Causeries août 2019


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Le 2 août 2019

CAUSERIE ET INFOS

Sacrée sécheresse et canicule !

Le temps est encore couvert, c'est à croire qu'il va encore pleuvoir. Et la température ne dépasse pas 33°C au lieu de 40°C au Tamil Nadu. Cela fait 8 ans je crois qu'on n'a pas eu de cyclone et de tremblement de terre. Bon, chacun son tour, dites-le au GIEC, non, ils sont incurables, sevrés au néolibéralisme !

Pour vous donnez un avant-goût de la causerie du jour, une info que je n'ai pas encore traitée parce qu'il est trop tôt.

- L'humanité au défi de nourrir 10 milliards de personnes sans ravager la planète - AFP 2 août 2019

Comment nourrir une population toujours plus importante sans détruire la nature, dont nous dépendons? Cette question cruciale pour la survie de l'humanité est au coeur de discussions qui démarrent vendredi à Genève.

Le rapport spécial du groupe d'experts de l'ONU sur le climat (Giec) consacré au "changement climatique, la désertification, la dégradation des sols, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres", qui doit être rendu public la semaine prochaine à l'issue de ces rencontres à huis clos, sera l'analyse scientifique la plus complète à ce jour sur le sujet. AFP 2 août 2019

Tout sonne faux :

- "sans détruire la nature" : Comme s'ils ne s'y employaient pas déjà quotidiennement !

- "la survie de l'humanité" : Comme si c'était vraiment la préoccupation de ces va-t-en-guerre !

- "changement climatique", etc. : Autant de phénomènes qui ont ou peuvent avoir des origines différentes ou n'ayant pas forcément des liens de causes à effets entre eux, peu importe, cet amalgame a été conçue pour parvenir à leurs fins.

- "ces rencontres à huis clos" : Surtout ne les suspectez pas de comploter dans notre dos, qu'ont-ils de si important à cacher ?

- "l'analyse scientifique la plus complète" : Ce sont qui le disent et il est fortement de ne pas les croire, en réalité ils censurent systématiquement toutes les données qui contredisent leurs conclusions.

Et de nous annoncez à l'avance que ce rapport sera approuvé par l'ONU, franchement, qui en douterait un seul instant.

AFP - Les conclusions de ce rapport sont condensées dans un résumé que les délégations d'environ 195 états réunies à Genève examineront de près à partir de vendredi, avant d'en approuver une version définitive. AFP 2 août 2019

Je vous fais grâce de la suite qui relevait de la spéculation ou de voeux pieux, car ils ne pourront pas imposer un tel carcan à l'échelle mondiale. A suivre.

Au format pdf - 19 pages)

On peut parfois partir de constats identiques et parvenir à des conclusions différentes, en fonction des objectifs qu'on se fixe ou de l'orientation qu'on entend donner à la société, et qui peuvent se situer aux antipodes l'une de l'autre.

On peut parfois partir de constats différents et parvenir à des conclusions semblables, encore que il faille distinguer les moyens que préconisent les uns et les autres pour atteindre un même objectif, pour autant qu'il s'agisse bien du même objectif, ce qui déterminera ceux qui en seront bénéficiaires et ceux qui en seront victimes selon les moyens adoptés.

C'est le capitalisme, qui fut à l'origine du malthusianisme au XIXe siècle, et sa survie avec ses conséquences effroyables sur les peuples et notre planète du néo-malthusianisme à notre époque.

Ceux qui critiquent le néo-malthusianisme et qui appartiennent aux mêmes classes sociales que ses partisans, sont les mêmes qui vantent les qualités du capitalisme et dénoncent ses excès.

On retrouve là le mécanisme de la double pensée décrit par Orwell dans 1984 qui repose sur un constat tronqué ou falsifié de la réalité, et dont les conclusions apparaîtront de ce fait monstrueuses, alors que de nos jours un constat impartial ne parviendrait pas seulement à de toutes autres conclusions, mais valideraient également en partie celles du malthusianisme.

Du coup, parmi nous ou dans les rangs du mouvement ouvrier, par aveuglement dogmatique ou pour ne pas être accusés de néo-malthusianisme, où va se nicher la bonne conscience, ceux qui dénoncent à juste titre le néo-malthusianisme de l'écologie politique manquent eux aussi singulièrement d'impartialité, de logique, quand ils rejettent l'ensemble du constat et des conclusions du malthusianisme en refusant d'admettre que les conditions objectives, l'accroissement exponentiel de la population mondiale depuis le milieu du XIXe siècle pose un gigantesque défi à la civilisation humaine, les justifient de nos jours et les justifieront davantage encore dans l'avenir, car on ne peut pas concevoir que la vie serait supportable avec 10,15, 20 milliards d'êtres humains ou plus encore, cette perspective est tellement aberrante et effroyable, qu'on se demande où ils ont vraiment la tête ou s'ils ne l'ont pas perdue. Car apparemment il leur a échappé qu'en adoptant une telle position, ils se discréditent et laissent ainsi le champ libre aux partisans fanatiques du néo-malthusianisme ainsi que ses conclusions monstrueuses pour tous les peuples.

La question n'est pas de savoir si la surpopulation est réelle ou non, puisque si on le nie aujourd'hui à terme elle se posera obligatoirement, il faut donc partir de ce constat. Ensuite la seconde question qui se pose à nous, est de savoir si on doit s'en remettre pour la régler aux tenants du capitalisme qui ont entraîné la civilisation humaine au bord du gouffre, ou si il faut se débarrasser au préalable du capitalisme pour la régler de la manière la plus humaine et rationnelle possible, sachant que les enragés du malthusianisme et du capitalisme préconisent des méthodes brutales et radicales pour réduire la population mondiale dont tous les peuples feraient les frais.

Je crois que c'est là la seule manière correcte et humaniste de poser le problème en restant sur le terrain de la lutte de classes, en prenant en compte l'ensemble des facteurs qui composent la réalité ainsi que leur évolution.

Il ne faut jamais oublier que le développement du capitalisme est le produit d'un processus dialectique inconscient, dont les conséquences échappent à la plupart des gens, qui ne comprennent pas ses contradictions et confondent leurs conséquences avec leurs origines, ce qui expliquent pourquoi ils les subissent et sont impuissants à agir dessus pour modifier l'orientation de la société.

Le développement des forces productives, la prise de conscience de certains besoins liés à la nature humaine et leur satisfaction aurait dû permettre à la communauté des hommes de s'émanciper du règne de la nécessité, or tel n'a pas été le cas jusqu'à présent, du coup elle se retrouve empêtrée dans des contradictions qui menacent à terme son existence.

Le capitalisme constitue la dernière étape du cycle de l'exploitation de l'homme par l'homme, dont on ne parvient pas à sortir ou à dépasser, et pendant ce temps-là les conséquences des contradictions sur lesquelles repose ce processus dialectique inconscient continuent de s'amplifier ou de se tendre à l'extrême. Les capitalismes n'étant pas prêts à céder le pouvoir aux masses exploitées et opprimées pour réorganiser la société sur d'autres bases, des bases humanistes, de progressiste à parasite, le capitalisme n'est pas devenu seulement rétrograde, il en arrive à mettre en péril les bases mêmes de l'existence de la civilisation humaine en semant la haine, la violence, la désolation, la barbarie à tous les stades de la société ou à travers le monde.

Personne ne peut imaginer un instant que les mesures que prendraient les représentants du capitalisme pour réduire la population mondiale auraient pour objectif le bien-être, le développement individuel, la vie harmonieuse et la paix entre tous les peuples, d'où la nécessité de l'éradiquer de la surface de la Terre le plus tôt possible et de passer au socialisme, dont l'idéal humaniste coïncide avec cet objectif.

Si c'est bien l'idéologie capitaliste qui a produit cette monstrueuse théorie malthusienne, si c'est bien le capitalisme qui l'a mise à l'ordre du jour après avoir épuisé son rôle historique, ce n'est pas lui qui sera chargé de l'appliquer puisqu'il faudra pour commencer l'appliquer à lui-même, dès lors en recourant à de toutes autres méthodes définies par les peuples eux-mêmes une fois qu'ils auront pris leur propre destin entre leurs mains ou ils se seront emparés du pouvoir politique, pour régler librement ou trouver les meilleures solutions aux défis posés par le développement de la civilisation humaine en tenant compte évidemment des exigences de notre planète qu'ils s'emploieront à respecter, de la même manière que les besoins ou aspirations de chaque homme ou femme sans aucune distinction de classe ou autres.

Ce n'est pas pour rien qu'on affirme que le socialisme ou le communisme représente l'idéal humaniste le plus élevé que l'homme ait pu concevoir. Vous comprendrez pourquoi nous y sommes tant attachés.

La question qui tue ceux à qui on la pose.

Comment peut-on croire un instant des gens qui passent leur temps à nous tromper ou mentir, surtout quand ils se lancent dans une propagande frénétique dont ils sont destinés à être les bénéficiaires?

Maintenant il faut reconnaître qu'ils ont de la chance, car ceux qui contestent les modèles du GIEC et ses conclusions nient la surpopulation, pensent que les hommes pourraient faire face aux défis qui vont se présenter à eux rapidement en conservant ou en s'en remettant au régime capitaliste, mais comme la surpopulation est un fait avéré, ou parfaitement prévisible ou encore qui finira par s'imposer un jour ou l'autre et que la survie du capitalisme engendre le chaos et la barbarie à travers le monde, ils se discréditent et leurs arguments aussi juste soient-ils perdent en efficacité ou peineront à rivaliser avec la théorie officielle, tout au plus ils seront reçus avec bienveillance par les esprits critiques qui hésiteront à les partager. Il sera facile à leurs détracteurs de dénoncer leurs contradictions (ou compromission) en leur reprochant de ne pas assumer les conséquences de la surpopulation et de la survie du capitalisme, pour finalement les accuser d'en être les responsables.

Dit autrement, le numéro d'illusionnisme consistant à lier le réchauffement climatique à la fois à la surpopulation et au développement économique ou industriel présente l'avantage de diviser et d'épurer la communauté scientifique, en écartant tous ceux qui refusent de se soumettre à la théorie officielle, qui parce qu'elle se situe sur le plan idéologique ou politique ne leur permet pas de se défendre, puisqu'ils sont tous acquis au capitalisme et sont incapables dès lors de proposer des solutions cohérentes, disons humaines ou démocratiques pour résoudre les problèmes auxquels la civilisation humaine doit ou devra faire face dans l'avenir.

L'arnaque du réchauffement climatique de nature anthropique a pour origine la crise du capitalisme ou la contradiction poussée à l'extrême qui existe entre la concentration des richesses et du pouvoir entre les mains d'une infime minorité de nantis, et les besoins des 7,6 milliards d'exploités qui exigent qu'ils soient satisfaits sur le champ, ainsi que leurs revendications démocratiques, ce qui évidemment est incompatible avec l'existence du capitalisme.

La gigantesque destruction de forces productives qu'ils préconisent à l'échelle mondiale d'ici une ou trois décennies, chiffrée à 89.000 milliards de dollars par la Banque mondiale, est en dernière analyse l'objectif de leur machination, qui combine baisse du coût de la force de travail et instauration d'un régime totalitaire pour l'imposer, qui serait justifié par la menace permanente que fait peser le changement climatique sur la vie des hommes.

Pourquoi évoquer la baisse du coût de la force de travail, qu'est-ce que cela vient faire là-dedans ? C'est simple à comprendre à partir de définition de la valeur. La valeur de toute marchandise est déterminée par la force de travail qu'elle renferme ou qui est nécessaire à sa production, et la valeur de la force de travail correspond à ce qui est nécessaire à son renouvellement ou aux besoins du travailleurs dont les plus élémentaires. Or ce sont eux auxquels le GIEC et les adeptes de la décroissance veulent s'attaquer, par exemple quand ils veulent imposer une modification du mode alimentaire de la population ou une réduction de la consommation de viande, de produits laitiers, etc. ainsi que les contraindre à renoncer à certains biens d'équipement et services qui correspondent à des besoins élémentaires. Le coût du renouvellement de la force de travail comprend la viande que consomme un travailleur, imaginons que pour une raison ou une autre on le force à s'en passer, le coût de la force de travail diminuera d'autant, et s'il n'a pas les moyens de s'acheter une voiture électrique, il devra s'en passer.

Plus fort encore, cela c'est le schéma de base qu'ils ont retenu pour justifier par la suite la stagnation ou la baisse des salaires, car en réalité, sauf contraint par la force des choses ou par manque de moyen financier, chacun continuera à consommer comme avant, alors que les prix de ses produits se seront envolés pour soi-disant dissuader la population d'y recourir et sauver la planète et le tour est joué !

Notez bien que la surconsommation de viande ou de tout autre marchandise est une autre question, qui leur sert uniquement de prétexte pour mieux assujettir les masses exploitées à leur régime totalitaire. Personnellement j'estime que le mode de vie de la plupart des gens est aberrant, inconscient comme tout le reste ou presque, tout en étant le produit du capitalisme qui les maintient dans l'ignorance ou ne procède que par décrets ou mesures autoritaires.




Qui a dit ou bienvenue chez les fondus de LFI.

- "Les extrémistes, c’est ce gouvernement. C’est eux qui sont des fous, des illuminés, des sectaires du libre-échange qui se disent on s’en fout on va foutre en l’air la planète" dénonce (celui) qui condamne les violences contre les permanences LREM.

- "Le libre-échange participe au grand déménagement de la planète qui fait lui-même fondre la glace via le réchauffement climatique et modifie le climat!

Réponse : Alexis Corbière (LFI) invité de la matinale de FranceInfo le mardi 30 juillet.

Que LFI volent au secours de LREM et soit de cette machination n'étonnera personne, tous les partis présents à l'Assemblée nationale y participent.

Vous lirez dans les documents figurant dans la page d'accueil du portail ou dans les causeries que la glace fond à certains endroits du globe et épaissis depuis deux décennies à d'autres endroits, lieux précis et mesures ou chiffres à l'appui. De la même manière que la température monte ou descend ici ou là. Mais ces faussaires ne retiennent que les endroits où la glace fond et la température augmente. De la même manière, ces manipulateurs se focalisent sur des inondations ou des ouragans, mais ils oublient de préciser qu'il y en a toujours eu et qu'ils régressent depuis plusieurs décennies. Et tout le reste est à l'avenant.

La différence entre ces gens-là et nous, c'est que nous respectons les personnes auxquelles on s'adresse, alors qu'eux non. De nos jours plus que jamais, on doit absolument vérifier et revérifier chaque info pour ne pas se faire manipuler et se transformer en agent de la propagande officielle. A

ux travailleurs on doit tenir un discours direct et si besoin employé un langage populaire, autrement dit, il faut leur dire qu'on les prend littéralement pour des cons une fois de plus, ce qu'ils n'apprécient pas en général, cela devrait réveiller spontanément en eux des souvenirs assez récents, ne serait ce que l'élection de Macron, travailler plus pour gagner moins, sacrifier le peu de liberté qu'ils ont pour être plus en sécurité, alors que les auteurs des lois liberticides sont à l'origine de toutes les violences.

Point de friction, point de rupture, non, juste un réchauffement En Marche

Un député En marche à l'université d'été des Insoumis - Journal du Dimanche 31 juillet 2019

Pour leur université d'été, les "Amfis", du 22 au 25 août à Toulouse, les troupes de Jean-Luc Mélenchon compteront parmi leurs invités… un député de La République en marche (LREM). L'élu de la Haute-Vienne Jean-Baptiste Djebbari participera à une conférence-débat, intitulée "Quelle écologie face à l’urgence?", aux côtés de sa collègue LFI Mathilde Panot, et du secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), David Cormand.

C'est l'Insoumise Mathilde Panot qui l'a invité. "L'idée est de montrer à quel point l'urgence écologique a transformé le paysage politique, explique celle qui siège avec Djebbari au sein de la commission du développement durable à l'Assemblée nationale. Une nouvelle rupture se forme sur la question du libéralisme, qui pour nous n'est pas compatible avec l'urgence écologique. Or c'est un grand point de désaccord avec En marche." Journal du Dimanche 31 juillet 2019

LVOG - Vous voyez bien que lorsqu'on les traite de corrompus on n'exagère pas, on est même en dessous de la réalité...




Au nom de l'égalité des droits, du multiculturalisme, les gauchistes et opportunistes soutiens de l'Otan hurlent au scandale.

La burqa et le niqab bannis dans les lieux publics aux Pays-Bas - AFP 1 août 2019

Le port du voile intégral, tel que la burqa ou le niqab, est interdit aux Pays-Bas depuis jeudi dans les écoles, les hôpitaux, les bâtiments publics et les transports en commun, conformément à une nouvelle loi dont l'application fait débat.

La loi concerne, selon les estimations, entre 200 et 400 femmes qui portent la burqa ou le niqab, dans un pays qui compte 17 millions d'habitants. Dès l'entrée en vigueur jeudi, son application suscitait des critiques au sein de l'opinion publique.

Après une quinzaine d'années de tergiversations politiques sur le sujet, le parlement néerlandais -- dominé par une coalition centriste -- a finalement voté la loi en juin 2018, plusieurs années après leurs voisins belges et français.

Le port du voile reste toutefois autorisé dans la rue, contrairement à la législation en vigueur depuis 2010 en France, où la burqa et le niqab sont interdits dans tous les espaces publics. La Belgique, le Danemark et l'Autriche ont adopté une législation similaire.

"Dans ces endroits, il est important pour la sécurité publique et pour le bon fonctionnement des services publics que tout le monde puisse se reconnaître et se regarder", estime le ministère de l'Intérieur. Il est donc interdit dans ces lieux de porter des vêtements rendant le visage méconnaissable, comme un casque intégral, une cagoule ou une burqa. AFP 1 août 2019




En macronie.

Ils emploient la même méthode avec Macron qu'avec le climat, sauf que cela ne fonctionnera qu'à très court terme.

Sondages. La popularité moyenne d'Emmanuel Macron a atteint 33% en juillet - Journal du Dimanche 31.07

La cote de popularité d'Emmanuel Macron est restée globalement stable en juillet, en hausse d'un demi-point, à 33,42% de satisfaction moyenne. Journal du Dimanche 31.07

LVOG - Si elle est en hausse un jour et baisse le reste du temps, pas de problème, la moyenne sans tenir compte de la durée permettra de rattraper le coup, et par un tour de passe-passe on fera croire qu'on moyenne elle était en hausse et le tour sera joué ! Il n'y a que les crédules ou les nantis pour les croire encore.

Avec 28% des personnes interrogées qui lui font confiance pour affronter les problèmes du pays, le chef de l'État perd le bénéfice des européennes. L'Express.fr 01.08

LVOG - Personnes essentiellement sélectionnées ou triées parmi les 10% qui ont voté Macron sur la base de son programme. Autant dire qu'on n'accorde aucune valeur à ce genre de sondages.

En complément. Fake news immonde et intéressée.

- Avec 32 % du vote des employés et 47 % de celui des ouvriers à ces élections européennes, le RN demeure le premier parti populaire de France... Huffington Post 31.07

Alors que les employés ou ouvriers se sont abstenus massivement lors des élections européennes... Rappel : Le FN-RN n'a obtenu que 10% environ des voix des électeurs inscrits.




Pourquoi ne risquent-ils pas de se soulever contre le régime ?

Intéressement, participation: les montants d'épargne salariale en nette hausse - bfmtv.com 02.08

Le montant des primes d'intéressement, de participation ou d'épargne salariale versées aux salariés a augmenté de 6,6% au titre de l'exercice comptable 2017. Il atteint désormais 19 milliards d'euros.

Près de 19 milliards d'euros de primes d'intéressement et de participation ou d'épargne salariale ont été accordées par les entreprises à leurs salariés au titre de l'exercice comptable 2017 (versements en 2018 pour la plupart). Un montant en hausse de 6,6% à champ constant par rapport à l'exercice comptable de 2016, selon une étude du ministère du Travail publiée jeudi.

49,9% des salariés du privé (hors secteur agricole) soit 8,8 millions de salariés ont eu accès à au moins un dispositif. Parmi eux, 7,5 millions ont ainsi bénéficié d'un complément de rémunération: prime de participation ou d'intéressement ou abondement de l'employeur sur un plan d'épargne entreprise ou un plan d'épargne collectif.

Le plan d'épargne entreprise, qui couvre 42,8% des salariés, demeure le plus répandu des dispositifs, devant la participation (37,9% des salariés) et l'intéressement (32,9%). Toutefois, pour la première fois, on compte autant de bénéficiaires de l'intéressement que de la participation, soit cinq millions pour chaque dispositif (sur un total de 14,3 millions de salariés).

2512 euros en moyenne de compléments de rémunération

La participation, qui permet de redistribuer aux salariés une partie des bénéfices, est obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés dégageant un bénéfice suffisant. L'intéressement est laissé à la convenance de l'entreprise, en fonction des résultats ou performances.

Participation et intéressement peuvent être perçus directement par le salarié sous forme de prime, ou versés sur des supports financiers comme les plans d'épargne salariales (PEE ou Perco). Le montant moyen perçu au titre de ces compléments de rémunération représente 2512 euros dans les entreprises de dix salariés ou plus. Il progresse de 151 euros à champ constant, soit +6,4%, alors que le nombre de bénéficiaires est stable. La somme des primes représente 6,5% de la masse salariale des salariés bénéficiaires.

Ces dispositifs sont plus répandus dans les grandes entreprises: ils touchent 11,2% des salariés dans les entreprises de un à neuf salariés mais 86,3% de celles de 1000 salariés ou plus.

Certains secteurs sont plus généreux que d'autres: les entreprises aux salaires les plus élevés comptent davantage d'épargne salariale. La cokéfaction-raffinage (94,4% de salariés couverts par un des dispositifs), et la fabrication de matériels de transport (92,3%) ont la plus forte proportion de salariés couverts par ces dispositifs. À l'inverse, les salariés travaillant dans l'hébergement restauration (24,5%) ou l'enseignement privé, la santé humaine et l'action sociale (15,5%) sont moins bien lotis. bfmtv.com 02.08

LVOG - Si on ajoute à une partie de ces 8,8 millions de salariés, une partie des 5 millions de fonctionnaires, des 14 millions de retraités, des 2 millions d'étudiants ou jeunes âgés de 18 à 20 ans qui ne travaillent pas encore, les quelques 3 millions de patrons, on atteint ou on dépasse déjà le nombre d'électeurs aux élections européennes ou le socle électoral sur lequel repose la stabilité du régime.




Comment fonctionne l’économie capitaliste.

Le capitalisme financier déréglé: taux d’intérêt extrêmement bas et bulles des prix par Prof Rodrigue Tremblay - Mondialisation.ca, 30 juillet 2019

Extrait.

…les gouvernements et les banques centrales peuvent être tentés d’abaisser artificiellement les taux d’intérêt afin d’alléger le fardeau du service de la dette (essentiellement les paiements d’intérêts sur les obligations d’État). Cela équivaut à prélever une taxe d’inflation sur les avoirs des épargnants et des créanciers.

En effet, c’est effectivement ce que la Fed a fait. En abaissant artificiellement les taux d’intérêt au-dessous du taux d’inflation et de la prime de risque, elle a fait en sorte que le Trésor américain a pu payer des taux d’intérêt réels négatifs sur la dette publique. Quand le taux d’inflation est supérieur au taux d’intérêt nominal payé, le gouvernement des États-Unis se trouve à jouir d’un avantage budgétaire aux dépens de ses créanciers.

Si les taux d’intérêt devaient tomber à zéro, par exemple, ou même au-dessous de zéro, (comme c’est actuellement le cas au Japon, un pays qui est aux prises depuis vingt ans avec des taux d’intérêt négatifs, et dans certains pays européens aujourd’hui, tels que la Suisse, l’Allemagne, les Pays-Bas, la France, la Suède, etc.), les épargnants, les retraités, les fonds de pension, les compagnies d’assurance et les prêteurs en général sortent grands perdants.

Ainsi, dans les pays où les obligations d’État à dix ans, par exemple, génèrent un rendement nul ou négatif, cela signifie que le principe de l’intérêt composé a de facto été aboli pour les investisseurs. Cela pourrait avoir de graves conséquences pour les épargnants, les retraités et les fonds de pension.

Cependant, lorsque c’est la banque centrale qui achète des obligations d’État, en émettant de la nouvelle monnaie, on parle alors d’une opération de « monétisation de la dette ». Si cela se fait à grande échelle, cela peut éventuellement conduire à une inflation galopante, voire à une hyperinflation.

Il convient également de noter que lorsque les banques centrales abaissent les taux d’intérêt à des niveaux extrêmement bas ou à des niveaux négatifs, les investisseurs n’ont d’autre choix que d’acheter des actifs offrant des rendements positifs, tels que des actions de sociétés ou des titres de propriété immobilière. On doit alors s’attendre à ce que des bulles de prix se forment sur les marchés boursier et immobilier. De tels investissements deviennent un refuge et une protection contre les rendements négatifs sur les titres à revenu fixe. Au cours de l’histoire, lorsque cela s’est produit, des Krachs boursiers et des paniques financières ont suivi. Mondialisation.ca, 30 juillet 2019




Il s'est noyé, il est donc mort de cause naturelle, dixit l'IGPN.

Le décès de Steve Maia Caniço n'est pas un accident, puisque 14 autres personnes ont atterri dans la Loire en même temps que lui, aveuglés par les gaz lacrymogènes et effrayés par la violence de la répression policière. Et puis 15 faits similaires se produisant au même moment ne relèvent pas du hasard ou de la coïncidence.

Steve Maia Caniço: à Nantes, les rassemblements interdits ce samedi - Le HuffPost 01.08

Le préfet de Loire-Atlantique a décidé d’interdire tout rassemblement samedi 3 août dans le centre-ville de Nantes alors que plusieurs appels en ce sens avaient été diffusés sur les réseaux sociaux pour rendre hommage à Steve Maia Caniço.

Steve Maia Caniço: Gilles Le Gendre (LREM) "pas favorable" à une enquête parlementaire - Le HuffPost 01.08

Le propos d'un internaute.

- "Il n’y a pas de “justice de classe”, il n’y a que de l’injustice de classe. L’avidité criminelle des classes supérieures fait que, en l’absence d’un “populisme” fort et organisé (exemple, les communistes à 30%), ils conspirent pour accaparer progressivement toutes les richesses et tout le pouvoir, ne laissant que des miettes pour les serfs.

La forme pyramidale de la société fait que plus ils sont en haut, moins ils sont nombreux donc se connaissent et font acte de connivence, rendant leurs méthodes criminelles légales (par la conspiration), et l’opposition à leurs crimes illégale (loi contre la “haine”)."

En complément.

Qui sème la haine...

Castaner compare les dégradations de permanence LREM à des "attentats" - Le HuffPost 01.08

L'Espagne sous surveillance.

Espagne: des drones pour sanctionner les conducteurs imprudents - AFP 2 août 2019




Pas en France !

Crise à Hong Kong: des manifestants poursuivis en justice - AFP 31.07

Russie : « On nous traite comme si on n'existait pas. Pourtant, on existe. » - LePoint.fr 31.07




Made in USA, leur modèle de société.

Le modèle états-unien de gouvernement « souverainiste » par Manlio Dinucci - Réseau Voltaire 30 juillet 2019

Extrait.

- En ce qui concerne « la liberté et l’égalité des citoyens », il suffit de rappeler que les citoyens états-uniens sont aujourd’hui encore recensés officiellement sur la base de la « race » —blancs (divisés entre non-hispaniques et hispaniques), noirs, indiens américains, asiatiques, indigènes hawaïens— et que les conditions moyennes de vie des noirs et des hispaniques (latino-américains appartenant à toutes « races ») sont de très loin les pires.

En ce qui concerne la « défense des droits fondamentaux de la personne », il suffit de rappeler qu’aux USA plus de 43 millions de citoyens (14 %) vivent dans la pauvreté et environ 30 millions n’ont pas d’assistance sanitaire, tandis que de nombreux autres en ont une insuffisante (par exemple, pour payer une longue chimiothérapie contre une tumeur). Et toujours concernant la « défense des droits de la personne », il suffit de rappeler les milliers de noirs sans armes assassinés impunément par des policiers blancs.

En ce qui concerne la « souveraineté démocratique » il suffit de rappeler la série de guerres et coups d’État effectuée par les États-Unis, de 1945 à nos jours, dans plus de 30 pays asiatiques, africains, européens et latino-américains, provoquant 20 à 30 millions de morts et des centaines de millions de blessés (voir la recherche de James Lucas présentée par le professeur Michel Chossudovsky sur le site Global Research [1]). Réseau Voltaire 30 juillet 2019

[1] “The Loss of Life, From World War I to World War III. What Would Happen if a Third World War Were to Break Out ?”, Michel Chossudovsky, Global Research, November 20, 2018.




Ils osent tout.

Des balançoires roses installées à la frontière américano-mexicaine pour rapprocher les enfants des deux pays - Franceinfo 31.07

"Gay Boy OK": un rappeur singapourien fait son coming out en chanson - AFP 31.07

Hong Kong: des banquiers se rassemblent pour soutenir la contestation - AFP 01.08

Des centaines d'employés du secteur des finances se rassemblent sous la pluie dans le quartier de Central pour montrer leur soutien au mouvement de contestation contre le gouvernement local. AFP 01.08

Les États-Unis sanctionnent le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif -

L'administration américaine a décidé de s'en prendre à celui qu'elle considère comme la voix du président iranien Hassan Rohani. L'Express.fr 01.08

Washington appelle à la libération du cyberdissident chinois Huang Qi - AFP 01.08

Les Etats-Unis ont appelé jeudi à la libération immédiate du fondateur d'un site internet chinois, condamné lundi à 12 ans de prison en Chine pour "divulgation de secrets d'Etat". AFP 01.08

Pas aux Etats-Unis qui réclament l'extradition de J. Assange, notamment...




Parole d'internaute.

- "Depuis 1945 les médecins [des sachants labellisés sciences expérimentales et en qui on pouvait avoir "confiance" aveugle] disaient: "Je vous soigne votre grippe avec des antibiotiques!".

Début des années 2000 on révèle que les antibiotiques ne sont pas efficaces pour une grippe. Pire on a cassé l'efficacité des antibiotiques : les bacilles se sont renforcés par ce fait!"

LVOG - Autrefois, ils préconisaient de faire dormir les bébés sur le ventre, puis après une étude américaine dans les années 40, dans les années 90 en France, ils ont décidé de revoir leur copie et de le faire dormir sur le dos, du coup ils ont constaté que le nombre de bébés morts pendant leur sommeil avait diminué de 40% à 50%, 75% en France depuis 1990.

Vous me croirez ou non, c'est que j'ai fait des recherches sur le Net pour vous le confirmer, je le savais mais je manquais de repères. Ne croyez pas que je perds mon temps, je vous en fais gagner, c'est l'essentiel, non ?

Le bébé peut s'étouffer en dormant sur le ventre pour peu que sa respiration soit coupée, c'est élémentaire. C'est là qu'on se pose des questions sur le niveau de conscience de ces bac +10 qui nous imposent un mode de vie qui ne correspond pas à nos aspirations les plus élémentaires.

Médecins, avocats, économistes, enseignants, scientifiques ou chercheurs, historiens, cadres supérieurs, etc. à peine foutu de faire cuire un oeuf à la coque ou de changer une ampoule électrique, de raccommoder un bouton, et c'est à eux qu'on devrait confier notre destin, trop peu pour nous !




Réchauffement idéologique du climat.

A ne jamais oublier.

- Prenons le GIEC, présenté comme l’autorité en la matière. En réalité, il s’agit d’un groupement intergouvernemental, c’est-à-dire que la nomination de ses membres est politique, et ne répond pas à des critères scientifiques. (Marcel Leroux, professeur en climatologie)

Parole d'internaute.

1- "En fait toutes ces discussions ne sont pas des faits établis dans la mesure où le paradigme de base inventé par le GIEC est faux.

Très simplement, la rétroaction du rayonnement infrarouge est fausse et viole les lois de la thermodynamique et de la mécanique quantique (je n'invente RIEN, c'est ce que disent les cours de Thermodynamique):

- les gaz dits à effet de serre, absorbent le rayonnement infrarouge dans quelques étroites bandes de longueur d'onde (15 micromètre pour CO2), idem pour H2O dans des bandes plus nombreuses ...etc ...Cela est vrai!

- MAIS l'énergie du rayonnement infrarouge est trop faible pour provoquer des sauts d'énergie au niveau atomique (niveau d'énergie pour les électrons avec renvoi vers la terre et l'espace de 2 photons infrarouges par désexcitation --> quanta); c'est pourtant cette fausse hypothèse qui est exploitée par tous ceux qui reproduisent ce simpliste diagramme des divers rayonnements reçus ou émis par la Terre ...C'est la Mécanique quantique qui chiffre ces niveaux d'énergie ...donc c'est sans appel.

- Alors ce rayonnement infrarouge absorbé par le CO2 (et par H20) il fait quoi? Là encore, la Thermodynamique dit que cette faible énergie électromagnétique se couple au mouvement vibrationnel propre à ce type de molécule dissymétrique, elle entre en résonance et accroît donc l'énergie vibrationnelle de la molécule (existence de quanta) ...ce sont les cours de Thermodynamique qui le disent (principes utilisés en

Mon message a été tronqué (> 1500 c) ...

En fait beaucoup d'articles contestent cette rétroaction pour des raisons de non conformité à la Thermodynamique MAIS je n'ai jamais trouvé d'explication simple à ce phénomène qui contredit les observations; c'est le plus étonnant car j'ai trouvé ces informations QUANTIFIEES dans des cours de Spectroscopie: le rayonnement infrarouge émis par la Terre accroit l'énergie interne des molécules de CO2 par couplage au niveau de l'énergie vibrationnelle (tout le monde est d'accord là dessus) et selon les niveaux d'énergie il ne peut y avoir d'autre phénomène comme prétendu par le GIEC; cette absorption énergétique ne signifie pas non plus qu'il y ait échauffement de la molécule ...et là on voit dans les articles qu'il y a des incompréhensions ...le supplément d'énergie interne est transporté par les GES qui homogénéisent la température par chocs entre elles ...Je cherche des publications sur ce point fondamental (si la rétroaction n'existe pas les modèles sont à jeter) en vain, tout le monde est sur les modèles ...si vous trouvez je suis preneur ...

2- Je viens de consulter un site pro GIEC arborant fièrement les courbes de Tglobale. Il y a un bizarre décrochement des pentes au raccordement des courbes de températures sol/sattellites plus ou moins masqué par le raccordement en 1980. Quelqu'un a-t-il fait une régression linéaire ?

A vu de nez, il y a un écart de 30% sur la pente des courbes. En corrigeant Tglobal, on obtiendrait un magnifique prolongement de la pente de la moyenne séculaire, c'est à dire aucun accroissement du réchauffement au cours du siècle en lissant les oscillations pluri-décénales.

Ca voudrait dire évidemment qu'il y a eu une arnaque délibérée, ce que je me refuse à penser.

3- Allons une théorie, basée sur des modèles, propagée depuis 1995 n'a pas besoin de 50 ans, pire c'est 100 ans maintenant! Un échantillon de 20 ans n'est plus un échantillon : c'est 40% du parcours. Ou en sommes nous? Les prédictions, les modèles ont ils été confronté à l'expérimentation de ces 20 premières années?

On n'en demande pas plus, juste la méthode et la rigueur scientifique!

Ah ben on se demande bien pourquoi !

Pourquoi le réchauffement climatique est-il en veilleuse depuis 15 ans? - slate.fr 23 septembre 2013

Le problème, c’est que la courbe de la température, dont la pente suivait sensiblement celle du pourcentage de CO2 dans l’atmosphère jusqu’en 1998, a décroché depuis. Elle est presque plate depuis près de quinze ans alors que le taux de CO2, lui, continue à progresser sur la même pente.

Le CO2 étant la signature de l’activité humaine, via la combustion du pétrole ou du gaz, on comprend que ce décrochage fasse mauvais effet face aux climatosceptiques qui contestent justement la responsabilité de l’homme dans le réchauffement. slate.fr 23 septembre 2013

LVOG - Le GIEC s'est empressé d'enterrer ces données ou de les détourner parce qu'elles ne collaient pas avec leur théorie fumeuse et foireuse...

La nouvelle religion : Un modèle d'imposture "scientifique".

Un Entretien avec Marcel Leroux - agriculture-environnement.fr 8 novembre 2004

Marcel Leroux, professeur en climatologie à l’université Jean Moulin de Lyon III et directeur depuis 1986 du Laboratoire de Climatologie, Risques, Environnement (CNRS), est l’auteur du premier livre de climatologie en français traduit en anglais, La Dynamique du temps et du climat (éditions Dunod, 1996). Après la parution de The Meteorology and Climate of tropical Africa, aux Editions Springer en 2001, il a achèvé son troisième ouvrage, Global Warning, myth or reality, disponible depuis décembre 2006.

Pour ce climatologue iconoclaste, qui conteste la validité des modèles informatiques actuels, les variations climatiques s’expliquent tout naturellement, lorsque l’on prend en compte ce qu’il appelle les anticyclones mobiles polaires (AMP), vastes lentilles d’air glacial de 1500 mètres d’épaisseur et de 2.000 à 3.000 km de diamètre, générées quotidiennement par les pôles et se déplaçant vers l’équateur.

Les modèles ne prévoient-ils pas pourtant une augmentation de la température de 2 à 6°C d’ici l’an 2100 ?

On n’a pas besoin de modèle pour faire une telle prédiction. Le chimiste suédois Svante Arrhénius (1859-1927) avait déjà « prédit » exactement la même chose en 1903 ! Il avait appliqué une règle de trois entre le taux de CO2 de son époque, celui du futur et la température correspondante. C’est exactement ce que font les modèles informatiques en insistant sur l’effet de serre. Un modèle n’est qu’un super calculateur qui dépend entièrement des données qu’on lui fournit et de la démarche qu’on lui impose pour traiter ces données. Il ne faut pas prêter aux modèles des vertus « magiques », d’autant plus qu’ils ne donnent qu’une vision très incomplète et déformée de la réalité météorologique. En particulier, ils ne tiennent pas compte de la circulation générale de l’atmosphère, de son organisation et de son mouvement. Pour ces modèles, les discontinuités, pourtant présentes partout dans la nature, ne sont tout simplement pas prises en considération. Les modèles utilisés pour la prédiction climatique sont fondés sur les mêmes principes que ceux utilisés pour la prévision météorologique. Or, ces derniers se trompent constamment : ils n’ont pas été capables de prévoir les tempêtes de 1999, les inondations de Nîmes ou Vaison la Romaine, la canicule de 2003 et l’été pourri de 2004. Comment pourraient-ils être fiables à l’horizon de 2100 ? D’ailleurs, comme le rappelle l’océanographe Robert Stevenson, ces modèles prévoyaient une augmentation de la température de 1,5° pour l’an 2000 ; or, c’est six fois plus que ce que l’on a observé.

Pourquoi parle-t-on alors de réchauffement climatique ?

Parce ce que tout le monde accorde foi à la courbe de température globale publiée tous les ans par l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) et le GIEC (Groupe intergouvernemental sur le changement climatique). Or, cette courbe n’est autre qu’une moyenne des températures mesurées dans 7.000 stations de la planète, traitées à l’Université d’East Anglia, à Londres, sous la direction de Philipp Jones. L’augmentation serait de 0,6° de 1860 à nos jours, soit la différence de température qu’on observe à l’échelle moyenne annuelle entre Nice et Marseille. Quel extraordinaire bouleversement ! Une telle valeur, donnée avec une fourchette de précision de plus ou moins 0,2° sur un siècle et demi, est ridicule, car elle est de l’ordre de la précision de la mesure. Cette courbe n’est d’ailleurs pas validée par les mesures récentes effectuées par les capteurs de satellites qui, depuis 1978, ne montrent au contraire aucune évolution notoire, pas plus que les mesures issues de millions de radio-sondages.

En outre, comment parler de moyenne à l’échelle globale en mélangeant des températures marines, continentales, urbaines et surtout des températures de régions qui se refroidissent alors que d’autres se réchauffent ? Par exemple, l’Arctique occidental (au nord du Canada) se refroidit, alors que l’Arctique au nord de la mer de Norvège se réchauffe. Que fait-donc alors vraiment l’Arctique ? On ne peut pas du tout dire avec certitude que la terre se réchauffe.

Pourtant, il y a unanimité chez les climatologues pour dire que le réchauffement est une réalité …

Non, on insiste sur un prétendu consensus chez les climatologues, alors que celui-ci n’existe pas. Ensuite, il y a plusieurs sortes de « climatologues ». Prenons le GIEC, présenté comme l’autorité en la matière. En réalité, il s’agit d’un groupement intergouvernemental, c’est-à-dire que la nomination de ses membres est politique, et ne répond pas à des critères scientifiques. D’ailleurs, la grande majorité de ses membres ne sont pas climatologues, à l’instar de Michel Petit, ingénieur en télécommunications, ou bien Jean Jouzel, qui est un excellent chimiste glaciologue, mais dont les connaissances scientifiques sur le climat sont limitées. Depuis l’avènement de l’informatique, nombre de ceux qui s’autoproclament « climatologues » sont en réalité des informaticiens-modélisateurs, qui accordent de très loin la préférence à la statistique et aux téléconnexions, sans se préoccuper des liens physiques réels. Il existe toutefois des climatologues météorologues, comme le spécialiste suédois de l’élévation du niveau de la mer Nils-Axel Mörner, ou encore le météorologiste canadien Madhav Khandekar, qui en revanche se préoccupent en priorité de l’observation des phénomènes réels et des principes physiques qui les relient. C’est aussi, naturellement, le souci premier de notre laboratoire. Ces derniers sont loin d’être convaincus par les résultats des modèles. Même parmi les modélisateurs, certains, comme l’Américain Richard Lindzen, restent très sceptiques concernant l’hypothèse du réchauffement climatique. Le problème du GIEC, comme d’ailleurs de Météo France, c’est que depuis les années 1980, ces organismes sont dominés par les modélisateurs, vedettes des médias. Les climatologues réellement soucieux de l’analyse du temps se sont d’ailleurs regroupés en association, dont l’une particulièrement active est intitulée « climat sceptics ».

Le rôle nocif sur le climat des gaz à effet de serre est quand même une donnée objective ?

Il n’y a rien de moins objectif qu’une telle affirmation ! Mettre l’accent sur les gaz à effet de serre donne une vision très simpliste du climat, alors que d’autres facteurs sont beaucoup plus importants ; en particulier, ceux qui déterminent la dynamique de l’atmosphère, les transferts méridiens d’air et d’énergie, et pour faire simple, les transferts d’air froid et d’air chaud. Chacun est capable d’observer que la température est fonction de ces brusques changements, et qu’elle n’évolue pas de façon linéaire. L’important, c’est d’abord de savoir pourquoi et comment des masses d’air froid se forment et se déplacent ; pourquoi elles remplacent ou sont remplacées par de l’air chaud – autrement dit de préciser le mécanisme de la machine atmosphérique. Le temps dépend au jour le jour de ces changements de masses d’air ; en revanche, sur le long terme, la variation dépend de l’activité solaire (tâche, magnétisme, éruption et vent solaires), des projections volcaniques, de la turbidité de l’air, des paramètres astronomiques, etc… Comment voulez-vous que leur responsabilité dans le climat puisse être mise en évidence dans des modèles qui ne prennent tout simplement pas en compte l’ensemble de ces paramètres ? L’effet de serre est donc totalement marginal, sinon même insignifiant, d’autant plus que le principal effet de serre n’est pas réalisé par le CO2 ou le CH4, mais par la vapeur d’eau. Or, même la part réelle de la vapeur d’eau dans l’effet de serre n’est pas considérée à sa juste valeur dans les modèles.

On n’observe rien, car il n’y a pas de « climat global ». En revanche, on connaît parfaitement l’évolution des climats régionaux qui suivent des évolutions fort dissemblables. D’ailleurs, il est très révélateur de constater que, de l’aveu même du GIEC, leurs modèles sont incapables de restituer ces variations régionales ! Dans son deuxième rapport de 1996, le GIEC écrit : «Les valeurs régionales des températures pourraient être sensiblement différentes de la moyenne globale, mais il n’est pas encore possible de déterminer avec précision ces fluctuations. » Cela signifie que les modèles du GIEC seraient capables de donner une valeur moyenne sans connaître les valeurs régionales qui permettent d’établir précisément cette moyenne ! Ce n’est pas très sérieux !

Vous voulez dire qu’il n’y a pas de fonte des calottes glaciaires ?

C’est un fait incontestable ! Cependant, évitons de généraliser : dans le détail, la glace de mer fond au nord de la mer de Norvège ou dans la région des Aléoutiennes dans le Pacifique nord, où arrivent de l’eau marine et de l’air chauds. En revanche, la banquise ne varie pas au Nord du Canada. Comme l’écrit correctement M. Postel-Vinay, rédacteur de la revue La Recherche, « le gros de la calotte antarctique n’a pas fondu depuis sa formation, voici 60 millions d’années. » L’observation satellitale montre même qu’au cours de la période 1979-1999, qui est celle de la plus forte hausse supposée de la température, la surface de la banquise a globalement augmenté autour du continent antarctique. Au Groenland, certaines régions fondent, notamment sur les pourtours, mais la masse de glace augmente au centre de l’île, comme la masse de la plupart des glaciers scandinaves. Le refroidissement des pôles a atteint 4 à 5°C pendant la période 1940-90 – c’est-à-dire plus de la moitié, mais en négatif, de la valeur prévue pour 2100 ! C’est le démenti le plus flagrant apporté aux prévisions des modèles. Il est d’ailleurs surprenant que ceux-ci aient pu concevoir un tel réchauffement alors qu’il n’y a aucune raison physique qui puisse le justifier ! Est-ce seulement pour faire peur aux gens avec une prétendue montée des eaux qui en résulterait ?

En revanche, ce qui est sûr, c’est que comme les pôles se refroidissent, la puissance et la fréquence des AMP augmentent, les contrastes de températures s’élèvent, les confrontations entre l’air froid et l’air chaud sont plus vigoureuses et le temps devient de plus en plus violent et de plus en plus contrasté dans nos latitudes. Il devient aussi toujours plus irrégulier, avec des périodes étendues de froid puis de chaud, des pluies abondantes et des sécheresses. Des records de chaleur comme de fraîcheur sont d’ailleurs constamment dépassés.

Par exemple, le Canada a subi la pire tempête de verglas de son histoire en 1998, et la Mongolie a connu deux hivers successifs tellement rigoureux que l’Etat a dû faire appel à l’aide internationale. Il serait donc plus judicieux de tenir compte de cette évolution réelle, plutôt que d’un hypothétique scénario à l’horizon 2100, pour assurer, par exemple, une meilleure gestion de l’eau, notamment dans le domaine agricole. La France n’est pas plus épargnée qu’une autre région du monde. Nous avons déjà eu des chutes de neige sur la forêt méditerranéenne, en 2002. La canicule de l’été 2003 est encore un autre exemple, bien qu’elle ait été présentée comme la preuve du réchauffement climatique par M. Besson, Président de Météo France. Cette erreur de jugement est à la base de la mise en place du plan anti-canicule pour l’été 2004, canicule qui n’a bien sûr pas eu lieu. J’avais pourtant adressé, en août 2003, une note rectificative aux principaux médias écrits et audiovisuels pour expliquer les causes de la canicule. Il s’agissait tout simplement d’une hausse de pression, elle-même conséquence d’une augmentation de fréquence des AMP, visibles sur les images satellitales, mais dont les modélisateurs ne veulent pas entendre parler !

Comment expliquez-vous une telle désinformation sur ce sujet ?

Prédire le temps a toujours été une passion. Or, prédire que rien d’alarmant ne va se produire n’est pas très intéressant. Au début du XXe siècle, les prédictions alarmistes étaient déjà très à la mode.

Cependant, elles n’ont jamais réussi à s’imposer, car tous les faits les contredisaient. C’est seulement à partir des années 1985 que sont réapparus, lorsque la climatologie a été monopolisée par les informaticiens, les scénarios les plus catastrophistes. Oubliant tout simplement la météorologie, les modélistes ont appliqué des calculs en vérité extrêmement simplistes dans des modèles super sophistiqués pour imposer leurs concepts. Mais les hypothèses sur le réchauffement climatique n’ont jamais été vérifiées par l’observation, pas plus au début du XXe siècle qu’au début du XXIe. La fameuse courbe du GIEC n’est qu’un artefact, constamment démenti par les mesures et les observations satellitaires.

En réalité, le problème dit du climat est en permanence confondu avec celui de la pollution, deux domaines pourtant bien séparés, qui ne seront bien traités l’un et l’autre que lorsqu’ils seront dissociés. Il sert également de prétexte pour imposer une restriction à l’activité humaine, considérée à tort comme à l’origine du réchauffement climatique. La connexion d’intérêt qui s’est établie entre certains laboratoires, plusieurs institutions internationales et certains hommes politiques, a imposé la notion de réchauffement global. Suivre aveuglément les « recommandations pour décideurs » du GIEC fait passer à côté des phénomènes réels, dépenser vainement des sommes colossales pour des réunions par définition inutiles, et n’autorise pas des mesures de prévention efficaces contre les véritables aléas climatiques que nous allons connaître. A quoi sert de préparer l’économie d’un pays à un réchauffement, alors que tous ses thermomètres signalent un refroidissement ?

Finalement, le réchauffement climatique revêt de plus en plus un caractère de manipulation, qui ressemble vraiment à une imposture « scientifique », et dont les premières victimes sont les climatologues qui ne perçoivent de financements que lorsque leurs travaux vont dans le sens du GIEC. agriculture-environnement.fr 8 novembre 2004

En complément.

Vers trente années de refroidissement du climat ? agriculture-environnement.fr 8 février 2010

En anglais.

Summary of Non-Evidence of CO2 Global Warming - claesjohnson.blogspot.com 9 mars 2013
http://claesjohnson.blogspot.com/search/label/radiative%20forcing

LVOG - C'est très technique et inabordable pour la plupart des gens...




Confirmation. Les terroristes islamistes partout lié à l'Organisation Terroriste de l'Atlantique Nord (Otan).

LVOG - Difficile après de dire qu'on ne savait pas, cela s'adresse à tous les dirigeants et cadres du mouvement ouvrier.

Révélations sur les attentats de 2004 et 2017 en Espagne - Réseau Voltaire 30 juillet 2019

Les récentes révélations sur les attentats survenus à Barcelone et à Cambrils en 2017 —comme celles antérieures sur l’attentat de 2004 à Madrid— ouvrent exactement les mêmes questions légitimes que celles posées dans d’autres pays à propos d’autres attentats. Pourquoi, partout, les terroristes islamistes apparaissent-ils liés à l’Otan ?

Par Thierry Meyssan

Le 15 juillet 2019, le quotidien républicain espagnol, Público, publiait, sous la signature de Carlos Enrique Bayo, le début d’une enquête en quatre parties sur les relations entre le cerveau des attentats de Catalogne de 2017 et les services secrets espagnols [1].

En Espagne, l’espionnage et le contre-espionnage ressortent d’une unique institution, le CNI (Centro Nacional de Inteligencia—Centre national du Renseignement). Bien qu’il dépende administrativement du ministère de la Défense, son directeur a rang protocolaire de ministre.

Les documents publiés par le quotidien attestent que, contrairement à la version officielle, l’imam de Ripoll, le Marocain Abdelbaki Es-Satty,

- était radicalisé depuis longtemps ;

- qu’il avait été recruté comme informateur par les services de Renseignement ;

- que ceux-ci avaient falsifié son dossier en Justice pour lui éviter l’expulsion à l’issue de sa condamnation pour trafic de drogue ;

- qu’une « boite aux lettres morte » lui avait été affectée pour discuter avec son officier traitant ;

- et que les téléphones de ses complices étaient écoutés.

Surtout, ils attestent que :

- le CNI suivait pas à pas les terroristes ;

- connaissait les cibles des attentats ;

- et poursuivait toujours sa surveillance au moins quatre jours avant la commission des crimes.

Pourquoi le CNI n’a-t-il pas empêché ces attentats ?

Pourquoi a-t-il caché ce qu’il savait ?

Pourquoi avait-il déjà en 2008 —c’est-à-dire avant le recrutement d’Abdelbaki Es-Satty comme informateur — caché des éléments à la Garde civile afin de le protéger de l’enquête sur l’attentat de Madrid du 11 mars 2004 (dit « 11-M ») ?

En effet, Es-Satty était déjà impliqué dans l’« Opération Chacal » ce qui le reliait aux attentats de Casablanca du 16 mai 2003 [2] ainsi qu’à un autre encore en Iraq contre les forces italiennes [3].

Ces révélations rappellent à la mémoire les événements du 11-M, le plus gigantesque attentat survenu en Europe après le 11 septembre 2001, qui fit près de 200 morts et 2 000 blessés. Or, si l’on a bien jugé les exécutants de cette opération, on ignore toujours qui en sont les commanditaires.

- Il se trouve que la plupart des exécutants étaient des informateurs de la police ;

- L’Otan a secrètement réalisé à Madrid la veille de l’attentat un exercice dont le scénario était le même que celui de l’attentat [4] — scénario que ne pouvaient pas connaître les terroristes bien qu’ils l’aient suivi ;

- Une importante équipe de la CIA a précipitamment quitté l’Espagne le lendemain de l’attentat [5].

On avait alors attribué cet attentat d’abord aux indépendantistes basques d’ETA, puis à des islamistes.

Nous avions publié une enquête de Mathieu Miquel à ce sujet. Il y montrait la solidité de l’hypothèse d’une opération de l’Otan sous faux-drapeau [6].

Bien involontairement, celle-ci a été confirmée par le très atlantiste ancien Premier ministre José-Maria Aznar. Au début du « printemps arabe », il révélait que le chef d’Al-Qaïda en Libye, Abdelhakim Belhaj, était impliqué dans l’attentat du 11-M, mais n’avait pas pu être arrêté et jugé [7]. Or celui-ci est devenu avec l’aide de l’Otan le gouverneur militaire de Tripoli. Puis, selon le quotidien monarchiste espagnol ABC, il se « déplaça en Syrie pour "aider" la révolution », en fait pour créer l’Armée syrienne libre pour le compte de la France [8] ; Selon l’ambassadeur russe au Conseil de sécurité, Vitali Tchourkine, Belhaj et ses hommes avaient été transportés de Libye en Turquie par l’Onu sous couvert d’assitance aux réfugiés ; Selon une requête du procureur général d’Égypte, Hichem Baraket, à Interpol, il devint l’émir de Daesh pour le Maghreb en 2015 [9]. Il gouverne aujourd’hui l’Est de la Libye avec le soutien militaire de la Turquie et du Qatar et celui, politique, des Nations unies.

Rappelons que les historiens ont établi la responsabilité de l’Otan durant la Guerre froide d’assassinats, d’attentats et de coups d’État dans les États membres de l’Alliance [10]. Selon la littérature interne de l’Alliance, les services secrets de l’Otan étaient placés sous la responsabilité conjointe du MI6 britannique et de la CIA états-unienne.

Revenons aux attentats de Catalogne. Selon les documents de Público, l’imam de Ripoll, Abdelbaki Es-Satty, était radicalisé depuis longtemps, ce qu’avait dénié jusqu’ici le CNI. Il militait au sein d’Ansar al-Islam, un groupe qui s’est progressivement fondu dans l’État islamique en Irak, lui-même devenu Daesh.

Or, Ansar el-Islam était dirigé par le Kurde Mullah Krekar. Celui-ci est aujourd’hui assigné à résidence en Norvège. Or, selon le quotidien kurde turc Özgür Gündem (aujourd’hui fermé sur ordre du président Erdogan), la CIA a organisé une réunion secrète à Amman (Jordanie) pour planifier la conquête de l’Iraq par Daesh [11]. Le journal a publié le compte-rendu qu’en ont fait les services secrets turcs que le PKK leur avait subtilisé. Il apparait que Mullah Krekar, alors en détention, y avait participé. Il était venu de Norvège en avion spécial de l’Otan, puis était sagement retourné dans sa prison.

Cette affaire fait grand bruit en Espagne où le Parlement de Catalogne a créé une commission d’enquête sur les attentats et où Ensemble pour la Catalogne (le parti indépendantiste de Carles Puigdemont) a assailli de questions le gouvernement de Pedro Sánchez au Congrès des députés.

Les indépendantistes catalans laissent entendre que le Gouvernement espagnol a délibérément laissé commettre l’attentat contre la population catalane. C’est surement habile politiquement, mais ce n’est qu’une conjecture diffamatoire.

Les faits —et nous nous y tenons— sont que dans ces attentats en Espagne comme dans un très grand nombre d’attentats islamistes, en Occident et dans le monde arabe : - généralement des éléments de l’appareil d’État étaient très précisément informés à l’avance ; - toujours les terroristes étaient liés à l’Otan.

Bien sûr, tout ceci n’est peut-être que pures coïncidences, mais depuis 2001 elles se reproduisent à chaque fois, quels que soient le lieu et les protagonistes. Réseau Voltaire 30 juillet 2019

Notes.

[1] « La verdad sobre el imán de Ripoll » 1- « El cerebro de la masacre de Las Ramblas fue confidente del CNI hasta el día del atentado », 2- « El CNI escuchaba los móviles de los asesinos de Las Ramblas cinco días antes de la matanza », 3- « El CNI fichó a Es Satty en 2014 a cambio de no ser deportado y le ayudó a ser imán en Ripoll », 4- « El CNI quiso poner al imán en Barcelona pero el jefe local se negó a que lo controlara Madrid », Carlos Enrique Bayo, Público, 15, 16, 17 y 18 de Julio de 2019.

[2] Les attentats de Casablanca et le complot du 11 septembre, Omar Mounir, Marsam, 2004.

[3] “The Road to Las Ramblas”, Zach Campbell, The Intercept, September 3, 2018.

[4] « La OTAN simuló un atentado en Europa con 200 muertos », Carlos Segovia, El Mundo, 14 de marzo de 2004.

[5] « La investigación halla en los vuelos de la CIA decenas de ocupantes con estatus diplomático », Andreu Manresa, El País, 15 de noviembre de 2005.

[6] « 11 mars 2004 à Madrid : était-ce vraiment un attentat islamiste ? », « Attentats de Madrid : l’hypothèse atlantiste », Mathieu Miquel, Réseau Voltaire, 11 octobre et 6 novembre 2009.

[7] « Spain’s Former Prime Minister Jose Maria Aznar on the Arab Awakening and How the West Should React », CNBC.com, December 9, 2011.

[8] « Islamistas libios se desplazan a Siria para "ayudar" a la revolución », Daniel Iriarte, ABC, Red Voltaire, 17 de diciembre de 2011.

[9] « Selon Interpol, Abdelhakim Belhaj est le chef de Daesh au Maghreb », Réseau Voltaire, 25 février 2015.

[10] NATO’s secret armies : operation Gladio and terrorism in Western Europe, Danile Ganser, Routledge, 2005. Version française : Les Armées Secrètes de l’OTAN, Demi-Lune, 2004.

[11] « Yer : Amman, Tarih : 1, Konu : Musul », Akif Serhat, Özgür Gündem, 6 juillet 2014.

LVOG - Après cela je n'ai plus besoin de justifier ma participation financière au Réseau Voltaire.




INFOS EN BREF

ECONOMIE

Etats-Unis

La Fed baisse ses taux pour la première fois en 11 ans - AFP 1 août 2019

La Banque centrale américaine, sous la pression constante de Donald Trump pour stimuler l’économie, a réduit ses taux d’intérêt pour la première fois en 11 ans ce mercredi 31 juillet mais a eu du mal à justifier ce retour à une politique accommodante alors que l’économie américaine se porte bien.

Le patron de l’institut d’émission, Jerome Powell, a expliqué que la banque prenait une “assurance” sur l’avenir face aux “incertitudes” pesant sur l’économie mondiale mais aussi la faiblesse “persistante de l’inflation”. La Fed a réduit les taux directeurs d’un quart de point de pourcentage pour les fixer dans la fourchette de 2% à 2,25%.

Donald Trump, qui mardi encore avait réclamé une baisse des taux “forte”, a très vite réagi dans un tweet à la décision de la Fed qu’il ne trouve pas satisfaisante.

“Powell nous a encore déçus comme d’habitude”, a affirmé le dirigeant américain. “Ce que les marchés voulaient entendre de Jay Powell (...) était que c’était le début d’un long cycle agressif de baisses des taux pour pouvoir rivaliser avec la Chine et l’Europe (...)”, a-t-il ajouté.

D’une façon générale, la bourse apprécie les baisses des taux d’intérêt car les actions deviennent plus rémunératrices que les obligations.

La Fed avait resserré le loyer de l’argent quatre fois l’année dernière mais elle considère maintenant que la faiblesse de la croissance mondiale et que l’inflation résolument basse exigent une politique monétaire plus accommodante.

Mais tout en défendant son indépendance, la Fed agit finalement dans le sens de ce que n’a cessé de réclamer le président Trump. Car le locataire de la Maison Blanche, qui brigue un deuxième mandat, veut des taux bas qui favorisent le consommateur, diminuent le coût de la dette et dopent le Dow Jones à Wall Street.

La décision de la Fed n’a pas fait l’unanimité au sein du Comité monétaire. Deux membres de la Fed se sont prononcés contre la décision, Esther George de la Fed de Kansas City et Eric Rosengren de celle de Boston. Ils auraient préféré maintenir les taux en l’état. Et c’est la première fois, depuis que Jerome Powell est à la tête de l’institution depuis début 2018, que le Comité monétaire est si divisé.

