrémistes opérant en Syrie et de porter notamment assistance aux terroristes blessés dans les bombardements. sputniknews.com 22.07

La version édulcorée ou falsifiée des faits destinée à l'opinion publique par l'Agence Française de Propagande de l'Otan.

Ce n'est pas une interprétation mais un simple constat ou aveu. Pour ceux qui ignoraient les faits censurés jusque là par l'AFP et les médias pour ne pas s'être informés ailleurs.

Leur humanisme est la politesse des salauds...

Si ce sont de braves secouristes que craignent-ils ? Si au contraire ce sont des barbares, ils risquent le sort réservé aux barbares...

- Des centaines de Casques blancs restent bloqués dans le sud syrien - AFP 23.07

Plusieurs centaines de Casques blancs sont toujours bloqués dans le sud syrien au lendemain d'évacuations orchestrées par Israël, ont indiqué lundi à l'AFP deux de ces secouristes, qui s'inquiètent du sort que le régime pourrait leur réserver. AFP 23.07

- Syrie : le sort inquiétant de centaines de Casques blancs - LeParisien.fr 23.07

- Des Casques blancs syriens évacués par Israël vers la Jordanie - AFP 22.07

Plus de 400 Casques blancs, secouristes volontaires dans les zones rebelles en Syrie, et membres de leur famille ont été évacués dans la nuit par Israël vers la Jordanie alors qu'ils semblaient pris au piège face à l'offensive du régime dans le sud syrien.

Les personnes évacuées, au nombre de 422 selon un nouveau chiffre fourni par les autorités jordaniennes, doivent être accueillis par la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Canada, qui sont à l'initiative de cette opération exécutée dans le plus grand secret.

Moscou et Damas accusent les secouristes d'être liés à des groupes jihadistes et de véhiculer des "mensonges" sur leurs opérations militaires.

Il est pour l'heure impossible de savoir combien de secouristes se trouvent toujours dans le sud syrien.

D'après le quotidien israélien Haaretz, les évacués, dont l'armée israélienne avait une liste des noms, ont convergé vers deux points de rassemblements distincts. L'armée a ouvert ces deux passages et fait monter les personnes dans des bus qui les ont transportés directement à un poste-frontière avec la Jordanie.

"Ces personnes ont sauvé des vies et la leur était maintenant en danger, c'est pourquoi j'ai accepté de les emmener via Israël vers un pays tiers", a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Nous nous félicitons que ces courageux volontaires, qui ont sauvé des milliers de vies, soient désormais hors de danger", a commenté le Département d'Etat américain, félicitant Israël, la Jordanie, l'Allemagne, le Canada et la Grande-Bretagne pour leur rôle dans cette opération.

Les médias d'Etat syriens n'ont pas soufflé mot de l'évacuation mais ont affirmé qu'un raid aérien israélien avait visé dimanche une "position militaire" du régime dans l'ouest du pays, faisant "uniquement des dégâts matériels".

A Londres, le chef de la diplomatie, Jeremy Hunt, et la ministre du Développement international, Penny Mordaunt, ont indiqué dans un communiqué avoir "estimé (...) que les (Casques blancs) avaient besoin d'une protection immédiate", rappelant qu'ils avaient été "la cible d'attaques" par le passé.

A Berlin, une source diplomatique a confirmé à l'AFP que l'Allemagne, qui a financé le groupe à hauteur de 12 millions d'euros depuis 2016, "participera avec plusieurs partenaires internationaux à l'accueil des Casques blancs évacués".

Le ministre de l'Intérieur allemand Horst Seehofer a ainsi confié au quotidien Bild que son pays accueillerait huit secouristes et leur famille, soit une cinquantaine de personnes selon la publication.

Le ministère canadien des Affaires étrangères a de son côté assuré qu'Ottawa allait accueillir jusqu'à 50 Casques blancs avec leurs familles, soit environ 250 personnes, selon la chaîne publique CBC.

Pour sa ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland, le Canada "ressent une responsabilité morale profonde envers ces personnes qui font preuve de bravoure et d'altruisme".

Bénévoles, les Casques blancs sont sortis de l'anonymat grâce à des vidéos poignantes relayées sur les réseaux sociaux, les montrant, casques sur la tête, se ruer sur les lieux bombardés pour extraire des survivants, surtout des enfants, ensevelis sous les décombres des immeubles détruits par les bombardements du régime ou de son allié russe.

Ces secouristes insistent sur leur neutralité et leur non affiliation avec un groupe politique ou armé. AFP 22.07

Le gouvernement français avoue soutenir les barbares issus d'Al-Qaïda.

- Syrie / soutien aux Casques blancs - Déclaration de la porte-parole du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères - diplomatie.gouv.fr 22.07

Grâce à une forte mobilisation internationale, un groupe de Casques blancs et leurs familles a pu quitter aujourd’hui la Syrie où leur sécurité était gravement menacée. La France s’est activement associée aux démarches conduites avec plusieurs partenaires pour permettre le succès de cette opération.

Ce groupe de Casques blancs et leurs proches se trouvent actuellement en Jordanie, où ils sont pris en charge par le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies. Les démarches nécessaires à leur réinstallation dans des pays tiers sont en cours. La France est prête à contribuer à l’accompagnement et à la protection de ces personnes et de leurs familles.

La France a apporté un soutien constant à l’organisation des Casques blancs, engagés volontaires au service de la population syrienne dans les pires circonstances. La France rend hommage au courage et au dévouement dont ils ont toujours fait preuve et que beaucoup d’entre eux ont payé de leur vie. diplomatie.gouv.fr 22.07

Encore un cafouillage au sommet de l'Etat

L'Onu pas impliquée dans la distribution de l'aide française en Syrie - Reuters 25 juillet 2018

Les Nations unies vont laisser le Croissant-Rouge arabe syrien superviser la distribution de plus de 50 tonnes d'aide humanitaire française dans la Ghouta orientale, près de Damas, a déclaré mardi une porte-parole de l'Onu à Damas.

"Le Croissant-Rouge arabe syrien distribuera cette aide sans supervision de l'Onu, contrairement à ce qui avait été dit", a déclaré une porte-parole des Nations unies dans la capitale syrienne.

De source au Quai d'Orsay, on soulignait mardi soir que ces propos "ne sont pas conformes à l'accord passé avec les Russes et les Nations unies".

"Nous procédons actuellement aux clarifications nécessaires. Nous sommes confiants dans le fait que cette opération humanitaire sera menée à bien", a-t-on dit à Reuters.

Le Croissant-Rouge arabe syrien a diffusé sur Twitter des images montrant ses équipes prendre en charge l'aide destinée à la Ghouta. Reuters 25 juillet 2018

De l'Etat français à l'Etat juif.

- Biens volés aux juifs : Édouard Philippe veut «faire mieux» dans la restitution - LeParisien.fr 22 juillet 2018

Encore plus à droite et dégénéré que l'extrême droite.

- Des milliers d'Israéliens dans la rue contre une loi interdisant la GPA aux couples gays - AFP 23 juillet 2018

Des milliers d'Israéliens ont manifesté dimanche, notamment à Tel-Aviv, contre une loi excluant les couples de même sexe du droit de recourir à la gestation pour autrui (GPA).

La police n'a pas donné de chiffres sur le nombre de manifestants mais le quotidien Haaretz a évoqué la présence de quelque 60.000 personnes sur la place Yitzhak Rabin à Tel-Aviv. (C'est comme si près d'un million de personne avait manifesté à Paris. - LVOG)

Quelque 200 entreprises ont annoncé qu'elles permettaient à leurs employés qui le souhaitent de ne pas travailler pour aller manifester sans que cette journée soit retranchée de leurs vacances.

"C'est une mesure symbolique, mais qui exprime un réel soutien", a affirmé à l'AFP Julien Bahloul, porte-parole de l'Association des pères homosexuels d'Israël.

"Nous demandons l'égalité pour la communauté LGBT", a affirmé à l'AFP Chen Arieli, présente sur la place Yitzhak Rabin à Tel-Aviv. Selon elle, les protestataire ne manifestent pas uniquement pour la GPA, mais pour la sécurité des personnes homosexuelles dans la rue.

Plusieurs entreprises ont par ailleurs annoncé qu'elles étaient prêtes à contribuer à hauteur de l'équivalent de plus 15.000 dollars ( 12.700 euros) aux frais engagés par les couples homosexuels contraints de recourir à la GPA à l'étranger.

Selon M. Bahloul, les couples homosexuels souhaitant avoir des enfants doivent trouver une mère porteuse aux Etats-Unis ou au Canada, ce qui revient à plus de 100.000 dollars alors que si la GPA était autorisée en Israël, la coût serait deux fois moindre.

Israël est considéré comme un pays pionnier en termes de droits des gays et lesbiennes, mais l'homosexualité demeure un tabou dans les milieux religieux, très influents au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahu, considéré comme le plus à droite de l'histoire de l'Etat hébreu. AFP 23 juillet 2018

Non, cela ne valait pas "le coup d’être heureux une soirée".

(Lire la causerie précédente - Et pendant ce temps-là dans la cour de récréation ils jouent à la baballe.)

- La footbalisation des esprits : L’extazy de l’éphémère par Chems Eddine Chitour - Mondialisation.ca 17 juillet 2018

Pendant un mois, en effet la planète a été sommée de vibrer au rythme du roi football. Comment le football opère ? Cet engouement planétaire fait partie de la stratégie du néolibéralisme qui crée des besoins chez l’individu qui devient de ce fait esclave du divin marché, pour reprendre l’expression du philosophe Dany Robert Dufour. Cependant, les dégâts du néolibéralisme ne sont pas les mêmes selon que l’on soit au Nord comme au Sud. Examinons pour commencer le phénomène de société dans les pays du Sud. Le philosophe Fabien Ollier dresse un état des lieux sans concession de cette grand-messe planétaire orchestrée par « la toute-puissante multinationale privée de la Fifa ».

« Il suffit, écrit-il, de se plonger dans l’histoire des Coupes du Monde pour en extraire la longue infamie politique et la stratégie d’aliénation planétaire.(…) » (1)

« L’expression du capital le plus prédateur est à l’oeuvre : les multinationales partenaires de la Fifa et diverses organisations mafieuses se sont déjà abattues sur l’Afrique du Sud pour en tirer les plus gros bénéfices possibles. (…) Tout cela relève d’une diversion politique évidente, d’un contrôle idéologique d’une population. En temps de crise économique, le seul sujet qui devrait nous concerner est la santé de nos petits footballeurs. C’est pitoyable. Il existe en réalité une propension du plus grand nombre à réclamer sa part d’opium sportif. (…). le football est organisé en logique de compétition et d’affrontement. Jouer ce spectacle par des acteurs surpayés devant des smicards et des chômeurs est aussi une forme de violence. (…) La symbolisation de la guerre n’existe pas dans les stades, la guerre est présente. Le football exacerbe les tensions nationalistes et suscite des émotions patriotiques d’un vulgaire et d’une absurdité éclatants. (…) » (1)

Hypnose collective

La même analyse, sans concession, nous est donnée par Samuel Metairie il parlait de la coupe 2010 mais les arguments n’ont pas pris une ride.

« Trente-deux équipes, dont une vingtaine issues de pays occidentaux, vont pouvoir fouler les pelouses de leurs crampons, et servir les bas instincts pulsatifs de milliers d’hommes et de femmes peuplant les stades en jouant aux gladiateurs des temps modernes. Sauf que ces gladiateurs sont devenus des hommes d’affaires intouchables, dont le salaire mensuel (disons honoraires ou dividendes) correspond, à plusieurs années de travail d’un salarié français moyen » (2)

« Juste pour pousser une balle avec ses potes jusqu’à 30 ans, pendant que de plus en plus de Français vont être obligés de travailler jusqu’à 65-70 ans. (…) Une question vient à l’esprit : si le football était vraiment un sport, ne pourrait-on pas payer ces gens raisonnablement, à hauteur du salaire minimum ? Ne pourraient-ils pas reverser ce capital vers ceux qui en ont besoin, aux pauvres oubliés par l’Occident, aux peuples d’Afrique, d’Asie, d’Amérique, au lieu de prendre l’Afrique pour une cour de récréation ? (…) Aux quatre coins du monde, surtout dans les pays plus pauvres, c’est partout la même logique du capitalisme : l’appareil économique occidental s’implante, génère des marges commerciales et des bénéfices. Il fait de l’argent sur place en exploitant la main-d’oeuvre locale, et rapatrie ses capitaux dans les grandes banques européennes. (…) » (2)

Echelle des valeurs inexistante et scandale des salaires

Justement, pour parler de l’indécence des sommes colossales perçues, il faut savoir par exemple, que dix joueurs les mieux payés dont David Beckam, Ronaldinho Gaucho, Whyne Rooney ont reçu en une année 135 millions d’euros en salaires, primes, droits de sponsoring… soit en moyenne 20 millions de dollars par individu (55.000 $/jour, contre 2$/jour en moyenne pour un Africain) ou encore le salaire journalier du joueur est équivalent à ce que reçoivent deux Africains sur une carrière de 32 ans). C’est ça le scandale du marché du néolibéralisme, de la mondialisation laminoir qui font que ce que la société a accumulé pendant des siècles risque de disparaître sous les coups de boutoir du « Divin marché » où la valeur d’un individu, c’est de plus en plus ce qu’il peut rapporter, et ce qu’il peut consommer et non ce qu’il recèle comme culture et savoir.

