Causeries septembre 2019


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Le 4 septembre 2019

CAUSERIE ET INFOS

On constata que durant les périodes entourant la fin des guerres impérialistes à la fin du XIXe siècle et au XXe siècle, les exploités et les opprimés s'étaient mobilisés pas seulement pour exiger la paix ou la fin de la guerre, mais aussi pour obtenir une amélioration de leur condition, alors que la situation économique ne s'y prêtait pas. Ces mouvements populaires ou révolutionnaires dépassèrent donc le cadre des rapports entre les classes fixés par la guerre et qui étaient à leur désavantage, et ils obtinrent en partie ou partiellement satisfaction...

De nos jours au contraire, lorsque nos acquis sociaux sont menacés, on se recroqueville sur nous-mêmes en espérant ainsi pouvoir sauver ce qui pourrait l'être encore, au lieu de nous projeter audacieusement dans l'avenir, comme s'il était déjà hypothéqué ou comme si nous n'en aurions pas quoi qu'il arrive, et du coup c'est effectivement ce qui est en train de se passer ou ce qui nous pend au nez, en adoptant cette attitude défensive au lieu de passer à l'offensive contre notre ennemi de classe.

Si on croit qu'il nous ménagera pour autant ou que ce serait le meilleur moyen d'entraîner les masses au combat, au lieu de soi-disant les effrayer avec un programme révolutionnaire, on commet là une lourde erreur politique ou on baigne en pleine confusion, car en empruntant cette voie jamais le mouvement ouvrier et son avant-garde ne pourront se reconstruire sur une base saine ou renouer avec le socialisme.

Au format pdf - 19 pages)

A l'heure où la médiocrité envahit les esprits.

Il existe des musiciens qui sont à la fois des virtuoses et des génies, mais ils sont exceptionnellement rares. Il existe des centaines de virtuoses dans chaque instrument à travers le monde, mais peu ont développé la sensibilité qui associée à l'imagination font le génie créateur.

En écoutant hier David Garrett au violon avec ses musiciens et différents orchestres symphoniques, et Luka Sulic et Stjepan Hauser (2Cellos) au violoncelle interpréter les mêmes morceaux, en un éclair dès les premières notes, j'ai perçu que le virtuose David Garrett était dépourvu du génie qui habitait Luka et Stjepan. J'en ai été saisi au point d'être littéralement transporté en écoutant cette prestation digne d'un idéal qui aurait été atteint ou réalisé. Cela m'a rempli d'un bonheur indicible qui m'a fait penser aux plus grands penseurs qui nous inspirent, comme s'ils appartenaient à la même famille ou à l'élite qui incarne le meilleur que l'homme puisse produire.

Et le plus étonnant, c'est qu'ils parviennent encore à se surpasser ou à progresser, bien qu'ils ne soient pas toujours au même niveau, ce qui est impossible puisque ce ne sont que des hommes. Les musiciens de génie n'interprètent pas avec la même sensibilité la partition d'un autre compositeur. Les meilleurs parviennent, dit-on, à se rapprocher de la sensibilité du compositeur, à moins que ce ne soit la leur qu'ils nous transmettent ou qu'elle se confonde avec la nôtre.

C'est comme un don merveilleux que la nature nous offrirait ou qui nous réconcilierait avec elle. C'est peut-être le seul art qui traverse intact les siècles avec la même générosité et abnégation, où l'artiste incarne la perfection qui habite chacun des hommes, mais que peu d'élus parviennent à percevoir en eux, pour tenter de s'en rapprocher à défaut de pouvoir l'atteindre.

Cet hommage était dédié à l'espèce humaine, et au meilleur qu'elle est capable d'accomplir pour peu que l'occasion lui en soit donnée. C'est tout le mal que je vous souhaite, et que je me souhaite au passage puisque mon 64e anniversaire est dans une semaine, il ne faut jamais oublier personne !

Bon, vous aurez compris qu'on est loin d'être déprimé, dépressif ou aigri, mentalement et moralement on se maintient, il n'y a que physiquement que cela se dégrade, c'est la nature ! Heureusement que notre horizon se situe au-delà du monde dans lequel nous vivons, soumis au régime capitaliste qui s'emploie à nous pourrir l'existence ou tout ce qu'il touche. Sinon nous serions terriblement malheureux.

Maintenant que j'y pense, cela aurait très bien pu être un hymne à la liberté qui nous est si chère. Elle est si rare, qu'on a tendance à croire qu'elle n'existerait pas, parce qu'elle est enfouie sous un fatras de croyances qui nous la rendent inaccessible. Alors débarrassons-nous en une fois pour toute et tout le monde s'en portera mieux !

En attendant malheureusement force est de constater à ma connaissance que ceux qui prétendaient lutter pour nous en débarrasser ont renoncé ou se sont se sont laisser corrompre par l'idéologie dominante en se vautrant dans la pire imposture depuis le 11 septembre 2001, je veux parler de la théorie du réchauffement climatique de nature anthropique ou dû à l'activité humaine à laquelle ils se sont tous ralliés. Du coup, il est permis de se dire qu'il est une nouvelle fois minuit dans le siècle, pire encore qu'il y a 80 ans en arrière.

La seule chose qu'on puisse espérer, c'est que l'hémisphère nord soit balayé prochainement par un hiver particulièrement long et glacial qui paralyse et détruise une partie de l'économie, de manière à réveiller ou secouer les consciences de la torpeur dans laquelle elles ont sombré.

Rappelons que 95% du CO² présent dans l'atmosphère provient des océans et de la végétation, et que seulement 5% provient de l'activité humaine, et que le taux de CO² d'origine anthropique présent dans l'effet de serre représente seulement entre 0,5 et 0,7% de l'ensemble des éléments qui compose l'effet de serre, proportion insignifiante qui n'a aucune influence sur la température de la Terre.

J'ignore si les lecteurs ont conscience de l'ampleur et de la profondeur du désastre et de l'infamie que signifie le déni de la réalité ou la manipulation des faits, auxquels il a fallu se livrer pour croire que l'activité humaine serait responsable du réchauffement de notre planète, tellement les éléments démontrant le contraire sont évidents ou à la portée du plus imbécile des hommes, C'est cela qui est stupéfiant et le plus préoccupant, car cela révèle qu'on ne peut avoir confiance dans absolument aucun courant politique qui se réclame du mouvement ouvrier ou qui gravite autour, je pense ici aux animateurs des médias dits alternatifs ou progressistes, qui se prétendent aussi indépendants et qui démontrent ici qu'ils ne le sont pas en réalité, c'est consternant, pitoyable, pathétique.

Chacun comprendra qu'un tel comportement relève forcément d'un choix adopté délibérément de tromper les personnes auxquelles ils s'adressent, et qu'ils ne peuvent invoquer une quelconque carence ou défaillance intellectuelle. On n'a pas fini d'en subir les conséquences dramatiques, surtout si auparavant on ignorait à qui on avait affaire ou on refusait un tel constat tellement cela paraissait impensable, parfois par souci de modestie, sauf qu'il ne faut pas se fier aux apparences mais s'en tenir strictement aux faits en toute circonstance aussi dure que puisse être la réalité, sinon on se laisse facilement embarquer dans des manipulations qui nous serons un jour fatales, et notre impuissance à inverser le cours des choses prouve suffisamment que nous en sommes arrivés à ce stade de dégénérescence. Reste à savoir si elle serait irréversible et que tout serait foutu, mon témoignage était juste destiné à démontrer le contraire, et j'ose croire ou espérer que je ne suis pas le seul dans ce cas-là.

Qu'il nous soit permis d'espérer mieux.

L'homme a continué de se reproduire comme un animal sauvage et de coloniser la terre de manière anarchique, comme si les variations climatiques relevées depuis des siècles et dues essentiellement à l'activité du soleil et du rayonnement cosmique n'existaient pas ou n'auraient aucune conséquence sur son existence dans l'avenir, ce qui relève de la part des classes dominantes qui portent la responsabilité de l'orientation de la société, de la plus parfaite inconscience et du plus complet cynisme qu'on puisse imaginer.

Que les représentants de la classe ouvrière fassent preuve de la même ignorance ou inconscience relève de l'imposture.

Il fut une époque ou les populations pouvaient migrer lorsqu'elles étaient menacées par les aléas du climat ou après avoir subi une catastrophe. On en est arrivé au point ou changer d'emploi et de lieu de travail ou déménager est devenu quasiment impossible ou présente d'énormes risques, alors qu'on nous l'impose très souvent. Des centaines de millions de personnes dans le monde sont contraintes de continuer de vivre dans des conditions épouvantables ou extrêmes dans des lieux quasi insalubres, surpeuplés, pollués, etc. sans espoir d'en sortir un jour. Et ceux qui bénéficient d'un meilleur traitement, n'osent pas non plus bouger par crainte que leur mode de vie privilégié se détériore. Il en va de même pour les plus nombreux qui se situent entre les deux, qui peinent à survivre, l'angoisse du lendemain au ventre ou qu'un banal accident ou une maladie soudaine ferait sombrer dans la misère noire.

De nos jours, il existe des hommes primitifs qui vivent mieux ou plus heureux dans des forêts, que les hommes modernes qui vivent dans des villes, parce qu'ils bénéficient encore de libertés qui chez nous ont pratiquement totalement disparu, ce qui se traduit par une vie routinière à mourir d'ennui ou abrutissante, un mode de vie insignifiant, oppressant, auquel on peine en vain à donner un sens.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ces peuples primitifs ont davantage conscience de leur condition et de l'environnement naturel dans lequel ils sont parfaitement intégrés, que les hommes modernes qui n'ont rien compris au développement économique dont ils sont les produits, et qui, lorsqu'ils ne se sentent pas exclus de la société, ne saisissent pas l'occasion d'agir pour la changer au risque de la laisser s'enliser ou dépérir avec elle.




Quand le système financier mafieux domine le monde.

La Toile d’Araignée: Le Second Empire Britannique - 2018

https://www.youtube.com/watch?v=hizj_6EH34M

Cette vidéo devrait figurer au programme de formation des militants socialistes.

On y explique et démontre comment la Citi de Londres, la Banque d'Angleterre, la monarchie et les institutions parlementaires britanniques ont mis en place un système financier illégal et mafieux, qui consiste à organiser l'évasion fiscal de capitaux à l'échelle mondiale du particulier au banquier, et à blanchir l'argent du crime qu'il soit de nature individuel ou organisé à l'échelle internationale.

Autrement dit, comment la Grande-Bretagne est devenue la première place financière mondiale en servant de couverture politique aux paradis fiscaux qu'elle a créés dans les années 60-70 ou dans la foulée de la décolonisation à cette fin. Bien entendu, tous les membres des gouvernements dans le monde le savent, en sont complices et en profitent en échange de leur silence ou de leur inaction pour mettre un terme à cette activité illégale et mafieuse.

Ce qui est intéressant dans cette vidéo, qui sans cela n'aurait pas pu exister, c'est que ce sont des transfuges de la finance britannique ou d'ex-employés de haut niveau (mais pas seulement) qui ont travaillé dans ces paradis fiscaux qui en révèlent le fonctionnement. Les sommes colossales dont il est question ici, il est évoqué à un moment donné le chiffre de 50.000 milliards de dollars, suffisent à nous faire comprendre où se situe le pouvoir de nos jours, qui concentre le pouvoir et qui concourt à l'orientation du monde dans lequel nous vivons.

Où cela pose problème, c'est que nos dirigeants (du mouvement ouvrier) le nient ou n'en tiennent pas compte dans leurs analyses et leurs stratégies. Ils estiment que les travailleurs en aient ou non conscience n'aurait pas d'importance ou d'influence sur l'interprétation de leur condition ou de la situation. C'est ce qu'un militant trotskyste m'avait affirmé il n'y a pas si longtemps, en m'expliquant que je perdais mon temps ou que je me fourvoyais en accordant trop d'importance à ce facteur, alors qu'en réalité je m'efforçais de porter à la connaissance des travailleurs ou militants comment fonctionne réellement la société, sachant que s'ils ne le comprenaient pas, ils ne pourraient jamais agir efficacement pour la changer, compte tenu que ce facteur avait le pouvoir de déterminer l'orientation de la société ou qu'il était responsable de leur condition.

On comprend mieux aussi qui a avantage au Brexit ou pourquoi quand on sait que pour que cette industrie financière mafieuse fonctionne, elle doit demeurer opaque et n'avoir de compte à rendre à personne, n'être soumis à aucune réglementation d'où qu'elle vienne, y compris l'Union européenne ou le Parlement européen. La plaque tournante britannique de la finance mafieuse internationale doit demeurer hors contrôle, totalement indépendante de toute institution, de tout pouvoir politique, à l'instar de celle américaine à laquelle elle a servi de modèle et que soutient l'oligarque Trump fervent partisan du Brexit.

La crise du capitalisme a pris une telle ampleur dans le monde, que de plus en plus de voix se sont élevées, non pas pour abolir ce système économique, mais pour réclamer plus de réglementation, un droit de regard sur son fonctionnement, or c'est totalement impensable sachant qu'il est essentiellement illégal, mafieux ou criminel. Donc le seul moyen d'échapper à cette tentative de contrôle, c'était encore à cet Etat voyou de se déclarer indépendant de l'UE.

Et le plus navrant ou le plus pitoyable, on a envie de dire comme d'habitude tellement c'est devenu un lieu commun, c'est qu'en choeur l'ensemble du mouvement ouvrier s'est engouffré comme un seul homme dans le Brexit dont les travailleurs britanniques n'avaient rien à attendre de bon, bien au contraire. Entre la peste et le choléra, entre la livre sterling et l'euro, nos dirigeants ont estimé qu'ils devaient choisir !

Au passage, vous comprendrez mieux pourquoi je n'ai jamais soutenu le Brexit. Je ne connaissais pas tous les dessous de cette opération, qui ont cependant transpiré au compte-gouttes au fil du temps, indiquant qu'il s'agissait sans doute d'un coup pourri qui avait été orchestré au plus haut niveau, donc celui de la finance britannique, constatant que ça sentait franchement mauvais de ce coté-là et n'ayant aucun attrait particulier pour les mauvaises odeurs ni aucun lien avec cette caste, par prudence, je m'étais dit qu'il valait mieux s'abstenir que de se compromettre en attendant d'en savoir davantage, et je ne le regrette pas puisque les faits m'ont donné raison. Pour déconner, je crois que finalement je n'aurais pas fait un si mauvais dirigeant que cela ou je n'aurais pas fait pire que les nôtres !

Je ne sais plus si c'était avant ou juste après l'élection de Macron, j'avais indiqué dans une causerie qu'on devrait se concentrer contre l'oligarchie qui trône à la tête du capitalisme, car en la décapitant, c'est le capitalisme qu'on liquiderait du même coup. A condition d'achever le boulot, évidemment, d'aller jusqu'au bout, de s'emparer de tous les rouages essentiels de l'économie.

En guise d'épilogue.

« Dieu et mon droit » (en français dans le texte) est la devise de la monarchie britannique depuis l'époque d'Henri V (1413, 1422). Cette devise ferait référence au droit divin des rois, et aurait été utilisée comme mot de passe. (Comme quoi ils ont de la suite dans les idées ! - LVOG)

L'équivalent latin serait « Deus meumque ius » utilisé par la maçonnerie française de rite écossais, avec le symbole de l'aigle à deux têtes. (Source : Wikipédia.org) (La même boutique ! - LVOG)

En complément.

Les décomposés du NPA n'en loupent pas une.

La Tendance Claire a cru bon de publié un article de Marianne intitulé Existe-t-il un "Etat profond", formule employée par Macron lors du G7 ?, comme si ce n'était pas évident !

Dans cet article l'auteur s'emploie à attribuer cette formule à l'extrême droite pour la discréditer ou faire le jeu de l'oligarchie qui tire les ficelles, pour finalement conclure que la France serait épargnée par ce phénomène, ouf les oligarques français et les actionnaires du CAC40 peuvent dormir tranquille. Si vous vous engagez dans le NPA, au moins vous saurez quels intérêts vous servirez.

Au point où ils en sont, les maîtres du monde d'hier et d'aujourd'hui osent tout.

Tollé en Allemagne: l’ancienne famille impériale veut récupérer ses châteaux confisqués - lefigaro.fr 01.09

Or «il y a un débat entre historiens autour du lien controversé du Kronprinz (le prince héritier, arrière-grand-père de Georges-Frédéric) avec le nazisme. La plupart d’entre eux estiment tout de même qu’il existait un lien très fort entre le NSDAP et le Kronprinz, bien qu’il n’ait jamais été membre du parti», explique l’historien Stephan Malinowski. «En 1932, le Kronprinz appelle à voter pour Hitler lors de l’élection présidentielle», ajoute-t-il. Élection qui sera remportée une nouvelle fois par le maréchal Hindenburg. lefigaro.fr 01.09




Les positions adoptées par tous les partis dits ouvriers face à la contre-réforme des retraites de Macron sont scandaleuses.

Aucun ne défendra le droit à la retraite au plus tard à 50 ans à taux plein et sans condition, ni même à 55 ans ou à 60 ans, tous s'alignent sur le droit existant qui est profondément injuste. Je vais avoir 64 ans dans 10 jours, je suis passé par 50 ans et je sais qu'à cet âge-là j'étais déjà diminué physiquement, alors autant dire qu'au-delà de 60 ans c'est un martyr de continuer à travailler comme avant. Tout comme forcer des gosses à se lever chaque matin à 6 ou 6h30 pour aller à l'école de l'esclavage.

Tous ces partis se contentent de défendre un système profondément injuste, sous prétexte que celui que Macron propose serait pire encore. Mais quel travailleur va avoir envie de défendre un système de retraite sachant qu'il est profondément injuste, aucun à part les nantis de l'aristocratie ouvrière qui bénéficient d'un statut privilégié et constituent les piliers du régime en place ?

Voilà ce que défendent en réalité ces partis, le régime qu'ils n'ont nullement l'intention d'affronter.

Dites-moi qu'est-ce qui distingue les conditions de travail d'un guichetier de la RATP ou de la SNCF d'une caissière d'un supermarché qui est amenée à travailler jusqu'à 22h et les jours fériés ? Qu'est-ce qui distingue un chauffeur de bus de la RATP d'un chauffeur de car d'une entreprise privée? Absolument rien ne justifie qu'ils bénéficient d'un traitement différent. Or, ce n'est pas l'avis de nos dirigeants.

Où sont donc passées la revendication légitime pour une baisse de la durée du travail pour l'ensemble des travailleurs ? A la trappe, elle ne serait pas ou plus d'actualité compte tenu du contexte politique dans lequel nous vivons, qui se caractérise par la réaction sur toute la ligne, autrement dit à ce compte-là on finira par ne plus défendre aucun besoin social ou aspiration démocratique.

On nous fait croire qu'on vivrait mieux qu'autrefois, mais à bien y regarder était-ce vraiment le cas ?

Autrefois on travaillait 10 heures par jour 6 jours sur 7 en habitant à 10 minutes de son lieu de travail ou quasiment sur place. De nos jours en moyenne on travaille entre 39 et 40 heures par semaine réparties sur 5 jours en ayant en moyenne entre 2 et 3 heures de transport quotidiennement. Avez-vous fait le calcul de la différence que cela représente au bout d'un siècle ? Non, évidemment, moi je l'ai fait, cela représente une diminution de 8 à 13 heures ou de 7 à 9 heures hebdomadaire au bout d'un siècle, alors que le taux de productivité (ou d'exploitation) a été multiplié par 100 au moins. Et il y en a qui osent appeler cela un progrès social, mais de qui se foutent-ils ?

Mais direz-vous, cette revendication est incompatible avec l'existence du régime capitaliste, ce n'est pas sérieux. Si au contraire, c'est d'y renoncer parce qu'elle n'est pas compatible avec l'existence du régime capitaliste qui n'est pas sérieux, car nous revendiquons également l'abolition de ce système économique.

Ces partis ont renoncé à cet objectif, c'est pourquoi ils ne peuvent pas reprendre à leur compte cette revendication légitime. Vous auriez une autre explication à nous fournir, n'hésitez pas à nous la faire connaître.

Retraites. Fabrication du consentement.

Sondage. Retraites : ce que veulent les Français - lejdd.fr 31.08

Selon notre sondage Ifop/JDD* publié dimanche, seulement un tiers des Français (34%) leur font confiance pour réformer les retraites, contre deux tiers (66%) qui y sont opposés.

Interrogés sur leur "orientation privilégiée" dans ce dossier, 41% des Français jugent qu’une réforme des retraites n’est pas nécessaire.

Selon ce sondage, 36% des Français considèrent qu’il faut allonger la durée de cotisation des actifs, le levier traditionnellement utilisé par les politiques en la matière. Parmi les autres options proposées, 16% des Français optent pour une augmentation des cotisations des actifs et 7% pour une baisse des pensions des retraités, selon ce sondage. Seulement 2% des retraités sont favorables à cette dernière option.

Plus engageant pour le gouvernement, les deux tiers des Français (66%) sont favorables à une harmonisation des différents régimes "au nom de l’égalité entre les cotisants", alors que 34% des Français veulent conserver des régimes de retraites différents compte tenu des spécificités de certains métiers ou professeurs, selon ce sondage. lejdd.fr 31.08

LVOG - Lire professions au lieu de "professeurs". J'en profite pour prévenir les lecteurs, que depuis quelque temps les médias laissent passer de plus en plus de fautes dans leurs articles, je les corrige la plupart du temps.

Les deux tiers de la population estiment que Macron et son gouvernement sont illégitimes pour réformer les retraites, tout le reste ne sert qu'à la cautionner.

Cela dit le système actuel de retraites est très inégalitaire ou injuste.

Quand la hausse de l’espérance de vie est pour 2/3 en mauvaise santé, quel progrès !

L'espérance de vie en bonne santé, grande absente du débat sur la reforme des retraites - francetvinfo.fr 30.08

Avec l’allongement de la vie, la retraite est devenue une véritable deuxième vie : l’espérance de vie à la naissance a atteint 79,5 ans pour les hommes et 85,4 ans pour les femmes en 2018 en France métropolitaine, selon l’Insee. Au cours des 60 dernières années, les hommes comme les femmes ont gagné 14 ans d’espérance de vie en moyenne.

Selon les dernières données disponibles, l'espérance de vie en bonne santé est de 64,9 ans pour les femmes et 62,5 ans pour les hommes. Elle est restée stable ces dix dernières années. La part des années vécues sans incapacité est stable elle aussi, autour de 80 % pour les hommes et de 75 % pour les femmes : ces dernières déclarent en effet davantage de limitations fonctionnelles, légères ou fortes, dans les activités du quotidien.

Mais comme dans le cas de l’espérance de vie à la naissance, les chiffres mis en avant ne sont que des moyennes qui recouvrent des situations très différentes. Il est probable que les incapacités surviennent plus rapidement dans les classes sociales les moins favorisées où les travaux physiques sont plus courants, la prévention et les soins moins bons. Mais aucune étude n’est jamais vraiment venue objectiver des inégalités dans le "bien vieillir". "Les enquêtes sont menées sur des échantillons représentatifs de la population française, mais l’espérance de vie en bonne santé n’est pas un indicateur que l’on décline par origine sociale. Sur cette question, nous n’avons aucunes données", admet Muriel Moisy. "Il y a seulement eu, il y a une quinzaine d’années, une étude d’Emmanuelle Cambois qui montrait que non seulement les ouvriers vivaient moins longtemps, mais qu’en plus ils vivaient plus longtemps en mauvaise santé." (La "double peine" des ouvriers : plus d’années d’incapacité au sein d’une vie plus courte), ndlr)

De ces données, les gouvernements -actuels et passés- en tiennent-ils compte pour nourrir leurs réflexions sur la réforme des retraites ? Ils en prennent, en tout cas, connaissance. "L’espérance de vie sans incapacité compte parmi les indicateurs de richesse. Le conseil des retraites nous le demande tous les ans début octobre, indique la socio-démographe. Ce qui l'intéresse c’est de savoir combien d’années en bonne santé vivent les gens après 65 ans. Et avec quel degré de limitation : en effet, avec une déclaration de limitation légère, on pourrait imaginer que ce sont des personnes encore capables de travailler."

Selon Frédéric Bizard, économiste spécialiste des questions de protection sociale et de santé, ces données ne sont pas du tout prises en compte dans le débat sur les retraites. "Certains syndicats peuvent les prendre en considération mais le font pour nourrir leur opposition à tout report de l’âge de la retraite. Mais pas les gouvernements. En tout cas, le sujet n’est pas officiellement abordé." Un tort, toujours à en croire l’économiste. "C’est une erreur : la hausse de l’espérance de vie est pour 2/3 en mauvaise santé. Mais le gouvernement, n’a pas envie d’aborder le sujet parce qu'il est plutôt défavorable au travail au-delà de 62 ans. Pour lui ce serait se tirer une balle dans le pied." francetvinfo.fr 30.08

LVOG - Et ne comptez sur aucun acteur politique pour lui tirer une balle dans la tête !

« Et en même temps » quand la vieillesse est un naufrage... qui vient souvent de loin.

Après Arlette, Emmanuel Macron, la nouvelle coqueluche d'Alain Souchon - lepoint.fr 30.08

« Et en même temps... c'est drôle, ces parcours. C'est émouvant, ces parcours. Ces gens si brillants, si intelligents, si cultivés, qui se retrouvent si jeunes là... C'est un roman. De toute façon, c'est romanesque, la vie de nos présidents. Que ce soit Mitterrand, Chirac, Hollande... Ce sont des gens tellement brillants... » a poursuivi le chanteur invité de RTL...

Alain Souchon concède qu'il a « parfois trouvé » le président « arrogant sur la politique ». « Bien sûr, c'est parce qu'il est jeune. Mais c'est assez magnifique de voir ce jeune garçon à la tête d'un État important comme ça », estime l'artiste de 75 ans, qui s'est justifié de son discours laudatif : « Vous savez aujourd'hui, la politique, c'est difficile de faire des compliments. François Hollande, on disait : “Qu'il s'en aille, qu'il s'en aille !” Moi, j'étais là du temps du général de Gaulle et tout le monde disait aussi : “Qu'il s'en aille, il est vieux, il nous fait chier.” Et maintenant, tout le monde l'apprécie. La politique, c'est spécial... ». lepoint.fr 30.08

En complément.

L'épouvantail issu du PCF qui va effrayer les patrons !

Monique Pinçon-Charlot, une marxiste chez les grands patrons - lepoint.fr 29.08




S'ils le disent eux-mêmes: Point de salut en dehors du néolibéralisme ou la version la plus débridée du capitalisme.

"La droite française comme la gauche de gouvernement doivent composer avec un modèle néo-libéral" - huffingtonpost.fr 01.09

Extrait. La réalité sous-jacente est plus prosaïque: la confrontation de deux capitalismes brutaux, en lutte pour la plus-value, avec leurs clientèles, leurs financiers et leurs réseaux. D’un côté le complexe militaro-industriel et pétrolier des “néo-cons” qui s’est résigné à devoir accepter comme leader un Donald Trump rabatteur de classes populaires isolées dans les États les plus enclavés. De l’autre la Silicon Valley, le monde tertiaire et le réseau des universités, ouverts sur les océans et le flux du monde, qui se nourrissent de l’éparpillement individualiste des multitudes pour vendre. (Le courant politique auquel se sont convertis le PS et EELV notamment, ce qu'ils appellent la gauche, le parti démocrate aux Etats-Unis. - LVOG)

Les deux forces s’appuient sur des héritages d’idées différents, issus de l’histoire des États-Unis: conservatisme religieux d’une part, pensée libertarienne de l’autre. Mais néo-libérales chacune à leur sauce, elle n’ont pas le moindre intérêt pour la défense des sociétés.

Trump rejette le dogme libre-échangiste de Ronald Reagan et l’aventurisme militaire de George W. Bush. Mais il n’y a pas rupture avec le libéralisme économique et l’idéologie néo-conservatrice. En réalité, l’administration Trump ne fait que lever des barrières protectionnistes pour développer plus de “néo-libéralisme dans un pays”, et redonner un soutien populaire au capitalisme financier de Wall Street. Au prix pour ses idéologues de tordre même la pensée du philosophe anglais Edmund Burke, qui s’insurgeait pourtant au XVIIIème siècle contre l’impérialisme économique britannique. (Effectivement, il n'y a pas de rupture entre le capitalisme libéral et le néolibéralisme, c'est la même idéologie revue ou corrigée pour s'adapter aux conditions ou aux besoins actuelles du capitalisme en crise. La supercherie de la gauche ou de la gauche de la gauche consiste à le nier pour mieux masquer son adaptation au capitalisme. - LVOG)

Libertaire, nationaliste, conservatrice, selon les circonstances, il s’agit toujours pour la droite de prolonger le néo-libéralisme. Le socialisme a muté en progressisme (...). (Traduire : Ses représentants officiels se sont adaptés et sont devenus de vulgaires agents du néo-libéralisme. - LVOG)

...la droite française comme la gauche de gouvernement doivent composer avec un modèle néo-libéral de consanguinité et de service réciproque avec des grands groupes économiques solidaires de réseaux mondialisés. (La gauche a-t-elle fait autre chose depuis un siècle, composer avec le capitalisme, franchement ? Et que dire de l'extrême gauche qui s'était encanaillée avec la gauche. Ne parlons pas de l'extrême droite avec la droite, puisque c'est naturel chez elle. - LVOG)

(Par Régis Passerieux Professeur à l'école des hautes études internationales et politiques, ancien secrétaire national aux relations internationales du PS - huffingtonpost.fr 01.09)

LVOG - Notre avenir devrait dépendre des entreprises transnationales ou des multinationales, voilà résumé le programme de la gauche de gouvernement du PS à LFI. Il existe cependant une alternative, un unique espoir pour l'humanité, le socialisme que cet idéologue néolibéral ne pouvait évidemment pas mentionner.




Qui a dit ?

Interrogé au sujet de la jeune activiste Greta Thunberg, il décrit une jeune fille "très intéressante", devenue "le visage de cette jeunesse qu'on n'attendait pas se mêler de manière aussi forte et radicale de la question climatique". "Mais ce qui importe, c'est le diagnostic qu'elle pose". francetvinfo.fr 01.09

Réponse : Le député populiste LFI Adrien Quatennens.

Ce charlatan devait être le seul à en attendre autres choses !

francetvinfo - Il se dit "très déçu des conclusions du G7".

LVOG - Sa rhétorique le trahit, l'amateurisme ou le dilettantisme transpire dans son discours autant que l'opportunisme, par exemple quand il vole au secours de Macron et le ménage en s'en prenant à Bolsonaro qui "déforeste l'Amazonie" sans préciser que Macron fait la même chose en Guyane pour le compte de multinationales.

Quand un militant attend quelque chose des représentants de 7 puissances impérialistes, c'est qu'il milite dans le camp de nos ennemis.

francetvinfo - ...il se montre très critique envers Jair Bolsonaro, le président brésilien, déplorant son "comportement" et les "mots" adressés à Emmanuel Macron et à sa femme Brigitte. Il critique en outre la "politique détestable" de Jair Bolsonaro, "ce monsieur qui s'accommode du travail des enfants, qui déforeste l'Amazonie dans des proportions inconsidérées". francetvinfo.fr 01.09




Le Parlement européen dans le rôle zélé de la blanchisseur au service de l'autocratie.

Emplois fictifs: Sylvie Goulard blanchie par le Parlement européen - AFP

La candidate de la France pour siéger à la Commission européenne, Sylvie Goulard, a été blanchie par le Parlement européen dans le cadre d'une affaire d'emplois fictifs présumés, a indiqué vendredi le service du presse du Parlement européen. AFP

Qui est Nicolas Berggruen, le milliardaire « philanthrope » qui a financé Sylvie Goulard ? - ruptures-presse.fr 28 juin 2017

Extraits. L’information était disponible depuis 2014, mais Le Journal du dimanche l’a actualisée et mise sur le devant de la scène le 25 juin dernier : Sylvie Goulard a reçu de l’Institut Berggruen plus de 10 000 euros par mois d’octobre 2013 à janvier 2016, période au cours de laquelle elle était députée européenne (voir notre article). Dans la rubrique « Mon parcours » de son site personnel, l’éphémère ministre des Armées présente ainsi son activité au service du think tank américain : « Conseillère spéciale du Council for the Future of Europe [Conseil pour l’avenir de l’Europe] », un groupe de réflexion qui dépend du « Nicolas Berggruen Institute for Governance [Institut pour la gouvernance] ».