Si l’inflation est stagnante à 1,4%, la croissance de l’économie américaine est encore solide à 2,1% au 2e trimestre et le taux de chômage est proche de son plus bas niveau depuis cinquante ans (3,7%).

Onze ans après la crise financière, la Banque centrale américaine rejoint ainsi les autres grandes banques centrales du monde dans leur politique accommodante.

La Banque centrale européenne, qui a maintenu les taux à zéro, a ouvert la voie la semaine dernière à une série de remèdes anti-crise, allant d’une ou plusieurs baisses de ses taux à une possible reprise de ses rachats de dette, en brossant un tableau sombre des perspectives économiques en zone euro. AFP 1 août 2019

Zone euro.

Zone euro: coup de frein pour la croissance au deuxième trimestre - AFP 31 juillet 2019

La croissance en zone euro a ralenti au deuxième trimestre, tout comme l'inflation en juillet, confirmant l'atonie de l'économie malgré le recul du chômage, selon des chiffres publiés mercredi qui devraient pousser la BCE à agir.

D'avril à fin juin, le Produit intérieur brut (PIB) a crû de 0,2%, contre +0,4% au premier trimestre, selon une première estimation.

L'inflation a elle aussi décéléré, atteignant 1,1% en juillet (contre 1,3% en juin), selon un chiffre provisoire d'Eurostat.

Ce taux s'éloigne encore un peu plus de l'objectif de la BCE, pour qui le signe de bonne santé de l'économie est une inflation très légèrement inférieure à 2,0% sur un an.

Dans sa dernière réunion avant les congés d'été, le 25 juillet dernier, la BCE avait brossé un sombre tableau des perspectives en zone euro.

Elle avait déjà ouvert la voie à une série de remèdes anti-crise pour la rentrée allant d'une ou plusieurs baisses de ses taux à une possible reprise de ses rachats de dette.

Sur le front de la croissance, "les chiffres disponibles mercredi montrent que l'atonie de la conjoncture, auparavant concentrée en Allemagne et en Italie (respectivement première et troisième économie de la zone euro, ndlr), s'est étendue à la France, l'Espagne (numéro deux et quatre de la zone), l'Autriche et la Belgique", a remarqué M. Allen-Reynolds, analyste de Capital Economics..

Ce n'est pas de bon augure. D'autant que côté inflation, une analyse dans le détail n'est guère plus rassurante.

L'inflation sous-jacente (hors énergie, produits alimentaires, boissons alcoolisées et tabac, qui exclut par conséquent les produits particulièrement volatiles) a elle aussi reculé en juillet: 0,9%, contre 1,1% en juin.

C'est seulement sur le front de l'emploi que l'horizon continue de s'éclaircir pour l'instant: le chômage était au plus bas depuis 11 ans à 7,5% en juin.

En outre, le taux de chômage des jeunes était toujours à un niveau élevé: 15,4%, contre 15,6% en mai.

Et il est également très inégalement réparti entre les pays: l'Allemagne affiche le taux le plus faible de la zone euro: 3,1%, tandis que la Grèce et l'Espagne ont le plus élevé: 17,6% pour la première en avril (dernier chiffre disponible) et 14% pour la seconde. AFP 31 juillet 2019

LVOG - A lire ou télécharger : Le capitalisme financier déréglé: taux d’intérêt extrêmement bas et bulles des prix.

https://www.mondialisation.ca/le-capitalisme-financier-deregle-taux-dinteret-extremement-bas-et-bulles-des-prix/5635721


Le 5 août 2019

CAUSERIE ET INFOS

J'ai mis en ligne une copie (pdf) plus lisible de l'article du climatologue Marcel Leroux : Le réchauffement climatique est un mythe !.

Vous verrez dans cette causerie pourquoi il faut même se méfier des "petites ONG".

Au format pdf - 20 pages)

Par la révolution sociale !

230 ans après, la révolution fiscale de la nuit du 4 août doit encore être achevée - Le HuffPost 3 août 2019

Rectificatifs concernant le financement du Réseau Voltaire - Réseau Voltaire 3 août 2019

1 - Nous avons créé une collecte sur PayPal accessible ici : https://www.paypal.com/pools/c/8h1X...

2 - Nous avons envoyé par erreur à certains de nos abonnés un RIB erroné du compte créé par Alain Benajam exclusivement pour notre collecte. Vous pouvez envoyer vos dons par virement bancaire à Intitulé : Alain Benajam

IBAN : FR76 1659 8000 0113 8513 8000 182

BIC : FPELFR21

RIB : 16598 00001 13851380001 82

3 - L’e-mail que nous avons indiqué à utiliser pour nous contacter en cas de vol de vos virements au Pot Commun ne fonctionne plus. Vous pouvez désormais écrire à Sergio Da Rimini : [email protected]

Toutes ces données ont été corrigées sur le texte récapitulatif « Qui veut tuer le Réseau Voltaire ? », Réseau Voltaire, 2 août 2019. Nous invitons tous ceux qui ont relayé ce texte d’y apporter ces corrections.

https://www.voltairenet.org/article207204.html




Dossier sur l'arnaque du réchauffement climatique

Le NPA n'a d'yeux et d'oreilles que pour les institutions internationales du capital dont le GIEC.

Le NPA partage les objectifs climatiques du GIEC et devient de ce fait un agent de l'ONU.

- Pour moi, la réussite de la transition écologique repose sur la responsabilisation de chacun (...) l’essentiel est dans notre capacité à changer notre façon de vivre et de consommer.

Sonia Krimi, députée de la Manche (affiliée LREM), membre du Collectif "Accélérons!" de 162 députés pour accélérer la transition écologique. huffingtonpost.fr 02.08

L'air de rien, le rapport du GIEC flatte l'instinct le plus bas de l'homme ou l'individualisme primaire, effréné, enragé qui le porte à croire qu'il serait plus puissant que la nature et au-delà, si puissant qu'il pourrait imposer sa volonté à l'humanité entière.

Comme son nom l'indique, le GIEC (Groupe intergouvernemental sur le changement climatique) a été mis en place par des chefs d'Etat, qui comme chacun sait sont apolitiques, indépendants du pouvoir économique et financier, donc forcément ils seront animés des meilleures intentions du monde, et les rapports que concocteront les experts qu'ils auront désignés ne subiront aucune espèce d'influence politique ou seront d'une impartialité à toute épreuve...

Qui peut croire une stupidité pareille. Le NPA et il est loin d'être le seul en la matière. Le NPA partage le constat du GIEC qui comporte deux volets, l'augmentation de la température moyenne de la Terre qui aurait une origine essentiellement anthropique ou due à l'activité humaine, industrielle ou économique. Du coup les uns et l'autres sont également d'accord sur les objectifs qui en découlent, et ils divergent seulement sur les moyens à mettre en oeuvre pour les atteindre. On assiste donc au développement d'une psychopathie collective, qui quelque part a quelque chose de plus terrifiante que les variations climatiques constatées par ailleurs. J'ignore si les lecteurs en ont vraiment conscience.

Vous avez là le même schéma qui préside à la collaboration de classes ou au dialogue social à partir d'un constat partagé entre gouvernement et patronat d'un côté, et syndicats dits ouvriers de l'autre, qui aboutit systématiquement à la remise en cause des droits ou acquis sociaux des travailleurs. En conséquence ou logiquement, si cela veut encore dire quelque chose de nos jours, on est porté à penser que dans tous les cas de figue le traitement que le GIEC réserve aux travailleurs sera identique. Donc adopter le constat du GIEC, c'est cautionner les mesures qu'il préconisera qu'on les condamne ou non par ailleurs n'y changeant absolument rien, surtout quand à l'instar du NPA on ne dispose pas des moyens politiques pour influencer ou contrecarrer les propositions du GIEC. L'essentiel pour le GIEC et ses commanditaires de l'oligarchie, c'est que son rapport fasse consensus et que toute critique soit balayée, voilà à quoi participent le NPA et tous ceux qui adoptent aveuglément ou par ignorance le rapport du GIEC.

Questions :

- Qu'est-ce qu'on est en droit d'attendre d'un constat erroné (ou fabriqué) élevé au rang de dogme ?

- Qu'est-ce qu'on est en droit d'attendre de ceux qui partagent ce constat, à quoi cela mène-t-il au juste ?

- Que fait-on quand on prétend développer une stratégie révolutionnaire, et que dans le même temps on donne des gages aux ennemis de la révolution sociale ?

Réponse : Prisonnier de ses propres contradictions qui conduisent à une confusion inextricable, on s'enfonce un peu plus dans l'opportunisme ou la charlatanerie, et on en arrive à servir les intérêts de l'ennemi qu'on est censé combattre.

Voilà ce qui arrive quand on prend ses désirs de petits bourgeois pour la réalité.

S'il est exact que la jeunesse n'a rien à attendre du capitalisme, en revanche cela ne signifie pas pour autant qu'elle aurait atteint ce niveau de conscience politique, loin s'en faut. Dès lors, on se demande comment elle pourrait y parvenir en participant à des campagnes qui ont été initiées par l'oligarchie, et qui ont pour seul objectif de servir ses propres intérêts, et d'empêcher la jeunesse d'intervenir sur le terrain de la lutte de classes au côté du prolétariat. D'autant plus qu'à l'heure actuelle, le mouvement ouvrier en proie à une décomposition sans fin n'est pas en mesure de rivaliser avec les organisations mises en place, créées ou/et financées par l'oligarchie, qui orientent toutes ces campagnes dans une direction qui ne coïncide pas vraiment avec les aspirations de la jeunesse ou de la classe ouvrière.

Le NPA n'en tient pas compte, et il n'est pas le seul dans ce cas-là. Il participe ainsi à cette épouvantable manipulation de la jeunesse par l'oligarchie. Qu'il nous soit permis de ne pas en être et de la combattre.

"La mobilisation massive de la jeunesse" dont on nous dit qu'elle "n’a rien à attendre du capitalisme", est une appréciation qui manifestement n'est pas partagée pas la jeunesse, qui manipulée par "le mouvement « Fridays for Future » et « Green Fridays »" a conduit "le 15 mars, des centaines de milliers de jeunes (...) dans la rue dans différentes villes du monde dans le cadre d'une grève étudiante contre le changement climatique", grève initiée par la nouvelle égérie de l'oligarchie financière invitée du Forum économique mondial à Davos en 2018, Greta Thunberg, qui loin d'ouvrir "la possibilité de débattre d’une stratégie révolutionnaire pour mettre fin à la cause du changement climatique et de la dévastation environnementale : le système capitaliste" sert au contraire de caution morale aux promoteurs de la "transition énergétique" et de l'instauration d'un régime totalitaire mondial.

Le NPA reprend à son compte le constat et les objectifs du GIEC, c'est son droit, encore faut-il qu'il l'assume, ce qui n'est pas le cas ici.

Le NPA se comporte comme le GIEC et ses commanditaires de l'oligarchie, quand il affirme que "l’establishment mondial est divisé entre le négationnisme du changement climatique, les réformes cosmétiques promouvant le « capitalisme vert » adoptées lors des sommets et les paris sociaux-démocrates sur un « New Deal vert » entre les États et les grandes entreprises pour arrêter la détérioration environnementale et la prédation des ressources."

En traitant de "négationnisme du changement climatique" les scientifiques du monde entier et tous les citoyens qui rejettent le constat et les conclusions du GIEC sur la base des faits ou des données que le GIEC n'a pas cru bon d'examiner ou de retenir, et qui permettaient d'arriver à des conclusions différentes ou inverses des siennes, le NPA interdit d'emblée toute discussion loyale et sérieuse sur ce sujet, dont acte qui ne nous étonne pas du tout. La preuve, dans l'article qui suit ne figure délibérément aucun élément retenu par les opposants au rapport du GIEC que j'ai publiés dans les causeries des dernières semaines. Un exemple avec "la fonte des glaciers ou à la fonte partielle des calottes polaires" retenue par le GIEC et son agent, le NPA qui ne désavouera pas cet article d'Euronews :

- Inquiétant record de fonte glaciaire au Groenland - euronews 03.08

C'est un chiffre qui résume des semaines de canicule dans diverses régions du monde. En un seul jour, le 1er août, 11 milliards de tonnes de glace ont fondu au Groenland. euronews 03.08

- Jakobshavn, le plus grand glacier du Groenland regagne du terrain - climato-realistes.fr 31 mars 2019

Extrait. - Des chercheurs de la NASA ont découvert que le glacier Jakobshavn (à l’origine de l’iceberg responsable du naufrage du Titanic ) qui s’amincissait depuis 20 ans a fait une volte-face inattendue : le glacier s’écoule maintenant plus lentement, s’épaississant et avançant vers l’océan au lieu de reculer.

Cette découverte a fait l’objet d’une étude publiée le 25 mars dans Nature Geoscience [1], par des chercheurs du Jet Propulsion Laboratory de la NASA. Elle est basée sur les données de la mission Oceans Melting Greenland (OMG) ainsi que sur d’autres observations. climato-realistes.fr 31 mars 2019

[1] Interruption of two decades of Jakobshavn Isbrae acceleration and thinning as regional ocean cools https://www.nature.com/articles/s41561-019-0329-3

Extrait d'un entretien avec Marcel Leroux, professeur en climatologie.

Marcel Leroux, professeur en climatologie à l’université Jean Moulin de Lyon III et directeur depuis 1986 du Laboratoire de Climatologie, Risques, Environnement (CNRS), est l’auteur du premier livre de climatologie en français traduit en anglais, La Dynamique du temps et du climat (éditions Dunod, 1996). Après la parution de The Meteorology and Climate of tropical Africa, aux Editions Springer en 2001, il a achèvé son troisième ouvrage, Global Warning, myth or reality, disponible depuis décembre 2006.

Vous voulez dire qu'il n'y a pas de fonte de la calotte glaciaire ?

Marcel Leroux - C’est un fait incontestable ! Cependant, évitons de généraliser : dans le détail, la glace de mer fond au nord de la mer de Norvège ou dans la région des Aléoutiennes dans le Pacifique nord, où arrivent de l’eau marine et de l’air chauds. En revanche, la banquise ne varie pas au Nord du Canada. Comme l’écrit correctement M. Postel- Vinay, rédacteur de la revue La Recherche, « le gros de la calotte antarctique n’a pas fondu depuis sa formation, voici 60 millions d’années. » L’observation satellitale montre même qu’au cours de la période 1979-1999, qui est celle de la plus forte hausse supposée de la température, la surface de la banquise a globalement augmenté autour du continent antarctique. Au Groenland, certaines régions fondent, notamment sur les pourtours, mais la masse de glace augmente au centre de l’île, comme la masse de la plupart des glaciers scandinaves. Le refroidissement des pôles a atteint 4 à 5°C pendant la période 1940-90 – c’est-à-dire plus de la moitié, mais en négatif, de la valeur prévue pour 2100 ! C’est le démenti le plus flagrant apporté aux prévisions des modèles. Il est d’ailleurs surprenant que ceux-ci aient pu concevoir un tel réchauffement alors qu’il n’y a aucune raison physique qui puisse le justifier ! Est-ce seulement pour faire peur aux gens avec une prétendue montée des eaux qui en résulterait ?

En revanche, ce qui est sûr, c’est que comme les pôles se refroidissent, la puissance et la fréquence des AMP augmentent, les contrastes de températures s’élèvent, les confrontations entre l’air froid et l’air chaud sont plus vigoureuses et le temps devient de plus en plus violent et de plus en plus contrasté dans nos latitudes. Il devient aussi toujours plus irrégulier, avec des périodes étendues de froid puis de chaud, des pluies abondantes et des sécheresses. Des records de chaleur comme de fraîcheur sont d’ailleurs constamment dépassés.

LVOG - Prenons un autre exemple, la hausse des températures et la sécheresse dans certaines régions.

Marcel Leroux - ...lors de toute période chaude, à l’échelle paléoclimatique comme à l’échelle récente, les pluies tropicales sont plus abondantes. Ce qui veut dire que paradoxalement, si le réchauffement était effectif, la sécheresse cesserait dans le Sahel !

Mais malheureusement, ce n’est pas le cas.

LVOG - Pas de bol non plus pour le GIEC et le NPA ! Et tout le reste est à l'avenant. Par exemple, le GIEC mélange notamment les relevés de température des océans avec ceux des centres des grandes métropoles pour déterminer quelle est la température moyenne de la Terre, ce n'est pas scientifique, ce n'est pas sérieux. L'article du climatologue Marcel Leroux est disponible (pdf) dans le portail.

Capitalisme, changement climatique et stratégie socialiste - revolutionpermanente.fr (NPA)

Le 15 mars, des centaines de milliers de jeunes sont descendus dans la rue dans différentes villes du monde dans le cadre d'une grève étudiante contre le changement climatique. A Madrid, Berlin, Vienne, Rome et dans d'autres villes, les manifestations ont été massives.

Le mouvement est né le 20 août 2018, lorsque la jeune militante suédoise du climat Greta Thunberg s’est présentée devant le parlement suédois avec une banderole portant le slogan « Student Climate Strike ». Inspiré par cette action, le mouvement « Fridays for Future » et « Green Fridays », dans lequel des étudiants et des lycéens manquent des cours et manifestent contre la crise environnementale mondiale sous le slogan « We don’t have a planet B », a depuis pris de plus en plus d’ampleur. Surtout après le discours percutant de Thunberg lors du dernier sommet sur le climat (COP 24) à Katowice, en Pologne.

(Sainte Greta Thunberg : Une marionnette maniaco-dépressive entre les mains d'oligarques psychopathes, flattée par des ignares corrompus et autres schizophrènes décomposés qui les assistent. - LVOG)

« Notre civilisation est sacrifiée pour qu’un petit nombre de personnes ait la possibilité de continuer à gagner des sommes d’argent énormes. Notre biosphère est sacrifiée pour que les riches des pays comme le mien puissent vivre dans le luxe. C’est la souffrance de beaucoup qui paie le luxe de quelques-uns (...) Nous devons laisser les combustibles fossiles dans le sol et nous devons nous concentrer sur l’équité. Et si les solutions au sein du système sont si impossibles à trouver, peut-être devrions-nous changer le système lui-même », a déclaré cette Suédoise de 15 ans sous le regard condescendant des représentants politiques présents au sommet.

(Elle a fait 3.200 kms en train de Suède en Suisse pour se rendre au Forum économique mondial à Davos, au lieu de prendre l'avion et d'économiser 29 heures de son temps libre, c'est assurément un "luxe" et une "souffrance" qu'elle peut se permettre, mais pas nous et on ne se les souhaite pas non plus ! Si on l'écoutait, la civilisation humaine ferait un bon en arrière de mille ans au moins ! Les adeptes de la décroissance, qui accusent le marxisme de productivisme jubilent et on comprend pourquoi. Vous me direz que cela coïncide avec l'instauration d'une monarchie absolue ou le retour à l'Ancien Régime auquel on assiste avec Macron en France notamment, où les potentats locaux tels des seigneurs feraient leur loi et régner la terreur, on y vient. - LVOG)

Pendant ce temps, l’establishment mondial est divisé entre le négationnisme du changement climatique, les réformes cosmétiques promouvant le « capitalisme vert » adoptées lors des sommets et les paris sociaux-démocrates sur un « New Deal vert » entre les États et les grandes entreprises pour arrêter la détérioration environnementale et la prédation des ressources.

Dans ce contexte, la mobilisation massive de la jeunesse, qui n’a rien à attendre du capitalisme si ce n’est l’inégalité, la précarité et la destruction de la planète, ouvre la possibilité de débattre d’une stratégie révolutionnaire pour mettre fin à la cause du changement climatique et de la dévastation environnementale : le système capitaliste.

(Ils ne voient pas qu'ils s'en prennent à ce qui a présidé au développement du capitalisme et du progrès social, et qu'ainsi ils sapent les bases d'une révolution sociale, qui ne pourrait pas se produire si l'humanité était réduit littéralement en esclavage. - LVOG)

« Les prochaines années sont probablement les plus importantes de notre histoire ». La citation est de Debra Roberts, co-présidente du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) [1] qui a présenté le 8 octobre dernier le rapport spécial 1,5ºC sur le réchauffement climatique.

(Et de nous citer une voyante, de mieux en mieux ! - LVOG)

Aujourd’hui, la grande majorité des scientifiques du monde considère que le changement climatique est aussi tangible qu’inévitable. (...)

Mais qu’est-ce que le changement climatique et qu’est-ce qui en est la cause ? (Jamais ils ne parleront de variations climatiques qui se déroulent sans cesse. - LVOG)

Le climat de la Terre est régulé par un processus naturel appelé « effet de serre », par lequel certains gaz présents dans les couches inférieures de l’atmosphère (dioxyde de carbone, méthane, oxyde nitreux, hydrofluorocarbures, etc.) absorbent une partie du rayonnement solaire que la Terre émet sous forme de chaleur, formant une véritable « serre globale ». Dans le cas de la planète Terre, l’équilibre naturel de ce phénomène est ce qui a permis le développement de la vie telle que nous la connaissons. Mais lorsque la concentration de gaz à effet de serre augmente dans l’atmosphère, cet équilibre se modifie et donne naissance à ce que l’on a appelé le « changement climatique ».

(Ils ont oublié la vapeur d'eau qui participe à plus de 80% à la formation de l'effet de serre, et ils ne vous diront pas non plus que le CO² présent dans l'air ne représente qu'une infime partie des éléments chimiques qui la composent à côté de l'oxygène, de l'azote, etc, et que le taux de CO² est passée seulement de 0,3 à 0,4%... - LVOG)

La majorité des scientifiques s’accorde à dire que ce changement est principalement lié à l’augmentation vertigineuse des niveaux d’émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, produits par les activités anthropiques, c’est-à-dire par l’action humaine. Cependant, il ne s’agit pas d’une action humaine « en général », abstraite. C’est une activité générée dans le cadre d’un certain mode de production, le capitalisme.

(Ils ne vous diront pas que le GIEC a systématiquement écarté ou minimisé l'activité du soleil, des volcans, d'El Nino, sans parler du noyau de la terre ou ce qui se passe sous nos pieds que le GIEC a totalement ignoré. - LVOG)

En effet, depuis la révolution industrielle, la super-concentration de ces gaz dans l’atmosphère, notamment en raison de la combustion d’énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz), mais aussi de la déforestation (qui a progressivement éliminé d’énormes puits de carbone) et d’autres activités productives capitalistes comme l’élevage intensif, a eu pour effet d’élever la température moyenne mondiale - qui avoisine actuellement 15°C - avec des conséquences insoupçonnées (et catastrophiques) sur l’environnement et la biodiversité. Cette dynamique a eu tendance à s’accroître de façon exponentielle avec le développement du capitalisme moderne, en particulier lors de sa dernière phase néolibérale.

(Là le NPA se fait faussaire. Rappelons qu'entre 1910-1945 et 1945-1980 la température n'a augmenté que de 0,6°C, donc avant et pendant la période d'industrialisation disons mondialisée, réfutant ainsi le rapport entre la hausse moyenne de la température avec l'augmentation du taux de CO² dans l'air.

A propos de la déforestation.

La 3ème étude publiée par Nature [10] intitulée « Changement dans l’utilisation des sols de 1982 à 2016 », a analysé 35 années de données satellitaires et établi un bilan complet de la dynamique mondiale des changements d’usage des sols au cours de la période 1982-2016. Elle montre que contrairement à une opinion dominante, la couverture arborée augmente (2,24 millions km2, soit + 7,1% par rapport au niveau de 1982). [10] Global land change from 1982 to 2016 (https://www.nature.com/articles/s41586-018-0411-9) - Cycle du carbone, l’éclairage de trois nouvelles publications - Usbek - climato-realistes.fr 11 septembre 2018) - LVOG )

Bien que les différents sommets sur le climat aient tiré la « sonnette d’alarme » sur le changement climatique, d’importantes organisations scientifiques mettaient en garde contre ces changements depuis des décennies. Du GIEC à des revues scientifiques prestigieuses telles que Science, elles ont présenté des recherches qui dessinent de véritables scénarios de catastrophes, soutenant que si les niveaux actuels d’émissions de CO2 se maintiennent, « le monde sera confronté au taux de changement climatique le plus rapide des 10 000 dernières années, modifiant la circulation des courants océaniques et des régimes climatiques » [2]. (Pures élucubrations catastrophiques ! - LVOG)

Les projections du GIEC indiquent que la température moyenne mondiale à la surface de la Terre pourrait augmenter de 2 à 5°C [3] et que le niveau des océans pourrait augmenter de 18 à 59 centimètres au cours des prochaines décennies, tout en avertissant que les émissions passées et futures de dioxyde de carbone (CO2) continueront au réchauffement pendant plus d’un millénaire. Dans le même temps, on a récemment appris que les niveaux de CO2 dans l’atmosphère ont dépassé 400 parties par million (ppm), et pourraient même atteindre dans les décennies à venir des niveaux supérieurs à 500 ppm, des niveaux jamais atteints auparavant dans l’histoire humaine. (Ils ont raison de ne pas remonter plus loin que "l’histoire humaine", et pour cause, les données infirmeraient leurs spéculations foireuses. - LVOG)

Pour qui que ce soit, ces estimations peuvent passer pour de simples abstractions statistiques. Cependant, elles prennent forme lorsque leurs conséquences se font sentir : expansion de phénomènes climatiques extrêmes tels que tempêtes, cyclones tropicaux, typhons et ouragans, chaleur excessive, déplacement des zones climatiques vers les pôles et réduction de l’humidité du sol, mais aussi élévation du niveau de la mer due à la fonte des glaciers ou à la fonte partielle des calottes polaires, avec pour conséquence la salinisation des terres arables et des eaux souterraines côtières. (Faux, tous ces phénomènes sont globalement en régression ou ils se sont déplacés. Ne pas en tenir compte relève sciemment de la manipulation. - LVOG)

Depuis 1880, la température moyenne de la surface de la terre a augmenté de 1°C selon le GIEC. Un changement drastique qui a déjà des conséquences dévastatrices, avec le renforcement de tous les phénomènes catastrophiques liés au climat, sa permanence dans le temps et l’accélération de ses rythmes. Il s’agit notamment de la récurrence d’ouragans et de tornades de plus en plus virulents en Amérique centrale, comme celui qui a dévasté Porto Rico et d’autres pays des Caraïbes il y a quelques mois, ou le cyclone qui a fait plus de 1 000 morts au Mozambique. La multiplication des incendies incontrôlables qui ont dévasté des villes entières dans le monde entier, la propagation de vagues de chaleur extrême (qui frappent déjà 30% de la population mondiale), les inondations massives - qui touchent déjà 41 millions de personnes en Asie du Sud - ou les sécheresses catastrophiques - comme celles qui ont provoqué le déplacement forcé de 760 000 personnes en Somalie. (...) (Le produit du développement anarchique y compris démographique sous le capitalisme... - LVOG)

Comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a récemment reconnu, si la tendance actuelle se poursuit, les conséquences du changement climatique pourraient entraîner 250 000 décès supplémentaires chaque année entre 2030 et 2050, selon une estimation pourtant minimale [5]. (...) (Au secours, on va tous mourir ! - LVOG)

La nécessité de lutter contre le changement climatique par des mesures radicales est indéniable. Selon le dernier rapport du GIEC, les émissions de gaz polluants devraient être réduites de 45 % d’ici 2030 - en moins de 12 ans - pour éviter de dépasser le seuil critique de réchauffement de 1,5°C, au-dessus duquel l’élévation du niveau de la mer, les phénomènes météorologiques extrêmes et les pénuries alimentaires se généraliseraient. (Quand le NPA adopte les conclusions du GIEC qui justifient toutes les attaques à venir contre les peuples... - LVOG)

Un scénario qui ne laisse aucune place à des mesures partielles ou « réformistes ». Le réchauffement climatique n’est qu’une des manifestations, peut-être l’une des plus dévastatrices, de la nature destructrice du système capitaliste. (...) revolutionpermanente.fr

LVOG - La suite était à l'avenant. Au passage, pour nous la manifestation la plus dévastatrice du système capitaliste demeure l'exploitation de l'homme par l'homme et l'oppression qui l'accompagne quotidiennement et que rien ni personne ne peut justifier.

John Christy, chef du département des sciences de l'atmosphère de l'Université de l'Alabama.

...récemment, le scientifique australien Barry Marshall a renoncé au traitement accepté pour les ulcères en suggérant qu'ils n'étaient pas causés par le stress, mais par une infection bactérienne. Aujourd'hui, le traitement standard contre les ulcères est un antibiotique. (https://www.climatedepot.com/2019/02/23/climatologist-dr-john-christy-rejects-green-new-deal-the-world-is-not-spiraling-off-into-some-dangerous-territory-of-climate)

John R. Christy est un climatologue américain.

Il a été un des auteurs principaux du rapport du GIEC de 2001, mais il en a démissionné au vu des manipulations nombreuses menées pour imposer l'idée d'un consensus scientifique pourtant inexistant sur la théorie de l'origine humaine du réchauffement climatique.

Ayant constaté par lui même les dérives du GIEC, il s'oppose avec force à l'instrumentalisation de la science menée par cette organisation et James Hansen; il déclara ainsi sur CNN le 2 mai 2007 que le but recherché par les auteurs était, non de refléter la réalité de la connaissance scientifique, mais de cultiver l'alarmisme pour forcer les États-Unis à signer le protocole de Kyoto. Lui-même critique de la thèse de l'origine humaine du réchauffement climatique, il rappelle que c'est à tort que le GIEC soutient qu'il y a consensus sur le sujet parmi les scientifiques.

Pour Christy, un environnement plus propre ne peut pas venir d'une logique de décroissance et de contrainte étatique, mais uniquement du développement économique et du progrès. wikiberal.org

Parole d'internaute.

1- Manfred Petritsch, par exemple, a repris un de ces scénarios dans son article du 10 juin 2019 : Jusqu’à l’automne 2018, les visiteurs du centre du parc national de Glacier aux Etats-Unis étaient confrontés à un panneau portant l’inscription suivante : « Adieu Glacier : En raison du changement climatique dû à l’homme, les simulations numériques montrent que les glaciers « disparaîtront » tous d’ici 2020. » Cette « disparition d’ici 2020 » a été largement rapportée dans le New York Times, le National Geographic et de nombreux autres médias internationaux. Sur Wikipedia, on peut lire tout un essai sur le recul des glaciers du parc national.

Mais maintenant les équipes de recherche de l’Université Lysander Spooner, qui visitent le parc tous les mois de septembre et mesurent les glaciers, ont révélé ce qui suit : Les glaciers les plus célèbres du parc, comme les glaciers Grinnell et Jackson, se sont même développés depuis 2010 et n’ont en aucun cas diminué ! Tous les autres glaciers sont encore là. Donc ce qui s’est réellement passé est exactement le contraire de ce qui avait été si horriblement prédit.

“Manfred Petritsch écrit : [Voix off:] « Au lieu d’informer les visiteurs que les glaciers n’avaient pas disparu, contrairement à leur pronostic, mais qu’ils s’étaient même développés, l’administration du parc n’a rien communiqué mais a simplement retiré le panneau. Les médias n’ont pas été informés non plus. L’administration du parc n’admet pas son erreur. »”

2- Qui de l’œuf ou de la poule?…………

Selon certain, c’est la hausse des températures qui précède la libération de CO2 principalement d’origine océanique…..

Selon d’autre, c’est la poule!

Lorsque Philippe Verdier, chef météo France 2 a contesté le GIEC, il s’est fait viré:

https://www.youtube.com/watch?v=t3gWPzs_O1w

Il y a quelque décennie, alerte, la mer monte et des îlots vont se faire engloutir mais pourtant rien ne se produit.

Il n’y a pas de hausse significative du niveau des océans voir ici:http://refmar.shom.fr/fr/evolution-niveau-marin-brest

Pourtant:https://www.liberation.fr/planete/2019/07/31/en-europe-la-france-fait-partie-des-pays-les-plus-menaces-par-la-submersion-marine_1741624

Qui croire? L’article de Libé ou le SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine)

J’ai plus confiance aux relevés. Mais quand Libé affirme “L’élévation du niveau de la mer s’accélère : elle est désormais de 3,2 millimètres par an en moyenne (pour la période 1994-2014), alors que pendant les trois derniers millénaires, le rythme d’élévation se situait autour de 0,5 millimètre par an.” c’est une fake news.

3- GES ? avec un taux qui est passé de 0,03% à 0,04% , pas de quoi fouetter un chat

Pourquoi les températures ont-elles baissé des années 40 aux années 70 en plein 30 glorieuses alors que les émissions de CO2 étaient en augmentation constante ? ( même chose fin du XIX ème siècle ? )

4- Pour le reste , les astrophysiciens découvrent des trucs intéressants : https://www.nature.com/articles/s41598-019-45584-3 , cycles de 1000 ans .. avec un point bas au XVIIème siècle et une remontée des températures depuis .

Le CO2 ? même pas utile dans leurs conclusions.

5 - Et où en sont toutes les stations de ski de moyenne altitude qui devaient fermer, déjà en 2005? Et bien elles se portent si bien que Tony Parker a décider d’en racheter une !

Il y a les articles, les études, les graphiques, de plus en plus compliqués pour faire sérieux, et il y a la réalité. Si nous battons un record de 1947, c’est qu’il a fait très chaud en 1947. Nul doute que nous battrons aussi des records de froid comme nous l’avons déjà fait dernièrement.. Il ne peut y avoir de changement climatique, car le climat change tout le temps. Marre des devins qui envahissent les médias comme a la Rome antique. Aucun d’entre eux ne sera la dans 100 ans pour répondre de ses écris, alors ça y va! L’avenir nous est a tout jamais inconnu.

6- Non, le GIEC ne compile pas toute la littérature , il compile ce qui l’intéresse et va dans le sens de ses objectifs.

En lisant le rapport AR5 , on constate que le GIEC a isolé un ensemble de modèles très divergent , les graphiques montrent que la réalité (courbes des observations) ne correspond pas aux modèles mathématiques. La réalité doit être fausse.

Les comités de lecture ne garantissent pas la véracité de ce qui est écrit.

7- Cet article est juste hallucinant. On va continuer longtemps comme cela a se moquer de nous ?

Le graphique de reconstruction du “taux de réchauffement” des 2000 dernières années est impossible. On a des milliers et des milliers de sources historiques qui attestent d’un optimum climatique romain et d’un optimum médiéval. Des centaines (ou plus) d’historiens (Le Roy Ladurie en tête) ont reconstruit à travers ces sources les grandes variations climatiques (je parle de tendances pas à la précision au ° près) donc si nous ne voyons pas distinctement ces 2 périodes sur un graphique sensé reproduire l’évolution du climat sur les 2000 dernières années c’est qu’il est faux.

Il y a un livre récemment sorti de l’historien Kyle Harper très bien documenté qui approche la fin du monde romain sous l’aspect climatique. On peut critiquer la causalité entre effondrement et climat, en revanche les sources sont nombreuses et précises aussi bien historiques que plus récentes de climatologie (dendrologie etc) et il n’y a aucun doute sur l’existence de cet optimum romain (phénomène dont on a des traces aussi bien en Chine qu’en Amérique du nord).

Il est donc parfaitement scandaleux d’avoir des graphiques où l’on ne voit pas clairement sur les 2000 dernières années l’optimum romain et médiéval qui sont des phénomènes attestés depuis des siècles dans toutes les grandes civilisations de ces époques.

8- Et si la panique autour du changement climatique était une “stratégie du choc” comme une autre, nécessaire pour faire avaler au bon peuple les réformes structurelles nécessaires pour que tout change afin que rien ne change ?

9- De 300 ppm d’avant la période pré- industrielle à env. 400 ppm aujourd’hui, soit de 1 molécule de CO2 anthropique sur 10’000 en plus contribuant à effet de serre. En présence de 2.5% de molécules de vapeur d’eau soit 250 molécules sur 10’000.

Elle change quoi cette molécule de CO2 anthropique sur 250 de H2O vapeur?

Il semble qu’une molécule H2O contribue à l’effet de serre comme 10 molécules de CO2. Quelqu’un peut-il confirmer?




Hier comme aujourd'hui, rappel, souvenir, mémoire, enseignement. Tout est une question de degré, de circonstance, l'idéologie est la même.

Dictature clé en main dans les rues de Washington. Par Ray McGovern - Les Crises 2 août 2019

- Gerry Condon, Président de Veterans for Peace [Les Vétérans pour la Paix, NdT], fut conspué et traîné dans la boue, ce mercredi soir pour avoir tenté d’apporter de la nourriture aux personnes confinées dans l’ambassade vénézuélienne à Washington. Les militants postés en son sein, dont certains ont vécu dans l’ambassade des semaines durant avec la permission du gouvernement vénézuélien, protègent les locaux, face à des manifestants qui soutiennent le président auto-déclaré Juan Gaido.

Avec la permission tacite de la police de Washington et des services secrets, les manifestants ont réussi à bloquer toute entrée de nourriture dans l’ambassade. Ce mercredi soir, l’électricité fut coupée dans l’immeuble. Un militant ayant jeté une miche de pain vers une fenêtre avait auparavant été arrêté pour usage de « missile ». Et maintenant, Condon se fait malmener et coincer pour avoir lancé un concombre.

Nous en arrivons au stade qu’Edward Snowden qualifiait de « dictature clef en main ». Et ce mercredi soir, on a tourné cette clef dans la serrure de manière spectaculaire. Jusqu’à maintenant, on assistait à un processus progressif et imperceptible, comme dans la fable de la grenouille dans l’eau bouillante.

Bien sûr, cela s’est déjà produit par le passé. Je citais ces mots dans un article que j’écrivais pour Consortium News le 27 décembre 2007 :

« Il y a peu de choses aussi étranges que l’indifférence calme et hautaine avec laquelle moi et mes semblables observions les débuts de la révolution nazie en Allemagne, comme depuis une loge au théâtre… Peut-être bien que cette bizarrerie peut se comparer avec celle d’aujourd’hui, des années après… »

Ces mots sont ceux de Sebastian Haffner (nom de plume pour Raimund Pretzel), qui, en tant que jeune avocat à Berlin pendant les années 1930, a vécu la prise de pouvoir des nazis, et en fit un témoignage de première main. Son fils découvrit son manuscrit après sa mort, en 1999, et le publia l’année suivante sous le titre Geschichte eines Deutschen (en français, Histoire d’un Allemand).

Le livre devint immédiatement un best-seller et fut traduit dans pas moins de 20 langues – en anglais comme « Defying Hitler » (« Défier Hitler »).

J’ai récemment appris de sa fille Sarah, une artiste berlinoise, que l’on fête aujourd’hui le centenaire de la naissance d’Haffner. Après avoir trouvé un de mes anciens articles, où je citais son père, elle m’a envoyé un mail me demandant « d’en écrire plus à propos de ce livre et de sa comparaison avec l’Amérique de Bush. … C’en est presque incroyable. »

Voici donc plus d’informations sur le livre d’Haffner.

(...)

Les Nazis et les Collabos

Pas besoin d’être un nazi. Il vous suffit d’être un mouton.

Dans son journal, Sebastian Haffner pointe du doigt ce qu’il nomme « la docilité du troupeau », autrement dit la façon dans les Allemands ont réagi à un événement à rapprocher du 11 Septembre : l’incendie du Parlement allemand, le Reichstag, le 27 février 1933.

Haffner fut frappé de ce qu’aucune de ses connaissances « ne soit saisie par le fait que, dès lors, on puisse écouter ses discussions téléphoniques, ouvrir ses lettres, fouiller son bureau ».

Mais c’est aux hommes politiques lâches qu’Haffner réserve sa plus véhémente condamnation. Voyez-vous maintenant le parallèle qu’on peut établir avec ce que l’on vit aujourd’hui ?

Lors des élections du 4 mai 1933, peu après l’incendie du Reichstag, le parti nazi totalisa seulement 44 % des voix. Seule la « lâche traîtrise » des sociaux-démocrates et des autres partis, auxquels 56 % des Allemands avaient accordé leur voix, ont permis aux nazis de s’emparer du pouvoir. Haffner ajoute :

« En dernière analyse, c’est seulement cette trahison qui peut expliquer l’inexplicable : qu’une si grande nation, qui n’est pas constituée de couards, ait pu sombrer dans l’ignominie sans lui opposer la moindre résistance. »

Les leaders sociaux-démocrates ont trahi leurs électeurs. Ils étaient, « pour la plupart des individus convenables et sans envergure ». En mai, ces leaders chantaient l’hymne nazi ; en juin, le Parti Social-Démocrate était dissous.

Le parti catholique Zentrum, des classes moyennes, a rendu les armes en moins d’un mois, et a, en fin de compte, donné aux nazis les voix nécessaires pour atteindre la majorité de deux tiers qui a permis de « légitimer » le dictateur Hitler.

Et il en a été de même pour la droite allemande, qu’elle soit conservatrice comme nationaliste : « Mon Dieu », s’exclame Haffner, « quel spectacle déshonorable et veule que celui qu’ont joué leurs responsables à partir de 1933 […]. Ils suivaient les nazis où qu’ils aillent : dans la terreur, la persécution des Juifs […]. Ils n’ont même pas eu l’air préoccupés lorsque leur propre parti fut dissout et leurs propres membres jetés en prison »

En résumé : « Il n’y avait pas un seul exemple de défense énergique, de courage ou de principe. Il n’y a eu que panique, fuite et désertion. En mars 1933, des millions de personnes étaient prêtes à combattre les nazis. Du jour au lendemain, elles se sont retrouvées sans chefs. … Au moment de vérité, alors que d’autres nations se soulèvent spontanément, les Allemands, collectivement et mollement, s’effondrent. Ils ont cédé et capitulé, atteints de dépression nerveuse. … Le résultat en est aujourd’hui le cauchemar du reste du monde. »

Voilà ce qui arrive quand pratiquement tous sont terrorisés.

Nos Pères fondateurs ne se sont pas montrés aveugle à cela ; c’est ainsi que James Madison a écrit :

« Je crois qu’il y a plus de cas d’atteinte à la liberté du peuple par des empiétements progressifs et silencieux du pouvoir que par des usurpations violentes et soudaines. … Les moyens de défense contre les dangers venus de l’ étranger sont historiquement devenus les instruments de la tyrannie chez nous. »

Nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas été prévenus.

Ray McGovern travaille pour Tell the Word, une maison d’édition de l’Église œcuménique du Sauveur dans le centre-ville de Washington. Il a été analyste de la CIA pendant 27 ans, puis conseiller présidentiel et cofondateur de Veteran Intelligence Professionals for Sanity.[VIPS, NdT]

Source : Consortium News, Ray McGovern, 09-05-2019

Commentaire d'un internaute.

- "Comparaison audacieuse, mais assez justifiée, de Ray McGovern entre l’incendie du Reichstag et les attentats du onze septembre, entre la « Loi pour la protection du Peuple et de l’État » qui abroge explicitement les libertés définies par la Constitution allemande de 1919 et l’USA Patriot Act. Dans les deux cas, allemand et américain, la stratégie du choc permet la mise en place d’une dictature dans l’indifférence générale."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Reichstagsbrandverordnung

LVOG - Le commentaire que j'ai adressé au blog Les-Crises.fr qui a été publié.

“Sont-ils tous complices ?”

Quelle naïveté réelle ou feinte ! Décidément ces expériences passées n’auront servi à rien à tous ceux qui continuent de s’en remettre au “clivage” droite-gauche, parce qu’ils y trouvent leur intérêt dans le cadre du régime capitaliste, l’horizon indépassable qui justifie toutes les corruptions ou qui en est la cause.

Avant le 27 février 1933, il y avait eu les 3 et 4 août 1914 où “la « lâche traîtrise » des sociaux-démocrates” s’était déjà manifestée de manière grandiose, non ? Et depuis plus d’un siècle elle n’a jamais cessé. Et qui la cautionna durant cette longue période comme s’ils ne le savaient pas, si ce n’est principalement les classes moyennes, les intellectuels, les classes supérieures qui y trouvaient un intérêt politique pour assurer la stabilité du régime honni par la majorité des ouvriers.

Ajoutons que l’Internationale communiste stalinisée dès le milieu des années 20, participa à cette « lâche traîtrise » et à toutes celles auxquelles les sociaux-démocrates se livrèrent ensuite.

Si le rejet qu’ils inspirent de nos jours à l’immense majorité des classes populaires est amplement justifié, reste à reconstruire le mouvement ouvrier sur les bases saines du combat politique classe contre classe en bannissant la collaboration de classes (Dont le “dialogue social”), car c’était bien de cela qu’il s’agissait en 1914, 1933 ou de nos jours.

Les éléments les plus conscients des classes moyennes ont un rôle important à jouer au cours de ce processus, mais force est de constater que ce n’est pas encore le cas, cela viendra n’en doutons pas, et alors on pourra sérieusement envisager un changement de régime qui passera par la rupture avec le capitalisme, la Ve République et l’UE, l’Otan, notamment.




Le régime répressif de Macron-Philippe-Castaner est responsable de la mort de Steve Maia Caniço.

Clémentine, 25 ans, interrogées par l'AFP.

Tout en précisant avoir "des gendarmes et des militaires" dans sa famille, cette jeune Nantaise entend, par sa présence, "protester contre les violences policières". "On matraque des gens qui s'amusent, on leur envoie des lacrymos, on envoie des chiens (...) Moi, je respecte les policiers mais leur métier, c'est de maintenir les gens en sécurité, pas de les mettre en danger". "Là, on parle d'une répression des mouvements sociaux qui s'étend à la vie quotidienne et ça prend une toute autre ampleur", considère-t-elle. AFP 3 août 2019

Mort de Steve : des secouristes décrivent une intervention de la police "totalement disproportionnée" le soir du drame - Franceinfo 3 août 2019

Appelés sur place pour un malaise, ils racontent un "mouvement de panique impressionnant" après l'emploi de gaz lacrymogène, et disent avoir vu des personnes à l'eau.

Interrogés par l'IGPN, ils ne comprennent pas le récit que celle-ci fait dans le rapport de cette dernière. Plusieurs secouristes de la protection civile racontent au Monde et à Presse-Océan ce qu'ils ont vu de l'intervention de la police sur le quai Wilson à Nantes, dans la nuit du 21 au 22 juin, le soir où a disparu Steve Maia Caniço. Une intervention que l'un d'eux juge "totalement disproportionnée".

"Un mouvement de panique impressionnant"

Les deux journaux ont interrogé un groupe de quatre secouristes, qui témoignent anonymement. Ils expliquent être intervenu à 4h13, cette nuit-là, auprès d'une personne victime d'un malaise sur le quai Wilson. Ils décrivent une ambiance d'abord "très calme", sans agressivité, et un niveau sonore qui leur permettait de "se parler sans crier".

Ces secouristes disent ne pas avoir vu les policiers avant de sentir les premières odeurs de gaz lacrymogènes. Ils décrivent une deuxième salve, peu après 4h25, qui a provoqué un nuage "très impressionnant" : "On a perdu en visibilité. Comme lorsque cela pète sur les grosses manifs dans le centre-ville de Nantes".

L'un d'eux décrit alors au Monde et à Presse-Océan "un mouvement de panique impressionnant". "On entendait des explosions. Des gens criaient et couraient, désorientés", poursuit-il. Après avoir entendu des voix faisant état de chutes dans la Loire, plusieurs de ces secouristes se sont, selon leur récit, rapprochés de la rive et ont vu des personnes dériver dans l'eau, prévenant alors "les secours adéquats".

Ces quatre secouristes ont fini par quitter les lieux en ambulance. "Ce qui ressemble à une grenade de désencerclement a explosé sous la voiture", raconte l’un d’eux.

Ils affirment aux deux quotidiens ne pas comprendre la façon dont la police à agi ce soir-là. "L’intervention me paraît totalement disproportionnée. Un tel déploiement de grenades juste pour de la musique, dans un secteur sans habitation, me paraît incroyable", juge l'un d'eux.

Ils ont par ailleurs le sentiment que le rapport de l'IGPN, pour lequel ils ont été interrogés, les positionne plus loin des lieux qu'ils ne l'étaient vraiment, et ne rend pas compte de leurs observations critiques. "Je ne sais pas quelle est la définition du mouvement de foule pour l’IGPN mais j’aimerais comprendre. Si c’est un grand nombre de personnes qui fuient rapidement un nuage de gaz lacrymogène, alors oui, il y en a eu un", commente l'un d'eux.

Interrogée par les deux médias, la communication de la police nationale répond que "tous les rapports transmis par la protection civile figurent dans l’enquête administrative", dont seule une synthèse a été rendue publique. Elle rappelle également que ces secouristes pourront, s'ils le souhaitent, "apporter un complément (...) dans le cadre de l'enquête judiciaire". Franceinfo 3 août 2019

LVOG - On aura noté que cette dizaine de jeunes qui faisaient tranquillement la fête ne gênaient personne, puisqu'ils étaient éloignés de toute habitation, on est donc en présence d'une répression policière violente encouragée par les enragés Macron, Philippe et Castaner...

FO Police attaque sévèrement le rapport de l’IGPN - francetvinfo.fr

Philippe Boussion, secrétaire régional du syndicat Unité SGP Police FO Pays-de-la-Loire, a réagi après la publication du rapport de l'IGPN sur la mort de Steve Maia Caniço.

"C'est tellement grossier dans la volonté de disculper la police que ça va être inacceptable pour beaucoup de gens", a expliqué jeudi 1er août sur franceinfo, Philippe Boussion, secrétaire régional du syndicat Unité SGP Police FO Pays-de-la-Loire. Il réagissait après la publication du rapport de l'IGPN sur la mort de Steve Maia Caniço à Nantes. Le rapport ne fait pas de lien entre l'action de la police et la mort du jeune animateur périscolaire de 24 ans. "C'est juste inaudible de dire qu'il y a aucun lien", a-t-il avancé.

"Le rapport lui-même dessert la police nationale. Je le dis clairement. Et surtout les policiers de terrain", a-t-il regretté. Selon lui, "l'IGPN par grand miracle disculpe tout le monde dans la hiérarchie, charge la mairie, les petits policiers de terrain. Franchement ce n'est pas sérieux".

franceinfo : Le rapport de l'IGPN dit qu'il n'y a pas de lien entre l'action de la police et la noyade de Steve Maïa Caniço lors de la fête de la musique à Nantes. Cela vous semble plausible ?

Philippe Boussion : De toute façon juridiquement on ne pourra jamais prouver que l'action de la police a provoqué ce drame. Je pense que le rapport de l'IGPN est inaudible pour bon nombre de gens et pour une partie des proches de ce jeune, qui sont anti-policiers. Le rapport dessert avant tout dans la forme. Je pense qu'il y aurait pu y avoir un temps entre le moment où on venait de découvrir que c'était bien le corps de Steve Caniço et le moment où il paraît. Pour la famille on aurait pu avoir un temps de recueillement, plutôt que d'être tout de suite dans la polémique. Je ne suis pas sûr qu'il était judicieux de rendre le rapport public ce jour-là. D'ailleurs mes pensées vont à ses [Steve Maia Caniço] proches.

Quel est votre sentiment sur ce rapport de l'IGPN ?

Le rapport lui-même dessert la police nationale. Je le dis clairement. Et surtout les policiers de terrain. C'est grossier dans le sens, où nous-mêmes on avait pris position et on n'a pas été auditionnés. Il y a plein de choses qui paraissent très légères par rapport à ce qui a été rendu comme conclusion. C'est juste inaudible, même pour des gens modérés. C'est juste inaudible de dire qu'il y a aucun lien. Certifier qu'il n'y aucun lien entre l'action de la police et le fait que des jeunes tombent à l'eau. La concomitance des faits où les jeunes tombent à l'eau au moment de l'intervention de la police, interroge. C'est tellement grossier dans la volonté de disculper la police que ça va être inacceptable pour beaucoup de gens. Ce rapport dessert la police et avant tout mes collègues. D'ailleurs l'IGPN par grand miracle disculpe tout le monde dans la hiérarchie, charge la mairie, les petits policiers de terrain. Franchement ce n'est pas sérieux.

D'où vient cette volonté de "disculper tout le monde dans la hiérarchie" selon vous ?

Elle vient peut-être de l'IGPN qui a voulu bien faire. En tout cas, ce n'est pas acceptable quand on lit le rapport. Ça travaille qu'à charge pour mes petits collègues qui ont mis deux coups de matraque. Dans cette affaire si l'IGPN maintient qu'il y a eu deux coups de matraque de trop, on est complètement à côté de la plaque. L'inspection générale de la police nationale devrait s'interroger sur une question : Est-ce qu'il était pertinent oui ou non d'intervenir ? Est-ce qu'il était légitime d'intervenir ? Oui, on veut faire éteindre la musique, force doit rester à la loi. Légitiment et en droit, on avait le droit de faire éteindre la musique. Oui la police était dans son rôle de dire, maintenant ça suffit. La décision qui a été prise était légitime, mais est-ce qu'elle était pertinente ? Non. Elle n'était pas pertinente pour la finalité, parce qu'on était sur des jeunes qui font la fête de la musique. On n'est pas sur des casseurs ni sur des "gilets jaunes". Est-ce qu'il y a eu, 10, 30 grenades, la question n'est pas là. Les collègues étaient pris à partie, ils ont riposté. Est-ce-que l'usage de la force était légitime ? Oui. francetvinfo.fr

LVOG - Ce salopard justifie l'usage de la force à l'encontre de jeunes qui s'amusaient tranquillement et ne dérangeaient personne.




Pas en France !

Hong Kong : la police tire des gaz lacrymogènes sur les manifestants - AFP 03.08

Une nouvelle manifestation de l'opposition réprimée à Moscou - AFP 03.08




Au nom de la démocratie.

Deux fusillades de masse en moins de 24 heures aux Etats-Unis - euronews

Russie : OVD-info, la petite ONG qui tente de venir en aide aux opposants - LePoint.fr 4 août 2019

L'OVD-info, né il y a 8 ans, a été monté par deux personnes, tous deux membres de l'intelligentsia moscovite : le journaliste Grigori Okhtine et le programmiste Daniil Beïlinsson.

Ils sont 27 à être dans l'équipe et encore quelque 100 bénévoles formés pour intervenir lors des grandes manifestations. LePoint.fr 4 août 2019

Qu'est-ce OVD-Info ? Une officine de Soros !

OVD-Info est un mouvement bénévole né à la fin de l’année 2011 après la manifestation spontanée du 5 décembre à Tchistye Proudy. courrierinternational.com 23.06.2017

Le portail OpenDemocracy héberge les articles d'OVD-info, vous pouvez le vérifier à l'adresse suivante :

https://www.opendemocracy.net/en/author/ovd-info/

(Traduit en français par Google-LVOG)) OVD-Info a été lancé par des volontaires en 2011 afin de contrôler rapidement les arrestations lors de manifestations de masse. Il s’est transformé en un projet analytique à grande échelle traitant des questions d’application de la loi en Russie. Découvrez comment vous pouvez aider ici.

OpenDemocracy par Wikipédia, disponible en anglais et traduit en français (Google-LVOG) .

- OpenDemocracy est un site Web politique basé au Royaume-Uni. OpenDemocracy, fondée en 2001, affirme que, par le biais de reportages et d'analyses de problèmes sociaux et politiques, elle cherche à "défier le pouvoir et à encourager le débat démocratique" dans le monde entier. (...) Les fondateurs du site ont été impliqués dans les médias établis et l'activisme politique. Il a été financé par la Fondation Charles Stewart Mott parmi d'autres organisations, notamment l'Open Society Foundation, le National Endowment for Democracy, la Ford Foundation et le Joseph Rowntree Charitable Trust. [1]

Yanis Varoufakis, député de Caroline Lucas, Peter Oborne, Paul Mason, Owen Jones, John Berger, Chantal Mouffe, Étienne Balibar, Chuka Umunna, Kofi Annan et George Soros (l'un de leurs plus importants bailleurs de fonds), Ayaan Hirsi Ali, Shirin Ebadi, Sidney Blumenthal, Peter Hain, Pierre Bourdieu, Manuel Castells, Fred Halliday et David Blunkett.

OpenDemocracy appartient et est publié par une fondation à but non lucratif. Il a été financé par un certain nombre d'organisations philanthropiques, notamment l'Open Society Initiative de George Soros pour l'Europe, la Fondation Mott, le Joseph Rowntree Charitable Trust, la Fondation Ford, la Fondation David et Elaine Potter, Lush, Andrew Wainwright Trust et le Network for Social Change. [4]

En parcourant les documents de cette ONG on en a découvert une autre, Rights in Russia, créée le 19 janvier 2010, où, devinez, en Grande-Bretagne également.

Qu'est-ce que Rights in Russia ? Une antenne de Soros et de la CIA.

Droits en Russie est un organisme de bienfaisance enregistré au Royaume-Uni (n ° 1147245), créé le 19 janvier 2010

Le 14 mai 2012, Rights in Russia est enregistré en tant qu'organisation caritative auprès de la UK Charity Commission. Notre numéro d'enregistrement d'organisme de bienfaisance est 1147245.

Leur adresse postale :

Rights in Russia, The Treasurer, 6, Stoford Place, Broadway, Ilminster, Somerset, TA19 9RZ, UK.

http://www.rightsinrussia.info/about/registration-certificate

Parmi ses contributeurs cette ONG compte Andreas Umland :

Senior Fellow à l'Institut de coopération euro-atlantique de Kiev, CertTransl (Leipzig), AM (Stanford), MPhil (Oxford), DipPolSci, Dr Phil (FU Berlin), PhD (Cambridge). Boursiers ou conférences à l'Université de Stanford... Membre du conseil consultatif universitaire du Comité de l'intégration européenne du Parlement ukrainien. huffingtonpost.fr

Halya Coynash, une journaliste qui est membre de l'ONG Kharkiv Human Rights Group qui fait la promotion du coup d'Etat de l'Otan en Ukraine, vous pouvez le vérifier à l'adresse suivante : http://euromaidanpress.com/author/halya/

Qu'est-ce qu'Euromaidan?

Avec Euromaidan, la société ukrainienne a fait le choix de quitter définitivement l'ère soviétique et de faire partie du monde libre et démocratique. La rébellion contre la tyrannie était guidée par le rêve d’une société régie par le droit et la justice. Sur cette page, nous vous proposons un aperçu de la révolution et de ce qu’elle signifie pour l’Ukraine et la région. euromaidanpress.com

De là on atterrissait à Hanno Gundert, directeur général de N-Ost, the Network for Reporting on Eastern Europe.

https://www.n-ost.org/about-us

Supporters (Extrait)

- BMW fondation

- Open Society fondations (Soros)

- NED (CIA)

Sarah Hurst participe à l'ONG StopFake.org

https://www.stopfake.org/fr/a-propos-de-nous/

Le site de vérification des faits StopFake.org a été lancé le 2 mars 2014 dans le but de vérifier les faits avancés par la propagande du Kremlin.

Beaucoup de personnes ayant rejoint le projet, qu’ils soient journalistes, rédacteurs, programmeurs ou interprètes, sont préoccupés par l’avenir de l’Ukraine et de son peuple depuis le début de l’occupation de la Crimée et des actions militaires dans le Donbass.

En 2015, une aide financière a été attribuée par le Fond International «Renaissance», par la «Fondation nationale pour la démocratie», par le Ministère des affaires étrangères Tchèque, ainsi que par l’Ambassade du Royaume-Uni en Ukraine et par le Sigrid Rausing Trust. stopfake.org

Wikipedia.org - L'International Renaissance Foundation, ou IRF (en ukrainien : ??????????? ???? « ??????????? », littéralement « Fondation internationale « Renaissance » »), est une organisation non gouvernementale ukrainienne créée en avril 1990, intégrée au sein de l'Open Society Foundations, toutes deux créées par George Soros et financées en grande partie par le congrès américain, via la National Endowment for Democracy (La CIA - LVOG). Wikipedia.org

LVOG - Inutile d'aller plus loin.




Leur humanisme est la politesse des salauds...

Aux Etats-Unis, la santé des animaux de compagnie n'a pas de prix - AFP 3 août 2019

Etats-Unis : des pompiers libèrent un raton-laveur coincé dans une grille d'égouts - Franceinfo 3 août 2019

LVOG - Excusez-moi les pompiers, j'avais cru lire des policiers...

Ocean Viking : "On ne peut pas sacrifier la vie des gens sur l'autel de la politique intérieure de tel ou tel pays", affirme SOS Méditerranée - Franceinfo 3 août 2019

Ils vous les livrent à domicile maintenant.

Migrants : l'Open Arms et le Alan Kurdi, deux bateaux en attente - euronews 3 août 2019




La troïka, un cercle très fermé.

La numéro 2 de la Banque mondiale candidate européenne au FMI - euronews 02.08

C'est la Bulgare Kristalina Georgieva qui sera la candidate européenne pour briguer la tête du FMI. Après un vote inédit -aucun candidat n'arrivait à obtenir le consensus nécessaire- celle qui a été retenue c'est Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale depuis 2017, après avoir été commissaire européenne. euronews 02.08




Il faut bien faire vivre le complexe militaro-industriel-financier.

Fin du traité INF, Washington va développer de nouveaux missiles - AFP 02.08

Washington prêt à déployer rapidement de nouveaux missiles en Asie - L'Express.frt 02.08

A lire : Le Traité FNI enterré, les nouveaux euromissiles arrivent, par Manlio Dinucci - Réseau Voltaire 03.08

La Nouvelle Guerre froide vient de commencer pour de bon. Il ne s’agit plus d’un affrontement militaire entre les Etats-Unis et l’URSS, mais entre les Etats-Unis d’un côté et le bloc Russie-Chine de l’autre. L’abrogation du Traité FNI et l’annonce de prochains pourparlers à trois met un terme aux années d’incertitude que nous venons de vivre. Cette évolution renvoie l’Europe occidentale et centrale à son statut durant la Première Guerre froide : celui de champ de bataille. Réseau Voltaire 03.08

https://www.voltairenet.org/article207207.html




Ils ont un sexe à la place du cerveau...