On est loin de l’aspect noble du sport. On peut penser valablement que cette dimension du sport pour le sport avec les « magiciens » du ballon comme Di Stefano, Kopa, Pélé, Garrincha, et tant d’autres, s’est arrêtée avec, il y a une vingtaine d’années, pour laisser place au vedettariat et aux salaires démentiels. Quand on pense aux héros de l’équipe du FLN qui avaient tout laissé tomber entre 1958-1962 alors qu’ils étaient joueurs professionnels dans les clubs français, tout ceci pour porter haut et fort la voix du combat pour l’indépendance de l’Algérie

Danse cette coupe 2018 on remarquera au passage que chaque joueur de l’équipe de France recevra 350.000 euros, indépendamment de ce qu’ils touchent avec les sponsors de leurs cachets dans les clubs. Un seul footballeur en l’occurrence Kylian Mbappé a décidé de verser ses indemnités à des œuvres charitables

A quoi cela sert d’étudier ?

On rapporte que le mathématicien russe, Grigori Perelman, a ignoré le prix d’un million de dollars. D’après la Voix de la Russie, le mathématicien russe Grigori Perelman a ignoré le prix d’un million de dollars qui lui était attribué par l’Institut mathématique de Clay pour avoir prouvé l’hypothèse de Poincaré. Le lauréat n’est pas venu à la cérémonie de la remise du prix qui s’est passée mardi 8 juin dans le cadre d’un symposium mathématique à Paris. Le Russe s’était déjà vu décerner en 2006 la médaille Fields, considérée comme le « Nobel en mathématiques », qu’il avait refusée. Le mathématicien et directeur de l’Institut Henri-Poincaré, Michel Broué, s’est réjoui de l’attitude de Grigori Perelman en déclarant que « l’activité des mathématiques était jusqu’à maintenant, par nature, protégée de la pourriture financière et commerciale, j’emploie ce terme volontairement. Mais je pense que c’est sans doute une des raisons qui font que Perelman dit et veut dire qu’il ne veut pas travailler pour le fric ni pour les récompenses. C’est une chose, il travaille pour l’honneur de l’esprit humain. » (3) (...)

Quand on pense dans le même ordre à l’épopée des joueurs algériens vainqueurs de l’équipe nationale d’Allemagne en Espagne, en 1982 cette même équipe qui arrachera la coupe et qui revenus au pays se virent offrir un téléviseur ou un réfrigérateur … Quand je pense aux joueurs algériens qui sont systématiquement éliminés des compétitions malgré l’apport des joueurs off shore ( beurs français) et qui réclament des dizaines de milliers d’euros où un professeur d’université touche moins de 800 euros ! C’est tout ceci qui nous fait dire que le football mis au service d’une idéologie d’un système de gouvernants est une imposture. Il rappelle sans excuse le panem et circenses du pain des jeux de cirque de l’empire romain décadent qui achetait ainsi la paix sociale ! On comprend alors, l’illusion de l’éducation, notamment dans les pays du Sud où l’éducation est la dernière roue de la charrette.

Plus globalement l’Ecole ne fait plus rêver. L’exemple le plus criard nous est donné par Ranitea Gobrait cette jeune lauréate du bac de Polynésie avec 20,33 de moyenne qui a cravaché toute sa vie et qui n’arrive même pas à s’inscrire à l’université. En supposant qu’elle arrive finalement à s’inscrire, elle va galérer et brûler ses neurones pour un salaire infime par rapport aux cachets de ces footballeurs dont la plupart, il faut le dire, n’ont pas fait d’études supérieures voire n’ont même pas le bac ! Et pourtant il a suffit de jouer au ballon pour garantir des dizaines de fois le salaire d’une vie d’un besogneux. (...)

Un seul coupable une mondialisation laminoir

Après avoir laminé le « collectif » au profit de l’individualisme le néo-libéralisme s’attaque sans résistance majeure, aux derniers bastions du vivre ensemble. Après avoir laminé les Jeux olympiques qui sont devenus des jeux marchands où l’effort passe en arrière plan de ce qu’il peut rapporter en terme d’image, après avoir créer des ersatz de divertissements, le néolibéralisme investit l’industrie du plaisir fugace et ne s’installe pas dans la durée, il vole d’opium en opium en « extrayant de la valeur » au passage, laissant l’individu sujet consommateur sous influence en pleine errance avec des réveils amers, où il retrouve la précarité, la malvie en attendant un autre hypothétique soporifique devenant définitivement l’esclave du divin marché selon le juste mot du philosophe Dany Robert Dufour.

Il est incontestable qu’une victoire au football pour le citoyen lambda est un opium qui lui permet d’oublier les problèmes qui le rattraperont assez vite après la dissipation de cet extazy prozack de l’éphémère. Quant aux autres ceux qui tirent les ficelles financières, c’est tout bénef, cette coupe, il ont extrait, tout valorisé, les images, les maillots les boissons , et il est normal qu’ils partagent avec ceux qui ont permis ce résultat. Ainsi va le monde. Mondialisation.ca 17 juillet 2018

Notes

1. Fabien Ollier : « La Coupe du Monde, une aliénation planétaire » Le Monde.fr 10 06 2010

2. Samuel Metairie. Quand l’Occident dissimule son colonialisme derrière un évènement sportif…Le Grand soir 12 juin 2010 :

http://www.legrandsoir.info/Quand-l-Occident-dissimule-son-colonialism…

3. http://forumdesdemocrates.over-blog.com/article-le-foot-gage-de-paix-5…

Parole d'internaute

1- "Une analyse mondialisation/démondialisation correspond davantage à la situation actuelle. "

LVOG - A celle qu'on vous suggère d'adopter sous l'égide du capitalisme...

2- "La dictature du capital, et de la finance, a encore de beaux jours à exploiter. Il s’agit moins de réduire une quelconque opposition que de supprimer l’idée même d’opposition avant qu’elle ne se forme dans l’un ou l’autre esprit humain."

LVOG - Encore faudrait-il que "l’idée même d’opposition" mérite vraiment son statut...

3- "Hélas, si ce n’était qu’une question de couleur il suffirait de renverser le rapport de domination et tout serait réglé. Les massacres ethniques en Afrique, entre populations noirs, réfute l’hypothèse. Idem pour les autres minorités en terme d’influence. Un président noir ou une femme présidente ne résoudra pas, en raison de leur simple appartenance, racisme ou sexisme, les preuves sont là. Il en va de même pour les idéologies.

Un petit enfant n’est spontanément ni raciste ni sexiste et pas non plus cruel ou pervers envers tel ou tel autre enfant en raison de l’absence de richesse ou de pouvoir des parents de celui-ci. Le problème est donc bien culturel et non naturel, la solution n’est pas dans la recherche et l’éradication d’un gêne mais dans une éducation non ensanglantée par une idéologie, celle de classe (portée avant tout par la dominante mais diffuse universellement).

Pour retrouver raison et sensibilité, ou appartenance pleine et entière à la nature humaine mais aussi à celle plus vaste qui englobe tous les règnes, en ces temps apocalyptiques, la solution ne peut être que radicale. Mort au néolibéralisme et à ce qui nous y a conduit : Mort à l’argent !"

LVOG - Aux rapports entre dominant et dominé qui président à tous les rapports dans la société, et qui est le produit du règne de l'exploitation de l'homme par l'homme qu'il faut éradiquer...

4- "Vous est-il jamais venu à l’idée que lorsque l’enfant n’a pas eu l’immense privilège d’être instruit, contrairement à vous si dispendieux de vos sciences quasiment infuses, celui-ci se borne au mimétisme propre à toute évolution d’espèces animales ?"

LVOG - Ne vous êtes-vous jamais aperçu que cette instruction et la manière dont elle est transmise relèvent également du mimétisme la plupart du temps ? Dans le cas contraire il faudrait attribuer à ceux qui la transmettent un niveau de conscience... qu'ils n'ont pas, ce qui vous a échappé parce que vous en faites partie. Une observation attentive aurait dû vous permettre de vous en apercevoir, parce qu'on ne perçoit jamais mieux ce que nous sommes qu' à travers les autres auxquels nous ressemblons.

L'art consommé de la confusion, de la désinformation au service de la déstabilisation ou de la désintégration politique.

Le gouvernement italien populiste d'extrême droite "vire à gauche".

- Les virages à gauche par le nouveau gouvernement italien, par Jacques Sapir - Les Crises 20 juillet.2018

Rappelons qu'on gouvernement populiste d'extrême droite est en place en Italie.

George Soros, Open Society, plutôt "classée à gauche".

- Bannon, l'ex-conseiller de Trump, débarque en Europe pour doper les mouvements populistes - AFP 21 juillet 2018

Steve Bannon, le sulfureux ex-conseiller du président américain Donald Trump va créer une fondation en Europe afin de mener une révolte populiste de droite sur le continent, écrit le site américain Daily Beast.

Proche de l'alt-right, l'extrême droite américaine, Steve Bannon a confié au site ses ambitions, avec comme première étape les élections européennes de 2019.

Tout un symbole, le quartier général de son organisation baptisée "Le Mouvement" devrait être implanté à Bruxelles, capitale de l'Union européenne, selon un article du Daily Beast publié vendredi soir. Avant les élections de 2019, il prévoit l'embauche de dix employés avec notamment un expert opinion.

"Le Mouvement" pourra fournir des sondages, du conseil et de la réflexion à des personnalités à la droite de l'échiquier politique qui ne disposent pas forcément d'organisations bien rodées pour les soutenir, rapporte le Daily Beast.

L'objectif de Steve Bannon est clair: rivaliser avec la fondation du milliardaire américain George Soros, Open Society, plutôt classée à gauche.

Les dernières échéances électorales en Europe, la réélection de Viktor Orban en Hongrie, l'arrivée au pouvoir en Italie du mouvement d'extrême droite la Ligue --aux côtés des populistes du Mouvement cinq étoiles--, semblent galvaniser Steve Bannon.

"L'Italie est le coeur battant de la politique moderne", dit-il. "Si ça marche là-bas, ça peut réussir n'importe où."

Et le très controversé théoricien populiste de Donald Trump, surnommé le "président Bannon", quand il conseillait le locataire de la Maison Blanche, de faire une prédiction: "Vous allez avoir des Etats-nations individuels avec leurs propres identités, leurs propres frontières". AFP 21 juillet 2018

L'UE est contrôlée par le clan des oligarques opposés à celui de Trump qui joue la carte des populistes et de l'extrême droite, Poutine fait de même, incluant les souverainistes ou nationalistes de tous bords...

Ils osent tout. Manipulation des consciences planétaire.

"Prise de conscience", c'est ce qui leur fait le plus défaut.

- "Osons la fraternité !", écrivains et intellectuels aux côtés des migrants - franceinfo 21.07

Sami Tchak est l'une des plumes de l'ouvrage collectif "Osons la fraternité". Trente écrivains et intellectuels lancent un appel aux côtés des migrants.

Ces écrivains appellent à une prise de conscience. franceinfo 21.07

- Australie: manifestations contre la politique d'immigration du gouvernement - AFP 23.07




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Espagne

- Espagne: le Parti populaire plébiscite Pablo Casado et marque un virage à droite - LeFigaro.fr 21.07

Le Parti populaire (PP) espagnol a annoncé samedi s'être choisi un nouveau dirigeant qui accentue l'ancrage à droite du parti conservateur au pouvoir de 2011 au 7 juin dernier.

Virage à droite pour le Parti populaire espagnol. Étourdi par la chute de Mariano Rajoy début juin, après l'adoption d'une motion de censure, le PP a élu samedi Pablo Casado comme nouveau chef de file. Un député de 37 ans dont la désignation marque l'arrivée d'une nouvelle génération au sein du parti et accentue l'ancrage à droite de cette formation libérale-conservatrice. «Une nouvelle étape commence aujourd'hui (samedi)» pour le PP qui va «tenter de reconquérir le cœur de tous les Espagnols après les semaines si difficiles que nous avons dû vivre», a déclaré Casado, ovationné par les membres de sa formation. «Le Parti populaire est de retour» et «nous sommes disposés à gouverner une nouvelle fois cette société», a ajouté le nouveau chef de la droite.