Sylvie Goulard précise ensuite qu’il s’agit d’une « association à but non lucratif visant à promouvoir une meilleure gouvernance mondiale et européenne. » Elle ajoute que le Conseil pour l’avenir de l’Europe « est présidé par Mario Monti » et qu’il « comporte des personnalités de sensibilités politiques diverses telles que, notamment, Jacques Delors, Guy Verhofstadt, Pascal Lamy, Romano Prodi ou Jean Pisani-Ferry. » On imagine les débats enflammés entre ces anticonformistes que tout oppose…

Un milliardaire « philanthrope » de plus

Basé en Californie, l’Institut Berggruen a été fondé en 2010 par le milliardaire américano-allemand – qui a grandi en France – Nicolas Berggruen, fils du richissime collectionneur et marchand d’art Heinz Berggruen (décédé en 2007). Le magazine Forbes évalue la fortune personnelle du golden boy à 1,81 milliard de dollars. (...)

Financier à la réputation d’excentrique se piquant de « philanthropie » et d’ « idées », Nicolas Berggruen reste avant tout un homme d’affaires. Avec sa holding personnelle, qui fait des investissements immobiliers et financiers dans le monde entier, il est l’actionnaire majoritaire du premier groupe de médias espagnol Prisa (qui possède notamment le quotidien El País). Ce géant des médias présent dans 23 pays détient 15 % du groupe Le Monde. D’après Mediapart, M. Berggruen « siège au conseil d’administration du Monde ». On peine à comprendre la discrétion du « journal de référence » sur un si prestigieux compagnonnage. (...)

Le portrait au cirage de Nicolas Berggruen brossé par L’Obs serait incomplet si l’irremplaçable Jacques Attali n’y avait pas apporté sa touche : « C’est un garçon étrange, extrêmement gentil, extrêmement cultivé et extrêmement curieux, dans tous les sens du terme ». Et le grand mage médiatique surenchérit : « C’est un honnête homme au sens du XVIIIe siècle. Quelqu’un qui a décidé de mettre son argent au service de l’intérêt général. Je le crois sincère dans sa démarche. » (...)

Fort de quelques cours particuliers de philosophie (on imagine le salaire des deux professeurs…), Nicolas Berggruen a écrit avec le journaliste Nathan Gardels un livre intitulé Gouverner au XXIe siècle : La voie du milieu entre l’Est et l’Ouest (Fayard, 2013). Cet ouvrage en appelle à une « gouvernance intelligente » faisant la synthèse entre la « démocratie libérale occidentale » et le « modèle chinois ». Ce must-read des élites transnationales comporte une préface de Jacques Attali et un avant-propos d’Alain Minc. Dans lesquels, on le soupçonne, les Dupond et Dupont du mondialisme néolibéral doivent insister sur les « réformes indispensables ». « Je dirais même plus, les indispensables réformes… »

Le dessein intellectuel et politique de Nicolas Berggruen est assez facile à cerner à travers la fadeur cyber-patronale de ses propos : il s’agit de ripoliner l’incontournable capitalisme à coups de nouvelles technologies, de « gouvernance » et de « démocratie participative ». Dès lors on comprend son attachement à l’intégration européenne à la sauce digitale. Une visite du compte Twitter de ce ravi de la crèche mondiale donne un aperçu de sa « pensée profonde ». Il écrit par exemple le 24 mai 2017 : « Le paradoxe de la démocratie : afin de sauver la démocratie, nous devrons peut-être en avoir moins. » Précisons qu’il ne s’agit pas d’une citation de 1984. (...)

À noter que notre financier-philosophe, via son Institut, a fondé avec le Huffington Post un nouveau média en 2014 : le WorldPost, une publication dédiée aux « enjeux mondiaux ». Il y (co)signe lui-même des articles, comme celui-ci ; le titre laisse deviner un point de vue résolument iconoclaste : « Le “président start-up” de la France est exactement ce dont l’Europe a besoin pour redémarrer ».

Comme on peut aisément s’en douter, ce membre éminent de l’oligarchie est un détracteur féroce du nouveau président français. Ses tweets en attestent : « Macron écrit l’histoire pour la France et l’Europe – un leadership nouveau, post-parti » (7 mai) ; « La France célèbre ses francs-tireurs : le Roi-Soleil, Napoléon et maintenant, Macron » (12 juin) ; « Le gouvernement d’Emmanuel Macron offre une aube nouvelle à la France, à l’Europe et à la civilisation occidentale » (19 juin). (...)

Qui sont les modèles de Nicolas Berggruen ? Sans surprise, les milliardaires mécènes William Gates (Bill pour les intimes) et Warren Buffet. Mais aussi George Soros, à propos duquel il déclare en 2010 : « Il m’impressionne beaucoup parce qu’il est à la fois généreux et engagé. » Toutefois, comme M. Berggruen se réclame de la « post-idéologie » – une fumisterie capitaliste –, il nuance quelques années plus tard : « J’ai un grand respect pour lui, pour ce qu’il a fait. Mais l’Institut [Berggruen] n’a pas de parti pris idéologique [sic]. Nous ne sommes pas là pour dire à des pays arabes par exemple : la démocratie libérale à l’occidentale est le meilleur système. Il faut tout changer et être comme nous. » (...) ruptures-presse.fr 28 juin 2017




Green new deal. Stratégie de la terreur. Au pif, du simple au double

Les prévisions dramatiques pour les océans et les glaciers (rapport de l'ONU sur le climat) - euronews 29 août 2019

C'est un nouveau rapport qui nous alerte sur le sort de la planète, et notamment sur l'état des océans. Il émane du GIEC, le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat . Il sera présenté officiellement le 25 septembre à Monaco. (Un paradis fiscal ! - LVOG)

Le niveau des océans aura augmenté d'au moins 43 centimètres environ d'ici à la fin du siècle, dans le meilleur des scénarios. Cela pourrait atteindre près d'un mètre selon les prévisions les plus dramatiques.

Les petits atolls du Pacifique ne seront pas les seuls touchés. De très nombreuses villes côtières auront les pieds dans l'eau.

Le GIEC prédit que près de 280 millions de personnes auront à s'installer ailleurs, rendant bien réelle la notion de "réfugiés climatiques ".

Autre conséquence du réchauffement des océans : les réserves de poissons vont décliner encore plus vite qu'aujourd'hui, certaines espèces ne s'adaptant pas à des mers plus chaudes, plus acides et moins salées.

Enfin, le rapport s'inquiète du dégel du permafrost, cette couche du sol théoriquement gelée toute l'année.

En fondant, le permafrost libère les énormes quantités de dioxyde de carbone qu'il renferme. Et cela ne fait qu'accélérer le réchauffement climatique. euronews 29 août 2019

LVOG - Vous aurez remarqué que dans cet article ils ont soigneusement évité de mentionner le réchauffement climatique selon eux de nature anthropique.

De mon côté, j'ignore si le niveau des océans a fluctué au cours des siècles derniers, sans doute si j'en crois ma propre expérience ou ce que j'ai pu constater quand j'habitais sur une plage (pendant 11 ans, de 2000 à 2011) à 5 kilomètres de Pondichéry. Après que le gouvernement de Pondichéry eut entrepris de creuser en amont le bassin qui servait de port de pêche et commercial, la cote s'étendant vers le nord fit l'objet d'une profonde modification. La mer se mit à avancer inexorablement chaque année de telle sorte que le rivage recula de plus de 100 mètres détruisant des dizaines d'habitations et en menaçant davantage, y compris la mienne. A cette occasion dans mon village de pêcheurs, la mer mit au jour les piliers en pierre où autrefois les bateaux étaient amarrés, ce qui signifiait qu'à une autre époque le niveau de la mer avait été beaucoup plus élevé, ce que confirmèrent les anciens du village. Je n'en déduis rien, c'est juste un constat. Je vais faire des recherches sur ce sujet et je vous tiendrai au courant de mes découvertes.

Je précise que ce phénomène se produisit indépendamment du tsunami qui ravagea la côte et ma maison. D'ailleurs si ce matin-là la mer pénétra dans les terres d'environ une centaine de mètre au-delà de ma maison, qui s'est retrouvée dans la mer, dix minutes plus tard ou un peu plus, j'avoue ne pas avoir fait attention, j'étais bloqué à l'intérieur de la maison avec de l'eau jusqu'au cou sans pouvoir en sortir, elle se retira et elle reprit sa place habituelle, le rivage n'en fut pas modifié.

Au passage, je reviens de très loin, alors vous comprenez pourquoi je me contrefous de ce qu'on peut penser de moi depuis. Et puis, vivre en Inde, c'est un peu risquer sa peau au quotidien, on s'y habitue !

Non, sans blague, sous un régime tropical la faune croît très rapidement, ah ben en voilà une découverte de chercheur !

Incendies en Amazonie : "Pour que la forêt revienne en l'état, il faut plusieurs années" - Franceinfo 29 août 2019

Des feux ravagent la forêt amazonienne depuis le début du mois d'août. S'il juge leurs conséquences terribles pour cette zone tropicale, Jérôme Chave, directeur de recherche au CNRS, estime qu'elles ne sont pas irréversibles.

Franceinfo - Est-ce irréversible ? Est-ce que ce qui a brûlé sera perdu à jamais ?

Jérôme Chave - Non. C'est une échelle de temps. La forêt brûle en quelques jours, mais pour qu'elle revienne en l'état, il faut plusieurs années.

LVOG - Merci pour cette précision !

En réalité, elle commence à se régénérer très rapidement et la pousse des arbres est encore plus rapide. Dans une telle forêt en région tropicale, donc ensoleillée, chaude et humide toute l'année, le sol est recouvert de feuilles fanées tombées des arbres et de branchages secs qui en se décomposant vont constituer un excellent compost naturel, qui favorisera la croissance de nouvelles plantes ou de nouveaux arbres.

En Inde du sud où j'habite, dans mon jardin j'ai planté des graines ou de minuscules arbustes il y a 5 ans et certains (les flamboyants) ont déjà un tronc de 40 cms de diamètres et une taille de 8 mètres de haut environ, et j'ai dû tailler des orangers et des manguiers qui dépassaient 5 mètres de haut. Alors j'imagine que dans la forêt amazonienne où les conditions sont meilleures leur taille serait au moins le double. Derrière chez moi, un agriculteur a planté dans un champ de cailloux une sorte d'épicéa il y a 3 ans, ils atteignent déjà 6 mètres environ, sans épandage d'engrais. Et dans un autre terrain où des eucalyptus avaient été rasés il y a 2 ou 3 ans, ils dépassent déjà 6 mètres de haut. Alors quand ce directeur de recherche au CNRS raconte qu'"il faut plus de soixante ans, parfois une centaine d'années" pour régénérer une forêt, mais que "néanmoins, déjà, au bout d'une vingtaine années, on se rend compte que des arbres ont poussé" il se fout du monde, bien avant ils atteindront 15 ou 20 mètres de haut ou beaucoup plus pour certaines espèces, c'est à croire qu'il n'a jamais vu pousser un arbre autrement que dans des livres !

Jérôme Chave - Pour l'Amazonie, les données actuelles suggèrent que cette année pourrait être parmi les plus intenses depuis 2001. Mais on ne sait pas si ça va être vraiment exceptionnel, car on est seulement au début de la saison sèche, qui s'achève fin novembre. Le pic est attendu en septembre-octobre. Franceinfo 29 août 2019

LVOG - Quand on ne sait pas, vous savez ce qu'on fait : On la ferme !

Pourquoi ne prend-il pas comme référence les années 2002 à 2007 et 2010 qui furent "vraiment exceptionnelles" où le double environ de la surface actuelle brûla ? Ah ben parce que dans ce cas-là ce ne serait plus "exceptionnel" et personne n'en parlerait, il faut bien faire peur aux gens avec le changement climatique pour qu'ils supportent le Green new deal...

Les limites de la désinformation...

Une nouvelle fois, les cartes satellites sont parlantes : en ce moment, il y a plus d’incendies en Afrique subsaharienne et à Madagascar, qu’en Amazonie. Bloomberg a fait le décompte pour la période du 22 au 24 août : on dénombrait 6.902 incendies en Angola au cours des dernières 48 heures, contre 3.395 en République démocratique du Congo et 2.127 au Brésil.

...il faut bien constater sur les cartes de la NASA que les incendies sont proportionnellement tout aussi nombreux au Pérou ou en Bolivie (...) D’autre part, les incendies au Brésil ne se limitent pas à l’Amazonie et touchent aussi de façon importante le sud du pays… rtbf.be 29 août 2019

LVOG - Les Africains, les Asiatiques, les habitants d'Amérique du Sud devraient absolument préserver la nature, la biodiversité, la faune et la flore, etc. que les puissances impérialistes occidentales ou l'ensemble des pays européens ont dû passer à la hache, au bulldozer, à l'explosif, parfois ravagé ou saccagé, pour assurer leur développement au cours des siècles derniers, autrement dit, il serait normal que les habitants et l'économie de tous ces continents demeurent sous-développé.

On nous rétorquera qu'ils sont davantage victimes du pillage des puissances impérialistes occidentales, comme si cela n'avait pas été le cas autrefois des populations en Europe, aux Etats-Unis, en Australie, oubliant au passage le sort épouvantable que leurs capitalistes leur avaient réservé.

Toujours le même déni, la même hypocrisie.

Il est significatif que les bonnes consciences qui se penchent sur le sort de ces populations, hébergent ceux qui pillent leurs richesses ou s'en accommodent en général, parce qu'ils en tirent profit, ne serait-ce que pour maintenir leur niveau de vie supérieur. Commencez donc par vous débarrasser du capitalisme, et tous les peuples de la planète ne pourront que s'en porter mieux.

Amazonie: Bolsonaro minimise la gravité des incendies et s'en prend à la presse - AFP 30 août 2019

Le président brésilien Jair Bolsonaro a de nouveau minimisé jeudi la gravité des incendies qui sévissent en Amazonie, alors qu'est entrée en vigueur l'interdiction temporaire des brûlis agricoles dans tout le pays.

Il "n'est pas vrai" que la forêt amazonienne soit "en feu", a affirmé M. Bolsonaro en direct sur Facebook, tout en assurant que "les incendies cette année sont inférieurs à la moyenne de ces dernières années". Il a accusé la presse brésilienne de "nourrir" l'inquiétude internationale à ce sujet.

Au Japon, le secrétaire général de l'ONU a souhaité "une réunion dédiée à la mobilisation de soutiens" à l'Amazonie en marge de l'Assemblée générale, du 20 au 23 septembre.

"La situation en Amazonie est, clairement, très grave", a déclaré Antonio Guterres. "La communauté internationale doit se mobiliser avec force pour soutenir les pays d'Amazonie afin de mettre fin aux incendies aussi rapidement que possible, par tous les moyens possibles, et mener ensuite une politique complète de reforestation".

"Le secrétaire général de l'ONU n'a pas parlé de cette affaire avec le gouvernement brésilien, nous se sommes pas au courant", a déclaré le ministère des Affaires étrangères, interrogé par l'AFP. "Il serait important que les autorités étrangères connaissent mieux la politique du Brésil en matière d'environnement (...) et qu'elle s'informent (...) de la situation en Amazonie et des mesures prises pour combattre les incendies, avant de proposer de nouvelles initiatives". AFP 30 août 2019

LVOG - Le POID a commis l'exploit dans une vidéo d'aborder les incendies de l'Amazonie sans mentionner pourquoi ils avaient été montées en épingle, c'est-à-dire préparer l'opinion publique à des mesures coercitives contre les Etats qui n'adopteraient par le Green new deal justifier par la théorie falsifiée du changement climatique d'origine anthropique. Par son silence, le POID la cautionne et rejoint la "communauté internationale" qui participe à cette machination pour sauver le capitalisme. Il n'est pas le seul dans ce cas-là comme nous l'avons signalé au début de cette causerie, toutes les formations politiques se réclamant du mouvement ouvrier sont alignés sur la propagande officielle, à ma connaissance je précise, s'il existait des exceptions, on voudrait bien les connaître.

Vidéo. Science contre prophètie et idéologie.

Attention, dans ces vidéos, si le commentateur adopte un ton neutre en apparence, en réalité il distille à petite dose la propagande officielle, sinon il ne serait pas journaliste à Arté !

La Propagande Écolo 1
https://www.youtube.com/watch?v=6pgcSAyCk44

La Propagande Écolo 2
https://www.youtube.com/watch?v=x1QeiAiD6gQ

La Propagande Écolo 3
https://www.youtube.com/watch?v=UsKhYfwW5lY

La Propagande Écolo 4
https://www.youtube.com/watch?v=-t7JBQGUorc

La Propagande Écolo 5
https://www.youtube.com/watch?v=j22rXqp6qHE

La Propagande Écolo 6
https://www.youtube.com/watch?v=3va8xq2tsLE

La Propagande Écolo 7
https://www.youtube.com/watch?v=ABMu_MK7Abc




Bienvenue en régime totalitaire qui s'étend à l'espace.

Condamné à vie pour avoir volé 50 dollars, un détenu de l'Alabama vient d'être libéré - slate.fr 30 août 2019

Alvin Kennard a passé toute sa vie d'adulte en prison, de ses 22 ans à ses 58 ans. En 1983, armé d'un couteau, il a dérobé 50 dollars dans la caisse d'une boulangerie et a été condamné à la perpétuité.

L'Alabama a des lois particulièrement strictes en matière de récidive, et deux ou trois délits mineurs non violents peuvent mener à la prison à vie. C'était le cas pour Kennard, qui avait auparavant été inculpé pour effraction dans une station-service. Il avait 18 ans au moment du premier incident et avait écopé de trois ans d'emprisonnement avec sursis.

C'est une association légale locale, l'Alabama Appleseed Center for Law and Justice, qui a obtenu la réduction de peine de Kennard. Son avocate, Carla Crowder, a précisé qu'il avait été un détenu exemplaire et qu'il avait trouvé la foi en prison.

Carla Crowder a déclaré que des centaines de détenus dans des situations similaires étaient toujours en prison, car ils n'avaient pas d'avocat. «C'est incroyablement injuste que des centaines de personnes en Alabama soient en prison à perpétuité pour des crimes non violents», a-t-elle insisté. slate.fr 30 août 2019

LVOG - Précision. En anglais on emploie le mot crime à propos de n'importe quel forfait, un vol à l'étalage par exemple.

En état de guerre perpétuelle pour justifier un budget militaire monstrueux.

Trump lance un commandement de l'espace face aux menaces de guerre des étoiles - AFP 29 août 2019

Donald Trump veut être prêt en cas de guerre des étoiles: le président américain a lancé jeudi un commandement militaire de l'espace, qui sera chargé d'assurer la domination des Etats-Unis, menacée par la Chine et la Russie, sur ce nouveau terrain de guerre.

"C'est un moment historique, un jour historique, qui reconnaît que l'espace est au centre de la sécurité nationale et de la défense de l'Amérique", a affirmé le président lors d'une cérémonie à Washington.

Ce commandement, baptisé "Spacecom", "s'assurera que la domination américaine dans l'espace ne soit jamais remise en question ou menacée car nous savons que la meilleure façon d'empêcher les conflit, c'est de se préparer à la victoire", a-t-il ajouté.

Pour M. Trump, il s'agit de combattre les ennemis des Etats-Unis qui s'attaquent aux "satellites américains qui sont si importants pour les opérations sur les terrains de guerre et pour notre style de vie".

Le "Spacecom" devient le 11e commandement militaire du Pentagone, équivalent par exemple au Centcom, chargé des opérations militaires américaines au Moyen-Orient.

Après le Spacecom, M. Trump a confirmé la prochaine création d'une "Force de l'espace" qui deviendra une sixième branche de l'armée américaine, aux côtés de l'armée de Terre, l'US Navy, l'US Air Force, le corps des Marines et celui des garde-côtes.

La mission du Spacecom est multiple: dissuader, défendre, offrir une capacité efficace de combat spatial et former des combattants pour la guerre dans l'espace, selon le Pentagone.

Le Spacecom travaillera avec les alliés traditionnels de Washington: le groupe des "Five Eyes" qui réunit les services de renseignement américain, néo-zélandais, britannique, canadien et australien, ainsi qu'avec l'Allemagne, le Japon et la France, qui a déjà annoncé la création prochaine d'un commandement dédié à l'espace.

"Historiquement, nous n'avions pas besoin d'alliés dans l'espace, qui était un domaine secondaire. C'est devenu très important aujourd'hui", a-t-il dit. AFP 29 août 2019

Sous la barbe et la moustache : La troïka !

Le Premier ministre ukrainien, un jeune juriste au profil discret - AFP 29 août 2019

Oleksiï Gontcharouk, qui est devenu jeudi à 35 ans le plus jeune Premier ministre ukrainien, est un ancien avocat partisan de réformes économiques libérales, peu connu et avec trois mois d'expérience à peine au sein du pouvoir.

Barbu et moustachu, M. Gontcharouk a dirigé pendant quatre ans le centre d'analyse BRDO à Kiev, financé par l'Union européenne et dont les activités visent à améliorer le climat des affaires en Ukraine.

"Les changements pour le mieux vont bientôt s'accélérer considérablement (...) Restez à l'écoute!", a-t-il écrit sur sa page Facebook la semaine dernière en publiant une photo de sa poignée de main avec le président de la Banque mondiale, David Malpass, alors en visite à Kiev.

Considéré comme partisan d'une politique économique libérale, M. Gontcharouk a plaidé en faveur de la poursuite de la coopération avec le Fonds monétaire international, dont l'aide financière est cruciale et conditionnée à l'application de mesures très impopulaires, comme la hausse de la facture du gaz.

Il "ne pourra pas être un Premier ministre indépendant, même s'il le souhaite, faute de disposer de sa propre base politique", résume l'analyste politique Volodymyr Fessenko. AFP 29 août 2019

LVOG - C'est bien pour cela qu'il a été nommé à ce poste, bravo pour votre perspicacité !




Ils osent tout ou leur humanisme est la politesse des salauds...

Capitalism : No future !

- "Elle sera un super modèle pour mon bébé" : à New York, une manifestation pour le climat... et pour voir Greta Thunberg - Franceinfo

- Incendies en Amazonie : "Vous qui venez d'autres mondes, aidez-nous !", implorent les indigènes de la tribu des Karitiana - Franceinfo

- Australie : les perspectives désormais "très mauvaises" pour la Grande Barrière de corail - Franceinfo

- L'association Les Ailes du Petit Prince fait voler de petits enfants handicapés dans l'esprit de Saint-Exupéry - Franceinfo

- A New York, dix statues de femmes installées sur une avenue pour lutter contre le sexisme - Franceinfo

- Plus de trois millions d'enfants réfugiés à travers le monde ne sont pas scolarisés - Franceinfo

- En Israël, la religion prend de plus en plus de place à l'école - LePoint.fr

- En burkini, des militantes provoquent la fermeture d'une piscine à Paris - sputniknews.com

Massacre de masse ordinaire.

- Frappe de la coalition au Yémen: la Croix-Rouge évoque un bilan supérieur à 100 morts - AFP 01.09

Une frappe de la coalition emmenée par l'Arabie saoudite sur un centre de détention tenu par les rebelles Houthis a fait plus de 100 morts au Yémen, a estimé dimanche la Croix-Rouge internationale, affirmant s'efforcer de fournir une "aide médicale urgente" aux victimes. AFP 01.09

LVOG - Récemment ils avaient bombardé un mariage faisant plus de 80 morts.




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Syrie.

- Les États-Unis bombardent Al-Qaëda à Idleb - Réseau Voltaire 1er septembre 2019

Les États-Unis ont bombardé le quartier général d’Al-Qaëda à Idleb, le 31 août 2019. Selon la coalition internationale contre Daesh, ils auraient tué une quarantaine de personnes.

En agissant ainsi, les États-Unis prêtent main forte à l’armée arabe syrienne qui, depuis deux mois, libère le gouvernorat d’Idleb, occupé par Al-Qaëda.

Jusqu’à présent, Washington prétendait que le gouvernorat d’Idleb était le refuge des « opposants au régime Assad » et déniait qu’il soit occupé par Al-Qaëda. Il accusait la Syrie et la Russie de « faire du gouvernorat un enfer » sous le « faux prétexte » de la lutte contre le terrorisme. Réseau Voltaire 1er septembre 2019

Et l'interprétation médiatique destinée à l'opinion publique.

- À Idleb, la Russie accuse les États-Unis d'avoir "compromis" la trêve - Le HuffPost 2 septembre 2019

La Russie a accusé ce dimanche 1 septembre les États-Unis d’avoir “compromis” le maintien du cessez-le-feu dans la province syrienne d’Idleb, où Washington a mené samedi une frappe contre des chefs jihadistes.

Selon l’armée russe, les États-Unis ont frappé la région “sans en notifier à l’avance la Russie et la Turquie”, qui disposent toutes deux de troupes au sol. Elle a qualifié la frappe d’“utilisation aveugle de l’aviation” militaire. Le HuffPost 2 septembre 2019

LVOG - Si les Américains ont frappé la région “sans en notifier à l’avance la Russie et la Turquie”, c'est qu'ils savaient qu'ils ne viseraient pas les "troupes au sol" russes ou turques.

Allemagne.

Forte poussée de l'extrême droite en ex-RDA - AFP 1 septembre 2019

L'Alternative pour l'Allemagne (AfD), qui pourfend la politique d'accueil de centaines de milliers de migrants par la chancelière ces dernières années, obtient 22,5% dans le Brandebourg, le Land qui entoure Berlin, contre 12,2% en 2014, et 27,5% en Saxe, dans le sud-est (9,7% en 2014), selon des estimations des médias allemands.

L'Est de l'Allemagne confirme son statut de bastion électoral de l'AfD, nettement plus faible à l'Ouest du pays. Une illustration de la césure persistante en Allemagne trois décennies après sa réunification.

Quelque 5,5 millions de personnes étaient appelées aux urnes pour élire leurs nouveaux parlements régionaux.

S'il ne s'agit que d'environ 12% du corps électoral allemand, ces scrutins, complétés par un troisième en Thuringe, autre région de l'ex-RDA, le 27 octobre, sont scrutés à la loupe.

Dans le Brandebourg, le parti social-démocrate, partenaire minoritaire de la coalition gouvernementale de Mme Merkel à Berlin, parvient à sauver sa première place avec 27,5%, selon les estimations.

En Saxe voisine, les conservateurs d'Angela Merkel, dont ce Land constitue un fief, arrive certes en tête avec plus de 32%, devançant l'AfD de 5 points environ dans cette région berceau du mouvement islamophobe Pegida. Mais avec un net repli depuis 2014 (39,4%).

Les partis établis, en particulier la CDU, ont d'ores et déjà prévenu qu'ils ne formeraient pas de coalition avec l'AfD, qui présentaient de surcroît dans ces régions des figures issues de sa frange la plus radicale.

Ces Länder pourraient ainsi se trouver gouvernés par de larges alliances hétéroclites associant droite et gauche, au risque d'attiser un peu plus les mécontentements.

Dans des régions où nombre de jeunes continuent d'émigrer chaque année vers l'Ouest de l'Allemagne et ses salaires plus alléchants, les Allemands de l'ex-RDA souffrent d'un sentiment de déclassement, malgré une forte baisse du chômage depuis 10 ans.

Plus d'un électeur sur deux (54% en Saxe, 51% dans le Brandebourg) juge ainsi que les habitants de l'Est sont traités comme des "citoyens de seconde zone", selon un sondage diffusé dimanche par la première chaîne de ARD.

Devenu le deuxième parti à l'échelon fédéral, selon les sondages, les Verts ratent eux en partie le coche dans ces deux Länder industriels. Avec un score autour de 9% dans chacun des scrutins, ils sont en deçà des 14% promis par d'ultimes sondages.

Avec 10% dans les deux Länder, le parti de gauche radicale Die Linke perd lui autour de 8 points par rapport à 2014. AFP 1 septembre 2019

LVOG - "Ces Länder pourraient ainsi se trouver gouvernés par de larges alliances hétéroclites associant droite et gauche", SPD et/ou Verts ou Die Linke, ne serait-ce pas ce qui alimente l'extrême droite ? Chut !


Le 10 septembre 2019

CAUSERIE ET INFOS

En tombant pas hasard sur un documentaire dédié à Léonard de Vinci, il y a quelques jours, j'ai été sidéré de constater que l'idée que j'en avais conservée depuis ma scolarité, était très éloignée de la réalité ou de l'image qui a été colportée depuis cinq siècles à travers le monde.

En fait de génial inventeur, il fut surtout un plagiaire doué d'un sens aiguisé de l'observation et d'une imagination exubérante, facultés qui lui permirent de perfectionner les inventions d'autres chercheurs de son époque. Pour concevoir celles qu'on lui attribue, il eut l'idée de se servir ou de rapprocher les avancées de son époque dans les différents secteurs de la recherche ou scientifiques, notamment en mathématiques et en physique, c'est essentiellement pour cette raison qu'on le présente comme un visionnaire, et sur quoi reposa à l'époque sa réputation, qu'on serait peut-être tenté de justifier après coup, mais qui laissa un goût amer à ses employeurs, qui constatèrent que la plupart de ses inventions ne leur étaient d'aucune utilité ou ne fonctionnaient pas.

Quant au peintre, sa technique, dont personne n'a réussi à percer le secret jusqu'à nos jours, était tellement complexe qu'elle était inadaptée à la réalisation de fresques, la plupart de celles dans lesquelles il se lança demeurèrent inachevées, ainsi qu'un grand nombre de tableaux qui ont été détruits ou qui ont disparu par la suite, ce qui explique qu'à peine une vingtaine de ces tableaux parvinrent jusqu'à nous. Il travaillait excessivement lentement est-il rapporté. J'ignore s'il rivalisa de talent avec ses maîtres et les peintres de son époque. Là où il excella, ce fut dans la reproduction d'anatomies humaines ou animalières, ainsi que la description de mécanismes qu'il réalisa avec une précision exceptionnelle.

Pour terminer, l'histoire du personnage, son mode de vie, ses fréquentations, son comportement en général, absolument rien de ce que sa biographie a révélé ne méritait des éloges ou qu'on le hisse au rang d'icône. Avantagé par son physique d'esthète, de nos jours on dirait qu'il fut toute sa vie d'adulte un pédophile vivant avec un garçon d'une dizaine d'année au visage d'ange, recherchant sans cesse la présence de très jeunes garçons avec lesquels il aura des relations sexuelles. Extravagant, perpétuellement en quête de reconnaissance, il se mettra au service de nobles cruels ou tyranniques, fort peu recommandables, qui lui permettront de mener une vie de seigneur, et qu'il n'hésitera pas à trahir. Bref, passons sur les détails qui n'étaient pas davantage en sa faveur, hormis son talent indéniable d'ingénieur et de peintre, c'est surtout à son ambition débordante et à son individualiste exacerbé auxquels il doit sa renommée. De là à en faire un génie ou le plus grand peintre de tous les temps, ce serait exagéré et injustifié.

Plus prosaïquement, je me demande jusqu'où on nous a enseigné un tas de conneries à l'école ou raconté des histoires qui étaient très éloignées de la réalité, et pas seulement à l'école. Là je fais l'idiot, parce que cela fait de très nombreuses années que j'en étais arrivé à cette conclusion.

Mais remarquez bien, que si on m'avait interrogé sur Léonard de Vinci avant de regarder ce documentaire, ne m'étends jamais penché à nouveau sur ce sujet depuis ma scolarité, j'aurais débité comme un âne ce que j'avais été sommé d'apprendre par coeur autrefois, et je serais passé pour un crétin, ce que je déteste, mais est encore possible, la preuve, comme quoi aussi il vaut mieux être modeste dans la vie en général.

Donc quand vous lirez certains passages de cette causerie, ne vous empressez pas de soulever les épaules en signe de désapprobation, essayez plutôt de réfléchir aux raisons qui m'ont conduit à émettre certaines idées, hypothèses ou scénarios, à première vue totalement déconnectés de la réalité ou farfelus, mais qui ne le sont peut-être pas tant que cela. Et dites-vous bien que j'ai eu la même attitude ou surprise que vous, car quand on cherche, on ignore ce qu'on va découvrir, après la question qu'on se pose, c'est de savoir qu'est-ce qu'on va pouvoir en faire, à vous de voir, chacun est libre.