"Vogue": Claudia Schiffer pose nue pour les 25 ans de sa première couverture - Le HuffPost 02.08

LVOG - La prostitution de ces femmes, une rente à vie ! Jusqu'à quel âge ? Demandez à l'assureur ci-dessous.

Pour s'endormir, la masturbation: le conseil d'une assurance allemande - Le HuffPost 02.08

LVOG - Heureusement qu'il existe mieux ! Ces gens-là nous dégoûtent, et je suis très loin d'être puritain. Ils n'aiment pas les femmes, ils n'aiment que le cul et le fric, le pouvoir, eux-mêmes, ils doivent se violer pour y arriver tellement ils sont détestables. Les Etats n'ont pas d'amis ils n'ont que des intérêts, dit-on, eux aussi, tout est dans l'ordre des choses.




Ils osent tout.

La France "condamne" les arrestations d'opposants samedi à Moscou - AFP 03.08

Affaire Rugy : des parlementaires réclament la création d'un "déontologue du gouvernement" - L'Express.fr




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Soudan

LVOG - Contrairement au titre et à ce que voudrait faire croire l'AFP, les militaires conserveront le pouvoir au Soudan.

Au Soudan, le pouvoir civil formé le 18 août après des mois de contestation - AFP 5 août 2019

Une autorité civile chargée de piloter la transition politique au Soudan sera formée le 18 août, une étape cruciale dans ce pays gouverné durant 30 ans par un régime autoritaire et secoué ces derniers mois par une contestation populaire inédite.

"Les membres du Conseil souverain seront désignés le 18 août, le Premier ministre le 20 août et les membres du gouvernement le 28 août", a déclaré à l'AFP un des meneurs de la contestation Monzer Abou al-Maali en marge de la cérémonie.

La première réunion entre le Conseil souverain et le gouvernement aura lieu le 1er septembre, selon lui.

"Notre gouvernement est civil", "Révolution, révolution", ont chanté des dizaines de Soudanais rassemblés à l'extérieur du bâtiment où a eu lieu la cérémonie pour parapher cet accord accueilli par un concert de klaxons.

A l'intérieur de la salle, les membres de l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation, se sont embrassés en pleurant de joie.

"Les membres du Conseil souverain seront désignés le 18 août, le Premier ministre le 20 août et les membres du gouvernement le 28 août", a déclaré à l'AFP un des meneurs de la contestation Monzer Abou al-Maali en marge de la cérémonie.

La première réunion entre le Conseil souverain et le gouvernement aura lieu le 1er septembre, selon lui.

"Notre gouvernement est civil", "Révolution, révolution", ont chanté des dizaines de Soudanais rassemblés à l'extérieur du bâtiment où a eu lieu la cérémonie pour parapher cet accord accueilli par un concert de klaxons.

A l'intérieur de la salle, les membres de l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation, se sont embrassés en pleurant de joie. (Gageons qu'ils collaboreront efficacement avec l'armée qui ne sera pas ingrate envers eux... - LVOG)

Le Conseil souverain, obtenu de haute lutte, sera composé de cinq militaires et de six civils, et devra mener, avec un Parlement et un gouvernement, la transition pendant un peu plus de trois ans.

Le Premier ministre sera désigné par la contestation et confirmé par le Conseil souverain, selon Ibtissam al-Sanhouri, une des négociatrices des protestataires. La contestation disposera de 201 sièges sur les 300 du Parlement.

L'Arabie saoudite, le Qatar, Bahreïn et le Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont également salué l'accord intersoudanais. AFP 5 août 2019


SOCIAL ET SOCIÉTÉ

Espagne

Espagne : pour la première fois de son histoire, le pays compte plus d'athées et non-croyants que de catholiques pratiquants - Franceinfo 2 août 2019

Une première en Espagne. Pour la première fois dans l'histoire du pays, il y a plus d'athées, agnostiques et non-croyants que de catholiques pratiquants, pointe le dernier rapport du Centre de recherche en sociologie espagnol (CIS), publié mardi 30 juillet.

Deux tiers des Espagnols se déclarent catholiques, mais seulement 22,7% de ces croyants disent aller à la messe ou se confesser régulièrement. Ce chiffre chute à 10,9% en Catalogne, alors que La Rojia, au sud du Pays basque, compte encore 40% de catholiques pratiquants. De manière générale, cette sécularisation de la société espagnole touche principalement les régions les plus industrialisées et où les cutlures se mélangent davantage comme la Catalogne, Madrid ou le Pays basque.

L'Espagne suit finalement la tendance européenne, où la majorité des catholiques sont non-pratiquants. Alors que le Vieux continent est le berceau du christianisme, l'Europe occidentale est de plus en plus laïque. Franceinfo 2 août 2019

LVOG - La plupart des Espagnols sont faits catholiques dès leur naissance sans leur demander leur avis, comme chez les musulmans, les hindous, etc. C'est déjà un abus de pouvoir, notez bien.

Afrique du Sud

Afrique du Sud : le chômage atteint le niveau record de 29% - Franceinfo 3 août 2019

"Le taux officiel du chômage est en hausse de 1,4% à 29%" au second trimestre 2019 par rapport au premier trimestre, a annoncé Stats SA. "Il s'agit du niveau le plus élevé enregistré depuis 2008", année où a été introduite la publication de données trimestrielles, précise le département de statistiques du pays. On compte ainsi 6,7 millions de chômeurs.

La situation est encore plus préoccupante si on y inclut le nombre des "demandeurs d'emploi découragés" ("discouraged"), qui ont abandonné toute recherche pour trouver un travail : ce nombre s'élève à 2,864 millions de personnes. Résultat : en tenant compte de ces "discouraged", le taux de chômage s’élève alors à quelque 41% ! 49 000 emplois ont été perdus au second trimestre, notamment parmi les "Private households", qu'on appelerait en français les "jobs" familiaux, mais aussi dans les transports (42 000), les mines (36 000), l'industrie (21 000). Parallèlement, "la population en âge de travailler a augmenté de 150 000 personnes", rapporte le communiqué de Stats SA.

31,3% des femmes en âge d'avoir un travail (15-64 ans) en sont dépourvues, précise l'étude détaillée de Stats SA. Les hommes dans la même situation sont 27,1%.

Fait notable : les Noirs sont les premiers touchés par le chômage, avec un taux de 32,7%. Chez les Blancs, ce taux s'élève à 7,4% (en baisse de 0,6%). Constatation qui s'impose : un quart de siècle après le démantèlement du régime raciste de l'apartheid, les énormes disparités sociales qui en sont issues demeurent.

Dans le même temps, les sans-emploi sont peu qualifiés. Seulement 2,2% d'entre eux sont diplômés.

Autre caractéristique, les jeunes sont particulièrement touchés. 40,3% des 15-34 ans (qui représentent globalement une population de 20,4 millions de personnes) n'ont pas de travail.

L'économie sud-africaine traverse une mauvaise passe. Le Produit intérieur brut (PIB) sud-africain a reculé de 3,2% en rythme annuel au premier trimestre 2019, son plus fort recul sur trois mois enregistré ces dix dernières années, notamment en raison des rationnements d'électricité, mais aussi de la faiblesse des investissements et des dépenses des ménages. Franceinfo 3 août 2019


Le 6 août 2019

CAUSERIE ET INFOS

La rubrique Réchauffement climatique entre mystification et instrumentalisation a été actualisée avec de nouveaux documents. A lire absolument celui de la Banque mondiale.

La suite demain.


Le 7 août 2019

CAUSERIE ET INFOS

Au format pdf - 15 pages)

J'ai reçu un texte assez court d'un militant (ex-OCI) qui s'interroge sur les raisons de la dislocation ("atomisation") de l'avant-garde du mouvement ouvrier, et plus particulièrement du courant politique (trotskyste lambertiste) auquel il appartenait, depuis la fin des années 80.

Selon lui et d'autres camarades, "la question sur la distinction entre classe ouvrière et prolétariat" serait une mauvaise piste de réflexion : "on peut débattre à l'infini sur la composition organique de la classe ouvrière, et sur son évolution même depuis Marx (ce qui n'est pas du tout inintéressant), mais le lièvre ne gît pas là", de même il serait inutile de revenir sur "1968", et nous devrions "partir, pour analyser la situation actuelle, de ce qui s'est modifié profondément dans le rapport de forces entre les deux classes fondamentales de la société depuis cette période, ainsi que les raisons de ces modifications", comme si il y a 41 ans les rapports qui prévalaient entre les classes et à l'intérieur des classes n'avaient pas été forgés précédemment, ce qui est incompréhensible comme argument.

Puis il s'est embarqué dans une spéculation oiseuse portant sur le mouvement des Gilets Jaunes, qui, "s'il avait bénéficié de la puissance de l'unité ouvrière -organisations comprises-, il aurait pu mettre directement en danger le pouvoir bourgeois", tu parles, comment peut-on l'affirmer sans tenir compte des rapports établis entre la classe ouvrière et le capitalisme et ses institutions qui montraient à quel point elle y était subordonnée et elle allait y être encore plus solidement amarrée au cours des décennies suivantes, constat qui était déjà valable AVANT 1968, fait qu'on évacue une nouvelle fois par un tour de passe-passe en 2019.

Plus loin à propos des défaites et des reculs que la classe ouvrière avait subis depuis des décennies, selon lui "Il est impossible (qu'ils) n'aient pas altéré pour un temps et profondément la ''conscience de classe'', et la confiance que le prolétariat et sa jeunesse peuvent avoir dans leur capacité de vaincre la bourgeoisie", c'est là leur attribuer des qualités qu'à mon avis "le prolétariat et sa jeunesse" n'avaient pas développées ou alors selon une orientation opportuniste ou qui allaient évoluer vers le corporatisme tel qu'on peut le constater depuis plusieurs décennies.

Je crois qu'on a là les deux facteurs à l'origine de la situation actuelle et de la confusion à laquelle nous assistons, d'une part le refus d'analyser à nouveau de quelle manière les rapports entre les classes ont évolué du début du XXe siècle jusqu'aux années 70-80, ainsi que le capitalisme et ses institutions à l'échelle mondiale, mais aussi la société dans son ensemble, et le fait de prêter un niveau de conscience politique aux masses qu'elles n'ont jamais eu en réalité ou qui n'avait pas dépassé le stade des revendications alimentaires ou immédiates, y compris démocratiques, ce qu'on retrouve justement dans les rapports entre les classes de nos jours et qui expliqueraient l'atomisation de l'avant-garde du mouvement ouvrier.

Selon lui, nous n'aurions pas assimilé "la nouvelle période historique dans laquelle l'humanité était entrée avec la chute de l'URSS", alors que c'est la période antérieure qui fit l'objet d'une grande confusion, et qui se traduisit par cette incompréhension, disons supplémentaire, et qui a abouti au "vide" actuel, le prolétariat se retrouvant sans direction.

En conclusion : "Comment faire renouer les mouvements actuels du prolétariat en France et ailleurs avec le marxisme, comment ''aider'' (comme nous disions) ces mouvements à tracer leur chemin jusqu'au renversement de la bourgeoisie et à son expropriation ? Pour s'attaquer à ce grave et profond problème, il faut d'abord, j'en suis convaincu, être le plus possible au clair sur la réalité de la situation actuelle de la classe avec laquelle on veut se battre."

En repartant de la manière dont il présente les choses, on se demandera qu'est-ce qui distingue ou qu'est-ce qu'il y a de comparable entre la situation ou les conditions dans lesquelles se trouvaient les différentes classes dont principalement la classe ouvrière et le capitalisme lorsque Le manifeste du parti communiste a été publié en 1847, et notre époque, en revisitant évidemment les 172 années de lutte de classes qui se sont écoulées ? Qu'est-ce qui a changé ? Comment ? Pourquoi ? Dans quelle direction ? Qu'est-ce qui a disparu ? Qu'est-ce qui a vu le jour ? Pour donner naissance à quoi ? Etc.

Si maintenant on prétend vouloir résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés en refusant d'aborder ces questions, soit, dans ce cas-là ce sera sans moi ou plutôt, à ma manière dans les causeries j'y ai apporté des réponses qui valent ce qu'elles valent, mais à mon avis elles méritent d'être examinées. Et cela ne sert à rien ou s'est encore se fourvoyer que d'en appeler au "respect de points de vue différents, voire divergents" quand ils portent sur l'essentiel, ce serait reproduire ce qui existe chez LFI ou au NPA par exemple, une telle méthode ne permettrait jamais de construire le parti.

Les conclusions auxquelles je suis parvenu et les propositions que j'ai soumises, s'appuyaient sur le constat que les besoins élémentaires de l'immense majorité des masses avaient été satisfaites en comparaison de la situation qui prévalait entre la moitié du XIXe et du XXe siècle, en revanche leurs aspirations démocratiques ne l'ont jamais été ou partiellement ou encore à la marge seulement, sinon il faudrait qu'on nous explique pourquoi la question des droits des minorités ou des femmes ressurgissent régulièrement. De nos jours, et ce constat était déjà valable il y a plus de 50 ans en arrière, du fait de l'amélioration du sort de la classe ouvrière, l'axe du combat politique contre le régime aurait dû être modifié et porter sur ses aspirations démocratiques qui sont incompatibles avec l'existence du régime en place, qu'on pourrait résumer au droit de décider de notre propre sort ou de la manière dont on va mener notre existence de notre naissance jusqu'à notre mort, ce qui nécessite une réorganisation ou plutôt une restructuration complète de la société, pour qu'on travaille pour vivre plutôt que vivre pour travailler.

Cela ne signifie pas qu'il faudrait abandonner le combat pour améliorer le sort des couches les plus défavorisées de la classe ouvrière, ce que j'ai voulu mettre en lumière, c'est que cet aspect du combat politique n'intéresse pas la majorité des travailleurs qui ont encore les moyens de supporter ou d'amortir les conséquences de la crise du capitalisme et de la politique d'austérité mise en oeuvre par les gouvernements successif depuis 40 ans, donc ils ne se mobiliseront pas pour ces revendications, ils ne se mobiliseront que lorsque l'enjeu sera vital pour eux, quand leur statut sera remis en cause ou quand ils seront menacés de perdre leur emploi par exemple, le reste du temps ils adopteront une position de neutralité pour ne pas dire indifférente ou demeureront passifs.

En revanche, leur condition de travail s'est gravement dégradée, leur condition d'existence également plus généralement dans une société devenue nauséabonde, où la délation, la suspicion, la haine et l'intolérance, etc. sous le règne de l'inquisition que mène les chiens de garde du régime, pourrissant littéralement toutes les relations après avoir dressé toutes les générations, couches ou communautés de la société les unes contre les autres. Vous avez beau avoir de quoi vivre comme avant ou vous en sortir sur le plan matériel ou financier, à côté de cela la société ne vous inspire que la peur, l'angoisse, rien que d'y penser est un véritable cauchemar, et vous conduit à adopter des comportements paranoïaques ou schizophrènes, où toute notion de bonheur est pour ainsi dire exclue, on peut le nier évidemment mais cela ne résiste pas à une introspection sincère lorsqu'on se retrouve seul avec soi-même à penser à son destin, on peut mentir aux autres ou faire semblant d'être heureux, mais dans notre fort intérieur on sait que ce n'est pas le cas, comment le pourrait-on entourer de tant de malheur, d'injustice.

Il faut vraiment se forcer pour trouver dans la société une source de satisfaction tellement elle est devenue médiocre. Il y a là de quoi vous ronger le moral, car elle n'offre à l'horizon aucune perspective, en réalité toujours pire quand on y pense honnêtement, de toutes manières, on s'emploie à vous le rappeler quotidiennement pour que cela s'ancre profondément dans votre cerveau et vous décourage d'agir pour changer de société.

Et bien, c'est justement sur ce levier qu'il faut agir pour répondre aux aspirations légitimes des masses de vivre autrement, dans une autre société après avoir balayé celle en place, le régime capitaliste et ses institutions. Je sais ce que certains vont rétorquer : mais la stratégie que vous proposez s'inscrit en contradiction avec le marxisme... Oui assurément quand on est resté bloqué deux siècles en arrière, ou quand on n'a pas intégré depuis les profondes transformations qu'a connues la société, le capitalisme, les différentes classes, dans ce cas-là on ne peut qu'avoir un dialogue de sourds.

Hormis au milieu des années 30 et la courte période qui a suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale, jamais les conditions objectives n'ont été réunies pour une révolution prolétarienne. Alors je voudrais qu'on m'explique comment des militants ont-ils pu croire le contraire pendant tant d'années ou décennies, j'en ai fait partie, mais ce n'est plus le cas. C'est cette réflexion qui m'a amené à revoir ma copie, je les invite fraternellement à en faire autant. Vous savez, on n'en meurt pas, je dirai même en attendant des jours meilleurs qu'on mourra moins idiot sans avoir renier notre idéal !

Rectificatif.

Attention : la Financière des paiements électroniques suspend le compte Réseau Voltaire - Réseau Voltaire 6 août 2019

La Financière des paiements électroniques, détentrice du compte ouvert par Alain Benajam, vient de suspendre les encaissements de dons en soutien à Voltairenet.org en attendant d’éclaircir cette « opération atypique ».

Nous vous prions de stopper provisoirement l’envoi de vos dons par virement. il est par contre possible de continuer à utiliser PayPal. Réseau Voltaire 6 août 2019




Provocation - Réaction - Répression.

Dans l'« affaire Steve », la présomption d'innocence doit s'appliquer à tous - LePoint.fr 5 août 2019

Personne ne sait encore ce qui s'est passé le soir de la mort de Steve Maia Caniço à Nantes. Dès lors, chacun devrait se garder de porter des accusations. LePoint.fr 5 août 2019

LVOG - Face à l'abus de pouvoir de la police ou des moyens démesurés qu'elle emploie face à des manifestants sans arme, la "présomption d'innocence" se transforme en impunité des criminels.

Légitime évidemment :

- ... les deux responsables de l'IGPN interrogés dans Libération restent sur leur ligne, justifiant un usage légitime de la force "en réaction à des jets de projectiles", comme le précise Brigitte Jullien. La directrice de l'IGPN ajoute d'ailleurs ne pas porter de "jugement sur les consignes de la préfecture d'aller éteindre la musique à 4 heures du matin". franceinfo 05.08




Qui a publié cela ? L'Otan, le Pentagone, la CIA, l'AFP, FranceInfo, Le Monde ? Vous n'y êtes pas!

- "En septembre 2011 (...) la révolution entrait dans « une situation tragique, prédisposée à la destruction ». Les premières manifestations pacifiques du printemps avaient été durement réprimées par la dictature de Bachar al-Assad et ont débouché au cours de l’été sur un soulèvement armé."

Réponse : La tendance Claire du NPA qui relaie depuis 2011 la propagande de guerre des puissances occidentales contre la Syrie.

(https://npa2009.org/actualite/international/syrie-un-regime-de-plus-en-plus-tribal-sectaire-capitaliste)

Ce propos est extrait d’un entretien qu'a eu le 3 août 2019 Joseph Daher (?) avec la Plateforme altermondialiste, un collectif québécois de militants qui ont pour "projet est de participer à la réflexion qui se manifeste dans différents lieux depuis quelque temps sur le renouvellement de l’altermondialisme et de l’internationalisme. (...) dans le but de construire un groupe spécifique de réflexion, un « think tank ». " (http://alter.quebec/a-propos)

Mimétisme ou quand réfléchir demeure un exercice hors de portée.

Le paragraphe qui conclut la plupart des articles de l'AFP ou des médias reproduisant les dépêches de l'AFP depuis 2011 :

- Déclenchée en 2011 par la répression par le régime de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie, la guerre en Syrie a fait plus de 370.000 morts et déplacé des millions de personnes.

Un autre exemple.

Juillet 2019 est le mois le plus chaud jamais mesuré dans le monde - publiée le 6 août 2019

(https://www.anti-k.org/2019/08/05/juillet-2019-est-le-mois-le-plus-chaud-jamais-mesure-dans-le-monde)

« Avec la poursuite des émissions de gaz à effet de serre et l’impact sur l’augmentation mondiale des températures, des records continueront à être battus », prévient le programme européen Copernicus.

Franceinfo avec AFP : "Avec la poursuite des émissions de gaz à effet de serre et l'impact sur l'augmentation mondiale des températures, des records continueront à être battus", a-t-il indiqué. (le chef du service Jean-Noël Thépaut dans un communiqué du service européen Copernicus sur le changement climatique, publié lundi 5 août. - LVOG)

Ah vous aviez cru que c'était un article qu'ils avaient rédigé eux-mêmes ! Mais alors qui en est à l'origine, d'où leur vient leur inspiration, quelle idéologie véhiculent-ils ?

NPA (Anti-K).

- Le mois de juillet a notamment été marqué par une canicule courte mais très intense en Europe de l’Ouest, où plusieurs pays, comme l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, ont battu leur record absolu de chaleur. Le programme européen souligne également que les températures ont été au-dessus de la normale en Alaska, au Groenland et dans certaines parties de la Sibérie, ainsi qu’en Asie centrale et certaines régions de l’Antarctique.

(https://www.anti-k.org/2019/08/05/juillet-2019-est-le-mois-le-plus-chaud-jamais-mesure-dans-le-monde - publié aussi par https://tendanceclaire.org/breve.php?id=35610)

Franceinfo avec AFP.

- Le mois de juillet a notamment été marqué par une canicule courte, mais très intense, en Europe de l'Ouest, où plusieurs pays comme l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, ont battu leur record absolu de chaleur. Selon Copernicus, les températures ont également été au-dessus de la normale en Alaska, au Groenland et dans certaines parties de la Sibérie, ainsi qu'en Asie centrale et certaines régions de l'Antarctique.

LVOG - Je ne m'approprie jamais les articles rédigés par d'autres personnes, et même quand je cite ne serait-ce qu'une expression, généralement je fournis la source ou l'auteur ou au minimum je la mets entre parenthèse pour montrer que je n'en suis pas l'auteur.

J'ai même poussé le scrupule jusqu'à me refuser d'écrire sur des sujets après que d'autres l'eurent fait pour ne pas être accusé de plagiat, préférant reproduire des articles ou extraits d'articles en faisant figurer en exergues mes propres analyses ou commentaires comportant des données supplémentaires ou des rectifications.

Je ne suis pas un dirigeant, je ne suis pas un intellectuel, je ne cherche pas à me faire passer pour ce que je ne suis pas, y compris dans les moindres détails, c'est une question de principe et d'honnêteté, et j'y tiens absolument.

On vit dans un monde dominé par des psychopathes, des faussaires ou escrocs, des illusionnistes, des mégalomanes, des gens chez qui le pouvoir leur est monté à la tête, et qui sont prêts à tout pour l'exercer, ce n'est pas mon cas ou je m'y refuse, ce qui n'est pas sans conséquence, puisque la plupart des gens et des militants sont davantage attirés par ce genre de personnages auxquels je ne leur souhaite pas de ressembler.

La plupart des gens se font une idée d'eux-mêmes qui n'est pas justifiée ou qu'ils ne méritent pas, qui ne correspond pas davantage à la réalité telle qu'ils se la représentent, alors de là à la tordre sans scrupule, où est le problème franchement. Ce n'est pas là un discours moralisateur, c'est simplement le rappel de quelques principes élémentaires dont j'estime on doit respecter pour être digne de l'idéal qu'on prétend représenter.

Dans le cas de figure oser écrire : "Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE", c'est fouler aux pieds ces principes et indigne de notre idéal.

Partant de là, plus rien ne s'oppose à toucher le fond en publiant le 5 août cet article infâme : Lettre ouverte aux forces de l’ordre encore dignes de leurs fonctions: réagissez!




Chaud devant ! Machination, désinformation, propagande. Catastrophisme ou la stratégie de la peur.

Quand ce n'est pas dû à l'activité humaine, c'est de la faute à Trump.

Quand ils confondent sciemment température et climat.

Juillet 2019 est le mois le plus chaud jamais mesuré dans le monde, selon le programme européen Copernicus - franceinfo 05.08

Lors de la canicule à la fin du mois, des records de chaleur ont été battus dans plusieurs pays.

Le mois de juillet 2019 a été le mois le plus chaud jamais mesuré dans le monde, juste au-dessus du mois de juillet 2016, selon un communiqué du service européen Copernicus sur le changement climatique, publié lundi 5 août.

Un écart toutefois faible avec juillet 2016 Selon les données de Copernicus, le mercure est monté en juillet 0,04°C plus haut que le précédent record de juillet 2016, année marquée par l'influence d'un puissant el Niño.

Cet écart est tellement faible qu'il est possible que d'autres organismes de référence, qui collectent et analysent les données de façon un peu différente, ne parviennent pas à la même conclusion, note le communiqué. L'Agence atmosphérique américaine NOAA n'a pas encore publié ses conclusions pour le mois de juillet.

Le mois de juillet a notamment été marqué par une canicule courte, mais très intense, en Europe de l'Ouest, où plusieurs pays comme l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, ont battu leur record absolu de chaleur. Selon Copernicus, les températures ont également été au-dessus de la normale en Alaska, au Groenland et dans certaines parties de la Sibérie, ainsi qu'en Asie centrale et certaines régions de l'Antarctique.

"Avec la poursuite des émissions de gaz à effet de serre et l'impact sur l'augmentation mondiale des températures, des records continueront à être battus", a déclaré le chef du service Jean-Noël Thépaut dans un communiqué. franceinfo avec AFP 05.08

LVOG - Des "records continueront à être battus"... de froid aussi, ici ou ailleurs ? Chut !

Manipuler la jeunesse, les couches de la population les plus faibles ou sensibles.

Sommets pour le climat : la mobilisation des jeunes "est doublement importante" pour le climatologue Jean Jouzel - Franceinfo 6 août 2019

Selon l'ancien vice-président du Giec, les jeunes d'aujourd'hui devraient être les premiers à subir les conséquences du réchauffement climatique.

Le climatologue, ancien vice-président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), réagit alors que la Suisse accueille deux sommets majeurs sur le climat : le sommet "Smile for Future" avec Greta Thunberg à l'université de Lausanne jusqu'au 9 août, et la réunion du Giec à Genève sur le changement climatique et les terres, jusqu'au 8 août.

Si nous ne faisons rien pour lutter contre le réchauffement climatique, il y a ce risque que le Groenland ne fonde complètement, à échéance de quelques siècles. Cela représenterait sept mètres d'élévation supplémentaire du niveau de la mer. L'Antarctique est lui aussi assez fragile, de même que tous ces glaciers continentaux, comme les glaciers des Alpes. Nous verrons à la fin de l'été, mais le bilan risque d'être très négatif pour "nos" glaciers. Franceinfo 6 août 2019

Commentaires d'internautes.

1- Antarctique : la calotte polaire se reformerait depuis plus 10 000 ans

https://www.nationalgeographic.fr/environnement/antarctique-la-calotte-polaire-se-reformerait-depuis-plus-10-000-ans

Imaginez la tête de nos Cassandre écologiques si cet hiver il faisait -40 à Paris !

2- En Antarctique, on peut dire que tout va bien. -63°C hier à la station russe de Vostock.

Du côté des manchots, c'est moins certain. La pluie tue les poussins dont le duvet ne peut les protéger, la fonte en surface éloigne le point de contact avec la mer, ce qui provoque des distances plus longues pour pêcher et des morts par famine.

Le raisonnement par taquet, ne retenir qu'un maximum pour valider une moyenne trouve ses limites rapidement.

La moyenne de Juillet à Roissy (relevé pro) est inférieure à celle de 2018.

La thermodynamique dit que 2 fluides de température différente ne se mélangent pas, la connaissance des courants marins dont ceux dits fossiles, est imparfaite.

Il y a autant d'énergie dans l'atmosphère que dans les 3 mètres sous la surface.

Greta va vous expliquer tous les calculs pour fabriquer un modèle mathématique.

3- L’homogénéisation ne concerne, sauf erreur de ma part, que le déplacement d’une station d’un emplacement à un autre. Si la moyenne de la température du deuxième lieu est différente, il est possible d’ajuster la température pour que la deuxième station soit la même. La normalisation consiste à ajuster la température d’une station en tenant compte des stations dans un rayon plus ou moins large autour de la station. Pour donner un exemple: http://berkeleyearth.lbl.gov/locations/45.81N-72.69W pour la ville de Trois-Rivières, à mi-chemin entre Québec et Montréal. (Descendez vers le milieu de la page.) Vous verrez qu’ils ont utilisé plus de 4000 stations dans un rayon de 2000 km pour calculer la température de la ville. L’ajout ou le retrait de stations peut donc faire en moyenne augmenter ou diminuer la température de celle-ci. (Certaines stations de Berkeley affichent d’ailleurs une baisse importante, disons de plus d’un degré C, à cause d’un refroidissement de la température moyenne des stations dans quelques régions.)

Cependant, rien n’est fait à ma connaissance pour ajuster régionalement les données si une station ouvre ou ferme tout simplement.

Enfin, rien ne dit que le nouvel emplacement continuera, même ajusté, de fournir des données bien corrélées avec l’ancien site. La station de la ville de Québec est un bon exemple. Jusqu’aux années 1950, elle était dans le plus ancien parc industriel de la ville, dont les alentours étaient tous construit. Elle a ensuite été déplacée vers le nouvel aéroport de Québec, qui était alors en plein champs agricoles. Aujourd’hui, cela commence à se construire autour. De plus, l’augmentation du trafic fausse les données. Ces messieurs de la météo n’ont rien trouvé de mieux que d’installer la station du côté au vent de la piste, rabattant les gaz brûlés des avions directement sur le thermomètre. (Piste principale orientée Sud-Ouest / Nord-Est; le vent vient 40% du temps du Sud-Ouest; thermomètre à l’extrémité Nord-est de la piste.) Depuis le début des années 2000, l’achalandage a triplé, et la chaleur dissipée par un seul décollage est suffisante pour faire augmenter d’un degré C la température sur une épaisseur de 50 mètres sur une superficie de 4000 à 40000 m². Quid de la continuité?

4- Carl-Stéphane Huot, Diplômé en génie mécanique et industriel, U. Laval, Québec

Cher Monsieur Alexandre P. (du 4/08 à 10h54) «…ne serait-il pas temps de changer de point de vue? » questionnez-vous.

Adoptant le propos d’un ami, il me plait de mentionner ici Romain Rolland, un écrivain et humaniste au regard pénétrant, probablement tombé dans l’oubli : https://fr.wikipedia.org/wiki/Romain_Rolland

Celui-ci écrivait : « Une discussion est impossible avec quelqu’un qui prétend ne pas chercher la vérité mais déjà la posséder ». Propos de littéraire du 19 siècle qui vaut avec pertinence en notre contexte actuel ? Par ailleurs une maxime à laquelle vous adhérez.

Changer quel point de vue, en effet ? Serait-ce celui attribué aux courants politico-scientifiques « convenus » d’IPCC-GIEC (en laquelle des versions successives de leurs rapports) ? Voire la conviction d’activistes à peine masqués, en arrière-plan d’une gamine de 16 ans dont les tuteurs-coaches attribuent une capacité de « voir le CO2 » (sans toutefois nous en préciser sa variété et l’origine, sinon de ne le voir qu’anthropique) ? Faut-il céder aux articles incendiaires de journalistes « spécialisés dans les choses dites environnementales » ? Pis que pendre, faut-il confondre des faits météorologiques extrêmes et ceux de la science naissante et toute aussi complexe qu’est encore à ce stade la « climatologie » ? Devrions-nous retomber à l’époque de l’Inquisition ecclésiastique de Galileo ou d’une quelconque dictature mentale ? Certains sont affirmatifs (et nettement politisés) ; d’autres se permettent de douter. J’en sais gré à ces derniers.

Votre énumération de phénomènes (régionaux à l’échelle du globe) semble s’appuyer sur les puissants relais médiatiques qui jouent d’influence vers l’opinion publique. Du matraquage où parfois/souvent on a du mal à discerner ce qui relève d’une science ou fait exact… ou d’une volonté d’intoxiquer notre mental. La méthode n’est pas originale. L’histoire fourmille de cas vécus où des régnants et gros financiers – sinon ceux aspirant à le devenir – usèrent de procédés douteux pour préserver un pouvoir sur les masses présumées ignorantes ou malléables. Usant d’une notoriété acquise en leur discipline favorite (liste?), beaucoup de notables publics se réfèrent eux-mêmes aux « nouveaux dogmes ». Ainsi, sous le titre lu récemment : « Déracinés, les hommes cherchent une Terre habitable », un magazine belge se targue d’interviewer un philosophe mû par la certitude. Le même auteur n’hésitant pas à pointer les « climatosceptiques » en arguant d’être sur la défensive ? Où swallons-nous dirait un vieux sage !

Actuellement, nous observons la narration – concomitante – d’une foultitude de faits alarmistes. Serait-ce pour mieux nous imposer une « façon globale, unique » de penser ou vouloir dicter aux foules un mode de vie « de conformiste nouveau » ?

Je vous le donne à réfléchir, bien cordialement.

Quid est veritas? Si d’aucuns préfèrent une variante latine.

5- D’abord merci de nous lire avec attention.

Votre commentaire s’inscrit dans celui du 1/08

(http://www.science-climat-energie.be/2019/07/09/etendue-de-la-glace-arctique-actualisation-juin-2019/#comments).

A nouveau il ne s’agit pas de critiquer ‘pour critiquer’ les études scientifiques, il s’agit simplement d’exercer son droit à les analyser et d’en estimer ou démontrer leur bien fondé. C’est en tous cas le ‘core business’ normal de tout scientifique digne de ce nom.

Dans le cas qui nous occupe, SCE a procédé il n’y a pas très longtemps (http://www.science-climat-energie.be/2019/03/14/exagerations-climatiques-extremes/) à une analyse critique des sujets que vous abordez (canicules et sécheresses notamment) à partir du rapport AR5 (GIEC) publié en 2013. Vous y verrez que ce rapport de 94 pages sur les événements climatiques extrêmes aboutit à une partie du résumé de 30 pages (Résumé ‘SPM’ pour les décideurs) qui oriente ou accentue la synthèse dans une option volontairement(?) catastrophiste et néglige presque entièrement la substance du rapport de 94 pages qui met en avant le caractère local des événements. Inutile de vous dire que les médias, politiques et souvent scientifiques relaient quasi-instantanément ce catastrophisme mondial, et montrent par la même occasion qu’ils n’ont pas lu le rapport original qui ne démontre pas cela.

Alors oui faites attention aux manipulations et vérifiez par vous-même.

Autre point important : SCE n’a de cesse de répéter qu’il ne faut pas confondre climat et pollution, et finalement modes de vie. Tout peut se discuter, mais il faut d’abord éviter les amalgames et ne pas se laisser confisquer le débat, à défaut de la pensée, par ceux qui nous annoncent sans cesse la fin du monde pour demain, par ceux dont les nombreuses prédictions se sont avérées fausses.

Enfin pour réfléchir, voici une personne qui a apparemment repris en main sa pensée (égarée ?) : https://www.quora.com/Why-did-you-change-your-views-on-climate-change/answer/Chris-Boyd-50?ch=10&share=a2211cae&srid=mSk86

Pour les canicules, voyez également ce reportage du 17 juillet 1852

http://www.science-climat-energie.be/wp-content/uploads/2019/08/Canicule-juin-2019.pdf

et aussi : https://belgotopia.com/2019/04/02/les-epouvantables-consequences-du-rechauffement-climatique/

Enfin jusqu’où peut aller le catastrophisme? https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/ici-je-suis-pret-on-a-rencontre-yves-cochet-l-ex-ministre-de-l-environnement-qui-se-prepare-au-jour-ou-tout-s-ecroulera_3557789.html#xtor=EPR-51-%5Bici-je-suis-pret-on-a-rencontre-yves-cochet-l-ex-ministre-de-l-environnement-qui-se-prepare-au-jour-ou-tout-s-ecroulera_3564337%5D-20190804-%5Bbouton%5D

Enfin, pour terminer, à quelles études scientifiques montrant que la Sibérie brûle ou l’Inde subit la canicule faites-vous allusion?

Dites-moi quelles sont vos intentions, chiffrées de préférence, je vous dirai ce que vaut votre théorie du réchauffement climatique ou hold up à 90 mille milliards de dollars.

https://www.banquemondiale.org/fr/topic/climatechange/overview

Changement climatique

Le changement climatique constitue une grave menace pour le développement et le combat engagé afin de mettre fin à la pauvreté dans le monde. Faute de mesures immédiates, 100 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté.

Le besoin de financement pour assurer une transition ordonnée vers une économie mondiale décarbonée et résiliente se chiffre désormais en milliers de milliards de dollars.

Au cours des 15 prochaines années, le monde va devoir consentir de lourds investissements dans les infrastructures, évalués à environ 90 000 milliards de dollars d’ici 2030 (a), mais le surcoût pour rendre ces infrastructures compatibles avec les objectifs climatiques n’est pas conséquent.

Les mesures de lutte contre le changement climatique offrent de véritables possibilités pour parvenir à un développement mondial durable et relancer la croissance économique. Leurs effets sont déjà tangibles, en termes d’emplois créés, d’économies réalisées, de gains de compétitivité et de nouveaux débouchés commerciaux mais aussi d’amélioration du bien-être dans le monde avec, en perspective, une hausse des investissements, toujours plus d’innovation et de nouveaux leviers de croissance. banquemondiale.org

LVOG - Bref, comment sauver le capitalisme en faillite ou justifier l'instauration d'un régime totalitaire mondial...

Tournons la page de la canicule et de la sécheresse : Au secours il va y avoir des orages, du vent, de la grêle et de la pluie !

Six départements du Centre-Est en vigilance orange aux orages - franceinfo 06.08

Les départements concernés sont la Haute-Loire, la Loire, le Rhône, l'Ain, le Jura et le Doubs.

Il tombera de 30 à 50 mm d'eau en une heure, ce qui peut engendrer un risque de ruissellement et d'inondations locales. Des chutes de grêle, des grosses averses orageuses et des rafales de vent pouvant dépasser les 90 km/h sont à prévoir dans l'après-midi. La vigilance court pour l'instant jusqu'à demain matin 6 heures. franceinfo 06.08

LVOG - Pas assez de pluie, puis trop de pluie, trop chaud, puis trop froid, décidément le climat n'en fait qu'à sa tête, à défaut de pouvoir lui commander on va commencer par mater les récalcitrants aux mesures qu'on veut leur imposer pour leur bien...

La surpopulation n'existe pas, et si hélas, la preuve!

Près d'un quart de la population mondiale menacée par une pénurie en eau, selon un rapport - franceinfo 06.08

Près d'un quart de la population mondiale est en situation de pénurie hydrique grave, proche du "jour zéro" lors duquel plus aucune eau ne sortira du robinet, selon un rapport (en anglais) rendu public mardi 6 août. La carte établie par l'institut World resources mesure les risques de pénurie en eau, de sécheresse et d'inondations fluviales.

"L'agriculture, l'industrie, et les municipalités absorbent 80% de la surface disponible et des eaux souterraines lors d'une année moyenne" dans les 17 pays concernés, principalement situés au Moyen-Orient et au nord de l'Afrique, écrit l'institut. Ceux-ci sont le Qatar, Israël, le Liban, l'Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l'Arabie saoudite, l'Erythrée, les Emirats arabes unis, Saint Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l'Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde.

"La plus grande crise dont personne ne parle"

"La pénurie en eau est la plus grande crise, dont personne ne parle. Ses conséquences prennent la forme d'insécurité alimentaire, de conflit, de migration, et d'instabilité financière", a indiqué Andrew Steer, PDG de WRI.

"Lorsque la demande rivalise avec les réserves, même de petits épisodes de sécheresse –qui vont augmenter avec le changement climatique– peuvent provoquer de terribles conséquences", comme les récentes crises à Cape Town, Sao Paulo ou Chennai, détaille l'institut. Vingt-sept autres pays figurent sur la liste des pays présentant une "pénurie hydrique élevée". franceinfo avec AFP 06.08

LVOG - Si c'est réellement "l'agriculture, l'industrie, et les municipalités (qui) absorbent 80% de la surface disponible et des eaux souterraines lors d'une année moyenne", cela signifie que la population excède les ressources en eau de la planète.

Ou alors et dans une certaine mesure, c'est la concentration de la population dans les zones urbaines qui posent problème, or c'est là que se trouvent les emplois, les infrastructures et les services, et il est inimaginable qu'il en soit autrement sous le régime capitalisme, raison de plus pour l'éradiquer de la surface de la planète.

En réalité tous les ans des milliers de boutiques ferment et des milliers ouvrent comme la température qui monte et qui descend.

Les nouvelles taxes de Trump pourraient accélérer la crise du commerce de détail - slate.fr 05.08

Plus de 7.500 boutiques ont déjà fermé aux États-Unis en 2019, et la situation risque de ne pas aller en s'arrangeant.

Année noire

Le New York Times note que ce chiffre excède d'ores et déjà celui de l'an passé, qui avait vu 5.854 commerces cesser leur activité.

En mai, la banque UBS estimait que la première salve de taxation à 25% risquait d'obliger 12.000 magasins à mettre la clé sous la porte.

Si les nouvelles taxes ont l'effet dramatique suggéré par UBS, 2019 pourrait battre le record établi en 2017, année durant laquelle plus de 8.000 magasins avaient baissé le rideau. slate.fr 05.08

Décidément pour des raisons politiques ils manipulent tout...




Totalitarisme. L'étau se resserre.

Bientôt la fin du cash? L’argent liquide a de moins en moins la cote - sputniknews.com 06.08

Le célèbre magazine The Economist (Rothschild - LVOG) plaide pour que les pays riches se préparent à un futur sans cash alors que les moyens de paiement électroniques prennent une part de plus en plus importante dans les transactions. Une éventualité qui inquiète certains observateurs.

«L'institution prévoit que les paiements en billets pourraient reculer, en valeur, de plus de 20% d'ici à 2025. Ils passeraient de 153 à 122 milliards d'euros entre 2018 et 2025. En volume, le nombre de billets remontant du public vers les professionnels de la filière fiduciaire pourrait baisser de plus d'un quart sur la même période.»

Le Monde révélait en mars dernier un document interne de la Banque de France qui dessinait un avenir économique où le cash aura de moins en moins de place. Le développement des moyens de paiement électroniques ne connaît pas d’arrêt dans les pays riches. Selon la Banque de France, les paiements par carte bancaire représentaient 53% des transactions en 2018 dans l’Hexagone. Les paiements sans contact ont, quant à eux, connu une forte progression de 82% en volume et 89% en valeur. Si les téléphones mobiles restent peu utilisés, le nombre de transactions effectuées par ce moyen a plus que doublé entre 2017 et 2018.

Et la tendance se vérifie dans de nombreux pays. Aux États-Unis, moins d’un tiers des paiements se font encore en liquide. En Suède, les paiements en cash ont reculé de 80% en dix ans. En Chine, les transactions numériques ont connu une augmentation de 34% en 2017. Un tableau qui a poussé le célèbre The Economist a publié un appel à ce que les pays riches se préparent à «un futur sans cash».

«Pour le magazine de référence sur l'économie, l'essoufflement de l'argent liquide s'explique par deux facteurs. D'une part, la demande. Les jeunes consommateurs veulent des systèmes de paiement rapide et qui s'intègrent dans leur quotidien digitalisé. D'autre part, la monnaie physique représente un coût trop élevé (distributeurs de billets, camion de transport sécurisés…) pour les compagnies financières», expliquent nos confrères des Echos.

En 2016 lors du Forum mondial de Davos, John Cryan, qui officiait à la tête de la Deutsche Bank lançait: «Le cash, je pense, n'existera probablement plus dans 10 ans. Ce n'est pas quelque chose qui est nécessaire, c'est terriblement inefficace et cher.»

«On est un peu pris de court par la modernisation des moyens de paiement, mais on n’arrêtera pas le mouvement. L’argent liquide a toujours son importance dans les achats quotidiens. Le plus important, c’est la protection des données qui est absolument essentielle et beaucoup moins évidente sur les nouveaux moyens de paiement. On fait beaucoup de prévention auprès des consommateurs», expliquait récemment à Corse-Matin Odile Leturcq, présidente de la branche marseillaise de l’UFC-Que choisir.

L’économiste Philippe Herlin verrait dans la disparition totale du cash «une atteinte à la liberté et à la vie privée».

«Si le cash disparaît, la banque, l'État et le fisc peuvent retracer la totalité de vos ressources. Ensuite, je pense que si l'État supprimait le cash, les gens basculeraient sur les cryptomonnaies. Or, quand on fait un paiement en bitcoins par exemple, ça va directement du portefeuille bitcoin à l'autre, sans passer par la banque donc sans contrôle. C'est anonyme et gratuit, décentralisé car il n'existe pas de banque centrale dédiée. C'est comme du cash sur Internet», expliquait-il à nos confrères de Corse-Matin.

En Suisse, pays très attaché au cash, l’idée de renoncer aux billets et pièces a aussi des détracteurs. «L'intérêt du cash, c'est que vous pouvez être anonymes. On ne peut pas tracer vos transactions, ce qui est très important pour la sphère privée», analysait récemment pour RTS Sophie Michaud Gigon, secrétaire générale de la Fédération romande des consommateurs (FRC). Elle voit un intérêt pour les banques à la disparition de l’argent liquide:

«Diminuer l'accès au cash permet d'augmenter toutes les transactions qu'on fait via les cartes de crédit ou de débit. Or, elles sont accompagnées de commissions qui rapportent de l'argent aux banques.»

Ce sont justement ces frais qui freinent plusieurs commerçants dans leur chemin vers le tout électronique. Nombre d’entre eux n’acceptent pas les paiements en carte bancaire en dessous d’un certain montant par exemple. «Sur CB, c'est variable, mais à l'heure actuelle, ils varient de 0,30 à +1%», lançait récemment à Corse-Matin Frédéric Jeanjean, secrétaire général de l'Umih 13, un syndicat présent dans le secteur de l'hôtellerie-restauration. sputniknews.com 06.08




Leur humanisme est la politesse des salauds...

Castaner se montre ému aux larmes pour son hommage au pilote Franck Chesneau - Le HuffPost 06.08

Pendant la canicule, l'enfer caché que subissent les animaux d'élevage - Le HuffPost 06.08




Ils osent

L'émissaire américain salue "d'excellents progrès" dans les négociations avec les talibans - AFP 6 août 2019

Iran : Londres rejoint la mission américain dans le Golfe - AFP 6 août 2019

Israël approuve la construction de 2.300 logements dans les colonies - AFP 6 août 2019

Washington utilisera "tous les outils adaptés" pour stopper la "dictature" de Maduro au Venezuela - AFP 6 août 2019

Une ville suédoise exige un "permis" pour mendier dans ses rues - euronews 6 août 2019

A partir du 1er octobre, mendier dans la ville d'Eskilstuna pourra valoir une amende de 4000 couronnes, soit 370 euros. euronews

Coca-Cola lance une pub pro-LGBT en Hongrie et se fait boycotter - Le HuffPost 6 août 2019

Mounir Baatour, le premier candidat gay à la présidence en Tunisie - Slate.fr 6 août 2019

713 contraventions pour "outrage sexiste" dressées en un an - Le HuffPost 5 août 2019

Marlène Schiappa sapiosexuelle? Quand l'attirance sexuelle dépend de l'intelligence - Le HuffPost 5 août 2019

LVOG - La sapiosexualité est le fait d'être sexuellement et/ou sentimentalement attiré par des personnes intelligentes, instruites ou charismatiques. (Yahoo)

LVOG - Il y en a au gouvernement, à LREM ?

Colombie: la production de cocaïne en hausse de 5,9% en 2018, selon l'ONU - AFP 6 août 2019




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Inde

Révocation d'autonomie au Cachemire: Washington appelle au "respect des droits" - AFP 6 août 2019

Washington a appelé lundi au "respect des droits individuels" et au "maintien de la paix et de la stabilité" après la révocation par l'Inde de l'autonomie constitutionnelle du Cachemire indien, une région revendiquée par le Pakistan.

Le gouvernement indien a annoncé lundi la révocation de l'autonomie constitutionnelle de l'Etat du Jammu-et-Cachemire (nord), ainsi que sa dislocation. Une décision explosive qui vise à placer sous une tutelle plus directe de New Delhi cette région rebelle revendiquée par le Pakistan.

Ces mesures sans précédent, préparées dans le plus grand secret par les nationalistes hindous du Premier ministre Narendra Modi, sont susceptibles de provoquer un soulèvement sanglant de la vallée à majorité musulmane de Srinagar. Nombre d'habitants de cette région himalayenne sont hostiles à l'Inde et attachés à leur autonomie qui prévalait depuis les débuts de la république fédérale indienne il y a sept décennies.

En prévision de possibles troubles, les autorités indiennes avaient déployé ces dix derniers jours plus de 80.000 paramilitaires supplémentaires dans cette zone déjà hautement militarisée. Les Cachemiris étaient totalement coupés du monde lundi, les moyens de communication ayant tous été bloqués, les déplacements et rassemblements interdits et les écoles fermées.

L'article 370 de la Constitution indienne conférait un statut spécial au Jammu-et-Cachemire et autorisait le gouvernement central de New Delhi à légiférer seulement en matière de défense, affaires étrangères et communications dans la région, le reste relevant de l'assemblée législative locale.

Le Pakistan a condamné cette révocation et indiqué qu'il fera "tout ce qui est en son pouvoir pour contrer les mesures illégales" liées au litige territorial entre les deux puissances nucléaires d'Asie du Sud, qui se sont livré deux guerres au sujet du Cachemire.

Les partisans du Bharatiya Janata Party (BJP) de Narendra Modi et les chaînes de télévision nationalistes ont salué une décision "historique" qui marque, selon eux, l'intégration complète du Cachemire à l'Inde.

Responsables politiques cachemiris et d'opposition ont pour leur part dénoncé un "jour noir pour la démocratie indienne", s'inquiétant notamment de cette réécriture de la Constitution sans débat parlementaire ou public.

Le gouvernement de Narendra Modi a également présenté au Parlement un projet de loi pour diviser le Jammu-et-Cachemire, dont sera séparée la partie orientale, le Ladakh à majorité bouddhiste.

Le Jammu-et-Cachemire restant, qui comprendra les plaines à majorité hindoue de Jammu au sud et la vallée de Srinagar à majorité musulmane dans le nord, va perdre le statut d'État fédéré, pour être rétrogradé au statut de "territoire de l'Union". Cela signifie que la région sera sous l'administration directe de New Delhi et n'aura presque plus aucune autonomie.

Ce projet de loi doit encore être approuvé par le Parlement indien, où le BJP et ses alliés ont cependant la majorité absolue. Tout le processus devrait être achevé d'ici mercredi, date de fin de la session parlementaire de mousson.

La révocation de l'autonomie du Cachemire était une vieille promesse de campagne des nationalistes hindous de Narendra Modi, qui a été triomphalement réélu au printemps pour un deuxième mandat.

Le Cachemire est divisé de fait entre l'Inde et le Pakistan depuis la partition de l'empire colonial britannique des Indes en 1947, qui le revendiquent tous deux.

Une insurrection séparatiste fait aussi rage depuis 1989 au Cachemire indien et a coûté la vie à plus de 70.000 personnes, principalement des civils. New Delhi accuse son voisin de soutenir en sous-main les groupes armés à l'œuvre dans la vallée de Srinagar, ce que le Pakistan a toujours démenti. AFP 6 août 2019

Turquie

La Turquie prépare une invasion du Nord de la Syrie - Réseau Voltaire 5 août 2019

L’armée turque se prépare à envahir le Nord de la Syrie à l’Est de l’Euphrate. Le président Erdogan a présidé un Conseil de Défense le 1er août et nommé de nouveaux officiers généraux en vue de cette opération.

Le gouvernement turc a rejeté, le 3 août 2019, la proposition états-unienne d’un contrôle conjoint de la zone occupée dite « Rojava » ; celle-ci étant censée être gouvernée par une population kurde nouvellement arrivée.

Durant les années 80, la Turquie considérait les Kurdes comme une minorité destinée à être « turquisée » de force. Des centaines de milliers d’entre eux, attachés à leur culture, fuirent vers la Syrie où ils bénéficièrent de l’asile politique. Cependant, après l’arrestation de leur chef, Abdhullah Öcallan, leurs organisations furent progressivement pénétrées par les États-Unis et Israël.

Au contraire, la Turquie d’après-le coup d’État manqué de 2016 exige le patriotisme de ses citoyens. Elle considère comme ennemies les populations, y compris kurdes, devenues mercenaires du Pentagone. Ainsi, Ankara n’hésite pas à nommer à des postes à responsabilité des Turcs d’ethnie kurde qui lui sont fidèles, mais n’hésite pas non plus à massacrer ceux qui ont fait allégeance à un État étranger, fut-il allié au sein de l’Otan.

Bien sûr, les réfugiés turcs ne croient pas à la sincérité de ce changement idéologique d’Ankara. Mais, réciproquement, Ankara ne croit pas à l’évolution du PKK, passé du jour au lendemain du marxisme-léninisme pur et dur à l’anarchisme soft.

L’état-major turc entend imposer une zone frontalière, d’environ 30 km de profondeur, en territoire syrien qu’elle occuperait. Elle entend y relocaliser les réfugiés syriens actuellement résidant en Turquie.

Dans les années 2000, la Syrie avait exigé le désarmement des réfugiés turcs d’ethnie kurde et autorisé l’armée turque à poursuivre les éléments qui l’attaqueraient depuis son territoire. L’armée turque pouvait pénétrer dans une zone de 30 kilomètres de profondeur, calculée en fonction de la portée de l’artillerie de l’époque.

La Syrie a toujours craint que cette facilité soit exploitée par la Turquie pour annexer le territoire beaucoup plus important, incluant Alep, que revendiquent les Kémalistes depuis la dissolution de l’Empire ottoman. Réseau Voltaire 5 août 2019

Venezuela

Conférence internationale pour la démocratie au Venezuela, sans les alliés de Maduro - AFP 6 août 2019

Une conférence internationale réunissant une soixantaine de pays se tient mardi à Lima pour tenter de trouver une solution pacifique à la crise politique au Venezuela, en l'absence des alliés du président Nicolas Maduro.

Convoquée par le Groupe de Lima, composé d'une douzaine de pays latino-américains et du Canada, la conférence accueillera une délégation américaine de haut rang envoyée par le président Donald Trump, menée par le secrétaire au Commerce Wilbur Ross et le conseiller à la sécurité nationale John Bolton.

Pour accentuer la pression sur le dirigeant socialiste que Washington souhaite voir quitter le pouvoir, Donald Trump a ordonné un gel total des biens aux Etats-Unis du gouvernement vénézuélien, a fait savoir lundi soir la Maison Blanche.

Toute transaction avec les autorités vénézuéliennes est également interdite.

Selon le Wall Street Journal, il s'agit là des premières mesures d'un embargo économique total décrété par Washington contre Caracas. Cela mettrait le Venezuela au même niveau que des pays comme la Corée du Nord, l'Iran, la Syrie et Cuba.

Quelques heures plut tôt, John Bolton avait prévenu que les Etats-Unis allaient annoncer durant la conférence des "étapes radicales" pour avancer vers "une transition du pouvoir de Maduro vers Juan Guaido", l'opposant reconnu par une cinquantaine de pays comme président par intérim du Venezuela.

Assisteront notamment à la conférence de Lima des délégués du Vatican, de France, d'Allemagne, du Royaume-Uni, d'Australie, de Corée du Sud, d'Israël, des Emirats arabes unis, d'Afrique du Sud et de 18 pays latino-américains. Ont décliné l'invitation la Chine, Cuba, le Russie et la Turquie. AFP 6 août 2019


ECONOMIE

Chine

La Chine suspend l'achat de produits agricoles américains - franceinfo 05.08

Cette décision intervient quatre jours après les annonces inattendues de Donald Trump sur l'instauration de droits de douane additionnels sur les importations chinoises.

Le bras de fer commercial s'intensifie entre la Chine et les Etats-Unis. Les entreprises chinoises ont cessé d'acheter des produits agricoles américains, a annoncé lundi 5 août l'agence officielle Chine nouvelle. Cette décision fait suite à la menace de Donald Trump d'imposer des droits de douane supplémentaires à la quasi-totalité des importations chinoises à compter du 1er septembre.

La Chine "n'écarte pas temporairement la possibilité d'imposer des droits de douane supplémentaires sur les produits agricoles américains pour les transactions conclues après le 3 août, et les compagnies chinoises concernées ont cessé d'acheter des produits agricoles américains", a rapporté Chine nouvelle, citant le ministre du Commerce et la Commission nationale du développement et des réformes. Instabilités sur les marchés

La valeur des produits agricoles américains susceptibles d'être la cible de nouveaux droits de douane n'est pas précisée par Pékin. La Chine est, entre autres, le premier acheteur mondial de soja, principal produit agricole américain à l'exportation. franceinfo avec AFP 05.08


Le 11 août 2019

CAUSERIE ET INFOS

A qui profite le crime ?

Un casse à 150.000 milliards de dollars.

Nombreux sont ceux qui ont tout intérêt à ne pas tuer cette poule aux oeufs d’or ! Selon la Banque mondiale, la lutte contre le changement climatique impliquerait de multiplier la dette souveraine du monde (60.000 milliards de dollars) par 2,5. contrepoints.org 01.07.2019

Au format pdf - 19 pages)

En 2007 j'avais publié un article au sujet du réchauffement climatique où je me fiais aveuglément aux rapports du GIEC. Pourquoi ? Il y a plusieurs explications à cela.

Tout d'abord parce que j'étais isolé. Ensuite, j'ignorais tout ou presque sur ce sujet. Enfin, il ne m'était pas venu à l'esprit qu'il fallait absolument tout vérifier, j'avais la naïveté de croire tout ou partie de ce que les médias dominants publiaient ou disaient, or c'était une grave erreur. En fait, il ne m'était pas venu à l'esprit qu'ils oseraient tout et n'hésiteraient pas à manipuler absolument tous les sujets qu'ils traitaient. Je dois avouer que je n'avais pas perçu, qu'il existait un rapport de cause à effet entre la crise du capitalisme et leur intention d'instaurer un régime totalitaire mondial ou leur stratégie politique, et la manière dont ils traitaient la question climatique. Maintenant que le lien est clairement établi, j'en ai pris conscience.

Mais pour aborder cette question, cela nécessite un lourd investissement, un travail colossal ou un temps très long de tout vérifier quasi systématiquement, de recouper chaque fait ou donnée... Je ne m'imaginais pas devoir faire un tel travail d'investigation, de recherche pour ainsi dire quotidiennement, or c'est devenu obligatoire pour ne pas se faire manipuler, d'autant plus que les partis dits ouvriers s'alignent presque systématiquement sur la propagande officielle ou adoptent leurs théories.

Pire encore, et c'est le cas plus que jamais avec cette histoire de changement climatique, en lisant chaque article il faut repérer ou démêler le vrai du faux qui s'y trouve en fonction des intérêts de leurs auteurs ou des lobbies qu'ils représentent ou de leurs inclinaisons idéologiques, du coup leurs argumentations peuvent s'avérer correctes ou paraître comme telles concernant certains facteurs, et fausses ou fabriquées concernant d'autres facteurs, leurs démonstrations ou plutôt une partie de leurs démonstrations peuvent être justes et leurs conclusions ou une partie de celles-ci erronées, soit involontairement ou sciemment.

Bref, se lancer là-dedans est épuisant et prend un temps considérable parce qu'il faut essayer de tout garder en mémoire ou tout relire ou presque pour tenter de venir à bout d'un facteur, pour comprendre ce qui se passe réellement, car tout est embrouillé ou fait l'objet d'affirmations partisanes. Qui plus est, comme de nombreux facteurs entretiennent des rapports entre eux, c'est l'ensemble qu'il faut avoir en tête en permanence pour essayer d'y voir plus clair. Et puis la vérité leur importe que lorsqu'elle correspond uniquement à leurs a priori ou à leurs intérêts, à leur idéologie, et le reste du temps ils la violent sans scrupule. Non mais vous imaginez le truc, j'ai lu plus de 120 articles sur ce sujet en trois semaines. C'est le produit de ce travail ingrat et de mes réflexions que je vous livre dans cette causerie.

Un conseil, ne vous arrêtez pas aux chiffres qui y figurent qui peuvent beaucoup varier selon les auteurs ou sources, vaut mieux se faire une idée ou retenir la tendance générale qui s'en dégage.

Je sais qu'il aurait été plus simple ou économique de se demander à qui profite le crime, et d'y répondre de manière définitive sans prendre le moindre risque après avoir lu l'article de la Banque mondiale à 90.000 milliards de dollars, plus que le PIB mondial, mais je ne suis pas sûr que cela aurait été le meilleur procédé pour répondre aux interrogations des militants et des travailleurs. J'ai pensé qu'il serait plus efficace de démonter pièce par pièce l'escroquerie du GIEC, ainsi les militants ou travailleurs peuvent apprendre beaucoup de choses sur le fonctionnement de notre planète et son environnement, point par point ils disposeront d'arguments pour répondre aux partisans de la théorie officielle.

La machination du business climato-totalitaire.

Ils osent tout ou ils ne sont pas à une contradiction près.

Les mêmes, les chefs d'Etat du Canada et de l'UE, qui figurent parmi ceux qui ont mis en place le GIEC, viennent de signer le CETA. Vous avez le droit d'ajouter la totalité des médias institutionnels et d'autres.