Licencié en droit, Casado, a placé sa campagne sous le signe du virage à droite, rappelant son admiration pour l'ex-président colombien Alvaro Uribe.

Maintenant qu'il est à la tête du PP, Casado pourrait se voir rattrapé par la polémique sur son CV. Il y a quelques mois, en plein scandale sur le master de la présidente PP de la région de Madrid Cristina Cifuentes, il avait dû reconnaître qu'il avait obtenu un master dans la même université que cette dernière, alors que 18 matières sur 22 lui avaient été validées d'office parce qu'il était déjà licencié en droit et qu'on l'avait dispensé de cours.

Casado va devoir aussi recomposer un parti qui a perdu trois millions d'électeurs entre les législatives de 2011, où Rajoy avait obtenu la majorité absolue, et celles de 2016. Beaucoup d'entre eux, écœurés par les multiples scandales de corruption ayant éclaboussé le PP ces dernières années, se sont tournés vers le petit parti libéral Ciudadanos, grand rival du PP au centre-droit. Le Parti populaire devra en tout cas se mettre rapidement en ordre de bataille: des scrutins municipaux, régionaux et européens l'attendent dès mai 2019. LeFigaro.fr 21.07

Venezuela

Sabotage de l'économie vénézuélienne et menace du FMI.

- Venezuela: inflation de 1.000.000% d'ici fin 2018 et contraction du PIB de 18% - AFP 23 juillet 2018

L'inflation au Venezuela devrait accélérer de 1.000.000% d'ici la fin de l'année et le PIB du pays, en crise financière et humanitaire, devrait se contracter de 18% en 2018, selon des prévisions du FMI publiées lundi.

"Nous projetons une poussée de l'inflation de 1.000.000% d'ici la fin 2018, ce qui signifie que le Venezuela est dans une situation similaire à celle de l'Allemagne en 1923 ou à celle du Zimbabwe à la fin des années 2000", a commenté dans un blog Alejandro Werner, un des responsables du Fonds monétaire international.

Il souligne en outre que les pays voisins risquent d'être de plus en plus exposés aux répercussions de l'effondrement de l'économie vénézuélienne.

La pénurie de nourriture, les difficultés croissantes pour accéder aux soins de santé, à l'électricité, à l'eau, aux transports, combinées aux problèmes d'insécurité, ont fait fuir en masse la population qui se réfugie notamment en Colombie et au Brésil.

"Le Venezuela reste englué dans une profonde crise économique et sociale", a résumé Alejandro Werne. Et en 2018, le pays pétrolier enregistrera une récession à deux chiffres pour la troisième année d'affilée, a-t-il précisé.

La contraction du PIB devrait être pire qu'escompté au printemps (-3 points de pourcentage) et encore plus marqué qu'en 2017 (-16,5%) alors que la production de pétrole, principale ressource du pays, continuer de s'effondrer, a-t-il commenté.

Le Venezuela tire 96% de ses revenus du brut. Or sa production de pétrole s'est effondrée d'au moins la moitié en un an et demi faute de liquidités pour moderniser les champs pétroliers.

Et la production de brut a poursuivi sa chute en juin, à 1,5 million de barils par jour (mbj), soit son plus bas niveau en 30 ans, a aussi indiqué récemment l'Organisation des pays exportateurs de pétrole.

Le FMI pointe par ailleurs du doigt la mise en circulation d'un nombre toujours plus grand de billets, ce qui alimente l'hyperinflation.

L'exactitude des prévisions reste toutefois sujette à caution, le Venezuela ne transmettant plus de données à l'institution de Washington depuis plus de dix ans.

Début mai, le FMI avait ordonné à Caracas de lui fournir des données économiques fiables sous peine d'exclure le pays de l'institution dans le cadre d'une procédure de "censure".

Le FMI, qui compte 189 membres, n'a pas pu effectuer de mission économique dans le pays depuis 2004. Il ne reçoit depuis que des données parcellaires. AFP 23 juillet 2018

Quand la Fed, la BCE, la BoE, la BoJ font tourner la planche à billets (dollar, euro, livre, yen) depuis 10 ans à hauteur de dizaines de milliers de milliards de dollars, là étrangement pour le FMI cela n'alimente pas l'hyperinflation, étrange, non ?


Le 29 juillet 2018

CAUSERIE ET INFOS

Si cela ne tenait qu'à moi, je me serais contenté d'un seul article à lire plus loin : Quel clan de l'oligarchie est derrière Trump ? Quand l'institution financière la plus puissance du monde soutient Trump.

Causerie au format pdf (21 pages)

Ce qui est révélateur, c'est la manière dont l'ensemble des commentateurs attitrés et tous les partis du mouvement ouvrier ont traité l'affaire Benalla-Macron de façon à empêcher les travailleurs de comprendre la situation.

Comment ? En l'abordant par le petit trou de la lorgnette de la propagande ou du populisme, en se focalisant sur un des aspects de cette affaire et en négligeant les autres, sans même savoir de quoi il retournait vraiment, avouant au passage que la recherche de la vérité ne les intéressait pas vraiment.

A ce stade, je n'ai aucune certitude, j'essaie de recouper tous les éléments en ma possession. Il n'en demeure pas moins que Macron ne dispose pas de la majorité des deux tiers au Congrès (Députés + sénateurs) pour faire passer le nombre de députés de 577 à 400, à l'heure actuelle cette réforme des institutions serait rejetée, et on ne voit pas comment il pourrait en être autrement plus tard, j'ignore si le Sénat est concerné. L'affaire Benalla a-t-elle servi de prétexte à un vulgaire chantage pour obtenir le ralliement de LR ou briser sa résistance à cette réforme ? Il se peut que ce ne soit qu'un aspect de cette affaire qui peut très bien avoir été conçue à tiroirs, de sorte que si elle tournait mal, une opération de diversion serait toujours envisageable pour sauver les apparences et la marionnette Macron au passage.

Qui a conscience que deux clans s'affrontent au sommet de l'oligarchie internationale ?

Personne ou presque.

Des voix discordantes évoquent un "conflit entre le capitalisme financier transnational et le capitalisme productif national", d'autres parlent d'un "affrontement entre d’un côté l’alliance Russie-États-Unis et de l’autre l’État profond anglo-saxon".

Cet affrontement a pour toile de fond la crise exacerbée du capitalisme mondial, dont l'issue permettra à la civilisation humaine de franchir une étape décisive vers son émancipation du règne de la nécessité, l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme, ou signifiera sa dégénérescence complète jusqu'à se disparition finale.

Quand on lit les déclarations ou les réactions de certains hommes d'affaires, patrons de presse, dirigeants de partis politiques, force est d'en déduire qu'ils l'ignorent ou qu'ils ne l'ont pas en permanence à l'esprit. Alors que dire des citoyens lambdas ou des militants qui ne reçoivent des médias institutionnels qu'une information tronquée, sciemment déformée, sinon que cela leur passe au-dessus de la tête et qu'ils se font manipuler en adoptant la version officielle.

Et puis c'est pratique pour créer toutes sortes de confusions ou amalgames sur le plan politique, pour par la suite instrumentaliser n'importe qui ou n'importe quoi et se servir du mouvement ouvrier corrompu comme caution, qui va soutenir l'un de ces clans et se retrouver au côté de la réaction et perdre ainsi son indépendance, c'est le ticket gagnant dans tous les cas de figure, car en fait toute opposition réelle au régime aura disparu.

On semble ne pas (vouloir) remarquer que le "ni droite ni gauche" ou "de droite et de gauche" est l'aboutissement d'un long processus (de décomposition) au cours duquel il fut de bon ton de les opposer, de nier leur connivence, ce qui constitua une formidable mystification, puisqu'en réalité la droite et la gauche étaient déjà liguées ou avaient passé un accord tacite contre les masses. A terme, pour faire face à l'état de crise permanente du capitalisme qui deviendrait forcément politique, leur objectif commun était de faire disparaître toute véritable opposition au régime, toute opposition organisée, de sorte que seule l'idéologie servant les intérêts de l'oligarchie ou des capitalistes demeure à la disposition ou accessible aux membres des différentes classes, pour que chacun l'adopte ou que personne ne puisse y résister, tant elle allait devenir omniprésente et s'incruster profondément dans les cerveaux, afin de les formater au modèle de société totalitaire qu'ils envisageaient d'instaurer comme seule issue concevable à la crise du capitalisme.

Que nous romprions avec la gauche (et la combattions) après l'avoir caractérisée, était salutaire, souhaitable, fortement conseillé, une question de survie tout simplement.

Dès lors que la gauche adopta le capitalisme, elle devint le pire ennemi de la classe ouvrière et du socialisme, de la civilisation humaine, dans la mesure où elle allait insuffler au mouvement ouvrier et à la classe ouvrière, à l'ensemble des classes moyennes, l'idéologie de la réaction. Recruter au sein des classes moyennes et de l'aristocratie ouvrière, elle répandit sans difficulté leurs aspirations petites bourgeoises au sein du prolétariat (et des syndicats) de sorte qu'elles ne soient plus que son unique perspective politique, abandonnant la lutte pour le pouvoir ou pour renverser le régime en place au point que finalement cette idée même finisse par se tarir ou ne lui vienne même plus à l'esprit. Le mouvement ouvrier et la classe ouvrière allaient y laisser leur indépendance de classe, ce qu'ils avaient de plus cher. Du réformisme bourgeois, ils glissèrent vers le corporatisme.

Durant les sept dernières décennies qui se sont écoulées, des centaines de milliers d'ouvriers et de membres des classes moyennes se radicalisèrent et manifestèrent des dispositions qui les rendaient aptes à adopter le socialisme et à construire un véritable parti ouvrier révolutionnaire. Si ce processus n'avait pas été entravé par l'attitude de dirigeants incompétents, dogmatiques ou corrompus, il aurait pu contribuer à influencer le cours de la situation en modifiant le rapport de forces qui existait au sein du mouvement ouvrier en renforçant les courants qui demeuraient fidèles au socialisme ou qui cherchaient à renouer avec lui même inconsciemment.

Si nous n'eûmes jamais l'occasion de renverser le régime, en revanche nous eûmes réellement celle de préparer les conditions pour y parvenir, mais nous l'avons laissé passer. Or nous savons qu'une telle opportunité se présente exceptionnellement et que ne pas la saisir nous condamne ensuite à attendre la prochaine indéfiniment ou pendant une très longue période. Période de tous les dangers, puisque l'on sait également qu'elle est suivie par une période de réaction dont on ignore la durée. Période au cours de laquelle l'avant-garde et le mouvement ouvrier vont dégénérer et se disloquer, sans qu'on sache quand prendra fin cette régression.

La question était de savoir si en l'absence des conditions objectives pour renverser le régime, il serait possible ou non que les conditions subjectives mûrissent au point de modifier en partie la nature des conditions objectives auxquelles étaient soumises les masses, de sorte qu'elles soient suffisamment développées pour poser la question du pouvoir politique, ce qui nécessiterait une élévation du niveau de conscience des masses de manière à ce qu'elles ne se contentent plus du sort qui leur avait été réservé, mais placent la barre de leurs exigences si haute qu'elles deviendraient incompatibles avec l'existence du capitalisme et justifieraient son renversement, autrement dit qu'elles ne se contenteraient plus des quelques satisfactions qu'elles pouvaient tirer de leur condition, mais s'en tiendraient strictement à leurs aspirations légitimes qui ne pourraient jamais être satisfaites sous un régime capitaliste.

C'était seulement dans cette perspective qu'il aurait été possible de construire un puissant parti ouvrier révolutionnaire, en partant de la condition réelle des masses et la manière dont elles l'interprétaient, et non de théories obsolètes ou d'analyses oiseuses reposant uniquement sur un aspect de la situation au lieu de la considérer dans son ensemble. On a semble-t-il oublié que l'amélioration de la condition ouvrière (et des classes moyennes) au cours du XXe siècle pour bien réelle qu'elle fut, loin de nous l'idée de le nier, bien au contraire, demeura un leurre puisque, qu'on soit ouvrier ou médecin, employée ou architecte, aucun n'a jamais pu disposer librement de son sort ou de son destin, tous ont dû le subir, aucun n'a pu vivre la vie dont il aurait rêvé, tous nos choix nous ont été imposés, qu'on en ait eu conscience ou non, aucun n'aurait imaginé un jour devoir subir autant de souffrances, humiliations, déconvenues, désillusions, angoisses, peurs, autant d'oppression, de haine, totalement inutiles et injustes, qui ne correspondaient pas du tout avec la société dans laquelle ils auraient voulu vivre, l'existence qu'ils auraient voulu avoir, et jamais ils n'en auront l'occasion tant que le capitalisme existera.