Au format pdf - 26 pages

Sur l'orientation économique du capitalisme.

Cette causerie sert de complément à la vidéo que je vous propose plus loin. J'ignorais les questions que j'allais devoir aborder et qui troubleront plus d'un lecteur.

On commencera par la fin ou la modification du rôle de l'Etat ou des rapports entre l'Etat et les différentes classes, l'Etat servant dorénavant exclusivement de caution politique à la mafia financière, en endossant la responsabilité de la dérégulation totale de l'économie au profit de la finance et au détriment de l'ensemble de la population, après avoir transféré ses prérogatives économiques ou financières aux banques centrales détenues ou entièrement contrôlées par les sommets de l'oligarchie financière anglo-saxonne et internationale (via le FMI, la Banque mondiale), et ses prérogatives politiques à des institutions supranationales telles l'Union européenne, ou militaires, à l'Otan.

C'est la distinction établie entre ce que certains économistes appellent l'économie sociale de marché et l'économie purement de marché, qui permet de comprendre comment le capitalisme est passé du libéralisme appelé également Etat providence au néolibéralisme. Dans l'économie sociale de marché l'Etat joue un rôle de régulateur social entre les classes, ce qui se traduit par une répartition des richesses entre toutes les classes Dans l'économie purement de marché, l'Etat abandonne ce rôle, ce qui se traduit par une explosion des inégalités sociales et l'enrichissement à outrance d'une infime minorité de prédateurs financiers ou oligarques.

Quant à la question de savoir quand cette transition eut lieu ou a été amorcée, cela remonte, soit à l'indépendance des banques centrales (Japon, les tigres et dragons asiatiques, les pays de la zone euro, etc.), soit à la décision politique de leur accorder le pouvoir de décider quelle masse de monnaie serait en circulation ou de prendre le contrôle de l'économie d'un pays (Etats-Unis).

Tant que la création monétaire était adossée à l'or ou correspondait à des actifs, elle demeurait limitée ou encadrée, c'était la loi de l'offre et de la demande ainsi que la lutte des classes qui servaient de régulateur, mais lorsque cette garantie disparue ou la création monétaire fut libéralisée et détournée du secteur productif ou marchand au profit du secteur financier ou de la spéculation, elle contribua à la formation de bulles financières qui en éclatant déclenchèrent une récession accompagnée d'une contraction monétaire pour l'accentuer davantage, ce qui se traduisit par des centaines de milliers de faillites et un chômage de masse dont les Etats furent rendus responsables pour justifier l'adoption de réformes structurelles que Washington par l'intermédiaire du FMI réclamait, afin que l'économie de tous ces pays bascule vers le néolibéralisme ou adoptent la même politique économique que les Etats-Unis.

Ce scénario savamment orchestré par l'oligarchie financière anglo-saxonne a fini par s'imposer dans tous les pays capitalistes industrialisés.

Ce que ne dit pas la vidéo exceptionnelle que je vous propose de visualiser très attentivement tellement elle est instructive et claire, c'est que le développement du capitalisme ou l'économie sociale de marché conduisait inexorablement à une crise incontrôlable du capitalisme ou à son effondrement, car aussi généreux qu'il pouvait paraître en apparence à plus ou moins longue échéance les contradictions sur lesquelles reposaient ses fondements le rattraperaient, car il est impossible à terme de distribuer plus de richesses qu'il n'en est produit sans aboutir à la faillite ou à la remise en cause de ce système économique, sachant que les capitaux investis dans la production allaient s'accroître, tandis que la plus-value présente dans les richesses produites allaient au contraire diminuer du fait de l'augmentation de la productivité, il était donc prévisible qu'il arriverait un moment où ce processus atteindrait ses limites et qu'il faudrait y mettre un terme d'une manière ou d'une autre, et de prendre le risque de laisser la lutte des classes décider de son issue, et qui sait, de parvenir à abattre ce système économique, ce qui du point de vue de l'oligarchie était inconcevable évidemment.

L'oligarchie anglo-saxonne décida donc de casser la règle du jeu qui prévalait au sein du capitalisme depuis son avènement, en empêchant la lutte des classes de continuer à jouer son rôle historique de moteur du développement de la civilisation humaine, pour la plonger dans le chaos et la barbarie que nous connaissons aujourd'hui. Elle parvint assez facilement à la neutraliser, dans la mesure où précédemment l'économie sociale de marché (ou "l'Etat providence") s'était montrée particulièrement généreuse envers les classes exploitées qu'elle était ainsi parvenue à corrompre, ainsi que l'ensemble du mouvement ouvrier qui devait se détourner du socialisme.

L'oligarchie financière anglo-saxonne, puis petit à petit internationale, ne finassa pas, disons à partir du début des années 70, elle n'hésita pas à adopter des mesures illégales et mafieuses pour parvenir à ses fins, que l'ensemble des chefs d'Etat ou de gouvernement devaient couvrir, et qu'évidemment les travailleurs devaient ignorer, jusqu'au moment où mise devant le fait accompli et par la force des choses, en en subissant les brutales conséquences, du fait qu'ils s'étaient accommodés du capitalisme et que le mouvement ouvrier avait abandonné la perspective du socialisme, ils se retrouveraient impuissants pour les combattre, jusqu'à quand, c'est la seule question qui reste de nos jours en suspens.

Dans de précédentes causeries, j'avais déjà abordé cette question déterminante ou analysé comment et pourquoi nous en étions arrivés à la situation actuelle inextricable ou apparemment sans issue politique à court terme, à ceci près que nous n'étions peut-être pas parvenus à mettre suffisamment en relief les différentes étapes par lequel ce processus économique était passé, et les liens qui reliaient chacun des acteurs politiques autant que leur rôle au cours de ce processus qui a duré des décennies...

J'avais expliqué que la neutralisation de la lutte de classe du prolétariat était un objectif déterminant que l'oligarchie s'était donnée d'atteindre. On m'a alors ri au nez, cela paraissait tellement évident. Mais ce qui l'était beaucoup moins, c'était comment le libéralisme économique allait précisément servir cet objectif pendant toute une époque, car déformé par la formation politique que j'avais reçue, je croyais que le progrès social ne pouvait provenir que de la lutte de classe des exploités, je ne pouvais pas concevoir que l'oligarchie imaginerait une stratégie dans laquelle, dans un premier temps elle favoriserait le progrès social, pour ensuite s'en servir pour atteindre d'autres objectifs cette fois financiers, ce qui inclurait la liquidation de ce progrès social. On peut affirmer qu'elle s'est servie du mouvement ouvrier pour pouvoir passer tranquillement au néolibéralisme, et que ses dirigeants en portent la terrible responsabilité.

On peut ajouter que l'élimination à la tête des institutions nationales des différents Etats de tous les partis politiques dits de droite ou de gauche qui ont participé à ce processus, était inscrite dans ce processus ou y conduisait inexorablement. Donc Macron et LREM ne sont pas tombés un jour du ciel, non, ils constituent à ce stade le point d'achèvement de ce processus de destruction des bases sur lesquelles reposait le capitalisme et la lutte des classes depuis le XVIIe siècle, qui notez bien n'ont pas disparu pour autant, contradiction que l'oligarchie va avoir bien du mal à gérer dans l'avenir, une faille ou une faiblesse qui constitue notre seul espoir de l'abattre et de passer au socialisme.

Venons-en à cette vidéo.

Richard Werner, dont j'ai découvert l'existence avant-hier, est réputé pour être le plus fameux professeur d'économie actuellement en vie.

Le contenu de cette vidéo est exceptionnelle par sa clarté, elle est accessible à tous ou presque. C'est à cela qu'on reconnaît si quelqu'un maîtrise parfaitement son sujet et c'est le cas ici. Il y est décrit étape par étape comment le sommet de l'oligarchie financière anglo-saxonne est parvenue à étendre son pouvoir à l'économie mondiale à partir des années 50. Cette vidéo mérite d'être visionnée plusieurs fois, afin de retenir chacune de ces étapes et les rôles qu'ont tenu chacun des acteurs ou facteurs qui y figurent.

Tout militant, cadre ou dirigeant qui tient à demeurer digne de son engagement politique, devrait être en mesure spontanément de les énumérer à l'issue de ce visionnage, histoire de montrer qu'il a bien compris l'orientation du capitalisme, sinon, ce ne serait même pas la peine qu'il se livre à une analyse de la situation qui serait forcément embrouillée ou confuse.

Je crois qu'à un moment donné il faut être sérieux et arrêter de raconter des conneries aux travailleurs, non ? Si chacun ne s'efforce pas de progresser, à son rythme bien entendu, on ne s'en sortira jamais. Car toute argumentation qui comporte des failles ou des contradictions ne vaut rien, votre interlocuteur s'engouffre dedans et vous perdez votre temps, ou pire, vous allez le manipuler parce que vous ne savez même pas de quoi vous lui causez, et vous êtes susceptible d'être manipulé aussi.

Princes of the Yen: Central Bank Truth Documentary

https://www.youtube.com/watch?v=p5Ac7ap_MAY

Présentation.

«Les princes du yen: les banques centrales et la transformation de l'économie» explique comment la société japonaise a été transformée pour répondre aux priorités et aux souhaits de puissants groupes d'intérêts, et comment les citoyens ont été totalement ignorés à ce sujet. D'après un livre du professeur Richard Werner, chercheur à la Banque du Japon pendant le krach des années 90, au cours duquel le marché boursier a chuté de 80% et les prix des logements de 84%. Le film dévoile la véritable cause de cette période extraordinaire de l'histoire récente du Japon. Tirant largement parti des images d'archives et des apparitions télévisées de Richard Werner à l'époque, le spectateur est guidé vers une nouvelle compréhension de ce qui fait bouger le monde. Et découvre que ce qui s'est passé au Japon il y a près de 25 ans se répète à nouveau en Europe (En réalité partout dans le monde - LVOG). Pour comprendre comment, pourquoi et par qui, regardez ce film. «Princes of the Yen» est un défi sans précédent pour le système de croyance idéologique dominant d’aujourd’hui, ainsi que pour les leviers de contrôle qui le sous-tend. Morceau par morceau, la réalité est déconstruite pour révéler le monde tel qu'il est et non pas comme ceux au pouvoir voudraient nous faire croire qu'il est. "Parce que seul le pouvoir qui est caché est le pouvoir qui dure."

LVOG - Je voudrais rajouter un mot sur les limites de l'économie sociale de marché tant vantée par Richard Werner.

Pour que ce processus se poursuive indéfiniment comme le suggérait Richard Werner, il aurait fallu que tous les Etats développés l'adoptent ou que le marché soit en expansion indéfiniment, or ce n'était pas le cas et ne le sera jamais, sinon le capitalisme ne connaîtrait plus de crise, et les oligarques n'auraient eu aucun intérêt à saborder un système économique qui aurait été aussi parfait. Sans même ouvrir en grand le robinet du crédit bon marché, il serait forcément arrivé un moment où la solvabilité des emprunteurs aurait atteint une limite, ou une fois satisfait leurs besoins ils se seraient épuisés, la surproduction aurait entraîné une chute de la valeur des actifs et conduit à la faillite un grand nombre d'entreprises et à une crise sociale aux conséquences incontrôlables, de la même manière qu'avec une bulle financière. Le capitalisme qui n'a rien de philanthropique ne fait pas de miracles, contrairement à la croyance qu'entretient notre professeur d'économie.

Ce qu'il faut aussi retenir, c'est que c'est bien un système financier illégale et mafieux qui s'est mis en place ou qui domine l'orientation de l'économie mondiale, dont les banques centrales sont les principaux instruments, puisque ce sont elles qui dictent leur loi et leur droit à tous les acteurs économiques (et politiques) qui ont le devoir de les respecter ou de s'y plier sous peine d'être éliminés ou ruinés. Elles contrôlent la masse monétaire en circulation et tous les leviers financiers, elles peuvent s'en servir à tout moment pour déstabiliser un secteur économique ou un Etat. Elles agissent comme un gang de malfaiteurs qui détrousseraient légalement la population en toute impunité. C'est donc une mafia financière, qui avec l'aval des dirigeants politiques des différents Etats, est responsable de tous les maux dont souffrent tous les peuples, il est donc légitime de la qualifier d'organisation criminelle.

Le plus exaspérant (au XXIe siècle), c'est de constater le gouffre qui existe entre la perception qu'en a la majorité de la population et la plupart des militants, et cette réalité cynique et despotique si difficile à admettre tellement elle est invraisemblable et monstrueuse, car on peine à croire qu'elle puisse exister réellement, et pourtant, c'est hélas le cas ! Il n'y a pas lieu de s'en faire une raison pour autant, mais de la regarder en face et de la combattre pour renverser ce régime immonde, je vous laisse le soin de le qualifier comme il vous plaira.

Un jour, un militant m'a dit que je déraillais ou que j'étais sous l'emprise d'une théorie du complot, quand j'affirmais que les banques centrales créaient de la monnaie sans équivalent ou à partir de rien, et qu'on était en présence de faux-monnayeurs, parce que si cela avait été le cas, elles en distribueraient à la population sans compter... Or c'est ce qu'elles firent aux Etats-Unis, puis beaucoup plus tard au Japon. Et qu'est-ce qui s'est passé ? Cela devait contribuer à produire une bulle financière qui devait finir par exploser fatalement pour les raisons que nous avons évoquées plus haut. Il ignorait que cela avait existé et conduit à une longue récession, à des ruines en cascades et des millions de chômeurs, parce que le système capitaliste était incompatible avec de telles règles tout simplement.

Une République sociale et démocratique, un gouvernement ouvrier, se retrouveraient face à des difficultés économiques et un dilemme.

En régime socialiste, c'est l'Etat qui contrôlerait la banque centrale, la création et la masse monétaire en circulation, qui déciderait des taux d'intérêt ou de les annuler, du niveau des salaires, des prix, etc. c'est un gouvernement ouvrier qui déterminerait le budget de l'Etat, mais il serait rapidement confronté à une énorme difficulté, la reconnaissance de sa monnaie sur le marché mondial, et il y a fort à parier qu'aucun Etat ou aucune banque centrale n'en voudrait pour réaliser des transactions commerciales, il resterait alors le troc, mais là encore il essuierait un refus catégorique, il ferait l'objet d'un boycott ou d'un blocus économique mondial. Alors que faire ? Permettre à l'ancienne monnaie de continuer à avoir cours, cela ne changerait pas forcément grand chose, et précipiterait une crise économique qui entraînerait la chute de la nouvelle République sociale.

Les réformes sociales ne réaliseraient pas plus de miracles dans une économie dépendant du marché mondial dominé par le capitalisme, surtout dans un pays aussi petit que la France ou les autres Etats européens. Soit le prolétariat d'autres pays développés se soulèveraient, et notre Etat socialiste bénéficierait d'un répit en attendant que d'autres les imitent et ainsi de suite, soit ce scénario serait reporté à une échéance ultérieure et la menace de son étranglement se ferait de plus en plus pressante, dans ce cas-là que faire une fois de plus, que pourrait-on envisager ? Capituler, adopter des mesures artificielles pour retarder l'heure de l'effondrement fatal ?

Après tout la République sociale détiendrait tous les pouvoirs et pourrait s'adresser directement à la population pour lui suggérer un autre scénario inédit, auquel je n'ose même pas penser, mais auquel elle pourrait adhérer, et si je vous le soumets, c'est parce que je n'en ai pas trouvé d'autres qui permettrait de nous sauver : On décrèterait la monnaie et les rapports sociaux à l'origine du règne de la nécessité et donc du capitaliste hors la loi, de telle sorte qu'il n'existerait plus aucune entrave au développement économique ainsi libéré du carcan qui menaçait de l'étouffer, y compris de l'extérieur, puisque la valeur d'échange aurait été abolie, et toute tentative de revenir à l'ancien régime serait vaine ou vouée à l'échec, puisque ses fondements auraient complètement disparu et le mode de vie de la population aurait été transformé de fond en comble.

Pour autant notre problème d'approvisionnement en matières premières et d'exportations ne serait pas résolu. Un peu de patience, on y vient.

On peut acheter ou compromettre quelqu'un avec de l'argent en lui promettant monts et merveilles, mais quand il en a déjà fait l'expérience ou qu'il observe ce qui se passe dans les pays où un autre modèle de société basé sur l'argent sévit, il n'aura pas envie de les imiter. Qui plus est, la nouvelle société sécrèterait tellement d'enthousiasme, de liberté et de vocation créatrice, que plus personne ne se porterait aussi mal qu'autrefois ou en 2019. Tout ce qui poussait jusque là les gens à se haïr, à la violence ou à manquer de respect envers les autres aurait disparu, seule demeurerait la fraternité entre les hommes. Le bien commun ou le bien-être partagé serait ce qu'ils auraient de plus cher, et pour rien au monde ils n'envisageraient d'y renoncer, chacun trouverait sa place dans la société, personne ne serait laissé pour compte, dans ces conditions les rapports sociaux seraient apaisés et tous les peuples en prendraient conscience précipitant l'éradication du capitalisme de la surface de la Terre.

Pour autant d'autres problèmes urgents surgiraient pratiquement immédiatement et il faudrait leur apporter des réponses.

Et comme ce processus n'irait pas de soi malgré tout, compte tenu de l'ignorance dans laquelle a été maintenue si longtemps la population, il serait farfelu d'imaginer que les comportements formatés au cours des milliers d'années d'exploitation et d'oppression changeraient du jour au lendemain. On peut imaginer le choc qu'une telle brutale transition produirait sur bien des gens. C'est la raison pour laquelle ce scénario se réaliserait progressivement, selon des règles que les institutions véritablement démocratiques qui auraient été fondées au cours du processus révolutionnaire adopteraient, de manière à ce que chacun puisse s'adapter à la nouvelle société, et d'intervenir pour proposer des solutions en présence de comportements anarchiques ou inappropriés qui seraient inévitables dans un premier temps ou pendant un certain temps. L'Etat ne subsisterait pas tel que nous le connaissons aujourd'hui, il serait en voie d'extinction, dans tous les cas de figure il ne servirait plus à opprimer une classe ou la majorité, il la protègerait en attendant que l'ensemble des citoyens constituent une collectivité humaine ou sociale coïncidant avec l'épanouissement individuelle de chacun de ses membres.

Ce que je propose ici, n'est ni plus ni moins que la négation ou l'opposé du modèle de société qu'on nous impose ou dans lequel nous sommes sinon condamnés à vivre indéfiniment qui est basé sur l'argent ou la monnaie, le profit... Si on parvient au constat ou à se faire à l'idée qu'un modèle de société aussi monstrueux que le néolibéralisme soit parvenu à s'imposer, pourquoi on ne pourrait pas envisager que sa négation puisse exister ? Cela n'aurait aucun sens ou serait stupide.

Je sais ce qu'on va nous rétorquer : Les gens n'y sont pas préparés, ils ne le seront jamais, patati et patata. A ce compte là, autant abandonner tout de suite cette perspective et accommodons-nous du régime en place. Si on attend que les masses soient prêtes en restant les bras croisés, effectivement on pourra attendre indéfiniment. Il ne faut pas les sous-estimer, placées dans des conditions particulièrement favorables, sachant qu'elles ont acquis la capacité d'évoluer très rapidement, même si cela ne saute pas eux yeux, si elles n'ont pas d'autre choix que la liberté ou le retour de l'ancien régime honni, gageons qu'elles en feront un bon usage.

Je vous mets au défi de trouver dans la société, un seul membre de la classe ouvrière ou des classes qui ne trouverait pas génial de vivre dans une société débarrassée de la monnaie, même s'il ajouterait aussitôt que ce serait utopique, ce qui serait tout à fait normal ou prévisible, puisqu'il ne percevrait pas le processus politique qui permettrait de réaliser cette utopie ; c'est d'ailleurs le même argument auquel recourt les ennemis du socialisme ou du communisme.

Quant à ceux qui seraient tentés de se contenter de l'illusion du "socialisme du XXIe siècle" dans le cadre du capitalisme, voyez de quelle manière elle se conclut chaque fois. Rien ne change fondamentalement en réalité pour les exploités et les opprimés.

Personne à ma connaissance n'a osé avancer dans la voie que je propose ici, où figurent plusieurs scénarios, notez bien, en fonction du développement de la situation politique dans le monde. A aucun moment j'ai affirmé qu'il fallait axer notre politique sur la suppression de la monnaie, qu'on ne déforme pas ce que j'ai proposé. J'ai seulement indiqué qu'il fallait concevoir qu'à un moment donné on pourrait être amené à envisager cette solution parce qu'il n'en existerait pas d'autres, c'est tout.

On vous parle de gouvernement ouvrier, d'Etat ouvrier, d'Assemblée constituante souveraine, de communisme, on vous dit qu'il faut s'emparer du pouvoir politique, abolir les institutions de la Ve République, rompre avec l'UE et les institutions financières ou politiques internationales du capital et j'en passe, mais personne n'ose aborder en pratique les difficultés auxquelles nous nous retrouverions confrontés dans un tel cas de figure ; Rétablir le franc et abandonner l'euro, etc. c'est bien beau sur le papier, mais qui en voudra de votre franc, absolument personne sur le marché mondial sous peine de représailles de Washington, de l'Otan, de Bruxelles, etc.

Que proposent-ils en échange des lourds sacrifices que temporairement la population devraient subir suite à l'embargo, au blocus mondial dont notre République sociale ferait l'objet ? Des réformes sociales en veux-tu en voilà, mais elles seraient très loin de faire le compte. Réfléchissez un peu, si vous n'aviez plus de pétrole, plus de gaz, plus d'uranium, plus de café, de thé, de cacao, de sucre, etc. toutes ces marchandises importées qui participent à la vie quotidienne des Français, vous devriez vous en priver ou leur trouver des alternatives très rapidement, quand cela serait possible, si elles existaient. Imaginez un instant quels changements radicaux et brutaux en découleraient pour la population, et vous croyez qu'elle pourrait les accepter de gaité de coeur, à quoi cela lui servirait-il de bénéficier de hausses de salaire si dans le même temps elle ne pourrait plus satisfaire ses besoins les plus élémentaires ou si cela s'avèrerait plus compliqué encore que par le passé, de vivre tout simplement, il en faudrait beaucoup plus pour qu'elle accepte d'y renoncer même temporairement. Vous feriez face à des émeutes sanglantes quotidiennes et des pillages alimentées par les membres de l'ancien régime, qui déboucheraient sur une guerre civile que vous ne pourriez pas contrôlée, puisque ce serait les masses elles-mêmes qui en seraient à l'initiative ou y participeraient, d'autant plus que les inégalités sociales n'auraient pas disparu, loin de là, je ne donnerais pas chère de votre République sociale qui volerait en éclats en un temps record, c'est une certitude.

Alors qu'avec la suppression de la monnaie, les inégalités sociales que l'on croyait devoir disparaître progressivement, n'auraient plus cours immédiatement. C'est la totalité de la population qui serait impliquée dans l'organisation, la planification, la gestion de la production et de la société, la répartition des richesses disponibles, de telle sorte que personne n'aurait intérêt à semer le désordre sous peine de se priver elle-même des marchandises dont elle aurait besoin ou d'aggraver la situation ou la pénurie de certaines matières premières, chacun serait conscient des difficultés passagères à affronter, et donnerait le meilleur de lui-même pour les résoudre au mieux véritablement équitablement entre tous les membres de la société.

La suppression de la monnaie entraînerait spontanément un profond changement de comportement de la population. Tous ceux qui croyaient qu'ils allaient subir jusqu'à leur dernier souffle le sort épouvantable que le capitalisme leur avait réservé, réaliseraient soudain qu'ils en seraient désormais définitivement libérés, et que pour conserver cette liberté ou en contrepartie ils devraient accomplir de nouvelles tâches ou consentir certains sacrifices en attendant des jours meilleurs, ce qui vaudrait toujours mieux que de vivre éternellement sous un régime qui les exploitait et les opprimait.

Finies l'angoisse ou la crainte du lendemain, des fins de mois, de la faim, du patron, du contremaître, du chômage, de l'expulsion, de la saisi, de l'huissier, du fisc, du banquier, de la traite arrivant à échéance, du crédit usuraire, des impôts à payer, de l'augmentation des prix, de la panne imprévue, des discriminations, de la persécution policière, de l'arbitraire judiciaire, de l'humiliation permanente, de la justice de classe, des injustices, etc.

On comprend que ceux qui ne sont pas vraiment confrontés à ces difficultés de nos jours, aient du mal à se sentir concernés ou ne parviennent pas à imaginer un seul instant, ce que cette avancée démocratique représenterait pour la population, un progrès inestimable, hors de prix.

Que nous proposent nos détracteurs ? Rien, hormis rabâcher des formules creuses apprises par coeur ou sans lendemain dont ils se gargarisent. Ce sont uniquement des agitateurs incapables d'apporter la moindre réponse aux questions que les travailleurs sont légitimement en droit de se poser, quand on leur propose de changer de société ou de les embarquer dans une aventure dont ils ignorent tout, les inconvénients et les avantages.

Vous me direz qu'on est encore loin d'en être rendu là. Certes, et ce n'est pas en s'en tenant à des lieux communs ou en enfonçant des portes ouvertes qu'on risque de s'en rapprocher, en tenant un discours aux travailleurs digne du XIXe siècle. J'ai envie de dire, qu'ils ont encore trop à perdre de nos jours pour ne pas se soucier du service après-vente, au cas où ils adopteraient la marchandise qu'on cherche à leur fourguer à tout prix. C'est un peu vulgaire, mais c'est ainsi qu'ils perçoivent souvent le militantisme, et je crois que l'épisode des Gilets jaunes l'a suffisamment illustré pour ne pas avoir à insister sur la défiance qu'ils manifestent envers le mouvement ouvrier.

Je crois qu'il faut commencer par là, et c'est seulement au cas où la discussion serait suffisamment avancée avec certains travailleurs ou militants, qu'on pourrait leur exposer les différents scénarios qui se présenteraient à nous pour conserver le pouvoir une fois qu'on l'aurait conquis, précaution sans laquelle nous passerions pour des farfelus, des gauchistes ou des anarchistes, ce que nous ne sommes pas. A suivre.

Grande-Bretagne. Les gangsters de la City en action.

La motion permettant au Parlement de reprendre le contrôle sur l’agenda du Brexit a été adoptée par 328 voix contre 301.

Les adversaires de Boris Johnson ont en effet fait leur le slogan des partisans du Brexit en 2016, «reprendre le contrôle», en l’appliquant au Parlement. Pour eux, il s’agit de restaurer le contrôle des députés sur le Brexit, afin de pouvoir empêcher un «no deal». lefigaro.fr 04.09

LVOG - Pendant toute la campagne électorale, on nous a fait croire qu'il existait deux camps, les pro et les anti-Brexit, depuis ils ne se donnent même plus la peine de camoufler que tous les partis institutionnels étaient en réalité alignés sur la City à l'origine du Brexit. Il n'y a que les dirigeants corrompus du mouvement ouvrier en France pour continuer à alimenter cette mystification.

Nous, nous avions compris que ce n'était pas notre affaire ou que nous n'avions pas à être pro-Brexit ou adopter une position conforme aux besoins exprimés par la City, la première place financière mondiale, ou être anti-Brexit au profit du maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne puisque nous combattons pour l'abolition de l'UE.

On a envie de dire que le mouvement ouvrier est si affaibli, divisé, disloqué, décomposé qu'il est devenu incapable d'adopter une position indépendante ou de se situer sur son propre terrain de classe. C'est d'ailleurs ce qu'on a pu observer une multitude de fois au cours des dernières décennies, au mieux, il se retrouve exclut de la scène politique ou il ne peut plus y jouer aucun rôle. 75 ans de collaboration de classes devait entraîner son effondrement, à défaut d'être parvenu à se doter d'une nouvelle direction indépendante pour se reconstruire sur des bases saines ou renouer avec le socialisme.

Par conséquent, contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, il n'y avait pas de fatalité ou nous ne devions pas forcément en arriver à la situation actuelle, les conditions objectives permettaient d'entrevoir une autre perspective politique que nos dirigeants n'ont pas été capables de saisir, ce qu'ils refusent d'admettre évidemment. Si dans la foulée de la révolution russe de 1917 tous les mouvements révolutionnaires en Europe ont échoué, ce n'était pas particulièrement parce que le prolétariat aurait été trop arriéré ou inorganisé, mais parce qu'ils furent dirigés par des dirigeants incompétents ou qui les trahirent, hormis une poignée qui demeurèrent fidèles au socialisme, et qui trop faibles ou marginalisés ne purent peser sur l'orientation du mouvement ouvrier, quand ils ne furent pas éliminés, y compris physiquement.

Déjà à cette époque, au début du XXe siècle, le mouvement ouvrier a été incapable de se doter d'une puissante avant-garde, et depuis il n'a jamais résolu ce problème. Avec tout le respect que l'on doit aux dirigeants qui tentèrent sincèrement de demeurer fidèle au socialisme, force est de constater qu'aucun ne compris réellement le développement de la situation en Russie et l'orientation politique adoptée par Lénine ou les dirigeants bolcheviks qu'ils condamnèrent parfois violemment.




11 septembre 2001 ou l'effroyable imposture.18 ans de mensonges, de désinformation, de censure.

DOC CENSURE 11 septembre/2001 " Le Complot" COMPLET - Par reopen911.info - 2013

https://www.youtube.com/watch?v=VGjFCCCF0AA

Cette vidéo comporte beaucoup de faiblesses hélas, nous les mettrons volontairement de côté. On retiendra l'essentiel, les preuves matérielles indiscutables que les faits ont été sciemment falsifiés ou occultés. Par exemple la présence dans la poussière récoltée de billes d'acier fondu comportant du souffre et d'autres composants chimiques n'entrant pas dans la fabrication de poutres en acier, indique de manière irréfutable que les tours du Word Trade Center et la tour n°7 ont fait l'objet d'une démolition contrôlée à partir d'explosifs militaires, sans parler qu'elles se sont effondrées à la vitesse de la chute libre d'un corps, en 10 secondes, pour 400 mètres de haut pour les 2 tours du WTC et 47 mètres pour la tour n°7.

Malgré tout, il y en a encore pour le nier farouchement, parmi lesquels Michel Collon (Investig'Action), qui vient de publier dans son blog un article sur l'Amazonie, dans lequel on peut lire que le réchauffement climatique serait de nature anthropique (moins de 5% du CO² présent dans l'atmosphère), alors que c'est tout aussi impossible que de faire fondre comme du beurre des poutres en acier (point de fusion 1600° environ) de 10 centimètres d'épaisseur avec du kérosène (température maximum inférieure à 1000°), des matériaux de construction, du matériel de bureau ou du papier !

Quand on s'adresse à des gens ou qu'on veut rendre compte de faits, quand on est honnête, avant d'affirmer quoi que ce soit, le minimum est d'essayer de savoir qu'est-ce qui s'est réellement passé. On se renseigne, on fait des recherches, on compare les différentes versions si nécessaires, on recoupe les éléments portés à notre connaissance, on étudie le sujet si on en ignorait tout, et si on ne parvient pas à un résultat satisfaisant ou si on a un doute, et bien on le dit tout simplement, et entre nous, on n'en meurt pas !

Maintenant il y a des gens qui s'enfoncent dans le déni, peut-être parce qu'ils se sont précipités sur la première version et qu'ils craignent de se contredire par la suite, mais à ma connaissance, c'est permis de se tromper, cela nous arrive à tous un jour ou l'autre, ce qui est inexcusable, c'est de refuser de l'admettre et de corriger ses erreurs. Ces gens-là se discréditent eux-mêmes et c'est parfois dommage.

J'avoue ne pas comprendre comment on peut vivre ainsi dans le mensonge, et quelle satisfaction on peut en tirer. Il faut croire que l'intérêt qu'ils portent à leur petite personne se situe au-delà de l'intérêt qu'ils portent à ceux auxquels ils s'adressent, je ne vois pas d'autres explications. Aussi doit-on se méfier de la fausse modestie qu'ils affichent généralement.