Un glissement sémantique pas anodin, mais jamais relevé ou presque. Pourquoi ?

Du réchauffement climatique, ils sont passés au changement climatique. Pourquoi ?

Parce que la température moyenne de la Terre est demeurée inchangée au cours des 18 ou 20 dernières années selon les sources.

Qui est à l'origine du GIEC ou quand ils confondent météorologie et climatologie.

Extrait du portail de l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

- L'Organisation météorologique mondiale est une institution spécialisée des Nations unies.

L'Organisation météorologique mondiale (OMM) est une organisation intergouvernementale qui compte actuellement 193 États et territoires Membres. (...) Le Secrétariat, dont le siège se trouve à Genève, est dirigé par le Secrétaire général. Le Congrès météorologique mondial est l'organe suprême de l'Organisation.

Dans le cadre de la réforme de la structure de gouvernance des organes constituants de l'OMM approuvée par le Dix-huitième Congrès météorologique mondial en juin 2019, le nombre de commissions techniques va passer de huit à deux.

Président de l'OMM : Gerhard Adrian. public.wmo.int

LVOG - C'est un météorologiste, le monsieur météo de l'ONU !

Quelques précisions dans Wikipedia.

- Les états développés profitent donc de la conjoncture économique pour appuyer le développement des initiatives de l'OMM en matière de détection et d'attribution du changement climatique. En 1979 a ainsi lieu la première conférence mondiale sur le climat à Genève, sur la proposition du PNUE et de l'OMM. Cette conférence se contente d'en appeler à un renforcement des observations ; elle ouvre d'ailleurs le programme climatologique mondial de l'OMM.

Les réflexions sur le climat mondial ouvrent le voie à de nombreux débats dans les années 1980 sur les possibilités de limiter le bouleversement climatique. L'OMM est un élément moteur de ces démarches. Elle invite les services nationaux à se préparer à l'intégration de nouveaux éléments dans leur périmètre d'activités, et met en place une série de nouveaux programmes liés à l'étude de l'environnement : convention sur l'ozone, pollutions atmosphériques, changement climatique. À la même époque est créé le GIEC (1988), conjointement avec le PNUE.

Les statuts de l'OMM sont définis par la convention du 11 octobre 1947. Les représentants des services météorologiques nationaux réunis à Washington décident de la création d'une organisation destinée à "coordonner, standardiser, améliorer les activités météorologiques mondiales et encourager un échange efficace d'informations entre les pays". wikipedia.org

Sponsorisée par le GIEC ou l'ONU et une monarchie.

Greta Thunberg et des centaines de jeunes Européens unis pour le climat à Lausanne - lexpress.fr 09.08

Le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele, ancien vice-président du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), a encouragé ces jeunes, qui devaient manifester dans l'après-midi à Lausanne, à "continuer leur bon travail".

Ce mouvement de jeunesse, comme celui de "Youth for Climate", est né après l'initiative de la jeune Greta Thunberg d'entamer une grève de l'école hebdomadaire pour le climat.

Greta Thunberg va traverser l'Atlantique en bateau. L'égérie de la lutte contre le réchauffement climatique entend en effet participer au sommet mondial sur le climat organisé à New York par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres le 23 septembre.

Le bateau, dirigé par le skipper allemand Boris Herrmann et le fondateur monégasque de l'équipe Malizia, Pierre Casiraghi, hissera pour l'occasion une voile barrée du slogan "#Fridays for future" ("Les vendredis pour l'avenir"), du nom du mouvement lancé de la jeune militante.

"J'ai décidé d'essayer de prendre une année sabbatique et de voyager dans différents endroits, par exemple du nord au sud de l'Amérique où j'ai reçu plusieurs invitations pour assister à des sommets", avait-elle confié en juin.

L'adolescente doit également se rendre à la COP25 au Chili en décembre, un voyage confirmé plus tôt dans l'année par son entourage. Aux États-Unis, il s'agira du premier déplacement de la jeune fille sur le sol américain depuis le lancement de son mouvement "Fridays For Future". lexpress.fr avec AFP 09.08 et 29.07.

LVOG - Fera-t-elle un discours à la Fed ou à Wall Street ?

Qui est Pierre Casiraghi ?

Pierre Casiraghi est le troisième rejeton de la princesse Caroline de Monaco et vice-président du Yacht Club de Monaco.

Le GIEC en guise de rigueur scientifique : Erreurs grossières, faux, manipulations, mensonges, etc. le tout avéré ou confirmé sur fond de scandales.

mediapart.fr 10 janvier 2016 - Depuis sa création le GIEC publie tous les six ans environ un épais rapport de plusieurs milliers de pages, ainsi qu'un « résumé pour les décideurs » de 20 à 40 pages servant de base aux négociations climatiques internationales. Le cinquième et dernier rapport date de 2014. Au fil des ans, ces résumés sont devenus de plus en plus illisibles.

Les trois premiers rapports du GIEC restaient prudents. En 1995, le GIEC concluait en disant qu'aucune des études n'avait apporté la preuve que le changement climatique puisse être attribué aux gaz à effet de serre. En 2001, le GIEC soulignait qu'en matière de modélisation du climat, ils étaient face à un « système chaotique couplé et non linéaire » et que les prédictions à long terme s'avéraient impossibles.

Mais dés le 4 ème rapport (AR4), fin 2007, sans aucune donnée nouvelle, le GIEC affirme que la réalité et l'ampleur du réchauffement climatique sont « sans équivoque ». L'effet de serre du CO2 serait la cause d'un réchauffement pouvant atteindre 6,4° en 2100 si rien n'était fait; cela provoquerait aridité, désertification, catastrophes climatiques et montée des océans. Des prédictions avec un écart allant de 0,2° à 6,4°! Une marge d'incertitude invalidant leurs conclusions.

AR4 affirmait entre autres que les glaciers de l'Himalaya pourraient disparaître en 2035 voire avant. Le GIEC dût démentir en 2010 suite aux protestations des scientifiques. Des études ont confirmé qu'il n'y avait aucun recul inquiétant des glaciers en Himalaya et plusieurs scientifiques et ex-experts du GIEC démissionnèrent pour exprimer leurs désaccords quant aux méthodes de travail et ses conclusions.

En tant que vice-président dans l'administration Clinton, Al Gore aida à promouvoir le protocole de Kyoto en 1997, traité international visant à réduire les émissions de CO2.

En 2006, dans son film « une vérité qui dérange », Al Gore se met en scène pour expliquer la future catastrophe planétaire liée aux activités humaines. Ce film quasi hollywoodien très médiatisé, avec ses images d'apocalypse et sa courbe impressionnante « en crosse de hockey » pour illustrer le réchauffement depuis la période industrielle, eut un retentissement international.

Mais cette courbe était fausse ! (et ce n'était pas la seule erreur). Elle avait été sciemment falsifiée. Ce mensonge scandaleux à des fins idéologiques aurait dû entraîner la dissolution du GIEC. Mais non, le GIEC admit son «erreur», la courbe disparut du rapport suivant et le film reçut 5 prix, 2 nominations et le prix Nobel de la paix fut attribué en 2007 au GIEC et à Al Gore !!

Puis il y eut en 2009, peu avant le sommet de Copenhague, la « Climategate », autre affaire très grave. Des hackers avaient diffusé plus de 5000 e-mails de hauts membres du GIEC. Dans ces échanges apparaissaient clairement les manipulations des données scientifiques pour les faire coller à leur théorie réchauffiste, ainsi que des rapports de scientifiques censurés « comme non conforme » à la version officielle du GIEC. On y vit aussi leurs méthodes d’intimidation contre ces scientifiques « dissidents ».

Le président du GIEC, Rajendra Pachauri, faisant l’objet d’une plainte pour harcèlement sexuel, dût démissionner le 24 Février 2015. Ce n'était pas le seul scandale le concernant; il était également visé par des accusations de conflits d'intérêts et d'enrichissement personnel.

Dans le 5ème et dernier rapport (2014), sans nouvelles données scientifiques, le GIEC devient plus affirmatif encore : le réchauffement du système climatique est dû aux activités humaines (probabilité de plus de 95 %) et il faut mettre fin à l’utilisation des énergies fossiles, principales responsables. (...)

Le CO2 suit les changements de températures. Il est une conséquence et non une cause. Quand il fait froid, les océans absorbent plus de CO2, et quand il fait chaud, c'est l'inverse, ils en rejettent davantage. Le taux de CO2 d'origine anthropique dans l'atmosphère serait d'environ 5 %.

Les océans représentent la majeure partie de la surface du globe et constituent un immense réservoir de CO2 contenant 60 fois sa quantité dans l'atmosphère. Depuis 2003, 3000 balises Argo sont installées sur tous les océans du globe et leurs données sont transmises par satellite. Ces capteurs ne constatent aucune évolution significative de la température des océans depuis leur mise en place.

Depuis le début du XXIème siècle, les instituts spécialisés parlent de « pause », le GIEC emploie le mot « hiatus ». Le taux de réchauffement durant la période 1970-1998 était d'environ 0,17°C par décennie, alors que durant 1998-2012, ce taux est passé à environ 0,04°C par décennie (chiffres du MET Office, un des 3 plus importants centres de météorologie mondiale, utilisés par le GIEC). Des records de température sont toujours observés, ce qui n'est pas en contradiction avec l'ambiance de fond qui elle est quasi stationnaire. Il y a aussi le phénomène El Nino qui est à l'origine de phénomènes météo exceptionnels perturbant le climat planétaire. Il est particulièrement puissant en 2015-début 2016. Son influence reste faible en Europe.

Des prédictions peu scientifiques ...

Les mesures récentes, en particulier celles provenant des satellites et des balises Argo, sont trop éloignées des projections du GIEC pour valider leur théorie. De plus leurs modélisations ne concordent pas avec les cycles du passé. Comment pourraient-ils faire des prédictions justes pour l'avenir !?

Un rapport très complet datant de 2009, signé par 37 spécialistes internationaux concluaient par : les causes anthropiques du changement climatique restent marginales devant les causes naturelles.

Le soleil sortirait d'un cycle d'environ 60 ans d'activité intense et la tendance pourrait s'inverser et amener alors un refroidissement jusqu'en 2030.

De nombreux facteurs ont une influence sur le climat : les cycles solaires, le rayonnement cosmique (c'est à dire les particules chargées d'énergie qui pénètrent dans l'atmosphère terrestre), la formation des nuages, la dynamique des océans, le volcanisme et d'autres encore. Les phénomènes météorologiques sont de nature chaotique et d'une prédiction aléatoire. La prévision climatique est complexe. Personne n'est en mesure de savoir vers quoi évoluera le climat d'ici la fin du XXIème siècle.

Que penser de tout ça ?

Tout d'abord, les différentes affaires, erreurs et mensonges montrent qu'il n'y a aucune rigueur scientifique dans les travaux du GIEC, une structure pourtant censée synthétiser les travaux de qualité de nombreux scientifiques. Nous subissons une effroyable propagande idéologique. Il est d'ailleurs politiquement très incorrect de contester leurs thèses et tout est fait pour discréditer les contradicteurs en les raillant ou en censurant leur travail. D'où les départs de scientifiques du GIEC ( comme Judith Curry, une des climatologues les plus emblématiques )

Et surtout, il apparaît clairement qu'il y a de graves problèmes bien plus urgents à se préoccuper que cet éventuel réchauffement climatique futur.

Le matraquage permanent des médias autour de ce « global warming » anthropique sert à tout justifier : une inondation inédite, une tornade comme jamais auparavant, des sécheresses dévastatrices de plus en sévères, des ouragans plus puissants que jamais, et même des truffes en baisse et des chenilles processionnaires en plus ! Diantre, vivrions nous les débuts de l'apocalypse ! Tout est pain béni pour servir ce dogme.

Face au GIEC, certains « climato-sceptiques » ont des intérêts politiques et financiers aussi peu louables. L'enjeu climatique oppose l'industrie pétrolière et l'industrie nucléaire. S'y ajoute le récent enjeu des énergies renouvelables et les affrontements entre multinationales sont impitoyables. Cette fixation sur le CO2 est aussi un moyen de tenir à distance l'émergence économique des nouvelles puissances.

Le nucléaire produit aujourd'hui à peine plus de 10% de l'électricité mondiale et ne représente que 1,8% de la consommation mondiale d'énergie. Malgré l'alibi d'être une « énergie décarbonée » pouvant lutter contre le réchauffement climatique, un nouvel essor de l'énergie nucléaire semble peu probable. La France se trouve donc dans une impasse avec des centrales dangereuses et vieillissantes qui fournissent 77 % de son énergie électrique.

Mais une nouvelle économie repeinte en vert se porte bien et mise sur de juteux profits futurs grâce aux thèses du GIEC. Les cabinets et consultants sur « l'empreinte carbone » prospèrent. La vente des voitures électriques espère décoller.

De nombreuses institutions environnementalistes (WWF, Réseau Action Climat, Greenpeace, Réseau Sortir du nucléaire,…) se sont bien sûr ralliées au discours dominant et à cette croisade, rejoignant ainsi pronucléaires et autres lobbies malpropres, et détournant les militants écologistes des vrais combats à mener. WWF et Greenpeace ont été associés au GIEC dès sa création.

Le matraquage autour de ce réchauffement idéologique a réussi à formater la pensée de nombreux militants qui sont devenus les relais zélés de cette propagande. Les personnes contestant ce dogme, ont vite droit à des insultes et se voient même traiter de révisionnistes !

Le capitalisme industriel fait des ravages sur la planète et de vraies catastrophes sont devant nos yeux.

Le danger de la science comme de la religion est de faire d'une théorie une grille de lecture unique et imposée. Les croyances ne devraient pas avoir leur place dans une étude scientifique.

Cette propagande sur une catastrophe climatique à venir permet de laisser dans l'ombre les catastrophes mondiales bien réelles, catastrophes à la fois humaines et environnementales : les guerres et la faim dans le monde, la pollution de l'air, des sols, des mers et des rivières (par des composants chimiques plus problématiques que le CO2), l'appauvrissement de la biodiversité, les déchets nucléaires, ...

Le GIEC devrait être dissous. Rester aussi influent sur la scène internationale après une telle accumulation de mensonges, d'erreurs et de manipulations, montre la puissance des lobbies et forces politiques qui sont derrière cette structure.

Si l'ONU et ses agences se démenaient autant pour le bienfait de l'humanité qu'elles le font pour le monde des affaires, nous pourrions être confiants dans l'avenir.

Les multinationales ont pris le pouvoir et mènent le monde. Les dirigeants ne sont que des marionnettes pour les servir et nous endormir. Ils se plient aux impératifs du monde économique et délaissent les vrais problèmes de notre siècle.

Il est urgent de remettre en cause nos sociétés occidentales, qui tirent le monde vers le pire, et de revoir radicalement leur fonctionnement (production, consommation, distribution)

Parler du temps permet souvent de ne pas aborder les choses essentielles ! mediapart.fr 10 janvier 2016

Vous êtes-vous "demandé pourquoi il est difficile de prédire la météo sous nos latitudes à plus de quelques jours alors qu’il serait possible de prévoir le climat à l’échéance de plusieurs siècles" ?

« Réchauffement climatique : Le pavé dans la marre ! » (Jean-Marc Bonnamy) - palingenesie.com 8 février 2019

Ancien élève de l'Ecole polytechnique, Jean-Marc Bonnamy a successivement été ingénieur des travaux publics, expert climatologue pour la FAO, directeur de département à l'Institut français du pétrole. Spécialiste de l'Asie du Sud-Est, il y a dirigé des filiales de sociétés françaises et créé sa propre entreprise de conseil avant de rejoindre l'ONU pour le Développement industriel dont il a dirigé les représentations au Vietnam, au Sri Lanka et en Inde, avant d'entamer une carrière de consultant pour les Nations Unies et la Communauté européenne.

- Si vous vous êtes demandé pourquoi il est difficile de prédire la météo sous nos latitudes à plus de quelques jours alors qu’il serait possible de prévoir le climat à l’échéance de plusieurs siècles, voire seulement quelques dizaines d’années, sur la terre entière, Jean-Marc Bonnamy vous rassure : vous avez raison de vous interroger et il explique pourquoi dans Réchauffement climatique : Le pavé dans la marre ! », innocentant au passage le CO2 de toute responsabilité dans un « réchauffement » – ou « changement », ou « dérèglement »… – de la planète, à l’encontre des allégations du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, créé en 1988 pour se pencher sur la question.

La question du rôle du CO2 est emblématique de la tournure politique, idéologique, quasi-religieuse du débat climatique. Dans la foulée du GIEC, les réchauffistes interprètent la corrélation statistique entre la courbe de l’élévation des températures et celle de la teneur en CO2 de l’atmosphère comme une loi physique de cause à effet, le CO2 provoquant cette élévation. Ne pourrait-on pas en déduire l’inverse, à savoir que la teneur en CO2 de l’atmosphère augmente en fonction de l’élévation de la température ? Une corrélation ne peut à elle seule servir de preuve. D’ailleurs, comment s’expliquent les périodes de décorrélation entre températures et teneurs en CO2 dans les données dont fait état le GIEC lui-même ?

Jean-Marc Bonnamy résume la thèse du GIEC comme suit : la terre se réchauffe, ce réchauffement entraînera des catastrophes, il est dû à l’effet de serre du CO2 et ce dernier résulte du développement de l’activité humaine. Et, il entreprend de démontrer, dans les premiers chapitres de son livre, qu’un phénomène physique de saturation de l’effet de serre, que personne ne nie, exonère le CO2, au-delà de ce qu’il accomplit déjà, de toute incidence dans un quelconque réchauffement climatique au sens dans lequel le GIEC l’entend et que, si tant est qu’il y a réchauffement de la terre, c’est ailleurs qu’il faut en chercher la raison. L’auteur en propose quelques pistes de réflexion dans Réchauffement climatique : Le pavé dans la marre ! ». palingenesie.com 8 février 2019

Réchauffement climatique : Le pavé dans la marre ! » (Jean-Marc Bonnamy), 164 pages, Editions L’Harmattan.

Vous devrez bannir de votre alimentation : La viande, le lait et les produits laitiers, les fruits et les légumes dont les tomates et les choux, les bananes et les fraises, les avocats, le riz et le soja ainsi que le lait d'amande, etc.

Rapport du GIEC : ces aliments "sains" sont une catastrophe pour l'environnement - Yahoo Actualités 8 août 2019

Les habitudes alimentaires des humains ont un impact extrêmement négatif sur la planète. Si certains en ont déjà conscience et tentent d’adapter leur alimentation, les alternatives choisies ne sont pas toujours les bonnes.

Ce jeudi, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a rendu public un rapport sur la dégradation des sols, qui est notamment liée à notre façon de consommer. Parmi les enjeux évoqués, les dégâts causés par notre manière de nous nourrir.

Plus inquiétant encore, les experts assurent que plus le réchauffement climatique s’amplifie, et plus il est difficile de nourrir la population. Un cercle vicieux dont il faut se sortir rapidement.

Certaines mauvaises habitudes sont déjà connues des consommateurs, qui tentent de les modifier… mais pas toujours de la meilleure des façons.

Avocats et tofu : bons pour vous, mais pas pour la planète

Il est déjà bien connu que la viande rouge est très mauvaise pour la planète. Les vaches, les agneaux et les chèvres notamment, produisent beaucoup de méthane, d’oxyde nitreux et entraînent une grande déforestation, nécessaire pour leur offrir des pâturages.

Certains consommateurs ont donc cherché des alternatives. Les sites, blogs et comptes Instagram se sont mis à distiller des conseils, assurant qu’il était possible de remplacer la viande rouge par des légumes, des féculents et des substituts comme le tofu.

Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas forcément une bonne idée. Le soja - utilisé pour faire le tofu - est loin d’être un bon élève. Ses champs sont à l’origine d’une partie de la déforestation de l’Amazonie.

Souvent considéré comme un aliment sans danger, le riz n’est pourtant pas si innocent. Il est très consommateur en eau - ce qui appauvrit aussi bien les sols que les nappes phréatiques - et dégage également du méthane.

Les produits laitiers sont également décriés. Selon Greenpeace, il faudrait réduire sa consommation à 33 kg par personne et par an, alors que les Français en consomment actuellement 260 kg en moyenne. Mais leurs remplaçants n’ont pas forcément un meilleur bilan carbone.

Les laits de soja et de riz ne sont pas des modèles, à l’instar des produits dont ils sont issus. Le lait d’amande ne s’en sort pas beaucoup mieux car il impose une énorme consommation d’eau.

La méfiance est également de mise du côté des fruits et légumes. Les avocats sont ainsi source de déforestation. Quant aux bananes, tomates, fraises et autres choux, ils sont très gourmands en eau et viennent parfois de loin, ce qui ne fait qu’augmenter leur empreinte carbone.

Heureusement, le rapport du GIEC propose des solutions pour sortir du cercle vicieux. Cela passe notamment par une consommation et une agriculture moins intensive, et une réduction drastique du gaspillage. Yahoo Actualités 8 août 2019

LVOG - "Heureusement, le rapport du GIEC propose des solutions pour sortir du cercle vicieux" fabriqué de toutes pièces. Ils osent tout les tyrans !

En complément. Toujours plus fort !

- Franceinfo a interrogé Jean-François Soussana, rapporteur du Giec et vice-président pour l'international de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra)

500 millions de personnes sont exposées à la désertification. Franceinfo 08.08

LVOG - 500 millions de personnes sont exposées à la hausse du niveau des océans, 1 milliard de personnes sont exposées à la baisse des nappes phréatiques, 1 milliard de personnes sont exposées à la hausse des températures ou des canicules de plus en plus fréquentes, 1 milliard de personnes sont exposées à des phénomènes climatiques extrêmes de plus en plus violents, inondations, ouragans, cyclones, froids intenses, tremblements de terre, 1 milliard de personnes sont victimes de la faim ou de la sous-alimentation, 2 milliards de personnes disposent de moins de 2 dollars par jour vivre : Au secours on va tous mourir !

Comment justifier la hausse des prix des produits alimentaires, pétroliers, de l'électricité, de l'immobilier, des loyers, des véhicules à moteur, etc. ?

L'étau ou le carcan se resserre. Aux contraintes liées au numérique que ne serrent de s'accroître, il faut ajouter celles liées à cette machination liée aux variations climatiques.

Maintenant il ne faut pas s'emballer ni dans un sens ou l'autre. Ce qu'ils décrivent comme un réchauffement climatique concerne essentiellement l'hémisphère nord là où le capitalisme est le plus développé. Leurs gouvernants sont aux prises avec des contradictions qui éclatent au grand jour, par exemple lorsqu'ils sont pro migrants du Sud un jour ou dans les médias, et un autre jour ils dressent des murs de législations (ou de fils barbelés) pour les contenir ou les renvoyer dans leur pays d'origine ; Lorsqu'ils vont délocaliser la production de marchandises destinées à leur propre marché, etc.

A l'anarchie du capitalisme vient s'ajouter en quelque sorte celle du climat qui n'en fait qu'à sa tête, en l'admettant pour notre démonstration. Trop c'est trop, et cela pourrait être un mauvais tour que le climat réserverait à l'histoire du capitalisme, confiné telle une forteresse assiégée derrière des frontières que les capitaux ou les marchandises sont autorisés à franchir pour ainsi dire librement, mais pas les hommes, surtout les plus pauvres qui doivent demeurer confinés dans des pays livrés à la guerre, à la pauvreté, à la famine, à des régimes despotiques en général.

Le défi de satisfaire les besoins de 7,6 milliards d'habitants dans des conditions climatiques aléatoires ou qui peuvent évoluer défavorablement pour assurer la survie des hommes, est incompatible avec l'existence du capitalisme à l'échelle mondiale, de ces frontières, de ces Etats entravant la libre circulation des hommes, y compris à l'intérieur de ces Etats, c'est l'ensemble des sociétés telles qu'elles sont établies, la répartition des hommes et les rapports entre la ville et la campagne qui sont remis en cause, quand des régions entières viennent à se désertifier, à manquer cruellement d'eau, subissent des hausses brutales de température, tandis que d'autres voient les leurs baisser, leurs précipitations augmenter et leurs déserts reverdir.

La Terre n'en devient pas inhabitable pour autant, sauf quand le capitalisme constitue une entrave au déplacement des populations. Si catastrophe il y a à craindre quelque part, c'est uniquement dans la survie du capitalisme qu'il faut en chercher l'origine et nulle part ailleurs.

Quelques points de repères.

- Pourquoi entre 1910-1945 et 1945-1980 l'augmentation de la température a été la même, + 0,6°C, puis a baissé pendant que le taux de particule de CO² dans l'atmosphère doublait ou plus encore ?

- De 1945 à 1980, 5 Etats ont réalisé plus de 2000 essais nucléaires dans le monde, dont 516 ont été atmosphériques, 17 en haute altitude, et 4 sous-marins. (Source Wikipedia.org)

- Le coupable, c’est indubitablement l’Homme, à l’exclusion de toute autre cause possible, même si l’Homme ne compte en définitive, le GIEC lui-même le reconnaît, que pour 4 % des émissions globales de CO² ! contrepoints.org 01.07.2019

- La concentration actuelle de CO² dans l’air est de 0,04 %, j'ai peut-être écrit par erreur ailleurs 0,4%.

- En fait, relève François Gervais, la combustion des ressources fossiles a entraîné une augmentation du taux de CO2 dans l’air de 0,03 % à 0,04 % en volume, c’est-à-dire que, « parmi 10 000 molécules d’air sec, on compte à peu près 7808 molécules d’azote, 2096 molécules d’oxygène, 92 atomes d’argon, gaz qualifié de rare, et seulement 4 molécules de gaz carbonique. » Le fait de passer de 3 à 4 molécules de CO2, une molécule supplémentaire parmi 10 000 molécules d’air sec ou 10 500 molécules d’air humide justifie-t-il un tel émoi ?

Quand bien même la quantité de CO2 doublerait, sa contribution à l'effet de serre passerait seulement de 19,6% à 20,9%, elle serait donc insignifiante. Depuis le début de l’ère industrielle, le CO2 est passé de 280 à plus de 400 ppm, soit 120 ppm d’augmentation. Si la température était uniquement fonction du CO2, la hausse moyenne des températures devrait être de 12°C.

LVOG - En réalité, si hausse de la température il y avait, elle viendrait d'ailleurs, voilà ce qu'il faut en déduire logiquement.

Leur arnaque repose sur deux leviers, le premier, la hausse de la température moyenne de la terre qui en fait demeure contenue ou est hypothétique, le second la crainte liée à l'augmentation du CO² dans l'air qu'ils agitent pour terrifier la population, après avoir présenté le CO² comme un polluant, alors qu'il ne constitue pas un danger pour la santé ou la nature, bien au contraire.

- Le problème de cette théorie fumeuse est que depuis plus de 18 ans, la « température moyenne » de notre terre n’a pas augmenté d’un iota ! Durant cette période, plus d’un tiers du CO2 total émis depuis le début de l’ère industrielle a été relâché dans l’atmosphère. Si ce gaz était vraiment responsable d’un quelconque réchauffement climatique anthropique, on s’attendrait à tout le moins à observer une hausse vigoureuse des températures. Rien de tout cela ne se produit. (István E. Markó, chimiste, président de l'European Chemical Society, professeur à l’Université catholique de Louvain.)

- Compte-tenu de ce que le transport ne représente que 2 % des émissions de CO² d’origine humaine, soit huit dix-millièmes des émissions globales de CO², le prélèvement d’une taxe sur le transport aérien est du racket (Source : contrepoints.org 01.07.2019)

- Parole d'internaute. (Suite à un article publié par le blog Les-Crises.fr)

- " Il reprend la propagande qu’on nous sert journellement: Le réchauffement est dû à l’homme! Il nous sert aussi la solution à laquelle le GIEC nous prépare : Vive le nucléaire! Un peu d’histoire: le GIEC a été fondé sous l’égide de Madame Thatcher pour qui le CO2 était un ennemi personnel lié à ses démêles avec les mineurs. Plus actuel, les dirigeants français du GIEC: Jouzel et Masson Delmotte sont des salariés du CEA. Personnellement je crains beaucoup plus le nucléaire que le CO2. En France , aucune de nos centrales nucléaires n’est installée dans une zone de sécurité (à plus de 250 km des villes). Nous léguons à nos enfants un pays avec des centrales nucléaires vieillies, des monceaux de déchets (Bure, La Hague)"

Les grands mythes du réchauffement climatique : le CO2 est tout, sauf un polluant ! - objectifliberte.fr 04 décembre 2009

Extraits.

La toxicité : Le CO2 n'est jamais toxique pour les humains aux concentrations observables.

Tout un chacun sait que l'air que nous expirons est plus riche en CO2 que celui que nous inspirons: le CO2 est un produit "d'échappement" de l'activité physique. Ce gaz coule dans nos veines, et traverse nos poumons.

Tout est question de degré, une substance peut être parfaitement inoffensive à des taux "ordinaires" et empoisonnante au delà. Ne risquons nous pas de "polluer" l'atmosphère en y augmentant le taux de CO2 ?

Et bien non. Les concentrations de CO2 "rencontrables" hors expériences de laboratoire ne sont en aucun cas toxiques, et les seuils de mortalité sont purement théoriques. Les données qui suivent sont traduites du guide en ligne des inspecteurs de sécurité des bâtiments aux USA:

Tout d'abord, une convention d'écriture 1,000,000 ppm d'un gaz = 100 % de concentration de ce gaz, et 10,000 ppm d'un gaz dans l'air=1% de concentration.

La concentration actuelle du CO2 est de 385 ppm, soit 0,038%. (Un peu plus de 400 ppm en 2018, soit 0,040% - LVOG)

Une maison fermée renferme, selon la qualité de son aération, de 600 à 800ppm, liés à la respiration des êtres vivants qui s'y trouvent. Soit 0,06/0,08%. Ces concentrations sont celles qui pourraient être rencontrées dans l'atmosphère au siècle prochain selon les estimations les plus pessimistes du GIEC.

Un auditorium fermé et moyennement ventilé peut atteindre 1200 ppm,0,12% . Aucune personne ne sera incommodée par le CO2 lui même, ceci dit, la mauvaise ventilation aura d'autres effets pervers. Les normes de sécurité considèrent qu'au dela de 1200ppm, une pièce présente un défaut de ventilation potentiellement gênant, mais pas à cause du CO2.

A 1%, soit 10 000 ppm, soit 25 fois plus que dans l'air ambiant extérieur, et 14 fois plus que dans une maison, ce qui n'est concevable que dans un auditorium de grande contenance et très mal ventilé, où la même foule resterait plusieurs heures sans aération (!), des occupants sont susceptibles de ressentir une somnolence.

C'est à partir de 20 000ppm, soit 2%, que des problèmes de nature médicale peuvent survenir: lourdeurs de poitrine et essoufflement. Ce niveau ne peut pas se rencontrer en situation naturelle, les effets de telles concentrations ont été étudiés en laboratoire.

A 3%, la respiration devient deux fois plus rapide que la normale. A 5%, quatre fois plus. à 5% (50 000 ppm, 125 fois les niveaux actuels), le CO2 est directement toxique voire mortel, par détresse respiratoire principalement.

On le voit, avant que le CO2 ne devienne un"polluant direct", il y a une marge énorme: le GIEC prévoit 560ppm à la fin du 21ème siècle dans l'atmosphère. Le CO2, à l'état naturel, quelle que soit sa concentration, n'est pas un problème pour la vie humaine, et d'une façon générale pour les mammifères. Je n'ai pas de données de toxicité pour les autres espèces (oiseaux, insectes...), mais même les sites alarmistes sont assez peu prolixes sur la question. S'il y avait le moindre risque, nous serions bombardés de messages plus pessimistes les uns que les autres, soyez en sûrs. Ce n'est pas une preuve, juste une indication.

LVOG - Dans cet article figurait une longue démonstration ou les observations et les conclusions étaient quasi-identiques pour la vie marine à celles des végétaux.

Plus de CO2 = plus de plantes !

Tout élève de CM2 sait que le CO2 est le gaz capté par les plantes par photosynthèse pour assurer leur croissance. Mais les niveaux actuels de CO2 atmosphériques sont ils les meilleurs pour favoriser la pousse des plantes ? L'agriculture, ou les forêts, se porteraient-elles mieux ou moins bien si, toutes choses égales par ailleurs, les taux de CO2 atmosphériques venaient à augmenter ?

Le phénomène est documenté depuis longtemps par une abondante recherche, car le milieu agricole est depuis longtemps sensible à ces questions. Et la conclusion est absolument sans appel: plus de CO2 implique une meilleure pousse des végétaux.

A tel point que les serres (les vraies !) sont souvent équipées d'injecteurs de CO2, quelques exemples de ces dispositifs figurent ci dessous.

Co2-injection

L'expérience agricole montre que des niveaux de CO2 sous serre de 750 à 1000ppm produisent des pousses végétales bien plus abondantes (une augmentation de 300ppm / au taux atmosphérique produit en moyenne une surpousse de 33%), et parfois qualitativement supérieures (plus de sucre dans les fruits, plus de couleurs dans les fleurs, etc...).

Le site Co2science maintient une très impressionnante base de données de centaines d'études et observations qui corroborent cette affirmation, espèce par espèce.

Pour ceux qui souhaiteraient une synthèse plus complète sur cette question, le désormais indispensable Papy Jako a publié un résumé d'une note de synthèse du ministère de l'agriculture canadien qui dit en substance que:

- En dessous de 340 ppm, le taux est trop faible, cette valeur constituant un seuil de carence préjudiciable à la bonne croissance des plantes. Autrement dit, notre concentration atmosphérique actuelle est juste légèrement supérieure à ce seuil de carence !

- Selon le type de plantes, la concentration de CO2 au delà de laquelle une augmentation n'a plus d'impact sur la croissance des plantes ("point de saturation") est de l'ordre de 1000 à 1300 ppm, soit 2,6 à 3,2 fois les concentrations actuelles. Si l'augmentation du CO2 atmosphérique devait se produire au même rythme qu'actuellement, il faudrait plus de 400 ans pour atteindre 1000ppm.

Pour les curieux, la note détaillée du ministère canadien :

(http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/00-078.htm)

Plus de CO2 dans l'atmosphère promet donc un monde plus vert et des rendements agricoles meilleurs, ce qui devrait réjouir ceux qui s'inquiètent des problèmes de faim dans le monde. Pourquoi alors sont-ce souvent les mêmes qui crient au loup face à l'augmentation du CO2 ?

Et le climat, alors ?

A ce stade, nous voyons que le CO2 ne pose aucun problème direct de nature biologique ni pour la vie terrestre, ni pour la vie marine, et ce, même à des concentrations trois à quatre fois supérieures à celles que nous observons actuellement.

Bref, il ne reste comme possibilité de classer le CO2 comme "polluant" qu'une très éventuelle implication de ce gaz dans l'augmentation des températures terrestres. Or, là aussi, les publications qui remettent en cause ce dogme abondent. (...)

La corrélation entre CO2 et températures semble difficile à établir dans le temps !

Rappelons en outre que les hypothèses de persistance du CO2 retenues par le GIEC ont été établies à partir de modèles informatisés. Mais le GIEC a pris pour hypothèse que le temps de persistance d'une molécule de CO2 dans l'atmosphère était de 100 années. Il ignore en cela une petite quarantaine de recherches estimant, par plusieurs méthodes différentes, ce temps de rémanence entre 5 et 20 ans, avec une moyenne autour de 10. Oh, et faut il le préciser, ces 37 recherches, dont les mesures ont été effectuées par plusieurs méthodes différentes, datent toutes d'avant 1997, date à laquelle un article de Segalstadt, de l'université d'Oslo, les a recensées. Il y a pu en avoir d'autres depuis. Segalstadt, déjà, en déduisait que les hypothèses du GIEC relèvent du dogme et non de la science, et explique les fautes de raisonnement du GIEC qui conduisent à prendre en compte des durées erronées.

Un catastrophisme injustifié

Ajoutons également que malgré les dires du GIEC, il n'est pas évident qu'une température un poil plus élevée serait maléfique pour la planète. Après tout, alors que la tendance depuis les années 70 est au réchauffement, on a vu ni hausse inconsidérée des niveaux marins, et les déserts d'Afrique tropicale ont plutôt eu tendance à reverdir, la chaleur augmentant la condensation et les précipitations. De même, dans cette vidéo, le professeur Reiter, de l'institut Pasteur, un des meilleurs spécialistes des maladies tropicales au monde, affirme que le GIEC, dont il a claqué la porte, ment effrontément (il ne dit pas "se trompe"...) pour faire croire qu'un accroissement des températures signifierait un retour de la malaria sous les latitudes européennes, alors que le moustique a longtemps aussi sévi en Sibérie ou dans les pays nordiques, signe que ce n'est pas une maladie des tropiques, mais une maladie du manque d'hygiène né de la pauvreté. Il existe de nombreuses réfutations des allégations du GIEC sur le niveau des mers (Notamment par Nils Axel Morner), et sur la plupart des catastrophes attribuées à une mer chaude. Je n'en ferai pas la litanie ce soir, car l'article est déjà long, mais j'y reviendrai ultérieurement.

En clair, le GIEC, à partir de courbes de températures fausses car ouvertement trafiquées, d'hypothèses surprenantes sur la durée de vie du CO2 dans l'atmosphère, et d'assomptions totalement infondées sur les conséquences éventuelles d'une variation des températures, nous affirme que le CO2 est le "principal facteur de réchauffement climatique porteur de calamité". Et voilà comment on transforme un gaz vital en épouvantail pour populations que l'on espère ainsi manipuler.

Pourquoi tant de haine ?

On se perd en conjectures sur l'intérêt de certains groupes à vouloir à tout prix que ce gaz indispensable à la vie, et même bénéfique, soit combattu, jusqu'à vouloir dépenser des sommes astronomiques pour l'enfouir sous terre. Si ces groupes se préoccupaient sérieusement de l'état environnemental de la planète, ne devraient-ils pas se féliciter de ce que l'on découvre que le CO2 a des impacts positifs pour elle ? Ne devraient-ils pas prôner l'abandon de la lutte contre ce gaz vital pour dégager des ressources pour traiter d'autres problèmes écologiques autrement plus importants ?

La réaction anti CO2 des militants écologistes de diverses mouvances, parmi lesquels on trouve bon nombre de ces scientifiques d'un genre nouveau, "les scientifiques d'opinion", relayée par nos politiques rendus aveugles, ne peut que nous interroger sur ses motivations réelles.

Ne s'agit-il pas d'un moyen habile trouvé par ceux qui n'aiment pas les sociétés occidentales, de les mettre à mal, en sabrant leurs économies, dont la combustion des énergies fossiles est pour un temps encore le pilier, et plus encore en sapant dans l'esprit des populations l'appétence au progrès, en persuadant nos contemporains que toute marche vers plus de progrès technologique, plus de croissance économique, sont nuisibles ? objectifliberte.fr 04 décembre 2009

Comment ont évolué les températures du XXème siècle ?

Temperatures-1850-2000

Sur le graphique ci-dessus, tiré du rapport 2007 du GIEC à l’intention des décideurs politiques, on observe deux phases de réchauffement. L’une va de 1910 à 1940, l’autre de 1975 à 2000. Pour la première phase, l’explication ne peut se trouver dans les émissions humaines de CO2, l’industrialisation et l’automobile étant peu développées à l’époque, réservée à quelques pays d’Amérique du Nord et d’Europe. De 1945 à 1975, on observe une légère baisse des températures, à une époque où, au contraire, les concentrations en CO2 s’élevaient constamment.

C’est donc essentiellement sur la phase 1975-2000 qu’il faut nous pencher.

Réchauffement 1975-2000 : ce n’est pas l’effet de serre ! (J'ai perdu la source de ces données. - LVOG)

Propagande ou fabrication du consentement.

La concentration en CO2 n'a jamais été aussi élevée depuis 3 millions d'années - Article de Futura avec l'AFP-Relaxnews paru le 08/04/2019

La concentration dans l'atmosphère du CO2, principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique en cours, est au plus haut depuis trois millions d'années, rendant inéluctable la hausse dramatique de la température de la Planète et du niveau des océans en quelques siècles, mettent en garde des chercheurs.

LVOG - Je vous fais grâce de l'article. Retenons le meilleur :

- Ces analyses sont corroborées par un nouveau modèle climatique...

- Le rythme de ces périodes glaciaires reste un mystère...

- Cet éclairage sur les deux derniers millions d'années de l'atmosphère apporte donc des réponses mais pose aussi de nouvelles questions...

LVOG - Voilà pour leurs preuves irréfutables.

Origine de la récente augmentation du CO2 dans l’atmosphère - skyfall.fr 06.07.2016

LVOG - Tout dépend de quelle manière on interprète des mesures, quand, où, comment elles sont réalisées...

- Toutes les mesures effectuées à travers tout le globe montrent avec des preuves éclatantes que les humains causent le plus gros de l’augmentation récente du CO2 dans l’atmosphère.

Mais…

Que les humains soient la cause de l’augmentation récente du CO2 ne dit rien à propos de l’influence du CO2 en augmentation sur la température !

LVOG - On pense, mais on n'en sait rien, on n'a aucune certitude.

- Dans ce cas, on pense que la végétation des forêts tropicales souffrent de l’élévation des températures...

LVOG - Ils ne comprennent pas de quoi ils parlent, mais leurs conclusions sont affirmatives... Ils ne comprennent pas ce qui se passe et le disent eux-mêmes, et il faudrait adhérer à leurs conclusions.

- Plusieurs discussions m’ont révélé qu’il est difficile de comprendre les deux mécanismes différent qui règlent le sort du CO2 anthropique dans l’atmosphère : le sort de molécules individuelles, réglé par le taux d’échange (« turnover ») et le sort d’un accroissement du total de CO2, réglé par les taux d’absorption (capacité du puits).

LVOG - Presque, mais pas impossible, donc tout est possible !

- Donc il est presque impossible que les émissions naturelles aient été responsables de l’augmentation du CO2...

LVOG - Sur la base d'estimations valable ou réfutées par la suite, peu importe...

- Les estimations récentes du taux de rotation dans l’atmosphère

LVOG - Cela ne prouve rien...mais si quand même !

- Cela ne prouve pas directement que tout l’accroissement de CO2 dans l’atmosphère provident de l’usage de combustible fossile, mais...

LVOG - Vous retrouvez le "en même temps" de Macron, c'est la même idéologie.

Quand la mémoire sélective engendre la sélection climatique.

Sécheresse : "Il y a des secteurs en France qui n'ont pas eu une seule goutte d'eau ces deux derniers mois" - franceinfo 08.08

- "La situation est assez grave dans certains secteurs", a expliqué sur franceinfo Emma Haziza, hydrologue, experte en adaptation face au changement climatique.

LVOG - Ils ne sont plus à un superlatif près ou quand "assez grave" devient "l'un des plus graves" avec FranceInfo.

FranceInfo - cet épisode de sécheresse est l'un des plus graves que le pays ait connu...

- Il y a des secteurs en France...

- Entre Bordeaux et Limoges, il n'y a pas eu de pluie du tout. franceinfo 08.08

LVOG - Mais il y en a eu entre Bordeaux et Toulouse, peu importe...

Flagrant délit, le énième.

Les épisodes de pluies intenses n’augmentent pas en France - Association des climato-réalistes 20 juin 2019

Les épisodes de pluies torrentielles se multiplient-ils ? Sont-ils de plus en plus violents ? Pour le savoir, France-Info a interrogé un climatologue du CNRS (le 17.06.2019). Voici sa réponse : « On sait que dans le Sud de la France, les pluies intenses se sont intensifiées (sic) d’environ 20% depuis 50 ans dues au changement climatique ».

En cherchant un peu, cependant, nous avons trouvé ce mauvais Français, là où on le l’attendait guère: à France Météo. Sur le site de cette institution publique qui collecte les données sur les précipitations, on lit en effet : « En l’état actuel de l’analyse des observations, on ne note pas de tendance marquée à l’augmentation du nombre d’épisodes de pluies diluviennes dans le Sud-Est de la France (Figure 1) depuis qu’on peut les recenser de manière précise (à partir de 1958) ».

Le chroniqueur de France-Info qui chasse le vrai du faux pourrait peut-être appliquer son talent aux déclarations de sa propre chaîne, et y débusquer le faux qui se cache parfois dans le vrai qu’elle débite. Association des climato-réalistes 20 juin 2019

Ils ne sont plus à une conclusion près bâclée.

Le Sahel reverdit - Usbek 20 mai 2017

Selon une étude publiée en juin 2015 dans la revue Nature Climate Change [1] le Sahel reverdit grâce à une pluviosité en augmentation depuis les années 80.

La pluviométrie à l’origine de ce verdissement

Il y a un consensus sur le fait que le Sahel gagne en couverture végétale par rapport aux années 1980. Ce verdissement est dû aux à la pluviométrie comme le montre le graphique ci-dessous : la pluviométrie qui avait nettement régressé entre 1950 et 1980 a recommencé à augmenter depuis 1985 jusqu’à nos jours retrouvant le niveau des années 1910-1920.

Il est piquant de constater que l’étude de Nature Climate Change ne concède ce verdissement qu’en l’attribuant au réchauffement climatique anthropique ! Selon ses auteurs en effet, la reprise des précipitations au Sahel est due à une hausse continue des émissions des gaz à effet de serre. Rowan Sutton, professeur au Centre national pour les sciences atmosphériques à l’Université de Reading et co-auteur l’indique en ces termes :

Les quantités de précipitations ont récupéré sensiblement. Ce fut une surprise que l’augmentation de l’effet de serre semble avoir été le facteur dominant.

L’amélioration des pratiques agricoles pourrait accentuer cette tendance Certains auteurs soutiennent que bien que les précipitations aient évidemment augmenté au cours des trois dernières décennies, ce verdissement n’aurait pas pu être obtenu sans un changement dans l’utilisation des terres et des pratiques agricoles. Une étude publiée dans la revue Land attribue une partie du verdissement au déplacement de certaines espèces d’arbres vers une flore plus tolérante aux conditions arides. Les agriculteurs sahéliens au Burkina Faso et au Niger ont modifié ingénieusement leurs pratiques d’agro foresterie, d’eau et de gestion des sols pour obtenir plus de cultures. C’est aussi l’avis du « Stockholm Resilience Centre » [2] citant une étude selon laquelle les agriculteurs ont géré leurs terres d’une manière qui améliorent leur productivité.

[1] Nature Climate Change (01 June 2015) : « Dominant role of greenhouse-gas forcing in the recovery of Sahel rainfall »

[2] Stockholm Resilience Centre : « A tree paradox in a greener Sahel »

En complément.

LVOG - Quand l'effet de serre est constitué de 75 à 80% de vapeur d'eau, azote, méthane, et parmi les 20 à 25% de CO² qui y participent, seulement 4% est attribuable à l'activité humaine (Chiffre retenu par le GIEC), les 96% restants proviennent de la végétation et des océans qui couvrent les trois quarts de la surface de la Terre. Selon un processus d'absorption et de rejet dont les taux et la composition varient en fonction de certains paramètres, dont la température, la saison.

AFP - L'agriculture, l'exploitation forestière et d'autres activités liées à l'utilisation de la terre représentent, sur la période 2007-2016, quelque 23% des émissions nets de gaz à effet de serre liées à l'activité humaine. En y ajoutant les industries de transformation des aliments, cette part monte à 37%. AFP 08.08

LVOG - Quand on lit leurs articles, on s'aperçoit qu'il y a deux facteurs qu'ils occultent notamment : le nucléaire civil et militaire, les essais nucléaires du passé, et les OGM... dont la promotion s'impose.

Ils passent sous silence que la Terre est globalement davantage boisée malgré la déforestation.

AFP - Les changements alimentaires ont affecté les sols et la biodiversité...

AFP - Réhabiliter et restaurer les sols avec une gestion durable...

LVOG - Pire encore, selon eux ce serait les régimes alimentaires de la population qui seraient responsables de la détérioration des sols et de la biodiversité, régimes alimentaires qu'ils ont promus en multipliant les besoins ou les produits manufacturés, préconisant de revenir sur les méthodes de l'agriculture extensive et de l'élevage intensif qu'ils ont eux-mêmes encouragés et financés au détriment des sols et de la santé de la population.




Totalitarisme. Quand le hors la loi devient légitime.

Sur franceinfo, Grégoire Leclercq, co-fondateur de l’Observatoire de l’ubérisation, également président de la fédération nationale des auto-entrepreneurs - franceinfo 07.08

Il y aurait selon lui 11 500 livreurs à travailler pour le compte de la plateforme Deliveroo en France.

Chez Deliveroo, les décisions sont-elles unilatérales ?

Dans une entreprise plus classique, on aurait à faire à des salariés, on aurait une négociation annuelle qui est obligatoire dans le droit français. Le problème est que les plateformes ne relèvent pas du droit du travail, elles relèvent du droit du commerce, du droit fondamental de l’entreprise. Tout donneur d’ordres peut fixer les conditions générales de vente, d’utilisation, la tarification, le prix auquel il paiera son sous-traitant et ce de manière unilatérale. C’est un peu biaisé dans le modèle parce qu’en réalité, la plateforme l’impose à ses sous-traitants parce que ces sous-traitants ne sont pas en mesure de négocier, comme d’ailleurs des agriculteurs face à la grande distribution ou des sous-traitants de l’aéronautique face aux grands constructeurs d’avion. C’est toujours la même logique du rapport de force.

Les syndicats peuvent-ils trouver leur place dans ce modèle ?

Il est très difficile pour les syndicats traditionnels, de personnels ou patronaux, de trouver leur place dans cette économie. D’abord parce qu’elle est très nouvelle et que globalement, les syndicats vont quand même assez lentement dans cette compréhension des nouveaux acteurs et du nouveau phénomène économique. Ces indépendants, ces micro-entrepreneurs, ces auto-entrepreneurs que nous défendons depuis 10 ans, sont un peu des ovnis.

Ce ne sont ni vraiment des salariés, ni vraiment des patrons. Ils ne relèvent pas du Code du travail et des statuts de la plupart des syndicats de salariés qu’on connaît en France. Ils ne sont pas vraiment patrons non plus, puisque ce ne sont pas des entrepreneurs au sens de créateurs d’activités et d'employeurs, ils ne sont donc pas vraiment représentés par le Medef et la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). On est dans un flou total. franceinfo 07.08

En complément.

Le projet d'un hypermarché sans caissiers le dimanche à Angers fait polémique - francetvinfo.fr 08.08

Ce Géant Casino, installé dans le quartier angevin de la Roseraie, ouvrira à partir du 25 août les dimanches après-midi avec à disposition des caisses automatiques de ses clients, pour scanner et régler les articles, "une première pour un hypermarché", selon la communication des enseignes Casino.

Cette grande surface de 5 000 m2 qui compte un total de 115 salariés, "proposera un service en mode automatique à partir de 13 heures, et jusqu'à 21 heures", précisent les enseignes Casino qui affirment répondre à une demande des clients.

Si, localement, élus et syndicats se montrent réservés, les enseignes Casino affirment qu'il n'y a pas d'opposition chez les salariés. L'accueil sera assuré l'après-midi et le soir par des vigiles, et "une à deux animatrices de caisses". "Ce sont des prestataires extérieurs, pas des salariés de Casino. Nos salariés travailleront le dimanche jusqu'à 13 heures, on est dans les règles" du travail dominical, assure-t-on. francetvinfo.fr 08.08




Comment faire diminuer le coût de la force du travail ? Mode d'emploi par ses promoteurs.

Les niveaux de salaires en Chine atteignent voire dépassent ceux de certaines régions d’Europe - Les Crises 08.09

Forbes - Les salaires mensuels médians de la Chine à Shanghai (1 135 $), Beijing (983 $) et Shenzen (938 $) sont plus élevés que ceux du plus récent membre de l’Union européenne, la Croatie. Le salaire net médian en Croatie est de 887 $ par mois. Elle a rejoint l’UE en 2013.

Les salaires médians à Shanghai, en particulier, sont également supérieurs à ceux de deux des plus récents membres de la zone euro dans les pays baltes : La Lituanie (956 $) et la Lettonie (1 005 $), avec l’Estonie, qui a adhéré à l’euro en 2011, enregistrant un revenu médian de 1 256 $ par mois, selon les chiffres officiels pour 2016.

Au cours des dix dernières années, l’Europe s’est efforcée d’intégrer dans l’Union européenne le bassin de main-d’œuvre qualifiée et bon marché d’Europe de l’Est. En 2002, la Chine s’est mieux intégrée au marché mondial de la main-d’œuvre en adhérant à l’Organisation mondiale du commerce. La combinaison, en matière de main d’œuvre, de ces deux bassins d’emploi considérables a ouvert la voie à la stagnation des salaires chez les travailleurs peu qualifiés et sur les chaînes de montage du monde entier.

Dans le jargon économique, ce phénomène est décrit comme « l’aplanissement de la courbe de Phillips » [les salaires tendent à baisser lorsque la disponibilité de main d’oeuvre augmente, NdT], explique Neil MacKinnon, économiste de VTB Capital.

« L’impact de la mondialisation et l’entrée de la Chine à l’OMC en 2002 ont considérablement accru l’offre mondiale de main-d’œuvre », dit-il. L’offre excédentaire de main-d’œuvre chinoise et l’afflux de produits chinois à bas prix dans l’économie mondiale ont favorisé les consommateurs mondiaux, mais cela signifie aussi que certains produits qui étaient fabriqués en Europe orientale – et les emplois associés – allaient devoir faire concurrence à une Chine à bas prix. Outre les chaînes d’approvisionnement et les marchés, le coût le plus important pour une entreprise est sa main-d’œuvre. La main-d’œuvre chinoise est enfin payée. Les salaires comparables à ceux des Chinois d’Europe de l’Est sont tout à fait d’actualité dans un monde où la devise est devenue : tout ce que vous pouvez faire, la Chine peut le faire à moindre coût.

La Chine fixe le prix de la main-d’œuvre dans l’industrie et, à l’avenir, le fixera dans la logistique liée au commerce en ligne. Si certains Européens désirent pour eux-mêmes une augmentation de leur salaire brut, ils doivent espérer la poursuite de la hausse des salaires en Chine.

La part de la Chine dans le commerce mondial (la moyenne entre les exportations et les importations) est passée d’un peu moins de 2 % en 1990 à près de 15 % aujourd’hui, selon la Banque des Règlements Internationaux (BRI). Au cours de cette période, les circuits économiques chinois se sont intégrés à l’économie mondiale, principalement grâce à sa main-d’œuvre, avec un ratio capital/travail inférieur aux standards mondiaux. La Chine commence à peine à se moderniser.

L’intégration de l’Europe de l’Est au sein du monde occidental est souvent passée sous silence.

L’intégration de la Chine et de l’Europe de l’Est dans l’économie mondiale a mis à parité les salaires des nouveaux pays de l’UE avec ceux de la Chine. Dans la course aux salaires, la Chine rattrape son retard tandis que l’Europe de l’Est est loin de progresser autant, les deux bassins d’emploi faisant désormais partie d’un système mondial qui fixe le coût de la main-d’œuvre peu qualifiée. Source : ONU.

Sur la même période, soit depuis les années 1990, les pays d’Europe de l’Est ont quitté l’orbite soviétique et se sont rapprochés de l’occident. Avant la chute du communisme, ces pays étaient plus ou moins isolés. La main-d’œuvre était abondante et bien formée, mais les capitaux et la capacité d’encadrement étaient limités. Une telle combinaison a porté ses fruits : L’Europe de l’Ouest fournissait les fonds et l’encadrement, l’Europe de l’Est une main-d’œuvre à bas coût.

Les chiffres relatifs à l’intégration de la Chine et de l’Europe de l’Est sont stupéfiants. Si l’on ne compte que la main-d’œuvre potentielle, la population active en Chine et en Europe de l’Est entre les âges de 20 et de 64 ans était de 820 millions en 1990 et atteignait 1,2 milliard en 2015. La population active disponible dans les pays industrialisés d’Europe était de 685 millions d’habitants avant l’éclatement de l’Union soviétique en 1990 et a atteint 763 millions en 2014. La main-d’œuvre totale disponible a ainsi d’un coup augmenté de 120%, ce qui a entravé les salaires des travailleurs les moins qualifiés, selon la BRI. [Ces chiffres interrogent, notamment pour la population active européenne, puisque la population totale européenne (Russie d’Europe comprise) n’atteint que 742,4 millions en 2013, les 763 millions corespondent peut-être à la population active occidentale, il en va de même pour l’augmentation de 120 %, NdT]

Si l’on prend ces trois villes chinoises comme référence, les salaires médians de leurs employés sont supérieurs à ceux dans la partie la plus pauvre de l’Europe, celle des Balkans ex-communistes.

A deux pas de la frontière de la riche Italie, de l’autre côté de l’Adriatique, se trouve un bassin d’emploi qui rappelle la Chine. Avec, en fait, un coût encore plus bas. Les travailleurs chinois de Shanghai, Shenzhen et Beijing gagnent en moyenne plus que ceux de l’Albanie, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Slovaquie et du Monténégro, nouveau membre de l’OTAN, dont le revenu médian est de seulement 896 $ par mois.

Les salaires médians à Shanghai sont comparables à ceux de la Pologne, soit 1 569 $. Il en va de même pour la République tchèque, avec son salaire médian à Prague, sa ville la plus riche, qui se situe autour de 1 400 $. Le salaire brut moyen en Hongrie est équivalent à celui à Shanghai, à 1 139 $ par mois.

La croissance des salaires en Chine est impressionnante. Tant mieux pour les Chinois. Néanmoins, ceux-ci ont limité la croissance des salaires dans de nombreux États d’Europe où les revenus sont faibles. Ces chiffres montrent que le rôle de la Chine en tant que plaque tournante du secteur manufacturier a jeté les bases de toute hausse future des salaires, en particulier pour les travailleurs peu qualifiés du secteur manufacturier, mais bientôt aussi pour des secteurs émergents comme celui du e-commerce.

Source : Forbes, Kenneth Rapoza, 16-08-2017




Dans un monde toujours plus liberticide...

En Belgique, il est désormais interdit de fumer en voiture en présence d’un enfant - LeFigaro.fr 09.08

La Belgique interdit de fumer en voiture en présence de mineur de moins de 16 ans. Les contrevenants risquent une amende de 130 à 1000 euros. LeFigaro.fr 09.08




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Inde

Après la révocation de l'autonomie du Cachemire, le Pakistan expulse l'ambassadeur indien - Franceinfo 8 août 2019

Le Pakistan a annoncé mercredi 7 août qu'il expulsait l'ambassadeur indien à Islamabad et suspendait le commerce bilatéral avec l'Inde, deux jours après la révocation par New Delhi de l'autonomie constitutionnelle de la partie du Cachemire qu'elle contrôle.

Le gouvernement a également annoncé qu'il abaissait le niveau des relations diplomatiques avec l'Inde et suspendait le commerce avec son voisin. Cette deuxième mesure est avant tout symbolique, les échanges étant déjà très limités entre les deux pays. Ces décisions ont été annoncées après une nouvelle réunion du comité de sécurité nationale, à laquelle ont participé les principaux ministres et généraux pakistanais. Franceinfo 8 août 2019

Algérie

Pour le 25e vendredi consécutif, les Algériens dans la rue contre le pouvoir - AFP 9 août 2019

Les Algériens ont manifesté vendredi pour la 25e semaine consécutive, appelant à la "désobéissance civile" et rejetant le dialogue proposé par le pouvoir pour mettre fin à la crise politique née de la contestation inédite en février.

Impossible à évaluer en l'absence de comptage officiel, la mobilisation reste importante, sous un soleil de plomb, en ce début de long week-end et à deux jours de la célébration de l'Aïd al-Adha.

"Soit nous soit vous, on n'arrêtera pas", "Etat civil pas militaire", "La désobéissance civile est en route", ont scandé les manifestants pour appeler les dirigeants proches de M. Bouteflika à quitter le pouvoir.

Les protestataires ont également conspué Karim Younes, le coordonnateur de l'Instance nationale de dialogue et de médiation, formée par le président par intérim Abdelkader Bensalah pour mener des consultations sur les modalités de la future présidentielle.

Cette instance est contestée par les protestataires et plusieurs personnalités ont refusé de la rejoindre.

Mercredi, l'Instance nationale s'est réunie pour la première fois pour discuter avec des personnes présentées comme des militants de la contestation. La majorité des intervenants ont jugé que la présidentielle devait se tenir rapidement et sans intervention du gouvernement de Noureddine Bedoui, accusé d'être un "représentant de la fraude".

Le mouvement de contestation réclame le départ de tous les anciens proches de M. Bouteflika avant une élection. "Pas de dialogue avec les gangs", ont scandé les manifestants.

"Le pouvoir va finir par nous écouter et répondre à nos revendications qui sont très simples: le départ des figures du système de Bouteflika, on ne peut pas organiser des élections avec les fraudeurs qui lui ont permis de rester 20 ans au pouvoir", a déclaré Hassan, un fonctionnaire de 57 ans.

En fin d'après-midi, les manifestants se sont dispersés dans le calme et il n'y pas eu d'arrestations.

Comme ces dernières semaines, de nombreux véhicules de police ont été garés à Alger des deux côtés des principaux axes du centre-ville empruntés par le cortège.

Les manifestants sont également descendus dans la rue dans d'autres villes du pays comme à Constantine et Annaba, 3e et 4e villes du pays. Les manifestations se sont déroulées sans incident. AFP 9 août 2019


Le 12 août 2019

CAUSERIE ET INFOS

J'ai dégoté le dossier le plus complet sur Greta Thunberg et leur machination climato-néolibérale.