Voilà une argumentation, qui portée à l'intelligence des exploités des différentes classes, avaient de quoi les faire réfléchir, parce qu'il contient est rigoureusement exact ou reflète leur misérable existence. La seule liberté qu'on leur accorda fut de se soumettre à ce mauvais traitement ou de s'en accommoder en essayant d'éviter le pire, mais sans pouvoir y parvenir à des degrés divers ou de le combattre pour y mettre un terme.

La seule question qui nous intéresse est de savoir si nous pouvions et si nous pouvons ou non construire un parti qui rassemblerait les éléments les plus conscients des différentes classes exploitées et opprimées dans la perspective de changer de société en se débarrassant du capitalisme. Si maintenant on nous répondait non ou que cette argumentation était farfelue, il faudrait en conclure que le capitalisme aurait encore de longues décennies devant lui, voire davantage, avec les conséquences terribles, dramatiques que cela impliqueraient par la suite pour l'humanité, on n'ose pas imaginer un tel cauchemar ou que les hommes soient aussi bornés, mais qui sait ?

Le passage qui suit avait été rédigé avant les quatre derniers paragraphes que vous venez de lire.

Les militants n'ont rien à se reprocher et on n'a pas à les juger. C'est par faiblesse de différentes natures que nous adoptâmes tous un discours dogmatique et une attitude conciliante envers des dirigeants qui ne furent jamais à la hauteur de leurs responsabilités. Les nouveaux militants ont des intentions généreuses et des aspirations légitimes, mais ils ignorent dans quel monde ils ont mis les pieds, la portée d'un tel engagement qui va immédiatement les placer dans des situations inconfortables et qui les amènera à recourir à des expédients pour s'en sortir, dont le mimétisme et le dogmatisme qui sont évidemment les pires attitudes à adopter, faute de formation préalable ou d'y avoir été préparés. Le plus déstabilisant, c'est de se retrouver à défendre une position, alors qu'on en est incapable faute de n'y avoir pas suffisamment réfléchi soi-même ou d'en ignorer la signification politique, c'est un peu comme parler de quelque chose qu'on ne connaît pas. C'est pratiquement inévitable et on n'en meurt pas, encore faut-il qu'on nous donne les moyens de progresser, ce qui n'est pas le cas, puisque c'est un des aspects du militantisme qui n'intéresse pas nos dirigeants. En règle générale les militants sont livrés à eux-mêmes et doivent se débrouiller seuls pour analyser leurs propres expériences ou ils n'en parlent pas pour ne pas passer pour des imbéciles, ce qui est le meilleur moyen de le rester.

Si j'avais un conseil amical à leur donner, c'est d'observer attentivement le comportement des autres militants, ils y reconnaîtraient le leur pour se corriger ou éviter à l'avenir de les imiter. On apprend à se connaître au contact des autres et pas autrement au départ, par la suite après des années d'expériences on parvient à s'observer directement soi-même, ce qui permet d'éviter de faire pas mal d'erreurs, cela fait partie de l'école de la vie.

On s'est écarté de notre sujet, mais pas tant que cela, car pour caractériser les différents courants politiques ou pour progresser en tant que militant, il faut acquérir un solide esprit critique qui passe par la maîtrise du matérialisme dialectique.

L'affaire Benalla a fait l'objet de plusieurs interprétations, qui reflètent différents aspects de la situation, donc au lieu d'agir en vulgaire dogmatique en ne retenant que celle qui correspond à notre sensibilité ou à notre manière d'aborder la situation au risque d'exclure certains facteurs qui jouent un rôle déterminant, nous devons les considérer comme complémentaires en laissant de côté les plus farfelues ou à caractère policier, parce que c'est le seul moyen de tenir compte des rapports entre les classes et à l'intérieur de chaque classe, pour saisir l'évolution ou l'orientation des différentes représentations idéologiques du régime pour mieux le combattre.

Les travailleurs n'abordent pas la situation sous le même angle, les idées de la classe dominante étant les idées dominantes, ils l'aborderont de préférence sous l'angle adopté par la classe dominante, sous un angle qui est favorable à la classe dominante. Donc pour qu'ils en arrivent à l'aborder sous un angle qui correspond à leur propre terrain de classe, il faut commencer par leur montrer ce que la classe dominante leur cache ou ce qu'ils ignorent, comment elle opère en coulisses à leur dépend, pour que ses réelles intentions soient mises en lumière, afin qu'ils saisissent qu'ils faisaient l'objet d'une manipulation qui avait pour objectif de les maintenir dans l'ignorance de la situation réelle pour qu'ils ne soient pas en mesure d'intervenir dans la lutte de classes, car lorsqu'on ne comprend pas une situation on aura tendance à ne pas s'en mêler, on adoptera une attitude passive qui reviendra à la subir...

Deux internautes se sont posés des questions.

1- "Ces images sont connues, nous le savons désormais, par le ministère de l’intérieur, la préfecture de police de Paris, l’Elysée depuis le 2 mai. Donc aussi par les journalistes. Mais n’apparaissent que maintenant.

Le jour ou Macron fait envoyer un convoi humanitaire en Syrie, semblant se rapprocher de la Russie dont il a vu le président à 2 reprises pendant la coupe du monde. Publiées par Le Monde dont les accointances avec les néo-conservateurs américains et leur politique en Syrie est flagrante depuis des années. Amplifié par les révélations du Canard Enchaîné d’hier qui, bizarrement, me semble depuis longtemps avoir les mêmes complaisances que la majorité de ses confrères vis.à vis de l’État profond US.

Le moment où ces faits ont été rapportés ne saurait être fortuit. Car Lordon a raison : d’habitude on en parle pas, encore plus quand ça touche la présidence Macron. Alors que Le Monde a fait partie de ceux qui l’ont aidé à en arriver là, avec le bouquin qui a dézingué Hollande (Un président ça ne devrait pas dire ça) et, aidé par le canard, en dézinguant Filllon au quotidien pendant des semaines…

Pourquoi maintenant est la question de tout ce « spectacle »."

2- "On oublie que c’est Le Monde, “journal de révérence” et ancien soutien déterminé à l’élection du Président qui a lancé l’affaire Benalla. Plutôt que relever ce grand moment de courage journalistique comme cela a été fait, on devrait plutôt se demander quels parrains de M. Macron ont décidé de le bousculer, en dehors des patrons du Monde bien entendu, et pourquoi. A-t-il déplu en oubliant qui l’a fait roi? On saura sans doute cela si cet été l’affaire n’est pas médiatiquement enterrée cet été et si, prochainement, une nouvelle marionnette est sortie du chapeau oligarchique pour concourir à sa place aux prochaines présidentielles. Il reste que nous vivons des heures gravissimes pour la France dont une part des élites fait de plus en plus figure d’aristocratie et de “parti de l’étranger”. Le pire est de toute évidence devant nous."

A ce stade on ignore si c'est un des clans de l'oligarchie ou des hauts fonctionnaires, de la police ou de l'armée qui est à l'origine de la sortie du Monde, puis depuis avant-hier de Libération...

En complément

- Un truc vieux comme le monde : Provocation - réaction -réprobation - répression ou reprise en mains.

- Quand des oligarques font monter la sauce, après le tandem Niel-Pigasse, c'est au tour de Drahi.

- Le Monde est à l'origine de l'affaire Benalla-Macron, Libération prend le relais...

- Quand c'est le barbouze Benalla qui fournit la version officiel qui sera retenue...

- Quand le milicien parade sur TF1 et LREM et refuse de s'exprimer devant le Parlement...

- Benalla : «Je n’ai rien fait de répréhensible» - LeParisien.fr 28.07

Après une semaine de silence, Alexandre Benalla enchaîne les prises de parole. Après une interview au journal « le Monde » parue jeudi...LeParisien.fr 28.07

Au passage, un appel à casser du manifestant... puisque c'est tout à fait légal...

Un "pari" calculé mais risqué... un euphémisme.

- Emmanuel Macron et le pari russe - Sputnik 25.07

La distribution conjointe d’aide humanitaire par la France et la Russie, malgré les couacs qui l’accompagnent, est un signe supplémentaire de l’inflexion diplomatique qu’est en train d’opérer Paris sur le dossier syrien. C’est l’avis du journaliste et spécialiste du Moyen-Orient Christian Chesnot. Il s’est confié à Sputnik.

D'après lui et comme le révèle Libération, citant un spécialiste du dossier, «cette opération humanitaire a été décidée à l'Elysée, pas au Quai d'Orsay». Le palais présidentiel semble vouloir prendre le contrôle du dossier syrien. Mais pourquoi?

«Emmanuel Macron a toujours plus ou moins gardé la main concernant la Syrie. Pourtant, cette décision de mener une opération humanitaire conjointe avec la Russie est un signe supplémentaire de l'inflexion dans la politique diplomatique de la France concernant la Syrie», explique Christian Chesnot à Sputnik.

Pour Christian Chesnot, le rapprochement avec Moscou tenté par Emmanuel Macron s'explique par une analyse pragmatique de la situation sur le terrain:

«La Russie a gagné en Syrie. C'est un fait. Damas a repris quasiment tout le pays, les rebelles ont pratiquement été effacés du sud. La France s'est retrouvée hors-jeu. Elle veut revenir sur le terrain. Emmanuel Macron a juste analysé la situation de manière pragmatique et s'est dit que l'on entrait dans une nouvelle phase. Une phase où il faut renouer contact avec la Russie.»

Quid du «lobby néo-conservateur» au Quai d'Orsay, composé de «pro-Otan, pro-Etats-Unis, anti-Iran, anti-gouvernement syrien» comme le décrit Christian Chesnot? Et bien selon le spécialiste du Moyen-Orient, même s'ils voient d'un mauvais œil un rapprochement avec Moscou, ils n'auront pas d'autre choix que de suivre l'Elysée. Avant de conclure: «De toute façon, le pays qui les préoccupe le plus, c'est l'Iran.» Sputnik 25.07

L'affaire Benalla vue sous des angles différents

Macron : Une erreur de casting ? - Comité Valmy 27 juillet 2018

Extrait. Les interventions de certains de ses parrains, à commencer par le premier des oligarques français, François Pinault, suivi par les gardes flancs que sont Jacques Attali et Alain Minc, témoignent de leur perplexité, face, non pas à ce que le jeune roi ferait, mais à la façon dont il le ferait. Le choix du terme « insurrection » par Minc n’est sûrement pas dû au hasard. Emmanuel Macron fit répondre à Pinault par Ferrand de manière insultante. Il a eu tort, oubliant qu’il ne faut jamais négliger les signaux faibles.

C’est pourquoi il faut essayer de comprendre le pourquoi de la volte-face du journal Le Monde, jusque-là soutien assidu d’Emmanuel Macron, qui a envoyé un sacré missile avec la révélation de l’existence et du comportement du chouchou du président. Ne nous laissons pas impressionner par les éléments de langage des godillots, et la risible invocation de l’article 73 du code de procédure pénale. Il faut quand même rappeler la brochette de graves infractions manifestement commises à cette occasion. De façon inattendue, quelques heures après la victoire en Coupe du Monde de football, en pleine période de congés d’été, l’étincelle lancée a embrasé la plaine. Que s’est-il passé ? La première interrogation c’est la raison du missile du Monde, ceux d’Ariane Chemin ne sont jamais gratuits. Les rafales de révélations qui ont suivi dans les deux jours montrent bien que le dossier était prêt. Et ne pouvait être seulement le fruit d’un travail de journaliste d’investigation. Règlement de comptes au sein de la sphère policière ou opération de plus grande envergure visant à affaiblir durablement le chef de l’État ? Impossible de répondre aujourd’hui, mais il est clair que quelqu’un a appuyé sur un bouton. Et qu’à la surprise générale de nombreuses forces par effet d’aubaine se sont mises en mouvement et ont convergé pour en faire une affaire d’État.

Parce que c’était leur projet

On rappellera à ce stade que la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle de 2017 est le fruit d’un ensemble d’éléments dont quelques-uns relèvent de l’opération concertée. Il y a le choix d’Emmanuel Macron par la caste de la haute fonction publique de l’inspection des finances – incarnée par Jean-Pierre Jouyet -, l’appui de l’oligarchie, l’incroyable soutien médiatique, et des moyens financiers considérables. Mais surtout le raid judiciaire organisé par le couple infernal Parquet national financier (PNF) et Pôle d’instruction du même nom contre la candidature de François Fillon. Lancé par Le Canard enchaîné, il a vu une partie de l’appareil judiciaire conduire une procédure à une vitesse sans précédent pour ce type d’affaires. En liaison, de façon grossière, avec la presse destinataire en urgence de pièces tronquées. (...)

Macron en mode Jeff Tuche

Le résultat a été de fausser le premier tour de l’élection présidentielle et de permettre à Macron de devenir président de la République grâce à moins de 18% des inscrits au premier tour qui était le seul qui comptait. Cette opération, qui a amené à l’Élysée un candidat inconnu et improbable au CV politique particulièrement léger, et à l’Assemblée une cohorte de parlementaires incompétents, a bien sûr particulièrement brutalisé les mondes politique et administratif existants. Emmanuel Macron est comme quelqu’un qui a gagné une fortune au Loto. Il est persuadé que ce sont ses qualités et non un concours de circonstances qui l’ont amené là. (...)