Il ne faut jamais rien croire ni personne sur parole, il faut toujours exiger des faits, des preuves matérielles, des témoignages, les vérifier si possible, des réponses aux questions qu'on pose, aux objections qu'on oppose, aux hypothèses qu'on soulève, aux contradictions qu'on relève, aux arguments qu'on avance, etc. Vous me direz que c'est être très ou trop exigeant... Non, c'est une réaction tout à fait normal et salutaire, quand on ne veut pas croire n'importe quoi ou qu'on ne tient pas à se faire manipuler et à manipuler les autres par la suite, quand on veut progresser aussi.

Comment voulez-vous orienter votre vie, si vous avez un tas de conneries dans la tête, dites-moi ? Il faut savoir ce qu'on veut dans la vie et s'y tenir, sinon il ne faut pas se plaindre ensuite qu'elle ne vaille pas grand chose, puisqu'on en est en grande partie responsable. Je dirais même que c'est pratiquement la seule liberté dont on dispose réellement dans cette société pourrie, alors si on ne l'exploite pas, on mérite le statut d'esclave que nous réserve l'oligarchie.

Encore un truc qui me vient à l'esprit.

Avez-vous observé comment les différents acteurs politiques de gauche ou d'extrême gauche et autres "personnalités" démocrates ou progressistes en sont venus au cours des dernières décennies à adopter servilement ici ou là le discours dominant, et je ne parle même pas de leur interprétation des évènements qui ont marqué les 7 premières décennies du XXe siècle, elle est calquée généralement sur le catéchisme des manuels scolaires ou universitaires ou encore des historiens officiels.

C'est plus fort qu'eux apparemment, et c'est plutôt déconcertant ou cela demeure d'autant plus inexplicable, si on ne s'aperçoit pas que tous ces gens qui se disent de gauche ou d'extrême gauche ont calé leurs positions sur la gauche officielle, le PS et ses satellites, la plus corrompue, réactionnaire, par crainte sans doute d'être trop marginalisés ou de se retrouver sous les feux croisés de la critique à la fois de la droite et de cette gauche pourrie, ce qui par ailleurs n'a pas empêché les éditocrates de les amalgamer à l'extrême droite ou de les traiter de conspirateurs...

C'était comme si leur respectabilité ou leur survie en dépendait, croyant sans doute que leur démagogie mettrait un certain temps avant d'être percée ou que personne n'y prêterait attention, prenant vraiment les travailleurs ou les militants pour des cons. On a du mal à saisir quel besoin ils avaient de s'avilir ainsi. Si c'était pour justifier leur étiquette de gauche ou d'extrême gauche auprès des travailleurs, le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est plutôt raté, vous voyez à quoi je fais allusion ici.

Comme le communisme, le socialisme, le marxisme, bref, les enseignements de la lutte de classe ne pouvaient plus être invoqués comme caution, sans rire, ni même le PS ou le PCF qu'ils portèrent si longtemps à bout de bras, après les élus et les braves petits patrons on eut le droit aux homosexuels, aux LGTB, aux fumeurs de cannabis, aux femmes battues, harcelées, violées, aux couples stériles, aux médias-oligarques persécutés, aux Roms, aux immigrés, aux migrants, tous idolâtrés ou devant disposer d'un statut supérieur, aux animaux maltraités, au malheureux capitalisme malmené par de riches égoïstes, aux tristes djihadistes décapiteurs gazés ou bombardés par d'horribles tyrans, sans parler de l'Etat-nation cruellement sacrifié sur l'autel de l'UE, et dernièrement le climat mis à mal par notre mode de vie de nantis, pour un peu on aurait presque honte d'avoir lutté pour le progrès social pendant tant d'années, souhaitant à ceux qui n'y ont jamais eu accès sur tous les continents de s'en abstenir, pour leur bien évidemment, amen !

Sans blague, comment voulez-vous qu'un travailleur normalement constitué et ayant acquis un début de conscience politique puisse prendre au sérieux ces gens-là, avec toutes les gamelles qu'ils traînent derrière eux ? Et je vous ai épargné toutes les théories foireuses qui prétendaient au cours du XXe siècle qu'on allait prendre le pouvoir incessamment sous peu.

Après il y en a encore pour s'étonner de la débâcle du mouvement ouvrier et de son avant-garde. Qu'ils demandent donc à leurs dirigeants pourquoi ils refusent obstinément de faire l'inventaire de la lutte de classe du XXe siècle, pourquoi ils refusent d'examiner les arguments que j'avance. Il y a toujours une explication à tout, je crois qu'il faut partir de ce principe pour tenter de la découvrir, sinon on a aucune chance d'y parvenir. Là encore, il faut savoir ce qu'on veut dans la vie.




Quelle est la stratégie de notre ennemi, quelle analyse fait-il de la situation, de quelle manière les présentent-ils, quelles difficultés rencontrent-ils, de quels moyens dispose-t-il pour avancer son agenda, etc. ?

La militarisation du monde made in USA au service de la démocratie expliquée par ses propagandistes.

DemDigest est le ou l'un des portails de la NED/CIA, et signifie la démocratie en résumé ou en aperçu, et non au sens alimentaire ou anatomique comme je l'avais écrit un peu trop vite dans une autre causerie, en me laissant influencer par la présentation trompeuse qu'ils en font, pour rendre leur version comestible ou présentable afin d'intoxiquer les peuples et les soumettre à leur dictature.

- La politique étrangère américaine aurait trop tardé pour un rééquilibrage, qui freinerait les déploiements militaires dans plus de 100 pays et relancerait une approche plus multidimensionnelle visant à renforcer la démocratie et à rendre le monde plus sûr, selon le New York Times. (...)

Ce ne sont pas seulement l'USAID, le département d’État et l’Institut républicain international qui sont importants ici. Il existe de nombreuses autres organisations, telles que le National Endowment for Democracy (NED), qui permettent de tirer le maximum de profit. (...) Voulons-nous maintenir l’ordre démocratique international dirigé par les États-Unis au XXIe siècle? (Source : https://www.demdigest.org/150-years-of-data-proves-autocrats-are-bad-for-the-economy/)

LVOG - La politique de la canonnière a ses limites regrette amèrement le New York Times, mais combinée à la manipulation des consciences à l'aide d'instruments toujours plus sophistiqués, l'oligarchie financière espère parvenir à conserver son hégémonie sur le monde et à l'étendre encore...

Quand les plus farouches ennemis de la démocratique s'en emparent, le totalitarisme progresse.

Voyez combien d'articles la NED/CIA y a consacré sur son portail Internet du 19 août au 4 septembre 2019.

- How to cultivate democratic resilience - DemDigest September 4, 2019

- Labor movement ‘winning the war of ideas’ for democracy? - DemDigest September 4, 2019

- Advancing democracy – a resilient element of U.S. foreign policy? - DemDigest August 30, 2019

- Capitalism vs democracy: Europe’s hard problem – or source of resilience? - DemDigest August 29, 2019

- Can democracy survive if the media fail? - DemDigest August 29, 2019

- Restoring civility for a healthy democracy and decent civil society - DemDigest August 29, 2019

- 'Nakedly populist move’ jolts the world’s most stable democracy - DemDigest August 28, 2019

- Tribalism threatens reversible democratic experiment - DemDigest August 28, 2019

- 'How To Hack A Democracy’: Are disruptive populists the new normal? - DemDigest August 28, 2019

- How corruption undermines democratic institutions - DemDigest August 28, 2019

- When democracy is not enough: Can technology ‘revolutionize’ Latin America - DemDigest August 28, 2019

- ‘Daunting challenges’ face Sudan’s democratic transition - DemDigest August 27, 2019

- Is a ‘democratic depression’ around the corner? - DemDigest August 27, 2019

- China snuffs out rare beacon of economic liberalism and democracy - DemDigest August 27, 2019

- Not too late to strengthen the democracy that undergirds Afghan state - DemDigest August 26, 2019

- Exporting digital authoritarianism: How to build democratic resilience - DemDigest August 26, 2019 How liberal democracies can demonstrate capacity for reinvention & renewal - DemDigest August 21, 2019 Have liberal democratic model’s geopolitical limits been reached? - DemDigest August 21, 2019

- China vs. Democracy DemDigest August 20, 2019

- ‘Unprincipled cut-and-run’ would betray Afghanistan’s fragile democratic process - DemDigest August 20, 2019

- Why equality is essential to a successful democracy - DemDigest August 20, 2019 Japan & South Korea should ‘lead the charge’ for democracy in Asia, but…. - DemDigest August 20, 2019

- At hinge in history, democracies need renewal to survive - DemDigest August 19, 2019

Comment en pratique ils appliquent leur stratégie au quotidien ou façonnent l'orientation du monde. Quelques exemples.

Hong Kong’s ‘Water Revolution’ spiraling out of control? DemDigest September 3, 2019

Diamond, co-éditeur du Journal of Democracy du NED:

Il ne reste peut-être pas beaucoup de temps pour éviter une tragédie. Les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres grandes démocraties doivent faire comprendre aux dirigeants chinois (notamment par le biais de chaînes privées) que la répression violente à Hong Kong aura des conséquences graves et durables. Au minimum, nous devrions utiliser le Global Magnitsky Act pour imposer des sanctions ciblées… Les dirigeants de Pékin doivent savoir qu’une répression violente à Hong Kong empêcherait toute possibilité de retour à une relation plus normale avec les démocraties occidentales. Et nous devons nous préparer maintenant à mener une bataille pour que l'opinion publique mondiale fasse payer un lourd tribut à la RPC si elle recourait à la force pour réprimer des manifestants pacifiques à Hong Kong.

Dans le même temps, compte tenu du temps qui reste, nous devrions rejoindre divers éléments du mouvement en faveur de la démocratie à Hong Kong, appelant à un strict respect de la non-violence et à une volonté de négociation et de compromis, suggère-t-il.

https://www.demdigest.org/hong-kongs-water-revolution-spiraling-out-of-control/

LVOG - On retiendra : "Nous préparer maintenant à mener une bataille pour que l'opinion publique mondiale fasse payer un lourd tribut à la RPC (République populaire de Chine)", autrement dit manipuler les consciences pour que les peuples adhèrent à la propagande xénophobe de leurs gouvernants contre la Chine, ou justifier des sanctions contre ce pays ou sa population.

Vous aurez noté également qu'ils appellent leurs agents à rejoindre la fraction non-violente de ce mouvement, à croire qu'ils étaient engagés dans la fraction violente jusqu'à présent ou qu'ils la supportaient, mais cela ils ne vous le diront pas aussi ouvertement.

Labor movement ‘winning the war of ideas’ for democracy? DemDigest September 4, 2019

Le mouvement ouvrier «gagne-t-il la guerre des idées» pour la démocratie?

Les syndicats ont exprimé leur solidarité avec les militants démocrates de Hong Kong cette semaine, alors que la Confédération syndicale internationale a appelé l'Union européenne à montrer la voie en veillant à ce que les droits de l'homme ne soient plus érodés dans la région, sous la pression politique accrue de Pékin. Rapports EURACTIV.

L’année dernière, le taux de syndicalisation des États-Unis est tombé à un nouveau plus bas historique de 10,5%. Parmi les travailleurs du secteur privé, le taux de chômage était de 6,4%. La résilience des travailleurs gouvernementaux a longtemps empêché le mouvement syndical en général de rester en vie. Mais en 2018, la majorité conservatrice de la Cour suprême a vidé la capacité de ces travailleurs de collecter les cotisations syndicales. Maintenant, le taux de syndicalisation dans le secteur public diminue plus rapidement que dans le secteur privé - et les travailleurs syndiqués sont en train de perdre la guerre des classes.

Et pourtant, le mouvement syndical est simultanément en train de gagner la «guerre des idées», écrit l'analyste Eric Levitz pour New York Magazine.

Les syndicats ont contribué à créer une nation plus juste et plus démocratique: en soulevant des millions de travailleurs et en donnant une voix plus forte aux Américains moyens et non fortunés en politique, déclare l'ancien journaliste du New York Times Steven Greenhouse, auteur du nouveau livre «Beaten Down, Worked Up : Le passé, le présent et l’avenir du travail américain ».

Comme l’a observé le philosophe Sidney Hook, «la démocratie n’est pas simplement un concept politique, mais un concept moral. C'est la démocratie en tant que mode de vie. »En tant que tel, il s'étend au-delà de l'arène politique pour couvrir tous les domaines, y compris le lieu de travail. Les syndicats sont souvent les groupes de la société civile les plus importants et les plus représentatifs du pays, avec une base de membres qui ajoute des références démocratiques et une légitimité que la plupart des ONG ne peuvent que leur envier.

Les syndicats ont joué un rôle central dans les transitions démocratiques en Corée du Sud, en Afrique du Sud et en Pologne. Les travailleurs et les syndicats ont souvent figuré parmi les manifestants les plus anciens et les plus énergiques dans les États africains confrontés à des manifestations démocratiques, écrit Jon Kraus dans Syndicats dans le renouveau démocratique et les transitions en Afrique.

Les syndicats ont toujours été non seulement des défenseurs politiques des travailleurs, syndiqués ou non, affirme Peter Cole, professeur d'histoire à la Western Illinois University et chercheur associé à la Society, Work and Development Institute de la University of the Witwatersrand en Afrique du sud. Le travail organisé fournit également un moyen de contrôle ou un pouvoir compensateur contre les entreprises ou d’autres intérêts particuliers qui capturent et corrompaient la démocratie, écrit-il pour le magazine TIME.

Un syndicalisme robuste était autrefois considéré comme un fondement essentiel de la démocratie, écrivait John Nichols pour The Nation:

Immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, les Américains prêchaient à partir d'un évangile qui considérait les droits du travail comme des droits de l'homme. Pendant l'occupation du Japon après la guerre, le général Douglas MacArthur et ses collaborateurs ont collaboré avec les citoyens japonais pour élaborer une constitution qui servirait de cadre à la démocratie. Conscients que de puissants syndicats indépendants constituent une défense contre l'autoritarisme, ils ont notamment précisé explicitement que "le droit des travailleurs de s'organiser, de négocier et d'agir collectivement est garanti".

Les États-Unis avaient l'habitude de dire au monde que les syndicats forts constituaient un rempart contre le fascisme. Nous devrions suivre nos propres conseils et consacrer le droit de s’organiser, soutient Nichols.

Les principales tendances et perturbations modifient le monde qui nous entoure. Menaces contre les défenseurs des droits de l’homme et des droits des travailleurs, fermeture de l’espace civique, impact de l’automatisation sur l’avenir du travail et les conditions sous-jacentes au mouvement #MeToo constituent de véritables défis pour assurer une économie mondiale juste et qui profite à tous. Toutefois, pour faire face à ces menaces, des efforts importants sont en cours pour renforcer le pouvoir, établir des normes et, finalement, assurer la justice économique et sociale dans les communautés du monde entier, note le Solidarity Center, un institut de base du National Endowment for Democracy:

Des femmes incroyables sont aux premières lignes de ce combat et préparent le terrain pour des réformes du droit, des politiques et des pratiques. Ces dirigeants comprennent que pour que tout soit correct, nous devons créer du pouvoir et travailler en collaboration. Cet événement célébrera à la fois leurs réalisations et réfléchira sur ce qui a fonctionné - et sur ce qui a besoin de plus de soutien - dans la lutte pour la justice, la démocratie et un travail juste pour tous.

Le Centre de solidarité, les fondations Open Society Foundations (G. Soros - LVOG), la Fondation Ford, le Fonds pour la liberté, la Fundación Avina, la Fondation C & A, Humanity United et AFL-CIO, le Solidarity Center et Global Labour Justice vous invitent à participer à une discussion le mardi 24 septembre 2019 à partir de 3: De 00h00 à 17h00 intitulé:

Building Power: Le leadership des femmes dans la lutte pour la justice, la démocratie et le travail équitable

Building Power: Women’s Leadership in the Fight for Justice, Democracy and Fair Work, in New York City on Tuesday, September 24, 2019 from 3 p.m. – 5 p.m.

https://www.demdigest.org/labor-movement-winning-the-war-of-ideas-for-democracy/

LVOG - On retiendra qu'en s'associant aux officines de l'oligarchie, les syndicats se compromettent et ne peuvent pas être indépendants, et la lutte qu'ils mènent n'a rien à voir avec les intérêts des travailleurs. Qui ne le savait pas déjà ?

Quand ceux qui ont conçu l'Union européenne en arrivent à affirmer que "l'UE n'est pas un État démocratique" est un "argument (...) respectable".

The United Kingdom of Absurdistan: Britain’s ‘Enemy of the People’ DemDigest September 4, 2019

Royaume-Uni le pays de l'absurde : l’Ennemi du peuple britannique.

En écrasant le Parlement dans l’un des débats politiques les plus importants du siècle, le Premier ministre britannique Boris Johnson pose les mêmes dangers pour la démocratie libérale que les agitateurs populistes pour la République romaine, écrit Ian Buruma dans Enemy of the People, de Grande-Bretagne:

La campagne autour du Brexit comporte de nombreux aspects peu recommandables: peurs exacerbées des immigrés, délires de grandeur nationale, etc. L'argument le plus respectable tournait autour de la question de la souveraineté. L'UE n'est pas un État démocratique. L'adhésion à l'UE signifie que certaines lois sont proposées et promulguées par des personnes qui n'ont pas été directement choisies lors d'élections nationales. Il existe un argumentaire puriste selon lequel une démocratie libérale ne peut déléguer des pouvoirs législatifs à des institutions supranationales sans affaiblir sa souveraineté nationale.

Alors que d'autres populistes sombrent dans l'autoritarisme, Johnson "se dissimule dans une sorte de nihilisme insouciant", écrit Fintan O’Toole pour The New York Review of Books.

L’une des vertus de la braderie de Johnson est qu’il a certainement fait comprendre à ses compatriotes ce que les étrangers peuvent voir: le système dans lequel tout cela est possible est une démocratie construite autour d’un solide noyau de féodalisme, a-t-il déclaré dans le Irish Times. (La NED critique aveuglément Johnson, car en obtenant l'aval de la reine, il n'a pas remis en cause le "solide noyau de féodalisme" sur lequel repose le régime britannique. C'est confirmé deux paragraphe plus loin. - LVOG)

Les plébiscites sont considérés dans les systèmes fermés comme une forme de «démocratie directe», alors que la volonté du peuple trouve sa plus pure expression dans la volonté d'un grand dirigeant, écrit Buruma pour Project Syndicate:

Mais l’intérêt de la démocratie parlementaire, dont la Grande-Bretagne est l’un des exemples les plus anciens et les plus fiers, est qu’elle est indirecte. L'idée d'un Etat représentant la volonté du peuple est une notion jacobine française, qui a toujours été rejetée par les conservateurs britanniques, à commencer par Edmund Burke. Le «peuple» n'existe pas dans une démocratie parlementaire, encore moins une volonté populaire ou une seule voix populaire. (Là, c'est on ne peut plus clair. Rappelons que les représentants de la Chambre des lords ne sont pas élues, mais désignés par la reine si je ne me trompe pas. Bref, le régime britannique n'a jamais été démocratique, on le savait déjà. - LVOG)

Le populisme de droite est l'héritage de l'obsession de gauche pour la démocratie participative, note l'analyste Peter Skerry, professeur de sciences politiques au Boston College.

Une bureaucratisation, une professionnalisation et une dépendance plus larges et plus profondes à l'égard d'experts formés en sciences naturelles et sociales sont maintenant couramment citées comme des facteurs critiques de la désaffection des citoyens envers le gouvernement. Mais tout aussi important, ces développements ont également eu un impact sur la politique, les partis politiques en particulier et les institutions de la société civile, écrit-il pour The American Interest:

Tel que mentionné ci-dessus, le politologue Peter Mair affirme [dans Ruling the Void: le renfoncement de la démocratie occidentale] que les partis ont atteint «un statut quasi officiel en tant que partie intégrante de l'État». Il a ensuite ajouté que les organisations de partis dans les démocraties occidentales avaient «À partir d'une position dans laquelle ils étaient principalement définis comme des acteurs sociaux. . . dans un domaine où ils pourraient maintenant être définis de manière raisonnable en tant qu'acteurs étatiques ", ils" sont maintenant moins enracinés dans la société au sens large "et" sont désormais plus fortement orientés vers le gouvernement et l'État ". (Tous les partis politiques qui participent aux institutions sont de fait intégrés à l'Etat, comme tous les syndicats qui participent à des "concertations" ou au "dialogue social' avec des représentants de l'Etat. - LVOG)

Le populisme offre la promesse d'un renouveau démocratique, introduisant de nouveaux acteurs et de nouvelles politiques dans le système politique, affirme Patrick Liddiard. Mais les gouvernements populistes peuvent éroder les contrôles institutionnels sur le pouvoir exécutif nécessaires à une démocratie durable, même dans des démocraties avancées jusque-là résilientes, et la mobilisation populiste a précipité l'effondrement démocratique dans les démocraties les plus riches afin de revenir à l'autocratie: Turquie, Venezuela et Thaïlande pour le Wilson Center. (Il faut entendre par "démocratie durable", la dictature de la City ou de la finance sur la société que cautionne politiquement l'Etat, il est donc malvenu de vouloir affaiblir l'Etat dans ces conditions. Avis à ceux qui en prennent la défense, souverainistes, nationalistes, défenseurs des Etats-nations... - LVOG)

https://www.demdigest.org/britains-enemy-of-the-people-the-united-kingdom-of-absurdistan/

C'est le FMI, donc Washington, qui dorénavant gouverne l'Ukraine.

How to understand Ukraine’s electoral revolution DemDigest August 30, 2019

Comment comprendre la révolution électorale de l’Ukraine

Les législateurs ukrainiens ont approuvé (HT: CFR / RFE / RL), Oleksiy Honcharuk, avocat et nouveau venu politique âgé de 35 ans, au poste de Premier ministre. Honcharuk a annoncé qu'il entamerait des négociations avec le Fonds monétaire international sur un nouvel accord d'aide dans les prochaines semaines.

Cinq ans après que les manifestations EuroMaidan aient chassé du pouvoir un président corrompu, comment se porte la démocratie en Ukraine? Le Journal de la démocratie de la NED demande.

https://www.demdigest.org/how-to-understand-ukraines-electoral-revolution/

LVOG - Le Président et le Premier ministre ukrainien ont été propulsés à ces postes par la NED et l'OTAN, parce qu'ils n'avaient aucune expérience politique, cela en fera des pantins plus dociles à manipuler.

Leurs articles ne tournent pas autour du pot, ils vont droit au but ou très souvent ils expriment ouvertement leurs intentions contrairement à ceux des médias. Il n'existe donc pas à proprement dit de théories du complot, je le précise pour ceux qui nous accusaient de les colporter. En revanche, les médias institutionnels en ne rendant pas public ces informations, sont directement ou indirectement à l'origine de la plupart des théories du complot.

Quand les bonnes intentions peuvent servir les plus noirs desseins ou "comment réconcilier le capitalisme et la démocratie".

Capitalism vs democracy: Europe’s hard problem – or source of resilience? DemDigest August 29, 2019

Capitalisme contre démocratie: problème difficile de l’Europe - ou source de résilience?

La structure politique de l'Europe moderne est basée sur l'hypothèse que le capitalisme et la démocratie peuvent être compatibles - le défi le plus urgent de notre époque est donc de réconcilier les deux, affirme Mark Mazower, directeur du Columbia Institute for Ideas and Imagination à Paris, et auteur de " Continent noir: le vingtième siècle de l'Europe ».

Il est frappant de constater que le défi le plus urgent auquel sont aujourd'hui confrontés les Européens est le même casse-tête auquel ils sont confrontés depuis le début du siècle précédent: comment réconcilier le capitalisme et la démocratie, écrit-il pour The New Statesman.

«Tandis que l'existence du communisme soviétique soulevait des enjeux dans les démocraties européennes, a-t-il ajouté, lorsque les Européens ont dit adieu à la démocratie parlementaire, ils se dirigeaient principalement vers la droite, mais pas vers la gauche. ……. À partir de 1940, les seules démocraties restantes en Europe se trouvaient au Royaume-Uni, en Suisse, en Suède, en Irlande et en Finlande. ” (Dans un paradis fiscal ou des monarchies parlementaires, des exemples de démocratie assurément ! Sans parler que ces monarchies frayèrent avec le régime nazi, chut ! - LVOG)

Compte tenu de tout cela, l’année 1945 représente une renaissance presque miraculeuse de la démocratie. (Vive Thorez et Staline ! - LVOG) C'était aussi le moment de repenser sérieusement la compatibilité de la démocratie et du capitalisme, a déclaré Mazower:

La démocratie est revenue par la politique parlementaire, les systèmes multipartites ont manifesté un nouveau degré de convergence idéologique entre droite et gauche, et le langage de la liberté et des droits de l'homme a été vanté par des organisations telles que le Conseil de l'Europe. Dans le même temps, la démocratie ouest-européenne d'après-guerre acquit une nouvelle légitimité grâce à un éventail de dispositions sociales et économiques considérablement élargi…( "Les systèmes multipartites ont manifesté un nouveau degré de convergence idéologique entre droite et gauche", tiens donc, ne serait-ce pas l'époque où les trotskystes ne voyaient que par le front unique de cette gauche convergeant idéologiquement avec la droite ? Ils ont dû être les seuls à ne pas s'en apercevoir ! Ah les bienfaits du marchandage d'après-guerre ou des "dispositions sociales et économiques" pour remettre en selle le capitalisme et les Etats vacillants, au détriment des mouvements révolutionnaire et du socialisme. Au moins eux ils ont le courage d'affirmer qu'ils leur ont sauvé la mise. Toutefois ils ne diront pas qu'ils y auront été contraints par la lutte de classe du prolétariat. - LVOG)

Aujourd’hui, l’évolution de la relation entre capitalisme et démocratie en Europe est liée à la nouvelle position du continent dans le monde. Non seulement sa masse démographique a diminué (les populations réunies de l’Europe et de l’Amérique du Nord représentaient 30% de la population mondiale en 1900 et à peine la moitié de celle d’aujourd’hui (de 1900 - LVOG)), c’est aussi un continent qui a dominé les affaires mondiales en 1900 la force économique et militaire est incapable de le faire maintenant. (D'où le recourt hystérique à la fabrication du consentement via les médias, les instituts de sondages, au consensus ou à la collaboration de classes renforcée ou le corporatisme, et finalement le passage au parti unique, LREM en France. - LVOG)

Pour ceux qui croient que le capitalisme est nécessaire pour assurer la croissance économique et la séparation du pouvoir économique et politique qu'exige une démocratie saine, la croissance du nombre de voix qui ne sont pas attachées à l'un ou à l'autre ou qui ne croient pas qu'elles puissent être réconciliées devrait être inquiétante, Sheri Berman, collaboratrice du Journal of Democracy du National Endowment for Democracy, a publié son dernier ouvrage sur Démocratie et dictature en Europe: de l'Ancien Régime à nos jours (2019). (Ils ont toujours tendance à doter le capitalisme de qualités qui seraient naturelles, alors qu'ils les ont usurpées, et il arrive forcément un moment où les peuples finissent par en douter ou s'en apercevoir, d'où leur crainte légitime. - LVOG)

Mais si le capitalisme et la démocratie sont des amis si mal à l'aise, qu'est-ce qui explique leur longue coexistence dans le monde riche? Demande l'économiste. (Parce qu'il est riche, pardi, donc corrupteur ! - LVOG)

Torben Iversen, de l’Université de Harvard, et David Soskice, de la London School of Economics, soutiennent dans leur récent ouvrage «Democracy and Prosperity» que, dans les économies avancées, la démocratie et le capitalisme ont tendance à se renforcer mutuellement, avec trois piliers stabilisateurs qui renforcent la résilience démocratique.

La mondialisation sape l’égalité sociale sans la renforcer, et si l’UE veut tenir sa promesse démocratique, elle devra renoncer plus résolument à la stabilité monétaire et à l’orthodoxie budgétaire, au profit d’une politique de solidarité sociale, a-t-il ajouté. La lutte pour réconcilier le capitalisme et la démocratie se poursuit. RTWT (Celui ou celle qui ne sait pas, que c'est justement en renonçant "à la stabilité monétaire et à l’orthodoxie budgétaire" qu'ils sont parvenus à imposer leur modèle néolibéral aux Etats-Unis, au Japon et à tous les Etats qui les ont imités, sera tenté d'en conclure que les idéologues de la NED/CIA sont des démocrates, des progressistes. - LVOG)

https://www.demdigest.org/capitalism-vs-democracy-europes-hard-problem-or-source-of-resilience/

LVOG - La NED ou les idéologues de l'oligarchie financière se penchent sur absolument tous les facteurs et rapports qui composent au quotidien la situation et son évolution, ce que de mon côté je fais à mon niveau avec les faibles moyens dont je dispose, pendant que les partis dits ouvriers se contentent des os à ronger que leur balance quotidiennement l'AFP et les médias, ce qui évidemment ne permet pas de comprendre la situation ou de se faire sa propre idée sur la situation, du coup les militants qui ne s'informent pas ailleurs ou qui n'ont pas développé un minimum d'esprit critique en sont réduits à gober leurs analyses surfaites ou erronées.

En complément.

L'ONU observe un "rétrécissement de l'espace démocratique" au Brésil - AFP

La Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme a fait état mercredi d'un "rétrécissement de l'espace démocratique" au Brésil, avec notamment des attaques contre les défenseurs de la nature et des droits de l'Homme.AFP

Etats-Unis : le Pentagone débloque 3,6 milliards de dollars pour la construction du mur à la frontière mexicaine - Franceinfo




En famille entre gens du même monde.

Jean-Luc Mélenchon adresse un message de soutien à Brigitte Macron, attaquée par le pouvoir brésilien - Franceinfo 06.09

"Les Brésiliens que j'ai rencontrés sont outrés par la grossièreté de leurs dirigeants à votre égard", écrit le leader de La France Insoumise. Franceinfo 06.09

LVOG - Dieu vous le rendra monsieur le franc-maçon !

Darmanin en appelle à l'UDI qui se dit "prête à travailler en partenariat" avec LREM - AFP 06.09

Philippe Gosselin (LR) veut savoir si l'Assemblée aussi abrite des reliques nazies - Le HuffPost 4 septembre 2019

Marion Maréchal veut "ancrer dans un avenir commun" droite et extrême droite - AFP 06.09

Macron toujours en quête de légitimité.

Seul un quart des Français juge le bilan d'Emmanuel Macron positif, selon un sondage - Franceinfo

Grenelle des violences conjugales: Philippe n'a pas convaincu les associations - Le HuffPost

Sondage : la cote de confiance de Macron en légère progression - L'Express.fr 03.09

Le chef de l'Etat enregistre 43% d'opinions favorables selon un sondage Harris Interactive pour LCI. - L'Express.fr 03.09

Et 3 jours plus tard...

La popularité de Macron et Philippe en forte hausse - Le HuffPost 6 septembre 2019

Dans la vague de septembre du baromètre YouGov pour Le HuffPost, le chef de l’État gagne 6 points à 28% d’opinions favorables, son score le plus élevé depuis juillet 2018. Le HuffPost 6 septembre 2019

LVOG - En 6 jours, la cote de popularité de Macron passe d'un jour à l'autre ou d'un institut de sondages à l'autre de 22% à 28% ou 43%, qui dit mieux, au choix ! Comment une telle grossière manipulation est-elle possible ? La réponse un peu plus loin.

Il n'y a pas de violence policière en France, dixit Macron.

Un policier de la BAC étrangle un manifestant «en direct» sur une vidéo diffusée par Mediapart - sputniknews.com 04.09

Une nouvelle vidéo publiée le 3 septembre contredit la version des forces de l’ordre. Ces images montrent un policier de la Brigade anticriminalité (BAC), le visage masqué, en train de serrer le cou de l’homme avant que celui-ci tombe à terre, visiblement au bord du malaise, souligne Mediapart.

Confronté à une vidéo montrant l’homme à terre, le service de communication de la police nationale (Sicop) avait alors affirmé à Libération que le manifestant avait été hospitalisé «parce qu’il était incommodé par les gaz lacrymogènes».

Or, le compte rendu médical atteste que le «patient interpellé par [la] BAC» a été «retrouvé inconscient sur la voie publique» et souligne l’absence de toute substance toxique qui aurait pu provoquer cet état.