L'économie politique du complexe industriel à but non lucratif. (18.07.19)

La vérité dérangeante derrière l'embrigadement des jeunes. (20.07.19)

La vérité la plus dérangeante  « le capitalisme est en danger d'effondrement ». (22.07.19)

La maison est en feu ! & le sauvetage à 100 billions de dollars. (24.07.19)

Le New Deal vert est le cheval de Troie de la financiarisation de la nature. (26.07.19)

Une décennie de manipulation sociale pour la captation de la nature par les grandes entreprises. (31.07.19)


Le 18 août 2019

CAUSERIE ET INFOS

A peine 22°C au petit matin à 10 kms de Pondichéry dans mon village, 18 heures de pluie, une belle mousson : Au secours le changement climatique, on va tous mourir ! Et même qu'on a de l'électricité, c'est merveilleux !

Pas pour ma jeune voisine qui est moins bien lotie que moi avec sa minuscule maison, alors j'ai accepté de lui faire deux machines à laver, sympa, non ? C'est pour que ses deux gosses aient des vêtements propres et secs pour aller à l'école demain matin. Elle bosse toute la semaine (6j/7) et elle est crevée. A midi, elle m'a apporté du carry de poulet qu'elle a cuisiné, c'est sympa.

Depuis la semaine dernière, comme elle s'est engueulée avec sa belle-mère, c'est moi qui récupère les gosses pour les faire manger à quatre heures, elle m'a confié la clé de sa maison, elle ne l'aurait pas confiée à ses voisines indiennes, avec moi elle sait qu'il n'y a pas de risque d'embrouilles. Enfin quelqu'un qui m'estime à ma juste valeur !

Ma compagne est encore absente pour la semaine, elle est partie aider une de ses soeurs suite au décès d'un membre de la famille de son époux. Entre nous, cela me fait des vacances, j'aime bien être seul et je bosse davantage, y compris dans le jardin. Et puis on est toujours heureux de se retrouver.

Son frère qui bosse dans une exploitation agricole organique m'a filé 50 kilos de compost, alors j'ai semé un peu, j'ai aussi commencé un compost, j'ai de quoi faire après avoir taillé les manguiers, orangers, etc. Je vais essayer de faire pousser des champignons de Paris. Désormais, le midi on agrémente les crudités de soja germé, une de ses soeurs l'a gratuitement. J'ai téléchargé un tas de recettes chinoises et autres pour préparer de nouveaux plats, j'ai acheté des noodles ou spaghettis et les ingrédients nécessaires, on varie la cuisine, ma compagne adore cela, surtout que c'est moi qui suis de service !

Ah on ne s'emmerde pas, pas le temps !

Après le dernier épisode climatique de l'oligarchie, je me demande bien qu'est-ce qu'elle pourrait trouver d'autres dans le futur pour mener le peuple en bateau, rien j'espère, du coup j'arrêterais là. Elle peut toujours réactiver le terrorisme ou la xénophobie anti-russe, chinoise, arabe, musulmane, mais c'est plutôt foireux et dangereux à la longue, elle pourrait provoquer une nouvelle crise financière, c'est bien comme truc puisque personne n'y comprend quoi que ce soit ou tout le monde marche dans leur combine, qui sait ? Bon, c'est vrai que si ici on a déjà un avant-goût de l'hiver, ce n'est pas encore le cas chez vous, pour un peu j'allais oublier qu'on n'était qu'au mois d'août, comme quoi je deviens plus Indien que Français, à force c'est normal.

Cela a fait 23 ans le 16 août que je suis installé en Inde, 17 ans que je n'ai pas mis les pieds en France, et 11 ans que j'ai commencé ces causeries. Cela ne me rajeunit pas ! On fatigue. Je comprends que personne ne m'écrive, puisque je suis apparemment le seul à avoir une vision globale de la situation, c'est très préoccupant en vérité.

Comme je ne suis pas sur le terrain en France, je laisse le soin à d'autres de relayer ce qui s'y passe, je suis cela de près. Je m'intéresse tout autant ou davantage à ce que mijote l'oligarchie et à ce que pense les travailleurs, à leur manière de réagir aux différents évènements. Les militants et les partis qui vivent dans leur bulle ou les systèmes qu'ils se sont forgés m'intéressent moins, ils pratiquent l'entre soi et sont heureux ainsi, qu'est-ce qu'on peut y faire, rien apparemment, c'est dommage et bien triste, quel gâchis !

L'oligarchie voudrait bien réaliser un hold-up à plus de 1000 milliards d'euros sur les organismes de retraite pour alimenter leur Green New Deal si prometteur en profits, chacun devrait comprendre que les deux facteurs sont liés, eh bien non, nos dirigeants ont décidé qu'il n'en était rien ou qu'il ne fallait pas les traiter ensemble. Du coup personne n'y comprendra rien et les deux passeront comme une lettre à la poste, on prend les paris ? Au moins personne ne pourra dire qu'il ne le savait pas, je ne parle pas des travailleurs en général puisqu'ils ignorent l'existence de ce portail unique en son genre, à peine 1 ou 2 sur 1 million s'y connectent environ, je pense aux partis et groupes auxquels j'ai communiqué l'adresse des articles qui figuraient dans la causerie du 12, resté sans réponse évidemment, le dédain ou l'indifférence habituelle qui confirme tout le bien qu'on en pense.

Malgré tout j'ai encore proposé une analyse et des pistes de réflexion dans cette causerie, j'espère qu'elles profiteront aux lecteurs ou aux militants les plus conscients. Etant abonné au 11, j'aurais 64 ans le 11 septembre prochain, j'en profiterais peut-être pour mettre un terme à ces causeries, généralement le 11 est prolifique ou synonyme de changement dans ma vie. A suivre.

On changera plus tard ou demain le photomontage de la page d'accueil.

Qu'est-ce qui caractérise le mieux le "en même temps" de Macron ? La droite et la gauche, les côtés pile et face du capitalisme depuis plus d'un siècle.

Au format pdf - 24 pages)

Nous aussi on a de la suite dans les idées.

Cette causerie a été rédigée tout au long des 6 derniers jours. Son plan réalisé au fur et à mesure et plusieurs fois modifiés n'est pas aussi rigoureux qu'on pourrait le souhaiter, je m'en excuse et je n'ai plus le temps de le retoucher.

Ce qui est tout à fait remarquable, c'est que ce sont une poignée d'oligarques qui sont à l'origine de la destiné de la société, de l'humanité et de la planète, et c'est seulement maintenant qu'on commence à découvrir comment ils s'y sont pris tout au long du XXe siècle, plus particulièrement depuis la seconde moitié du XXe siècle, où on a assisté à une accélération du processus conduisant à leur emprise presque totale sur tout ce qui pousse ou respire et même bien au-delà sur Terre, incroyable n'est-ce pas ?

Personnellement je l'ai découvert au fil des 15 dernières années, car avant j'avais été délibérément maintenu dans l'ignorance, je parle des années pendant lesquelles je lisais encore les publications du mouvement ouvrier où j'étais en contact avec de nombreux militants.

Guerre, coup d'Etat, génocide, "printemps arabe", "révolution des fleurs" ou de "couleur", 11 septembre 2001, déstabilisation des Etats, actes terroristes, Al-Qaïda, famine et sous-alimentation, les mouvements féministe, homophile, LGTB, PMA-GMA, écologiste et le Green new deal, l'antiraciste, l'antifasciste, l'indépendantisme, la libéralisation de la drogue, la pornographie accessible à tous via Internet, les réseaux sociaux, le néolibéralisme, le nihilisme élevé au rang de mode de penser idéal, la censure ou l'autocensure, les krachs boursiers, les privatisations (santé, éducation, transport, communication, bref, des services publics...), les délocalisations, la vidéosurveillance, les lois liberticides, le cyberterrorisme, la corruption des élites, l'emprise sur les médias, les instituts de sondages, le FMI, la Banque mondiale, l'Union européenne, les banques centrales dont la Fed et la BCE, l'euro, l'Otan, le Pentagone, le complexe militaro-industriel, les multinationales, trusts et holdings, les banques et les institutions financières, les Bourses, les compagnies d'assurances, tous les secteurs clés de l'économie, les ONG, les OGM, la recherche sur le génome humain et les plantes, etc. non seulement tout est lié, mais est relié ou remonte à quelques oligarques ou familles les plus fortunées, puissantes ou influentes (royales ou anglo-saxonnes) du monde, qui disposent d'institutions qu'ils ont créées, afin de dicter aux Etats et aux décideurs qui sont sous leur contrôle ou acquis à leur cause la marche du monde, dont le groupe Bilderberg, la Commission Trilatérale et le Council Foreign Relation constituent le sommet de la pyramide, qui fonctionne comme un gouvernement mondial quasi invisible, hors d'atteinte, illégitime et antidémocratique...

J'entends déjà ceux qui ont réponse à tout ou qui détiennent la vérité, asséner qu'il s'agit là d'un lieu commun, alors qu'en réalité ces liens leur avaient échappés ou ils n'en ont jamais tenu compte, leurs stratégies politiques l'ont suffisamment démontré pour qu'il soit inutile d'y revenir.

Ensuite, sauf à se contredire, ce qui ne les gêne pas plus que cela en général, ils auront du mal à affirmer que cela tiendrait de la théorie du complot, d'autant plus que ces faits sont davantage de notoriété publique de nos jours qu'hier, ils sont facilement accessibles sur le Net pour peu qu'on soit curieux ou qu'on se livre à des recherches, encore faut-il être capable d'interpréter correctement ce qu'on découvre et en tirer des leçons politiques, ce qui n'est pas vraiment donné à tout le monde où sinon nous n'en serions pas là aujourd'hui.

Et effectivement, le citoyen lambda, le travailleur, l'étudiant, le collégien, eux ils l'ignorent, submergés par le matraquage idéologique des médias et leurs "experts", des réseaux sociaux, des médias dits alternatifs, de tous les partis de l'extrême droite à l'extrême gauche corrompue, de l'ensemble des institutions et des acteurs sociaux qui leur tiennent à peu de choses près le même discours, comment pourrait-il en être autrement dans ces conditions ?

Mais dites-nous, quel serait l'intérêt de le savoir ou d'en prendre conscience ?

D'après vous, comment réagissent un homme ou une femme normalement constitués ou en possession de toutes leurs facultés mentales, quand ils apprennent que quelqu'un à passer son temps à leur cacher la vérité, dépenser son énergie pour les tromper délibérément, après le choc ou la surprise qu'une telle découverte produira sur eux, ils fulmineront ou enrageront, ils décideront sur le champ de rompre avec cette personne ou institution, ils ne voudront plus jamais en entendre parler, ils seront prêts à rompre avec son idéologie dans le cas qui nous occupe ici, et les plus déterminés d'entre eux s'engageront à la combattre.

Voilà à quoi cela peut servir ou à quelle conclusion on pouvait en venir.

On évoque volontiers le capitalisme et ses institutions, l'oligarchie, la concentration des richesses et du pouvoir politique, l'explosion des inégalités sociales, la confiscation de la démocratie ou sa violation délibérée, le saccage de notre planète, etc. et quand on aborde l'analyse de la situation ou la conception de la lutte de classe qu'on devrait adopter, bizarrement (Je fais l'idiot!) on s'aperçoit qu'elles se réduisent à des interprétations occultant des pans entiers de la réalité dont un certain nombre de représentations idéologiques, pour finalement coïncider avec des dogmes ou une vision étriquée qui ne permet ni de comprendre dans quel monde on vit ni de le combattre efficacement, non pas pour terrasser les affreux capitalistes, mais pour construire le parti ouvrier révolutionnaire, puisqu'il n'existe pas d'autres objectifs à notre portée ou dont nous serions comptables dans la perspective d'un changement de régime et de société.

Si les idéologues de la réaction ont déterminé qu'il suffisait que 3,5% de la population se mobilisent pour parvenir à leurs fins, on est en droit de penser qu'environ 1,5 à 2 millions de travailleurs et jeunes rassemblés à Paris et décidés à n'en pas bouger jusqu'à la chute du régime et l'élection d'une Assemblée constituante souveraine pourrait être un objectif politique qu'un tel parti pourrait se fixer et atteindre, encore faudrait-il qu'il existe et qu'il compte des dizaines de milliers de militants.

Ma contribution s'inscrit uniquement dans cette perspective politique.




Divers aspects de la situation.

- En France, 8 millions de personnes (personnes seules ou en couple) vivent sous le seuil de pauvreté fixé à 855 euros. AFP.

LVOG - En nombre de personnes adultes, cela signifie que quelque 36 ou 37 millions de personnes parviennent encore à s'en sortir dans une société devenue irrespirables, nauséabonde, sans idéal...

- Un récent sondage a révélé que seulement 18 % des Allemands estiment pouvoir s’exprimer librement en public. Plus de 31 pour cent ne se sont même pas sentis libres de s’exprimer en privé avec leurs amis. Seulement 17 pour cent des Allemands se sentaient libres de s’exprimer sur Internet, et 35 pour cent ont déclaré que la liberté d’expression est limitée à de petits cercles privés. C’est ce qu’on appelle un effet paralysant, et c’est cela qu’il faut craindre. Source : The Hill, Jonathan Turley, 06-07-2019 - Les Crises.fr 06-07-2019)

LVOG - Psychose collective et règne de la terreur... Raison de plus pour dire ou écrire ce qu'on pense...

- La méthode la plus efficace pour condamner des idées ou des actes appartenant au passé et qui parfois continuent d'avoir cours, consiste à les extraire du contexte dans lequel ils ont vu le jour ou bien où ils se sont développés, puis de les juger en les soumettant à des principes ou critères issus du présent ou qu'on a sélectionnés pour l'occasion...




Le Green New Deal ou la New Climate Economy appelée encore la Quatrième révolution industrielle est arrivé.

Avez-vous lu les derniers articles mis en ligne sur le Green New Deal ? Quel gigantesque réseau tentaculaire, une vraie mafia, n'est-ce pas ? Et dire qu'ils ont lentement tissé leur toile pendant des décennies, et que c'est seulement maintenant qu'on le découvre.

C'est déconcertant, comme quoi l'autocensure fonctionne bien dans nos rangs. Quels militants en tireront des enseignements ? On n'ose même plus poser la question ! C'est à se demander dans quel monde nous vivons.

Les oligarques et leurs représentants veulent sauver la faune et la flore, toutes les espèces vivantes, la biodiversité, sans rire, même les hommes, la civilisation humaine, la planète, l'adage selon laquelle leur humanisme est la politesse des salauds n'aura jamais été aussi approprié.

Comme quoi il ne faut jamais dire que c'est impossible.

Avec la taxe carbone, ils sont parvenus à taxer l'air qu'on respire. Mais pour que leur oeuvre totalitaire soit parfaite ou que personne n'y échappe, il fallait qu'on ne puisse plus respirer quel que soit l'endroit où nous nous trouverions sur cette planète, alors ils ont conçu un Green New Deal ou une New Climate Economy appelée encore la Quatrième révolution industrielle, où la privatisation-marchandisation-financiarisation de la totalité de la nature deviendrait réalité. Ensuite ils pourraient en faire ce que bon leur semble ainsi que la colonie d'esclaves qui la peuplent.

La privatisation de la nature ou de la terre, elle a commencé aux alentours du passage au néolithique, accompagnant la privatisation des moyens de production dont la force de travail, les trois modes de production qui se succédèrent ensuite la poursuivirent, et parvenu à la fin du règne de la nécessité ou au stade pourrissant de l'impérialisme, elle fut peaufinée ou s'amplifia avec l'avènement des OGM qui précéda cette emprise sur la totalité de la surface de notre planète, on devrait plutôt dire du volume total de la Terre allant des tréfonds de la couche terrestre aux couches atmosphériques en passant par le fond des océans et les sommets montagneux, exploiter les territoires qu'ils s'étaient appropriés ne leur suffisait plus, il leur fallait faire main basse sur la planète entière à des fins purement mercantiles.

Toutefois, contrairement aux apparences leur machination climatique peine à prendre. J'en veux pour preuve leur propre affirmation, selon laquelle la mobilisation de 3,5% de la population suffirait à modifier l'orientation politique d'un gouvernement. Or, après avoir mobilisé leur armada médiatique, leurs réseaux sociaux et leurs ONG, à ce jour les mobilisations observées en France et dans le monde n'atteignent même pas le quart ou le cinquième de cet objectif, c'est donc un échec.

Mieux encore, à force de beaucoup trop en faire pour obtenir le consentement de la population, comme chaque fois ils se grillent eux-mêmes ou leurs intentions deviennent louches, leur rhétorique soudainement humaniste paraît suspecte aux yeux des citoyens lambdas, ce qu'on appelle aussi le bon sens populaire qui lui se trompe rarement.

Cela dit, il faut prendre très au sérieux ce facteur apparemment arrivé à maturité sur fond de crise généralisée du capitalisme. Un exemple pour l'illustrer :

Le 26 septembre 2018.

« La Commission européenne a proposé de consacrer 25% de son prochain budget (2021-2027), soit 320 milliards d’euros à des objectifs liés au climat et prévoir un soutien financier à des investissements dans des infrastructures durables à travers le programme « InvestUE », dont il est espéré qu’il générera plus de 150 milliards d’euros. » (Source : entelekheia.fr)

Les Américains n'étant pas en reste évidemment ou plutôt ayant déjà devancé l'UE, ce sont ainsi des sommes colossales qui sont déjà et qui vont être détournées et investies dans des dépenses inutiles cependant à haute valeur ajoutée, au détriment de programmes sociaux. Les principaux bénéficiaires seront les multinationales, l'oligarchie, qui accroîtra encore sa fortune et son pouvoir sur le reste du monde. Et ils n'en sont même pas encore au hors d'oeuvre...

Voilà où nous en sommes rendus pour avoir été incapables de les arrêter avant. Pourquoi ?

Chacun à sa petite explication pour répondre à la question comment avons-nous pu en arriver là, dont aucune n'est ni cohérente ni convaincante, donc forcément inefficace pour inverser le cours des choses, pour chaque fois verser dans le déni d'une part plus ou moins importante de la réalité ou de la situation, car ce n'est pas la vérité ou le sort de l'humanité qui préside à l'engagement politique des opposants autoproclamés au capitalisme ou simplement à son orientation monstrueuse, mais des intérêts individuels plus ou moins bien camouflés ou inconscients qui ne correspondent nullement aux intentions qu'ils affichent, et qui suffisent à tromper les naïfs ou les ignorants, qui s'épuisent dans un activisme insensé pour finalement se retrouver réduits à l'impuissance, embrigadés dans une voie menant à une impasse ou pire encore, quand ils en arrivent à combattre au coté de leurs ennemis pour des causes qui dès lors ne peuvent pas être les leurs.

On ne va pas s'apitoyer sur notre sort, nous sommes les otages de dirigeants prétentieux, ignares ou corrompus ou les trois à la fois, qui portent la terrible responsabilité de nous avoir conduit à la situation actuelle. A leur manière, qui est également celle de nos ennemis, ils monopolisent dans nos rangs le pouvoir et les moyens pour interdire le développement d'une véritable opposition de gauche, qui ne prétend pas rivaliser avec eux ou ne cherche en aucun cas à les détrôner, mais juste à faire entendre loyalement sa voix. Je n'invente rien, la dislocation et le degré de putréfaction auxquels sont parvenus le mouvement ouvrier et son avant-garde en témoignent suffisamment ou encore, l'absence d'une nouvelle direction capable d'organiser et de guider les exploités et les opprimés vers le socialisme.

Ce triste constat ne peut être abordé ou être compréhensible qu'à partir du moment où on le relie au développement général de la situation et à son orientation.

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que tout le monde ou presque se réclamant du socialisme, dirigeants, cadres, militants, adhérents, sympathisants, auxquels il faut ajouter les simples contestataires, révoltés, opposants dits de gauche dénonçant les excès ou les méfaits du capitalisme, etc. s'enferment dans un déni borné et suicidaire. Tous détiennent une parcelle de la vérité et croient qu'elle se réduirait à cette portion congrue élevée au rang d'intérêt supérieur, de priorité absolue ou de facteur déterminant, ce que ne peuvent que contester tous ceux qui ne la partagent pas, et quand on a à l'esprit le nombre important de facteurs qui composent la situation, on en arrive à une situation inextricable où toute discussion devient impossible ou se réduit à des monologues, des dialogues de sourds, où les uns aux autres s'opposent et se déchirent sans jamais parvenir à construire quoi que ce soit pour l'avenir.

On devrait s'en foutre qu'un travailleur ou un militant ait ou non des préjugés archaïques, qu'il croie ou non à telle ou telle théorie, qu'il ait vécu telle ou telle expérience, qu'il adopte un comportement qu'on ne partage pas, qu'il ait des idées qui ne nous viendraient pas à l'esprit, qu'il fréquente telle ou telle personne ou tel ou tel lieu, etc. du moment qu'il s'engage sincèrement ou loyalement dans le combat pour en finir avec le capitalisme et ses institutions, ce qui d'une manière ou d'une autre contribuera à sa propre progression ou à maîtriser le matérialisme dialectique ou le socialisme pour peu qu'on les mette à sa portée, et si cela n'était pas le cas, parce que la vie est ainsi faite, d'autres travailleurs ou militants le remplaceraient et ainsi de suite.

Il y a deux façons d'agir avec les travailleurs ou les militants, celle qui consiste à vouloir leur imposer des idées ou des comportements qu'ils ne partagent pas, à les dénigrer ou à s'en moquer sans vouloir le reconnaître, donc malhonnêtement, c'est ce qui se pratique en général, et celle qui consiste à employer nos connaissances à bon escient en remontant à l'origine ou à la source de tous les rapports qui existent dans la société, de sorte qu'ils puissent comprendre par eux-mêmes comment les choses se sont déroulées, et pourquoi ils se comportent de telle ou telle manière sans prononcer le moindre jugement évidemment.

Non, quand on tente d'imposer nos idées aux autres, en le niant de préférence, on ne les respecte pas, et cela ne peut pas fonctionner ou pas très longtemps. C'est le genre de question auquel on ferait bien de réfléchir rapidement, mais sérieusement. Si je ne me l'étais pas posé à moi-même, je n'en parlerais pas.




Quand on retrouve les mêmes institutions, les mêmes officines, les mêmes ONG, et les mêmes acteurs.

Dans le Green New Deal on retrouve notamment les mêmes institutions, les mêmes officines, les mêmes ONG, et les mêmes acteurs qui étaient déjà derrière les révolutions colorées ou des fleurs, toutes les campagnes à caractère communautaire ou identitaire, la promotion de la pornographie, de la drogue, de la violence et de la guerre, etc. des mouvements LGTB, féministes, antiracistes, antifascistes, qui ont servi à cautionner ou à accompagner toutes les guerres de l'impérialisme américain depuis le 11 septembre 2001, ou qui sont à l'origine de la déstabilisation d'Etats comme le Venezuela, l'Iran, la Chine, la Russie de nos jours.

Quand il y en a qui progressent, d'autre régressent.

Tous ceux qui apportent leur soutien ou font preuve de bienveillance envers les manifestations qui se déroulent en ce moment à Moscou ou à Hong Kong et dont les mêmes officines ou acteurs sont à l'origine le savent-ils, comment pourraient-ils l'ignorer ? Si on admettait qu'ils pourraient l'ignorer, cela signifierait qu'ils seraient mal informés ou qu'ils se désintéresseraient de facteurs qui déterminent l'orientation de la société et du monde, dans ce cas-là leurs analyses ne pourraient pas être conformes à la situation, ce qui expliquerait pourquoi ils adopteraient ces positions opportunistes. Ce qui est curieux, c'est une façon de parler, et vous aller tout de suite comprendre pourquoi, c'est que

personnellement, il y a de cela déjà quelques années, par ignorance j'avais cru un bref moment qu'il fallait s'impliquer dans ces manifestations, argumentant que des travailleurs y participaient de bonne foi, vilipendant ceux qui s'y refusaient, et qui somme tout avaient parfaitement raison... Or, aujourd'hui les mêmes soutiennent ces manifestations, l'extrême gauche et apparentée pour ne pas les citer, se retrouvant ainsi au côté de la réaction qui les manipule.

Les manifestations qui se déroulent à Moscou ou à Hong Kong n'ont pas pour objectif de satisfaire les aspirations démocratiques de ces peuples, mais uniquement de servir l'agenda ou la stratégie de l'oligarchie anglo-saxonne et internationale. Partant de ce constat, elles ne nous concernent pas. Nous ne soutenons ni Poutine ni Xi, ni ces manifestations organisées depuis Washington. Entre la peste et choléra on ne choisit pas.

S'ils le reconnaissent eux-mêmes, c'est uniquement parce qu'ils ne peuvent plus le taire.

- "Ils sont manipulés": les manifestations pro-démocratie à Hong Kong divisent - AFP 12 août 2019

- Les Britanniques et la « révolution colorée » à Hong Kong - Réseau Voltaire 10 août 2019

Depuis le transfert de souveraineté de l’Empire britannique à la République populaire de Chine, Hong Kong est —avec Macao— une des deux Régions administratives spéciales chinoises. Conformément aux accords de 1997, Beijing a installé la démocratie occidentale à Hong Kong qui ne l’avait jamais connue auparavant. Pour la première fois, le Parlement a été élu par la population.

Cependant, si la rétrocession de Hong Kong à Chine a marqué une amélioration des conditions de vie de la population, celle-ci est restée culturellement plus britannique que chinoise. Ce qui ne manque pas d’étonner les voyageurs.

Les démonstrations massives actuelles doivent d’abord être comprises comme le constat de l’impossibilité culturelle de l’unification chinoise. Elles sont attisées par le Royaume-Uni et les États-Unis, dont une « diplomate » a rencontré et coaché les leaders des manifestations. On a vu l’élément le plus en pointe des protestations, le Mouvement pour l’indépendance de Hong Kong, brandir l’ancien drapeau colonial en pleine conférence de presse. Le même phénomène avait été observé en Libye et en Syrie où le Conseil national de transition a adopté le drapeau du roi Idriss et l’Armée syrienne libre celui du mandat français. Réseau Voltaire 10 août 2019

Affaiblir des pays en manipulant la démocratie - Réseau Voltaire 13 août 2019

C’est désormais systématique : lorsque des gens, quels qu’ils soient, expriment leur opposition au pouvoir de leur pays (sauf dans les « Cinq yeux » [1]), quel qu’il soit, des groupes affiliés à la NED prennent le contrôle des manifestants à leur insu.

Cette stratégie n’a aucun rapport avec les situations particulières des pays impactés, ni avec la légitimité ou l’illégitimité des revendications.

- À Hong Kong, le Mouvement pour l’indépendance a choisi le drapeau de l’ancienne puissance coloniale, l’Empire britannique.

- En Russie, à Moscou, les gens utilisant Google sur leur téléphone portable ont reçu des messages non-sollicités les invitant à participer à des manifestations interdites et leur détaillant les lieux de rencontre.

- En France, le Mouvement des Gilets jaunes est infiltré par un groupe affilié à la nébuleuse de George Soros et prenant la suite de « Nuit debout ! » : « Cerveaux non disponibles ».

Tous les soutiens ne sont pas bons à prendre. Ces groupes visent uniquement à affaiblir ces pays et non pas à faire triompher les revendications de ces manifestants. Réseau Voltaire 13 août 2019

Note :

[1] Les Cinq yeux sont une alliance militaire, fondée en 1942 autour de la Charte de l’Atlantique. Ils comprennent l’Australie, le Canada, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni. Cette alliance est surtout connue pour gérer le système Echelon d’interception satellitaire des communications téléphoniques mondiales. La National Endowment for Democracy (NED), créée par Ronald Reagan en 1983, est une agence US dont le budget est voté par le Congrès dans l’enveloppe du département d’État et qui est organiquement liée à des agences similaires dans chaque pays des Cinq yeux.

Hong Kong: L’ingérence occidentale la main dans le sac! par Bruno Guigue - Mondialisation.ca, 15 août 2019

La main dans le sac ! Lorsque la presse chinoise a publié la photo de quatre dirigeants du mouvement de protestation hongkongais en compagnie du chef du département politique du consulat des Etats-Unis, on a senti comme un trou d’air dans la rhétorique anti-Pékin. (Pour lire la suite, télécharger l'article dans la page d'accueil du portail)

La stratégie de la déstabilisation des Etats ou du chaos mise en oeuvre par les Etats-Unis en Russie ou en Chine ou ailleurs ne peut servir que la cause des ennemis de la démocratie.

La vérité sur le mouvement de protestations de Moscou par Andrew Korybko - Eurasia Future 5 août 2019 - Mondialisation.ca, 14 août 2019

Le récent mouvement de protestations de Moscou constitue de toute évidence une tentative de déclencher des violences de Révolution de Couleur en Russie, mais considérer tous les participants au mouvement comme des « agents de la CIA » revient à faire abstraction de leurs critiques objectivement valides quant à la situation actuelle du pays.

LVOG - Andrew Korybko a raison sur ce point. Il faut distinguer les manifestants qui ont conscience d'être manipulés par les Américains, et ceux qui l'ignorent et se mobilisent de bonne foi ou pour une cause que nous partageons. Mais à mon avis l'essentiel est ailleurs, il réside dans l'agenda ou les objectifs politique que servent ces manifestations à court ou long terme d'ailleurs, nos ennemis ont de la suite dans les idées et n'abandonnent jamais.

Dans le reste de son article il s'en est pris à juste titre aux "médias alternatifs" qui déforment la réalité en vouant un culte à la Russie ou à Poutine. Lui il l'épargne, ce n'est pas mieux !

En complément. Quand l'Otan étend sa toile...

- L’Australie pourrait adhérer à l’Otan - Réseau Voltaire 15 août 2019

L’Alliance atlantique va déployer des missiles nucléaires à moyenne portée autour de la Chine. C’était le sens profond du retrait des États-Unis du Traité INF qui n’avait été signé que par la Russie et pas par la Chine.

Le secrétaire US à la Défense, Mark T. Esper, et son collègue secrétaire d’État, Mike Pompeo, se sont rendus du 3 au 6 août en Australie. Ils y ont été rejoints par le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, qui y était présent du 6 au 8 août.

Tous ont discuté à Canberra d’une éventuelle adhésion de l’Australie à l’Otan [1].

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, l’Alliance atlantique ne se limite plus à la sécurité de l’espace transatlantique face à la Russie, mais entend maintenir la Pax Americana dans l’ensemble du monde.

L’éventuelle adhésion de l’Australie modifiera profondément la composition et le sens de l’Alliance jusqu’ici réservée aux deux rives de l’Atlantique-Nord. Elle ouvrira la voie à une adhésion du Japon et à une division du monde en deux blocs, l’un dominé par Washington, l’autre autour de Moscou et de Beijing.

Dominion de l’Empire britannique, l’Australie dispose d’un bureau au siège de l’Otan à Bruxelles. Depuis 2005, ses troupes sont présentes sous commandement de l’Alliance en Afghanistan et en Iraq. Elles participent également à l’opération Sea Guardian.

En février, la France a signé un contrat de 50 milliards de dollars avec l’Australie afin de construire 12 sous-marins de nouvelle génération. En avril, Ursula van der Leyen a été la première ministre de la Défense allemande à se rendre à Canberra. Toujours en avril, l’Australie a organisé les manœuvres Indo-Pacific Endeavour avec l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, le Sri Lanka, la Thaïlande et le Vietnam, puis en juin d’autres encore avec le Japon. Réseau Voltaire 15 août 2019

Note :

[1] “China rückt näher”, Till Fähnders, Michael Stabenow, Frankfürter Allgemeine Zeitung, 12. August 2019.




Le Green New Deal : C'est la même arnaque politique.

- Changer la vie au lieu de changer de société, ça ce fut en 1968.

- Changer de mode de vie pour changer le climat, ça c'est en 2019.

- Changer de mode de production pour changer la société, ça c'est le socialisme, cela attendra...

En admettant d'une part la hausse de la température moyenne de la Terre, et d'autre part qu'elle aurait une origine anthropique ou due à l'activité humaine, dans ce cas-là, ce ne serait pas le développement économique à l'origine du progrès social qu'il faudrait condamner mais la manière dont il a été réalisé, c'est-à-dire mû dans le seul objectif de réaliser un maximum de profit afin d'enrichir une poignée de nantis au détriment de ses principaux acteurs, les producteurs de richesses, la classe ouvrière, l'ensemble des exploités, ainsi que notre planète.

Ce qui serait en cause figure au programme du combat pour le socialisme qui repose sur un constat bien réel : L'anarchie de la production qui entraîne un gigantesque gaspillage de matières premières et de force de travail, la création sans cesse de nouveaux besoins pour alimenter la machine à produire de la plus-value qui finira dans l'escarcelle des capitalistes, des actionnaires, des banquiers, des oligarques, et servira également à corrompre et engraisser les élites, processus qui se traduit également par la destruction en masse de forces productives, le saccage de la nature.

C'est le règne de la nécessité poussé au paroxysme qui engendre des conditions de travail et d'existence intolérables pour tous les peuples et conduit l'humanité au chaos et à la barbarie, menace la survie de la civilisation humaine ainsi que de notre planète.

Notre mode de vie ou tous les rapports qui existent dans la société sont le produit des rapports établis entre les classes qui sont à l'origine du capitalisme. Dit autrement, notre mode de vie ou tous les rapports qui existent dans la société sont influencés ou sont la reproduction de ces rapports fondamentaux. Et c'est l'inégalité entre les classes, entre dominants et dominés, exploiteurs et exploités, qui caractérise la nature de ces rapports fondamentaux qui structure l'ensemble de la société. Et comme ce sont les dominants, les exploiteurs, ceux qui possèdent les moyens de production, qui concentrent toutes les richesses (et le pouvoir politique) entre leurs mains, qui dictent leur loi au reste de la société ou du monde, qui façonnent le modèle de société dans laquelle nous vivons, eux seuls portent la responsabilité des conséquences de la manière dont ce processus se déroule, et non les opprimés ou les peuples qui les subissent pour ne détenir aucun pouvoir.

Quand on dit qu'on est en présence d'un processus dialectique matérialiste et historique inconscient, cela ne signifie pas que les capitalistes et leurs représentants seraient inconscients des conséquences de leurs actes, dont ils entendent reporter la responsabilité sur les exploités et les opprimés, qui eux ignorent comment opèrent ce processus historique, puisque tout a été fait pour qu'ils ne parvienne jamais à en prendre conscience, auquel cas ils pourraient trouver la voie de leur émancipation du règne de l'exploitation de l'homme par l'homme, et commencer par mettre un terme au capitalisme.

Quand ils font le procès du mode de vie du peuple ou de ses comportements archaïques, ce n'est pas pour lui rendre service ou pour qu'il se porte ou comporte mieux, c'est uniquement pour qu'il s'adapte aux nouvelles conditions qu'ils veulent lui imposer qui correspondent à un nouveau stade de la crise générale du capitalisme, dont évidemment ils comptent bien lui faire payer les conséquences en exigeant de lui de nouveaux sacrifices.

Parvenus à court d'arguments et aux abois en présence de 7,6 milliards d'exploités qui exigent que leurs besoins soient satisfaits, aux prises à des contradictions inextricables qui menacent leur domination de classe, ils n'ont rien trouvé de mieux que leurs élucubrations climatiques pour le contraindre à les accepter. Ce n'est pas gagné d'avance monsieur Warren Buffett !

Ils ont fabriqué ce nouvel ennemi après avoir usé jusqu'à la corde ceux du communisme et du terrorisme, et surtout après s'être autoproclamés dépositaires de la liberté d'expression qu'en réalité ils ont confisquée à leur profit exclusif par le biais des médias qu'ils contrôlent et des élites corrompues qui relaient leur discours, de telle sorte qu'il ne devrait plus exister qu'une seule idéologie, une seule version idéologique que tous les membres de la société devraient adopter sous peine d'être traités de fous, de falsificateurs, d'ignorants, de traîtres, de conspirateurs.

Si assurément leur comportement en général ou plus particulièrement leur divagation sur le climat tiennent de la démence, il n'en demeure pas moins qu'ils ont parfaitement conscience d'agir conformément à une idéologie, aux besoins du capitalisme en crise, dans le cadre d'une stratégie politique, et de contribuer à l'instauration d'une société totalitaire, contrairement aux masses exploitées et opprimées qui l'ignorent, et qui de ce fait se retrouvent désarmés pour les combattre.

Nos ennemis liés par ce consensus ont constitué une coalition aux ramifications tentaculaires composée des médias contrôlés par des oligarques, des institutions politiques ou financières nationales ou internationales, des gouvernements, des réseaux sociaux, des ONG, des partis politiques allant de l'extrême droite à l'extrême gauche, des syndicats ouvriers et patronaux, des think-tank néolibéraux et apparentés, des banquiers et des plus importants actionnaires des multinationales, n'ai-je oublié personne ?

Ne nous laissons pas démoraliser par ce genre de discours :

- Dans les mouvements et révolutions manufacturés du 21ème siècle, les « leaders » d’aujourd’hui (fabriqués par des médias détenus et financés par des entreprises) ne sont plus les ennemis de l’establishment. Au contraire, ils organisent des événements ensemble – avec des personnalités telles que le maire de New York, Bill de Blasio, qui adulent nos nouveaux « révolutionnaires », les taggent et tweetent leurs louanges. Quand l’ establishment lui-même adore nos mouvements et nos « visages du futur » – nous savons que nous avons déjà perdu la bataille de l’avenir. (entelekheia.fr)

LVOG - Cherchez ailleurs, tournez-vous vers le mouvement ouvrier, vous y trouverez peut-être des militants aussi déterminés que nos ennemis, et qui armés théoriquement proposent une alternative cohérente et sérieuse au capitalisme. Qu'ils ne courent pas les rues ou soient difficilement discernables, on leur accorde volontiers, puisque ces militants sont éparpillés et n'osent pas se faire connaître, mais ils existent, la preuve...

Les variations climatiques ne suivent pas l'histoire des hommes, elles la devancent ou la font.

Réchauffement climatique : "À l'échelle 2050-2100, il faut s'attendre à ce que tous ces glaciers aient quasiment disparu" - francetvinfo.fr 12.08

Onze milliards de tonnes de glace ont fondu en un jour au Groenland - Usbek - climato-realistes.fr 12 août 2019

Comment une information vraie devient spécieuse lorsqu’elle n’est pas contextualisée.

Une publication de la CNN du 2 août 2019 intitulée « Greenland’s ice sheet just lost 11 billion tons of ice – in one day » a été reprise en chœur par la presse française. Le Monde du 03 août titrait : « En une journée, onze milliards de tonnes de glace ont fondu au Groenland », et en sous-titre : « La calotte glaciaire fond trois fois plus vite qu’en temps normal, impactée par le réchauffement climatique ». Il s’agit de la journée du jeudi 1er août 2019.

Commençons par rectifier une erreur du journal Le Monde : la tonne états-unienne équivaut à 0,907185 tonne métrique, de sorte que le chiffre exact de glace perdue est de 10 milliards de tonnes.

Selon l’Organisation mondiale météorologique la calotte a perdu 160 milliards de tonnes de glace par la fonte de surface, soit 160 kilomètres cubes pour le seul mois de juillet. C’est certes beaucoup, mais par rapport au volume total de glace du Groenland qui est de 2,85 millions de kilomètres cubes [1], la perte de juillet ne représente que 0,0056 %. A ce rythme, la calotte glaciaire aura fondu dans 1484 années.

Climat ou météo ?

« Il est important de rappeler qu’au Groenland chaque jour de chaque année, le budget de masse de glace résulte en grande partie de la météo, même si une tendance de fond climatique peut l’affecter » a twitté le glaciologue Ruth Mottram à propos de cet événement. En l’occurrence comme l’indique André Heitz dans Contrepoints, « il s’agit d’un épisode de fonte très exceptionnel dû à une vague de chaleur très exceptionnelle dont on ne pourra dire que dans quelques années, voire décennies, si elle résulte ou non des changements climatiques » .

La presse a surréagi à un événement météorologique, considérant la seule journée du 01 août 2019. L’examen de l’évolution du bilan de masse de neige au Groenland sur les trois dernières années fournit un éclairage bien différent.

Pour lire la suite :

https://www.climato-realistes.fr/onze-milliards-de-tonnes-de-glace-fondue-en-un-jour-au-groenland/

Quand un "consensus" basé "sur des modèles climatiques" était foireux, un de plus.

Réserves d'eau souterraine : l'Afrique subsaharienne pas si mal en point - lepoint.fr 16.08

C'est une étude d'hydrogéologues consacrée au continent africain qui le dit. Publiée dans « Nature », elle pointe la résilience de l'eau souterraine face aux variations du climat.

La richesse en or bleu est-elle sous-estimée en Afrique subsaharienne ? La question se pose à la lecture d'une étude publiée dans la revue Nature, qui établit que les réserves d'eau douce stockées dans les nappes phréatiques sont bien plus importantes que ce qu'on imaginait, et notamment dans les régions plus arides. Jusque-là, le consensus sur une baisse des ressources en eau dans cette région du globe reposait surtout sur des modèles climatiques, que les chercheurs peinaient à confronter à des mesures hydrogéologiques sur le terrain. Ces données, en règle générale, sont lacunaires sont le continent. Mais les 32 auteurs de cette publication ont pu recueillir des relevés des stocks d'eaux souterrains dans 9 pays – et sur une période d'au moins 20 ans –, ce qui leur permet aujourd'hui d'apporter un contrepoint à ces prévisions baissières. D'après leurs résultats, les ressources en eau souterraine affichent une certaine résilience face aux variations du climat. Et une baisse de la pluviométrie, par exemple, ne se traduit pas forcément par une diminution des réserves d'eau souterraines. Une nouvelle plutôt réjouissante, dans un contexte de pression démographique, et de besoins croissants en eau potable et en irrigation pour l'agriculture.

Un consortium panafricain de 32 chercheurs

Tout est parti d'un colloque sur les eaux souterraines à Marrakech, en 2014. S'est ensuivie la création d'un consortium de 32 scientifiques, principalement africains, et dont les travaux ont été coordonnés par des chercheurs de l'University College London, de Cardiff University et de l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Pourquoi cet intérêt pour les eaux souterraines ? Rappelons que l'eau de pluie – dont la plus grande partie s'évapore – alimente aussi bien les eaux souterraines (nappe phréatique), que les eaux de surface (rivières, lacs, mers). Il s'agissait au départ, explique Jean-Michel Vouillamoz, hydrogéologue à l'IRD et cosignataire de l'article, de « répondre à un paradoxe ». « Alors que l'eau souterraine est la ressource est la plus utilisée en Afrique subsaharienne pour répondre notamment à des besoins domestiques, elle constitue le parent pauvre des études sur le climat, qui sont davantage centrées sur l'évolution des précipitations ou sur leur impact sur les eaux de surface ». Et de souligner qu'entre 60 et 90 % de la population selon les régions d'Afrique subsaharienne dépendent de cette ressource en eau, car « très peu d'eaux de surface sont pérennes ».

L'étude s'est déroulée dans 13 zones de neuf pays d'Afrique (Bénin, Burkina Faso, Niger, Ghana, Tanzanie, Ouganda, Zimbabwe, Namibie, Afrique du Sud). L'intérêt pour les scientifiques était de combiner des mesures dans des climats variés (d'humide à très aride)… Mais cela correspond aussi et surtout aux endroits où ils pu recueillir un maximum de relevés hydrogéologiques auprès des instituts de recherche africains. Car s'interroger sur la variation des réserves d'eau souterraines en fonction du climat nécessite de s'inscrire dans le temps long (plusieurs décennies). Or, les chroniques de longue durée des eaux souterraines ne sont pas monnaie courante sur le continent.

Les zones arides pas si mal pourvues en eaux souterraines

L'analyse de ces données a permis de mieux comprendre le processus de renouvellement des eaux souterraines. « Deux mécanismes majeurs contrôlent le rechargement des eaux souterraines. D'abord, la recharge directe. C'est par exemple ce que l'on voit dans les zones humides, et typiquement au Bénin : l'eau de pluie s'infiltre directement dans le sous-sol. Ensuite, dans les zones arides ou semi-arides, l'eau de pluie ne s'infiltre pas directement. Elle s'accumule dans des bas-fonds, des rivières, et c'est à partir de ces écoulements temporaires que se renouvelle la nappe phréatique », résume Jean-Michel Vouillamoz. Ce deuxième point est particulièrement important. D'une part, parce qu'il permet de compléter, et éventuellement d'ajuster la connaissance – les simulations informatiques ne prennent pas en compte ce mode de renouvellement des réserves d'eau douce, d'où les prévisions plus inquiétantes sur la raréfaction de la ressource en eau dans les régions sèches.

D'autre part, l'étude fait ressortir que dans certaines régions arides ou semi-arides, par exemple en Tanzanie, l'intensité des pluies (et non la quantité) permet d'alimenter de façon significative les nappes phréatiques. « On peut avoir des années sèches avec une faible quantité de pluie, mais durant lesquelles, pourtant, le renouvellement des eaux souterraines est plus élevé la moyenne, en raison d'événements extrêmes comme de fortes pluies ou des inondations », décrypte le chargé de recherche à l'IRD. Ce constat peut permettre d'orienter les stratégies d'adaptation au changement climatique. « Si on confirme que c'est l'intensité des pluies qui contrôle les volumes d'eau dans les zones arides ou semi-arides, on va alors pouvoir s'appuyer sur des prédictions climatiques pour élaborer des modèles d'irrigation », poursuit Jean-Michel Vouillamoz. Les fortes pluies ou inondations pourraient en effet être amplifiées par les événements climatiques extrêmes tels qu'El Niño et La Niña. Des phénomènes prévisibles (jusqu'à 9 mois à l'avance), permettant d'envisager une gestion plus raisonnée et durable des réserves d'eau souterraine.

Réserves d'eau sous-exploitées

« De façon générale, ce type de recherche peut aider à réfléchir de façon plus rigoureuse à la question du développement de l'irrigation à partir de l'eau souterraine, avance l'hydrogéologue et géophysicien. Au Bénin, nous estimons les volumes d'eau souterraine stockés à 500 litres d'eau par mètre carré, et que ce stock-là peut se maintenir six ans. Il y a de quoi augmenter les prélèvements pour les besoins domestiques ou agricoles, qui sont de l'ordre d'un litre par mètre carré si on se projette dans les 50 prochaines années avec une croissance démographique constante », ajoute-t-il. Pour ce faire, les mesures hydrogéologiques doivent aussi se multiplier et s'inscrire dans la durée, afin de pouvoir anticiper une éventuelle évolution des modes de renouvellement des nappes d'eau. « Nous avons encore de nombreuses questions à étudier, sur les paramètres climatiques, géologiques, anthropiques qui interagissent avec la recharge des stocks d'eau », conclut Jean-Michel Vouillamoz, qui parie sur la pérennité du réseau panafricain de scientifiques. lepoint.fr 16.08

LVOG - Pour l'occasion, on n'osera pas remettre en cause l'impartialité du Point et de cet hydrogéologue à l'IRD !

Quand le PG et LFI plus zélés que le GIEC adoptent le Green New Deal de l'oligarchie.

Aller sauver chaque dixième de degré - PG 10 octobre 2018

Le nouveau rapport du GIEC, commandé à l’occasion de la Cop21, est donc sorti ce lundi.

LVOG - Le programme de l'écosocialisme ! Ils en rajoutent une grosse couche, de quoi ? Devinez !

PG - On y apprend que le seuil de « +1,5°C », considéré comme un point de bascule à ne pas dépasser, le sera dès 2030 au rythme actuel. Dans douze ans.

Le GIEC nous dit également qu’il peut encore être évité – en changeant tout, tout de suite. C’est une version optimiste qui fonctionne peut-être sur le papier, basée sur des chiffres et des considérations géophysiques, mais qui fait délibérément abstraction des aspects politiques. Or ceux-ci, au lieu d’agir comme facteurs de solution, sont aujourd’hui essentiellement des éléments d’aggravation. Ainsi des engagements de la Cop21, dit « accord de Paris » : même si ceux-ci étaient tenus, ils nous entraîneraient vers un réchauffement de +3°C, or ils ne le sont pas. Ajoutez à cela le hors-jeu des États-Unis, l’effet d’inertie du système et le poids des lobbies : il est de plus en plus probable que le +1,5°C soit atteint bien avant 2030.

LVOG - Le PG porte-parole de l'ONU.

PG -Le caractère très hypothétique de la victoire du « +1,5°C » ne doit pas pour autant nous faire abandonner le combat.

LVOG - Fanatisme au "dixième de degré" près ! Alarmisme consommé.

PG -Ce serait oublier un peu vite qu’au-delà de ce chiffre, c’est chaque dixième de degré qu’il va falloir aller sauver. Car chaque dixième de degré supplémentaire sera pire que le précédent et causera davantage de victimes, d’injustice sociale et de dégâts irrémédiables sur les écosystèmes.

LVOG - Et ces tartufes osent tout.

PG - Il s’agit de faire preuve de lucidité. La politique n’est pas affaire d’espoir ou d’optimisme. Nous devons aux citoyens un discours d’honnêteté.

LVOG - Le GIEC, honnête ? Les fondations Rockefeller, Gates, Soros, JP Morgan, la Banque mondiale, le FMI, etc. honnêtes ?

PG - Face à cette situation, nous avons besoin de trouver de nouveaux alliés, d’accélérer la mobilisation, et de nous organiser collectivement.

LVOG - L'oligarchie y pourvoie déjà depuis au moins 1982 ou la création du Club de Rome en 1968

PG - Après (...) le succès des marches pour le climat du 8 septembre, il s’agit d’organiser la convergence.

LVOG - Marches organisées par les mêmes ONG mises en place par l'oligarchie. Et de nous lancer un avertissement digne de Big Brother ou de despotes. Que chacun se le dise et surveille son comportement, ses moindres gestes :

PG - ...nous rentrons désormais dans une phase de « tolérance zéro »...

LVOG - Ces enragés sont effrayants. Ces charlatans devrait-on dire, lisez :

PG - Nous continuerons également à dénoncer l’hypocrisie de ceux qui surfent sur la vague de mobilisation, les « champions de la Terre » du capitalisme vert et des odes au point de croissance du PIB, ceux qui ne sont pas prêts à sortir des traités et de l’austérité alors que s’approchent les échéances européennes. Nous n’oublions pas surtout que les plus précaires de la planète sont toujours les premières victimes, et que les vrais coupables : l’oligarchie, les lobbies et ceux qui les financent, doivent être nommés et ciblés.

LVOG - Ils ne "surfent" pas "sur la vague de mobilisation", ce sont eux qui l'ont initiée, on a vraiment affaire à des abrutis ou des manipulateurs cyniques de la pire espèce ! Quand à rompre avec le vrai coupable, le capitalisme, si vous les écoutez... vous attendrez indéfiniment.

Une initiative que les agents de la supercherie climatique devrait saluer.

Le boeuf banni d'une université londonienne pour sauver la planète - lexpress.fr 13.07

Dès la rentrée, fini hamburgers, lasagnes et spaghettis à la bolognaise pour les étudiants de l'université Goldsmiths de Londres.

Dès la rentrée, l'université Goldsmiths va interdire la vente de tous les produits contenant de la viande de boeuf afin de lutter contre le changement climatique.

Cette interdiction à la vente de tous les produits en contenant entrera en vigueur dans les commerces du campus à la rentrée de septembre, a annoncé cette université du sud-est de la capitale britannique dans un communiqué, l'élevage de bovins étant accusé d'être très consommateur d'eau et source de déforestation.

"L'appel mondial de plus en plus insistant à ce que les organisations prennent au sérieux leurs responsabilités afin de stopper le changement climatique est impossible à ignorer", a expliqué la nouvelle directrice de Goldsmiths, qui a pris ses fonctions en août. "Le personnel et les étudiants sont déterminés à contribuer au changement radical nécessaire pour réduire drastiquement notre empreinte carbone, aussi vite que possible", a-t-elle ajouté.

Un rapport du groupe d'experts de l'ONU sur le climat (Giec) rendu public jeudi dernier souligne que modifier les habitudes de consommation et de production alimentaires est un des leviers pour agir contre le réchauffement climatique, sans pour autant préconiser de passer à un régime végétarien ou végétalien. lexpress.fr avec l'AFP 13.07

Un autre exemple de manipulation.

Argentine. Quand un péroniste remporte un scrutin face à un péroniste, il s'en trouve à l'extrême gauche (NPA notamment) en France pour crier victoire !

Dimanche 11 août, l'ex-chef du gouvernement et péroniste Alberto Fernandez et sa colistière Cristina Fernandez de Kirchner, l'ancienne présidente du pays, ont remporté les élections primaires face au tandem composé de Mauricio Macri et du dirigeant péroniste Miguel Angel Pichetto.

Alberto Fernandez, chef du gouvernement de Nestor puis de Cristina Kirchner entre 2003 et 2008, a fait campagne en jurant avoir rompu avec les politiques de gauche suivies par le passé et s'être recentré.

A la surprise générale car elle était en tête des sondages, Mme Kirchner avait annoncé le 18 mai son retrait, laissant M. Fernandez briguer le fauteuil de président qu'elle a occupé de 2007 à 2015. (Source : AFP12 août 2019)

LVOG - Alberto Fernandez a juré "avoir rompu avec les politiques de gauche suivies par le passé et s'être recentré", voilà de quoi crier victoire ! Vous voulez faire quoi avec de tels dirigeants, franchement ?




Macron : Un cas qui relève bien de la psychiatrie.

Emmanuel Macron ne gouverne pas les Français, il les soumet - huffingtonpost.fr 14.08

Par Roland Gori, psychanalyste, professeur émérite de psychopathologie clinique à l'Université d'Aix-Marseille

L’autre pour Emmanuel Macron n’est qu’un autre lui-même. Il veut les Français à son image, à l’image des clones qui l’entourent et l’adorent.

Que l’on s’en réjouissance ou qu’on le déplore (Réjouissance pour réjouisse, attention dans cet article notre psychanalyste pratique la masturbation ! - LVOG) , il est bien un héros de notre temps, “personnalité sociale” de cette nouvelle élite qui a rompu le pacte de solidarité républicain. (On a les "héros" qu'on peut. - LVOG) Emmanuel Macron s’avance en conquérant pour qui ne compte que la performance, la réussite. (De ses parrains ! Réussite, de la part d'un raté, il y a de quoi s'interroger sur la santé mentale du "professeur émérite". - LVOG)

Il descend dans l’arène de l’opinion publique témoigner de ses convictions, élans de ses conquêtes, causes de ses succès. C’est ainsi disait Freud que s’avance le conquérant porté par un narcissisme maternel qui fait que rien ne lui résiste: “quand on a été le favori incontesté de la mère, on en garde pour la vie ce sentiment conquérant, cette assurance du succès, dont il n’est pas rare qu’elle entraîne effectivement après soi le succès.” (Notion du "succès" plutôt sordide en ce qui concerne Macron. Et puis, le "narcissisme maternel" il l'a épousé au point de le rendre carrément fou pour de bon. - LVOG)

Cette formule freudienne, on la croirait taillée sur mesure pour notre Président. (Le vôtre, on vous l'accorde, pas le nôtre. - LVOG) La passion maternelle pour son enfant idéalisé induit une confiance à toute épreuve chez celui qui en reçoit le privilège. Elle lui donne une force et une confiance inébranlables qui facilitent ses conquêtes (Sauf féminines ! - LVOG), et fait qu’il ne peut que s’aimer davantage. C’est ce narcissisme qui confère au conquérant un pouvoir de séduction incontestable. Le conquérant fascine comme fascinent les grands fauves ou les people. La fascination n’est pas du même registre que l’amour ou le dialogue fraternel. Bien au contraire, le conquérant rêve debout, enveloppé dans son repli narcissique, sans contestation possible. À chaque objection de ses interlocuteurs, Emmanuel Macron aime répliquer: “Non! Je vais vous expliquer”. Il y croit et feint de croire qu’on va le croire. L’autre pour Emmanuel Macron n’est qu’un autre lui-même, un Macron qui s’ignore et dont il faut, tel Socrate, savoir l’accoucher. (Bref, c'est un psychopathe ! - LVOG)

On lui reproche un manque d’empathie. Le diagnostic est à la fois cruel et juste. À condition de préciser que l’empathie est identification à l’autre, qu’elle suppose une capacité authentique d’en adopter le point de vue. Il faut pour cela non consommer l’effusion sentimentale, la fusion affective, la ferveur des émotions, mais se déplacer là où se trouve l’autre tout en restant soi-même. Il n’est pas sûr que notre monarque y parvienne. C’est pourquoi lorsqu’il dit qu’il est lui aussi “un gilet jaune”, nous pourrions craindre que des cris de détresse et de colère il n’entende que l’écho de son propre message dont le Grand Débat fut, à plus d’un titre, la caisse de résonance. Au fond, il se révèle comme l’enfant émerveillé par le château de sable qu’il construit avec le matériau de la France. Il veut les Français à son image, il les façonne de son parcours, les maçonne de ses illusions, les étourdit de ses imprécations. (Au point qu'ils le haïssent ! - LVOG)

Cet homme croit à la fable des abeilles besogneuses dont il convient d’écarter les frelons, tous ces fainéants qui “coûtent un pognon de dingue”, qui “ne sont rien parce qu’ils ne font rien”. Il croit au destin d’un Etat entrepreneurial et d’une Nation start-up. Il croit à ce qu’il dit, il croit à ce qu’il fait, avec l’acharnement de l’évangéliste, avec l’audace de l’aventurier, avec le courage du centurion, il construit avec le sable français les châteaux de son Empire. (Il détruit plutôt tout ce qu'il touche. - LVOG) Emmanuel Macron n’a pas fait don de sa personne à la France, il lui a fait don de sa croyance, “délire sectorisé”, nouveau corps mystique du pouvoir. Il nous veut tous à l’image de la “bande” de clones qui l’entoure et l’adore dans l’effusion des religions saint-simoniennes. Plus que de Jupiter, c’est de Pygmalion qu’il suit l’exemple. Il burine la France et le peuple français pour sculpter sa statue. Il l’aime cette statue, c’est son œuvre, sa création, le fruit de ses croyances. Aucun frelon, jaune, rouge ou vert, ne saurait le détourner de sa doxa. Il est “entrepreneur” de sa politique comme il souhaite que chacun le devienne de son existence. (En fait, il est “entrepreneur” de rien du tout, il est un simple et docile exécutant des basses oeuvres de l'oligarchie. - LVOG)

Mais ce conquérant est aussi le héros nihiliste de la tragédie de notre époque, celle qui fait de la conquête le moyen d’assouvir le “caractère destructeur” du capitalisme globalisé. Ce capitalisme, qui fait de la destruction la nouvelle source de profit, détruit aussi celui qui se place à son service. Ce caractère destructeur, il convient de le comprendre au sens du philosophe Walter Benjamin[1] qui en dresse le portrait: “Le caractère destructeur ne connaît qu’un seul mot d’ordre: faire de la place; qu’une seule activité: déblayer. Son besoin d’air frais et d’espace libre est plus fort que toute haine.” Les débris humains, peuples et gouvernants, et écologiques qui en résultent sont recyclés pour de nouveaux profits. (Comme quoi ils ont parfaitement conscience de leur oeuvre destructrice ou de la servir en ce qui concerne l'auteur de cet article qui n'y voit qu'un sens philosophique et non antisocial. - LVOG)

À distance de toute attaque ad hominem c’est ainsi, je crois, qu’il convient de comprendre le destin des conquérants actuels dont Emmanuel Macron est l’exemple. Leur destin, comme celui des peuples qu’ils soumettent plus qu’ils ne les gouvernent, procède de ce même principe destructeur. Les gouvernants ne cherchent pas à être compris ou aimés de leurs peuples, tout juste consentent-ils à les faire témoins de leur efficacité. Ils savent que plus rien dans l’environnement d’aujourd’hui n’est durable, et qu’ils doivent en conséquence devancer la nature pour ne pas en subir le rythme, la simplifier pour mieux la liquider et la transformer en profits. (Qu'il prenne ses distances avec "toute attaque ad hominem" visant Macron, c'est bien naturel, on l'avait compris chez ce psychanalyste nihiliste et démagogue, maniant le "en même temps" en reprenant à son compte l'idéologie de Macron ("plus rien dans l’environnement d’aujourd’hui n’est durable", ben voyons, on ne lui a pas soufflé à part cela !) tout en visant plus loin le profit. - LVOG)

C’est bien pourquoi leur politique ne saurait être écologique ou humaniste. Détruire efface les traces du temps et de l’histoire. Brecht l’avait annoncé: la modernité efface les traces, elle est sans mémoire, mais non sans commémorations. (Orwell aurait dit à juste titre que "la modernité efface les traces" du passé quand elle est synonyme de régression et de réaction sur toute la ligne. - LVOG) La langue même est affectée par ce caractère destructeur, elle ne révèle plus, elle n’autorise plus que la communication, et trouve dans le numérique le moyen fabuleux de son déclin. (Parlez pour vous ou les eunuques du cerveau ! Ici on respecte la langue, tout du moins on essaie. A l'entendre ce serait une fatalité, autrement dit il considère comme déjà acquis les objectifs que Macron s'est fixé. - LVOG) Ce caractère destructeur ne relève pas de la psychologie mais procède ici de l’économie politique, de la culture, de nos sociétés. (Nous sommes tous responsables, que pèse un seul homme face à la multitude, rien, alors pourquoi faire le procès de Macron... et le sien ainsi que leur idéologie ! - LVOG) C’est ainsi qu’il faut comprendre les violences que nous avons connues ces derniers temps, moins comme des accidents de parcours que comme des symptômes durables de cette nouvelle pathologie de masse produite par le “caractère destructeur” d’un capitalisme métamorphosé dont les fascismes du siècle passé n’étaient que les archétypes. (En réalisé, si le capitalisme s'est "métamorphosé", c'est pour mieux demeuré fidèle à lui-même, puisque ses fondements sont demeurés les mêmes, c'était l'objet même de cette métamorphose, se survivre à lui-même quitte à tout détruire sur son passage... Ah le "en même temps" ! - LVOG) huffingtonpost.fr 14.08

En macronie, pas de répression policière. La question qui tue celui (Franceinfo) qui la pose après la mort de Steve Maia Caniço.

franceinfo 10.08 - L'opération de police a-t-elle contribué à ces multiples chutes ? C'est ce que plusieurs enquêtes doivent notamment déterminer.