Narcissisme, ego boursouflé, autoritarisme et absence de véritable culture politique, Emmanuel Macron a adopté des comportements et des attitudes qui ont transformé, pour les battus, les humiliations en exaspération. Notamment devant le comportement incroyable de suffisance de la petite caste de ses amis, verrouillés dans le bunker de Bercy. Plus récemment, la gay pride pornographique dans la cour de l’Élysée, l’exhibitionnisme gênant de la célébration de la victoire en Coupe du Monde de football, le retour au galop d’un sociétalisme que les bourgeois de province exècrent, et quelques autres incidents ont sérieusement fissuré ce bloc bourgeois dont il ne faut pas oublier que le ralliement de la partie nationale fut contraint et forcé. En son sein, beaucoup des perdants de l’année dernière, battus aux législatives par des chèvres, sont avides de revanche. Il ne fallait pas croire non plus que cette façon de gouverner en solitaire entouré d’une petite poignée d’affidés et de favoris peu recommandables n’allait pas heurter l’administration française. Un État est aussi un monstre administratif, il ne se réduit pas à trois bureaux à l’Élysée et quelques petits marquis répartis entre la rue du Faubourg Saint-Honoré et Bercy.

La facture de la mystification de 2017 ?

Finalement, la révélation du journal de Matthieu Pigasse est entrée en résonance avec une sorte de climat insurrectionnel. Non pas au sein des couches populaires, qui en général détestent Macron mais pour l’instant comptent les coups, mais plutôt dans des secteurs divers de la bourgeoisie, des couches moyennes et de l’administration. Personne n’a envie de prendre les armes évidemment, mais on sent la rage et l’envie de régler des comptes. Et ce d’autant que, pour l’instant, le bloc populaire est divisé et les partageux silencieux. Le jeune roi se verrait-il présenter la facture de la mystification de 2017 et de son comportement ? (...) Comité Valmy 27 juillet 2018

- Macron Gate ou pourquoi l’affaire Benalla ? - Comité Valmy 26 juillet 2018

Extrait. Mais pourquoi tout à coup la machine s’est-elle mise en route ? N’a-t-il pas suffisamment rempli le contrat de déstructuration de l’Etat pour lequel il a été lancé ? S’est-il pris à rêver d’être un véritable Président, qui rencontre Trump et Poutine, décide d’aller se rendre trois fois en Russie (au Forum économique de Saint-Pétersbourg, à la demi-finale et à la finale) faisant voler en éclat l’isolement politique du Mondial ? Peut-on croire qu’il y ait encore des "forces saines" dans le pays qui, choquées par ce qui se passe, aient suffisamment de poids pour faire faire une volte-face à la presse main stream, quand elles n’ont rien pu faire contre le coup d’état médiatico-juridique qui a porté Macron au pouvoir ? Bref, ce scandale monté en affaire d’Etat, en révélation d’un "Système Macron" où trouve-t-il sa source, son impulsion ?

Cette question m’intéresse beaucoup plus qu’une énième révélation sur les frasques d’un Benalla. Car en fonction de sa réponse nous aurons soit la chance de voir un réel nettoyage de notre système politique (n’oubliez pas que le Père Noël existe tant que son inexistence n’est pas démontrée), soit il ne s’agira que d’un rappel à l’ordre au "petit Macron" qui reviendra à sa place d’exécuteur des basses oeuvres, soit ... il s’agira d’un prétexte pour encore affaiblir les institutions étatiques. La présidence affaiblie, salie, la Ve république a vécu et l’on pourra nous vendre une VIe parlementaire, totalement maîtrisable. Comité Valmy 26 juillet 2018

Benalla et Crase multirécidivistes

- 1er mai L’autre interpellation de Benalla et Crase - Liberation.fr 28.07

Dans une vidéo révélée par «Libération», on voit les deux hommes intervenir contre des manifestants au jardin des Plantes, trois heures avant les événements de la place de la Contrescarpe. L’un d’eux, placé en garde à vue, a porté plainte jeudi avec la militante qui filmait.

Des images de cette scène, capturée par le téléphone d’une amie de l’interpellé, ont été supprimées au moment de l’arrestation par un fonctionnaire menaçant. La vidéo a été récupérée sur la carte mémoire du téléphone grâce à un logiciel dédié. Selon nos informations, deux nouvelles plaintes ont été adressées jeudi au parquet de Paris, pour «violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique en réunion», «usurpation de signes réservés à l’autorité publique aggravé par le fait qu’ils facilitent la commission d’un délit», «usurpation de fonctions», «atteinte à la liberté», «dégradation de biens», et «introduction frauduleuse dans un système de traitement de données». Déposées contre X, ces plaintes ciblent néanmoins Vincent Crase, Alexandre Benalla et Philippe Mizerski, le major de la préfecture qui était chargé, théoriquement, de les encadrer.

La séquence en cause est extraite d’une vidéo de six minutes, et se termine brusquement au moment de l’interpellation. Quand les images commencent, un petit groupe de manifestants est rassemblé près de policiers en tenue dans le jardin des Plantes. L’un des manifestants est contrôlé puis relâché. Noémie (1), 24 ans, fonctionnaire au ministère de la Justice et militante communiste, dit avoir commencé à filmer «parce qu’un policier a bousculé un manifestant». Les forces de l’ordre sont nombreuses, se mettent en ligne, et repoussent les quelques militants, contraints de suivre la direction indiquée.

«Les gens essayaient de partir par tous les moyens. Il y avait beaucoup de gaz lacrymogène, on voulait traverser le parc pour partir à l’opposé de la manifestation», raconte aujourd’hui Romain, 23 ans, étudiant en sciences politiques à l’université Paris-I. Sur la vidéo, Noémie s’inquiète alors de la tension ambiante : «Ils nous suivent encore [les policiers, ndlr], je n’ose pas éteindre ma caméra.» Portable à la main, elle continue de filmer, tandis que la ligne de policiers avance dans leur dos. L’un d’eux leur indique une nouvelle fois la direction à suivre pour sortir. C’est alors que les manifestants empruntent un petit chemin, et tombent une minute plus tard nez à nez avec Alexandre Benalla, Vincent Crase et le major Mizerski. Noémie filme toujours et explique à Libération : «A ce moment-là, j’ai le téléphone dans la main au niveau de mon torse.» Au premier plan, Vincent Crase, arborant un brassard «police», ordonne aux militants de quitter le jardin des Plantes par une sortie. Juste derrière lui, figurent Benalla et le major Mizerski. L’instant est fugace et ne permet pas de voir si Benalla est lui aussi porteur d’un brassard à cet instant. «On vient de nous dire qu’il fallait qu’on sorte rue Buffon», «faut se mettre d’accord», lancent les manifestants, pensant être face à des policiers de la BAC.

De façon autoritaire, Vincent Crase rétorque : «Vous allez là-bas.» Au même moment, à l’arrière-plan, on entend : «Elle filme, elle filme.» L’un des manifestants répond tout de suite : «Elle a le droit de filmer.» Puis les images deviennent floues. La jeune femme hurle, la séquence se coupe. Romain, qui commençait à s’éloigner, réagit : «Je vois que Noémie est ceinturée d’une façon très violente. Je ne sais pas quoi faire, je vais vers eux, je pose mes bras sur la personne qui ceinture Noémie et quelqu’un derrière moi me fait une balayette et me menotte.» Sous le choc, Romain ne se souvient plus qui le met au sol : «J’avais la face contre le sable, je n’ai pas vu la suite.»

Noémie poursuit : «Je me suis fait plaquer contre l’arbre le plus proche avec le téléphone dans la main. J’ai les deux bras écartés et mon corps tape l’arbre.» La jeune femme, elle aussi en état de choc, n’est pas en mesure d’identifier la personne qui la plaque. Un peu en retrait, Elias, 22 ans, surveillant dans un lycée parisien et militant communiste lui aussi, est témoin de la scène. Il dit se souvenir très bien que «la personne qui saute sur Noémie avait les cheveux rasés». Une description qui pourrait donc correspondre à Vincent Crase.

La scène se poursuit et, manifestement, l’existence de la vidéo inquiète leurs interlocuteurs. Noémie se souvient qu’on lui hurle alors distinctement : «Eteins [la vidéo] ! Eteins !» Quelqu’un lui demande ensuite sa carte d’identité, s’éloigne de 10 à 15 mètres et la regarde longuement. «Je me souviens qu’à côté, un manifestant avait mal, il saignait, mais on m’a dit "regarde ailleurs", raconte Noémie, encore très choquée. Ce n’est d’ailleurs qu’à ce moment-là que je réalise que Romain aussi est interpellé.»

Celui qui est parti avec la carte d’identité est de retour. Un nouvel échange vif débute : «On n’a pas le droit de manifester en France le 1er Mai ?» s’insurge Noémie. Réponse de son interlocuteur selon son récit : «Non, t’as qu’à aller au Venezuela ou à Cuba.» La jeune femme, «terrorisée», garde les mains en l’air depuis de longues minutes. Son interlocuteur la menace pour récupérer la vidéo, assure-t-elle : «Donne-moi ton téléphone, sinon on t’embarque.» Noémie, hors d’elle, répond : «Vous n’avez pas le droit de faire ça.» Selon la militante, l’homme examine alors les photos et les vidéos, et en supprime plusieurs. Puis lui rend l’appareil et leur ordonne de «dégager». «Est-ce que je peux savoir votre numéro de matricule ?» s’énerve Noémie. Toujours selon elle, l’homme répond «007». Le soir, Noémie parvient à récupérer la vidéo effacée.

Contactés par Libération, les avocats des deux plaignants s’indignent. Nadja Diaz, conseil de Romain, condamne «la garde à vue éprouvante de [son] client pour des faits particulièrement graves qu’il n’a pas commis. Il attend que la lumière soit faite sur le rôle joué par ceux, désormais bien connus, qui n’avaient manifestement pas autorité pour intervenir d’une quelconque manière dans son arrestation». Quant à l’avocat de Noémie, Grégory Saint Michel, il pointe la responsabilité directe des autorités : «La préfecture de police, le ministère de l’Intérieur, la présidence de la République savaient que ce jour-là, messieurs Benalla, Crase, et Mizerski avaient commis des exactions. Ont-ils poussé leurs investigations plus loin pour connaître leur folle journée ? Ont-ils préféré se cantonner aux faits dénoncés de la Contrescarpe pour se contenter d’une petite mise à pied, non appliquée au demeurant ?» Vincent Crase et l’avocat d’Alexandre Benalla n’ont de leur côté pas répondu à nos sollicitations.

(1) Tous les prénoms ont été modifiés.

Totalitarisme. Répression aveugle.

- Tour de France: un gendarme prend Christopher Froome pour un touriste... et le plaque au sol - lesoir.be 25.07

Après une 17e étape déjà compliquée pour lui sur le plan sportif, Christopher Froome a connu une situation pour le moins surprenante après la course.

Alors qu’il redescendait vers son bus, situé au pied du col du Portet, sur son vélo, un gendarme l’a pris pour un cyclotouriste et l’a directement plaqué au sol.

Le quadruple vainqueur de la Grande Boucle s’est retrouvé couché par terre, devant plusieurs supporters ébahis, avant qu’un assistant de la Sky ne vienne recadrer le gendarme coupable.

L’attaché presse de la formation Sky a tout de même tenu a rassuré directement : «C’était une incompréhension, Chris va bien». lesoir.be 25.07

Parole d'un faussaire, d'un imposteur, d'un mystificateur.

- Affaire Benalla: "L'Elysée n'a jamais rien caché", selon Macron - Reuters 25.07

Les faits ou déclarations qui contredisent Macron.

- Alexandre Benalla habite à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Mais Le Monde a révélé, vendredi 20 juillet, que le jeune homme a déclaré le 9 du même mois résider au 11 quai Branly, dans le très chic 7e arrondissement de Paris.

S'agissant du logement de fonction parisien dévolu à Alexandre Benalla, Patrick Strzoda a indiqué qu'il lui avait été attribué avant les incidents du 1er-Mai et qu'il n'avait "jamais été occupé". "Il était attribué en fonction de la disponibilité, à tout moment, qui était demandée à M. Benalla."

- Patrick Strzoda a précisé que la retenue différée - jamais dévoilée à ce jour - participait "d'une mesure de gestion" au titre d'un décret de 1986 qui régit l'emploi des contractuels et interdit la suspension de traitement. Reuters 25.07

- Le directeur de cabinet de l'Elysée, Patrick Strzoda s'est attaché, devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, mardi 24 juillet, à démentir certaines rumeurs qui couraient à ce sujet : "J'ai entendu dire qu'il avait une rémunération de 10 000 euros mensuels. C'est faux", a-t-il affirmé, sans toutefois avancer de chiffre précis.