Toujours selon Médiapart, le parquet de Nantes a ouvert une enquête préliminaire après la plainte déposée par la victime, Bruno Kaïk, pour tentative d’homicide. sputniknews.com 04.09




Retraites. Les représentants ouvriers patronaux y croient eux.

Réforme des retraites: les Français ne croient pas à la concertation - Le HuffPost

Réforme des retraites : après une nouvelle concertation, les partenaires sociaux toujours dans l'expectative - lejdd.fr 6 septembre 2019

En attendant, la fronde prend forme : FO a prévu de mobiliser le 21 septembre, la CGT le 24. Les agents de la RATP sont appelés à la grève le 13, tandis que certains avocats, médecins et infirmières libérales défendront leurs régimes spécifiques dans la rue le 16. lejdd.fr 6 septembre 2019

LVOG - Ou comment les dirigeants corrompus des syndicats ont décidé de venir en aide à Macron pour faire passer sa contre-réforme des retraites.

La tactique du front unique est valable uniquement quand on est en mesure d'en tirer profit pour construire le parti, à condition que l'orientation des dirigeants de ce parti en construction repose sur une analyse correcte de la situation, dans tous les autres cas elle ne peut que contribuer à faire naître des illusions dans la tête des travailleurs et des militants envers les dirigeants vendus des syndicats (ou des partis dits de gauche), et renforcer leur pouvoir de nuisance au sein du mouvement ouvrier au lieu de l'affaiblir.

L'erreur fatale consista à prétendre que, dès lors que les masses et les militants ouvriers se saisiraient du front unique en lui donnant un contenu différent de celle des dirigeants du PS ou de la SFIO et du PCF ou des dirigeants syndicaux issus de la social-démocratie ou du stalinisme, donc en manifestant d'immenses illusions dans ces dirigeants, cela suffirait pour modifier l'orientation du front unique, ce qui ne sera jamais le cas ou à la marge pour sonner la fin de la mobilisation et sauver ainsi le régime en place.

Subordonner la stratégie d'un parti à la tactique du front unique devait conduire à sa dislocation ou ne permettrait jamais de le construire. Autant dire que cette confusion était étrangère au marxisme, et je pense qu'il serait injuste de l'attribuer à Trotsky.

En août 1934 Trotsky proposa à la Ligue communiste en France de "prendre sa place à l'intérieur du Front unique pour concourir activement au regroupement révolutionnaire et à la concentration des forces de ce regroupement". Résultat : La ligue parvint au cours des deux années suivantes à recruter des centaines de militants issus de la SFIO notamment. Mais ce succès masqua bien des illusions qui n'allèrent pas tarder par l'emporter. Puis, quand en 36 vint le Front populaire, la presque totalité de ces nouveaux militants désertèrent pour rejoindre la SFIO qui incarnait le mieux le front unique ! Autrement dit, cette tactique avait été un échec complet. On pourrait multiplier les exemples à l'infini qui ont abouti au même résultat désastreux. Pour être juste, il faut préciser que les dirigeants de la Ligue communiste ou du Groupe bolchevik-léniniste portaient la responsabilité de cet échec et non Trotsky, auquel on ne peut pas attribuer la responsabilité des faiblesses ou des lacunes théoriques de ces dirigeants. Et de ceux qui s'en inspireront plus tard (Les trotskystes de l'OCI) jusqu'à nos jours. (Source sur Internet : S.F.I.O. et S.F.I.C. : la voie du débouché)

On pourrait tempérer notre conclusion, et considérer que deux ans c'est court pour former des militants qui maîtriseraient les bases du marxisme ou du socialisme scientifique. On peut l'admettre pour certains, au départ tout dépend du niveau de conscience politique des dirigeants ou des facultés qu'ils ont ou non développées. Si on fait preuve de méthode, de rigueur, de logique et de discipline, si on a conscience que la formation politique des militants doit être une priorité absolue du parti, deux ans c'est largement suffisant pour adopter le matérialisme dialectique comme mode de pensée pour interpréter la société ou le monde, dans la vie quotidienne, pour qu'il s'incruste profondément dans le cerveau. C'est un peu comme apprendre à lire, écrire, compter ou conduire.

Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient ou que cela effraierait, que ce mode de pensée consiste simplement à partir des faits et de leurs enchaînements, et non de divagations ou spéculations idéalistes, métaphysiques, philosophiques ou psychologiques auxquelles la réalité peut donner lieu. Avec le matérialisme dialectique, on procède à l'inverse du lavage de cerveau, du bourrage de crâne, des croyances, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les idéologues de la réaction la considèrent comme leur pire ennemi, puisque cette méthode permet à celui qui l'adopte de réduire ou de s'attaquer à son ignorance, l'ignorance des masses étant le facteur déterminant sur lequel repose justement le régime.

Revenons à la tactique du front unique élevée au rang de stratégie.

C'est un pis-aller dérisoire et qui plus est trompeur et rien de plus. Remarquez bien qu'elle peut fonctionner pendant tout un temps, pour obtenir satisfaction sur des revendications partielles ou collectives qui sont compatibles avec l'existence du capitalisme, dont l'activité ne se limite pas aux frontières de votre tout petit pays, mais comme en toile de fond cette tactique sert à camoufler des intentions ou des objectifs inavouables ou néfastes opposés aux besoins fondamentaux des travailleurs qui coïncident avec l'émancipation du capitalisme, il arrivera un moment où elle se retournera contre ceux qui y auront recouru ou qui seront encore tentés d'y recourir, mais cette fois en vain, révélant au passage leur opportunisme, leur impuissance, tandis que les travailleurs en état de prostration sombreront dans un grand désarroi et seront abandonnés à leur triste sort.

Il faut aussi noter que la tactique du front unique élevée au rang de stratégie s'apparente à la théorie révisionniste adoptée par les ennemis du socialisme au sein du mouvement ouvrier depuis la fin du XIXe siècle (Bernstein), qui considéraient que la lutte pour des réformes sociales était le moyen de parvenir progressivement au socialisme dans le cadre du régime capitaliste, on sait ce qu'il en est réellement, au détriment de la révolution sociale, que par conséquent le mouvement ouvrier devait abandonner tant comme moyen et but politique. Je renvoie les lecteurs qui voudraient étudier cette question théorique à Réforme sociale ou révolutionnaire de Rosa Luxemburg (Entre la réforme sociale et la révolution, la social-démocratie voit un lien indissoluble : la lutte pour la réforme étant le moyen, et la révolution sociale le but.) ou aux ouvrages de Lénine.

Ni Marx, ni Engels, ni Lénine, ni Trotsky, ni Luxemburg, ne pouvaient imaginer comment allait se traduire l'adoption d'importantes réformes sociales, de quelle manière elles participeraient plus tard jusqu'à notre époque à la corruption généralisée du prolétariat et du mouvement ouvrier, bien qu'ils en aient déjà constaté les effets désastreux à leur époque. On ne peut donc pas les accuser de ne pas avoir défini les moyens de combattre cette tendance opportuniste, le marxisme n'est pas une recette magique. C'était à nous que devait revenir cette tâche et d'adapter les instruments de notre combat politique... Nous n'y sommes jamais parvenus, hélas !




Donnons-nous les moyens... de vous présenter la facture ! Non, merci, dégagez !

Donnons-nous les moyens face à l’urgence de la pollution plastique - huffingtonpost.fr 05.09

François-Michel Lambert, élu député EELV en 2012 puis réélu en 2017 LREM.

300 millions de tonnes, c’est la quantité de déchets de plastiques dans la mer. En Méditerranée, c’est 250 milliards de particules de plastique, la mer la plus polluée au Monde. La faune en avale à hauteur de 12 à 24.000 tonnes par an, soit près de 66 tonnes de plastique ingérées chaque jour.

LVOG - Au gramme près, sans rire ! Ils savent tellement de choses, qu'on se demande comment on a pu en arriver à vivre dans un monde aussi pourri ! Parce qu'ils n'en avaient rien à foutre... Et ils n'ont pas changé.




Venezuela. Les médias officiels champions toutes catégories des fake news ou de la désinformation

L'intox vénézuélienne - Réseau Voltaire 04.09

La presse internationale a rendu compte, en août 2018, d’un exode massif des Vénézuéliens, fuyant la famine et la dictature du chaviste Nicolás Maduro. Ils étaient 18 000 à franchir la frontière chaque jour. À l’époque l’Onu prévoyait qu’ils seraient 5,3 millions de migrants et de réfugiés vénézuéliens dans toute l’Amérique latine à la fin 2019. On dénonçait une crise majeure.

Las ! Ces chiffres étaient de pure propagande : le Haut-Commissariat aux réfugiés vient de publier ses statistiques officielles au 31 décembre 2018. 57 % des réfugiés dans le monde provenaient de Syrie (6,7 millions), d’Afghanistan (2,7 millions) et du Soudan du Sud (2,3 millions).

Les réfugiés vénézuéliens n’ont représenté que 341 800 personnes (dont un grand nombre sont retournés depuis dans leur pays).

La campagne d’intoxication médiatique, relayée dans tous les États alliés du Pentagone, était initiée en préparation de l’opération de déstabilisation de l’État vénézuélien qui débuta en décembre 2018. Elle visait à convaincre les nationaux qu’ils n’avaient plus d’avenir chez eux et les étrangers que le président Maduro était illégitime.

Il s’agit d’une claire application de la théorie des « migrations comme armes de guerre » [1]. Réseau Voltaire 04.09

Note :

[1] “Strategic Engineered Migration as a Weapon of War”, Kelly M. Greenhill, Civil War Journal, Volume 10, Issue 1, July 2008. Understanding the Coercive Power of Mass Migrations,” in Weapons of Mass Migration : Forced Displacement, Coercion and Foreign Policy, Kelly M. Greenhill, Ithaca, 2010. “Migration as a Coercive Weapon : New Evidence from the Middle East”, in Coercion : The Power to Hurt in International Politics, Kelly M. Greenhill, Oxford University Press, 2018.

Et la propagande officielle continue son matraque comme si de rien n'était.

Grandir au Venezuela sans ses parents partis à l'étranger - AFP 06.09

Dans les quartiers populaires de Caracas, les enfants sont élevés par leurs grands-parents, leurs parents étant partis chercher du travail à l'étranger pour aider leur famille dans ce pays en crise. AFP 06.09

Censurons-les ! Le coup de grâce porté à la télévision et au cinéma.

Réforme de l'audiovisuel : plus de pubs, plus de films... Ce qui va changer sur vos écrans - lexpress.fr 04.09

Le projet de loi autorisera donc la publicité dite "segmentée" sur les chaînes, comme la diffusion de pubs géolocalisées, mais de manière encadrée. Dans ce cadre, un téléspectateur bordelais ne verra pas forcément les mêmes publicités qu'un habitant de Lille.

Une troisième coupure pub sera aussi autorisée dans les films et téléfilms d'une durée supérieure à une heure et demie sur les chaînes privées. Les chaînes seront ainsi libérées de la contrainte qui les pousse actuellement à attendre au moins 20 minutes entre deux coupures pub.

Autre mesure réclamée de longue date par le PAF, les télés pourront désormais diffuser des films quand elles le veulent : le projet de loi mettra fin à l'interdiction des films certains jours et soirs, notamment le mercredi, le vendredi et le samedi, une disposition qui visait à protéger les salles de cinéma mais ne s'appliquait pas aux plateformes de streaming.

Netflix, Amazon... Les plateformes de streaming en ligne devront aussi s'engager. Comme le rapporte Le Parisien, elles seront désormais dans l'obligation de financer la production française, de cinéma ou de série, à hauteur d'au moins 16 % de leur chiffre d'affaires en France.

Dans le cas contraire, le ministre de la Culture prévient : "S'ils ne le font pas, ils ne pourront plus être disponibles en France". Cela sera toutefois très difficile à contrôler car ces plateformes ne sont pas du tout transparentes sur leurs comptes, rappelle le quotidien.

Par ailleurs, le ministre a tranché en faveur d'une fusion entre le CSA (gendarme de l'audiovisuel) et l'Hadopi (autorité de lutte contre le piratage), mais pas avec l'Arcep (gendarme des télécoms). lexpress.fr 04.09

LVOG - Mocky raconta qu'à chaque séance dans son cinéma de 100 places, où étaient programmés 2 films pour le prix d'un, quand il y avait 20 spectateurs il s'estimait heureux, et il affirma que c'était général en France. A 9 ou 10 euros la place, c'est très cher.

Quant à la télévision, il faut être décérébré ou abruti au dernier degré pour la regarder encore. Je m'excuse auprès des personnes concernées, mais c'est consternant à la fin de voir des gens s'accommoder de tout. Et le pire, ce sont encore ceux qui les plaignent ou flattent leur avilissement, parce que les malheureux Français ne seraient responsables de rien. Ce qu'on sait aussi avec certitude, c'est que ce comportement contribue à pourrir un peu plus chaque jour la société. Franchement, je crois qu'on mérite mieux, non ?

Je rappelle que nous n'avons plus de télévision depuis 5 ans et demi, et nous nous en passons très bien, elle ne nous manque pas assurément. Ma compagne Selvi se sert de l'écran relié à l'ordinateur portable pour regarder des films en tamoul le soir, tandis que moi je regarde des films, des documentaires ou des concerts sur l'autre ordinateur dans une autre pièce.

Personnellement, je n'ai jamais acheté quoi que ce soit au cours de ma vie après avoir regardé une publicité.

Quand j'ai acheté un scooter, j'ai comparé la notice technique des scooters présents sur le marché, puis les prix, et enfin j'ai pris des renseignements sur le SAV en me rendant sur place pour juger par moi-même des conditions de travail des ouvriers. Le confort (fourche télescopique), la capacité du réservoir (forcément très limitée sur un scooter de 125cm3) et du coffre situé sous le siège (le scooter remplace la voiture pour faire mes courses en ville), étaient mes priorités, je me foutais du design (dépassé du Suzuki, la frime c'est un truc de jeune et je suis vieux!) et des gadgets genre, prise pour recharger un téléphone portable ou je ne sais quoi encore. Finalement, j'ai acheté le plus fonctionnel et j'en suis satisfait au bout de bientôt 2 ans.

Je procède toujours ainsi pour éviter les mauvaises surprises ou d'avoir à me traiter de con pour avoir suivi des conseils mal avisés ! Y compris quand je fais le marché ! Non mais sans blague, quand on n'a pas de fric, on évite de faire n'importe quoi et de se plaindre ensuite.




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Syrie

Des vétérans du « Rojava » de retour en Europe - Réseau Voltaire 03.09

Les États-Unis étant convenus avec la Russie que la Syrie ne sera pas dépecée et qu’il n’y aura donc pas de nouvel État (ni le « Sunnistan » de Daesh, ni le « Rojava » du PKK), les anarchistes européens qui étaient partis faire le coup de feu devront rentrer chez eux.

font Des militants libertaires espagnols, français, anglais, allemand et italiens étaient allés se battre aux côté des mercenaires kurdes de l’Otan en Syrie [1] séduits par le discours « municipaliste libertaire » et les références à Murray Bookchin.

Ces jeunes gens croyaient défendre le peuple kurde face aux jihadistes. Rares sont ceux qui ont ouvert les yeux : ils étaient manipulés par l’Alliance atlantique pour créer un État-croupion en Syrie sous couvert d’un pseudo « Kurdistan » (les Kurdes sont un peuple nomade qui s’est fixé en Turquie au XXème siècle. C’est uniquement là que peut être créé leur pays ainsi que l’ont établi la Commission King-Crane et la conférence internationale de Sèvres [2]).

Selon la DGSI, environ 25 Français auraient survécu, dont la moitié est déjà rentrée. Ils animent aujourd’hui des groupes d’ultra-gauche qu’ils font profiter de leur expérience de la guerre.

Ainsi, selon Médiapart, la DGSI aurait acquis la conviction que l’homme qui a tiré sur un hélicoptère de la gendarmerie lors de l’évacuation de la ZAD (« Zone à défendre ») du projet d’aéroport de Notre-Dame-des- Landes, en avril 2018, était déjà un vétéran du « Rojava » [3]. Réseau Voltaire 03.09

[1] « Les Brigades anarchistes de l’Otan », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 septembre 2017.

[2] « Les projets de Kurdistan », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 septembre 2016.

[3] « Ces revenants du Rojava qui inquiètent les services de renseignement », Matthieu Suc et Jacques Massey, Médiapart, 2 septembre 2019.

LVOG - Ont-ils au moins l'adresse du NPA (notamment) qui a participé à cette manipulation? Tapez Rojava après avoir ouvert la page du blog de la tendance Claire du NPA, vous devriez trouver les articles dithyrambiques qu'elle avait publiés.


ECONOMIE

Russie - Inde

Au forum de Vladivostok, la Russie et l’Inde annoncent le renforcement de leur coopération - RT 04.09

Le président russe Vladimir Poutine (d.) et le Premier ministre indien Narendra Modi (g.) lors de la cérémonie de signature des documents communs faisant suite aux pourparlers russo-indiens du Ve Forum économique de l'Est à Vladivostok, le 4 septembre 2019.

La cinquième édition du Forum économique de Vladivostok est l’occasion d’annonces importantes pour la coopération entre les deux pays. Outre la «coordination diplomatique», cette coopération s’étend à l’armement, l’énergie et l’espace.

La Russie et l’Inde ont conclu le 4 septembre un accord de production en commun de pièces détachées et de composants pour des équipements militaires de fabrication russe. L’accord a été signé entre les Etats russe et indien dans le cadre de la cinquième édition du Forum économique de l’Est qui se tient à Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe, et doit se conclure le 6 septembre.

Les dirigeants russe et indien, Vladimir Poutine et Narendra Modi, ont le même jour adopté une déclaration commune portant sur un renforcement de la coopération entre les deux pays. Commentant cette déclaration, le président russe a estimé qu’elle exprimait une volonté d’approfondir les liens entre les deux pays, y compris dans le domaine de la «coordination de la politique étrangère».

Le Premier ministre indien a, lui, souligné le succès de la coopération entre la Russie et l'Inde dans des domaines tels que la défense, l'énergie nucléaire et l'espace.

Depuis des décennies, Delhi est l’un des premiers clients de l’industrie russe de l’armement. L’armée indienne est par exemple équipée de chars T-90 et d’avions de combat comme les chasseurs MiG-29 et Soukhoï-30MKI. Des armes comme les missiles de croisière BrahMos, résultent des efforts conjoints d’ingénieurs russes et indiens. Et en mars, Narendra Modi a inauguré une usine qui doit produire en masse des fusils mitrailleurs AK-203 du constructeur Kalashnikov.

Récemment, Delhi a commencé à recevoir les systèmes de défense aérienne russes S-400, malgré les pressions de Washington. A présent, les deux pays envisagent d’élaborer un nouveau système de paiement hors dollars pour tous les contrats de défense, qui sera également utilisé dans le contrat S-400.

Dans le domaine de la recherche spatiale, il a été annoncé en juillet que l'Inde envisageait d'acheter des moteurs de fusée à la Russie. Un peu plus tôt, Moscou avait également promis d'aider Delhi dans le cadre de son programme spatial Gaganyaan, lequel prévoit le séjour d’un astronaute indien dans l'espace en 2022.

Sergueï Lavrov a annoncé le début de discussions sur une zone de libre-échange entre l'Inde et l'Union économique eurasiatique – un bloc qui, outre la Russie, réunit quatre anciennes républiques soviétiques : l’Arménie, le Bélarus, le Kazakhstan et la Kirghizie.

L’utilisation des monnaies nationales dans les échanges commerciaux ainsi que les projets d’investissement de l’Inde dans l’Extrême-Orient russe sont également à l’ordre du jour. A l’issue de sa rencontre avec son homologue russe Subrahmanyam Jaishankar a déclaré qu'il voyait un «énorme» potentiel de croissance dans l’Extrême-Orient russe.

Pendant le mois d’août, l'Inde et la Russie ont également discuté de projets commun d’exploitation de gaz dans l'Arctique. Le ministre indien du Commerce et de l’Industrie, Piyush Goyal, avait alors déclaré que son pays cherchait à «fonder entièrement [son] économie sur le gaz» tout en louant la coopération énergétique avec la Russie. RT 04.09


Le 12 septembre 2019

CAUSERIE ET INFOS

Au format pdf - pages

Avant d'aborder cette causerie, je vous propose une récréation musicale qui rompt avec la médiocrité de cette époque, histoire aussi de rendre hommage aux femmes, mais pas au féminisme dans lequel les femmes éclairées ne se reconnaissent pas.

Il faut éviter d'aborder les causeries comme un catalogue de mauvaises nouvelles, mais plutôt comme un regard direct sur la société telle qu'elle est ou sans complaisance, pour mieux comprendre son fonctionnement et la combattre afin d'en changer.

Beethoven's "Für Elise" - Arranged for Harp by Deborah Henson-Conant
https://www.youtube.com/watch?v=K6IGbyUVw18

Mason Williams - Classical Gas w/ Deborah Henson-Conant
https://www.youtube.com/watch?v=0vXtywOlayc

Celtic Heart (PBS Special) "Kid ar an Sliabh" - feat. Harp Twins & Máiréad Nesbitt
https://www.youtube.com/watch?v=sEMR16gOXLM

Metallica - One - 2 Girls 1 Harp (Harp Twins) Harp metal
https://www.youtube.com/watch?v=JhOhGhq0e54

Metallica - The Unforgiven - Harp Guitar Cover - Jamie Dupuis
https://www.youtube.com/watch?v=d_6hXZvYdj0

2CELLOS - Resistance [Live at Arena di Verona]
https://www.youtube.com/watch?v=ycdk5sSn4oA




Bienvenue dans le vieux monde.

Voilà où certains en sont rendus dans leur monde gouverné par des psychopathes, à se déplacer en trottinette électrique, car la marche à pied serait fatigante ou une contrainte. Quelle déchéance, et pas seulement physique !

Mon épouse m'a téléphoné d'Aubagne hier pour me souhaiter un bon anniversaire. Elle m'a dit qu'elle avait mis un peu le chauffage parce qu'elle avait froid, le 11 septembre. Je lui ai répondu qu'elle devait s'attendre à connaître des hivers particulièrement vigoureux et des été plus chaud du fait des variations climatiques naturelles qui correspondent à des cycles solaires.

Bref, les manipulateurs du climat et des consciences vont avoir beaucoup de mal à justifier la stagnation ou la baisse de la température moyenne de la Terre, on les attend au tournant.

Faire table rase serait-il d'actualité ?

L'école de l'obscurantisme forme les futurs esclaves, les agriculteurs et les éleveurs vous empoisonnent, les industriels vendent de la camelote, les médecins vous gavent de médicaments et engraissent les trusts pharmaceutiques, les fonctionnaires participent à l'organisation de cette magnifique machine, les exploités assurent sa prospérité et font leur propre malheur, les institutions veillent au bon fonctionnement du régime, les scientifiques et les intellectuels le cautionnent, les médias diffusent leur bonne parole, les ONG les assistent, les religieux les bénissent et la boucle du monde merveilleux dans lequel nous vivons est bouclée. Cela ressemble de plus en plus à un noeud coulant qui se resserre, non ?

Sans rire, il paraîtrait que cela pourrait être pire encore. Réflexion de nantis ou d'inconscients qui s'en accommodent, ce sont souvent les mêmes remarquez bien, car le pire, cela l'est déjà pour des milliards de travailleurs et leurs familles à travers le monde quotidiennement.

Quand vient la fin de la journée, c'est enfin l'heure de pouvoir savourer le peu de liberté qu'il nous reste. C'est un coup à devenir insomniaque quand on y tient !

Qui a dit ?

- "Notre mode de vie européen, c'est s'accrocher à nos valeurs. La beauté de la dignité de chaque être humain est l'une des plus précieuses valeurs".

Réponse : Ursula von der Leyen, qui doit succéder à Jean-Claude Juncker le 1er novembre à la présidence de la Commission européenne, à propos de la commission intitulée "Protection de notre mode de vie européen" qui intègre le dossier de la migration. (Source : AFP10 septembre 2019)

Leur humanisme est bien la politesse des salauds, le cynisme sans fond en prime.

Enfin une mesure contre l'obscurantisme. Quand la mythologie est destinée à faire office d'histoire de la lutte des classes et du développement de la civilisation humaine.

Manuel d'histoire : renouer avec le récit national - LePoint.fr10 septembre 2019

Chronique. Des historiens se sont inspirés du travail d'Ernest Lavisse et ont écrit trois manuels d'histoire, qui paraissent le 12 septembre.

« Enfant, tu vois sur la couverture de ce livre les fleurs et les fruits de la France. Dans ce livre, tu apprendras l'histoire de la France. Tu dois aimer la France, parce que la nature l'a faite belle et parce que son histoire l'a faite grande. » Cette phrase ornait la couverture d'un manuel scolaire publié en 1912, imaginé et écrit par un homme à qui notre pays doit son récit : Ernest Lavisse (1842-1922). Les écoliers apprenaient alors une histoire dont l'objet n'était pas de glorifier notre nation – son influence est telle qu'elle se passe de fabuliste –, mais de les rassurer. Les enfants de France héritaient d'un passé dont la force, la richesse et la singularité les renforçaient. (Un passé colonial, impérialiste, monarchiste, bonapartiste, tyrannique, que ses héritiers en soient fiers, on comprend. C'est bien cela qu'on nous a appris à l'école, et que malheureusement nous avons été bien peu à être capables à désapprendre au cours de notre vie. - LVOG)

Des historiens se sont inspirés du travail d'Ernest Lavisse et ont écrit trois manuels d'histoire, qui paraissent le 12 septembre, préfacés par Jean-Pierre Chevènement et destinés aux collégiens (cinquième, quatrième, troisième). L'intention des professeurs est simple : préférer une organisation chronologique à une table des matières thématique, évoquer toutes les époques, restituer l'héritage monarchique en même temps que l'héritage républicain, et ce, sans rien sacrifier au programme officiel. L'intégrité intellectuelle des auteurs est exemplaire dans la mesure où les sujets les plus délicats, la Révolution française par exemple, sont traités avec probité et équité. La nouveauté tient moins à la nature des commentaires qu'aux époques relatées. Louis XIII et Richelieu, absents des autres manuels, occupent un des premiers rôles de ce récit national ; Jeanne d'Arc, d'habitude résumée en quelques lignes, est restituée dans son statut de mythe fondateur ; quant aux cathédrales, colosses de notre architecture abandonnés par l'Éducation nationale, elles se dressent de (...) (la suite réservé aux abonnés). LePoint.fr10 septembre 2019

LVOG - Une organisation chronologique au profit d'un traitement empirique qui ne permet pas de comprendre les faits et leurs enchaînements, ce que le "programme officiel" ne permettra jamais...

Non, ce ne sont pas des "faits divers", c'est la société inhumaine dans laquelle nous vivons.

Inde : une femme de 74 ans donne naissance à des jumelles - francetvinfo.fr 09.09

Jeune mère à… 74 ans. Mangayamma Yaramati, une septuagénaire a donné naissance à des jumelles le 5 septembre dernier dans l’état d’Andhra Pradesh, dans le sud-est de l’Inde, selon l’agence SWNS. La mère et les deux petites filles se portent bien, selon la docteure Uma Sankar interrogée par la BBC.

Mangayamma et son mari âgé de 82 ans, Sitarama Rajarao, n’avaient pas réussi à concevoir pendant leurs 57 ans de vie maritale. Aujourd’hui, la grossesse a été rendue possible par une fécondation in vitro (FIV) à partir du sperme de Sitarama Rajarao et des ovocytes d’une donneuse. La naissance a ensuite eu lieu par césarienne. francetvinfo.fr 09.09

Bouches-du-Rhône : un homme tue sa femme, sa belle-mère et son beau-frère avant de se suicider - francetvinfo.fr 09.09

Un septuagénaire a abattu successivement, lundi 9 septembre, sa belle-mère, son beau-frère et sa femme, tous dans leur lit médicalisé, dans deux petites communes des Bouches-du-Rhône, avant de se donner la mort. Les victimes étaient toutes âgées et "gravement atteintes par la maladie", a indiqué le procureur de la République de Tarascon (Bouches-du-Rhône) Patrick Desjardins, qui a évoqué un "drame familial" et "le contexte fragile d'une famille touchée par la maladie et où un homme prend la décision de prendre les armes".

L'auteur des meurtres, âgé de 78 ans, s'est d'abord rendu chez sa belle-mère à Maussane-les-Alpilles en tout début d'après-midi. C'est là-bas que les gendarmes ont découvert les corps de cette femme de 95 ans, "alitée dans un lit médicalisé, fortement diminuée physiquement", et de son fils de 69 ans, également alité, a décrit le procureur. Tous les deux ont été "abattus par au moins un coup de fusil", a ajouté Patrick Desjardins.

L'homme est ensuite revenu chez lui, à Mouriès, la commune voisine, où il a abattu son épouse qui, à 72 ans, était "elle aussi affaiblie par la maladie", selon le procureur, et a été retrouvée dans les mêmes circonstances que sa mère et son frère, tuée "vraisemblablement par un coup de fusil" dans son lit médicalisé. "Il n'en pouvait plus"

Les gendarmes, avertis par un voisin qui avait entendu des coups de feu, ont très rapidement mis un nom sur l'auteur de ces meurtres. Il s'est tiré deux balles dans le corps devant sa maison mais était encore en vie à l'arrivée des secours. Il a été héliporté à Marseille où il est mort dans l'après-midi.

"Il s'occupait depuis des années de sa femme malade et de sa belle-famille, il leur faisait à manger, les lavait, faisait le ménage, il n'en pouvait plus", a raconté son voisin et neveu par alliance."C'était une personne très estimée dans le village, je suis encore très émue de ce qui s'est passé, on est tous anéantis", a déclaré la maire de Mouriès, Alice Roggiero. Elle a décrit le septuagénaire qui s'est suicidé comme "un monsieur plutôt réservé, très près de sa famille, de son épouse, de ses petits-enfants". francetvinfo.fr 09.09

LVOG - Les actionnaires, aristocrates ou rentiers du CAC40 peuvent se partager chaque année des dizaines de milliards d'euros de dividendes, mais la prise en charge de personnes âgées impotentes qui ont travaillé toute leur vie coûte trop chère.

Ce travailleur a été conduit au désespoir, moralement épuisé, à bout de force, il a décidé d'abréger les souffrances de ses proches et les siennes en même temps. Il n'a rien à se reprocher. Quelle infamie ce régime qui mérite qu'on le liquide de la même manière et le plus tôt sera le mieux.

800.000 suicides par an, dans le monde alerte l'OMS - AFP

Avec 800.000 personnes qui mettent fin à leurs jours chaque année dans le monde -- une tous les 40 secondes, les chiffres restent alarmants même si le taux de suicide par habitant recule, a indiqué l'OMS lundi. AFP


Les idéologues du régime en quête désespérément d'"un nouvel élan de la théorie" pour assurer sa survie ou lerègne de l'exploitation de l'homme par l'homme.

Alain Minc: «Nos certitudes sur l’économie s’effondrent et on cherche un Keynes ou un Friedman» - lefigaro.fr 23.08.2019

Nous avons cru en des lois économiques qui se trouvent aujourd’hui invalidées par les faits. Aussi avons-nous besoin de grands penseurs à la hauteur de ces bouleversements, alerte l’essayiste.