Pas besoin d'enquêtes : Sans l'intervention violente des forces de l'ordre il n'y aurait pas eu de chutes dans la Loire, donc pas de noyade. Ce sont les forces de l'ordre ou plus précisément le préfet, le ministre de l'Intérieur, le Premier ministre et Macron qui sont responsables de la mort de ce jeune.

Ils sont dans le déni permanent ou ils ne cessent de refabriquer la réalité ou le passé pour qu'elle coïncide avec leur idéologie ou leurs intérêts.

Ils ont tiré 33 grenades lacrymogènes (MP7), dix grenades de désencerclement et douze balles de défenses (LBD) dans la nuit du 21 au 22 juin sur "des gamins en short".

"Ils n'étaient pas face à une situation insurrectionnelle. En face, c'était des gamins en short. A quel moment avaient-ils besoin d'utiliser de tels moyens ? - Marianne Rostan, avocate à franceinfo. franceinfo 10.08




1984-2019. En Marche vers le totalitarisme. Milicien, délateur, justicier, inquisiteur, procureur, dictateur...

- Une adjointe du ministre de l'Agriculture tacle Greta Thunberg en détournant "Martine" - Le HuffPost

- Tritium : l'écologiste Julien Bayou accusé d'avoir répandu une "fake news" - Le HuffPost 12.08

- Polémique après la participation de deux ministres à une corrida, dont celui chargé du bien-être animal - Journal du Dimanche

- Sarkozy-Kadhafi : Eric Ciotti demande à Nicole Belloubet une enquête sur le juge Tournaire - Journal du Dimanche 12.08

- Affaire Epstein: la justice sommée d'ouvrir une enquête sur de possibles "liens" avec la France - AFP 12.08

- Une photo d'Eric Woerth, en pleine "ascension" sur le massif du Mont-Blanc, déclenche l'hilarité sur Twitter - Franceinfo 12.08

- Les quartiers résidentiels se big-brothérisent - slate.fr 15.08

Logiciels de reconnaissance faciale, capteurs de mouvement et autres gadgets sophistiqués infiltrent les voisinages.

Être observé dans la rue par l'œil d'une caméra perchée sur un poteau semble être devenu normal. Derrière elle, vous imaginez un policier à moitié endormi par l'ennui de sa tâche, assis devant un écran dans un centre situé à plusieurs kilomètres de là. Mais s'il s'agissait plutôt de votre voisin?

Contrairement à l'Asie, la surveillance en Europe ou en Amérique était généralement d'ordre public, mise en place par la police ou le gouvernement. Mais la récente démocratisation des technologies de reconnaissance faciale ou d'identification de plaques d'immatriculation permet aux particuliers de se procurer des outils de moins en moins difficiles à utiliser.

Objets connectés et logiciels d'intelligence artificielle sont en pleine irruption dans les rues résidentielles, à l'entrée des maisons ou dans les petits magasins de quartier.

Souriez, vous êtes filmé! (Admirez le cynisme. - LVOG)

Des caméras qui repèrent les mouvements inhabituels ou reconnaissent les visages sont désormais inclues dans les sonnettes intelligentes. Des logiciels d'intelligence artificielle permettent de repérer des actions spécifiques comme fumer.

Il leur est aussi possible de détecter ce type de comportement en analysant, sans assistance humaine, des heures et des heures d'enregistrements dans des bases de données. Ces technologies ne coûtent souvent pas plus que quelques centaines d'euros et sont très simples à installer.

«Nous constatons une hausse de l'adoption des technologies de sécurité pour la maison dans un souci de surveillance du voisinage», remarque, pour Axios, Mana Azarmi, conseillère au Center for Democracy and Technology. «Les stalkers, les criminels et les époux suspicieux peuvent en abuser.»

L'Amérique en pointe

Aux États-Unis, à Denver, plus de dix quartiers ont acheté des lecteurs de plaques d'immatriculation pour traquer les entrées et sorties de tous les véhicules et placé des caméras qui enregistrent les visages des passants.

Dans tout le pays, des maisons sont équipées de caméras de surveillance qui alertent la police de violations des règles de voisinage, des collisions de voitures dans les parkings ou de dépôts de poubelles illégaux. Des propriétaires utilisent également ces technologies pour surveiller leurs locataires dans les milieux les plus défavorisés.

Les experts s'inquiètent notamment car ces bases de données privées sont plus facilement accessibles aux forces de l'ordre que les images prises par le gouvernement dans l'espace public. «La police a accès à une incroyable quantité de mouvements des Américains dans le temps et l'espace et sur, potentiellement, des années», s'inquiète Nathan Freed Wesslet, un avocat de l'Union américaine pour les libertés civiles.

Ses inquiétudes reposent désormais sur des certitudes: fin juillet, il était révélé que Ring, propriété d'Amazon, pouvait transmettre sans mandat ni question des vidéos à la police américaine. slate.fr 15.08




Fake news ou présentation trafiquée de la réalité. Un avant-goût de l'escroquerie du Green New Deal

L’électrification en Afrique subsaharienne est plus rapide que la croissance démographique - francetvinfo.fr 12.08

Le développement du hors-réseau, grâce au solaire, explique cette accélération de la fourniture électrique.

L’affirmation vient de la Banque Mondiale. Et cela, alors que la croissance démographique est particulièrement forte. "Avec une population qui a été quasiment multipliée par cinq, pour passer de 227 millions d’habitants en 1960 à plus d’un milliard en 2018, l’Afrique subsaharienne est la région qui a enregistré la plus forte croissance démographique."

A l’heure des grands projets hydro-électriques sur les fleuves africains, c’est le hors-réseau qui permet cette révolution de l’électrification, tirée par la production autonome d’électricité. Car 600 millions de personnes en Afrique subsaharienne ne sont toujours pas raccordées à un réseau électrique. En une dizaine d’années, parti de zéro, le hors-réseau fournit aujourd’hui de l’énergie à des millions de personnes.

L’évolution technologique a permis cette expansion, en proposant des produits non seulement plus performants mais aussi moins coûteux. La Banque mondiale (BM) a même élaboré un label pour garantir un équipement en matériel de qualité. En 2010, seulement six produits étaient conformes à ce label. Il y en a 150 aujourd’hui, écoulés à 40 millions d’exemplaires.

Selon l'institution financière, 500 millions de dollars ont été investis dans le secteur ces deux dernières années. "Au cours des deux dernières années, de plus en plus d'investisseurs privés sont entrés sur ce segment, motivés par les perspectives de rendement financier", explique la banque mondiale.

Son programme "Lighting Africa" ambitionne de fournir une énergie électrique hors réseau à 250 millions de personnes d’Afrique subsaharienne d’ici 2030. La BM a ainsi ouvert une ligne de crédit de 140 millions de dollars dans le cadre du projet ROGEP. Il s’agit de fournir des matériels de production d’électricité solaire dans 19 pays et d'atteindre 1,7 million d’habitants. De petites unités de 20 à 350 KW pour équiper les ménages, les entreprises et les établissements publics comme les écoles.

Même un géant comme EDF est de la partie. La société française, déjà présente dans le hors-réseau au Maroc ou en Afrique du sud, a lancé une offre en Côte d’Ivoire, associée à une jeune pousse américaine. En 2017, 7000 kits ont été placés comprenant le panneau solaire, l’onduleur, des lampes, des chargeurs, parfois même une télévision pour des prix s’échelonnant de 140 000 à 420 000 CFA (de 200 à 600 euros environ) selon les modèles. Le succès est au rendez-vous.

La population qui dispose de l'énergie électrique ne cesse donc de croître, et l'équipement va donc à terme concerner tout le continent. Une bonne nouvelle pour le développement. francetvinfo.fr 12.08

LVOG - Où est le lézard ?

EDF et ses semblables sont des philanthropes comme chacun sait, "7000 kits ont été placés", gratuitement ? De combien ces familles ont-elles dû s'endetter, à quel taux d'intérêt ? Ici aussi en Inde les Indiens s'équipent en deux-roues à moteur, réfrigérateur, etc... à des taux usuriers ! Ou pour inscrire leurs enfants dans des écoles privées? J'en suis le témoin direct. Les banques passent dans les villages et proposent des prêts allant jusqu'à 50.000 roupies, à l'arrivée, ils auront remboursé le double du capital emprunté.

Les batteries doivent être renouvelées tous les 4 ans au mieux et elles coûtent l'équivalent du prix des panneaux solaires, c'est d'ailleurs pour cette raison que j'y ai renoncé (en Inde). Raccordé au réseau électrique public, en raison des fréquentes coupures, dont une de 24h chaque mois, j'ai opté pour un convertisseur de courant et deux batteries.

Ensuite, ce qu'on ne vous dit pas, c'est que pour ce prix là, vous ne pourrez pas avoir de réfrigérateur, de machine à laver le linge, encore moins la climatisation, il faudrait invertir trois fois plus !

Bref, en dehors de quelques ampoules, un ventilateur, un écran de télévision ou d'ordinateur, ces Africains devront continuer indéfiniment et désespérément de manquer des biens d'équipement qui distinguent ceux qui profitent du progrès social et ceux qui devront s'en passer.




Ils osent tout.

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LVOG - Ils pensent enfin à nous !

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LVOG - Macron livrent ses barbares au bourreau, quel ingrat ! L'ONU veut sauver ses mercenaires...

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- Pas d'argent, pas de moutons : des menaces pèsent sur la fête de l'Aïd au Cachemire - AFP

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LVOG - Les barbares rebaptisés combattants... Dans l'article il s'agira du "groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda) et des groupes rebelles".

- Des canots de sauvetage de migrants transformés en sacs à Berlin - AFP

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- Une victime présumée de Jeffrey Epstein attaque en justice ses héritiers - AFP

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Aux Etats-Unis, plusieurs salles prestigieuses ont décidé de lâcher Placido Domingo, confronté à des accusations de harcèlement sexuel. L'opéra de San Francisco et l'orchestre de Philadeplhie ont annulé sa venue, prévue dans les prochaines semaines. euronews

- Japon: le nouvel empereur exprime de "profonds remords" pour la guerre - AFP




Vive la paix sociale sous un régime totalitaire !

15 dollars: les restaurants new-yorkais ont doublé le salaire minimum et se portent très bien - slate.fr 13.08

À l'image de nombreux économistes et observateurs, qui établissent un lien direct entre niveau des émoluments et activité ou chômage, la plupart des restaurateurs new-yorkais étaient vent debout contre la hausse du salaire minimum pour l'ensemble des salarié·es de l'État, annoncée en 2015 par le gouverneur Andrew M. Cuomo.

Apocalypse salariale

Celle-ci a fait passer l'équivalent du Smic de 7,25 dollars de l'heure (6,5 euros) à 15 dollars en 2018 (13,4 euros). Très dépendante de ses armées de petites mains aux bas salaires, la restauration est souvent présentée comme le secteur le plus fragile en cas de hausse de la masse salariale.

Étaient promises une inflation des notes payées par les clients, une baisse de l'activité voire des faillites et, finalement, des personnels mis sur le carreau. Une récente étude, menée par The New School et le think tank National Employment Law Project, a pourtant découvert tout l'inverse.

Selon ses observations, non seulement le secteur de la restauration à New York n'a traversé aucune des apocalypses prophétisées par les adversaires de la mesure, mais il vit de très beaux jours. «Lors de cette période où l'État a connu une hausse historique du salaire minimum, la croissance à New York a dépassé la moyenne nationale», est-il ainsi analysé, avec force détails chiffrés.

Cette résistance peut notamment s'expliquer par les bonnes performances économiques générales de l'État de New York, ainsi que par les récentes mutations du secteur –le surgissement de la restauration en livraison a offert un coup de jeune à de nombreux établissements.

Dans une nation où le plein emploi crée de fortes tensions mais où les salaires continuent à stagner, cette étude peut être une nouvelle bienvenue pour les salariés. Et le fait qu'un géant comme Amazon tente de tirer la concurrence vers le haut en fixant un salaire minimum deux fois plus élevé qu'au niveau national laisse à penser qu'un changement de paradigme est en cours. slate.fr 13.08

LVOG - Le correcteur orthographique a supprimé l'orthographe inclusive de cet article, il ne le supportait pas et moi non plus !




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Espagne.

La droite conserve la région de Madrid grâce à l'extrême droite - AFP 14 août 2019

Les conservateurs du Parti populaire, qui ont perdu le pouvoir en Espagne en 2018 après un scandale de corruption, se sont assurés mercredi de la présidence de la région de Madrid avec les voix de l'extrême droite, conservant un fief important malgré une série de revers électoraux.

Concurrencé par Ciudadanos (centre-droit) et par Vox (extrême droite), le PP, éjecté du gouvernement national par une motion de censure en juin 2018, a obtenu aux législatives d'avril, puis aux municipales et régionales de mai, des scores historiquement faibles, bien qu'il reste la première force à droite.

Mais en passant des accords avec ces deux partis, il a maintenu pratiquement intact son pouvoir territorial, reprenant même à la gauche les mairies de Madrid et de Saragosse.

Après deux mois de négociations, la candidate du PP Isabel Diaz Ayuso a été investie à la tête de la région de Madrid, la plus riche d'Espagne, forte de 6,6 millions d'habitants, avec les voix de Ciudadanos et de Vox.

Elle devient la troisième conservatrice à gouverner une région grâce aux voix de l'extrême droite, après Juan Manuel Moreno arrivé au pouvoir en Andalousie (sud) en janvier, et Fernando Lopez-Miras, réélu en juillet président de la petite région de Murcie (sud-est).

Comme ses deux homologues, Isabel Diaz Ayuso gouvernera en coalition avec Ciudadanos, tandis que Vox, dont les élus lui sont indispensables pour avoir une majorité, reste hors de l'exécutif.

La dirigeante de Vox, Rocio Monasterio, a assuré que son parti ne les soutiendrait pas dans tous les cas : "Nous ne reculerons pas d'un millimètre dans la défense de nos électeurs", a-t-elle promis devant l'assemblée régionale. "Notre engagement avec le Parti populaire et Ciudadanos se termine là où commence le vôtre avec nous, c'est-à-dire après ce vote", a ajouté la porte-parole du parti ultraconservateur, créé en 2014 par des déçus du PP et qui s'est installé ces derniers mois dans le paysage politique espagnol.

Mme Diaz Ayuso a elle mis l'accent sur les points communs entre leurs deux partis.

"Rien que voir les réactions que vos mots suscitent à gauche (...) me démontre que vous et moi sommes plus unies qu'ils ne le souhaiteraient", lui a-t-elle répondu.

Elle a promis d'importantes baisses d'impôts dans la région que son parti dirige sans interruption depuis 24 ans, et où des scandales de corruption ont emporté plusieurs de ses prédécesseurs. AFP 14 août 2019

Guatemala

Guatemala: le candidat de droite Alejandro Giammattei élu président - AFP 12 août 2019

Le candidat de droite Alejandro Giammattei a été élu dimanche à la présidence du Guatemala, a annnoncé le tribunal électoral en faisant état de résultats préliminaires du second tour du scrutin "notoirement irréversibles".

Avec 95% des bulletins dépouillés, le Dr. Giammattei était crédité de 58,7% des suffrages, selon le décompte communiqué par le Tribunal suprême électoral (TSE). Le parti de son adversaire sociale-démocrate Sandra Torres a reconnu sa défaite.

Alejandro Giammattei a promis de combattre les criminels et les trafiquants de drogue à coup de "testostérone", et de rétablir la peine de mort. Comme son adversaire sociale-démocrate, il s'est prononcé contre le mariage homosexuel et la légalisation de l'avortement.

Se déplaçant à l'aide de béquilles en raison d'une maladie vieille de 40 ans, le médecin conservateur en est à sa quatrième candidature depuis 2007, à chaque fois pour des partis différents.

Elu sous les couleurs du parti de droite Vamos (Allons-y), M. Giammattei est redouté pour ses colères intempestives et incontrôlables.

Ancien directeur de l'administration pénitentiaire, il a lui-même connu la prison pendant 10 mois en 2010. Accusé dans une affaire d'exécution extrajudiciaire de huit détenus en 2006, il a été libéré faute de preuves mais est resté, dit-il, profondément marqué par cette expérience d'incarcération.

Le scrutin a été marqué par une forte absention, de plus de 55%, selon les résultats préliminaires.

Brésil

A Brasilia, 100.000 femmes du monde rural manifestent contre Bolsonaro - AFP 14 août 2019

Une centaine de milliers de femmes du monde rural ont participé mercredi à Brasilia, selon les organisateurs, à la traditionnelle "Marche des marguerites", qui a pris cette année la forme d'une protestation contre le président Jair Bolsonaro.

Cette "Marche des marguerites" a lieu tous les quatre ans en défense du monde paysan et des droits des femmes, dans un pays très affecté par les violences domestiques. Elle a aussi été l'occasion d'appels à la libération de l'ex-président Lula, emprisonné pour corruption.

Ces femmes ont protesté en matinée contre la politique gouvernementale d'extension de l'usage des pesticides et l'intention affirmée par Jair Bolsonaro d'autoriser l'exploration minière sur des terres indigènes ou dans des zones protégées.

Des femmes membres de tribus autochtones de tout le Brésil qui avaient manifesté la veille dans la capitale pour dénoncer les "politiques génocidaires" du président d'extrême droite se sont jointes à la marche mercredi.

Il s'agit de la troisième manifestation à Brasilia en deux jours, un mouvement de protestation ayant également eu lieu mardi dans la capitale contre les coupes budgétaires dans l'éducation et la réforme des retraites, parallèlement à la manifestation des femmes indigènes. AFP 14 août 2019

Algérie

Algérie: 26e vendredi de manifestations contre le régime - AFP 17 août 2019

Les Algériens ont manifesté à nouveau massivement dans les rues du centre de la capitale, quadrillé par la police, pour un 26e vendredi consécutif d'un mouvement de protestation qui s'apprête à clore son 6e mois sans avancée vers une solution à la crise.

Malgré la forte chaleur estivale, la mobilisation, difficile à estimer précisément en l'absence de comptage officiel, a semblé aussi importante que ces dernières semaines.

Amoindrie par les vacances scolaires par rapport aux premières semaines du "Hirak" (le mouvement de contestation né le 22 février), la mobilisation est restée forte à Alger, où comme chaque vendredi, hommes, femmes et enfants de tous âges étaient au rendez-vous dès le début de l'après-midi et se sont dispersés sans incident après plusieurs heures de marche.

Des manifestations ont également eu lieu dans les principales villes du pays, selon les sites d'information et les réseaux sociaux.

Alors que le mouvement de contestation, qui s'apprête à fêter son 6e mois le 22 août, ne semble pas s'essouffler, aucune solution à la crise politique dans laquelle est plongée l'Algérie ne se profile.

De leur côté, plusieurs partis politiques et organisations de la société civile ont été contraints de reporter une réunion prévue samedi, faute d'avoir obtenu - comme le veut la loi - une autorisation préalable des autorités.

"Au moment où le pouvoir fait la promotion de son offre de dialogue, la réalité est tout autre", s'insurgent les organisateurs dans un communiqué, dénonçant "le verrouillage du débat public, des médias, du dialogue dans la société". AFP 17 août 2019

Zimbabwe

Zimbabwe : le régime interdit les manifestations contre les pénuries alimentaires - Franceinfo 16 août 2019

Redoutant une forte répression policière, le principal parti d'opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) a finalement préféré annulé la manifestation prévue ce vendredi 16 août 2019.

Ce qui n'a pas empêché certains de ses sympathisants à descendre dans les rues de la capitale. Ils ont été immédiatement violemment dispersés à coup de bâtons et de gaz lacrymogène.

Un appel à manifester avait été lancé par 21 groupes d'opposition pour protester contre la politique économique du gouvernement et les nombreuses pénuries que connaît le pays.

Un porte-parole de la police avait interdit les manifestations et indiqué que tout contrevenant commettrait un crime. Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) avait pourtant déclaré que les manifestations seraient pacifiques.

En janvier 2019, des manifestations contre la hausse des carburants avaient déjà été violemment réprimées par la police. Franceinfo 16 août 2019


SOCIAL ET SOCIÉTÉ

France.

LVOG - Quand le "taux" baisse, le "halo" augmente. Bref le chômage de masse se porte à merveille !

Le taux de chômage poursuit sa baisse à 8,5%, son niveau le plus bas depuis 10 ans - lejdd.fr 14 août 2019

Voilà quatre ans que le chômage a entamé sa lente décrue.

L'Insee indique mercredi que le taux de chômage a reculé de 0,2 point au deuxième trimestre, pour s'établir à 8,5% de la population active en France. Il s'agit d'un plus bas niveau depuis début 2009, souligne l'Insee, comme au trimestre précédent. Sur la seule France métropolitaine, le taux de chômage baisse aussi de 0,2 point et s'établit à 8,2%, ce qui représente 2,4 millions de chômeurs, soit 66.000 chômeurs de moins sur le trimestre.

Le "halo autour du chômage", lui, est en forte hausse

En revanche, après avoir nettement baissé au 1er trimestre, le "halo autour du chômage" est en forte hausse au 2e trimestre. Ces personnes qui souhaitent travailler mais qui ne sont pas comptabilisées parce qu'elles ne cherchent pas activement ou ne sont pas disponibles immédiatement ont vu leur nombre augmenter de 63.000 (-80.000 au 1er trimestre). Ce halo concerne environ 1,5 million de personnes. Enfin, le taux d'emploi, c'est-à-dire la proportion des 15-64 ans qui travaillent, reste quasi stable pour s'établir à 66% (-0,1 pt), à noter qu'il diminue pour les 15-24 ans (-0,3 pt) et qu'il augmente pour les seniors (+0,2 pt). lejdd.fr 14 août 2019

LVOG - 66.000 en moins, 63.000 en plus = 3.000 en moins, entrés en stage, en apprentissage... à moins que ce soit en plus en comptant les DOM-TOM !


ECONOMIE

Médias

Médias : Viacom et CBS fusionnent vers un géant mondial du divertissement - euronews 14 août 2019

Le groupe pèserait 28 milliards de dollars de chiffre d’affaires. euronews 14 août 2019

Chine

La Chine continue ses investissements en Ethiopie - francetvinfo.fr 15.08

L'Éthiopie et la Chine doivent établir un partenariat en vue de constituer un nouveau parc industriel représentant une valeur de 300 millions de dollars dans ce pays d'Afrique de l'Est, selon l’Agence Chine Nouvelle.

Ce nouveau parc industriel doit s’implanter dans la ville d'Adama, à une centaine de km au sud-est d'Addis-Abeba, la capitale. Environ 85 % des financements nécessaires pour bâtir ce parc industriel seront couverts par des prêts à taux bonifiés du gouvernement chinois, tandis que les 15 % restants seront fournis par le gouvernement éthiopien, selon Pékin.

"Couvrant une superficie de 100 hectares, ce parc industriel devrait générer des opportunités d'emploi pour près de 25 000 Éthiopiens et il s'inscrit dans le cadre du grand plan de l'Éthiopie pour transformer son économie, majoritairement agraire, en une économie industrialisée d'ici à 2025", précise l’agence Chine nouvelle.

Ces parcs industriels devraient au total être une douzaine. Neuf d'entre eux sont implantés à proximité de la ligne de chemin de fer électrifiée de 756 km reliant l'Ethiopie à Djibouti… construite par les Chinois.

Ces zones créées par l'Etat sont destinées à employer une importante main d'oeuvre. Les industriels qui s'y établissent "sont exemptés d'impôt sur le revenu durant les cinq premières années et exonérés de droits ou de taxes sur l'importation de biens d'équipement et de matériaux de construction", explique un article de Bloomberg. Face à la montée des salaires en Asie (et en Chine en particulier), de nombreuses entreprises chinoises sous-traitent en Ethiopie une partie de leur production, dans le secteur textile notamment.

Ce nouvel investissement chinois en Ethiopie montre la prépondérance de Pékin dans l'économie du deuxième pays le plus peuplé d'Afrique (derrière le Nigéria). Selon une étude citée par la BBC, "depuis 2000", Addis Abeba lui "a emprunté plus de 12 milliards de dollars", faisant de ce pays le deuxième plus gros destinataire de prêts chinois vers l'Afrique (après l'Angola). francetvinfo.fr 15.08


Le 26 août 2019

CAUSERIE ET INFOS

Il y a quelques jours, j'ai eu un malaise qui m'a forcé à me reposer un peu. Cette causerie ne me satisfait pas, comme très souvent d'ailleurs, par manque de temps ou à cause de la fatigue. J'essaie de faire en sorte que ce que je vis quotidiennement n'influence pas trop mes analyses, bien que les conditions d'existence très difficiles que subissent les travailleurs indiens fassent partie de la situation mondiale.

On arrive encore à survivre, nous en sommes tous là ici. Quand quelqu'un vient vous voir, c'est parce qu'il fait face à un énorme problème à régler en urgence. Les gens ne parlent que de cela, car tous rencontrent d'énormes difficultés au quotidien, c'est général et je n'abuse pas, je parle d'Indiens qui travaillent et pas d'oisifs. Mais bon, je vais vous épargner les multiples histoires que je pourrais vous raconter, elles sont à pleurer de tristesse ou démoralisante au possible. Moralement et mentalement c'est très dur, certains craquent et on assiste à leur détresse ou chute impuissant.

Si on se doit de ne pas sombrer dans le pessimisme, il est difficile d'être optimiste, c'est presque inconvenant ou choquant, même une parole encourageante paraît déplacée, un geste généreux, insignifiant, car toujours insuffisant, vous comprenez, mais on n'a pas le choix. On vit en permanence on the edge, sur le fil du rasoir, un peu comme sur un fil suspendu au-dessus du vide et sans filet, c'est très éprouvant nerveusement.

Notre seul espoir repose sur la lutte de classe dans les pays les plus développés économiquement, dont la France en particulier, d'où hélas ne nous parvient aucune bonne nouvelle. Patience.

Le montage photo de la page d'accueil n'est pas bon, il est réservé aux connaisseurs.

Au format pdf - 28 pages)

Il y en a qui rêvent d'une nouvelle union de la gauche, d'un nouveau Front populaire, d'autres de l'unité des syndicats contrôlés par les partis de cette hypothétique union de la gauche, et qui (les syndicats) sont intégrés à l'Etat depuis qu'ils siègent au Conseil économique et social et environnemental, au conseil d'administration d'entreprises gérées par l'Etat, ou dans les organismes sociaux au côté du patronat et du gouvernement; notamment, autant dire qu'ils nous prennent tous pour des cons pour le faire à la Audiard ou Mocky.

Car il faudrait qu'on nous explique comment des acteurs impliqués jusqu'au cou dans la mise en oeuvre de lois ou de mesures anti-ouvrières au côté des représentants de l'Etat des capitalistes et le patronat pourraient-ils lutter contre ces lois ou mesures iniques ou injustes en toute indépendance, poser la question, c'est y répondre, impossible évidemment. Là on n'est pas dans le cadre de compromis arrachés de haute lutte, mais de compromissions ou de complicité active délibérément entretenues dans le cadre de la collaboration de classes devenue permanente depuis des lustres, et à ce titre un des piliers du régime que nous combattons.

Qu'ils signent ou non des accords, qu'ils siègent ou non autour d'une table en compagnie des représentants de l'Etat et du patronat, peu importe puisque leurs rapports demeurent identiques, mieux, ils sont gravés dans le marbre au point que leur inversion est inenvisageable quel que soit le niveau de la lutte de classe des masses exploitées, ils resteront fidèle au capitalisme jusqu'au bout. Il n'y a qu'une révolution qui pourrait en chasser les dirigeants, mais d'ici là ils ne peuvent que remplir un rôle contre-révolutionnaire pour le compte du régime en place puisque telle est leur nature. Jusqu'à preuve du contraire, nos dirigeants n'ont cessé de s'en accommoder ou pire encore.

Les travailleurs qui ne partagent pas les mêmes intérêts que les uns et les autres ne les ont pas imités, ils s'en sont détournés par millions, sans que nos dirigeants en mesure la signification politique ou rectifient leur orientation politique, et en viennent à poser la question de la nécessité de créer un nouveau syndicat ouvrier de lutte de classe et non plus de collaboration de classe. Jamais à bout d'arguments tant ils sont de mauvaise foi, ils vous expliqueront que cela aurait contribué à affaiblir davantage ou à diviser encore plus le mouvement ouvrier, alors qu'en réalité c'est l'existence de ces syndicats ouvriers-patronaux qui est à l'origine de sa faiblesse ou de sa division.

Evidemment les sociaux-démocrates et les staliniens partagent leur conception du syndicalisme dont l'origine ne peut être qu'idéologique, la preuve étant que même sans militant encarté au PS ou PCF ou un de leurs satellites la même idéologie domine dans les syndicats. Pour qu'il en soit autrement ou affronter les agents du capital qui ont fait main basse sur les syndicats, cela reviendrait à affronter ce qu'on a appelé faussement la gauche, qu'ils ont porté au pouvoir en 1981 ou avec laquelle ils n'ont cessé de se compromettre pendant plus d'un demi-siècle, autant dire que c'est inimaginable.

Jamais à court d'argument pour nous berner, ils évoqueront la faiblesse de leurs partis qui ne permet pas d'avancer dans cette voie, oubliant de préciser qu'il fut une ou des époques où leurs partis comportaient beaucoup plus de militants et de syndicalistes, où les conditions pour créer un nouveau syndicat étaient réunies ou tout du moins étaient plus favorables qu'aujourd'hui.

Un exemple personnel parmi des centaines de milliers d'autres en guise d'épilogue.

Les syndicats cogèrent les organismes sociaux, la Sécurité sociale et les organismes de retraites, à ce titre ils portent la responsabilité de la retraite misérable de moins de 400 euros que je perçois mensuellement après avoir cotisé à mi-temps, parce qu'il m'a été imposé en plus une décote de 37,5%, la double peine. Voilà ce que les uns et les autres ont cautionné et cautionnent toujours. Si vous estimez que ce n'était pas là se compromettre, c'est que vous jugez juste le traitement qui m'a été infligé et à bien d'autres travailleurs, dans ce cas-là, vous ne méritez pas qu'on vous reconnaisse le statut de militants ouvriers.

La dialectique est implacable ou cruelle, elle rappelle sans cesse à ceux qui l'ignoreraient, surtout quand cela les arrange, que l'accumulation d'expériences ou de faits va influer sur la nature de ceux qui en ont été les acteurs ou la révéler, c'est incontournable et c'est très bien ainsi, puisque cela va nous aider à mieux comprendre où nous en sommes vraiment.

Une autre réflexion politique.

L'ennemi de tous peuples exploités, c'est le capitalisme au stade pourrissant de l'impérialisme et du totalitarisme. Alors comment faire pour qu'ils s'en détournent ? En leur désignant d'autres ennemis ou en les fabriquant. Cela les occupera un bon moment pendant qu'ils continueront de vaquer à leurs occupations très lucratives. Pour se faire ils diabolisent la Russie et la Chine avec lesquelles cependant ils passent des compromis sur les plans économique et politique, ce qui permet aux uns et autres de conserver leur hégémonie sur le reste du monde.

Voilà ce qu'a résumé assez bien la Chambre de commerce américaine en réponse à la dernière sortie de Trump enjoignant aux entreprises américaines de quitter la Chine : "Nous ne voulons pas d'une nouvelle détérioration des relations sino-américaines", explique t-elle dans un communiqué, qui souligne que "40 ans de relations commerciales entre nos deux pays ont été pour l'essentiel productives, constructives et mutuellement bénéfiques". (Source : francetvinfo.fr 23.08)

Et puis cela permet de justifier l'augmentation des budgets militaires au détriment des budgets sociaux. Après tout, ils rognent bien déjà sur les libertés pour davantage de sécurité, alors pour préserver la paix et la démocratie aucune dépense n'est de trop, propagande matraquée sans cesse qui viendra se greffer profondément dans le cerveau d'une population rendu amorphe ou schizophrène à force.

Les régimes américain, russe et chinois, ainsi que ceux de toutes les puissances occidentales sont relativement stables ou ne sont pas menacés par une puissante opposition organisée. Il n'y a donc pas lieu de briser cet équilibre qui sert l'agenda de l'oligarchie ou lui permet d'accroître encore sa gigantesque fortune et son pouvoir politique. Quant aux conséquences de la crise du capitalisme, rien n'interdit d'en faire porter le chapeau aux uns ou aux autres, tout en les instrumentalisant de manière à ce qu'elles ne deviennent pas hors de contrôle, car aucun n'aurait intérêt à ce qu'elles se traduisent par une radicalisation politique des exploités et opprimés.

Au-delà de la concurrence ou de la guerre commerciale acharnée à laquelle ils se livrent pour assurer leur développement futur, un pacte les lie contre tous les peuples.

De notre côté, à ce niveau, nous n'avons rien à leur opposer puisque le mouvement ouvrier n'est pas parvenu à se débarrasser de l'idéologie qui a contribué à son affaiblissement et l'a conduit à la dislocation, la même idéologie que partagent les capitalistes, et tant qu'il en sera ainsi, la civilisation humaine sera condamnée à régresser ou la lutte de classe des exploités et des opprimés servira pour ainsi strictement à rien ou accompagnera cette descente aux enfers, au mieux elle freinera ce processus sans jamais pouvoir l'inverser ou empêcher l'oligarchie d'atteindre pas à pas ses objectifs.

Bien que chaque jour qui passe les travailleurs et les militants soient informés des crimes monstrueux commis par le capitalisme quelque part dans le monde, force est de constater que leur bonne conscience s'en accommode, qu'ils y sont indifférents en croyant qu'ils ne les concernent pas directement. Leur faculté d'analyse critique est quasiment nulle, corrompue, et leur capacité à réagir est neutralisée ou détournée.

Si le développement économique n'est pas forcément synonyme de progrès social, il ne l'est pas non plus concernant l'élévation du niveau de conscience des travailleurs. Plus la crise du capitalisme s'approfondissait, plus la lutte de classe du prolétariat aurait dû être intense et se radicaliser, sauf qu'on a assisté au phénomène inverse, témoignant que son niveau de conscience était demeuré superficiel et prêt à s'effondrer dès que la réaction passerait à l'offensive. La crise du capitalisme est demeurée sous contrôle ou elle n'a pas débouché sur un effondrement général, du coup le mouvement ouvrier put d'autant moins en tirer profit qu'il s'était solidement amarré au char du capitalisme. Quant à ceux qui le redoutaient en souhaitant éviter de nouvelles souffrances aux travailleurs, c'est à se demander s'ils ne redoutaient pas plutôt leur réaction, ce qui est étrange puisque c'était la condition pour qu'ils s'orientent vers le socialisme, mais peut-être le craignaient-ils, qui sait ?

Partant de là, à tous les niveaux les rapports dans la société sont voués à continuer de se déliter jusqu'à extinction de toute trace de civilisation, la consommation, la propriété, la marchandisation et la financiarisation globale : La règle, le principe, l'unique valeur et idéal.

Leur morale et la nôtre ou leur humanisme est la politesse des salauds...

Le très fortuné américain sioniste Jeffrey Epstein dirigeait depuis Paris un réseau international de prostitutions impliquant des dizaines de personnes parmi le gratin des banquiers, hommes d'affaires, élus, etc. dans de nombreux pays dont les Etats-Unis et Israël, se livrant à des débauches ou des actes pédophiles.

En choeur les autorités et les médias ont affirmé qu'il s'était suicidé en prison, or, selon le constat d'experts médicaux indépendants dont le Washington Post avait obtenu le rapport, il aurait plutôt été suicidé ou assassiné. C'est aussi ce que porte à croire la déclaration de son avocat, qui indiqua qu'une semaine auparavant il n'avait pas l'attitude d'un désespéré au bord du suicide, au contraire, il conservait le moral et il était très combatif.

On a appris que la porte-parole du médecin légiste en charge de l'annonce du rapport officiel d'autopsie concluant à la pendaison ou au suicide, était un certaine Aja Worthy-Davis, une fonctionnaire de New York qui retweetait le lobby sioniste AIPAC.




G7. Ils représentent uniquement "l'économie de marché".

Entre aveux d'impuissance à maîtriser les conséquences issues des contradictions du capitalisme, et appel à resserer les rangs des différents acteurs impliqués dans la survie du capitalisme.

Macron - "...le modèle qu'on doit inventer n'est pas de fermer l'économie de marché". "Mais ce modèle s'est enrayé, parce que la démocratie s'est déréglée, parce que le capitalisme s'est déréglé et est devenu fou, parce qu'on produit nous-mêmes des inégalités qu'on ne sait plus réguler".

Devant qui Macron a-t-il tenu ce discours, où et quand ?

Le chef de l'État s'est exprimé à l'Élysée dans le cadre d'une journée de "dialogue" avec des acteurs de la société civile (ONG et entrepreneurs), à quelques heures de l'ouverture du G7 à Biarritz. lexpress.fr 23.08

- "Le modèle qu'on doit inventer n'est pas de fermer l'économie de marché" = Cela tombe bien, ils lui sont tous acquis et c'est leur horizon indépassable...

- "Ce modèle s'est enrayé", "le capitalisme s'est déréglé et est devenu fou" = Un exercice obligé qui ne coûte rien puisque émis par son représentant et partagé par son auditoire de déséquilibrés...

- "La démocratie s'est déréglée" = Alors que Macron est l'expression achevée de sa négation, ce que personne ne relèvera, puisque toutes les personnes présentes étaient dans le même cas lui, illégitimes pour parler au nom des besoins des peuples. Du coup quand il dit : "on produit nous-mêmes des inégalités qu'on ne sait plus réguler", il les appelle à s'impliquer davantage, non pas pour combattre ces inégalités et encore moins les faire disparaître, mais pour les faire assumer à tous les peuples exploités et opprimés.

Je ne croyais pas si bien dire la veille en rédigeant ces lignes :

- Emmanuel Macron veut impliquer les Français dans le G7 - LeFigaro.fr 24.08

ONG7.

Le G7 "favorise les inégalités", selon Oxfam - franceinfo 22.08

Oxfam déplore que le groupement des superpuissances mondiales "ne parvient pas à prendre des mesures concluantes pour combler le fossé entre riches et pauvres".

Oxfam dénonce "une mainmise sur les politiques publiques" par les grandes fortunes et les entreprises, ainsi que "la priorité aux actionnaires" du modèle de capitalisme néolibéral, imposé par le G7 "dans le monde entier".

Pour réduire effectivement les écarts entre les riches et les pauvres, l'ONG réclame "des plans concrets avec une date butoir claire", "l'introduction d'un taux effectif d'imposition minimum dans tous les pays, fixé à un niveau ambitieux" et des investissements "dans des services universels publics et gratuits". L'association souhaite également "des mesures concrètes pour la justice climatique" avec "des réductions des émissions beaucoup plus élevées". franceinfo 22.08

Pourquoi Oxfam n’ira pas déjeuner avec Emmanuel Macron en amont du G7 - liberation.fr 22.08

Par Cécile Duflot, Directrice générale d’Oxfam France et Winnie Byanyima, Directrice générale d’Oxfam International qui co-présida le Forum économique mondial de Davos en janvier 2015.

- Depuis des mois, nous avons transmis nos idées pour que ce G7 contribue réellement à la lutte contre les inégalités. Le temps des discours est terminé. Il est plus que temps que le G7 agisse.

Le G7 doit réinventer une économie «humaine» mondiale, une économie qui protège les peuples et leur offre des opportunités et la sécurité, une économie durable sur le plan écologique. Pas celle qui exige la croissance économique avant tout. Le G7 pourrait commencer par s’assurer que les personnes et les sociétés les plus riches paient leur juste part d’impôt et l’investissent dans les services sociaux tels que la santé et l’éducation, et dans la lutte contre le changement climatique. liberation.fr 22.08

Oxfam financée notamment par l'oligarque Bill Gates et différents gouvernements.

https://www.oxfamfrance.org/nos-finances/

Subventions et autres concours publics :

Cette rubrique comprend les financements de la Coopération suédoise (sur la transparence financière des banques), du ministère des Affaires Etrangères et du Développement International (Centre de Crise) et de l’Agence française pour le Développement, ainsi que des collectivités territoriales pour le Trailwalker et le Wintertrail Oxfam.

Cette rubrique est en hausse par rapport à l’année précédente et représente 29% de nos ressources.

Autres fonds privés :

(...) Ce poste comprend aussi le financement de fondations privées comme la Fondation Gates (sur l’accès à la santé et l’efficacité de l’aide publique au développement), la Charity Aid Fondation et la Fondation Ensemble. oxfamfrance.org

Un cran au-dessus

"Le WWF ira au déjeuner avec le président de la République" annonce l'organisation de protection de l'environnement - franceinfo 23.08

Le WWF ira au déjeuner avec le président de la République" vendredi 23 août, annonce sur franceinfo dans la matinée Pierre Cannet, co-directeur des programmes de l'organisation de protection de l'environnement - France, porte-parole sur le G7. WWF participera-t-elle donc au sommet du G7 qui débute samedi à Biarritz ? "Ce n'est pas encore sûr" a-t-il répondu.

LVOG - Peu importe, l'essentiel est ailleurs, en tant qu'un des instruments principaux de la fabrication du consentement, les limites à la contestation de façade sont vite atteintes ou relayées au second plan face au consensus organique qui existe entre ces différents acteurs. Leur positionnement dépend de ce que l'oligarchie est en droit d'attendre lors de chaque expérience, réunion ou conférence.

Pierre Cannet - Au-delà de ces enjeux logistiques, de ces problèmes d’invitation de la société civile au sein du G7, il y a des vrais sujets qui sont au cœur de nos actions. franceinfo 23.08

LVOG - Il s'agit bien de lier les peuples aux objectifs ou aux décisions annoncées lors du G7 (ou ailleurs) de manière à ce qu'ils se divisent et ne soient plus en état de les combattre.

Au lieu de compter exclusivement sur les traîtres ou charlatans qui contrôlent le mouvement ouvrier et peuvent subir l'influence de leurs bases, et par conséquent exiger en retour des compensations pour se couvrir, vaut mieux s'en remettre à des ONG que l'oligarchie a fabriqué elle-même ou qu'elle contrôle, sachant qu'elles lui seront loyales en toute circonstance sans exiger quoi que ce soit.

En complément pour rappel.

- Qui est derrière OSIWA l’ONG américaine qui finance Y’en a marre ? - oeildafrique.com 14 Mai 2015

Il y a quelques jours Œil d’Afrique avait épinglé le mouvement « Y’en a marre » dans une publication qui présentait le millionnaire Américain, Georges Soros, en compagnie des jeunes activistes Sénégalais. Répondant à notre article via une interview, le journaliste Fadel Baro, coordinateur et fondateur du mouvement a essayé de sauver ce qu’il pouvait encore l’être tant la photo en compagnie de Soros est explicite.

Voici ce que affirme Fadel Baro : « Avec Soros comme avec les autres, nous discutons d’égal à égal. Des ONG sont venues vers nous, OXFAM, Open Society Institute de Georges Soros, OSIWA, pour nous accompagner dans la réalisation de nos programmes. Mais ce qui doit être clair, et j’y accorde beaucoup d’importance, c’est que cet argent qui est remis par ces ONG au Mouvement « Y en a marre », ce ne sont pas les membres du Mouvement qui le touchent directement. Pour garder notre indépendance, parce que déjà nous n’avons pas la bureaucratie pour gérer cet argent, nous avons signé un contrat avec Enda Lead Afrique francophone, une entité de Enda tiers monde, afin qu’ils gèrent ces fonds-là. » affirme le coordinateur et fondateur de Y’en a marre. Mais qui est OSIWA (Open Society Initiative for West Africa)?

Voici ce que écrivait l‘analyste des questions géostratégiques Patrick Mbeko à ce sujet :

Basée à Dakar, OSIWA fait partie du réseau mondial d’ONG parrainées par le spéculateur américain, qui se présente lui-même comme un « philanthrope politique » affirmant souffrir d’une drôle de pathologie : la « surextension impériale ». Elle est présente dans plusieurs pays de la CEDEAO (Communauté des États d’Afrique de l’Ouest), en Afrique centrale (Tchad et Cameroun) et en Mauritanie. Comme toutes les organisations chapeautées par Soros, elle a comme leitmotiv « la démocratie et les droits de l’homme ». On la croit sans problème. Mais comment démêler, dans les investissements de Georges Soros, l’action de l’homme d’affaire et celle du « philanthrope politique » alors qu’il règne sur un empire mondial où la rhétorique sur la démocratie et les droits humains sert de faux nez dissimulant les menées de divers intérêts occidentaux sur le continent africain?

On se rappellera du rôle joué par l’OSI de Soros et le gouvernement américain dans ce que les médias occidentaux ont baptisé le « printemps arabe » et dans les « révolutions de couleur » en Europe de l’Est, afin d’intégrer les États ciblés à une mondialisation fondée sur les exigences du capitalisme financier international.

Il y a quelques temps, Georges Soros et les responsables d’OSIWA ont été reçus par le mouvement « Y’en a marre ». Le groupe d’activistes sénégalais « a sollicité des financements pour un certain nombre de projets dont la mise sur pied de l’Observatoire national de la démocratie et des droits humains. » On ne peut douter des nobles intentions de ce groupe d’activistes qui a mobilisé le peuple sénégalais pour barrer la route au président Abdoulaye Wade. Mais la démarche est sans rappeler la stratégie mise en place en Afrique du Nord par l’OSI et d’autres organisations américaines de « promotion de la démocratie » les années précédant le « printemps arabe ». Le modus operandi est toujours le même : s’appuyer sur les revendications légitimes des peuples opprimés et révoltés pour avancer des politiques chères à la démocratie du marché. Pour ce faire, on fait des yeux doux à des groupes de la « société civile » ayant pignon sur rue; un merveilleux travail de cooptation est entrepris pour gagner les cœurs et les esprits de certains activistes ciblés.

Ce n’est donc pas un hasard si le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius a, en marge de sa rencontre avec le président sénégalais Macky Sall à Dakar, rendu visite au mouvement de jeunes contestataire «Y’en a marre».

En effet, Fadel Barro, devenu un leader d’opinion respecté au Sénégal, avait reçu la visite de M. Fabius, le 29 juillet 2012 à Dakar. Quelques temps après, le président Obama lui a marqué son soutien, en même temps qu’à dix autres représentants de la société civile parmi lesquels figurent l’historienne et militante féministe Penda Mbow, le représentant de l’ONG Enda Tiers-Monde Emmanuel Ndione et Moussa Mbaye, du Forum civil, la section sénégalaise de Transparency International. La rencontre s’est tenue pendant une demi-heure dans une ambiance décontractée au Gorée Institute, une autre ONG de promotion de la paix et de la démocratie en Afrique fondée en 1992 à Dakar.

En apportant leur concours financier à différentes associations ou mouvements africains, les fondations de Georges Soros et certaines ONG occidentales mènent de facto des actions d’ingérence dans la vie socio-politique et économique des pays dans lesquels elles opèrent en vue d’orienter les décisions en fonction de leurs intérêts.

Même si certains gouvernements africains ont démissionné de leur mission régalienne, une prise de conscience du côté africain est urgente. Dans un contexte international de crise, de plus en plus incertain et agressif, et au moment où la politique de la canonnière est remise au goût du jour par les « enseignants de la démocratie », les mouvements africains se réclamant de la société dite « civile » comme « Y’en a marre », le Forum civil, Filimbi etc., quelque soit par ailleurs la sincérité de leurs militants, doivent se méfier de toutes ces « organisations-pièges » qui donnent aux puissances occidentales une légitimité pour les coopter, les dominer et les instrumentaliser afin d’atteindre d’inavouables objectifs dans nos pays. Ces organisations occidentales, qui n’ont d’« internationales » que le nom, sont l’incarnation d’un colonialisme de type nouveau.

La lutte contre la pauvreté et les injustices, l’aspiration à la paix et à la dignité, l’élaboration d’une perspective de développement durable sur le continent africain implique que les peuples d’Afrique résistent à cet ordre cannibale nouveau incarné par des mercenaires de l’humanitaire, sous-traitants officieux d’un système qui ne peut plus assurer les exigences indispensables à la dignité humaine et à la créolisation du monde. Il est grand temps que les Africains ouvrent les yeux et privilégient avant tout leurs intérêts. Comme nous le rappelle cette grande figure noire de la lutte anti-apartheid, Steve Biko : «l’arme la plus puissante dans les mains des oppresseurs, est la mentalité des opprimés! » oeildafrique.com 14 Mai 2015

Un business au service du contrôle de la population.

L'alcool, nouvelle plaie de l'Afrique, poursuit sa progression sur le continent - franceinfo 22.08

La consommation d’alcool en Afrique ne cesse de s’accroître et inquiète autorités locales et instances internationales. Même si, comme le dit l'Agence Ecofin, "contrairement aux idées reçues, l’Afrique, dans son ensemble, n’est pas un continent très porté sur la bouteille. Bien moins que les Européens."

En effet, quand la moyenne européenne se situe à 10/12 litres d’alcool pur par an et par habitant, le champion africain, le Gabon, ne consomme "que 9 litres". Mais, premier bémol, si on exclut les populations abstinentes, notamment pour des critères religieux, le chiffre s’emballe. Du coup, les pays musulmans deviennent de mauvais élèves. Il y a peu de buveurs, mais de très gros buveurs. Au Tchad, cela frôle les 34 litres par personne non abstinente.

L’alcoolisme en Afrique est totalement ignoré. On parle d’Ebola, du sida, du paludisme, mais très peu des risques de la consommation d’alcool. Et l’industrie l’a bien compris qui fait du continent un marché à conquérir. Une zone de développement dans un marché mondial qui stagne. A côté de programmes de responsabilisation sociale, les brasseurs créent des gammes "low-cost" ou des bières moins alcoolisées. La filière met en avant des bières locales, jouant ainsi sur la corde sensible du nationalisme.

Ainsi en 2017, la croissance du secteur de la bière a été trois fois plus élevée en Afrique que dans le reste du monde. Cette année-là, Heineken, associé au distributeur CFAO, investit 150 millions d’euros à Abidjan (Côte d'Ivoire) dans une immense brasserie, prévue pour produire à terme 1,6 millions d’hectolitres. Le marché ivoirien est porteur.

"L'Afrique est notre source principale de croissance à l'avenir avec le développement de la classe moyenne", explique à l’époque le président Afrique du groupe néerlandais, Roland Pirmez. Ajoutez à cela la jeunesse de la population, le faible coût de la publicité et la réglementation assez lâche, vous avez un terrain idéal de développement.

Face à cela, les enjeux de santé publique semblent peser bien peu. Ainsi, dans les années 2010, plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et centrale ont vu se développer la vente d’alcool en sachet. Des doses de 5 ml de whisky, vodka ou gin sont vendues entre 100 et 150 francs CFA (entre 0,15 et 0,22 euros) à la porte des établissements scolaires. Selon plusieurs médias, les lycéens consomment entre deux cours. Accoutumance garantie, les alcooliers préparent ainsi le terrain.

La plupart des pays ont réagi en interdisant la vente de ces produits. Au Cameroun, l’interdiction remonte à 2014. C’est l’un des premiers pays à avoir réagi face à cette menace d’addiction. Pourtant à en croire le site internet Actu Cameroun, "cinq ans après cet arrêté ministériel, la vente de ces produits se porte toujours bien."

Les professionnels avaient deux ans pour écouler leur stock. Force est de constater, selon les journalistes sur place, que les produits sont toujours disponibles. "Il n’y a pas de contrôle", explique une vendeuse du marché de Yaoundé à Géraldine Ivaha, de Cameroon-info.net. Si des salariés du ministère du commerce passent, "on leur fait savoir qu’on n’est pas au courant de l’interdiction et s’ils insistent on s’arrange et ils s’en vont."

Le Sénégal également a interdit la vente de l’alcool en sachet. Et ici aussi, la consommation continue. Pour Alioune Samb, le chef du service régional du commerce de Thiès (ouest), il s’agit d’un trafic à petite échelle. Une revente d’alcool en bouteille reconditionné dans des sachets afin de toucher un public jeune. Selon Alioune Samb, cela ne constitue pas "une production industrielle". Sans doute pas une production industrielle, mais en tout cas un véritable trafic. franceinfo 22.08




Réfexion politique. Sujet tabou.

En lisant dans un blog des discussions entre des militants issus de l'OCI et de la LCR, j'ai eu la désagréable impression de me retrouver 40 ans en arrière en réunion de cellule.

J'en ai conclu que la réflexion de ces militants n'avait jamais progressé, parce qu'ils refusaient de renier les dogmes qu'ils avaient adoptés dans le passé, bien qu'ils sentent plus qu'ils ne comprennent, qu'il est dorénavant ridicule de s'en réclamer ou de continuer à tenir les mêmes discours, qui le moins qu'on puisse dire n'ont mené à strictement rien en terme d'organisation, pour finalement avouer eux-mêmes qu'ils ne savent plus où ils en sont et quoi faire.

On a envie de leur répondre qu'il ne faut pas chercher ailleurs l'origine du problème qu'ils ne parviennent pas à résoudre, ce qui concerne l'ensemble des formations politiques et des militants qui se réclament encore du socialisme.

On a voulu utiliser les vieilles recettes ou les enseignements du marxisme qu'on n'avait jamais réellement assimilés, qui concernaient une toute autre époque que la nôtre, disons à partir de 1945 ou même plutôt, fatale erreur qui nous conduisit dans une dramatique impasse politique, dont apparemment nous ne sommes pas près de sortir, puisque tout le monde s'obstine à camper sur ses positions et à refuser de se donner la peine d'analyser à nouveau sereinement et rigoureusement comment évoluèrent les différents facteurs et rapports qui composèrent la situation au XXe siècle jusqu'à nos jours ainsi que leur orientation.

Si à mon niveau je me bornerai à fournir des pistes de réflexion sans être fermé à l'examen de tout autre argument ou fait que j'aurais pu sous-estimer ou surestimer ou négliger, il va de soi que je privilégie les conditions sociales, ce qui présente l'avantage de partir de faits concrets

Les conditions sociales et politiques qui prévalaient entre le milieu du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle, période pendant laquelle se développa la lutte de classes (et le capitalisme (1)), n'allaient plus rien avoir affaire avec celles de notre époque, et au lieu d'en tenir compte, on l'ignora superbement transformant et avilissant le marxisme et le socialisme en un dogme impuissant.

A aucun moment on se demandera quels sont les facteurs ou les rapports sur lesquels s'appuyait le régime pour assurer sa survie. On évitera soigneusement d'analyser comment ont évolué ces facteurs au cours du siècle passé, les différentes classes et leurs rapports, à l'Etat, aux institutions, au capitalisme également.

D'une certaine manière, c'était estimer que c'était du pareil au même que travailler 16,12 ou 10 heures par jours 6 jours sur 7 sans bénéficier du moindre avantage social, ou travailler 8 ou 7 heures par jours 5 jours sur 7 en bénéficiant de 5 semaines de congés payés plus d'autres jours fériés, de bénéficier ou non d'une protection sociale (Sécurité sociale, retraite, allocations en tout genre, etc.), de bénéficier dans le pire des cas d'un revenu minimum garanti, au lieu d'être taillable et corvéable à merci, de bénéficier de deux revenus au lieu d'un dans un ménage, de bénéficier d'habitation plus digne que les bouges insalubres et surpeuplés d'autrefois, de profiter d'une multitude de loisirs ou divertissements qui n'existaient pas avant, etc.

Bref, bien que les conditions sociales des travailleurs aient évolué au cours du XXe siècle, plus particulièrement à partir de la seconde moitié du XXe siècle, on a fait comme si rien ne s'était passé. On a aussi occulté le développement des classes moyennes, le sort privilégié des fonctionnaires, des salariés des entreprises du CAC40 ou des grandes entreprises, au point que les militants qui en faisaient partie ne s'en sont jamais rendus compte, c'est pour dire à quel degré d'aveuglement on était parvenu.

Si autrefois la condition ouvrière ou de la majorité de la population était si épouvantable qu'elle ne laissait aucune place à des réflexions sur les bienfaits du capitalisme, il n'en fut plus de même quand elle s'améliora considérablement jusqu'à nos jours. Bien entendu, il y a toujours des pans entiers de la classe ouvrière qui sont laissés pour compte ou qui continuent de vivre dans des conditions misérables, mais ce qui a changé avec autrefois, c'est qu'ils sont désormais minoritaires et éclatés, et ils ne pèsent plus rien ou presque sur le plan politique, ce qu'on a pu vérifier avec l'épisode des Gilets jaunes, et pour cause tous les partis ouvriers les avaient ignorés ou s'en étaient détournés.

Les conditions sociales qui prévalaient au XIXe siècle furent à l'origine de la création des partis ouvriers et des syndicats. Ces conditions étaient si détestables qu'elles devaient déboucher sur la remise en cause du système économique en vigueur, le capitalisme, et la théorisation du combat que devait mener le prolétariat pour en finir avec ce régime, dont la plus achevée fut le marxisme ou le socialisme.

La condition de la classe ouvrière était tellement précaire que son combat politique s'inscrivait dans cette perspective, puisque même l'adoption de réformes sociales ou démocratiques laissait en suspens un grand nombre de besoins ou d'aspirations qui demeuraient insatisfaites, autrement dit l'amélioration substantielle de la condition des masses exploitées était loin de faire le compte, ce qui favorisera le développement du mouvement ouvrier et sa radicalisation.

Comme chaque fois au cours d'un processus dialectique, il arriva un moment où la quantité se transforma en qualité, et où l'ensemble des réformes sociales et démocratiques adoptées influencèrent la manière dont la classe ouvrière devait interpréter sa condition, pour finalement encouragée par la social-démocratie et le stalinisme se contenter d'améliorations partielles dans le cadre du capitalisme avec lequel elle allait s'accommoder.

Si la classe ouvrière put ainsi supporter davantage sa condition, le régime d'exploitation et d'oppression demeurait en place et lui préparait des jours plus sombres au fur et à mesure que la crise du capitalisme s'approfondirait, son mode de vie était voué à se dégrader gravement, alors que la condition matérielle ou financière de la majorité permettrait d'en amortir les conséquences. C'est l'une des contradictions de la situation actuelle, et la raison pour laquelle elle est dans l'état insoluble. Dans une causerie j'avais schématisé en rappelant qu'on ne pensait pas de la même manière le ventre plein ou le ventre vide.

Cependant, cette dégradation du mode de vie allait affecter à la fois l'ensemble de la classe ouvrière et des classes moyennes dans le collimateur des capitalistes sur un autre plan tout aussi déterminant, car personne n'échapperait aux conséquences de la décomposition de tous les rapports dans la société, qui allaient découler de la stratégie mise en oeuvre par la classe dominante pour les diviser pour mieux régner ou appliquer sa politique ultra réactionnaire.

L'atmosphère allait devenir nauséabonde, irrespirable, au point de ne plus oser exprimer ses idées en public, sur son lieu de travail ou en présence d'inconnus par crainte que parmi eux se trouve un inquisiteur pour les juger ou les dénoncer. Pendant toute une période les réformes sociale adoptées ont été accompagnées de droits démocratiques qui pouvaient laisser supposer ou donner l'illusion que le régime était démocratique ou sur la voie de la démocratie, alors qu'en réalité, ces droits tout en grande partie ses réformes servaient l'intérêt du capitalisme, pour ceux qui refusent d'admettre ce constat, disons qu'ils étaient compatibles avec l'existence du capitalisme qui fit avec et n'en est pas mort.

Chacun est forcément sensible au pourrissement de la société et à l'orientation de la situation mondiale. Cela a de quoi briser le moral des plus optimistes, et l'individualisme le plus forcené qui pourrait tendre à le faire oublier, se traduit par un avilissement tout aussi insupportable, où on finit par se détester soi-même, secrètement de préférence, sans idéal, sans espoir de vivre un jour dans une société meilleure et plus juste, cela tourne au cauchemar, on en devient hystérique, paranoïaque ou schizophrène. Alors évidemment un grand nombre de travailleurs de toute condition cherchent à résister à cette tendance morbide, réfléchissent et se posent de nouvelles questions, cherchent à comprendre ce qui se passe réellement, ce qui est à l'origine de ce dérèglement, pourquoi la société régresse et pourquoi il est impossible d'inverser cette tendance qui préfigure des jours encore plus sombres. Moralement et mentalement pour un esprit développé, c'est forcément difficile à vivre au quotidien, de vivre dans une société rongée par l'imposture, la corruption, l'hypocrisie, le mensonge, le cynisme, la violence, qui flatte la médiocrité et les parasites, les puissants. Sur ce plan-là, la posture de Macron, qui en est le produit le plus achevé, constitue une provocation permanente insupportable pour eux.