"Ces informations sont connues de la Cour des comptes qui nous contrôle chaque année et elles sont connues de la mission parlementaire de la commission des finances. Donc ces informations sont à votre disposition", a-t-il ajouté. Patrick Strzoda a par la suite été démenti par le député centriste Philippe Vigier. "Ni Lise Magnier, ni moi, les rapporteurs spéciaux de la mission 'pouvoirs publics', ne disposons des informations sur la rémunération et les avantages accordés à Alexandre Benalla", a réagi l'élu d'Eure-et-Loire sur Twitter. francetvinfo.fr 25.07

Selon les informations du Canard Enchaîné, le jeune homme émargeait en fait à 7 113 euros bruts mensuels. Selon un document gouvernemental transmis à l'AFP, il touchait environ 6 000 euros nets par mois. francetvinfo.fr 25.07

- Alexandre Benalla avait choisi d'anciens officiers de sécurité de Hacène Chalghoumi, connu comme « imam » de Drancy. Il avait aussi sélectionné des recrues hors SDLP. Notamment un ancien militaire, policier depuis peu, lequel a néanmoins passé avec succès les tests en vigueur dans la police sur la protection rapprochée. Il a donc atterri directement au GSPR malgré son inexpérience en protection de personnalité. Le Point.fr 21.07

- Macron à propos de Benalla : «Je suis fier de l’avoir embauché à l’Élysée» - LeParisien.fr

- Macron aux médias: "Vous avez dit beaucoup de bêtises" sur l'affaire Benalla - AFP

- Affaire Benalla : des "barbouzes" assurent-ils la protection d'Emmanuel Macron ? - Franceinfo

- Alexandre Benalla "bagagiste" des Bleus? La "fadaise "de Castaner moquée par Macron - huffingtonpost.fr 25.07

"Alexandre Benalla, bagagiste d'un jour, n'a jamais occupé cette fonction dans la durée. Toutes ces choses qu'on a entendues..." s'est ensuite lamenté Emmanuel Macron sans toutefois préciser l'origine de cette information erronée. C'est pourtant Christophe Casterner qui l'a affirmé sur CNews, le jeudi 19 juillet, en détaillant les nouvelles attributions d'Alexandra Benalla, l'ancien chargé de mission élyséen au coeur d'une tempête politique. "Il n'a plus de fonction de sécurité aujourd'hui. Il a des fonctions logistiques. J'ai entendu dire l'Elysée qu'il était chargé des valises de l'équipe de France" lors du retour des Bleus à Paris le 16 juillet.

Une affirmation réitérée sur RMC et BFMTV, ce lundi 23 juillet, quand le secrétaire d'État des chargé des relations avec le Parlement a affirmé que l'ancien collaborateur de l'Élysée, filmé en train de frapper des manifestants le 1er mai à Paris, était "en charge de la logistique, notamment des bagages" des Bleus. Une réponse qui a fait s'étrangler l'opposition, accusant le gouvernement de vouloir minimiser le rôle d'Alexandre Benalla.

Avant Emmanuel Macron, son directeur de cabinet à l'Élysée, Patrick Strzoda, avait déjà démenti Christophe Castaner lors de son audition par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale dans l'affaire Benalla. huffingtonpost.fr 25.07

Circulez il n'y a rien à voir en ploutocratie.

- Sous une forme ou une autre, tous les protagonistes de l'affaire ont désormais parlé. - Le HuffPost 27.07

Vraiment ?

- L'opposition déserte la commission d'enquête Benalla à l'Assemblée - Reuters 27 juillet 2018

Le corapporteur Les Républicains de la commission des Lois chargée d'enquêter sur l'affaire Benalla à l'Assemblée a annoncé jeudi son départ de l'instance dénoncée comme une "parodie", à l'heure où les auditions touchent à leur fin.

"Est-ce que l'Elysée souhaite torpiller les travaux de notre commission ? Je le crois, je le crains", a déclaré Guillaume Larrivé face au rejet acté la veille de nouvelles auditions de responsables de l'Elysée, du ministère de l'Intérieur et de LaRem qu'il demandait. Reuters 27 juillet 2018

- Benalla: "rien ne (me) troublera", déclare Macron - AFP

"Il y a un président de la République qui est au travail, qui continue et que rien ne troublera", a déclaré Emmanuel Macron, interrogé jeudi à Madrid sur les conséquences de l'affaire Benalla.

- La loi sur la protection du secret des affaires validée par le Conseil constitutionnel - Franceinfo

Ce texte transpose une directive européenne. Il est vivement critiqué par des élus, des journalistes et des associations.

Parole d'internaute.

1- "...on pouvait s’attendre à du serment du jeu de paume, à du la patrie est en danger, à de grandes envolées et des actes forts. Et alors? On a vu des députés ânonner 20 fois à tour de rôle, la même question plutôt que de relever immédiatement les incohérences et invraisemblances des arracheurs de dent. On a vu Méluche s’écraser comme un nase après une baffe de Philippe pourtant facilement renvoyable dans ses 22. On a vu MLP toujours aussi nulle, déplorer un manque de fair play (je cite) quand on est en train de monter à l’assaut de l’Élysée avec le couteau dans les dents. On a vu le mari de l’ex-assistante du candidat Macron zozoter quelques réprimandes sans un mot plus haut que l’autre. On a vu le patron LR du sénat déplorer (quelle violence, que de haine comme dirait Macron) que le président ait préféré parler devant ses pompom-girls plutôt que devant les Français.

Est-on devenu un pays de pieds nickelés?"

LVOG - Un exercice de servilité unanime ou l'union nationale de la médiocrité...

2- "Je crois que vous rêvez quand vous parlez de révolution. Demandez à E. Todd, on ne fait pas de révolution avec des vieux. Les vieux, c’est frileux, c’est grincheux, c’est facho, mais ça ne castagne pas. Et nos jeunes? Ben y en a de moins en moins, et ils se divisent en trois catégorie, l’immense majorité dont la militance et le sens civique se limite à Hanounah ou Fun Radio, les neuneus qui fondent l’alpha et l’omega du combat politique dans le LGBT et les droits des minorités à crucifier les mâles blancs de plus de 50 ans et enfin, les barbus pour qui la république n’est qu’une déclinaison du démon qu’il conviendrait d’éradiquer.

Et vous savez quoi?

Macron et son gang le savent très bien.

Révolution?"

LVOG - Todd est bien mal placé pour parler de révolution, vous dites n'importe quoi. C'est un peu caricatural mais pas très éloigné de la réalité. Vaut mieux s'en tenir strictement au terrain de la lutte des classes...

3- "On assiste bien à une augmentation des violences policières au sein des manifestations. Les exemples ne manquent pas (retraités tabassés, jeunes non violents etc…) de personnes prises pour cibles alors qu’elles n’étaient pas en positions agressives. Les policiers n’agissent pas violamment par principe (sauf certains cas isolés), ils agissent sur ordre.

Il suffit également de regarder l’usage des lois votées soit disant pour lutter contre le terrorisme pour s’apercevoir que celles ci sont principalement utilisées contre les opposant politiques et économiques (80% des personnes arrêtées). Oui le néolibéralisme est fortement lié aux thématiques d’extreme droite, c’est même une nécessité pour sa survie, car il est de plus en plus fortement contesté par la population."

LVOG - L'extrême droite sert les intérêts du néolibéralisme, c'est un instrument du régime, pour défendre le régime... Tout ceux qui ont adopté le néolibéralisme, alimentent ou se servent de l'extrême droite, hier le PS.

4- "La grande force des journaux c’est que les lecteurs assidus vous rétorqueront “c’est vrai puisque tous le disent, et même la télé”....d’où le rôle essentiel du rédacteur en chef. La lecture devient alors un enrichissement pour les intellectuels qui ensuite étalent leur savoir : j’en connais plein."

LVOG - L'unique parade consiste à leur présenter des faits qu'ils ignorent en leur proposant de le vérifier eux-mêmes...

5- "Oui, je suis attristée de constater au sein même de ma famille et autour de moi, les gens croire ” tout ce qu’on dit à la télé !”…Au début, j’esseyai d’expliquer le côté caché des événements qui pouvaient sous tendre l’actualité mais c’est peine perdue !

Depuis, j’ai abandonné l’idée de donner une autre vision …En règle générale, les gens préfèrent le mensonge, car cela permet de ne pas se remettre en question et surtout de ne pas changer ! C’est une faiblesse mentale."

LVOG - Il faut leur rétorquer qu'il n'y a que les crétins pour croire sur parole les puissants et leurs porte-parole qui n'ont aucun intérêt à leur dire la vérité, sauf quand cela les arrange...

6- "Le pire, c’est quand ces gens là vous disent : toi t’y connais rien, tu ne regardes jamais les infos ! Combien de fois ça m’est arrivé ?"

LVOG - Vous pouvez leur demander de vous expliquer en quoi cette forme de mimétisme constituerait une marque d'intelligence...

7- "“Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés.” Mark Twain."

LVOG - L'amour-propre des gens est mal placé. Ils s'identifient à des idées qu'ils ont adoptées un jour sans trop savoir pourquoi ou ils seraient bien en peine de l'expliquer, et s'en séparer ce serait comme les amputer de quelque chose qui leur appartient. Il arrive aussi qu'ils conservent chez eux un tas de choses qui ne leur servent à rien depuis des années. Ils n'ont aucune idée sur leur propre comportement, ils sont faibles ou déséquilibrés sur le plan psychologique et ils l'ignorent.

Il vaut mieux parfois se livrer à un monologue plutôt que d'essayer de convaincre quelqu'un, si votre démonstration est cohérente, il arrivera que cela les déstabilise. Mais éviter de partir sur un autre sujet. Il faut prendre le temps d'écouter les autres, ensuite on leur demande de faire de même. Si on parvient à détecter où ils se trompent et pourquoi, en revanche on ignorera quand et comment, eux seuls le savent, donc il faut les laisser s'exprimer...

8- "Le drame des journalistes c’est d’oublier la fameuse phrase “‘je ne suis pas d’accord avec vous mais je me battrais pour que vous puissiez vous exprimer”.

Ils sont pour beaucoup désormais dans le fameux bushisme “vous êtes avec nous ou contre nous” et sont prêts non plus à argumenter, ni débattre mais prêts à “abattre” la personne qui ne porte pas la même idée qu’eux pour la faire taire plutôt que débattre au risque d’être mis en défaut."

LVOG - Cela vaut également dans le mouvement ouvrier, d'ailleurs je crois n'avoir jamais connu autres choses...

9- "La plupart des gens, des “petites gens”, ne lisent pas les journaux et regardent d’un œil le JT, sans en comprendre la moitié. Ce n’est pas qu’ils soient bêtes, c’est qu’ils ont à vivre. On leur dit que les Américains sont gentils, ils le croient volontiers, et donc que les Russes sont méchants. C’est aussi bête et basique que ça. Ils fonctionnent de manière binaire, alors que ce n’est pas forcément le cas dans le cadre de leur travail. “Les histoires du monde”, ça les dépasse. Les bons, c’est forcément nous. Ce n’est pas du cynisme, c’est un raisonnement basique et spontané, un réflexe clanique, familial. Si nous avons des problèmes avec les Chinois, par exemple, le point de vue des Chinois est ignoré, impensé. Un Chinois ne peut pas avoir raison contre nous. Trente ans et plus que je constate cette manière de fonctionner des “gens” dans mon milieu (milieu populaire et rural, personnes peu instruites, industrieuses et généralement sympathiques, serviables, voire bonnes pâtes)."

LVOG - Ce milieu, dont je suis issu, voue un culte aux puissants même quand ils le piétinent ou le réduit à la misère, cela correspond à son niveau d'évolution... Je me souviens de mon père qui estimait qu'il était juste que les riches soient riches, en revanche il estimait injuste que d'autres travailleurs soient mieux lotis que lui, et quant à ceux qui avaient une condition pire que la sienne, c'était parce qu'ils étaient fainéants ou des bons à rien! Et jusqu'à sa mort je n'ai jamais réussi à lui faire adopter une de mes idées, et ma mère, 85 ans, en est au même point.