(Il faut être plus précis ou remettre chaque chose à sa place. "Les faits" ont révélé que les "lois économiques" qu'ils ont mises en oeuvre ont conduit au chaos et à la barbarie, à l'impasse actuelle, dont ils s'accommodent, mais qui les inquiète tant elle est lourde de menaces sur leur hégémonie... - LVOG)

Nous avons depuis cinquante ans été formés à respecter des tables de la loi économiques peu nombreuses mais très strictes: le plein-emploi crée l’inflation et celle-ci pousse les taux d’intérêt à la hausse. Le financement de l’État par une banque centrale est un anathème car facteur d’inflation. La création monétaire doit demeurer dans des limites raisonnables sous peine, là aussi, de nourrir l’inflation. (Idiots que nous sommes, on se demande d'où provient alors l'inflation en réalité masquée et la hausse des prix qui l'est tout autant. Quand par exemple le m² à Paris atteint 10.000 euros ou que le prix de l'immobilier flambe, si ce n'est pas de l'inflation, qu'est-ce que c'est alors ? - LVOG) Et enfin, plus globalement, une révolution technologique engendre des progrès de productivité qui constituent le meilleur adjuvant de la croissance. (Cela dépend pour qui, ils servent surtout à freiner la baisse du taux de profit, et à rassurer les actionnaires qui empochent des dividendes records... - LVOG) Les dix dernières années viennent de nous démontrer que ces principes fondateurs n’ont plus lieu d’être et nous sommes, dès lors, désemparés car privés de boussole macroéconomique. (Ces gens-là conseillent ceux qui gouvernent, et dans un exercice de fausse modestie avouent qu'ils ne savent plus où ils en sont, alors dégagez ! - LVOG)

Nombre de pays occidentaux vivent, depuis quatre ou cinq ans, en plein-emploi - États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne en particulier. (Non seulement c'est faux, et il faut voir à quel traitement misérable son soumis ceux qui étaient au chômage et qui trouvent un nouvel emploi, surexploité et sous-rémunéré. - LVOG) La règle traditionnelle, de bon sens, veut que celui-ci engendre des hausses de salaires et celles-ci mécaniquement l'inflation. Il existe certes aujourd'hui des hausses de salaires, mais elles sont circonscrites aux secteurs dans lesquels une présence syndicale encore puissante permet une pression sur les employeurs. Dans un contexte général de désyndicalisation accélérée, ceci ne concerne qu'une part limitée du monde économique : grandes entreprises traditionnelles pour l'essentiel. (La minorité de l'aristocratie ouvrière qui assure la stabilité politique du régime. - LVOG) Le reste de l'économie - services et activités en voie d'ubérisation, pour employer un raccourci - y échappe totalement. Quand l'IG Metall allemande obtient des hausses significatives de rémunération, ceci n'exerce plus aucune contagion car ces secteurs deviennent une peau de chagrin dans l'économie contemporaine. Résultat : cette inflation des salaires dans la vieille économie n'induit aucune inflation globale. Dès lors, le moteur d'éventuelles hausses de taux d'intérêt est en panne pour une très longue période. (Voilà où il voulait en venir. En porte parole de l'industrie financière ou des rentiers, il regrette qu'ils ne puissent pas s'engraisser davantage sur la bête, ceux qui travaillent et produisent les richesses. Un peu de patience. - LVOG)

En effet, le moteur annexe, en l'occurrence le financement des États par la création monétaire, ne fonctionne plus. (Mais celui des goinfres du marché financier tourne à plein régime ! - LVOG) Qu'est-ce que le quantitative easing, si ce n'est le comblement du déficit public par « la planche à billets » ? (Alors que le "déficit public" et "la planche à billets" servent notamment à accroître la fortune des oligarques et à justifier des politiques d'austérité. - LVOG) (Le fait que les achats de bons du Trésor au lieu d'être réalisés en direct passent par les marchés n'est qu'un artifice. (Qui se grugent au passage et à des taux d'intérêt supérieur. - LVOG) Le résultat est le même. Effet sur le rythme d'inflation : nul ou marginal. Et la période expérimentale pendant laquelle le quantitative easing (QE) a fonctionné à plein a été suffisamment longue pour penser qu'il n'y aura pas d'effet de rattrapage. (Sur les salaires, merci, on s'en serait douté ! - LVOG) Le QE est évidemment allé de pair avec un gonflement ahurissant du bilan des banques centrales - un quadruplement pour certaines en quelques années. Or par rapport au principe d'une création monétaire raisonnable, c'est là un véritable sacrilège. (Là il feint de s'en émouvoir, car c'est ce qui leur a permis de sauver la mise ou de renflouer certaines banques ou multinationales, d'éviter l'effondrement de tout le système économique et bien plus encore. - LVOG) Preuve, s'il en est besoin, que le lien création monétaire/inflation est cassé au même titre que la relation plein-emploi/inflation avec pour conséquence qu'il n'existe désormais aucun facteur conduisant à une hausse des taux d'intérêt. (Constat excellent, avec la mise en place de leur système financier mafieux, ils sont parvenus à contourner les lois de fonctionnement du capitalisme - qui pour autant existent toujours et c'est bien là que se situe leur problème, bref, à sa manière il confirme ce que je n'arrête pas d'expliquer et que nos dirigeants refusent d'admettre ou de prendre en compte. - LVOG) Dans ce nouveau monde, les crises financières ne vont pas disparaître : peut-être même, au contraire. (C'est ce que je viens de rappeler. - LVOG) Mais que feront les banques centrales dans ce contexte ? Elles arroseront, comme toujours, le système de nouvelles liquidités, ajoutant une pression supplémentaire à la tendance à une baisse des taux. (Il ne comprend pas ou il fait semblant de ne pas comprendre que ce, processus du robinet ouvert contribue à une plus grande concentration des capitaux et du pouvoir politique entre les mains des oligarques qui trônent au sommet de l'économie capitaliste mondial. Vous me direz que Minc ne joue pas dans la cour des grands, même s'il conseille les présidents de la République, et pour cause, ces derniers sont de vulgaires marionnettes... - LVOG)

C'est un nouvel univers qui se dessine : autrefois pourvoyeur d'emplois, le secteur bancaire va être sérieusement chahuté : moins de rentabilité, moins de main-d'oeuvre, moindre valeur boursière. (Son discours est incompréhensible pour ceux qui ignorent que le secteur bancaire est une chose, et l'oligarchie financière en est une autre, et que c'est cette dernière qui est aux commandes ou qui mène un combat acharné pour s'imposer dans tous les pays où elle n'a pas encore pris le pouvoir ou prendre le contrôle des banques centrales. L'oligarchie financière, c'est la Fed, la BCE, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon, etc. mais ce n'est pas forcément la banque centrale de tel ou tel pays encore sous le contrôle de l'Etat. Les intérêts de l'oligarchie financière peuvent s'opposer à ceux des banquiers, mieux, son orientation économique est destinée à affaiblir ou étrangler les banques pour qu'elles soient contraintes de s'en remettre aux financiers de Washington ou de la City... - LVOG) Le problème de la protection de l'épargne, en particulier aux fins de retraite, va devenir lancinant et politiquement explosif. Comme débiteurs, les agents économiques seront heureux ; comme créditeurs, ils seront terrifiés. Affolés, les gestionnaires d'épargne collective se tourneront vers de nouveaux placements plus risqués afin d'espérer une rentabilité minimale. Excédés de devoir payer pour placer leur argent, les épargnants collectifs ou individuels se concentreront davantage encore vers l'immobilier, l'or ou l'art, en pariant sur la perpétuation de hausses spéculatives. (Il anticipe ici la prochaine crise ou l'effondrement programmé de la finance mondiale qui ruinera les fonds de retraites et autres fonds spéculatifs (hedge fund) et réduira à la mendicité des dizaines ou centaines de millions de retraités. Comme aux Etats-Unis ou aux Japon, etc. la cote de l'immobilier s'effondrera, et les vautours de la finance n'auront plus qu'à se baisser ramasser la mise pour une bouchée de pain ou pour réaliser le plus grand hold-up de tous les temps. - LVOG)

Peut-on espérer que ces soubresauts seront subvertis par une vague de croissance d'une ampleur telle qu'elle effacerait tout sur son passage ? (Là il est déjà dans l'après-crise, sans aborder l'ampleur de ses conséquences sociales et politiques. Il en vient à espérer un miracle ! - LVOG) Celle-ci ne pourrait venir que d'une révolution technologique engendrant des progrès de productivité propres à relancer la machine. (La production étant robotisée, digitalisée, automatisée au maximum, d'où pourraient provenir "des progrès de productivité" supplémentaires, on ne voit pas. Lui non plus ! - LVOG) Or nous vivons un paradoxe : un bouleversement massif avec la révolution digitale, peut-être le plus puissant que l'on ait jamais connu, car, à la différence de la machine à vapeur ou de l'électricité, il touche le consommateur final au moins autant que le secteur productif. Et simultanément les statistiques ne montrent aucune accélération de la productivité, voire son tassement. De là, deux hypothèses. Soit les chiffres sont faux car l'appareil statistique a des difficultés pour prendre en compte la digitalisation de l'économie. Soit celle-ci, par son caractère diffus, ses besoins limités en investissement, sa concentration sur les services, n'est pas en effet génératrice de productivité. Dans ce cas, le plus probable, la « croissance potentielle » - selon l'expression rituelle - est durablement plafonnée. (Quel cruel constat ! Cela dit, il va tenter de se rassurer, ces gens-là ne doutent de rien, ils en ont les moyens. - LVOG)

Aucun de ces phénomènes n'est en soi dramatique. (Cela dépend pour qui ! - LVOG) Mais de même que la crise de 1929 a donné naissance au keynésianisme et l'inflation des années 1970 au monétarisme et au libéralisme friedmanien, le bouleversement actuel exige un aggiornamento complet de la pensée macroéconomique. Or celui-ci ne point pas à l'horizon. En effet, l'incroyable segmentation de la réflexion économique en microsujets tue toute tentative de réflexion globale. Les règles propres au monde académique ostracisent tous ceux qui se lanceraient dans des approches ambitieuses, par nature risquées. Ce désert intellectuel est angoissant car il est sans précédent dans l'histoire économique. À chacune de ses nouvelles étapes a correspondu un nouvel élan de la théorie. Ce n'est pas aujourd'hui le cas. Il faut obliger la gent économique à penser ! Si le monde académique l'en dissuade, il revient aux États de lancer des livres blancs, de réunir des commissions, de susciter des rapports, de stimuler le débat car ils sont les premiers en manque de matière grise. Ce n'est pas un jeu gratuit mais une urgence. lefigaro.fr 23.08.2019

LVOG - Ils en sont avec leur régime en état d'urgence, cela tombe mal, les urgences sont en grève ! Alors préparons-nous à les achever.

Commentaires d'internautes

1- "Le chômage réel aux USA est aujourd’hui supérieur à 22% (http://www.shadowstats.com/alternate_data/unemployment-charts), loin, très loin des statistiques bidonnées de l’administration US.

Les taux d’emploi, au Royaume Uni et en Allemagne ont des taux d’emploi aux alentour de 75%, (ce qui n’a rien de glorieux particulièrement pour l’Allemagne qui de plus connaît une baisse de population).(source OCDE : https://data.oecd.org/fr/emp/taux-d-emploi.htm)

Je n’ai pas lu le reste de son article car quand les hypothèses de base sont fausses…"

- "Ce qu’entendent par “plein emploi” les économistes néo-libéraux n’est pas ce que vous et moi pouvons croire.

Pour nous “plein emploi” signifie qu’offre et demande de travail s’équilibrent globalement pour toute la population active.

Pour un économiste néo-lib ça signifie que les emplois générateurs de richesses – les emplois les plus qualifiés- sont en tension par manque de candidats.

Pour le même économiste, que les salariés peu ou pas assez qualifiés perdent leurs emplois et n’en retrouvent pas ou très difficilement n’est pas le problème. Cette population ne les intéresse pas, sauf ceux qui sont là pour garder leurs enfants ou prendre soin de leur parents âgés, les “loosers” c’est à la collectivité de s’en occuper.

L’économie néo-lib a intégré une nouvelle réalité sociale qui tient en une phrase, le chômage de masse et l’assistanat constituent le mode de vie normal pour la part de la population active “excédentaire”. Et qu’ils ne viennent pas réclamer."

Ils osent tout. Comment ils vous surexploitent et se proposent de vous saigner.

Walmart propose un prêt à 36% aux personnes qu'elle emploie, et Uber pourrait l'imiter - Slate.fr11 septembre 2019

L'article du Wall Street Journal est, sinon édifiant, du moins éclairant sur la position financière inconfortable dans laquelle se trouvent nombre de personnes salariées aux États-Unis -un fait qui vaut aussi pour ce côté-ci de l'Atlantique.

Le quotidien américain présente la solution utilisée entre autres par Walmart pour venir en aide, si l'on peut dire, aux personnes qu'elle emploie et qui traversent une mauvaise passe budgétaire, qui font face à des dépenses imprévues ou qui désirent s'offrir un petit plaisir.

Endettement programmé

Alors que leur compte bancaire frôle les limites autorisées et que leur credit score leur barre l'accès à l'emprunt classique, ces personnes dans le besoin peuvent demander une avance sur salaire à la firme. Cette dernière leur propose, contre une petite commission et via l'application tierce PayActive, de débloquer des fonds dont le remboursement s'étalera sur les prochaines paies.

Jusqu'ici, rien de révolutionnaire. Mis à part, peut-être, les taux appliqués: si pour chaque emprunt le coût peut sembler raisonnable, les taux proposés, lorsqu'ils sont annualisés, frôlent ou dépassent ce que la réglementation française qualifierait d'usure. Il est question de 6 à 36% d'intérêts.

Certains États, celui de New York notamment, enquêtent sur cette pratique qui pourrait contrevenir aux règles bancaires. Ils auront peut-être bientôt plus de matière encore pour ces scrutations de méthodes qualifiées de «prédatrices» par certains observateurs.

Le cynisme selon Uber

Début septembre, Vox-ReCode nous apprenait que Uber semblait songer à suivre cette même voie du «payday loan». Certains individus employés par l'entreprise pour assurer les courses ont été sondés via l'application sur les petits emprunts qu'ils avaient effectués dans un passé proche, ainsi que sur leur volonté éventuelle de requérir quelques centaines de dollars auprès de la plateforme si elle proposait l'offre.

Alors que la firme dépense des dizaines de millions de dollars pour s'opposer à un projet de loi californien qui pourrait faire dérailler son modèle en l'obligeant à salarier ses troupes, que la condition sociale et l'endettement mettent déjà ses employés dans une situation de forte dépendance et de stress quotidien, le (vague) projet sur lequel planche Uber est jugé particulièrement cynique.

Un chroniqueur de Forbes établit un parallèle avec les «company stores», les magasins patronaux dans lesquels les mineurs n'avaient d'autre choix que de dépenser l'intégralité de leurs maigres revenus. Slate.fr11 septembre 2019

Ils osent tout. Mais avez-vous vraiment tout essayer pour vous en sortir ?

La masturbation permettrait d’avoir un plus haut poste et un meilleur salaire, et c’est la science qui le dit ! - Yahoo 10.09

Un exercice de générosité sans arrière-pensées. Comment détourner les patients des urgences des hôpitaux au profit des cliniques privées.

La grève des urgences reprend de plus belle, malgré les promesses de Buzyn - Le HuffPost11 septembre 2019

Plus de 750 millions d’euros redéployés et voilà que la grève des urgences repart de plus belle. Au lendemain de la présentation du plan de “refondation” des urgences hospitalières par Agnès Buzyn, le collectif Inter-Urgences a voté la poursuite du mouvement avant une manifestation ce mercredi 11 septembre à l’appel des syndicats.

Nouveau “service d’accès aux soins” universel pour réguler les appels aux secours, “admissions directes” sans passage aux urgences pour les personnes âgées, optimisation de la “gestion des lits” disponibles dans les hôpitaux, le tout financé par des crédits existants... Par ces annonces fortes, Agnès Buzyn a tenté d’apporter une réponse systémique à l’engorgement des hôpitaux en promettant une réorganisation de l’accès à l’hôpital, tout en refusant de débloquer davantage d’argent ou de procéder à des embauches massives.

C’est précisément l’absence d’évolution sur ces points -très attendus par les grévistes- qui ont précipité la prolongation du mouvement de contestation. “Ce plan, c’est du flan!”, a résumé Hugo Huon, président du collectif Inter-Urgences, à l’issue de son assemblée générale à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Les représentants des grévistes y ont voté à main levée une motion rappelant leurs principales revendications -“réouvertures de lits”, “recrutements à la hauteur des besoins”, “augmentation de 300 euros net mensuel”.

Désormais, afin de renforcer la pression sur le ministère, les grévistes en appellent à une extension du mouvement aux autres services hospitaliers. “Nous appelons l’ensemble de nos collègues à se mettre en grève avec nous”, a déclaré Christophe Le Tallec, vice-président de ce collectif, qui prévoit des “rassemblements locaux” le 26 septembre et doit prochainement fixer “une date de mobilisation nationale”

En attendant, les soignants sont invités ”à se mobiliser sur l’ensemble des dates syndicales qui sont annoncées”, a-t-il ajouté. La CGT organise justement une “journée d’action” ce mercredi dans tout le secteur sanitaire et social, avec une manifestation dans la capitale. Pour son secrétaire général, Philippe Martinez, le plan d’Agnès Buzyn “est loin des attentes du personnel”.

Il “ne répond en rien à la réalité du terrain”, estime Force ouvrière, qui a décidé de “s’associer” à cette mobilisation.

Du côté des médecins, le président de l’Association des urgentistes de France (Amuf), Patrick Pelloux, et celui du syndicat Action Praticien Hôpital, ont indiqué que leurs organisations se prononceraient jeudi sur leur participation à la grève. “Très déçu” par les annonces de la ministre, Patrick Pelloux a évoqué “un rendez-vous raté” sans “rien sur les revalorisations salariales” et a prédit que “la contestation va être sévère”.

LVOG - Les charognards se lèchent les babines.

Plus convaincu, le patron de la FHP (cliniques privées), Lamine Gharbi, salue “un important effort financier”, signe “que l’exécutif a pris la mesure des enjeux”. “On ne s’attendait pas à un choix budgétaire aussi important”, a reconnu François Braun, président de l’association Samu-Urgences de France, saluant des “mesures qui vont dans le bon sens pour sortir de cette crise”. Elles “sont la preuve d”une volonté de faire une réforme en profondeur”, a renchéri Agnès Ricard-Hibon, présidente de la Société française de médecine d’urgence (SFMU).

L’Ordre national des infirmiers, pour sa part, “se réjouit” des “compétences élargies” qui seront déléguées aux soignants - comme prescrire une radio ou réaliser une suture sans attendre un médecin.

Même enthousiasme chez les kinés, dont le principal syndicat (FFMKR) “se félicite” de la possibilité d’un “accès direct” pour la “petite traumatologie” - entorse de cheville et lombalgie aigüe.

LVOG - Mais certains plus gourmands espéraient davantage.

Pour les médecins libéraux, en revanche, le plan fait la part trop belle à l’hôpital: le SML regrette “l’insuffisance de moyens pour la ville”, tandis que la CSMF réclame “sans délai des négociations pour une meilleure valorisation des soins non programmés”. Le HuffPost11 septembre 2019


Acte 43.

Gilets jaunes : regain de mobilisation et de violences pour l'acte 43 - Journal du Dimanche 8 septembre 2019

Les Gilets jaunes espèrent toujours mettre la pression sur l'exécutif. Plus vigoureuse que la semaine dernière, la mobilisation reste cependant bien en deçà de ce qu'elle a pu représenter l'hiver dernier. Pour cet acte 43, 7.000 personnes ont ainsi défilé dans plusieurs villes.

Le plus gros bataillon s'était regroupé à Montpellier, désignée "capitale nationale", où 2.000 manifestants ont envahi les rues et la place de la Comédie, dont 500 black blocs, selon la préfecture de l'Hérault. Des heurts ont très vite éclaté avec les forces de l'ordre, plusieurs vitrines de magasins ont été vandalisées et un véhicule de police, inoccupé, a été incendié. À Rouen, où tout rassemblement était interdit dans le centre-ville, les tensions ont également été vives autour du cortège soutenu par la CGT de Seine-Maritime, qui a réuni 500 manifestants. "Mobilisation historique" souhaitée à Paris pour le 21 septembre

À Paris, les Champs-Élysées ont assisté au retour de quelque 800 Gilets jaunes, sans violence ni dégradations. Au total, plus d'une centaine ­d'interpellations ont été recensées par le ministère de l'Intérieur, dont 89 à Paris et 26 à Rouen. Journal du Dimanche 8 septembre 2019


Totalitarisme ou le régime policier En Marche.

Quoi qu'il advienne, ils ont décrété que cela restera un accident.

Mort de Steve Caniço: un téléphone au coeur de l'enquête - AFP11 septembre 2019

Nouvel élément dans l'enquête sur la mort de Steve Caniço: le portable de l'animateur disparu pendant la Fête de la musique à Nantes émettait un signal au moment de l'intervention policière alors que l'IGPN faisait jusque-là simplement état d'un SMS envoyé une heure auparavant.

Contactée par l'AFP, l'avocate de la famille Caniço a estimé que cette découverte confortait ses convictions. "Je ne peux pas communiquer sur l'instruction en cours mais je rappelle que je dis depuis fin juillet que la chute de Steve dans la Loire est concomitante de l'intervention policière", a réagi Me Cécile de Oliveira. AFP11 septembre 2019

Quand ils sèment le chaos et le désespoir.

Valérie Pécresse veut "rétablir l'ordre et l'espoir" dans les banlieues - L'Express.fr

La présidente de la région Île-de-France déplore la "situation explosive de nos banlieues" et veut le rétablissement de "l'ordre républicain". L'Express.fr

Répression préventive.

L’État français ne tue pas les observateurs, il les enferme seulement - Mediapart - Le blog de Camille Halut 2 septembre 2019

Observer les pratiques du maintien de l’ordre serait-il désormais interdit ? L’État français répond par l’affirmative au regard du traitement qu’il applique aux observateurs. Ainsi cet État s’élève au rang de ceux qui usent de répression pour maîtriser le recueil et la diffusion de l’Information.

33h de garde à vue en l’espace de quatre mois

- Samedi 6 avril 2019 à Montpellier, des observateurs de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) dont je fais partie effectuent leur mission lors d’une opération de blocage d’une autoroute menée par des gilets jaunes. Nous nous positionnons à plusieurs endroits et nous observons les points de tension susceptibles d'annoncer une intervention des forces du maintien de l’ordre. Toutefois la force publique n’intervient pas et les manifestants quittent l’autoroute de leur propre gré. Je suis convoquée par la Police sur des motifs flous une vingtaine de jours plus tard, le 29 avril : je suis placée en garde à vue dès mon arrivée au commissariat, je suis privée de liberté pendant 9h.

- Samedi 24 août 2019 à Bayonne, trois observatrices de la LDH dont moi-même sillonnent la ville à la recherche d’une manifestation du contre-G7 à observer. Nous présentons nos justificatifs de mission et le contenu de nos sacs à chaque contrôle de gendarmerie – c’est-à-dire à chaque intersection de rue ou presque, les gendarmes nous laissent repartir en nous indiquant que nous pourrons circuler librement pour effectuer notre mission. Eléonore, Natti et moi-même nous arrêtons un instant sur une grande place vide située près de la Nive. Une Brigade de répression de l’action violence motorisée (BRAV-M) se dirige vers nous et nous entoure. Les policiers procèdent au contrôle de nos identités et à une saisie - sans formalités - de notre matériel de protection (chasuble siglée de la LDH, casque, masques oculaire et respiratoire, set de protection de roller). Nous présentons nos pièces d’identités, nos cartes de membres LDH et nos mandats pour cette mission d’observation, nous précisons que le matériel est nécessaire pour effectuer la mission dont nous sommes chargées et que nous refusons de nous en défaire sans procès-verbal de saisie. Les policiers nous informent alors qu’ils nous placent en garde à vue, ils nous menottent avec des serflex et nous mènent au centre de rétention administrative de Saint-Jean-de-Luz. Nous sommes privées de liberté pendant 24h.

Des procès à la clef

- Je serai jugée le 1er octobre 2019 à 8h30 au tribunal correctionnel de Montpellier pour l'observation de l'action sur l'autoroute : le procureur de la République me reproche d’avoir commis l’infraction d’« entrave à la circulation » en raison de ma seule présence sur le lieu de la manifestation.

- Eléonore, Natti et moi-même avons reçu un rappel à la loi pour l'observation du contre-G7 et notre matériel de protection ne nous a pas été restitué : le procureur de la République nous reproche « d’avoir participé sciemment à un groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou de dégradation de biens, circonstance que les faits ont été commis en réunion » tout en se gardant d’expliquer comment nous l’aurions fait. De plus, le vice président du tribunal de grande instance de Bayonne précise dans chacun des rappels à la loi qui nous sont adressés « ne pas donner de suite judiciaire à la présente procédure, à la condition qu’elle ne commette pas une autre infraction dans un délai de 3 ans et qu’à défaut, elle sera poursuivie devant le Tribunal. »

Un glissement autoritaire confirmé

Un rappel à la loi n’est pas une décision de justice mais une « mesure alternative aux poursuites ». Il n’établit pas la preuve du fait reproché à son auteur ni sa culpabilité. Si l’affaire était finalement poursuivie devant un tribunal, ce qui est possible malgré l’émission de cet acte, le juge ne serait pas dans l’obligation de rendre une décision allant dans le sens du rappel à la loi. Dès lors, le rappel à la loi adressé à des observateurs LDH et a fortiori le procès pour entrave à la circulation constituent de véritables tentatives d’intimidation pour dissuader de continuer l'activité d'observation.

La procédure-bâillon est un vocable qui désigne, selon le Journal officiel de la République française n°0202, une « instrumentalisation de la justice mise en œuvre par une entreprise ou une institution, qui vise à prévenir ou à sanctionner l'expression d'une opinion qui lui serait préjudiciable, en impliquant notamment la personne qui formule cette opinion dans une procédure juridique coûteuse. » Cette méthode établit une censure visant généralement des sujets d'intérêt public. Elle est qualifiée d’ « abus de droit ». Son emploi est sanctionné notamment par l’article 32-1 du code de procédure civile. L’État utilise donc – au travers de ses appareils policier et judiciaire – une méthode qu’il prétend combattre.

Les évènements de ces deniers mois ont exposé aux yeux du monde entier que l’État français use de pratiques illégales pour maîtriser les mouvements sociaux qui aspirent à une démocratie moins usurpée. Ces pratiques illégales sont étendues vers ceux qui les dénoncent. La répression policière et judiciaire qui s’abat sur les observateurs LDH consolide ce constat et rappelle l’actualité du glissement autoritaire en cours. Mediapart - Le blog de Camille Halut 02.09

LVOG - On a envie de leur répondre, qu'il n'y a rien d'étonnant à cela, et que ce qui leur arrive est d'autant plus pathétique, puisque les gangsters de la finance usent de "pratiques illégales" et mafieuses en toute impunité, piétinent la démocratie, sans pour autant qu'ils remettent en cause l'existence du capitalisme.

La vassalité ordinaire attise leur soif de vengeance.

Jean-Luc Mélenchon accuse "Quotidien" de faire "le jeu de la police politique" - Le HuffPost 11 septembre 2019

La tension monte entre La France insoumise (LFI) et “Quotidien”. Dans un message publié ce mardi 10 septembre sur Facebook, le chef de file du mouvement, Jean-Luc Mélenchon, accuse l’émission de TMC de faire “le jeu de la police politique” en diffusant des images de la perquisition mouvementée au siège du parti en octobre 2018 qui, selon lui, ne traduisent pas la réalité des faits. Le dernier épisode d’une confrontation par tweets et passages télé interposés.

“Depuis un an, ‘Quotidien’ joue le jeu de la police politique. Ce sont ses images qui servent de base à nos accusateurs”, estime Jean-Luc Mélenchon, qui doit être jugé les 19 et 20 septembre en correctionnelle, avec cinq de ses proches, pour actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire, rébellion et provocation, après la perquisition dont les images avaient fait le tour des médias français.

La plupart de ces images, montrant une confrontation particulièrement tendue entre les policiers et les responsables de LFI, avaient été diffusées par “Quotidien”. Jean-Luc Mélenchon avait par ailleurs lui-même diffusé une vidéo de cette perquisition sur sa page Facebook.

“Depuis un an, ‘Quotidien’ cachait ces moments où (Alexis) Corbière et moi rassurons les policiers et appelons au calme. C’est le contraire de ce que montrent les 30 secondes que diffuse ‘Quotidien’ depuis un an”, poursuit Jean-Luc Mélenchon dans son message, dénonçant une “manipulation médiatique aux ordres du parquet”. Le responsable cible également Le Monde, qui “il y a quelques mois publiait illégalement des extraits des auditions en faisant croire à une violence absolue”, selon lui.

À dix jours de son procès, Jean-Luc Mélenchon assure que “le procès verbal intégral des auditions montre que TOUS les policiers concernés déclarent ne s’être ‘jamais sentis menacés physiquement’” lors de la perquisition.

Ce mardi matin, le député LFI de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière, lui-même convoqué devant la justice, avait déjà chargé l’émission de Yann Barthès, l’accusant d’avoir “sectionné” les images à des fins politiques.

“Elles sont coupées les images. Moi par exemple on me voit crier après un policier (...) On m’a vu dire à un policier ‘Arrêtez d’être violent’. Mais quand on voit tout avant, les violences qui ont lieu, le moment où, calmement, je dis à ces policiers ‘pas de violence’... C’est une manière de focaliser, et là c’est politique”, a-t-il déclaré sur LCI.

“Pour un homme comme moi, c’est une humiliation la manière dont on nous traite, de sectionner les images. De montrer Jean-Luc Mélenchon que en colère, qui subit une injustice (...) Tout cela a eu des conséquences politiques dans les urnes”, fait valoir Alexis Corbière, en référence à la désillusion de son mouvement aux européennes de mai. Le HuffPost 11 septembre 2019


Ils osent tout. Le bonheur est dans le pré.

D'un coup de baguette magique le gouvernement invente les pesticides qui résistent au vent.

Protection contre les pesticides: le maire de Langouët juge "pas croyable" la proposition du gouvernement - AFP 7 septembre 2019

Le maire écologiste de Langouët (Ille-et-Vilaine) Daniel Cueff, qui avait pris un arrêté interdisant les pesticides à moins de 150 m des habitations, suspendu par la justice, a qualifié de "pas croyable" la proposition du gouvernement de fixer une distance de 5 ou 10 mètres.

"Quand j'ai appris ça, je pensais que c'était une "fake news" et que ce n'était pas sérieux! Cette proposition n'est pas croyable", a réagi samedi à l'AFP le maire de cette commune rurale proche de Rennes.

"On est tombé de notre chaise car ces cinq et dix mètres, ce sont des protocoles déjà mis sur des bidons de pesticide de synthèse", a-t-il ajouté.

Selon un porte-parole du ministère de l'Agriculture, le gouvernement va soumettre à consultation lundi un projet de décret qui part des recommandations scientifiques de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Les distances proposées dans ce projet seront de 5 mètres pour les cultures dites basses comme les légumes et de 10 mètres pour les cultures hautes, telles que les céréales.

"On s'est aperçu que, pour moins respirer les glyphosates et les pesticides de synthèse, il fallait une bande de 150 m car là il y a moins de chance de respirer ces pesticides qui sont volatils et qui sont dans l'air", a expliqué M. Cueff.

Selon le maire, dont l'arrêté a entraîné la médiatisation du sujet sur le plan national, le président Emmanuel Macron et le gouvernement n'ont pas pris "la mesure de cette vague qui ne voudra pas et ne voudra plus être face à des pesticides de synthèse dans l'air".

M. Cueff a pris le 18 mai un arrêté interdisant l'utilisation de produits phytopharmaceutiques "à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d'habitation ou professionnel". Ce texte a été suspendu le mardi 27 août par le tribunal administratif de Rennes. AFP 7 septembre 2019

Lu dans un article de FranceInfo du 9 septembre.

La recommandation de l’Anses peut être relativisée dans la mesure où l'agence n’a bénéficié que de quelques mois pour se prononcer. Saisie par le gouvernement le 28 janvier 2019, elle a rendu sa recommandation le 14 juin 2019.

En attendant, pour rendre son avis sur ces fameuses distances, l'Anses précise qu'elle s'est appuyée sur un guide de l'agence européenne Efsa datant de 2014. L'Anses précise aussi que "l'évaluation de l'exposition des personnes présentes et des résidents repose sur des données limitées issues d'études effectuées dans les années 80 et sur les données de l'agence sanitaire américaine EPA". Par ailleurs, l'Anses a étudié trois territoires européens pour voir quelles étaient les distances de sécurité. L’Allemagne, la Slovénie et la Wallonie en Belgique. Les distances vont de 2 à 5 mètres en Allemagne, de 2,50 mètres à 20 mètres en Slovénie et jusqu’à 50 mètres en Wallonie quand la zone jouxte une cour de récréation, une crèche ou une école. FranceInfo 9 septembre.

A la hauteur des marigots du Palais, qu'est-ce que ça pue !