On serait donc en droit de penser que parmi ces travailleurs issus de la classe ouvrière ou des classes moyennes, un certain nombre en arrive à remettre en cause l'existence du capitalisme. Vous me direz qu'il en a toujours été ainsi, et je ne vous dirai pas le contraire (3), à ceci près qu'on ne peut pas tenir un discours aux travailleurs qui ne tiendrait pas compte de l'évolution de leur condition ou de leur classe au cours du XXe siècle jusqu'à nos jours (4). De fait, on ne peut pas aborder la lutte de classes en 2019 de la même manière qu'autrefois ou il y a un siècle en arrière.

Pendant toute une période on a cru que parce qu'on tenait un discours qui correspondait à ce que certaines couches de travailleurs voulaient entendre, ce discours était forcément juste ou reposait sur une analyse correcte, alors que ce n'était pas le cas. Malgré leur radicalité en apparence, il était tout autant teinté d'illusions, cela permit à certains courants politiques de recruter des milliers de militants avant qu'ils ne s'effondrent sous le poids de leurs contradictions et opportunisme. Et le tournant politique adopté par la classe dominante dans les années 70-80 allait leur être fatal, pour s'être détournés des couches les plus défavorisées de la classe ouvrière qui en quelque sorte étaient les garantes du combat pour le socialisme, dans la mesure où leur condition devait les pousser à rejeter ou rompre avec le capitalisme, contrairement aux couches les plus favorisées qui constituaient la majorité qui bénéficiaient de conditions meilleures et qui étaient acquises aussi bien au réformisme qu'au capitalisme.

Oui effectivement, c'est l'absence d'un tel parti ouvrier qui pousse dans les bras de l'opportunisme les travailleurs les plus évolués ou un grand nombre d'intellectuels qui se livrent à un procès radical ou impartial du capitalisme.

J'ai volontairement laissé de côté la situation mondiale, qui malgré tout figure en toile de fond ou en filigrane dans tout ce qui vient d'être évoqué. Je le dis à l'attention des esprits critiques critiques enclins à tout contester à coups de mais ceci, mais cela, mais vous n'avez pas tenu compte de tel ou tel aspect de la situation, pour finalement ne pas se donner la peine d'examiner les arguments ou les faits que j'ai exposés, car seuls les leurs vaudrait le coup qu'on s'y intéresse. C'est à mon avis le meilleur moyen de passer à côté de l'essentiel, que je me suis contenté d'exposer sommairement en essayant de ne rien oublier tout en laissant chaque chose à leur place.

Dès lors, il n'y a rien d'étonnant à ce que ces miitants n'aient rien à nous proposer, tout comme les formations politiques qui se réclament du socialisme.

On a envie de leur dire que le marxisme tel qu'ils le rabâchent, a été conçu pour papa et grand-papa, et qu'il est en partie obsolète depuis plus de 70 ans (2), et c'est un admirateur passionné de Marx et Engels qui leur dit.

Notre malheur ou plutôt celui du prolétariat à travers le monde qui ne bénéficie pas du mode de vie supérieur qui existe en France, c'est qu'on a été incapable d'écrire la suite ou d'assurer la relève, parce qu'on s'est laissé corrompre inconsciemment par les bienfaits du développement du capitalisme, et de la lutte de classe du mouvement ouvrier ayant adopté le réformisme au détriment du socialisme. Dans ces conditions, il allait être impossible de doter la classe ouvrière d'une nouvelle direction.

Notes :

1 - On alla jusqu'à nous expliquer que le capitalisme ne se développerait plus, les forces productives ayant cessé de croître définitivement, contrairement à ce qu'affirmèrent Lénine et Trotsky, que le marché mondial n'était plus en expansion, les faits ont amplement démontré le contraire.

C'est important de le souligner, car toute la stratégie des trotskystes reposa sur ce facteur ou cette analyse erronée.

2 - Une fois constaté que les conditions dans lesquelles se déroulait la lutte des classes avaient été profondément modifiées, il aurait fallu adapter en conséquence notre conception de la lutte de classe, mais comme cela venait heurter les théories que nos dirigeants avaient édifiées et érigées en dogme, cela allait être rendu impossible, tous ceux qui les contesteront seront éliminés. Et sur le plan pratique ou organisationnel cela allait se traduire par la lassitude ou la démoralisation d'un grand nombre de militants qui feront défection.

3 - Quand on est jeune ou encore adolescent, on aspire spontanément à la liberté, à s'émanciper de la tutelle envahissante des parents, puis de la société qui a déjà contribué à nous formater, et qui par bien des aspects constitue une entrave à la réalisation de nos aspirations encore grossières ou mal définies, en nous imposant un mode de vie que nous n'avons pas choisi et qui ne correspond pas vraiment à ce qu'on est en droit d'attendre de la vie tant il est oppressant, contre-nature et violent à bien des égards, préfigurant ce qui nous attend dans le monde implacable du travail, où l'expression même de ces aspirations sera étouffée. Si les jeunes sont si sensibles aux injustices en général, c'est avant tout parce qu'ils ont l'impression légitime d'en être les principales victimes.

Leurs aspirations à la liberté les porteront à refuser de se soumettre à cette injustice et à se révolter contre la société capitaliste. C'est ce qui m'amena comme beaucoup d'autres adolescents à découvrir le marxisme et le socialisme, parce que je ne pouvais pas me résoudre au sort qui m'était destiné par cette société ou à reproduire le mode de vie aliénant et cauchemardesque de mes parents. Et depuis je n'ai pas évolué, c'est mon côté conservateur, je l'avoue et je le revendique parvenu au stade de la vieillesse, pas seulement parce que ces aspirations étaient parfaitement légitimes, mais surtout parce qu'elles correspondaient à la réalisation du stade supérieur du processus historique auquel nous participions, qui coïncidait avec la réalisation de cet idéal débarrassé du règne de l'exploitation de l'homme par l'homme à l'origine de toutes les formes d'oppression, contrairement à la plupart de mes semblables que le monde du travail broiera littéralement.

Et il en est ainsi à toutes les époques. Et qu'on ne vienne pas me dire que je prendrais mon cas pour une généralité, pour la bonne raison qu'issu d'un milieu ouvrier très défavorisé, si quelqu'un n'était pas destiné à s'élever au-dessus de la médiocrité ambiante, c'était bien moi. A 18 ans, j'avais le niveau de conscience du lecteur et fan de Spirou ou Mickey pour vous donner un ordre d'idée d'où je viens. C'est choquant, cela fait peur, n'est-ce pas ? Un tel crétinisme était humiliant surtout. Vous comprendrez pourquoi depuis que j'en ai pris conscience je mène sur tous les plans un combat acharné et sans répit contre l'ignorance.

Ayant abandonné la scolarité trop tôt pour quitter le plus vite possible l'ambiance irrespirable de la maison familiale, j'allais commencer à progresser par procuration grâce à des copains qui avaient eu la chance d'aller jusqu'en terminale et de suivre les cours de philosophie. J'allais partir de là pour aboutir au marxisme deux ans plus tard ; si la philo s'accommode très bien des paradis artificiels du cannabis, en revanche pour changer la société elle est inopérante ou nulle !

Après quelques lectures purificatrices ou qui allaient enfin mettre de l'ordre dans mes idées ou répondre aux questions pratiques que je m'étais posé, j'en arriverai à la conclusion que je devais m'organiser. Mais là je n'allais pas être au bout de mes peines, car les militants de l'OCI que je contacterai (A Surennes dans les Hauts-de-Seine) refuseront catégoriquement que je les rejoigne. Le militant, qui avait tenté de me décourager tout en m'accordant deux ou trois entretiens dans son atelier de petite mécanique, se nommait Albert, un ami de vieille date de feu Pierre Lambert.

Mes copains m'ayant dit que c'était le courant politique le plus sérieux, je persisterai et après une période d'un an de purgatoire et de sacrifices, au profit d'un déménagement à Clichy-sur Seine je finirai par être admis dans le clan ou la secte des trotskystes lambertistes. Devenu un activiste forcené, responsable de cellule, puis de rayon et de secteur par intérim, j'y demeurerai trois ans et je n'en conserverai pas un bon souvenir. Et pour cause, du jour au lendemain avec mon épouse qui avait également rejoint l'OCI, pas un seul militant parmi ceux que nous avions côtoyé quotidiennement ne nous rendra visite ou cherchera à savoir pourquoi nous avions soudainement démissionné comme si nous étions devenus des parias, pour un peu, nous serions morts que pas un militant ne s'en serait soucié, cela donne à réfléchir plus tard sur cette expérience. Pour autant, et bien que je cesserai de militer pendant une vingtaine d'années, jamais mes aspirations d'adolescent ne me quitteraient, d'ailleurs je ne vois pas pourquoi il aurait dû en être autrement puisqu'elles étaient légitimes, mais surtout je crois que cela tient au fait que j'étais venu au marxisme avant de rejoindre cette organisation, par mes propres moyens, en partant de mes propres expériences de la vie sous le régime capitaliste, et non à l'issu d'un processus idéologique ou purement intellectuel, et comme ma condition n'avait pas changé, par conséquent je ne voyais pas pourquoi j'aurais dû remettre en cause les conclusions auxquelles j'étais parvenu ou celles de Marx et Engels qui demeuraient valables, bien que la société dans laquelle je vivais n'avait plus grand chose à voir avec celle de leur époque, leur analyse parcourant l'ensemble du processus dialectique matérialiste et historique dans lequel allait s'insérer la période qui me restait à vivre jusqu'à mon dernier souffle, s'en éloigner sans jamais pouvoir le réfuter aurait été suicidaire, et puis après être passé autrefois par les différents stades de l'idéalisme, je ne voyais pas quel autre mode de penser que la matérialisme dialectique j'aurais pu adopter, qui devait un jour ou l'autre me ramener sur la voie du militantisme et du socialisme dont je m'étais écarté, en ce qui me concerne le 11 septembre 2001, une telle crise de conscience ne s'invente pas !

Tout cela pour en arriver à la conclusion que ces aspirations démocratiques sommeillaient chez chaque travailleur, demeuraient profondément enfouies sous un fatras d'illusions inconsistantes dont ils ne tiraient que des satisfactions illusoires ou éphémères, qui ne demandaient qu'à se volatiliser pour peu qu'on les aide à s'en délivrer pour renouer avec leurs aspirations à la liberté et à la justice sociale. C'est ma profonde conviction.

Dites-moi, connaissez-vous beaucoup de travailleurs qui sincèrement soient satisfaits de leur mode de vie, beaucoup de jeunes qui envisagent leur avenir sans être saisi par une terrible angoisse, personnellement je n'en connais pas et je n'en ai jamais rencontrés.

Si évidemment on doit continuer de mener la lutte de classe en défendant tous les acquis ou droits sociaux qu'il nous reste ou pour en obtenir davantage, on doit partir du constat que les conditions matérielles de la majorité des travailleurs ne constituent plus leur préoccupation principale ou elles ne sont pas dégradées au point qu'ils se mobilisent par millions et millions, ou elles ne sont pas de nature à les pousser à se soulever pour abattre le régime, contrairement aux théories foireuses colportées par nos dirigeants pendant plus d'un demi-siècle qui n'en tinrent pas compte, et auxquelles par ignorance nous avions adhéré, ce sont davantage les conditions politiques dans lesquelles ils vivent quotidiennement ou l'état de putréfaction avancée de la société qui peut les conduire à envisager de balayer le vieux monde pourri du capitalisme.

Dans le cas contraire ou si on contestait cette analyse et les conclusions pratiques que je viens de vous soumettre, ce qui est le droit de chacun évidemment, je voudrais bien qu'on m'explique sur quoi pourrait s'appuyer le combat politique pour changer de société ou pour justifier encore le socialisme. Jusqu'à présent, tout ce qu'on nous a proposé conduisait à abandonner la perspective du socialisme, y compris ou surtout chez ceux qui s'en défendaient, qui se réfugient dans le déni permanent ou refusent d'examiner les éléments que j'ai pris en compte dans mon analyse.

Si vous avez lu un jour les programmes des partis ouvriers ou les résolutions adoptées par les congrès des Internationales, vous avez pu constater qu'ils commençaient tous par une longue et exhaustive analyse de la situation nationale et mondiale comportant un état de chaque classe et de leurs rapports, en relation avec l'évolution de la situation économique qui constituaient la toile de fond sur lesquels allait se greffer leur stratégie pour mener leur combat ou pour se construire.

Donc avant d'évoquer la rédaction d'un nouveau programme ou la construction d'un nouveau parti ouvrier révolutionnaire, il faudrait peut-être commencer par concentrer nos efforts sur l'analyse de la situation, et là on n'est pas au bout de nos peines hélas ! Car dans l'état actuel des choses cela s'avère totalement impossible, puisque chacun se réfugie dans un monologue ou joue à celui qui sera le plus dogmatique que moi tu meurs, certains en sont même à se faire des politesses pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de leurs petits camarades par crainte qu'ils rompent la discussion avec eux, procédé misérable qui ne peut aboutir qu'à un résultat tout aussi misérable quand on manque d'arguments, de faits ou d'expériences pour étayer sa théorie.

Personnellement je m'en tiens à ce que j'ai évoqué dans ce texte, aux faits, à savoir les conditions d'existence matérielles de l'immense majorité des travailleurs, et les conditions politiques auxquelles ils sont soumis ou l'état délétère de la société dans laquelle ils doivent vivent quotidiennement et qui est voué à empirer, rendant de plus en plus urgent ou prégnant la nécessité de faire table rase. Je tiens à préciser que ce discours s'adresse en priorité aux couches les plus défavorisées de la classe ouvrière.

4 - J'ai eu le privilège d'arriver en Inde peu de temps avant le libéralisme économique du début des années 90, qui en réalité allait décoller quelques années plus tard.

Si je devait comparer la situation sociale à cette époque avec celle qui prévaut de nos jours en Inde, je dirais qu'entre 1991 et 2019 ou déjà vers 2010, il s'est produit autant de changements qu'en France entre le milieu du XIXe siècle et les dernières décennies du XXe siècle, pour dire à quel point le développement économique s'est réalisé à marche forcé, forcément plus vite que les mentalités qui sont demeurées loin en retrait ou n'ont guère eu le temps d'évoluer, sans révolution évidemment et sans que la lutte des classes y contribue. Cela permet de comprendre pourquoi nous vivons sous un régime semi-féodal corrompu et favorisant le népotisme, où les travailleurs sont livrés sans défense à la surexploitation. Cela eut pour conséquence la détérioration accélérée de tous les rapports sociaux.

Par exemple, jusqu'au début des années 90, généralement ou pour ne pas dire dans la quasi totalité des cas deux ou trois générations vivaient sous le même toit, une fable occidentale veut que les Indiens fassent beaucoup d'enfants pour compenser l'absence de retraite, donc pour assurer leurs vieux jours comptant sur leurs enfants pour subvenir à leurs besoins quand ils seront vieux.

Or il se trouve que non seulement chaque génération ou chaque membre adulte d'une famille vit séparément dorénavant, et très souvent ils refusent d'héberger leurs parents, ils les traitent comme des animaux dont il n'y a désormais plus aucun profit à attendre, sauf évidemment quand il reste encore une part d'héritage à se partager, ce qui est de plus en plus rarement le cas, puisqu'avec la démographie galopante il a été dispersé depuis longtemps ou se sont les générations intermédiaires qui en ont déjà bénéficié.

Quand aux membres d'une même famille, généralement nombreuses, la solidarité d'autrefois a pratiquement totalement disparu, cela est dû essentiellement au nombre croissant de besoins qu'ils doivent satisfaire et qui évidemment n'existaient pas 20 ou 30 ans auparavant, de telle sorte qu'ils ne sont plus en mesure de venir en aide à leurs frères ou soeurs, que ce soit justifié ou non importe peu, puisque la plupart pour ne pas dire tous font face à de graves difficultés matérielles ou financières tout en étant endettés, j'en sais quelque chose pour en dépanner chaque mois quand leur situation devient critique ou dangereuse, car ce n'est pas rare non plus qu'ils en viennent aux mains ou au suicide.

L'insouciance et la bonhomie légendaire des Indiens qu'il ne fallait tout de même pas idéaliser, allaient céder la place en une seule génération à des rapports quasiment féroces entre eux, aiguisant leur individualisme au point de disloquer littéralement toutes les familles, même si très hypocritement et pour respecter les traditions elles se réunissent encore lors d'évènements familiaux, retirez-leur la religion et demain ils s'ignoreront totalement ou deviendront des étrangers.

En 1990, un revenu mensuel suffisait à couvrir les besoins d'une famille de 8 à 10 personnes enfants inclus. En 2019, deux revenus ne suffisent plus à satisfaire les besoins d'un jeune couple endetté avec deux enfants en bas âge. Le bonheur de l'expansion du capitalisme est résumé ici.

J'ai assisté au rapide changement des mentalités, j'en ai surtout été victime pour ne pas l'avoir toujours saisi au bon moment mais après coup par la force des choses. Jusque là la majorité des Indiens étaient pauvres et ils s'en faisaient une raison, ils s'étaient adaptés à cette situation et tiraient ailleurs des compensations à leur oisivement forcé puisque le chômage était le lot de la plupart d'entre eux, ce qui expliquait leur relative jovialité ou insouciance comme je l'ai rappelé plus haut. Sous l'emprise de la fatalité et d'une mentalité qui n'avait guère évolué depuis des siècles, leurs rapports étaient plus sains qu'aujourd'hui.

Bien sûr qu'à cette époque la roupie (la monnaie indienne) était très présente dans leurs conversations, mais c'était uniquement parce qu'elle était rare et précieuse, alors que maintenant qu'elle coule en abondance, elle n'est jamais suffisante pour satisfaire les multiples besoins qu'on leur a imposés et dont ils ne peuvent plus se passer, ce qui a contribué à ravager leur mode de vie et à leur ôter le peu de liberté dont ils bénéficiaient encore, car dorénavant en travaillant 6 jours sur 7, 12 mois sur 12, ils n'en ont plus du tout, et en cas d'accident ou de maladie, c'est la misère noire qui les attend, et ils en ont conscience, je crois même pouvoir dire que c'est la seule chose dont ils aient pris conscience ou le seul bienfait que leur ait procuré le développement économiques des 3 dernières décennies. Ne leur demandez pas s'ils le regrettent, puisqu'ils ont déjà oublié les conditions qui prévalaient lors de leur enfance, ou ils sont tombés sous le charme de ce qu'on appelle communément la société de consommation. Et quant aux dernières générations, elles ne les ont jamais connues, donc elles ignorent ce qu'elles ont perdues et qu'elles ne sont pas prêtes de les retrouver, elles idéalisent naïvement les pays riches, sans savoir que le peu de liberté qui y règne encore à une saveur très amère faite également de sueur et de larmes.

Je vis depuis 5 ans et demi dans un petit village d'environ 400 familles ou maisons séparées (Ils ont souvent des liens de parentés et j'ignore au juste combien de familles vraiment différentes habitent le village), et bien je peux vous dire que je n'en connais pas une qui ne corresponde pas à la description que je viens de vous faire, hormis les quelques agriculteurs riches qui vivent dans une partie séparée du village et qui snobent la partie pauvre du village où je vis. La même remarque vaut pour la famille de mon épouse Magueswary où tous les frères ont fini par se haïr, et me voler, mais c'est une autre histoire. Par chance, les frères et soeurs de ma nouvelle compagne Selvi ont de meilleurs rapports, un peu forcés je dois dire ou pour sauver les apparences, je ne suis pas dupe et je ne les juge pas.

On constatera que tout au long du développement du capitalisme, le progrès social se traduira par une amélioration de la condition individuelle des travailleurs au détriment de leurs rapports collectifs, parce que seulement une minorité participera à la lutte de classes, et quand ces rapports collectifs finiront par devenir complètement pourris, donc graduellement génération après génération, cela sonnera l'heure de la régression sociale sans fin. Les générations de la lutte de classe des années 30 et d'après-guerre ont disparu, celle de la fin des années 60 a dépassé l'âge de la retraite, il ne reste plus que celles qui ont vécu de la rente des précédentes sans en comprendre ni l'origine ni la signification politique, et pour lesquelles le socialisme est quelque chose d'incompréhensible ou de totalement étranger.

En Inde le processus fut différent, puisqu'on leur imposa ce qu'on appelle de manière inappropriée ou uniforme le progrès social, les travailleurs indiens ne le conquirent pas au cours de leur lutte de classe, il leur fut importé avec les capitaux de l'oligarchie des pays les plus riches. En fait de progrès social, ils auront dorénavant le droit d'être davantage exploités pour consommer davantage et faire tourner la machine à profit du capitalisme, ce sera le seul droit qui leur sera consenti par les esclavagistes modernes réalisant la seule oeuvre philanthropique dont ils soient capables. A suivre.

En voici quelques aspects parmi des milliers d'autres ou leur humanisme est la politesse des salauds...

On devrait enfermer ces enragés jusqu'à ce qu'ils en crèvent.

Vidéo de L214 dans un élevage de lapins : "Si les normes de densité sont respectées, la cage n'est pas forcément un mauvais outil d'élevage" - franceinfo 20.08

"La législation doit prendre en compte de façon beaucoup plus sérieuse la question du bien-être animal", a estimé mardi 20 août sur franceinfo Éric Andrieu, député européen PS, membre de la commission agriculture et vice-président du groupe des sociaux-démocrates. L'association L214 dénonce un nouveau cas de maltraitance animale dans un élevage de lapins à Nueil-les-Aubiers (Deux-Sèvres). La vidéo montre notamment des cages minuscules où les lapins sont entassés, ainsi que des boîtes d'antibiotiques et d'hormones servant à optimiser l'insémination artificielle.

Éric Andrieu - La cage, du point de vue sanitaire, dès lors qu'on règle le problème de la surpopulation, est un outil d'élevage qui permet de garantir l'aspect sanitaire. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de maltraitance par rapport au lisier en particulier, et donc en termes de salubrité. Dans la mesure où les normes de la densité sont respectées, la cage n'est pas forcément un mauvais outil d'élevage. franceinfo 20.08

LVOG - Dans son cas et celui de ses semblables il n'existe pas de bons outils d'élevage car il n'est pas souhaitable qu'ils se reproduisent...

Un conseil, n'en consommez pas pour ne pas finir comme ces malheureux lapins.

Quand ils vous traitent aussi comme du bétail pour réaliser toujours plus de profit.

Prendre l'avion va devenir de plus en plus inconfortable - slate.fr 31.07

Pour beaucoup, prendre l'avion est devenu un réel test d'endurance physique, qui consiste à rester assis pendant de nombreuses heures sur de petits sièges, les genoux recroquevillés et touchant le siège de devant.

Si vous trouvez cette position inconfortable aujourd'hui, sachez que la situation risque de s'empirer: l'industrie de l'aviation cherche à réduire au minimum l'espace mis à disposition des passagers.

La demande de vols explose partout dans le monde, et notamment en Asie, où cent millions de personnes prennent tous les ans l'avion pour la première fois.

Pour absorber cette nouvelle demande, les compagnies aériennes pourraient simplement agrandir leur flotte. La plupart d'entre elles esquivent pourtant cette option –pas pour des motifs écologiques, mais en raison de la pénurie de pistes et afin d'éviter de verser des droits d'atterrissage supplémentaires.

Dans ce contexte, les transporteurs préfèrent trouver des astuces pour faire rentrer toujours plus de monde dans leurs avions. «L'objectif est de serrer le plus grand nombre de passagers possible. Ça ne fera qu'empirer au cours de la prochaine décennie», prévient Mathieu De Marchi, un consultant en aviation civile basé à Bangkok.

En juin 2019, Cebu Air, le plus gros transporteur aérien low-cost des Philippines, a annoncé que ses nouveaux A330neos compteraient bientôt 460 sièges, soit vingt de plus qu'aujourd'hui.

La compagnie asiatique n'est pas la seule à vouloir nous entasser. Ryanair avait déjà eu l'idée en 2014, en commandant à Boeing Co. des avions haute densité disposant de huit sièges de plus que la version standard du 737.

Cathay Pacific Airways Ltd, une compagnie autrefois traditionnelle, a quant à elle ajouté en 2017 une assise supplémentaire dans chaque rangée de ses Boeing 777-300.

Cette baisse de confort n'a pas que des inconvénients: pour les touristes, elle est synonyme de baisse du prix des billets.

La concurrence des transporteurs low-cost a forcé les compagnies aériennes à proposer des tarifs plus avantageux, quitte à facturer des services autrefois gratuits. Évidemment, le surplus d'espace figure parmi les nouveaux extras proposés. slate.fr 31.07

LVOG - Il n'y a pas de petits profits... Heureusement que je ne prends plus l'avion, quelle horreur ! 10 heures sans pouvoir bouger, c'est une véritable torture !

Le touriste, c'est le temps de cerveau... le cerveau en moins... J'ai toujours essayé d'éviter les foules de touristes qui perturbaient la vie quotidienne des gens. En meutes, ils ne respectent rien et cela est contraire à mes principes. Chez les frustrés, c'est-à-dire l'immense majorité des gens qui ne disposent d'aucun pouvoir et ne l'assument pas ou difficilement et inconsciemment, le tourisme de masse leur sert de défouloir souvent aveugle et bruyant, répugnant.

Comment, elle n'est pas pou-belle la vie ou l'immondice du vieux monde.

Indonésie : Bangun, un "village poubelle" envahi par le plastique - franceinfo 20.08

Des montagnes de déchets, loin des paysages paradisiaques de certaines îles indonésiennes. Dans la province de Java Oriental (Indonésie), les rues de plusieurs villages pauvres se retrouvent de plus en plus saturées par des déchets en plastique, arrivant chaque jour de l'étranger pour être triés. Bangun est l'un de ces "villages poubelles", devenu malgré lui un lieu de recyclage des déchets.

Chaque jour, plus de 40 camions y déversent du plastique à recycler. Mais ces déchets ne viennent ni d'Indonésie, ni des pays voisins. Ils sont importés de pays occidentaux, tels que les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou la Belgique, mais également du Moyen-Orient. Depuis que la Chine a interdit l'importation de certains déchets, en janvier 2018, d'autres pays d'Asie du Sud-Est ont pris le relais, devenant des destinations privilégiées pour le recyclage du plastique.

Deux villageois sur trois vivent du tri

A la fin de l'année 2018, l'Indonésie recevait 35 000 tonnes de déchets en plastique par mois, contre 10 000 un an auparavant. Face à autant d'ordures s'amoncelant dans les rues de Bangun, le traitement des déchets a fini par faire vivre une partie du village. Aujourd'hui, les deux tiers de sa population gagnent de l'argent grâce au tri du plastique.

"Pour les habitants, les ordures sont un trésor", explique Keman, qui vit à Bangun. "Pourquoi ? Parce qu’après les avoir séchées le matin et les avoir triées, elles sont converties en argent l’après-midi."

Mais ce travail n’est pas sans risques pour la santé et l’environnement. Les déchets sont en effet triés à mains nues, avec un simple masque en tissu en guise de protection. Selon plusieurs organisations de défense de l'environnement, des déchets en plastique non recyclables sont brûlés dans la nuit, entraînant des rejets toxiques pour les habitants… et l'arrivée de microplastiques dans les voies d'eau. franceinfo 20.08

LVOG - La bonne conscience de l'occidental consiste à dire qu'il n'y ait pour rien ou qu'il n'a rien à se reprocher, d'ailleurs c'est son comportement habituel ou généralisé.

Les ouvriéristes, qui se foutent de son état de conscience misérable, le flattent et le défendent pour qu'on n'ait rien à leur reprocher non plus. Vous n'y êtes pour rien puisque vous êtes rien, cela ne vous rappelle-t-il pas un certain discours qu'ils ont brocardés, les opportunistes ne sont pas à cela près... Après ils s'étonnent qu'on ne les prennent pas au sérieux.

L'Etat sioniste à la pointe de l'industrie du totalitarisme, s'ils le disent eux-mêmes...

Ces logiciels espions qui prouvent qu'Orwell avait raison - slate.fr 28.06

Des dizaines de sociétés se targuent de pouvoir pirater téléphones et ordinateurs pour le compte des gouvernements.

En mai 2019, le Financial Times a dévoilé que WhatsApp, propriété de Facebook, avait été victime d'une attaque très sophistiquée, menée grâce à une faille exploitée par une start-up israélienne de cybersécurité. À en croire le quotidien londonien, le groupe NSO basé à Tel Aviv était à la manœuvre.

Ce fabricant d'équipements de surveillance, bien connu des services de renseignements de nombreuses nations, est notamment accusé d'aider plusieurs gouvernements à épier journalistes et militants, avec des conséquences parfois funestes.

Un récent recours en justice affirme ainsi que sa technologie du nom de Pegasus a été utilisée pour retrouver la trace du dissident saoudien Jamal Khashoggi, ensuite assassiné. Interrogée Fast Company, la société israélienne a nié toute implication dans ce meurtre ou ce qui lui a précédé.

Israël au cœur du business

NSO n'est que l'une des multiples firmes qui vendent de tels outils logiciels. Israël en abrite une multitude. Parmi elles, on peut compter Ability, Verint et Elbit Systems, qui disposent d'une clientèle répartie aux quatre coin du globe, écrit Fast Company.

Au cours de ces derniers mois, une nouvelle alliance d'entreprises publiques et anonymes a même lancé Intellexa, un consortium qui espère défier NSO Group et Verint sur le marché en plein essor des interceptions légales.

Ability, de son côté, vend un système dit d'interceptions illimitées (ULIN) qui permet de court-circuiter les communications GSM, UMTS, LTE et réseaux CDMA pour espionner le smartphone d'une cible.

Parmi ses plus gros clients, on compte le Mexique, qui a dépensé 42 millions de dollars en 2016, soit près de 37 millions d'euros. L'entreprise propose également ses services à la Chine, Singapour, à la Birmanie ou encore à la République tchèque, toujours selon l'enquête de Fast Company. slate.fr 28.06

S'ils le disent eux-mêmes, après l'avoir nié et traité de complotistes ceux qui l'affirmaient.

« Les Frères musulmans gardent des contacts étroits avec les terroristes » - LePoint.fr 23.08

L'Émirati Abdul Rahman Khalifa Salem Sobeih Al Suwaidi a passé 35 ans dans la Confrérie. Il accuse cette société secrète de vouloir dominer l'Occident.

Son livre s'intitule Ken Penjar. Mon histoire avec l'organisation des Frères musulmans. « Ken Penjar », c'est le mot que lui a lancé un jour un policier de l'île indonésienne de Bata et qu'on peut traduire par « Jetez-le en prison ». Le Frère musulman Abdul Rahman Khalifa Salem Sobeih Al Suwaidi a fui les Émirats arabes unis, en passant notamment par Oman, le Yémen, la Turquie, la Thaïlande, la Malaisie. En 2015, il est arrêté en Indonésie en possession de faux papiers. La Confrérie, à laquelle il a consacré toute son énergie depuis son adolescence, l'abandonne à son triste sort. « J'ai compris que j'avais fait fausse route et j'ai demandé pardon à Dieu », explique cet homme de 55 ans, tout de blanc vêtu, que nous rencontrons dans un hôtel à Dubaï. C'est ici qu'il vit. Il y est né en 1964, dans une famille de neuf enfants, son père travaillant pour le gouvernement.

Accompagné de deux hommes qui ne se présentent pas faisant partie de sa garde rapprochée, l'ex-Frère, très prudent, préfère parler dans une chambre de l'établissement, à l'abri des regards. « Je me suis fait insulter sur les réseaux sociaux depuis la publication de mon livre. Mais je ne crains pas vraiment pour ma vie aux Émirats », dit-il. Le jour de l'entretien, trois autres Frères musulmans émiratis annonçaient qu'ils lâchaient à leur tour la Confrérie. « Comme les Frères musulmans sont persécutés dans beaucoup de pays musulmans, en particulier en Égypte, l'Europe est devenue une base arrière essentielle pour cette société secrète. Une grande partie des dirigeants de l'organisation internationale [le Tanzim al-dawli] sont d'ailleurs établis à Londres. Pour la plupart inconnus des services secrets occidentaux, ils agissent à partir de structures, de sociétés, parfaitement légales », révèle l'ancien responsable de la Confrérie, qui participait aux campagnes d'aide et secours dans le monde entier.

Marche, escalade et Kalachnikov

Dans son livre, il cite le cas d'un certain Hassan El Dokki, un Frère musulman qui incitait de jeunes musulmans à partir combattre en Syrie. « Officiellement, le conseil de la Choura de la Confrérie – qui est un conseil consultatif – l'a exclu, car nous ne devons surtout pas montrer vis-à-vis de l'extérieur que nous sommes des extrémistes. Mais c'était de la comédie. J'ai découvert que Saïd Nasser Al-Taniji, membre du conseil de la Choura, était toujours en contact avec Hassan El Dokki », raconte l'ex-Frère musulman. Oussama Ben Laden, comme son mentor en Afghanistan, le Palestinien Abdullah Azzam, étaient « eux aussi Frères musulmans », ajoute-t-il en énumérant les « contacts étroits avec les terroristes » que conserve la Confrérie.

L'auteur de Ken Penjar a lui-même suivi un entraînement militaire au Pakistan. Le programme comprenait de l'escalade, de la marche, des exercices physiques, ainsi que le maniement de la Kalachnikov et « nous apprenions la manière de se déplacer de jour comme de nuit, de porter les blessés, de se cacher, de se camoufler », raconte-t-il. Officiellement, le plus radical des Frères, l'Égyptien Sayyid Qutb (pendu au Caire en 1966) a été désavoué par la Confrérie. L'Émirati nous dévoile que Qutb est toujours enseigné aux Frères qui franchissent la deuxième barrière de confidentialité de l'organisation, rejoignant une structure appelée « le cercle de la Mosquée ». En s'arrogeant le pouvoir de considérer qu'un autre musulman peut être un mauvais musulman, ce qui donne le droit de le tuer, Sayyid Qutb est l'un des maîtres à penser de Daech.

12,5 % de l'aide humanitaire ponctionnés

En partant de sa propre histoire, Abdul Rahman Khalifa Salem Sobeih Al Suwaidi explique comment la complexité de la structure hiérarchique de la Confrérie lui a permis de résister depuis des décennies, malgré les interdictions, les persécutions. À tous les niveaux, certains Frères sont sélectionnés pour participer à d'autres activités et reçoivent l'ordre de ne pas en informer les autres. L'organisation secrète se préoccupe également de la vie privée de ses membres. À 20 ans, l'ancien Frère a reçu une enveloppe « contenant une liste de femmes qui pourraient [lui] convenir », se rappelle-t-il. Toutes ces femmes étant des Sœurs, membres de l'organisation féminine de la Confrérie.

Durant trente-cinq ans, il a œuvré dans des projets caritatifs dans le monde entier. Car la Confrérie tire sa force de l'humanitaire. Chaque catastrophe, chaque inondation, chaque tremblement de terre ou famine lui offre l'occasion de se faire apprécier des populations secourues et de renforcer son implantation. « Chaque opération permet aussi de générer des profits. En se basant sur une fatwa [un avis juridique selon la loi islamique, NDLR], la Confrérie soustrait pour elle très exactement 12,5 % des sommes recueillies », précise-t-il.

L'Union européenne subventionne les Frères

Mais comment freiner l'influence grandissante des Frères musulmans ? « Ils n'agissent jamais à visage découvert. Les Frères adhèrent à des associations tout à fait légales qui n'appartiennent pas à la Confrérie. Comme ce sont des militants très actifs, ils prennent rapidement d'importantes responsabilités, ce qui leur permet d'influencer les décisions de l'association. Puis cette association humanitaire parasitée en Europe se met ensuite en contact avec une association humanitaire également parasitée au Mali ou au Pakistan pour lui proposer une aide », raconte l'auteur de Ken Penjar. Mon histoire avec l'Organisation des Frères musulmans.

Résultat, les Nations unies, l'Union européenne, coopèrent, subventionnent des associations tenues en sous-main par la Confrérie. « C'est le cas de l'Unicef au Yémen qui s'est choisi comme partenaire l'association Islah », raconte-t-il. « L'Égypto-Qatari Youssef al-Qaradhawi, que j'ai rencontré, le dit clairement : l'ambition de la Confrérie est d'établir un État islamique sur toute la terre. Les Européens ne se rendent même pas compte du danger, de l'activisme conjoint du Qatar et de la Turquie », déclare-t-il encore, avant de se lever et de clore l'entretien : c'est l'heure de la prière. LePoint.fr 23.08




C'est la crise alors vous devrez travailler plus longtemps pour une retraite réduite.

L'orgie insupportable de l'oligarchie.

A 513,8 milliards de dollars, les dividendes mondiaux battent un nouveau record - Les Echos 19.08

Quelque 513,8 milliards de dollars ont été versés par les entreprises à leurs actionnaires sous forme de dividende au cours du deuxième trimestre. Un montant en hausse par rapport à l'année précédente, selon l'étude de référence de la société de gestion de fonds Janus Henderson Investors (JHI).

Pour leur part, les actionnaires français tirent leur épingle du jeu, les entreprises tricolores s'étant montrées à nouveau très généreuses avec eux. La France est « de loin le plus grand payeur de dividendes en Europe » (+3,1 %, à 51 milliards de dollars).

La région Asie-Pacifique hors Japon 43,2 milliards de dollars...

Outre-Atlantique, le montant des dividendes ressort en hausse de 4,4 % à 132,9 milliards de dollars.

Pour l'année 2019, Janus Henderson maintient ses prévisions inchangées. Tablant sur un montant record de 1.430 milliards de dollars de dividendes, soit une hausse annuelle de 4,2 %. Les Echos 19.08

Fabrique du consentement au service de la contre-réforme des retraites. Le sophisme en guise de mode de gouvernance totalitaire.

- ...depuis le début de l’année 2019, les 14 Français qui apparaissent dans l’index des milliardaires de Bloomberg ont vu leur richesse globale augmenter de 78 milliards de dollars. liberation.fr 22.08

Réforme des retraites: Buzyn annonce une "consultation citoyenne" - Le Huffington Post 21.08

“Ce sera probablement moins lourd que la consultation citoyenne du grand débat qui a mobilisé énormément de monde et de financement”, commence-t-elle avant de rebondir sur une question du journaliste: “cela pourra se faire sur internet, dans les mairies, via des associations et via des syndicats. Tout cela va être mis sur la table au mois de septembre et nous attendons les retours de nos concitoyens sur les propositions qui ont été faites”.

Sibeth Ndiaye (...) précisant que “l’objectif de la consultation” est de “détailler la réforme aux Français et de les faire réagir”.

Échaudés par les mois de contestation des “gilets jaunes”, Emmanuel Macron et son gouvernement vont tenter à partir de septembre de mieux faire accepter une série de réformes délicates.

La réforme des retraites, présentée au début de l’été, a été unanimement rejetée par les syndicats. Le gouvernement veut se donner du temps en ouvrant une nouvelle phase de concertation, mais FO et la CGT se mobiliseront les 21 et 24 septembre. Le Huffington Post 21.08

LVOG - Président des banquiers, des compagnies d'assurance, des fonds de pension, Macron est ultra minoritaire et illégitime pour adopter la moindre mesure ou gouverner. Cette contre-réforme comporte trois axes : allonger la durée du travail, réduire les pensions, livrer les cotisations retraites au marché pour spéculer et financer l'escroquerie du Green new deal. Aucun de ces objectifs ne peut être conforme aux besoins des travailleurs.

Quand Macron affirme qu'il serait normal de travailler plus longtemps ou de prendre sa retraite plus tard, à 64 ans ou au-delà, parce qu'on vit plus vieux qu'autrefois, sur fond de chômage de masse il faut le rappeler, que dit-il sinon qu'on devrait consacrer toute notre existence à travailler pour engraisser des actionnaires, rentiers ou oisifs, et autres parasites, que c'est la fatalité et qu'il faut s'y résigner.

Acte 40 et les dérives gauchistes.

En été et sous la pluie «l'acte XL» rassemble seulement quelques centaines de Gilets jaunes - RT 17 août 2019

Le quarantième acte des Gilets jaunes s'est tenu 9 mois après le début du mouvement social, avec des manifestations de faible ampleur et souvent sous la pluie comme à Paris, où quelques centaines de manifestants ont défilé.

À Paris, un défilé d'environ 300 personnes s'est tenu sous la pluie entre la place des fêtes [place excentrée du 19e arrondissement] et la place de la République. RT 17 août 2019

Cette mini manifestation vue par la Tendance Claire du NPA (http://tendanceclaire.npa.free.fr

- Acte 40. Toulouse : Les gilets jaunes toujours présents (17/08)

- Acte 40. Paris : Belle mobilisation en plein mois d’août et sous la pluie (17/08)

LVOG - Le plus démoralisant pour les militants, ce n'est pas que les travailleurs ne se mobilisent pas contre le régime, mais d'avoir des dirigeants aussi misérables ou qui font dans l'autosatisfaction qui tient de la démagogie...

Ouvriéristes par ci, tiers-mondistes ou communautaristes par là.

Inde-Cachemire. «Transformer l’Inde en un Etat hindou» - tendanceclaire.org 18 août 2019

(https://alencontre.org/asie/inde/inde-cachemire-transformer-linde-en-un-etat-hindou.html)

LVOG - Avec plus de 200 millions de musulmans sur une population totale de 1,4 milliards d'Indiens, c'est grotesque. On peut ajouter quelque 30 millions de chrétiens, 20,8 millions de sikhs, 8,4 millions de bouddhistes et 4,4 millions de jaïns.

Autre chose.

Quand l'AFP écrit : "Le Jammu-et-Cachemire (...) va perdre le statut d'État fédéré, pour être rétrogradé au statut de "territoire de l'Union". Cela signifie que la région sera placée "sous l'administration directe de New Delhi et n'aura presque plus aucune autonomie", ce qui n'est pas la pire chose qui pouvait lui arriver si j'en juge par la situation qui prévaut dans les territoires de l'Union (dont Pondichéry) qui est bien meilleure que dans celles des 26 ou 27 Etats de l'Inde qui leur envient.

Par exemple, parce qu'on ne peut pas affirmer quelque chose sans preuve, jusqu'à présent et malgré de multiples tentatives avortées, le gouvernement central de New Delhi n'est jamais parvenu à imposer aux habitants du Territoire de Pondichéry d'être intégrés à l'Etat du Tamil Nadu parce que l'immense majorité y étaient farouchement opposés. Pourquoi ? Parce qu'ils avaient conscience de bénéficier d'un statut spécial présentant de nombreux avantages qu'ils ne voulaient pas abandonner. Cela dit j'ignore ce que compte entreprendre New Delhi au Jammu-et-Cachemire.

L'Inde entière est rongée par la corruption et le népotisme sur fond d'obscurantisme religieux, où se mêle développement économique inégal et anarchique, ainsi que des rapports sociaux semi-féodaux.

Les Etats comptant des dizaines de millions d'habitants, 60 millions environ au Tamil Nadu où je vis (à 10 kms de Pondichéry), autant dire que les partis politiques qui les dirigent exercent le pouvoir en dehors de tout contrôle ou de manière discrétionnaire sur une population illettrée ou dont le niveau de connaissance ou de conscience politique demeure très élémentaire ou quasi inexistante, et qui ne dispose d'aucun moyen indépendant de faire entre sa voix ou ses revendications, dans ces conditions ce sont les élus, les lobbies ou les potentats locaux qui font leurs lois dans chaque district.

Mais pas n'importe comment.

Cela va très loin, puisque par exemple, et j'en ai fait l'expérience à de nombreuses reprises depuis 1990, d'un district à l'autre la même loi ou la Constitution sera interprétée différemment par ceux qui en sont les dépositaires, sans que personne ne puisse le contester. Cela signifie que la population est littéralement livrée sans défense à ces féodaux corrompus ou oppresseurs érigés en législateurs. Pour vous attirer les bonnes grâces de ces seigneurs ou espérer vous faire entendre, vous devez vous incliner devant eux, adopter un air humble ou inférieur, les flatter ou de préférence leur graisser la patte, à moins qu'ils puissent tirer profit de votre statut quand vous en avez un, ou encore si vous n'avez rien à leur donner en échange parce que vous êtes trop misérable, que vous vous engagiez à vanter leurs mérites autour de vous, de manière à favoriser leur popularité jusqu'aux prochaines élections par exemple.

Autant dire que toute expression de la démocratie politique n'existe pas dans ces Etats. En revanche, les territoires sont beaucoup plus petits en superficie et en population, ce qui en favorise l'exercice. Si vous voulez, c'est un peu comme dans une commune en France ou les élus ne peuvent pas faire n'importe quoi sans que la population finisse par le savoir et réagisse où les sanctionne lors du prochain scrutin. Le pouvoir et les structures de l'Etat sont plus proches des citoyens. Dans un Etat, vous ne bénéficierez pas des mêmes services, selon le parti politique pour lequel vous êtes cencé proche ou avoir voté lors des dernières élections. Si maintenant vous êtes prêt à en changer, vous aurez toutes les chances que votre requête soit prise en considération et satisfaite. A Pondichéry c'est différent, soit cela se passe naturellement, soit vous versez un bakchich pour faire accélérer votre dossier.

J'ignore dans quel cas de figure se trouvait jusqu'à présent la région autonome du Jammu-et-Cachemire, mais d'après ce que j'ai lu, j'ai cru comprendre qu'elle bénéficiait davantage du statut d'un Etat plutôt que celui d'un territoire, notamment sur le plan financier, car ce qui distingue ces deux statuts, c'est qu'un territoire bénéficie d'une importante dotation financière de New Delhi, sa dépendance envers New Delhi est plus importante qu'un Etat. New Delhi peut asphyxier l'économie d'un territoire mais pas d'un Etat très développé, en fonction des partis qui sont au pouvoir à New Delhi et dans chaque territoire, et si nécessaire les déstabiliser politiquement en alimentant une crise sociale. Par exemple à Pondichéry, tant que le parti du Congrès était au pouvoir à Delhi et à Pondichéry, tout allait pour le mieux, mais quand le Chief minister a fait défection pour créer son propre parti, New Delhi a commencé à fermer le robinet, du coup le gouvernement de Pondichéry a réduit le nombre pléthorique de fonctionnaires qu'il ne pouvait plus payer en ne renouvelant plus les départs à la retraite, en liquidant purement et simplement certains secteurs économiques, par exemple les magasins publics du genre supérette, l'usine de compost, etc. Apparemment, si j'en juge par la multiplication des travaux dans la ville même, les autorités de Pondichéry se seraient rapprochées de New Delhi depuis que Modi est Premier ministre, l'ennemi juré du parti du Congrès. Le financement très coûteux des infrastructures dépend toujours de Delhi.

J'en conclus provisoirement que le gouvernement central a modifié le statut du Jammu-et-Cachemire pour mieux en reprendre le contrôle financier et politique, au détriment ou au bénéfice de la population de cette région, il est trop tôt pour le dire. Contrairement à ce que voudrait faire croire certains, les Indiens de toutes confessions ou athées se côtoient quotidiennement, même lorsqu'il existe des quartiers ou l'une ou l'autre confession domine. Quand je vais au marché central de Pondichéry, j'ai pu constater qu'indistinctement les femmes musulmanes, hindoues ou chrétiennes faisaient leurs courses chez les mêmes commerçants. Bien qu'il existe 10 hindous pour 2 musulmans en Inde, ils sont intégrés dans le pays. La haine qui existerait entre eux est uniquement alimentée par la classe dominante ou les partis au pouvoir pour mieux les diviser et affaiblir leur résistance à l'exploitation et à l'oppression.

C'est accordé beaucoup trop d'importance au slogan électoral de Modi qui d'ailleurs n'a jamais été pris au sérieux, Modi qui soit est issu d'une milice hindouiste fanatique d'extrême droite, que de prétendre qu'il envisagerait de «transformer l’Inde en un Etat hindou», c'est ridicule, cela n'a pas de sens, c'est faire le jeu de ceux qui se servent de cette question pour faire pression sur l'Inde ou la déstabiliser, alimenter le communautarisme, inutile de vous faire un dessin pour que vous deviniez qui y aurait intérêt, les mêmes qui sont entrés en action à Moscou ou Hong Kong ou encore Caracas notamment.

L'inde est le premier ou le second client des marchands d'armes sur le marché mondial, donc tout ce qui peut servir à le justifier est bon à prendre. Je crois que c'est plutôt de ce côté-là qu'il faut chercher pour comprendre la décision de Modi.

Quand on devient un agent des GAFAM.

YouTube agit à son tour contre la propagande de Pékin sur Hong Kong - AFP 23.08

Après Twitter et Facebook, la plateforme vidéo YouTube a annoncé jeudi avoir agi à son tour contre une vaste campagne de propagande menée par les autorités chinoises sur les réseaux sociaux pour discréditer la mobilisation en faveur de réformes démocratiques à Hong Kong. AFP 23.08

LVOG - YouTube a été racheté en 2005 par Google qu'on ne présente plus.

Twitter, Facebook et YouTube, donc Google, n'ont pas agi contre la campagne de propagande menée par les Etats-Unis et ses alliés contre les autorités chinoises, estimant sans doute qu'elle est légitime de la part de ces démocratie ! Que penser, comment caractériser les partis dits ouvriers et les militants qui participent à cette campagne via leurs publications ? Je vous laisse deviner.




Green new deal.

Propagande du Green new deal ou de la théorie du réchauffement climatique à usage spéculatif et politique.

Au secours il y a des orages, il pleut !

Douze départements en alerte orange aux orages, de la grêle dans l'est de la France - francetvinfo.fr 18.08

Des grêlons impressionnants sont tombés sur l'est de la France dimanche 18 août. Douze départements de l'est de la France, de la Loire à L'Alsace, ont, en effet, été placés en vigilance orange en raison d'un risque d'orages "violents" jusqu'à lundi matin, a indiqué Météo-France dimanche 18 août.

L'autoroute A6 était sous les eaux au péage de Villefrance Limas.

Le temps lundi sera encore nuageux et pluvieux dans l'est, douze départements de l'est de la France, de la Loire à L'Alsace... francetvinfo.fr 18.08

A quoi mesure-t-on la superficie de la supercherie du "réchauffement climatique"?

LVOG - Islande. Superficie : 103 000 km². Environ 10 % de l'île est recouverte de glaciers. (Wikipédia.org)

10% de 103 000 km2, cela fait 10.000 km².

Le glacier Okjökull qui a disparu avait une superficie de 16 km2 en 1890, soit 0,16% de la superficie totale des glaciers, on est bien d'accord. Et si on prend sa superficie un siècle plus tard cela donne 0,016%.

Voyez quel pataquès en ont fait les idéologues du changement climatique d'origine anthropique, c'est du délire !

"C'est un appel au futur et à l'action" : l'Islande honore son premier glacier fondu à cause du réchauffement climatique - francetvinfo.fr 18.08

Les scientifiques et chercheurs, qui dévoilent cette plaque commémorative, veulent alerter le monde sur la fonte des glaciers, due au changement climatique.

Okjökull n’est en effet plus considéré comme un glacier car la glace, aujourd’hui quasi-inexistante, fondait plus vite qu’elle ne s’accumulait. La glace, qui recouvrait encore 16 km2 de surface en 1890, n'était plus que de 0,7 km2 en 2012, selon un rapport de l'université d'Islande publié en 2017. Le glacier a donc perdu son statut en 2014, une première sur l’île volcanique.

C'est la première commémoration dans le monde réalisée en l'honneur d'un glacier disparu à cause des changements climatiques. "C'est important de trouver des moyens de se connecter au monde dans lequel nous vivons aujourd'hui", analyse Dominic Boyer, professeur d'anthropologie à l'université Rice. francetvinfo.fr 18.08

En complément.

- Juillet 2019 n’a pas été le mois le plus chaud jamais enregistré - 20 août 2019 (climato-realistes.fr/juillet-2019-na-pas-ete-le-mois-le-plus-chaud-jamais-enregistre)

Ca commence à tanguer à trop charger la barque !

La très polluante traversée de l'Atlantique de Greta Thunberg - LePoint.fr 17 août 2019

...comme l'a expliqué au journal allemand Die Tageszeitung le porte-parole du skipper Boris Herrmann, cinq membres d'équipage du Malizia II vont voyager jusqu'à New York en avion pour ramener le navire.

Le Parisien précise par ailleurs que si la jeune activiste suédoise de 16 ans et son père avaient rallié New York en avion, la pollution émise par leur voyage aurait été moindre. Cela n'aurait en effet nécessité que deux billets d'avion, contre six au final, puisque le skipper de l'embarcation reviendra des États-Unis par les airs, lui aussi. Pour ce qui est du retour, l'adolescente et son père rentreront probablement en Europe via un bateau porte-conteneurs, ce qui n'engendrera pas, ou presque, de pollution supplémentaire. LePoint.fr 17 août 2019

Franceinfo ou le média de l'Elysée vogue à son secours.

Le voyage de Greta Thunberg en bateau est-il vraiment plus polluant que si elle avait pris l'avion ? - Franceinfo 18 août 2019

LVOG - Quelle connerie ! J'ai parcouru les commentaires sur le Net, et j'ai constaté qu'ils avaient tellement gavé les gens avec leur égérie aux allures de despote qu'ils la vomissent ! Mais attention, c'est juste pour amuser la galerie, les choses sérieuses sonnantes et trébuchantes se passent ailleurs...

Les mains sales du Green new deal pas invitées au festin ?

G7: Macron reçoit la société civile à l'Elysée, des ONG boycottent - AFP 22 août 2019

Emmanuel Macron recevra vendredi des représentants de la société civile, à la veille de l'ouverture du G7, que plusieurs ONG (Réseau action climat (RAC)) ont décidé de boycotter, en regrettant d'être laissées "à l'écart" du sommet.

La présidence met aussi en avant l'organisation d'une journée "de dialogue" qui se tient vendredi, de 10H00 à 18H00, à l'Elysée...

(il y aura) un déjeuner avec des responsables d'ONG autour des droits de l'Homme, de la démocratie et de la protection de l'environnement. Devraient notamment être représentés Human Rights Watch (HRW), RSF, Amnesty International, Care, Coordination Sud, WWF et la Fondation européenne pour le climat, selon l'Elysée. AFP 22 août 2019

LVOG - Par ailleurs j'ai lu cette info : EELV assure compter désormais un peu plus de 7.000 membres au lieu de 5.000 en mai dernier.

Le Green new deal passe par le greenwashing auquel participe l'ONU ou l'OMS.

Les microplastiques, inoffensifs dans l'eau que nous buvons, selon l'OMS - euronews 22 août 2019

Que contient l'eau que nous buvons ? Notamment des microplastiques. Est il dangereux de les ingérer ? L'Organisation Mondiale de la Santé répond que non, selon les études actuelles, mais ajoute qu'il faut encore approfondir les recherches.

"Il n'y a aucun doute, explique Bruce Gordon, coordinateur à l'OMS, il y a bien des microplastiques dans l'eau potable, et en effet dans l'eau douce, et dans les sources qui alimentent l'eau que l'on boit, comme les eaux souterraines. Maintenant, quand on pense aux risques potentiels qu’ils posent et à leurs voies de pénétration, il s’agit d’une particule, une particule inerte ( le plastique ne réagissant pas chimiquement) qui pénètre dans le corps et peut éventuellement causer des dommages aux organes et tissus. Le message principal c'est que la grande majorité des microplastiques passeraient de manière inoffensive à travers le corps".

Si le premier vecteur de microplastique est l'eau, surtout en bouteille, on en trouve aussi en quantité dans les fruits de mer, la bière et le sel.

Selon un rapport de l'ONG WWF du mois de juin, qui s'appuie sur une étude d'une université australienne, un individu moyen pourrait ingérer jusqu’à 5 grammes de plastique chaque semaine, c'est le poids d’une carte de crédit.

WWF comme l'OMS alertent sur les dangers à venir : si le plastique augmente dans l'environnement au rythme actuel, les microplastiques pourraient être terribles pour les écosystèmes aquatiques d'ici un siècle, ce qui ne devrait pas être sans conséquence sur notre santé.

L'OMS rappelle enfin un danger bien plus grand pour deux milliards d'habitants sur la terre : la qualité très mauvaise de l'eau dans de nombreux pays qui provoque un million de morts par an. euronews 22 août 2019

LVOG - Voilà que cette O(oligarchie)NG totalement impliquée dans cette supercherie au côté de Greenpeace serait sensible à notre santé...dans un siècle ! Et l'OMS ou l'Organisation des maladies sexuellement transmissible de l'ONU de se pencher sur le sort des deux milliards d'habitants qui ne disposent pas d'eau potable de qualité, c'est très touchant, n'est-ce pas ?

Réaction d'un internaute.

- "Quand on lit dans le rapport 2017 de cette association la phrase suivante « … le montant des rémunérations et avantages en nature versés aux trois plus hauts dirigeants bénévoles ou salariés ne peut être communiqué car cela consisterait à communiquer une rémunération individuelle », on ne peut que constater :1- un/une bénévole ne touche normalement rien ; 2- que c’est faux car un montant global n’est pas individuel ; 3- que beaucoup d’autres organisations le font…. Et donc en déduire que les rémunérations et avantages en nature sont tellement dorés, qu’il faut absolument les cacher… pourquoi donc ne pas aussi aller dans des soirées huppées..."

LVOG - Un homard m'a tué...




Quand on disait qu'ils veulaient nous rendre fou, exagérions-nous tant que cela ? La preuve que non.

L'Oregon pourrait légaliser les champignons thérapeutiques - Slate.fr 17 août 2019

Les effets bénéfiques des psychotropes sur la santé mentale sont de plus en plus étudiés.

L'Oregon, grand État du nord-ouest des États-Unis, a souvent été précurseur dans la législation sur les drogues. Dès 1973, c'est le tout premier État à décriminaliser la possession de petites quantités de cannabis. En 2014, il faisait partie des premiers territoires à légaliser son usage récréatif.

Après le cannabis, une autre substance longtemps prohibée pourrait elle aussi devenir légale: les champignons hallucinogènes. En mai, la ville de Denver, au Texas, a dépénalisé leur possession, usage et culture. L'Oregon l'avait devancé en mettant au vote pour 2020 une proposition similaire.

Mais l'État ira peut-être même plus loin. Le bureau du procureur général de l'Oregon a enregistré une pétition demandant la légalisation de la psilocybine, la substance psychoactive contenue dans les «champis», en tant que médicament.

Cette évolution irait dans le sens d'études qui suggèrent que cette molécule pourrait notamment être efficace pour combattre les dépressions sévères. Slate.fr 17 août 2019

LVOG - La psilocybine est un puissant et dangereux hallucinogène à bannir sans réserve, comme toutes les autres drogues, hormis le cannabis qui est ni plus ni moins nocif que l'alcool ou le tabac.

Et pendant ce temps-là...

Des médecins hospitaliers s'inquiètent de pénuries de médicaments "vingt fois plus nombreuses qu'en 2008" - francetvinfo.fr 18.08

Une vingtaine de médecins et professeurs hospitaliers s'inquiètent, dimanche 18 août, dans une tribune au JDD, de récentes pénuries de médicaments en France. Ils appellent à imposer aux laboratoires la constitution de stocks pour les remèdes les plus cruciaux.

"Très rares il y a une dizaine d'années, les pénuries de médicaments se multiplient", affirment les 26 signataires, qui s'inquiètent que 868 "signalements de tensions ou de ruptures d'approvisionnement" aient été relevés en 2018 dans les hôpitaux, soit "vingt fois plus qu'en 2008".

Or "les malades sont les premières victimes" de ces pénuries, qui concernent "des médicaments du cancer, des antibiotiques, des corticoïdes, des vaccins, des traitements de l'hypertension, des maladies cardiaques, du système nerveux...". Dans le reportage ci-dessous, un patient explique ainsi avoir dû interrompre un traitement contre le cancer de la vessie en raison d'une pénurie de médicament.

"Ces pénuries ne touchent pas les très chères innovations thérapeutiques mais des médicaments peu coûteux qui, bien qu'anciens et tombés dans le domaine public, constituent toujours l'essentiel de la pharmacopée", ajoutent les signataires.

Les plans anti-pénuries encore "dérisoires"

S'ils saluent les mesures mises en place ces dernières années, notamment l'obligation imposée aux laboratoires pharmaceutiques de mettre en place des plans de gestion des pénuries, les médecins et professeurs estiment que "l'efficacité de ces mesures apparaît jusqu'alors dérisoire". "Ces plans visent à gérer les pénuries et non à les prévenir", ajoutent-ils.

Les signataires demandent donc que soient imposées aux laboratoires pharmaceutiques titulaires de l'autorisation de mise sur le marché "la constitution et la gestion de stocks" de médicaments d'intérêt thérapeutique majeur.

Ils appellent également à ce que "soit rapatriée en Europe la production des principes actifs" et demandent la création d'un "établissement pharmaceutique à but non lucratif, si possible européen". Une telle structure permettra "de prévenir les pénuries et sera la garante de la qualité des médicaments et de prix justes et pérennes", assurent-ils. francetvinfo.fr 18.08




Les parasites. Le panier de crabes LFI-PCF-PS-Place publique-PRG-Générations-EELV-Génération écologie-LR-LREM qui cautionnent le régime.

Les gauches font leur rentrée - AFP 20 août 2019

Alors que les partis de gauche font cette semaine leur rentrée politique avec leurs traditionnelles "universités d'été", les regards seront particulièrement tournés vers Europe Ecologie Les Verts, sorti renforcé des européennes et qui affiche une posture conquérante à l'approche des municipales.

Le parti écologiste, qui a créé la surprise le 26 mai en arrivant troisième de l'élection avec 13,5% des suffrages, promet une édition "mémorable par son affluence", avec environ 2.000 personnes attendues de jeudi à samedi à l'Université du Mirail de Toulouse, soit "le double de l'année dernière", selon le secrétaire national, David Cormand.