10- "La question est : pourquoi ca se passe comme çà ? La “propagande ” n’existe pas d’aujourd’hui. Elle est vieille comme la politique et le pouvoir. Ce qui a profondement changé, c’est la force de frappe de cette propagande omniprésente qui utilise les incroyables moyens que fournissent aujourd’hui les médias “instantanés”. Ca matraque partout, tout le temps, jour et nuit avec une démultiplication sans limite. Ce qui a profondement changé aussi, c’est la résistance de plus en plus faible “des masses ” à la pénetration des messages omniprésents, avec un temps de réflexion réduit comme peau de chagrin. Et hélas, ce qui a profondément changé aussi, c’est la baisse générale de la culture historique, géographique, et politique au sens premier du terme, qui facilite, oh combien, le prêt à penser. Surtout si on le présente sous le camouflage “des libertés” et des “droits de l’homme “(dernier exemple en date,”le sauvetage des casques blancs qui fait pleurer dans les chaumières). C’est bien triste, mais les seuls responsables ne sont pas les manipulateurs. Les manipulés ont leur part de responsabilité, et elle n’est pas mince. Une évolution doit commencer par là. Et ca ne paraît pas être pour demain. "

LVOG - Sur l'échelle des responsabilités, ceux qui détiennent le pouvoir occupent le sommet, puis viennent les intellectuels, suivis par les classes moyennes, et enfin les éléments les plus évolués de la classe ouvrière, les plus défavorisés en sont exclus.

Si la propagande est devenue omniprésente au travers une multitude de supports, c'est qu'elle a un rôle à jouer. Si elle a une fonction à remplir, c'est qu'elle sert à quelque chose. Et si elle est utile, c'est qu'elle permet d'atteindre des objectifs politiques, dans le cas contraire, si elle était inopérante ou inefficace, cela n'aurait aucun sens et ils n'y recourraient pas. Donc il faut la démonter, la combattre farouchement, quotidiennement.

11- "L’espoir, c’est une réalité simple et incontestable, à savoir que la propagande en question est coincée dans une spirale de surenchère qui ne fait que la discréditer davantage au fil des jours. Il suffit par exemple d’aller jeter un coup d’œil aux fils de commentaires des articles russophobes mainstream pour se rendre compte que les dissidences d’opinions enflent chaque jour au sein du lectorat (en gardant encore à l’esprit que nombre d’entre-eux sont censurés ou simplement que les lecteurs ne se donnent pas la peine de réagir). Les gens sont de moins en moins dupes alors que les médias et gouvernements sont obligés d’en remettre une couche pour alourdir encore le trait de narratives déjà grotesques.

Pour s’en convaincre, une récente étude de l’institut Gallup aux USA (juin 2018):

https://news.gallup.com/poll/1675/Most-Important-Problem.aspx

A la question : “quelle sont les plus grands sujets d’inquiétude que la nation doit affronter aujourd’hui? Moins de 0.5% des Américains répondent “la situation avec la Russie”. Les médias occidentaux ont beau se déchaîner, leurs citoyens s’en foutent éperdument. Sans doute que tout ce battage teinte la perception de la Russie (ou de la Syrie d’Assad, ou des républiques du Donbass, etc.) d’une coloration négative, mais il s’agit d’un vernis d’opinion très superficiel, et à mon avis facilement et rapidement réversible."

LVOG - Vous avez raison de soulever cette contradiction. Mais il ne faut pas oublier qu'une illusion peut en cacher une autre et ainsi de suite sans que vous en voyiez le bout. Tout dépend si vous êtes en mesure d'en tirer des enseignements, or la plupart des gens en sont incapables. Sinon, il n'y a que lorsque les bases du régime ont été sapées, et que la crise du régime prend une tournure révolutionnaire, que les masses deviennent hermétiques aux discours de ses représentants, l'heure de l'affrontement direct entre les classes a réellement sonné.

La propagande a pour fonction de retenir les masses d'affronter le régime, de le désigner comme responsable de leur condition. Elle lui sert de rempart, à canaliser et neutraliser la capacité d'agir des masses. De gros malins nous disent que la propagande n'aurait aucune emprise sur les masses, tout comme la publicité ou l'éducation qu'elles ont reçue, les idées qui leur ont été transmises quand elles étaient jeunes, et pourtant de génération en génération on constate qu'elles adoptent le même mode de vie ou de pensée, les mêmes rapports. Pendant ce temps-là rien ne change ou le capitalisme reste en place, mission accomplie.

La manifestation qui fait trembler le régime, camarade, la situation est révolutionnaire !

- Affaire Benalla: 150 manifestants à Paris pour "aller chercher Macron" - AFP 28 juillet 2018

"Macron démission, Benalla en prison", ont notamment scandé les manifestants, réunis à l'appel du Front social uni, qui fédère des syndicats professionnels (Sud, des branches de la CGT), des syndicats étudiants, ainsi que des collectifs féministes ou d'aide aux sans-papiers. AFP 28 juillet 2018

Aux ordres. Benalla déjà réhabilité par la hiérarchie policière et militaire... et médiatique.

- Pluie de témoignages pour saluer le "talent" Benalla - Reuters 25 juillet 2018

"Courage", "engagement", "excellence", les autorités rivalisent de superlatifs pour saluer les qualités d'Alexandre Benalla, en contraste saisissant avec les syndicats qui décrivent des fonctionnaires de police "terrorisés" par cet homme.

"Alexandre Benalla, c'est quelqu'un qui nous a accompagnés pendant la campagne, avec beaucoup de courage et d'engagement", a dit Emmanuel Macron mardi, dans ses premières explications sur l'affaire devant les députés de la majorité. "Quoi qu'il advienne, quoi qu'il se passe dans cette affaire, je n'ai pas à oublier cet engagement ou à ne pas me souvenir de ce qu'il a fait et de ce qu'il a été", a-t-il poursuivi, évoquant le "talent" du chargé de mission.

"Il a beaucoup fait durant l'année qui vient de s'écouler, dans ce cadre-là. Il a aussi gagné la confiance de certains de ses interlocuteurs en dehors de l'Elysée avec lesquels il travaillait au quotidien", a-t-il ajouté.

Le Commandant militaire de la présidence de la République, Éric Bio-Farina, entendu mercredi par la commission des Lois de l'Assemblée, a décrit un "excellent spécialiste" doté d'une "grande faculté d'anticipation", frappé seulement de quelques défauts de jeunesse.

"Il avait 26 ans, il avait sans doute quelques défauts propre à la jeunesse, une forme d'enthousiasme, de fougue qui pouvaient paraître parfois un peu débridés, mais en tout cas sur le plan opérationnel et missionnel, tout le monde à la présidence de la République appréciait les services rendus par Alexandre Benalla et ce serait lui faire une grave injustice que de le nier maintenant", a-t-il déclaré, démentant avoir eu vent de frictions entre gendarmes et policiers et ce dernier.

Même analyse mardi du directeur de cabinet d'Emmanuel Macron Patrick Strzoda, supérieur hiérarchique du collaborateur, pour qui "il excellait" et "était très apprécié dans la maison car c'est quelqu'un qui était extrêmement disponible, extrêmement réactif, extrêmement efficace".

En revanche, les principaux syndicats de policiers auditionnés mardi au Sénat, ont décrit une personne qui "faisait régner la terreur au sein du GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République-NDLR). Il incarnait à travers ses propos, son attitude, une position de pouvoir suprême", selon les mots du secrétaire général d'Unité-police Force ouvrière, Yves Lefebvre.

Mais au plus haut niveau, les responsables préfectoraux et policiers démentent avoir été mis au courant d'abus.

"La crainte qu'il peut inspirer c'est clairement inexact au sein du GSPR", a dit aux députés le chef du GSPR, Lionel Lavergne, qui a exclu avoir été informé de "difficultés de comportement" concernant le collaborateur, tandis que le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a nié devant le Sénat avoir eu connaissance d'aucune situation où Alexandre Benalla aurait "mis en péril ou gêné" une opération. Reuters 25 juillet 2018

L'heure a sonné de la contre-offensive.

- Affaire Benalla: la majorité dénonce en choeur une "instrumentalisation politique" - AFP 28 juillet 2018

Au lendemain de l'intervention controversée d'Alexandre Benalla au journal de 20H00 de TF1, les composantes de la majorité ont dénoncé samedi à l'unisson une "instrumentalisation politique" de l'affaire par l'opposition, invitant à "passer à autre chose".

"Il y a eu une instrumentalisation politique. Ceux qui exerçaient le monopole du pouvoir depuis des décennies essayent de déstabiliser le nouveau président", avance ainsi le président du MoDem, François Bayrou, dans une interview au Monde où il récuse toute "affaire d'Etat" et fustige "l'ère du soupçon universel".

Dans sa défense d'Emmanuel Macron, l'ancien ministre de la Justice glisse cependant quelques coups de griffe, trouvant "inutilement western" la formule présidentielle "qu'ils viennent me chercher" ou "l'organisation de la majorité présidentielle pas encore aboutie" entre LREM et MoDem. Et il appelle à reprendre sur "des bases nouvelles" la réforme institutionnelle.

Même son de cloche chez Gabriel Attal, porte-parole de LREM, pour qui les oppositions se sont "abîmées dans cette séquence".

"L'instrumentalisation politique et le blocage du processus législatif leur coûtera en termes d'image. Pendant toute cette séquence, le monde ne s'est pas arrêté de tourner, seuls les députés de l'opposition ont décidé de faire grève", a déclaré au Point ce député des Hauts-de-Seine.

L'affaire Benalla devrait cependant continuer à occuper les travaux du Parlement la semaine prochaine, avec l'examen des motions de censure de droite et de gauche à l'Assemblée mardi, et la poursuite des travaux de la commission d'enquête du Sénat, qui entendra notamment Christophe Castaner, délégué général de LREM. AFP 28 juillet 2018

La cote de popularité de Macron subit le même traitement à géométrie variable que le chômage.

- Malgré l'affaire Benalla, la confiance en Macron et Philippe remonte - Le HuffPost 28.07

La cote de confiance d'Emmanuel Macron et d'Edouard Philippe est en légère hausse (+2) en juillet, après deux mois de forte baisse, selon un sondage Harris Interactive réalisé de mardi à jeudi et publié samedi.

Avec 42% d'opinions positives chacun, le chef de l'Etat et son Premier ministre progressent de 5 points auprès des Français interrogés qui n'expriment aucune préférence partisane.

En pleine affaire Benalla, ils cèdent en revanche du terrain auprès de tous ceux qui expriment une préférence politique, y compris pour La République en marche (-7 pour Macron, -4 pour Philippe), selon cette enquête pour le site Délits d'Opinion, un site spécialisé dans l'analyse de l'opinion publique.

Enquête réalisée en ligne du 24 au 26 juillet auprès de 966 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points. Le HuffPost 28.07

Emmanuel Macron voit sa popularité baisser après l'affaire Benalla - Le HuffPost 29.07

Non, l'affaire Benalla n'est pas vraiment sans conséquence pour le chef de l'État. Dans le dernier baromètre Ifop/JDD publié ce dimanche 29 juillet, Emmanuel Macron voit sa cote de popularité baisser d'un point, pour s'établir à 39% d'opinions favorables, soit le plus bas score mesuré par cet institut depuis sa prise de fonction.

Si la perte d'un point n'a -en soi- rien de dramatique, le détail des résultats publiés par l'hebdomadaire a de quoi interpeller l'exécutif. Le JDD indique en effet que le sondage a été réalisé "en deux temps". Une première étude a été faite les 18 et 19 juillet, soit dans les 24 heures qui ont succédé au premier article du Monde sur Alexandre Benalla. Sur cette période, "il gagnait alors 1 point de popularité par rapport à juin", note l'hebdomadaire.

La deuxième phase de l'enquête, opérée entre les 25 et 27 juillet (soit en plein coeur de la polémique), s'avère bien difficile pour Emmanuel Macron. Sur cette seconde période, le chef de l'État dévisse de quatre points, pour s'établir à 37%. "L''impact est donc bien là, même si, une fois les deux vagues reconstituées, le chef de l'Etat est mesuré à 39%", résume l'hebdomadaire. Et ce n'est pas tout. Toujours selon cette étude, la popularité d'Emmanuel Macron s'érode même auprès de ses soutiens, perdant 12 points auprès des sympathisants du MoDem entre les mois de juin et juillet (de 58 à 46%).

Pour se rassurer, le président de la République peut se tourner vers le sondage Harris Interactive réalisé de mardi à jeudi et publié samedi dans lequel sa cote de confiance (et non de popularité) gagne deux points. Le HuffPost 29.07

Dans la guerre des clans au sommet de l'oligarchie, c'est celui qui incarne le mieux leurs intérêts collectifs qui l'emporte.

- Trump-Poutine: déminage à tous les étages à Washington - AFP 25.07

La Maison Blanche a annoncé mercredi le report du prochain sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, dans une vaste opération de déminage pour tenter d'en finir avec la polémique incessante née de la première rencontre bilatérale entre les présidents américain et russe. AFP 25.07

- Trump et Juncker désamorcent la crise entre Washington et Bruxelles - AFP 25.07

Donald Trump et le chef de l'exécutif européen Jean-Claude Juncker ont désamorcé mercredi la crise née des tarifs douaniers imposés par les Etats-Unis, annonçant une série de décisions dans l'agriculture, l'industrie et l'énergie dont la portée exacte reste cependant à confirmer. AFP 25.07

L'Agence Française de Propagande (AFP) porte-parole du clan de l'oligarchie opposé à Trump a singulièrement manqué de précision ou édulcoré les faits.