Nicolas Hulot estime qu'Emmanuel Macron a été "à la hauteur" sur l'Amazonie - Le HuffPost

Emmanuel Macron s’est montré ”à la hauteur” sur la question de l’Amazonie et face au président brésilien Jair Bolsonaro, “complice d’un crime contre l’humanité”, a estimé ce samedi 7 septembre à Bordeaux l’ex-ministre de l’Ecologie Nicolas Hulot. Le HuffPost


Brexit ou la partie de poker menteur.

Le Brexit, l'UE et la démocratie - Réseau Voltaire 10.09

Pour Thierry Meyssan, la politique de Boris Johnson se situe dans la parfaite continuité de l’histoire britannique. Si l’on se réfère aux écrits du Premier ministre britannique et non à ses propos de campagne, elle est bien plus guidée par le danger ressenti face à la naissance d’un État supranational continental que par une volonté d’indépendance économique. Réseau Voltaire 10.09

L'intégralité de l'article est en ligne dans la page d'accueil du portail.

Cette interprétation est biaisée, du fait que Thierry Meyssan est un analyste politique ou un politicien tout court et non un économiste, qui lui présenterait comme travers de sous-estimer la politique et sa relative indépendance en certaines occasions, d'où l'impression d'incompréhension qui domine les analyses des uns et des autres ou les contradictions inextricables dans lesquelles ils se débattent.

Au départ, la conception de l'Union européenne, puis sa fondation, et enfin son élargissement jusqu'à 28 Etats comprenant l'intégration de la Grande-Bretagne, ont été motivés pour permettre à l'oligarchie financière anglo-saxonne et internationale qui s'y serait ralliée au fil du temps, d'étendre son pouvoir à l'ensemble de l'économie mondiale, ce qui devait coïncider à terme avec l'instauration d'un nouvel ordre mondial ou une gouvernance mondiale qui serait placée sous son contrôle. Voilà la trame qui sous-tend l'évolution de la situation mondiale depuis les années 40 ou bien davantage.

Cette perspective devait entrer fatalement en conflit avec le développement économique ou l'histoire politique de tous les pays concernés, et se traduire par des crises politiques à répétition ou de plus en plus fréquentes, s'étendant à de plus en plus de pays, sur fond de crises sociales quasi-généralisées... Voilà à quoi nous assistons selon moi.

A notre époque, certains acteurs politiques peuvent encore manifester quelques velléités d'indépendance face à la finance, mais en dernière analyse et quelles que soient les contradictions ou tensions sociales qui apparaissent, compte tenu du pouvoir phénoménal acquis par la finance, ils finissent tous par se plier à ses exigences du fait qu'ils sont tous acquis à la cause du capitalisme ou sous peine d'être limogés rapidement, et par faire passer au second plan ou à la trappe les intérêts du pays et des citoyens qu'ils représentent, plus particulièrement ceux des classes populaires, y compris ceux de leurs propres capitalistes ou banquiers si les gangsters de la finance l'exige.

L'UE a été conçue pour ligoter tous les pays qui y adhèreraient, et exercer ensuite un chantage sur eux une fois abdiquée leur souveraineté au profit de cette institution supranationale, dont la nature est oligarchique ou ploutocratique, antidémocratique ou totalitaire. En contrepartie des lourdes contraintes qui accompagnaient cette adhésion, ils leur ont adjoint quelques avantages destinés hypocritement à leur développement économique ou à répondre aux aspirations démocratiques des peuples. Mais en réalité, l'ensemble de ces directives devaient servir de noeud coulant passer au cou de tous les acteurs économiques sans exception, que la BCE et la Commission européenne n'auraient plus qu'à actionner sur ordre des marchés financiers pour asphyxier ceux qui étaient destinés à disparaître, ou pour obtenir la capitulation sans condition des acteurs politiques les plus réticents.

Leur objectif était de convertir la totalité des pays de l'UE au néolibéralisme, que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne avaient déjà adopté ainsi que d'autres pays dans le monde, le Japon notamment, en plaçant l'ensemble de leur économie et leurs institutions politiques sous le contrôle de leur banque centrale, conformément à la stratégie que de l'oligarchie financière avait élaborée sachant que le capitalisme était condamné à la faillite, et qu'il fallait trouver les moyens d'écarter cette menace. C'est là qu'on s'aperçoit que la Grande-Bretagne devait servir d'aiguillon au sein de l'UE, comment, en montrant l'exemple aux Etats qui au départ n'étaient pas disposés à rejoindre l'UE. Voyez, nous qui sommes viscéralement attachés à notre indépendance, nous avons osé franchir le pas, alors pourquoi pas vous. Et si maintenant l'oligarchie financière a opté pour le Brexit ou la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE, c'est sans doute parce qu'elle estimait que l'évolution de la situation sociale et politique pouvait menacer son indépendance, celle de la City, ou parce qu'elle avait jugé que la conversion de l'UE au néolibéralisme étant bien avancée ou tous les acteurs politiques suffisamment corrompus pour qu'ils ne puissent plus faire marche arrière, il était dorénavant inutile de faire partie de l'UE, à moins qu'elle ne prépare l'effondrement programmé de l'UE, et qu'en sortir avant permettrait à la City d'être relativement épargnés et d'en tirer davantage profit.

On voit que sur le plan tactique plusieurs options se présentaient à l'oligarchie financière anglo-saxonne, ou il peut y avoir plusieurs explications crédibles au Brexit, qui toutes sont évidemment orientées vers les mêmes objectifs stratégiques, accroître son pouvoir financier et politique sur le monde. Sachant que la City est un Etat dans l'Etat, qu'est la première place financière du monde et qu'elle se livre à des activités mafieuses et illégales en toute impunité, elle sera la seule bénéficière du Brexit, la question qui reste ouverte aujourd'hui, est de savoir quel usage elle compte en faire, on ne tardera pas à être fixés.

Ajoutons que l'explication selon laquelle le Brexit aurait été conçu pour affaiblir l'UE ne tient pas ou à la marge en l'admettant, puisque ce sont les Américains qui contrôlaient déjà la Commission européenne et la BCE, et les dernières nominations à la direction de ces institutions l'ont confirmé si besoin était.

GB: le "speaker" du Parlement, acteur clé du feuilleton du Brexit, tire sa révérence - AFP

Le président de la Chambre des communes, John Bercow, qui a annoncé lundi sa prochaine démission, a joué un rôle clé dans le feuilleton du Brexit, avec des interventions souvent cinglantes et des décisions parfois critiquées.

...le Parlement va être suspendu jusqu'au 14 octobre, deux semaines avant la date prévue pour le Brexit, que les députés votent ou non en faveur d'élections anticipées, selon un porte-parole du 10, Downing Street. AFP

La Reine oblige Boris Johnson à demander un report du Brexit - Le HuffPost 9 septembre 2019

La reine Elizabeth II a formellement approuvé la loi qui contraint le gouvernement du Premier ministre Boris Johnson à solliciter un report du Brexit auprès de l’Union européenne, a indiqué ce lundi 9 septembre après-midi la Chambre des Lords. Le HuffPost 9 septembre 2019

Brexit: le Parlement refuse à nouveau des élections avant sa suspension - AFP 10 septembre 2019

Les députés britanniques ont infligé mardi une nouvelle défaite cuisante au Premier ministre Boris Johnson en refusant encore une fois de déclencher des législatives anticipées, avant que le Parlement ne soit suspendu jusqu'au 14 octobre, deux semaines seulement avant la date prévue pour le Brexit.

Avant tout scrutin, l'opposition veut s'assurer que la perspective d'un "no deal" est écartée et que le Brexit sera repoussé de trois mois, comme le Parlement l'a voté la semaine dernière.

Ce texte oblige le Premier ministre à demander ce report à l'UE s'il n'obtient pas d'accord de sortie d'ici au 19 octobre, juste après un sommet européen.

Seul contre tous, et la Reine, et la City ?

Brexit: Boris Johnson persiste, seul contre tous - LeFigaro.fr 10.09

Quand la perturbation prend de la hauteur.

Grève monstre à British Airways avant une poursuite du mouvement mardi - AFP

La compagnie aérienne British Airways (BA) faisait face lundi à sa première grève de pilotes, ce qui l'a poussé à annuler ses vols faute d'issue dans ce conflit social qui devrait se poursuivre mardi.

"Nous n'avons pas d'autre choix que d'annuler presque 100% de nos vols", a indiqué le transporteur qui effectue environ 850 vols par jour au Royaume-Uni, essentiellement au départ des aéroports londoniens d'Heathrow et Gatwick.

Ce débrayage, qui porte sur un différend salarial, affecte au total autour de 140.000 voyageurs, mais BA avait prévenu ces derniers jours les passagers concernés de l'annulation de leurs vols.

Aucun règlement de conflit social n'était en vue, ce qui devrait contraindre BA, sauf solution de dernière minute, à annuler à nouveau presque tous ses vols mardi, le deuxième jour de grève prévu par les pilotes. Le mouvement doit se poursuivre une troisième journée, le 27 septembre.

Il s'agit de la toute première grève de leur histoire pour les pilotes de British Airways. Environ 93% des pilotes BA membres du syndicat Balpa, soit autour de 4.000, ont voté pour ce mouvement.

Le syndicat a décidé de débrayer après l'échec de négociations sur des hausses de salaires. Selon Balpa, les pilotes ont fait des "sacrifices" ces dernières années et devraient tirer davantage profit des bons résultats de l'entreprise.

BA a proposé une hausse de salaire de 11,5% sur trois ans, une offre qui a été refusée par le syndicat. Selon la compagnie, cela porterait le salaire de certains commandants de bord (Combien ? - LVOG) à plus de 200.000 livres par an.

Cette grève historique intervient à un moment difficile pour BA, l'emblématique compagnie nationale, dont la réputation a eu à souffrir ces dernières années, avec notamment un vol de données financières de centaines de milliers de passagers l'an passé.

Et, en mai 2017, une panne géante avait touché ses systèmes en raison d'un problème d'alimentation électrique qui l'avait forcée à annuler 726 vols, soit 28% de ses avions pendant trois jours d'un week-end prolongé. AFP


Hong Kong. C'était quoi au fait leur référence à la démocratie ? Réponse.

Hong Kong: grosse manifestation devant le consulat américain - AFP 11.09

Une foule compacte de militants pro-démocratie a manifesté dimanche devant le consulat des États-Unis à Hong Kong afin d'appeler Washington à faire pression sur Pékin après trois mois de manifestations. AFP 11.09

Hong Kong: la réception à Berlin d'un activiste suscite la colère de Pékin - AFP 10 septembre 2019

La Chine s'en est pris mardi à l'Allemagne à propos de la crise de Hong Kong, fustigeant la rencontre du militant Joshua Wong, en quête de soutiens internationaux, avec le chef de la diplomatie allemande.

L'activiste âgé de 22 ans, arrivé lundi soir à Berlin pour une visite de plusieurs jours dans la capitale allemande, a posté sur Twitter une photo de lui aux côtés du ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, précisant avoir discuté "des protestations actuelles et de (la) lutte pour des élections libres et la démocratie à Hong Kong".

Après un discours prévu mercredi soir à l'université Humboldt de Berlin, M. Wong doit se rendre aux Etats-Unis pour chercher de nouveaux soutiens.

Ces dernières années, l'Allemagne est devenue un refuge pour plusieurs dissidents chinois, notamment Liu Xia, la veuve du lauréat du Nobel de la Paix Liu Xiaobo, décédé en 2017.

En mai, deux anciens militants pour l'indépendance de Hong Kong ont obtenu le statut de réfugié en Allemagne, devenant les premiers dissidents hongkongais à recevoir une telle protection. AFP 10 septembre 2019

En complément. Quand ces grands démocrates vont plus loin que faire le lit du fascisme.

Un néonazi remporte des élections locales en Allemagne, avec le soutien de la CDU et du SPD - Le HuffPost

L’élection d’un membre d’un parti néonazi à la tête de l’assemblée d’une bourgade de l’ouest de l’Allemagne, avec le soutien unanime d’élus locaux conservateurs et sociaux-démocrates, a provoqué un tollé parmi les partis politiques allemands qui appellent à une annulation de cette décision

Stefan Jagsch, un adhérent du Parti national-démocrate (NPD), ultranationaliste, a été élu jeudi 5 septembre chef du conseil municipal de Waldsiedlung, une commune de 2500 habitants du district d’Altenstadt, à 30 kilomètres au nord-est de Francfort. Il a bénéficié du soutien de membres locaux de la CDU, le parti de la chancelière d’Angela Merkel, mais aussi d’élus du SPD (sociaux-démocrates) et du FDP (libéraux).

De nombreuses questions se posent aussi sur ce vote unanime en faveur de cet homme de la part de personnalités aux sensibilités si diverses. Le HuffPost


Ils osent tout.

- Macron défend sa stratégie anti-pauvreté malgré les critiques - Le HuffPost

- Depuis 30 ans, le père Pedro aide les plus pauvres de Madagascar - Franceinfo

- A Maurice, le pape s'inquiète pour les jeunes, sacrifiés de l'économie - AFP

- Cette BD où des Avengers gays s'embrassent ne sera plus censurée à Rio - Le HuffPost

- Une campagne sur les réseaux pour lutter contre le bizutage - Franceinfo

- Les démocrates avancent un peu plus vers une procédure de destitution de Trump - AFP

- Netanyahu accuse l'Iran d'avoir développé puis détruit un site nucléaire - AFP

- Hong Kong: en première ligne au côté des "braves" affrontant la police - AFP

- Israël: Netanyahu promet d'annexer un pan stratégique de la Cisjordanie s'il est réélu - AFP

- Afghanistan : peut-on faire la paix avec les talibans ? - Franceinfo


Etats-Unis. Quand l'Etat profond change son fusil d'épaule.

LVOG - Et même que les conseillers de Macron en ont été informé, d'où son changement de rhétorique envers la Russie...

Donald Trump limoge John Bolton, son conseiller va-t-en-guerre - AFP11 septembre 2019

Exit John Bolton et sa célèbre moustache: le président américain Donald Trump a annoncé mardi le limogeage de son conseiller à la sécurité nationale avec lequel il était en désaccord sur plusieurs dossiers brûlants, de l'Iran à la Corée du Nord en passant par l'Afghanistan.

Pour le leader des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, cette décision de Donald Trump n'est que "le dernier exemple de sa façon de gouverner par le chaos".

Le sénateur républicain Rand Paul a lui salué avec force l'annonce du limogeage de M. Bolton. "Le président a d'excellentes intuitions sur la politique étrangère et sur la nécessité de mettre fin à nos guerres sans fin", a-t-il tweeté. "Il devrait être conseillé par ceux qui partagent sa vision".

"Depuis le début, deux voix murmuraient à l'oreille de Donald Trump: celle recommandant la diplomatie et mettant en garde contre le conflit, et celle poussant à la belligérance et mettant en garde contre le risque d'apparaître faible", résumait Robert Malley, président de l'International Crisis Group.

"Avec le départ de Bolton, la deuxième a incontestablement perdu son principal avocat. Cela pourrait créer de nouvelles opportunités diplomatiques sur l'Iran, l'Afghanistan, la Corée du Nord et le Venezuela. Espérons que le président les saisira". AFP11 septembre 2019

Pompeo souligne ses nombreux désaccords avec John Bolton, limogé par Trump - euronews 11 septembre 2019

LVOG - Et si cette information venant du camp des va-t-en-guerre n'était pas tout à fait fortuite, alors que Pompeo a approuvé le limogeage de Bolton ?

Les Etats-Unis ont exfiltré en 2017 une taupe haut placée au Kremlin - AFP 11 septembre 2019

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo s'est insurgé mardi contre la publication d'informations selon lesquelles les Etats-Unis ont exfiltré une "taupe" de la CIA qui avait accès au cercle rapproché de Vladimir Poutine au Kremlin.

LVOG - La caution du RussiaGate et autres machinations contre la Russie.

Cet informateur haut placé à Moscou aurait confirmé l'implication personnelle du président russe dans l'opération d'ingérence dans la présidentielle américaine de 2016. Cet homme aurait été exfiltré en 2017.

"Ces informations sont inexactes sur le plan factuel", a déclaré le chef du département d'Etat américain, sans les rejeter en bloc. M. Pompeo a dirigé précédemment la CIA et il a précisé n'accepter de parler sur un sujet tel que l'exfiltration d'un espion "que lorsque des personnes sont mises en danger".

D'après CNN et le New York Times, qui ont révélé l'affaire lundi, cette taupe avait été recrutée par les Américains plusieurs décennies auparavant.

Selon CNN, l'espion avait même transmis aux Américains des documents photographiés en cachette sur le bureau du président russe.

Fort de cette position, il avait, selon le NYT, pu confirmer que le maître du Kremlin avait lui-même orchestré la campagne russe destinée à favoriser le candidat Donald Trump lors de la présidentielle de 2016.

D'après le quotidien new-yorkais, l'informateur a également directement impliqué M. Poutine dans le piratage d'e-mails dans le camp démocrate, dont la publication avait embarrassé la candidate Hillary Clinton.

LVOG - Ils l'ont exfiltré quand Trump a été élu, pure coïncidence évidemment !

La chaîne CNN a assuré que la CIA l'avait exfiltré de crainte que Donald Trump ou son entourage ne le trahissent, mais l'agence centrale du renseignement a vigoureusement démenti ce point.

"Les allégations malencontreuses selon lesquelles la gestion des renseignements les plus sensibles de notre nation par le président --auxquels il a accès absolument chaque jour-- aurait provoqué une supposée exfiltration sont inexactes", a déclaré à CNN la directrice des affaires publiques de la CIA, Brittany Bramell. AFP 11 septembre 2019

LVOG - Les faits prouvent le contraire de ce qu'affirme CNN.


Le 19 septembre 2019

CAUSERIE ET INFOS

Une causerie et des infos en bref qui couvrent une semaine, 46 pages. Je vous conseille de la télécharger pour prendre le temps de la lire. Je n'ai pas pris en compte les infos de la veille, pas le temps. Elle comporte cinq parties.

J'ai cru bon de recopier de longs passages de certains articles pour inciter les lecteurs à les lire, car on ne peut pas se faire une idée du monde dans lequel on vit ou prendre conscience de quoi sont capables les psychopathes qui nous gouvernent et ce qu'ils nous réservent dans l'avenir, en se basant sur des éléments superficiels ou des impressions, ou alors c'est qu'on s'en fout, ce n'est pas mon cas, et je suis porté à croire que ce n'est pas le cas non plus des lecteurs.

Je rajouterais des documents d'actualité plus tard ou demain matin.

Au format pdf - pages

PREMIERE PARTIE.

Que les lecteurs ne croient pas que je me désintéresserais de l'actualité sociale en France (ou ailleurs), je ne peux pas traiter tous les sujets. Je laisse le soin à d'autres de rendre compte des journées d'action et autres "actes" sans lendemain... Les causeries et infos ont pour vocation d'aider les lecteurs à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons et dans quelle direction il s'oriente, en reliant les différents facteurs qui composent la situation en fonction des éléments à notre disposition ou portés à notre connaissance, que ce soit à l'échelle nationale ou internationale sans privilégier a priori tel ou tel facteur, puisqu'on ne choisit pas le contexte dans lequel se mène la lutte de classe.

Les causeries et infos ne consistent pas à empiler mécaniquement des faits les uns à la suite des autres, car cela ne présenterait aucun intérêt. Rien que pour faire un tour d'horizon de l'actualité quotidienne, cela prend entre 4 et 5 heures par jour, généralement de 9 heures à 13 ou 14 heures, ce qui inclut la lecture rapide des articles de presse sélectionnés, et réaliser un copier/coller des titres et des passages significatifs.

Comme les causeries s'étalent sur plusieurs jours, chaque jour il faut classer les différentes infos, les intercaler dans les infos des jours précédents en respectant une certaine logique pour qu'elles apparaissent cohérentes ou que s'en dégage une orientation, ou plutôt, qu'autant que faire se peut les lecteurs puissent saisir le fil qui relie l'ensemble des évènements relatés à la situation mondiale, les titres que j'imagine sont destinés à les y aider.

Ensuite, on essaie d'analyser ou de commenter brièvement ces infos, cela prend encore des heures. Au final, en 5 ou 6 jours, on est revenu cent fois sur notre ouvrage pour le peaufiner, le rendre plus clair, plus précis, plus cohérent. On n'a pas cessé de penser à tel ou tel sujet des heures et des heures, et quand vient le moment de formater le document pour qu'il soit présentable à l'écran dans la page d'accueil du portail, chaque fois il faut encore consacrer entre 2 et 4 heures à le modifier, à améliorer ou changer certains titres qui ne nous conviennent plus, à rajouter un commentaire qui nous est venu à l'esprit à n'importe quel moment de la journée ou même de la nuit ! Pratiquement jusqu'à la dernière minute, j'essaie d'améliorer le travail que je vais vous livrer, parfois à cause de la fatigue extrême je me résous à publier une causerie inachevée ou brouillonne, parce que je ne peux pas reporter indéfiniment sa mise en ligne, ce qui me permet de ralentir le rythme pendant un jour ou deux ou de me reposer un peu.

Vous devez bien imaginer au regard du nombre de sujets abordés dans chaque causerie, que je ne les maîtrise pas tous, loin de là, surtout avec ma mémoire défaillante. J'ai très souvent ma petite idée, heureusement, mais cela ne suffit pas, aussi avant de publier quoi que ce soit, il faut réfléchir, réfléchir et réfléchir encore, se documenter, et quand on est totalement isolé comme je le suis, il faut surtout se méfier de nos propres idées, car il n'y a personne pour me corriger éventuellement. C'est ma hantise de m'être convaincu d'avoir compris quelque chose, pour m'apercevoir ensuite que je m'étais planté. C'est rarement le cas, puisque je prends la précaution de tout reprendre à zéro à chaque fois ou de tout vérifier scrupuleusement, mais on peut encore se tromper en s'étant fié à des sources insuffisamment rigoureuses. Il m'arrive encore de faire des contresens, mais je m'en rends compte à temps.

Quant à mes idées, c'est autre chose ou un autre aspect de ce portail, personne n'est obligé de les partager, et je n'encourage personne à les adopter, si on n'a pas compris au préalable le processus dialectique dont elles sont le produit, car dans ce cas-là vous ne pourriez pas les défendre, et excusez l'expression, vous en prendriez plein la gueule inutilement en polémiquant avec des adversaires mieux outillés que vous pour défendre les leurs.

Si mon combat politique se situe toujours exclusivement sur le terrain de la lutte des classes et du socialisme, je rejette la conception de la lutte des classes des ouvriéristes ou des tiers-mondistes qui idéalisent les exploités et les opprimés, plus généralement la nature humaine, qui privilégient leur condition et excluent l'interprétation qu'ils en ont sous prétexte qu'ils ne l'ont pas choisie, comme si les multiples instruments sophistiqués de propagande de la réaction n'avaient aucune influence sur leur comportement ou leurs idées, et finalement sur l'orientation de la société. Je persiste et signe à combattre avec acharnement cette conception révisionniste du marxisme ou qui est étrangère au marxisme mais s'en revendique. Il suffit par exemple d'observer le degré de putréfaction atteint par le NPA, pour comprendre ce qu'il y a lieu d'en attendre.

Le combat contre l'idéologie de la classe dominante, toutes ses variantes de droite qui vont de l'extrême droite à l'extrême gauche en passant par l'extrême-centre de Macron, la gauche dite de gouvernement, institutionnelle, contre la guerre psychologique que tous ces acteurs mènent avec les médias contre la classe ouvrière et les classes moyennes, contre la politique ultra libérale de Macron, contre le système financier mafieux dominé par la City et New York, contre le capitalisme et l'ensemble de ses institutions financières ou politiques à l'échelon national, continental, mondial, contre la stratégie de l'oligarchie financière destinée à instaurer un nouvel ordre mondial totalitaire, l'ensemble de ces combats ne doivent en former qu'un ou sont indissociables, puisque l'ensemble de ces facteurs sont reliés entre eux. C'est aussi ce que ces causeries ou ce portail s'emploient à mettre en lumière.

Absolument sous aucun prétexte on ne devrait se soustraire à l'un de ces combats politiques, sous peine de laisser le champ libre à nos ennemis ou de lui accorder le moindre répit, ce qui serait assimilé à un renoncement et dénoncé comme tel par les opportunistes et la réaction, ce qui nous porterait un coup fatal, puisque notre crédibilité serait gravement entamée, la cohérence de notre politique définitivement compromise.

C'est si vous voulez sur cette base-là, que je propose de reconstruire l'avant-garde de la classe ouvrière, car je pense que c'est parce qu'on a été incapable ou on a refusé de mener cette guerre sur tous les fronts à nos ennemis, totale, qu'on en est là aujourd'hui.

Comprenez bien que cela résoudrait d'un coup bien des problèmes entre nous ou éviterait bien des confusions, incompréhensions ou méprises inutiles qui nous pourrissent l'existence, nous divisent, nous affaiblissent, nous réduisent finalement à l'impuissance, quelle que soit les intentions sincères et généreuses ou la bonne volonté manifestées par les uns et les autres.

Une dernière réflexion.

Avez-vous remarqué qu'ils sont tous en campagne électorale ? Vous non, mais eux si.




Macron toujours en quête de légitimité.

Quand Macron révèle à ceux qui l'ignoraient encore que l'extrême droite est la véritable nature de l'extrême-centre.

Immigration: il faut regarder le sujet "en face" affirme Macron - AFP 17 septembre 2019

Emmanuel Macron a affirmé lundi soir à sa majorité qu'il fallait regarder le sujet de l'immigration "en face" et ne pas être "un parti bourgeois" car ce sont les classes populaires "qui vivent avec" et ont migré vers l'extrême droite.

"Les flux d’entrée n’ont jamais été aussi bas en Europe et les demandes d’asile jamais aussi hautes en France". "En prétendant être humaniste on est parfois trop laxiste", a-t-il estimé.

"La gauche n’a pas voulu regarder ce problème pendant des décennies. Les classes populaires ont donc migré vers l’extrême droite. On est comme les trois petits singes: on ne veut pas regarder", a-t-il encore ajouté.

"Vous n'avez qu'un opposant sur le terrain: c'est le Front national (devenu Rassemblement national, ndlr). Il faut confirmer cette opposition car ce sont les Français qui l'ont choisie. Il y a deux projets : celui du repli, tout faire peur ou bâtir une solution ouverte mais pas naïve", a-t-il conclu. AFP 17 septembre 2019

LVOG - Qu'il s'emploie à entretenir ou "confirmer cette opposition" histoire de focaliser l'attention sur le FN-RN, la gauche et l'extrême gauche s'y emploient également avec succès, puisqu'à l'arrivée il ne reste plus en lice que LREM et FN-RN.

Et puis cela permet d'avancer l'argument suivant : Si le FN-RN incarne l'extrême droite, voyons, comment voulez-vous que LREM l'incarne aussi, c'est impossible, du coup LREM apparaît plus présentable, plus fréquentable...

Plus de 60% des Français estiment qu’il y a «trop d’étrangers» en France, selon un sondage - sputniknews.com 17.09

Un sondage réalisé par Ipsos-Sopra Steria a mis en évidence que la plupart des Français, à savoir 63%, considèrent qu’il y a trop d’étrangers dans leur pays. Qui plus est, d’après ce sondage, 66% des Français estiment que les étrangers qui viennent en France «ne font pas d’effort pour s’intégrer» en France.

Ensuite, le pessimisme des Français à l’égard de la vie sociétale ressort également à travers les résultats à l’affirmation «Aujourd’hui, on ne sent plus chez soi comme avant» que 64% des Français interrogés ont estimé comme correcte. sputniknews.com 17.09

Totalitarisme. Castener parlait-il des gangsters-blanchisseurs de la finance de la City : "Plus violentes, moins traçables (...) Les trafics se sont industrialisés, mondialisés" ?

Le gouvernement lance un plan antidrogue avec 55 mesures - AFP 17 septembre 2019

Une nouvelle organisation pour "frapper fort": le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a présenté mardi un nouveau plan antidrogue avec comme mesure phare la création d'un organisme, l'Ofast, comme chef de file de la lutte contre les trafics de stupéfiants.

Christophe Castaner a fait valoir que cette réforme était "impérative" face aux méthodes "plus violentes, moins traçables" des trafiquants. "En 66 ans", a-t-il dit, "tout a changé, sauf notre organisation. Les trafics se sont industrialisés, mondialisés".

LVOG - C'est exactement le même procédé employé par l'oligarchie anglo-saxonne pour prendre le contrôle de la finance mondiale, via les banques centrales et le FMI grâce à l'évasion fiscale et l'argent de tous les trafics, les véritables trafiquants de drogue en somme. Quand ils ne parviennent pas à prendre le contrôle total d'un trafic, ils l'organisent eux-mêmes, et c'est aussi un excellent prétexte pour réduire un peu plus les libertés.

AFP - Désigné pilier de cette réforme comprenant 55 mesures, l'Ofast (Office antistupéfiants) remplacera l'Office central pour la répression du trafic illégal de stupéfiants (Ocrtis) dont la réputation a été entachée par des scandales.

L'Ofast, qui devra être "opérationnel dès le 1er janvier" prochain, "coordonnera l'action de tous les acteurs dans la lutte antistupéfiants au niveau local et national", selon M. Castaner et associera pour la première fois dans sa gouvernance, police, gendarmerie, douanes et magistrats.

LVOG - Le régime policier doit se généraliser à tout le pays.

AFP - Il aura à sa tête une femme, Stéphanie Cherbonnier, actuelle conseillère "justice" du directeur général de la police nationale (DGPN). Elle sera secondée par le procureur de Bayonne, Samuel Vuelta-Simon.

Cet office, dont l'objectif est de "mutualiser" les forces des différents acteurs de la lutte contre les trafics de drogue, comptera "150 enquêteurs" et disposera de "16 antennes territoriales en métropole et dans les outre-mer".

Le ministre de l'Intérieur a insisté en outre sur la nécessité d'accroître le système de renseignement par une montée en puissance des cellules du renseignement opérationnel contre les stupéfiants (CROSS), dont la première avait été créée par Laurent Nuñez à Marseille.

De même, il a mis l'accent sur l'importance de "toucher au patrimoine des dealers". "Aujourd'hui, sur 500 millions d'euros d'avoirs criminels saisis seulement 10% sont issus des trafics de stupéfiants", a-t-il regretté, alors que le chiffre d'affaires des trafics est évalué à 3,5 milliards d'euros en France.

Christophe Castaner a promis aussi que les trafiquants seraient "plus systématiquement éloignés de leurs territoires".

LVOG - La France aura bientôt ses exilés intérieurs ! En prime, la délation

AFP - Une plateforme d'appel pour signaler les points de vente sera mise en place.

LVOG - Le tableau répressif ne serait pas complet sans son aspect financier.

AFP - Pour sa part, la ministre de la Justice a annoncé vouloir rendre "opérationnelle courant 2020", l'amende forfaitaire sanctionnant l'usage de stupéfiants.

Cette amende de 200 euros, votée par le parlement en novembre dernier, doit permettre de sanctionner l'usage illicite de stupéfiants. AFP 17 septembre 2019

LVOG - Alors qu'il est légalisé dans de plus en plus de pays ou d'Etats, quand il ne bénéficie pas d'un traitement permissif dans un plus grand nombre de pays encore. C'est à croire que la France est en train de se distinguer parmi les pays les plus autoritaires de la planète.

Ils visent les jeunes en priorité, mais pas seulement, ils veulent les terroriser, cela pourrait les conduire à se radicaliser plus rapidement...




Le monde est gouverné par des monstres. Techno-eugénisme tout azimut.

LVOG - Délire de complotiste ? Lisez, ils ont produits des "porcs dotés d’un cerveau humain".

BBC. Fake News sur la 5G décodés: Impacts sur la santé niés malgré des preuves scientifiques accablantes par Claire Edwards - Mondialisation.ca, 08 septembre 2019

Saviez-vous qu'au moins 60 appels : Doctors & Scientists Appeals For Stronger Electromagnetic Radiation Regulations ; Appel international demandant l’arrêt du déploiement de la 5G sur Terre et dans l’espace – 134 458 signataires dans 198 pays (2 août 2019) ?