De nombreuses personnalités seront présentes, parmi lesquelles le député européen Raphaël Glucksmann (Place publique), les députés François Ruffin (LFI), Delphine Batho (Génération écologie) et Frédérique Dumas (ex-LREM), le coordinateur de Générations Guillaume Balas, ou encore le Haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye.

La France insoumise se réunira également à Toulouse, de jeudi à dimanche. Le coordinateur du parti, Adrien Quatennens, assure qu'environ 1.000 personnes se presseront au centre de congrès Pierre Baudis, soit le même étiage que les années précédentes. Après un score décevant aux européennes (6,3%), ces "Amfis" doivent ouvrir une "nouvelle saison" pour le parti, promet-il.

Invités remarquables, les "gilets jaunes" François Boulo et Jérôme Rodrigues, mais aussi l'animateur-producteur Thierry Ardisson, proche de l'Insoumise Raquel Garrido. David Cormand et les députés Elsa Faucillon (PCF), Luc Carvounas (PS) et Jean-Baptiste Djebarri (LREM) participeront à des débats, preuve de la volonté d'ouverture de LFI, selon M. Quatennens.

M. Mélenchon, qui doit comparaître en septembre devant le tribunal de Bobigny pour actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire, rébellion et provocation, prononcera une "conférence" sur le thème de la "révolution citoyenne" vendredi soir.

Réuni à Aix-en-Provence, le PCF compte lui aussi rassembler "autour du millier" de participants.

L'université d'été du PS, dont la dernière édition remonte à 2015, fera son retour à La Rochelle (Charente-Maritime), sous un format renouvelé... et en l'absence de nombre de ses grandes figures. François Hollande et Bernard Cazeneuve effectueront leur rentrée plus tard, aux Journées parlementaires du PS à Avignon (4 au 6 septembre), tandis qu'Anne Hidalgo est retenue par la commémoration de la Libération de Paris.

Le secrétaire national Maxime des Gayets, en charge de l'organisation, espère 2.000 participants, sensiblement moins qu'aux "grandes heures" de l'événement --en 2014, jusqu'à 6.000 personnes avaient afflué à l'Espace Encan, dans un contexte où les "frondeurs" avaient particulièrement mobilisé leurs troupes, assure le premier secrétaire d'alors Jean-Christophe Cambadélis.

Des représentants des autres partis de gauche seront là aussi présents: l'eurodéputé Younous Omarjee (LFI), le maire de Montreuil Patrice Bessac (PCF), le président du PRG Guillaume Lacroix... Convié par le premier secrétaire Olivier Faure, qui avait espéré au soir du 26 mai que La Rochelle soit "un rendez-vous pour l'ensemble de la gauche", David Cormand a décliné l'invitation. "Je ne vois pas l'histoire que ça raconte", commente-t-il auprès de l'AFP.

Porté par son bon score du 26 mai, et gargarisé par l'afflux de nouveaux militants --ils sont désormis plus de 7.000, contre un peu moins de 5.000 fin décembre-- EELV entend bien poursuivre sa stratégie d'autonomie vis-à-vis de l'ancien grand frère socialiste. "Soyons conquérants pour les élections municipales. Le temps des écologistes est venu !", clame le député européen Yannick Jadot dans la brochure de présentation des Journées d'été.

Pour tous les partis, ces universités d'été seront l'occasion de se mettre en ordre de bataille, à un peu plus de six mois des municipales. Avec ici ou là d’inévitables couacs: à Paris, la compagne de M. Jadot, la journaliste Isabelle Saporta, a annoncé lundi son ralliement à l'ancien conseiller en communication de François Hollande, Gaspard Gantzer, qui affrontera entre autres le candidat EELV David Belliard au premier tour des municipales.

Une initiative qui n'engage pas M. Jadot, assure un responsable d'EELV. "Yannick (Jadot) soutient David Belliard, il le dira", a affirmé cette source. Interrogée mardi soir sur BFMTV Paris, Mme Saporta a reconnu que sa décision n'était "pas forcément la chose qui arrangeait le plus" M. Jadot.

LVOG - EELV rejoint l'extrême-centre LREM et l'extrême droite RN qui sont à la fois de droite et de gauche ou plutôt ils exposent leur vrai nature.

Qui a dit ?

- "À travers cet échange entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, "on pèse peu dans la situation et la réalité. C'est ce qu'illustre cet échange, on ne se fait pas De Gaulle en un clin d'œil.""

Réponse : Un gaulliste "historique", non, un élu LR, non, de l'UDI, non, du MoDem, non, de LREM, non vous n'y êtes pas : Éric Coquerel député LFI de Seine-Saint-Denis. Encore un gaulliste, pardon, un gauchiste de 68 ! (Source : Franceinfo20 août 2019)

Il a aussi déploré que l'impérialisme français “pèse peu” sur la scène internationale (Nos amis maliens, syriens, etc. appécieront. - LVOG) , précisant au nom des intérêts du patronat française "que la Russie n'est pas notre adversaire, elle l'est peut-être de monsieur Trump, mais ce n'est pas notre adversaire, quoi qu'on pense du régime de Vladimir Poutine." Qu'il aille donc raconter cela aux travailleurs russes...

Voilà ce qui arrive aux philistins quand ils se mettent à la place de Macron ou entendent parler en son nom. Et qui se trompe de camp. (Source : Le HuffPost 20 août 2019)

De Gaulle (et la Ve République) aussi avait un penchant monarchiste.

Voir un auditorium rempli d'Insoumis applaudir Thierry Ardisson (le monarchiste) dès son arrivée dans la salle mérite de prendre quelques secondes pour se faire à l'idée... lepoint.fr 24.08

Tous des rats !

Crise politique en Italie : pour "construise l'Europe", Matteo Renzi favorable à une alliance avec le M5S - Franceinfo 21 août 2019

Il y a encore quelques mois, Matteo Renzi, membre du Parti démocrate (PD, centre-gauche) considérait le M5S comme un parti "dangereux et extrêmiste". Franceinfo 21 août 2019




Ils osent tout.

- Emmanuel Macron retrouve sa popularité d'il y a un an - Journal du Dimanche

- "Pour une démocratie vraiment ascendante" - Journal du Dimanche

- Cachemire indien. Macron : la France "attentive" aux intérêts et droits des populations - AFP

- Un emblème de la lutte anti-esclavage restauré à Liverpool - euronews

- "Nous ne pouvons pas laisser la France s'habituer à la violence", affirme Richard Ferrand - L'Express.fr

- Macron appelle les Français à se "réconcilier" et fustige la "résignation" - L'Express.fr

- Jadot (EELV): les écologistes "jamais aussi crédibles pour gouverner" - AFP

LVOG - Ils ne sont plus à un coup d'Etat près !

- La Banque mondiale tire la sonnette d'alarme sur la pollution de l'eau, "une crise invisible" - AFP

LVOG - C'est fou le nombre de crises invisibles qui peuvent exister de nos jours, alors que les causes sont bien visibles...




Soudan. Un pouvoir civil. Vraiment ?

LVOG - On nous dit que "le Conseil souverain sera d'abord dirigé par un général pendant 21 mois". Que voulez-vous, il faut croire que "l'opposition soudanaise" porte aussi des galons !

C'est comme l'histoire de la droite et la gauche, la main gauche sur le coeur et la droite sur le portefeuille...

Soudan: militaires et contestation signent un accord historique vers un pouvoir civil - AFP 18 août 2019

AFP- Si les militaires sont minoritaires au sein du Conseil souverain, il sera d'abord dirigé par un général pendant 21 mois.

Lorsqu'il est sorti de la salle de conférence après la signature de l'accord, le général Mohammed Hamdan Daglo a été accueilli par une foule hostile.

Des membres des forces paramilitaires qu'il dirige l'ont vite fait entrer dans sa voiture, alors que la foule autour de lui criait: "Sang pour sang".

Le chef de l'opposition soudanaise, Sadek al-Mahdi a, lui, parlé d'une "journée de transition vers un pouvoir civil qui aboutira à la paix et au changement démocratique".

Mais beaucoup de Soudanais et d'observateurs doutent encore de la capacité des institutions de transition à limiter le pouvoir de l'élite militaire. AFP 18 août 2019

LVOG - Pour moi qui vit en Inde depuis si longtemps, ce que j'adore c'est quand ils parlent d'imposer la démocratie dans des pays où la population est hyper arriérée et ignore de quoi il s'agit ou n'y croit pas, parce qu'elle est échaudée ou elle a la mauvaise habitude d'exiger des preuves, ce qu'on est incapable de leur montrer évidemment.

Les masses les plus arriérées sont très pragmatiques, alors les discours ne les intéressent pas au grand dam de ceux qui leur racontent des balivernes sur la démocratie...

En langage populaire, ce n'est pas parce que quelqu'un est con qu'il ne comprendrait rien, c'est se faire des illusions sur son compte et lui manquer de respect.


Le 29 août 2019

CAUSERIE ET INFOS

J'ai publié quelques articles dans deux rubriques figurant dans cette page, et qui méritent d'être lus attentivement et diffusés largement.

Evidemment cela devrait questionner tous ceux qui refusent de se faire manipuler, tous ceux qui prétendent lutter pour que la vérité triomphe car elle est révolutionnaire.

On se demandera non sans une certaine inquiétude ou angoisse, comment est-ce possible que ceux qui nous gouvernent puissent ainsi se livrer impunément et quasi quotidiennement à de telles grossières impostures. Bénéficient-ils de complicités ? Elles sont nombreuses et diverses. Lesquelles ? Ceci n'explique-t-il pas cela ?

Qui aide les travailleurs à en prendre conscience ? Qui dénoncent ces impostures ? De la réponse à ces questions dépend largement l'avenir du mouvement ouvrier et de la société toute entière, parce qu'on ne peut pas faire l'économie de ces questions ou les nier, et prétendre lutter pour changer de société, vaincre le capitalisme.

A mon niveau je mène inlassablement ce combat, et j'appelle les lecteurs à me contacter s'il le partage, juste histoire de se compter, et éventuellement partager fraternellement le produit de nos réflexions ou expériences pour aller de l'avant.

Moi ce qui me préoccupe le plus, c'est tout du moins ce que j'ai constaté, il n'existe aucune formation ou aucun courant politique, aucun support médiatique dit alternatif totalement digne de confiance, car ici ou là il faut qu'ils se fourvoient, qu'ils versent dans l'opportunisme ou diffusent la propagande officielle à propos de tel ou tel évènement et cela quel que soit le sujet traité, à croire que c'est plus fort qu'eux ou que quelque chose les y oblige que les lecteurs ignorent évidemment. Du coup leurs sympathisants potentiels seront amenées à s'en détourner ou hésiteront à se fier aux informations qu'ils auront publiées, quand ils n'en tiendront pas compte tout bonnement, alors que cela sera injustifié dans bien des cas. On en arrive ainsi à la situation absurde où on va se détourner de la réalité, uniquement parce que la ou les personnes qui sont censées la porter à notre connaissance ne sont pas digne de confiance.

Cela va donc très loin, car les lecteurs seront induits en erreur, non pas parce qu'ils auraient manifesté une méfiance excessive ou maladive envers ces acteurs (politiques ou autres), mais parce que ces derniers auront commis des erreurs d'appréciation ou d'analyse tellement énormes, qu'il est impensable qu'ils ne s'en soient pas aperçus eux-mêmes, ce qui signifie qu'ils ont publié des faits ou des conclusions erronées délibérément, la plupart du temps parce qu'ils privilégiaient leurs intérêts personnels au détriment de la vérité, sachant pertinemment que d'autres acteurs les contrediraient ou rétabliraient les faits un jour ou l'autre.

Dans le cas d'un parti politique, cela aura des conséquences carrément catastrophiques, car partant de là on doutera des capacités de ses dirigeants, dont à tout moment on pourra contester le statut, la ligne politique ou la stratégie, y compris l'honnêteté. Dans ces conditions, comment voulez-vous construire un nouveau parti ouvrier révolutionnaire, comment voulez-vous que des travailleurs s'y engagent, comment voulez-vous que des militants demeurent fidèles à un parti, quand ils s'aperçoivent qu'on les trompe sur un tas de sujets ou ils ont honte des positions adoptées par leurs dirigeants.

Et pourtant, avec les instruments de communication dont nous disposons de nos jours, pour peu qu'on en ait la volonté, il est relativement facile et rapide de savoir ce qui s'est réellement passé n'importe où dans le monde. Sur Internet on trouve tout et n'importe quoi, certes, mais on trouve absolument tout si on s'en donne la peine. Si j'y parviens en étant isolé dans mon trou en Inde et en faisant ce travail absolument seul, donc non sans de lourds sacrifices, pourquoi personne d'autres à ma connaissance n'y arrive, aucun parti ?

Quand par exemple j'ai lu le titre de l'éditorial de Daniel Gluckstein du dernier numéro de la Tribune des travailleurs (POID) Bluff et mensonge : Macron apprend vite auprès de Trump, je me suis dit spontanément, quelle connerie, mais où a-t-il été cherché cela sinon chez les éditocrates de Libération, du Parisien ou consorts, comme si bluff et mensonge n'étaient pas justement la marque de fabrique du sociopathe Macron. Du coup, quand on lit cet éditorial articulé autour de plusieurs sujets, on s'aperçoit qu'il passe systématiquement à côté de l'essentiel, c'est à croire qu'il l'a fait exprès, ce n'est pas possible autrement.

Par exemple, il faut être très fort pour évoquer indirectement la déforestation en Guyane à propos de l'Amazonie, sans dévoiler que les incendies actuels font l'objet d'une énième énorme imposture, ce qui revient à la couvrir. J'ignore par ailleurs si cet aspect est traité dans ce numéro de la Tribune des travailleurs, par expérience je serais porté à en douter, en tout cas le lecteur qui se contentera sur Internet de cet éditorial sera en droit d'en arriver à cette conclusion amère ou qui ne le satisfera pas et il aura parfaitement raison.

Hélas, on serait en droit de se demander qui a appris le plus vite auprès de Trump ! C'est pitoyable en somme. La question essentielle à se poser aurait plutôt été, comment avons-nous pu en arriver là, où les dirigeants du vieux monde et leurs porte-parole médiatiques peuvent se permettre de prendre ouvertement les peuples exploités et opprimés pour des abrutis finis sans craindre leur réaction. Maintenant on peut concevoir qu'il soit difficile de poser cette question, quand on partage la responsabilité de la situation actuelle.

Macron et Trump tiennent un double langage, soit. Question : Nos dirigeants nous ont-ils habitué à autres choses au cours des 5 ou 7 décennies passées ? La plupart des militants y sont tellement habitués, qu'ils ne s'en rendent même plus compte les malheureux. Personnellement, je n'y ai aucun intérêt et je m'y refuse obstinément, car rien ne permettrait de le justifier selon mes principes, ce qui me vaut leur inimitié ou hostilité, mais moi au moins je ne manipule personne et je demeure digne de la cause que je défends.

Un dernier mot.

J'avais envoyé à plusieurs partis l'adresse des articles consacrés à La fabrication de Greta Thunberg et du Green new deal (http://www.entelekheia.fr), j'ai reçu avant-hier un courriel de remerciement de Lutte ouvrière. J'ignore s'ils en feront un bon usage. Les autres ne m'ont pas répondu. Des camarades peuvent-ils me dire de quelle manière le POI, le POID et le NPA (ou d'autres partis) ont traité ces questions, en quelques mots cela suffira, les ont-ils occultées, etc. Merci d'avance.

Un dernier mot très vite.

J'ai constaté qu'il restait de nombreuses fautes d'orthographe dans les causeries, parce que mon correcteur n'est pas adapté, c'est une version anglaise piratée de Word. Je me relis rapidement et je ne vois pas tout, il faut dire que je suis épuisé, j'ai encore fait un malaise faute de sommeil, je deviens vieux, je m'en excuse !

La causerie et infos en bref demain ou après-demain. Elle sera encore assez dense.

Au format pdf - 2 pages)


Le 30 août 2019

CAUSERIE ET INFOS

Quel boulot pour un mois d'août !

Au format pdf - 16 pages)

Le développement de la civilisation humaine, pour ne pas remonter beaucoup plus loin dans le temps, correspond à un processus dialectique matérialiste et historique inconscient, dont les forces productives et la lutte des classes sont les deux principaux facteurs ou moteurs. Que l'un des deux (ou les deux à la fois) stagne, soit paralysé ou neutralisé et la civilisation humaine ou le progrès social qui y est associé est vouée à régresser.

Maintenant, s'agissant d'un processus inconscient, personne ne peut ignorer de nos jours qu'il puisse prendre une tournure particulièrement cruelle et monstrueuse, au point de constituer une grave menace pour la survie de la civilisation humaine, les générations futures, ou une entrave à son développement à venir, dans la mesure où l'humanité demeure incapable d'en prendre conscience pour en modifier l'orientation ou plus précisément, d'agir consciemment pour en modifier l'orientation.

Autrement dit, libérer les forces productives, pas pour faire n'importe quoi, afin qu'elles ne servent strictement qu'au bien-être de la population sans gaspiller, épuiser ou détruire inutilement les ressources de notre planète ou la nature, et instaurer dans un premier temps un régime politique aussi démocratique que possible ou qui soit meilleur et plus juste pour la majorité des exploités et des opprimés, sachant que seule une minorité aura plus ou moins conscience au départ de ce processus et y participera activement.

Pourquoi introduire une telle restriction ? Pardi, mais parce qu'elle s'impose à nous, parce qu'il ne peut pas en être autrement dans l'état actuel des choses. On part des faits, on tient compte de la réalité, c'est aussi simple que cela. Il suffit d'ouvrir ses yeux ou ses oreilles pour en arriver au constat que les masses exploitées sont très loin d'être mûres pour passer à une société sans classe, sans Etat, sans frontière, sans monnaie ou banque ou encore ce qu'on appelle le communisme.

Elles ne peuvent pas parvenir à saisir d'un coup l'ensemble de ce processus historique, même au cours d'une révolution ou les années suivantes, personne en réalité. D'autant plus, quand elles sont soumises à une machine sophistiquée à propagande, qui censure les faits ou les déforme systématiquement pour empêcher que leur niveau de conscience progresse, ainsi elles se retrouvent privées des conditions qui pourraient déterminer leur volonté de passager à l'action à un moment donné.

Je crois qu'il existe une grande confusion dans notre interprétation des rapports qui existent entre le verbe, la pensée ou la conscience et l'action. On a pu apprendre par coeur la formule selon laquelle l'action précède le verbe sans vraiment la comprendre.

Quand au commencement jadis nos ancêtres recoururent aux outils les plus rudimentaires, par exemple en s'emparant d'une pierre pour frapper sur une noix, la briser ou l'ouvrir pour en consommer le contenu. Ils n'avaient absolument aucune conscience de ce qu'ils faisaient. Ils reproduisirent ce qu'ils avaient observé attentivement dans la nature accidentellement, une noix se détacha d'une branche et éclata au contact d'une pierre quelques mètres plus bas, et encore auront-ils dû l'observer de multiples fois avant de se livrer à cette expérience, qui fit à son tour l'objet de nombreux essais infructueux avant d'arriver à leur fin... On peut évidemment imaginer d'autres scénarios aboutissant au même effet. Nous avons retenu celui-là pour notre démonstration.

Dites-moi, comment peut-on caractériser leur observation, était-elle de nature conceptuelle ou plutôt comportementale ou étaient-elles liées ? Ils se servirent de leurs yeux comme d'un outil pour saisir ce qui se passait dans la nature, et une fois qu'ils furent plus évolués, soit des dizaines ou centaines de milliers d'années plus tard, ils tireront immédiatement une réflexion ou un enseignement pratique d'une simple observation.

Et bien quand on prend connaissance d'un fait directement à l'aide de notre cerveau, on est en présence du même processus auquel on accordera ou non de l'attention. Si cet hominidé primitif n'avait pas prêté une attention particulière à cette noix tombée d'un arbre et qui s'était fracassée en frappant violemment une pierre, il n'aurait jamais été motivé pour saisir une pierre. On peut donc en tirer comme conclusion, qu'observer (ou écouter) ce qui se passe autour de nous relève autant de l'action que se servir de ses mains pour accomplir une tâche, que cette observation débouche ou non sur une action.

Ensuite la question à se poser, c'est de découvrir pourquoi ou dans quelles conditions cette observation sera suivi d'effets, conscients ou inconscients. Et c'est là qu'on peut facilement se fourvoyer, en considérant qu'elle pourrait se traduire par aucun effet. Or, c'est impossible, car cela serait nier cette expérience ! C'est comme lorsque notre regard se porte sur un tas de choses au cours de la journée sans qu'on les remarque, il n'en demeure pas moins qu'on les a observées, et que ce regard concourt à notre comportement, ne serait-ce que par l'indifférence qu'on lui porte, car être indifférent à quelque chose, c'est déjà adopter une attitude envers quelque chose. Pourquoi ? Mais parce que le monde extérieur n'a pas besoin de nous pour exister, sauf à se prendre pour le maître de l'univers !

Adopter une attitude neutre ou passive par rapport à tout ce qui se passe dans la société, n'en demeure pas moins une attitude qui va contribuer à influencer l'orientation de la société, qu'on le veuille ou non. En électricité, le neutre et la phase sont actifs, déconnectez l'un ou l'autre et vous n'avez plus de courant ! Il en va de même des atomes, donc de la matière dont nous sommes composés.

L'immense majorité des travailleurs ne participent pas à la lutte de classe ou ignorent ce qui se passe réellement. Pour autant, leur attitude influencera la lutte des classes et l'orientation de la société. Pourquoi n'y participent-ils pas ? Notamment parce qu'ils n'ont pas conscience de leur condition, ils en ignorent les origines parce qu'ils se fient à ce qu'on leur raconte et ils s'accommodent de leur mode de vie médiocre.

De nos jours, quand on affirme que les hommes sont plus évolués que jadis, on veut uniquement dire qu'ils interprètent le plus souvent inconsciemment ou à leur insu ce qu'ils observent, le progrès qu'ils ont réalisé ne va guère au-delà, et c'est se leurrer gravement que de leur prêter un niveau de conscience supérieur pour qu'ils réalisent des tâches (politiques) qui ne correspondent pas aux capacités qu'ils ont acquises.

Pour qu'ils progressent à nouveau et que l'humanité franchisse une étape décisive vers son émancipation ou la liberté, il faudrait qu'ils admettent qu'ils doivent commencer par apprendre à observer et à écouter ce qui se passe dans la société, pour ensuite éventuellement agir ensemble pour la changer.

Mes détracteurs prétendent qu'un aveugle ou un sourd et muet peut très bien se débrouiller seul en étant dépourvu des moyens pour trouver son chemin ou s'orienter dans la société. Marche et tu trouveras ton chemin aurait dit saint Pierre ou je ne sais plus qui ! Si l'immense majorité des travailleurs ne participent pas à la lutte de classe ou ignorent ce qui se passe réellement, eux ne chercheront pas à savoir pourquoi, cela pourrait signifier qu'ils l'ignorent eux-mêmes, effectivement c'est plausible, ils les inviteront à y participer comme si de rien n'était, parce qu'apparemment ils ont une conception de l'action antérieure à la préhistoire. Jusqu'où régresseront-ils ? A suivre.

Macron toujours en quête de légitimité.

G7 : Emmanuel Macron gagne son « brevet d'homme d'État » - LePoint.fr

Au lendemain du G7, les éditorialistes saluent le caractère offensif d'Emmanuel Macron, qui a renforcé sa stature sur la scène internationale. LePoint.fr

... mais la ficelle était un peu trop grosse ou visible...

Au G7, comment Emmanuel Macron a tenté en vain de manipuler Donald Trump - Le HuffPost

Si on commence par la conférence de presse commune entre Donald Trump et Emmanuel Macron, on reste sur une sensation étrange où la flagornerie semble l’avoir disputé à l’ambiguïté. Le HuffPost

... allant jusqu'à la faute...

Sommet Trump-Rohani : pourquoi Macron s'est trop avancé - Le HuffPost

...et cerise sur le gâteau, le tartuffe ridiculisé dans la foulée...

Trump et Bolsonaro se congratulent sur la gestion des feux en Amazonie - Le HuffPost 28 août 2019

En faisant l’éloge de la façon dont Jair Bolsonaro gère le dossier amazonien, Donald Trump prend le contre-pied du président français Emmanuel Macron, qui a ouvertement déploré l’attitude du président brésilien face à cette crise.

Lors du sommet du G7 à Biarritz, en France, Emmanuel Macron s’est interrogé sur l’opportunité de conférer un statut international à la forêt amazonienne, au cas où les dirigeants de la région prenaient des décisions nuisibles pour la planète. Le HuffPost 28 août 2019

LVOG - Evo Morales en campagne électorale cède à la pression du lobby écolo-néolibéral.

- Lundi, La Paz a accepté la proposition de Paris de former une "Alliance pour l'Amazonie". Le président bolivien a également annoncé une suspension provisoire dans les régions amazoniennes des achats et ventes de terres, afin d'éviter que les surfaces dévastées par les feux ne soient utilisées pour créer des zones de culture ou d'élevage. Comme Jair Bolsonaro, Evo Morales est la cible de critiques des écologistes sur sa gestion des incendies en Bolivie et parce qu'il encourage la pratique de la culture sur brûlis pour l'extension des activités agricoles intensives. Le HuffPost 28 août 2019

...ce qui ne les empêche pas d'en remettre une couche...

Jair Bolsonaro, le "capitaine tronçonneuse" qui fait honte au Brésil - Le HuffPost

... et de faire une découverte incroyable...

Afrique subsaharienne : ses forêts brûlent aussi - LePoint.fr 27 août 2019




Totalitarisme et militarisation.

La militarisation de la Commission européenne ou l'Otan économique.

Sylvie Goulard à la Commission européenne, une désignation déjà entourée de polémiques - LeFigaro.fr 28 août 2019

Le président Emmanuel Macron a désigné l’ancienne ministre des Armées pour intégrer la future Commission européenne, malgré des affaires en cours. LeFigaro.fr 28 août 2019

Quand ils en arrivent à détruire les institutions qu'ils ont forgées pour asservir le peuple travailleur au profit d'un régime totalitaire.

L'exécutif avance à pas de loup sur la réforme des institutions - AFP 28 août 2019

L'exécutif a présenté mercredi une version sans surprise de sa réforme des institutions qui comprend notamment une réduction de 25% du nombre de parlementaires, sans se prononcer encore sur la date de son examen au Parlement, qui dépendra d'intenses tractations avec le Sénat.

Les trois projets de loi (constitutionnel, organique et ordinaire) présentés en Conseil des ministres par la Garde des Sceaux Nicole Belloubet sont tels qu'attendus. Pomme de discorde, le volet organique comporte bien une "diminution des effectifs qui aboutit à une réduction de 25%, en fixant à 433 le nombre de députés et à 261 le nombre de sénateurs", dixit Mme Belloubet. Actuellement, ils sont 577 députés et 348 sénateurs à siéger à l'Assemblée nationale et au Sénat.

L'introduction d'une dose de proportionnelle aux législatives, à hauteur de 20%, a également été confirmée, tout comme la limitation à trois mandats identiques et consécutifs pour les parlementaires, les présidents d'exécutifs locaux et les maires des communes à partir de 9.000 habitants. AFP 28 août 2019

LVOG - Vous aurez noté que nulle part je défendrais l'existence des institutions de la Ve République, puisque nous combattons pour leur abolition.

Numéro d'illusionnisme pour justifier la fin des partis politiques ou leur mise hors la loi au profit de l'oligarchie.

Le tirage au sort peut-il sauver la démocratie? - slate.fr 25 août 2019

La montée de l'abstentionnisme est patente dans les démocraties représentatives, et en particulier en France. Quelque 10% des Français en âge de voter –soit 4,3 millions de personnes– ne sont pas inscrits sur les listes électorales.

Il ne faut pas non plus négliger l'ampleur de la crise du capitalisme financier et des politiques publiques –de droite comme de gauche– menées depuis la crise économique de 2008, et leurs effets sur le partage des richesses.

Dans ce contexte de crise de la représentation politique, la distanciation, la dénonciation et la protestation repérables dans l'ensemble des pays européens sont moins les signes d'un déficit démocratique que d'une demande de démocratie.

«Dans son principe comme dans son origine historique, la représentation est le contraire de la démocratie», a écrit le philosophe Jacques Rancière. Cela rejoint, de manière certes contre-intuitive, ce que certains penseurs des Lumières avançaient: tout système représentatif est aristocratique.

Dans L'Esprit des lois, Montesquieu l'exprime ainsi: «Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie; le suffrage par le choix est de celle de l'aristocratie.» Le principe de l'élection de représentants implique un choix, et donc l'établissement de distinctions entre les citoyens.

Ainsi, la représentation est une idée d'origine aristocratique s'opposant à celle, démocratique, d'égale compétence de chacun à prendre les décisions collectives. Dans la Grèce et la Rome antique, «est démocratique le gouvernement auquel tous participent» –même s'il ne faut pas oublier que tout individu n'est pas citoyen dans l'Antiquité.

Dans Principes du gouvernement représentatif, le philosophe Bernard Manin montre que les pères fondateurs des républiques modernes voulaient une aristocratie élective (censitaire - LVOG), ce pourquoi ils ont rejeté le tirage au sort, associé depuis Platon et Aristote à la démocratie directe.

Disparu de la scène politique avec les révolutions modernes, bien qu'utilisé par la démocratie athénienne ou par les cités italiennes de la Renaissance, telles Venise et Florence, et ancré dans la tradition politique historique suisse, le tirage au sort redevient aujourd'hui une expérience politique et un objet de discussion chez les spécialistes.

La demande de démocratie directe s'exprime par l'utilisation du tirage au sort en politique, de manière nationale ou plus locale, mais aussi par des exemples de démocratie participative.

(Le chaos en guise de démocratie... - LVOG)

Mais ce sont surtout les exemples de démocratie participative et d'engagement citoyen comme nouveaux espaces d'élaboration politique qui plaident pour une rupture radicale: de Nuit debout aux Indignés, de Luttopia à Montpellier (pour un autre accès à la culture) à l'Appel des jours heureux, en passant par Alternatiba (un mouvement alternatif politique pour le climat), les expériences de fab labs et, évidemment, le débat ouvert par les «gilets jaunes».

(Autant de "débats" immédiatement clos ou sans lendemain pour n'avoir jamais franchi ou envisagé d'abattre l'obstacle de la Ve République. - LVOG)

Le tirage au sort en politique est aussi de retour au niveau théorique, avec Barbara Goodwin, Jon Elster, Peter Stone, Anja Röcke, Gil Delannoi, Oliver Dowlen, Alexander Guerrero, Manuel Cervera-Marzal, Yohan Dubigeon, Yves Sintomer, Loïc Blondiaux ou Paul Le Fèvre. Travaux de recherche, ouvrages récents, colloques traitent de cette question, notamment sous l'angle des effets potentiels dans une logique une pluralisation des voies de la légitimité politique.

Par-delà les multiples difficultés de mise en œuvre, par-delà les inconvénients que le sens commun est prompt à développer, par-delà les écueils réels, les effets potentiels méritent au moins d'être cités, à défaut de les analyser en détail: simplicité, économie, impartialité caractérisent le tirage au sort.

Celui-ci permet également une suppression de la compétition dans le domaine politique et la fin de sa monopolisation par les partis politiques. Dès lors, conflits d'intérêts et corruption ont moins de risques de se produire.

(Du moment que l'immense majorité de la population partage l'idéologie capitaliste, ils n'ont rien à craindre, de leur pochette surprise sortira toujours une majorité de représentant acquis à leur cause. Une révolution prolétarienne serait menée au début par une minorité, donc elle serait déclarée non démocratique sur le plan politique, tandis qu'elle exprimerait les intérêts de la majorité et serait démocratique sur le plan historique. - LVOG)

Par un tel exercice de citoyenneté commune, chacun se voit reconnue la compétence à décider, agir et gouverner, ce qui favorise le développement d'une culture civique. La délibération politique commune facilite l'expression régulée des désaccords, et donc la cohésion sociale. slate.fr 25 août 2019

LVOG - Traduisons le dernier paragraphe.

Par un tel exercice d'unité nationale, l'oligarchie se voit reconnue la compétence à décider, agir et gouverner, ce qui favorise le développement d'une culture esclavagiste. La délibération politique commune exclut l'expression régulée des désaccords, et donc facilite le totalitarisme au détriment de la démocratie.

"Ce n'est bien sûr pas une situation comparable à une dictature mais..." cela y ressemble quand même.

Critique à l'égard de la police, Sebastian Roché évincé de l'école des Commissaires - lexpress.fr 28.08

Depuis 1993, Sebastian Roché enseignait dans la prestigieuse École nationale supérieure de la police (ENSP). Également directeur de recherche au CNRS, ce sociologue était jusqu'alors en charge d'une quinzaine d'heures de cours au sein de l'école, rappelle Le Parisien.

Mais dans une lettre reçue le 20 août dernier, le spécialiste apprend soudainement que cette collaboration est terminée. "Pour l'année universitaire 2019-2020, le cours [...] ayant trait à l'analyse de la sécurité est confié à un autre intervenant", explique le courrier. Signé par William Marion, le directeur adjoint de l'ENSP, le texte informe qu"'eu égard aux axes stratégiques de la police nationale", l'école a décidé d'une "refonte des orientations de certains contenus pédagogiques", relate Libération. Sebastian Roché, lui, y voit surtout "une décision politique". "L'école reste dans un système dirigé par le ministre de l'Intérieur, je pense que j'ai déplu au prince", déplore-t-il dans le journal.

Remise en cause de la stratégie policière

Et pour cause. Spécialiste des relations entre police et population, Sebastian Roché s'est avéré très critique envers le comportement de la police durant le mouvement des gilets jaunes. Le sociologue s'est largement exprimé dans les médias, pour mettre en garde contre la stratégie des forces de l'ordre qui, selon lui, engendrait de nombreux blessés. Il a également critiqué le manque d'indépendance de l'IGPN, et a dénoncé plusieurs fois un usage disproportionné de la force de la part des agents de police.

Dans une récente interview à Libération, il estimait par exemple que les violences policières durant le mouvement des gilets jaunes constituaient un "tournant" : "Ce n'était jamais arrivé en France à cette échelle. Une partie de la population, des journalistes, des avocats, des universitaires estiment que c'est illégitime. La défiance vis-à-vis de la police est alimentée par sa violence, mais aussi parce que de tels actes sont présentés comme légaux."

Des déclarations qui n'avaient pas manqué de faire réagir les principaux intéressés, comme le Syndicat des commissaires de la police nationale, qui avait déclaré dans la foulée que les critiques du sociologue étaient "malvenues", et qu'il était "temps de passer la main".

C'est désormais chose faite, puisque l'ENSP précise dans son courrier "qu'un autre intervenant qualifié, en l'occurrence un docteur de la police nationale", serait chargé de remplacer Sebastian Roché pour ses cours. Selon Libération, le fameux remplaçant n'a pour l'instant toujours pas été recruté.

"Dans les moments de tension, le ministère de l'Intérieur se crispe. Il a tendance à confondre ce qui relève du débat public et du sabotage de la police", analyse le sociologue dans Le Parisien. "Mon départ est peut-être aussi l'indication que la relation entre la police et la population n'est pas un sujet très important pour le ministère", ajoute-t-il dans Libération. "Ce n'est bien sûr pas une situation comparable à une dictature mais, mis bout à bout, il y a un ciblage des personnes qui ont un regard critique sur la police. Le ministre de l'Intérieur n'a pas la maturité démocratique pour le débat, elle n'est pas complètement absente mais elle est très fragile. Par moments elle se développe, il y a des gens courageux qui veulent dialoguer, mais ce n'est pas structurel". lexpress.fr 28.08




Climat. Apocalypse now ou la science des corrompus, des ignorants, des médiocres, des malfaisants.

De qui s'agit-il ?

- "Mon cerveau ne fonctionne plus bien", s'est-elle excusée alors qu'elle bafouillait brièvement lors de la conférence presse.

Réponse : Greta Thunberg, diagnostiquée autiste Asperger à l'âge de 12 ans, à son arrivée à New York à bord du voilier Malizia II appartenant à Pierre Casiraghi, fils de la princesse Caroline de Monaco. AFP 29 août 2019

L'imposture du changement climatique d'origine anthropique ou du Green new deal. Fric-frac en milliers de milliards de dollars

Fabrication du consentement, mode d'emploi. Entre "être efficace et être honnête", ils n'ont même pas eu besoin de réfléchir !

« Nous avons besoin de l’appui du public, et pour cela, capter l’attention des médias. Nous devrons donc présenter des scénarios effrayants, faire des déclarations dramatiques simplistes et taire tous les doutes que nous pourrions avoir.. Chacun de nous doit décider quel est le bon équilibre entre être efficace et être honnête ». Stephen Schneider – Lead Author GIEC – Discover magazine 10/1989.

A quelle machination financière veulent-ils associer les peuples. Quelques sponsors en diront plus que de longs discours :

BlackRock, The Chase Manhatan Bank, JP Morgan, les GAFAM, Bloomberg, Avaaz (Soros), Al Gore, Richard. Branson (Kingfisher), Unilever, Johnson and Johnson, les fondations Rockefeller, Ford, Coca Cola, Nestlé, ainsi qu'Eni, Shell, Roche, Kering, Lafarge Holcim, Ikea, Reliance, Tata, etc.

La Banque mondiale, le FMI, le Forum économique mondial (Davos), le Council Foreign Relation (CFR), l'ONU, l'UE, etc.

Climate Action 100+, l'une des importantes officines américaines qui coordonnent les prédateurs du Green new deal dont le capital se monte à 34.000 milliards de dollars.

https://www.ceres.org/initiatives/climate-action-100

Launched in December 2017 at the One Planet Summit, with 225 investors with $26 trillion in assets under management, Climate Action 100+ is now backed by more than 360 investors with more than $34 trillion in assets under management, including 87 North American investors.

Parole d'internaute.

- "Contrairement à ce que prétendent les prophètes de l’apocalypse l’Amazone n’est pas le poumon de la planète. L’Amazone est une forêt secondaire (et non primaire) qui est mature et donc produit plus de CO2 qu’elle n’en absorbe.

A l’échelle du globe, il n’y a actuellement pas d’augmentation de surface de forêt détruite annuellement.

Les incendies font partie du cycle normal de vie des forêts. Ils sont indispensables pour la régénérer et pour le maintien de la biodiversité.

Les cultures et les prairies absorbent plus de CO2 que les forêts matures.

A l’échelle du globe la tendance est à l’augmentation des surfaces forestières. Singulièrement dans les zones tempérées qui sont les zones les plus efficaces pour l’absorption du CO2 la surface de forêt n’a jamais été aussi grande depuis le XIXe siècle.

Le CO2 n’est pas un gaz polluant mais un gaz indispensable à la vie.

Les études montrent que l’augmentation de CO2 non seulement favorise le développement des plantes, mais aussi suit toujours l’élévation de température et non l’inverse.

Les algorithmes du GIEC prévoient des évolutions climatiques très discordantes et tous sont incapables de reconstruire le climat passé et récent. En un mot, ils n’ont aucune validité scientifique. Notez que les rapports (pas la synthèse à l’intention des médias et des politiques) du GIEC le reconnaissent. Olivier Montulet

LVOG - Au passage, vous retrouvez la méthode du "en même temps" adoptée par Macron et par les idéologues de l'extrême-centre. Le GIEC reconnaît que personne ne comprend et ne peut prévoir les évolutions climatiques dans ses rapports, mais dans ses conclusions à l’intention des médias et des politiques il passe outre.

Ceux qui gouvernement admettent que les inégalités sociales exorbitantes posent problèmes, et quand ils passent à l'exercice pratique ou législatif au lieu de s'attaquer à ses origines, ils s'en prennent à ceux qui en sont victimes et les aggravent. C'est la même méthode. Les problèmes de sécurité ou de violence ont pour origine l'absence de liberté ou le non respect des droits de la majorité de la population, et en conclusion ils vont réduire encore ces droits et restreindre les libertés. Ils ne peuvent pas traiter des problèmes dont ils sont partie prenante, il faut donc commencer par les chasser du pouvoir...

La stratégie de la terreur

Un climat de peur par Jo Moreau 20/05/2019

Une peur quasi-religieuse et obsessionnelle d’une apocalypse inéluctable, instillée dans nos populations, et surtout parmi la jeunesse, par les prédicateurs d‘une nouvelle Eglise au discours à caractère oppressif. Et l’angoisse qu’elle génère est portée presque journellement par l’ensemble des acteurs de notre société, depuis les enseignants en passant par les médias, le monde politique et une partie du monde scientifique. Cette peur paralyse de plus en plus les différents vecteurs de son dynamisme et de son développement. (...)

Heureusement, on a inventé le merveilleux et hyper-populiste « principe de précaution », destiné à préserver nos malheureuses populations de toutes ces inventions du diable et des innombrables catastrophes qui en sont les conséquences inévitables. Et qui permet au monde politique de surfer sur la vague électoralement rentable de la sécurité à tout prix et du sauvetage de la planète. Si certaines recherches fondamentales se poursuivent malgré tout, c’est presque honteusement et en toute discrétion.

Menaces ouvertes sur les écrits giecosceptiques par Jo Moreau 15/07/2019

Il apparaît qu’un réseau social bien connu a mis en place l’équivalent d’un « Ministère de la Vérité » tel que décrit par Georges Orwell dans son roman 1984.

En effet, ma page « belgotopia » (comme d’autres pages équivalentes) y a fait l’objet de menaces de non-diffusion, et même de radiation pure et simple si je continuais à promouvoir des « fake news ».

Quel est mon crime ?: Avoir voulu partager une étude développée par Jirky KAUPPINEN, – PhD – Physicien – Professeur à l’ université de Turku (Finlande), et contresignée par Pekka J. MALMI, PhD, Dept Physics and Astronomy – de la même université. (1)

Sans aucun doute deux plaisantins ignares !

Les accusations de « fake news » reposent sur deux arguments :

– L’article n’a pas fait l’objet d’une parution dans une revue à comité de lecture (peer-review).

– En bref, il est en contradiction avec la science officielle diffusée par le GIEC, seul détenteur de la Vraie Vérité...

Les publications scientifiques sont truffées d'erreurs et de falsifications.

Le peer-review, irréprochable ? par Jo Moreau 17/07/2019

Randy SCHEKMAN, prix Nobel de médecine, déclare que son équipe n’enverra plus de document de recherche à NATURE, SCIENCE ou CELL dans la mesure où ces revues à comité de relecture faussent le processus scientifique, et constituent une tyrannie qui doit être brisée.

Il les accuse ces de sélectionner les études qu’elles publient, par exemple en fonction du fait que soit ces articles « représentent la bonne science », ou les refusent parce qu’ils sont « provocateurs ». D’autres chercheurs de son laboratoire émettent un avis semblable, mais reconnaissent que sans ces articles, ils auraient des problèmes pour ouvrir les bonnes portes dans leur carrière future, ou pour l’obtention de crédits de recherche. (1)

Richard HORTON, rédacteur en chef de la revue britannique « THE LANCET » , a déclaré de son côté que : « Les éditeurs et les scientifiques insistent sur l’importance cruciale de l’évaluation par les pairs. Nous la dépeignons au public comme si c’était un processus quasi-sacré qui aide à faire de la science notre accès le plus objectif à la vérité. Mais nous savons que le système d’évaluation par les pairs est biaisé, injuste, non fiable, incomplet, facilement truqué, souvent insultant, souvent ignare, parfois bête, et souvent erroné » . Fichtre !

Pierre MARAGE, vice-recteur à l’Université Libre de Bruxelles et Vincent YZERBYT, son équivalent à l’Université Catholique de Louvain ainsi que Nicolas TAJJEDINE également de l’UCL insistent également sur leur importance. « Publier ? c’est ça qui assure les carrières scientifiques. Et à tous les niveaux d’ailleurs. Pour un jeune, publier est essentiel parce que cela lui permet d’enrichir son CV, de poursuivre une carrière, d’être reconnu par ses pairs. Pour quelqu’un de plus expérimenté, c’est le principal critère pour obtenir des financements et faire prospérer son laboratoire. (…)A partir du moment où vous travaillez dans une institution publique, c’est de l’argent de la collectivité dont il est question. Il est donc légitime qu’à un moment donné, les pouvoirs subsidiants puissent contrôler ce qu’il se fait et attendre des résultats. On peut difficilement donner à des chercheurs des masses gigantesques d’argent sans attendre un retour sur investissement. » (2)

Le nombre d’articles publiés dans les revues NATURE et SCIENCE constitue ainsi un critère important dans le classement des meilleures universités dans le monde.

On réalise immédiatement la pression qui pèse sur les épaules des chercheurs, et le pouvoir écrasant qui se trouve dans les mains d’un éditeur de revue scientifique.

On comprend aussi combien il est important de se retrouver dans le cocon d’une pensée conformiste d’un « consensus scientifique » tellement vanté.

La grande majorité des chercheurs l’ont bien compris, et on peut citer William BRIGGS, PhD, statisticien climatique « J’ai entendu des histoires scandaleuses de la part de collègues qui ont essayé de faire publier des thèses en désaccord avec les vues du GIEC. Il y avait un comportement totalement contraire à l’éthique de la part de certains éditeurs », de Gérard BODIFEE , astrophysicien « Quasi tous les scientifiques sont aujourd’hui pieds et poings liés à des fonds sans lesquels ils ne peuvent fonctionner. Ils doivent publier. Or, on n’a plus accès aux revues scientifiques si on ne participe pas à la pensée dominante », Cliff OLLIER, PhD, géologue « Il devient de plus en plus difficile d’obtenir des crédits si on ne s’affirme pas en faveur des thèses du réchauffement climatique dû à l’homme », ou encore Jim STEELE, biologie de l’environnement « La blague dans la plupart des départements de biologie universitaire pour les chercheurs qui cherchent du financement, est «comment puis-je lier ma recherche au réchauffement climatique ?».

Là-dessus, s’ajoute le fait que pour être considéré comme chercheur à priori fiable, il est hautement préférable de ne pas remettre en cause les croyances de ses pairs, et d’en tenir compte dans un processus de peer-reviewing.

Le « peer review » n’est pas une garantie contre la manipulation ou la fraude.

Je ne reviendrai pas sur le cas « SERALINI », dont l’étude sur la toxicité des OGM a été retirée de la revue « Food and Chemical Toxicology ». La controverse qui l’accompagne démontre à suffisance l’ampleur de l’influence idéologique et politique qui transparaît dans la discussion scientifique et risque de la polluer, de quelque bord qu’elle provienne d’ailleurs.

De nombreux cas de fraudes ont eux été clairement établis, et je ne citerai que celle commise par Diederick STAPEL, chercheur et professeur à l’Université de Tilburg, qui pendant une dizaine d’années a publié plus de 137 articles dans des revues à relecture, dont 55 au minimum contiennent des données inventées ou falsifiées. (4)

Dans le domaine climatique, que nous a appris en son temps le « Climategate » ?

En 2009, la divulgation de mails échangés entre des chercheurs du CLIMATIC RESEARCH UNIT (CRU), grand pourvoyeur de données au GIEC, a brièvement secoué le monde scientifique avant d’être enfoui dans un oubli confortable. Les chercheurs incriminés furent ensuite blanchis par une commission du Parlement britannique (donc des politiques et non des scientifiques).

Quelques phrases relevées dans certains de ces mails :

Je ne veux voir aucun de ces papiers repris dans le prochain rapport du GIEC. Kevin et moi les écarterons, même si nous devons redéfinir ce qu’est la littérature peer-review. » (5)

« C’est le danger de toujours reprocher aux sceptiques de ne pas publier dans la littérature « peer reviewed ». De toute évidence, ils ont trouvé une solution à cela : infiltrer un journal. Alors, que faisons-nous à ce sujet? Je pense que nous devons cesser de considérer « Climate Research » comme une revue à prendre en référence. Nous devrions peut-être encourager nos collègues dans le milieu de la recherche climatique à ne plus prendre cette revue en considération. Nous devrions aussi attirer l’attention de nos collègues plus raisonnables qui actuellement siègent au comité de rédaction … » (6)

« Hans VON STORCH est en partie à blâmer (pour la publication d’articles sceptiques dans Climate Research). Cela encourage la publication d’inepties scientifiques. Nous devrions prendre contact avec les éditeurs et leur montrer que leur journal est perçu comme faisant de la désinformation. J’emploie le terme ’perçu’, que cela soit vrai ou non c‘est la perception à l‘ extérieur qui compte. Nous devrions pouvoir rassembler un groupe d’environ 50 scientifiques pour signer une telle lettre ». (7)

Dans une autre suite de mails (8), les scientifiques du CRU réagissent à la parution d’un article de McIntyre dans Geophysical Research Letters, oû ils expriment leurs préoccupations au vu des relations du rédacteur en chef du journal James SAIERS, avec l’Université de Virginia (et probablement Pat Michaels). « Si Saiers est un sceptique, alors il doit être éjecté via les canaux officiels du Journal. » (Saiers a effectivement été évincé).

Voilà qui doit permettre à chacun de se faire sa propre idée sur les pressions auxquelles sont soumis les éditeurs de journaux à comité de relecture. Et accessoirement sur la déontologie des champions de la Vraie Science du CRU. Et enfin sur l’opportunité de blanchir ces personnages comme l’a fait le Parlement britannique, qui -notons-le – avait à juger ses propres compatriotes agissant au sein de la prestigieuse université East Anglia.

D’autres anomalies …

Le professeur Paul BROOKES, professeur agrégé à l’Université de Rochester- Medical Center a prononcé l’évaluation la plus accablante, concentrant ses flèches sur Nature Publishing Group (NPG): «Vous pouvez avoir tous les poids lourds (scientifiques) de votre côté, mais si vous contestez quelque chose qui a paru dans un Journal du NPG, vous aurez à vous battre d’abord pour entrouvrir la porte, suivi par une bataille rangée pour obtenir que quelque chose soit publié. NPG n’aime pas quand vous trouvez des erreurs qui auraient échappé à l’examen par les pairs ». Le professeur Brookes avait sous un pseudo, créé un site web : science-fraud.org qui avait pour but de dénoncer des documents suspects dans la littérature scientifique. En six mois, il avait répertorié environ 500 articles, et son site comptait plusieurs milliers de visiteurs quotidiens. Lorsque sa véritable identité fut découverte, des e-mails furent envoyés aux scientifiques concernés pour les inciter à déposer plainte pour diffamation, qualifiant son site comme étant « un site de haine et constituant une menace pour la communauté scientifique (!) ». Cette dénonciation fut également envoyée à ses supérieurs académiques, aux éditeurs qui l’avaient publié ainsi qu’à ses collègues qui auraient aussi pu être des « peer reviewers ». Son site fut fermé à la suite de cette cabale. (9)

« (…) les relecteurs des revues scientifiques ont souvent encouragé des pratiques irrégulières ainsi qu’ « une incitation à passer sous silence les résultats n’allant pas dans le bon sens ou les expériences n’ayant pas mis en évidence l’effet escompté, comme si cette absence de résultat n’était pas un résultat en soi ! « Il n’était pas rare que les revues plaident fortement en faveur de sujets intéressants, élégants, concis et irrésistibles, sans doute aux dépens de la rigueur scientifique. » (10)

Conclusion

Alors, toutes les revues scientifiques sont-elles à mettre à la poubelle, et tous les relecteurs sont-ils pourris ? Evidemment non, et je m’en voudrais de suivre le même cheminement intellectuel qu’affectionnent les partisans du GIEC à l‘encontre de leurs contradicteurs. J’ai simplement voulu montrer les multiples failles d’un système en définitive très humain, soumis à des pressions en tous genres, intellectuelles ou financières auxquelles il est parfois difficile de résister, mais dictatorial dans sa finalité.

Il fallait bien que la gauche scélérate se distingue.

Le pari du Green New Deal à 16.300 milliards de dollars de Bernie Sanders - slate.fr 26.08

Quelques mois après la proposition d'un Green New Deal par la représentante Alexandra Ocasio-Cortez et le sénateur Edward John Markey, Bernie Sanders la reprend à son compte en lui apportant de profondes modifications au passage.

L'objectif semble insensé. Il vise une énergie propre à 100% pour l'activité des industries de l'énergie et du transport d'ici à 2030 et une économie décarbonée dans son intégralité vingt ans plus tard.

Le changement climatique deviendrait une «urgence nationale»; des investissements massifs dans la recherche et le développement ou dans les énergies renouvelables seraient effectués; l'achat de véhicules électriques serait subventionné significativement; 200 milliards de dollars seraient alloués à une aide au développement vert.

La fracturation hydraulique serait bannie, tout comme les imports et exports d'énergies fossiles ou les nouvelles autorisations d'exploitation. Les activités, firmes et grandes fortunes liées aux énergies qui ne respectent pas les critères pour être qualifiées de vertes seraient massivement taxées et un travail serait effectué avec la Securities and Exchange Commission (SEC) pour rediriger les investissements vers des fonds écologiques.

Au sein même de son camp, certaines personnes estiment que ces mesures sont tout à fait irréalistes. «Le plan Sanders semble gros, mais ce n'est pas sérieux», a par exemple déclaré au New York Times Joshua Freed, vice-président du think tank vert et démocrate Third Way.

D'autres, en revanche, louent la force symbolique du projet. Même si on le juge inapplicable, le Green New Deal de Bernie Sanders pourrait pousser les autres candidat·es à présenter des propositions plus osées. slate.fr 26.08

En complément.

Italie: le centre gauche et le M5S s'entendent pour un gouvernement Conte 2 - AFP 29 août 2019

Le Mouvement 5 Etoiles (antisystème) et le Parti démocrate (centre gauche) se sont entendus mercredi pour former un gouvernement sous la houlette du Premier ministre sortant Giuseppe Conte mais des incertitudes demeurent sur sa mise en place qui n'interviendra que dans les prochains jours.

Un "accord politique a été trouvé avec le PD" pour former une nouvelle majorité de gouvernement, a annoncé le chef du Mouvement 5 Etoiles (M5S), Luigi Di Maio, après avoir rencontré le président Sergio Mattarella.

Le nouvel exécutif sera de nouveau dirigé par M. Conte, et ce "sera une garantie" pour le M5S, a précisé M. Di Maio... AFP 29 août 2019

Hong Kong. Un flagrant délit qui passe mal. Les manipulations de masse à des fins inavouables n'existeraient pas selon les idéologues de l'oligarchie.

LVOG - La très prolifique et bienveillante couverture médiatique et institutionnelle de ces manifestations aurait dû mettre la puce à l'oreille de nos dirigeants sur leurs origines et leurs intentions inavouables car malveillantes, pensez-vous ! Comme ils n'ont rien à se mettre sous la dent en France pour maintenir le moral de leurs troupes et faire oublier leur incurie politique légendaire, n'importe quoi fera l'affaire quitte à les manipuler. Où va se nicher l'opportunisme.

Paranoïaque, Pékin voit l'ombre de la CIA à tous les coins de rue - slate.fr 26.08

Comme l'a souligné un porte-parole du département d'État dans une interview accordée au New York Times, «il n'est pas crédible de penser que des millions de personnes seraient manipulées afin de défendre une société libre et ouverte».

Sauf que Pékin a de bonnes raisons de recourir à des tactiques aussi manifestement maladroites. À l'instar du président américain Donald Trump, le pouvoir chinois a compris depuis longtemps que des déclarations farfelues peuvent mettre votre adversaire sur la défensive et détourner au moins partiellement son attention des questions de fond.

Au lieu d'analyser les véritables causes premières des manifestations en faveur de la démocratie et de se tenir au fait des événements sur le terrain, le consulat des États-Unis à Hong Kong va devoir passer un certain temps à réfuter le conspirationnisme ambiant et redoubler de vigilance lorsqu'il cherchera à maintenir le contact avec des Hongkongais de toutes obédiences politiques.

Nul doute que nombre de personnes qui lisent la presse et regardent la télévision chinoise ont cru aux mensonges sur Eadeh. Et ont dès lors vu sous un jour beaucoup moins positif les déclarations des gouvernements occidentaux affirmant les droits fondamentaux à la liberté de réunion et d'expression des manifestants.

La grande question est de savoir si le Parti croit aux mensonges qu'il raconte. slate.fr 26.08

LVOG - Slate croit-il aux siens ? Question stupide, ces manipulateurs professionnels s'en foutent assurément...

Téléchargez les articles disponibles dans la page d'accueil du portail sur ce sujet.

En guise de rappel pour les militants amnésiques (de mauvaise foi) ou les travailleurs qui l'ignoraient.

Dans la causerie du 2 octobre 2014

Stratégie du chaos.

- Crise à Hong Kong: une "affaire intérieure" chinoise selon Pékin - AFP

- Hong Kong : Pékin renforce la censure du Net - LePoint.fr

- A Hongkong, des étudiants menacent d'envahir le siège du gouvernement - Liberation.fr

- Mouvement pro-démocratie à Hong Kong : la "révolution des parapluies" s'intensifie - Atlantico.fr

- Solidarité avec les parapluies de Honk Kong - LeMonde.fr -

- Hong Kong : les manifestants plus déterminés que jamais en ce jour de fête nationale - Francetv info

- Hong Kong: les manifestants pro-démocratie conspuent la fête nationale chinoise - L'Express.fr

- En Chine, l’écho étouffé des événements de Hongkong - LeMonde.fr

- Craignant pour sa sécurité, Pékin aurait organisé des fouilles anales sur les pigeons - L'Express.fr

Dans la causerie du 4 octobre 2014

Mouvement social ou manipulation politique des tenants de la stratégie du chaos ?

- Hong Kong: Les manifestants se heurtent aux habitants exaspérés - 20minutes.fr

- Hong Kong: les étudiants rompent le dialogue après de violents heurts - AFP

- Violences à Hong Kong, les manifestants menacent - Reuters

- Manifestations à Hong Kong : vers un nouveau Tian'anmen ? - Le Monde

Dans la causerie du 8 octobre 2014

- L'art de la guerre - Hong Kong, sous les parapluies - Manlio Dinucci - Mondialisation.ca 07.10.2014

Extrait.

Le mouvement étudiant né à Hong Kong pour demander que l’élection du chef de gouvernement soit directe et non conditionnée par Pékin, est formé de jeunes appartenant généralement aux couches sociales avantagées par la croissance économique. Sur ce fond se pose la question : pourquoi, alors qu’on ignore des centaines de millions de personnes qui dans le monde entier luttent chaque jour dans des conditions bien pires pour les plus élémentaires droits humains, transforme-t-on quelques milliers d’étudiants de Hong Kong, au-delà de leurs propres revendications, en icône mondiale de lutte pour la démocratie ? La réponse doit être cherchée à Washington. Les inspirateurs et les chefs de ce qui est défini comme « un mouvement sans leader » -d’après une ample documentation- sont reliés au Département d’Etat et à ses émanations sous forme d’ « organisations non-gouvernementales », en particulier la « Donation nationale pour la démocratie » (Ned) et l’ « Institut démocratique national » (Ndi) qui, dotées de fonds très conséquents, soutiennent des « groupes démocratiques non-gouvernementaux » dans une centaine de pays. Deux exemples parmi tant d’autres. Benny Tai, l’enseignant de Hong Kong qui a lancé le mouvement « Occupy Central » (voir le South China Morning Post du 27 septembre), est devenu influent grâce à une série de forums financés par ces « ONG ». Martin Lee, fondateur du « Part démocrate » de Hong Kong, a été envoyé à Washington par la Ned et, après un briefing télétransmis (le 2 avril), a été reçu à la Maison Blanche le 7 avril par le vice-président Biden.

De ces faits et de nombreux autres émerge une stratégie, analogue à celle des « révolutions colorées » dans l’Est européen, qui, en instrumentalisant le mouvement étudiant, vise à rendre Hong Kong ingouvernable et à créer des mouvements analogues dans d’autres zones de la Chine habitées par des minorités nationales. Mondialisation.ca 07.10.2014

Dans la causerie du 26 octobre 2014

Déstabilisation de la Chine par les Etats-Unis.

- Parapluie contre matraque : les manifs de Hong Kong en jeu vidéo - Francetv info 25.10.2014

Pour en savoir plus.

L’échec de la prière "révolution colorée" - Tienanmen, 20 ans après - Réseau Voltaire 09.06.2009

http://www.voltairenet.org/article160446.html

Ou encore.

Les manifestations de Hong Kong : Les raisons profondes de ce mouvement pour la « démocratie ». (mondialisation.ca) (23.10.14)

http://www.luttedeclasse.org/dossier26/Hong_Kong_NED_231014.pdf

Liste non exhaustive, j'en ai d'autres en magasin si cela vous intéresse.




Ils osent tout.

Au G7, Macron "est plutôt en position de force", estime Raffarin - AFP

Manifestations: Macron veut "éradiquer progressivement la grande violence" - AFP

Gilets jaunes: Pour Macron, il n'y a pas eu de violence "irréparable" - Le HuffPost

Traité du Mercosur : Gilles Le Gendre remet en cause "la sincérité" et "l'honnêteté" du Brésil - Franceinfo

Marlène Schiappa veut "multiplier par 5" les amendes pour les partis politiques sans parité - Le HuffPost

Bruno Le Maire au JDD : "Je mesure les effets de notre crédibilité retrouvée" - Journal du Dimanche

Transparence : "Savoir qui inspire le législateur est un progrès" - Journal du Dimanche

LVMH et Leonardo DiCaprio vont donner des millions pour l'Amazonie - Le HuffPost

Ille-et-Vilaine : l'arrêté anti-pesticides du maire de Langouët suspendu par le tribunal administratif - Franceinfo

Comment rester positif quand tout va mal ? - LePoint.fr 26.08