- L'UE a fait des concessions à Trump pour éviter une guerre commerciale - Reuters 26 juillet 2018

Le président américain, Donald Trump, a obtenu de l'Union européenne des concessions commerciales de nature à éviter une guerre commerciale entre les deux blocs, rapporte le Wall Street Journal citant un responsable européen.

Reçu à la Maison blanche, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, auraient ainsi accepté que l'Union s'engage à importer davantage de soja, qu'elle réduise ses droits de douane dans l'industrie et qu'elle agisse davantage sur les exportations de gaz naturel liquéfié.

Un terrain d'entente a également été trouvé afin de faciliter les exportations du secteur américain d'équipements médicaux.

Citant le responsable européen, qui a assisté à la réunion organisée à la Maison blanche, le Wall Street Journal indique que les deux parties travaillent toujours à l'élaboration d'un communiqué commun susceptible d'aplanir leurs divergences sur l'automobile.

Ces informations ont été saluées à Wall Street où les principaux indices boursiers ont immédiatement amplifié leurs gains. Le Dow Jones a terminé en hausse de 0,68% alors qu'il était presque à l'équilibre quelques minutes auparavant. Reuters 26 juillet 2018

Rappelons aux lecteurs ce qu'ils ignorent en général, c'est-à-dire que l'UE impose des droits de douane ou des taxes sur certaines importations supérieures à celle des Etats-Unis qui réclament un traitement équitable. L'AFP et les médias acquis au clan de l'oligarchie va-t-en-guerre ou le plus extrémiste déforment les faits en sous-entendant exactement le contraire ou en mentant ouvertement (fake news).

Quel clan de l'oligarchie est derrière Trump ? Quand l'institution financière la plus puissance du monde soutient Trump.

- Selon le PDG de Blackrock, Donald Trump a été bon pour l'économie mondiale et "a compris les peurs et les besoins des gens" - cityam.com 26.01.2018

S'exprimant sur le programme Today de la BBC Radio 4, Larry Fink a déclaré que Trump "a été bénéfique pour l'économie américaine, et qu'il a donc été bénéfique pour l'économie mondiale".

On a également demandé au patron de Blackrock s'il avait des inquiétudes au sujet du bruit protectionniste provenant de l'administration américaine.

Fink a déclaré: "Je suis convaincu que la mondialisation a été bénéfique pour plus d'êtres humains que jamais auparavant.

Cela ne signifie pas que les gens n'ont pas été laissés pour compte au Royaume-Uni ou laissés pour compte aux États-Unis. Pour certains d'entre eux, la mondialisation n'a pas été bonne, et je pense que c'est la raison pour laquelle nous avons eu le Brexit, je pense que c'est la raison pour laquelle nous avons eu l'élection de Donald Trump.

Donald Trump a compris les peurs et les besoins des gens. "

Fink a ajouté que Trump "croit qu'il a pour mission de rendre l'Amérique encore plus belle, et si vous regardez tous ses comportements, il essaie de l'exécuter".

"Que je sois d'accord ou pas d'accord, il essaie de l'exécuter", a déclaré Fink.

Le patron de Blackrock a dit qu'il ne pensait pas qu'il était inapproprié de redessiner "certains de ces traités qui étaient si asymétriques". cityam.com 26.01.2018

Pourquoi Trump bénéficie-t-il du soutien des oligarques les plus puissants ?

La réforme fiscale de Donald Trump consistant à alléger les taxes sur les entreprises, revient en réalité à accroître la fortune des actionnaires au détriment du reste de la population.

Le Monde - Selon les calculs de la banque JPMorgan, cités par le Financial Times, l’essentiel de cet argent va surtout permettre aux entreprises de racheter leurs propres actions. Une manière de rendre l’argent aux actionnaires, alternative au versement de dividendes et plébiscitée par toutes les grandes sociétés américaines. En 2016, elles ont ainsi racheté pour plus de 530 milliards de dollars d’actions, puis pour 557 milliards en 2017. Ce chiffre devrait exploser à plus de 800 milliards de dollars (647 milliards d’euros) cette année. Du jamais-vu. Au total, si l’on cumule les dividendes et les rachats d’actions, on parvient à la somme vertigineuse de 1 200 milliards de dollars, soit à peu près la capitalisation boursière cumulée des 40 plus grandes entreprises françaises.

Selon les analystes de la banque Goldman Sachs, en 2018 les firmes américaines devraient accroître leurs investissements et frais de recherche de 11 % et la rémunération des actionnaires de 22 %. Ces derniers applaudissent à cette manne qui tombe du ciel, et ils continuent de soutenir la Bourse de Wall Street à un niveau historique. Mais ce transfert massif de l’argent public vers la poche des actionnaires comporte de grands risques pour l’économie et la société.(Source : Le Monde 16.04.2018)

L'alternance dans la continuité... Ce qui doit se passer dans leurs têtes.

La guerre, c'est bien, cela permet de s'enrichir rapidement, mais elle ne peut pas durer indéfiniment, et puis ce n'est pas le seul moyen pour s'enrichir toujours plus... On la fait si on estime que c'est nécessaire, sinon on passe à autre chose, rien n'empêche d'y revenir dans l'avenir, cette option n'est pas compromise ou abandonnée, loin de là, elle est juste suspendue et toujours disponible, pas de quoi en faire un drame ou une dépression...

Et puis il est toujours possible de justifier l'augmentation des dépenses militaires, par exemple pour renouveler le stock de matériel militaire (Navires, avions, matériel roulant, etc.) devenu obsolète sachant que les nouvelles armes coûtent toujours plus chères, sans avoir besoin de s'inventer perpétuellement une menace ou un ennemi si cela nuit à nos intérêts, sachons faire preuve d'un peu de souplesse d'esprit, gardons notre sang froid, soyons optimistes, voyez comme les affaires s'annoncent florissantes avec Trump.

Allez, la guerre continue et les affaires aussi...

Ils osent tout.

- Nicaragua: une ONG exhorte Ortega à démanteler les groupes paramilitaires - AFP 27.07

- Trump menace la Turquie de sanctions si elle ne libère pas un pasteur américain - AFP 27.07

- Des dissidents russes trouvent refuge en Lituanie - AFP 27.07 Une centaine de ressortissants russes cherchent l'asile politique en Lituanie, intégrée de force à l'Union soviétique avant de devenir un membre résolument pro-occidental de l'Union européenne et de l'Otan et ouvertement critique à l'égard du Kremlin.

Au moins on sait qu'il n'est pas le seul dans ce cas-là.

- Erdogan qualifie Israël d'État « le plus fasciste et raciste au monde » - LePoint.fr 24 juillet 2018




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Syrie

- Les militaires russes remercient Tsahal pour avoir frappé Daech en Syrie - Sputnik 26.07

Après des informations sur la frappe d’Israël contre un système de tir en Syrie, la Défense russe a annoncé qu'il s'agissait d'une provocation de Daech*, censée engendrer une contre-attaque israélienne sur les positions de l'armée syrienne, et a remercié Tsahal pour ses actions.

Israël attaque un système de tir syrien qui a lancé deux roquettes Les terroristes de Daech* ont pilonné le territoire de l'État hébreu ce mercredi et ont été éliminés par les forces armées israéliennes, a affirmé le ministère russe de la Défense.

«Le 25 juillet aux environs de 21h30 (20h30 heure de Paris) les terroristes de Daech* ont tiré des roquettes contre le territoire israélien depuis les localités de Nafa et de Shadjara (dans la province de Quneitra), tentant de provoquer ainsi une frappe des troupes israéliennes contre les positions de l'armée gouvernementale syrienne».

«Tous les terroristes et systèmes de tir ont été rapidement détruits grâce à une contre-attaque de précision de l'aviation et de l'artillerie de l'Armée de défense d'Israël», a précisé le ministère.

Sukhoi en flammes: une vidéo montrant vraisemblablement l’avion abattu par Israël publiée Le commandement des troupes russes en Syrie a remercié les militaires israéliens pour avoir frappé les positions des terroristes et avoir empêché leur grande provocation. Sputnik 26.07

Pakistan

Le candidat de l'armée au pouvoir.

Imran Khan : un champion populiste prend la tête du Pakistan - liberation.fr 27.07

C’est un peu comme si Cristiano Ronaldo devenait Premier ministre. Vingt-six ans après avoir offert au Pakistan sa seule victoire en Coupe du monde de cricket, Imran Khan a remporté mercredi les élections générales. Et enfilé pour la seconde fois son costume préféré, celui de héros national. Le Pakistan, deuxième pays musulman au monde avec 207 millions d’habitants, se retrouve donc avec un ancien play-boy international à sa tête. A 65 ans, les excès ont eu raison de ses traits ravageurs. Les nuits en boîte avec Mick Jagger ne sont plus qu’un souvenir, comme son mariage avec une héritière britannique d’origine juive qui faisait les délices de la presse people. L’homme chante désormais les vertus de la charia et vient de se marier pour la troisième fois avec une voyante qui porte le voile.

Avant la tombée des premiers résultats, le chef de la puissante Ligue musulmane (PML-N), Shahbaz Sharif, dénonçait «des fraudes si flagrantes que tout le monde s’est mis à pleurer», et a annoncé qu’il rejetait les résultats. Jeudi, Imran Khan a revendiqué la victoire, sans qu’on sache si le PTI sera majoritaire ou aura besoin de former une coalition pour gouverner.

Tous les autres partis crient pourtant à la triche. Le processus électoral a été entaché par la présence, mercredi soir, dans tous les bureaux de vote, de représentants de l’armée qui ont fait sortir les observateurs des partis au moment du dépouillement, au mépris de la Constitution. Pour le chercheur Christophe Jaffrelot, auteur du Syndrome pakistanais, l’immixtion de la très puissante armée pakistanaise, qui a dirigé le pays jusqu’en 2008, était prévisible : «Le but des militaires était d’éviter que Nawaz Sharif ait un deuxième mandat et qu’un pouvoir civil fort s’installe au Pakistan. On est sorti de la démocratie libérale pour tomber dans une forme de mascarade.» Imran Khan a balayé les accusations, mises sur le compte des «médias indiens».

Pourtant, l’homme qui promet «un nouveau Pakistan» n’est pas un modèle d’intégrité. Il partage avec Donald Trump la richesse et la célébrité, le narcissisme et l’amour des réseaux sociaux, mais aussi l’inconstance, le populisme et l’inexpérience politique. Les très médiocres résultats de son parti, qui dirige depuis 2013 la province du Khyber Pakhtunkhwa en coalition avec le parti islamique Jamaat-i-Islami, laissent sceptique sur sa capacité à «vaincre la corruption et le terrorisme en quatre-vingt-dix jours», comme il l’a promis. Et ses flirts répétés avec les extrémistes lui ont aussi valu le surnom de «Taliban Khan». Mais selon Jaffrelot, l’ampleur de ces contradictions ne dérange pas ses électeurs de la classe moyenne : «Comme lui, ils sont d’un côté attirés par la modernité et la liberté, et de l’autre se raccrochent à des traditions réaffirmées au nom du nationalisme ethnoreligieux devenu un idiome universel.»

Dans son premier discours mis en ligne sur le Web, l’ex-champion, qui vit dans une immense propriété tape-à-l’œil avec parc et piscine sur les hauteurs d’Islamabad, a promis de défendre la veuve et l’orphelin, de redresser l’économie «tombée dans les abîmes», de réformer le système de santé et l’éducation. liberation.fr 27.07


SOCIAL ET SOCIÉTÉ

France

- Le gouvernement sucre la prime d'activité aux travailleurs invalides - capital.fr

"Un nouveau mode de calcul de la prime d’activité est appliqué depuis le 1er juillet. Les travailleurs qui touchent une pension d’invalidité en subissent les conséquences de plein fouet. “Je veux partager le témoignage d’une mère de famille célibataire, conseillère clientèle à mi-temps car son handicap ne lui permet pas de travailler plus. Elle perçoit une pension de 726 euros par mois et entre 600 et 700 euros de salaire. Elle va perdre à partir de ce mois sa prime d’activité de 140 euros par mois”." capital.fr

Etats-Unis

- Aux Etats-Unis, le nombre de travailleurs de plus de 85 ans atteint un record - RFI 07.07.2018

"On les voit rendre la monnaie dans les petites cabines de péage d'autoroute, animer des stands dans les supermarchés, ou faire le ménage dans les bureaux. Ils ont pourtant dépassé depuis longtemps l'âge de la retraite. Le nombre de personnes de plus de 85 ans qui occupent un emploi n'a cessé d'augmenter depuis dix ans aux États-Unis." RFI 07.07.2018