Portail EMF de l’Université d’Aachen, exemple de recherche documentaire sur les « dommages à l’ADN » : 623 articles ont été trouvés ; l’opérateur Swisscom a déposé en 2004 un brevet sur une méthode et un système de réduction de l’électrosmog dans les réseaux locaux sans fil qui constate clairement que le WiFi endommage l’ADN.

Voici d’innombrables raisons de penser que l’exposition à la 5G par la technologie sans fil est extrêmement dangereuse

1. « C’est un rayonnement non ionisant. Il n’est pas assez fort pour briser les liaisons chimiques, endommager l’ADN, par exemple. »

Portail EMF de l’Université d’Aachen, exemple de recherche documentaire sur les « dommages à l’ADN » : 623 articles ont été trouvés ; l’opérateur Swisscom a déposé en 2004 un brevet sur une méthode et un système de réduction de l’électrosmog dans les réseaux locaux sans fil qui constate clairement que le WiFi endommage l’ADN.

2. « Il y a beaucoup de recherches sur les effets biologiques des radiofréquences, des ondes électromagnétiques et le seul effet reproductible qui en résulte est un léger réchauffement des tissus. » Irradié : Une compilation et une analyse complètes de la littérature sur les champs de radiofréquences et les impacts biologiques négatifs des champs électromagnétiques non ionisants (en particulier les champs de radiofréquences) sur les organismes biologiques (416 pages) ; le portail CEM de l’Université d’Aachen avec plus de 28.000 études. Même l’ICNIRP corrompue admet dans ses lignes directrices de 1998 que « par rapport au rayonnement à ondes continues (CW), les champs de micro-ondes pulsées avec le même taux moyen de dépôt d’énergie dans les tissus sont généralement plus efficaces pour produire une réponse biologique, surtout lorsqu’il existe un seuil bien défini qui doit être dépassé pour obtenir l’effet (ICNIRP, 1996).

3. « Il n’y a aucune preuve qu’il y ait un risque, qu’elle cause un préjudice réel. »

Portail EMF de l’Université d’Aachen : Le cœur du portail CEM est une vaste base de données bibliographiques avec un inventaire de 28.841 publications et 6.390 résumés d’études scientifiques individuelles sur les effets des champs électromagnétiques.

4. « On est baigné par le soleil avec des radiations électromagnétiques plus intenses et plus fréquentes chaque jour que ce à quoi vous allez être exposé à travers la 5G ! »

Selon le professeur Olle Johansson, récemment retraité de l’Institut Karolinska en Suède, l’exposition actuelle du public au rayonnement sans fil (avant l’ajout de la 5G) est environ un quintillion de fois (1 000 000 000 000 000 000 ou 18 zéros) supérieure au rayonnement naturel.

Le rayonnement de fond naturel n’est ni pulsé ni modulé, comme l’explique Arthur Firstenberg, scientifique et co-auteur de l’Appel international demandant l’arrêt du déploiement de la 5G sur Terre et dans l’espace :

Le dommage n’a rien à voir avec les niveaux de puissance. C’est ce que personne ne comprend. Le niveau de puissance n’est pertinent que pour un seul type d’effet : le chauffage. Pour tous les autres effets, il est complètement hors de propos. Il y a des effets à puissance proche de zéro, et pour certains effets, il y a une relation de puissance inverse, c’est-à-dire que plus la puissance est faible, plus le dommage est grave. Le DAS [débit d’absorption spécifique, utilisé pour exprimer la puissance absorbée par masse de tissu] n’est absolument pas pertinent pour les effets non thermiques.

Ce n’est pas la puissance qui fait le mal. C’est le degré de cohérence, le type et la profondeur de la modulation, la longueur d’onde, le nombre de fréquences, le nombre de signaux, la largeur de bande, la forme des ondes, la hauteur et la largeur des impulsions, le temps de montée et de descente, et les autres propriétés du rayonnement. Le peu d’importance des niveaux de puissance pour les effets autres que la chaleur a été démontré à maintes reprises. Dans les études de Salford, ce sont les niveaux de puissance les plus faibles qui ont causé le plus de fuites dans la barrière hémato-encéphalique. Blackman, Bawin, Dutta, Schwartz et Kunjilwar, tous dans des laboratoires différents, ont constaté que le flux de calcium provenant des cellules neurales et cardiaques se produisait à des fréquences et à des niveaux d’exposition spécifiques et n’augmentait pas avec la puissance. Dans l’étude de Dutta, une diminution de 3 000 fois de la puissance a causé une augmentation de 4 fois du flux de calcium. Sadchikova et ses collègues soviétiques ont constaté que les employés exposés aux niveaux de puissance les plus bas souffraient plus souvent du mal des ondes radio. Belyaev a constaté que les effets génétiques se produisaient à des fréquences spécifiques et que l’ampleur de l’effet ne changeait pas avec un niveau de puissance supérieur à 16 ordres de grandeur. L’hypothèse selon laquelle la technologie sans fil peut être rendue sûre en réduisant la puissance a été démentie. (...)

Les contributeurs au programme qui sont effectivement qualifiés et justifiés d’exiger des tests de santé et de sécurité de la technologie 5G avant son déploiement en vertu (a) d’une qualification médicale et de connaissances dans ce domaine de la médecine, (b) d’une expérience personnelle des effets délétères de la technologie sans fil, et (c) de connaissances juridiques, sont dépeints comme déraisonnables, insensés, mesquins et extrêmes. Ils seront sans doute bientôt qualifiés de terroristes – affaire [BBC] à suivre… !

En revanche, les intervenants pro-5G, qui possèdent des qualifications techniques mais ni médicales dans le domaine des CEM ni scientifiques, sont vivement encouragés à exposer leurs opinions vides et sans valeur sur la sécurité de la 5G. Chacun parle après chaque intervenant anti-5G afin de saper ce qu’il ou elle a dit, et ensemble on leur accorde le double du temps accordé aux intervenants anti-5G. Des indices subtils tels que le choix du registre de la langue, les phrases vernaculaires, la banalisation et l’intonation désobligeante sont également utilisés pour miner les intervenants anti-5G. Mondialisation.ca, 08 septembre 2019

«Nous nous dirigeons vers un avenir techno-eugénique» par Dr Stuart Newman et Mohsen Abdelmoumen - Mondialisation.ca, 08 septembre 2019

Entretien avec le docteur Stuart Alan Newman, professeur de biologie cellulaire et d’anatomie au New York Medical College de Valhalla, dans l’État de New York, aux États-Unis, par Mohsen Abdelmoumen.

Interview réalisée par Mohsen Abdelmoumen

Qui est le Dr. Stuart Newman ?

Le Dr. Stuart A. Newman, Ph.D., est professeur de biologie cellulaire et d’anatomie. Il a été professeur invité à l’Institut Pasteur, Paris, au Centre de l’Energie Atomique-Saclay, Gif-sur-Yvette, à l’Indian Institute of Science, Bangalore, à l’Université de Tokyo, et Chercheur principal international spécialisé Fogarty à la Monash University, Australie. Il a été membre fondateur du Conseil pour une génétique responsable à Cambridge, Massachusetts, et est administrateur du Conseil des peuples autochtones sur le bio-colonialisme, Nixon, Nevada, et il est aussi membre du comité de rédaction du Journal des biosciences (Bangalore). Il écrit également sur les aspects sociaux et culturels de la recherche et de la technologie biologiques.

Ses domaines d’expertise sont les mécanismes cellulaires et moléculaires du développement des vertébrés, les mécanismes physiques de la morphogenèse, l’évolution des mécanismes du développement, les relations entre la structure des protéines et la fonction, les aspects sociaux et culturels de la recherche biologique et technologique.

Extrait.

La médecine a toujours bénéficié des progrès scientifiques, mais son domaine de prédilection a toujours été le corps des individus existants. La technologie génétique appliquée aux organes et tissus du corps des personnes est appelée mutation « somatique ». Il est toutefois très difficile d’introduire des gènes fonctionnels dans les tissus et organes développés et beaucoup plus simple de les introduire dans des ovules préfertilisés ou fécondés. Bien que le fonctionnement exact du nouveau gène dans son nouveau contexte soit mal compris, la facilité et la précision trompeuse de la manipulation ont conduit certains scientifiques et leurs alliés médecins à prendre l’initiative de modifier le gène embryonnaire. Avec les techniques actuelles, ces modifications du stade de l’œuf seront également transmises aux générations futures, ce qui conduira à ce qu’on appelle la mutation « germinale ».

Mais même si la transmission germinale pouvait être évitée, l’acte de façonner une personne potentielle par la modification de l’embryon serait une étape civilisationnelle majeure, que ma co-auteure Tina Stevens et moi, ainsi que d’autres penseurs sociaux et éthiciens, croyons fermement que ce ne doit pas être entrepris. Les personnes en devenir ne sont pas des patients de n’importe quel médecin et ne sont pas non plus la propriété d’un futur parent qui doit être faite sur commande. La modification humaine serait une expérimentation incontrôlée, compte tenu du fait que même les séquences de gènes les plus précisément caractérisées se comportent différemment selon les différents « contextes génétiques » (c.-à-d. tous les autres gènes de la personne modifiée).

Ce n’est pas simplement (comme le demande l’écrivain Walter Isaacson dans un essai récent) « Should the Rich be Allowed to Buy the Best Genes? » (Devrait-on permettre aux riches d’acheter les meilleurs gènes ?) mais que toute idée de perfectionner les humains à partir de théories génétiques nébuleuses est inconcevable. Parfois, cela peut fonctionner, ou sembler fonctionner, mais d’autres fois, cela échouera, produisant des déficiences qu’ils n’auraient pas eues autrement. Parfois, on ne sait même pas quel en a été l’effet. Les partisans diront que la nature non manipulée peut aussi produire des résultats insatisfaisants. Mais l’introduction d’erreurs expérimentales irréversibles dans la poursuite de l’amélioration biologique humaine serait une évolution entièrement nouvelle et troublante dans l’histoire humaine.

Vous êtes un éminent scientifique et un chercheur chevronné. Quelle est votre opinion sur les dérives de certains laboratoires scientifiques et de certains chercheurs ?

La plupart des scientifiques que je connais sont très motivés et sérieux. Mais l’éthique professionnelle de la science est une de spécialisation, et peu de scientifiques prennent le temps d’apprendre l’histoire de leur domaine ou de réfléchir aux implications sociales de leurs recherches. Si vous apprenez qu’un gène est lié à de mauvais résultats s’il est endommagé chez l’homme ou chez la souris, l’impulsion par défaut est d’essayer de le corriger, et il serait plus facile de le faire chez les embryons que chez les enfants ou les adultes.

Mais les analystes qui ont étudié le rôle des gènes de façon plus générale, dans les populations humaines ou dans le développement des embryons animaux, ont conclu qu’ils n’agissent pas simplement. Les systèmes vivants dans lesquels ils fonctionnent les utilisent différemment dans différents contextes, y compris dans différents tissus d’un même organisme, dans les mêmes tissus d’espèces différentes (la souris, par exemple), à partir de laquelle on obtient beaucoup d’informations (de mauvais « modèles » pour la biologie humaine), et même dans les mêmes tissus chez différents membres d’une même espèce (deux personnes différentes, par exemple). Pour se faire une idée différente, une doctrine appelée « déterminisme génétique » était à la mode après les grandes découvertes sur la structure et la fonction de l’ADN dans la seconde moitié du XXe siècle. Bien que de plus en plus démentie, elle reste toujours d’actualité et alimente les propositions et les attentes. Mais ce qui est intéressant, c’est que presque personne qui propose de modifier génétiquement des embryons humains n’est un biologiste du développement, c.-à-d. un scientifique qui étudie comment les organismes prennent forme. Les adeptes sont pour la plupart des ingénieurs généticiens, des chercheurs qui se concentrent sur la façon de modifier avec précision les gènes individuels.

Une autre idéologie qui imprègne le discours biologique et les propositions politiques est l’eugénisme, l’idée d’améliorer les gens par leurs gènes. James Watson, le codécouvreur de la structure de l’ADN, est un eugéniste célèbre. Certains moyens de mettre en œuvre l’eugénisme empêchent la procréation ou éliminent les personnes avec de supposés mauvais gènes. Peu de scientifiques adhèrent ouvertement à de telles politiques de nos jours, mais beaucoup trouvent peu de choses à redire sur le génie génétique embryonnaire, la « techno-eugénique » pour reprendre les termes du philosophe social Richard Hayes, malgré la faillibilité de la technologie.

De nombreux biologistes sont financés par des subventions gouvernementales, payées à même les coffres de l’État, mais peu se demanderont pourquoi un système politique dominé par le marché dépenserait de l’argent pour leur permettre de poursuivre leurs chères idées. Bien que les thérapies puissent en faire partie, l’engagement global du gouvernement américain envers la santé nationale (tel qu’il se reflète dans les politiques sur l’eau potable et l’environnement, par exemple) est en déclin. La logique de financement se traduit alors de plus en plus par des brevets et des bénéfices pour leurs institutions, par le biais de sociétés de capital-risque ou de sociétés de biotechnologie, la plupart des bénéficiaires se sentant chanceux et affirmant la valeur de leurs idées et de leurs recherches pour la société.

Aux échelons supérieurs de l’élite scientifique, les choses sont différentes. Ces chercheurs reçoivent des sommes d’argent exceptionnellement élevées non seulement d’organismes gouvernementaux, mais aussi de sociétés et de sources privées. Certains sont présentés dans de prestigieuses revues médicales pour recommander les gènes modifiés dont les parents éclairés devraient espérer doter leur progéniture. Ils sont régulièrement les interlocuteurs les plus bruyants dans la salle lors des délibérations officielles en matière de politiques, leurs relations commerciales étant fièrement révélées et donc jugées irréprochables.

Bon nombre de ces scientifiques, chercheurs dans les domaines cognitif et cérébral, ainsi que des généticiens de Harvard, du MIT et du Santa Fe Institute, par exemple, ont énormément profité des largesses financières et du réseautage social du prédateur sexuel et adepte de l’eugénisme Jeffrey Epstein, souvent présentés l’un à l’autre par un ami d’Epstein qui était aussi leur agent. Certains des plus éminents d’entre eux sont restés en contact fréquent avec Epstein, assistant à des conclaves presque tous masculins (en ce qui concerne les principes scientifiques) dans ses diverses résidences, même après que ses crimes soient devenus connus de tous. Rien n’indique que la participation à ce milieu culturel atténuera l’influence de ces personnalités dans l’orientation des initiatives sur l’avenir biologique de l’humanité.

Vous avez tiré la sonnette d’alarme dans votre récent article The Biotech-Industrial Complex Gets Ready to Define What is Human (Le complexe Biotech-Industriel se prépare à définir ce qui est humain) en décrivant des expérimentations terrifiantes visant à créer des hybrides mi humains, mi animaux. Vous évoquez l’écrivain visionnaire H.G. Welles, et ce qui était hier de la science fiction est aujourd’hui une réalité. D’après vous, quel est le but réel de ces expériences ? Ont-elles un objectif clair ?

Mon intérêt pour les embryons chimères a commencé dans les années 1980, lorsque plusieurs articles ont montré que les mélanges de cellules d’embryons de chèvres et de moutons pouvaient produire des animaux viables et sains, qui étaient intermédiaires entre les deux types d’animaux. Les chimères sont différentes des hybrides, obtenues par croisement, en ce que leurs cellules apparaissent au cours du développement avec l’identité de l’une ou de l’autre espèce : chaque cellule de la chimère chèvre-mouton (« geep » en anglais) est soit chèvre, soit mouton. Malgré cela, les « geeps » eux-mêmes n’étaient pas de l’une ou l’autre espèce, mais un composite. Depuis que les moutons et les chèvres ont divergé il y a environ 4 millions d’années, et que leur évolution séparée s’est accompagnée de nombreux changements génétiques, le résultat de la chimère a remis en question les idées conventionnelles sur la signification des frontières entre espèces et, partant, sur la rôle central des différences de gènes dans la définition de l’identité des organismes.

En 1997, le critique social Jeremy Rifkin, qui voulait savoir jusqu’où la biotechnologie pouvait aller sans porter atteinte aux valeurs de la société, m’a demandé si je pouvais proposer une invention biologique qui soit utile sur le plan médical, techniquement réalisable, mais qui serait suffisamment gênante pour justifier la nécessité des limites. Les chimères humaines et non humaines (p. ex. les singes, les porcs, les souris) correspondent à la demande, et Jeremy, par l’entremise de sa Foundation on Economic Trends, a financé mes efforts pour obtenir un brevet préemptif sur ces chimères, pour poser ces questions importantes au public (mais pas pour produire réellement les organismes des espèces mixtes).

Le brevet a été refusé après plusieurs cycles d’examens et de réponses, principalement parce que le U.S. Patent and Technology Office (Bureau américain des brevets et de la technologie) l’a jugé « sujet inapproprié ». Ils n’ont cependant jamais remis en question son utilité, puisqu’il est clair que des organismes mi-humains et mi-animaux seraient extrêmement utiles à la recherche scientifique en tant que sujets expérimentaux et sources d’organes transplantables.

Vingt-deux ans plus tard, certains scientifiques ont apparemment surmonté les scrupules (et même l’indignation, le dégoût et le déni du fait que des enquêteurs responsables entreprendraient un jour de produire des chimères de ce genre) exprimés à l’époque par l’OTP (ndlr: Patent and Technology Office), ainsi que par d’éminents scientifiques et autres commentateurs. Travaillant à l’échelle transnationale, des chercheurs basés aux États-Unis, mais ayant des affiliations et des collaborations au Japon et en Chine, ont réussi à négocier les aspects juridiques ambigus de la technologie pour produire des chimères singe-humain et porc-humain. Jusqu’à présent, on leur a juste permis de développer jusqu’au stade embryonnaire ou peut-être fœtal, mais les scientifiques ont clairement exprimé leur intention de produire à terme des chimères vivantes autonomes.

Comme nous l’avons vu plus haut, ces animaux chimériques en partie humains seraient très utiles pour la recherche scientifique et les thérapies médicales. Comme ils sont destinés à être produits à des fins expérimentales et non en tant que membres de la communauté humaine, ils ne soulèvent pas le même type de problèmes éthiques que le génie génétique expérimental d’enfants potentiels. Paradoxalement cependant, alors que cette technologie n’est utile que dans la mesure où les chimères peuvent être traitées comme des êtres sous-humains ou inférieurs à l’être humain, sa valeur scientifique et médicale augmente proportionnellement au fait que leur biologie se rapproche de celle de l’homme.

Ces expériences scientifiques ne sont-elles pas avant tout immorales ? La science n’a-t-elle pas été pervertie ?

La moralité se rapporte habituellement aux comportements entre et parmi les individus existants. Mais beaucoup de gens reconnaissent que confier aux gens l’avenir – que nous ne connaîtrons jamais – d’une planète dont l’environnement a été détruit, est profondément immoral. Dans les cas dont nous discutons, il s’agit de la production expérimentale de personnes potentielles, ou d’organismes dont la personnalité humaine peut être partielle ou incertaine, et il me semble que les décisions de prendre ces mesures irréversibles de civilisation, fondées sur une conception étroite, pratique ou commerciale, sont tout aussi immorales. Sans presque aucune délibération, si ce n’est sur l’efficacité de ces procédures, notre génération amènera la procréation humaine dans le domaine de l’optimisation de type industriel par la manipulation génétique expérimentale de personnes potentielles. Cela brouillera également la frontière entre les humains et les non-humains tout en s’approchant de l’humain aussi près que ce qui est socialement acceptable (une norme forcément glissante), en produisant des chimères.

Aucun média n’évoque ces faits graves que vous révélez dans vos écrits. Pourquoi ces expérimentations se déroulent-elles dans l’opacité totale ?

Les articles sur les » percées » biotechnologiques apparaissent tout le temps dans la presse populaire, mais sont rarement débattus ou contextualisés en ce qui concerne leurs implications sociales. Les «valeurs» ont un rythme journalistique différent, laissé aux auteurs en religion ou en philosophie. Les journalistes spécialisés dans la technologie sont généralement des libéraux. Pour eux et leurs éditeurs, la critique de la recherche sur les embryons est essentiellement un sujet tabou, qui se rapproche trop de la politique de l’avortement. Les rares auteurs conservateurs de ces technologies, qui apportent parfois une perspective culturelle plus inclusive, ne doutent pas que le rejet de l’avortement soit à la base de leurs critiques, ce qui les a tenus à l’écart du discours traditionnel favorable aux sciences. L’engagement de longue date des écrivains marxistes envers la science et la technologie semble s’être largement écarté de la biologie moderne.

Mon point de vue, et celui de ma co-auteure de Biotech Juggernaut, Tina Stevens, est que le droit d’une femme d’interrompre une grossesse est totalement différent d’un prétendu « droit » des scientifiques et des médecins d’utiliser des embryons humains comme matériel expérimental pour produire des personnes génétiquement modifiées ou quasi-humaines. Cependant, notre position semble traverser trop de frontières idéologiques pour être prise en compte par les journalistes.

De plus, le déterminisme génétique est tellement enraciné chez les élites instruites que les récents succès du CRISPR et des techniques connexes pour modifier avec précision les gènes ont renforcé l’idée que la modification des embryons d’une manière prévisible n’est qu’une question de mise au point technique et de dépassement des traditions cachées. Si les journalistes laissaient entendre le contraire, ils risqueraient de perdre leurs sources dans les communautés scientifiques et bio-entrepreneuriales. Lorsque j’ai annoncé le dépôt de ma demande de brevet de chimère en 1998, mon argumentation a été commentée et l’affaire a fait l’objet d’un examen et d’une réponse jusqu’à son rejet en 2005 (que j’ai refusé de contester) dans une série d’articles du Washington Post. Toutefois, mes récentes tentatives, en tant que biologiste du développement ayant une position critique, une histoire d’engagement et même un livre sur ces questions, de placer des éditoriaux sur la modification des embryons et la production de chimères dans ces journaux, le New York Times, le Wall Street Journal et même la Nation, ont été infructueuses. Que ce soit par crainte de paraître anti-entrepreneuriat, anti-science ou anti-génétique, ces espaces journalistiques semblent s’être embarqués dans l’engrenage des biotechnologies des générations à venir.

J’aimerais trouver une quelconque dynamique compensatrice, mais il me semble que nous nous dirigeons vers un avenir techno-eugénique. Des chimères homme-animal sont déjà en cours de production ; le calibrage de leur degré acceptable d’humanité ne sera qu’une question de morale sociale. À l’heure actuelle, les porcs dotés d’un cerveau humain sont considérés comme un pas de trop, et les scientifiques qui les supervisent ont promis de détruire tous les animaux d’espèces mixtes qui présentent des signes de conscience humaine. Cependant, lorsque des modèles d’affaires impliquant, par exemple, la reconstruction post-chirurgicale ou l’amélioration cognitive à l’aide de tissus provenant de ces animaux émergeront, il est presque certain que cela va changer.

En ce qui concerne l’ingénierie embryonnaire avec l’intention de produire une progéniture améliorée, la technologie n’est certainement pas prête pour une application générale. Je ne peux concevoir qu’un biologiste ou qu’une personne bien informée et fortunée puisse consentir à ce que ses enfants potentiels soient bricolés par ces méthodes. Pour cette raison, la question de Walter Isaacson dans son article mentionné ci-dessus, à savoir si les riches devraient être autorisés à acheter les meilleurs gènes, est prématurée et trompeuse. Tout gène spécifique, même s’il peut s’avérer être le « meilleur » dans un contexte donné, est une ressource reproductible à l’infini. La bonne question est plutôt de savoir si (et, de façon plus réaliste, comment) la technologie peut être adaptée pour les riches.

Dans son essai, Isaacson discute de la proposition de James Watson, prix Nobel d’eugénisme, de rendre le génie génétique « plus équitable » (c’est-à-dire accessible aux pauvres) en diminuant la protection conférée par les brevets sur la technologie. Isaacson considère cela comme une expression tardive de la générosité libérale de Watson, mais cela semble naïf. Compte tenu des antécédents de Watson, nous savons quel secteur de la société a, à son avis, le plus besoin de nettoyage génétique et lequel conviendrait le mieux pour devenir le sujet expérimental de première ligne avant qu’il ne soit prêt pour les heures de grande écoute.

Vous êtes quelques militants qui dénoncez ce dévoiement de la science. D’après vous, quel est le moyen le plus efficace pour contrer ces expérimentations inhumaines et contre nature ?

J’aimerais croire qu’on peut y parvenir en formant mieux les scientifiques afin qu’ils soient sensibilisés aux déterminants sociaux de la science et de la technologie et à leurs utilisations à travers l’histoire. Mais malheureusement, il ne s’agit pas seulement d’un problème d’acteurs individuels. En outre, le public dans son ensemble doit faire face à des problèmes d’actualité plus pressants, le climat et l’environnement, le militarisme et la guerre, la pauvreté et les inégalités, pour s’attendre à ce qu’il se mobilise face à ces menaces d’avenir, aussi importantes soient-elles. Je ne crois pas que la perspective d’introduire la procréation humaine et la définition de la nature humaine biologique dans le système marchand puisse être résolue au sein du capitalisme, mais les autres problèmes mentionnés non plus.

Sur un tout autre chapitre, celui de la politique, quelle est votre analyse du bilan de la présidence Trump ? Ne pensez-vous pas que ce sera dangereux pour les États-Unis et le reste du monde s’il se fait réélire ?

L’administration Trump est en train d’aggraver presque tout, et ce sera inévitablement un désastre pour tout le monde s’il est réélu. Mais en ce qui concerne l’ingénierie embryonnaire, les conservateurs qui contrôlent les politiques scientifiques et médicales représentent un répit temporaire en raison de leur position anti-avortement. Comme il est mentionné plus haut, le domaine techno-eugénique est essentiellement un projet libéral et s’accélérera probablement si les démocrates reviennent au pouvoir. Les démocrates à la Chambre des représentants étaient prêts à mettre fin à l’interdiction américaine de la construction d’embryons de trois personnes lors du dernier examen du budget et n’ont échoué que dans les derniers jours en raison des contre-indications techniques qui ont été découvertes. Il ne fait aucun doute que les universitaires et les entreprises qu’ils représentent travaillent d’arrache-pied pour dissiper ces objections valables. Mondialisation.ca, 08 septembre 2019

Et vous n'avez pas peur ? Attendez, ils ont trouvé plus grandiose que le communisme, le terrorisme et le changement climatique réunis

Le trou noir au centre de notre galaxie est devenu plus affamé et lumineux que jamais - Business Insider 16 septembre 2019

Le trou noir supermassif a connu des "changements sans précédent", selon les scientifiques. NASA

LVOG - Comme la Terre, quelle coïncidence troublante !

Business Insider - Un trou noir qui se trouve au centre de notre galaxie, normalement inoffensif, s'est régalé de tout ce qui est venu dans sa direction — un phénomène que les scientifiques n'ont pas observé depuis 24 ans.

LVOG - Pour un peu il va nous dévorer aussi !

Business Insider - Aujourd'hui, son appétit inhabituel laisse penser que le trou noir pourrait finalement entrer dans une nouvelle phase.

LVOG - C'est franchement inquiétant, non ?

Business Insider - Les scientifiques pensent que si ce ne sont pas des étoiles, cela pourrait être des astéroïdes. En effet, si un astéroïde assez gros a été pris dans la gravité du trou noir, il pourrait être la cause de ce gros repas.

LVOG - Ouf, nous voilà un peu soulager !

Business Insider - Quoi qu'il en soit, le phénomène n'affecte en rien la Terre. Le trou noir se trouve à 26 000 années-lumière de notre planète et ne représente aucune menace immédiate.

LVOG - Enfin, sauvés ou presque, dans l'immédiat, mais plus tard ?

Business Insider - Pour qu'il y ait des répercussions sur Terre, il faudrait que la luminosité soit 10 milliards de fois supérieure à celle observée actuellement.

LVOG - Qui sait, qui sait ? C'est cela le "business". Vous ne voyez pas le rapport ? Alors c'est que vous êtes passé à côté.

Business Insider 16 septembre 2019

Toujours plus fort, mais ça plane un peu moins haut ou moins loin, mais qui sait ?

LVOG - Vous apprécierez la posture qui consiste à vous inviter à ne pas "forcément accréditer l’hypothèse extraterrestre", alors que le titre était plus que suggestif, affirmatif ou sans ambiguïté, du grand art !

Des vidéos d'OVNIS reconnues authentiques par l'armée américaine - Le HuffPost 17.09

La Navy, l’une des branches de l’armée américaine, a confirmé le 10 septembre au site spécialisé dans les objets volants non identifiés The Black Vault l’authenticité de trois vidéos. Des enregistrements infrarouge capturés par les systèmes de navigation d’avions de chasse. (...)

Datant de 2015, mais diffusés dans la presse deux ans plus tard, ces documents ont de quoi troubler les esprits les plus pragmatiques: tant les objets non identifiés, clairement capturés par une technologie de pointe, que les commentaires des pilotes effarés rendent ces enregistrements particulièrement intéressants.

Le mystère planant autour de ces objets volants non identifiés ne doit pourtant pas forcément accréditer l’hypothèse extraterrestre. La manière dont se déplacent les objets peut aussi faire penser, par exemple, à des drones militaires d’une nouvelle génération. Que la Navy ait décidé de confirmer, deux ans après leur diffusion, l’authenticité de ces images n’est peut-être pas anodin non plus, dans un secteur -le domaine militaire- où les innovations sont divulgués au compte-gouttes. Le HuffPost 17.09

LVOG - Vous n'avez toujours pas peur ? Tenez, je vous ai dégoté un truc à vous faire frémir.

Brexit dur : le rapport choc qui dévoile un scénario catastrophe - euronews




L'effroyable imposture du 11 Septembre 2001 craque de partout.

Je viens de découvrir un article sur le 11 Septembre 2001 que je n'avais jamais lu, alors qu'il avait été publié dès le lendemain par le portail canadien, le Centre de recherche sur la mondialisation (Global Research - mondialisation.ca) qu'aucun dirigeant du mouvement ouvrier ne pouvait ignorer. A l'époque j'ignorais l'existence de ce portail et bien d'autres d'un intérêt crucial...

L'auteur de cet article précisait en guise de présentation que "Le texte ci-dessous a pour object d’analyser l’histoire d’Oussama ben Laden et des liens entre la Jihad islamique et la politique étrangère des États-Unis depuis la Guerre froide.". mondialisation.ca 12 Septembre 2001

LVOG - Ces liens une fois connus, la précipitation avec laquelle l'administration américaine s'est employée à attribuer à ben Laden les attaques du 11 Septembre devait faire jaillir immédiatement au minimum dans la tête d'une personne disons normalement constituée un doute sur la version officielle, l'ampleur et la complexité de l'opération, la très lourde logistique qu'elle avait nécessitée, la multitude de facteurs ou acteurs qu'elle impliquait dont certains avaient dû être neutralisés, la rendait définitivement invraisemblable, ce qui sera amplement vérifié par la suite.

Question : Dans ces conditions, comment se fait-il que 18 ans plus tard la totalité des dirigeants du mouvement ouvrier continuent de colporter la version officielle rocambolesque de Bush, Rumsfeld, Cheney, Powell ? C'est à croire qu'ils finiront par être les seuls à la soutenir. Comment ne pas s'interroger sur leurs réelles intentions, sur leur intégrité.

Dix-huit ans après le 11 septembre 2001 par Dr. Paul Craig Roberts - Mondialisation.ca, 11 septembre 2019

J’aimerais que les lecteurs me disent si par hasard, ils ont appris par la presse écrite, télévisée ou par la radio publique nationale, que des professionnels hautement qualifiés ont étudié pendant quatre ans l’écroulement du building WTC-7. Cette équipe internationale d’ingénieurs civils a conclu que l’explication officielle de l’effondrement du bâtiment 7 est mensongère de A à Z. (...)

Les seules recherches réelles ont été faites par des scientifiques, des ingénieurs et des architectes privés. Ils ont trouvé des indices évidents montrant que de la nanothermite avait servi à détruire les tours jumelles. Plus de 100 pompiers premiers intervenants ont témoigné avoir ressenti un grand nombre d’explosions à l’intérieur des tours, dont une énorme explosion dans le sous-sol d’une des tours, avant les impacts des avions de ligne. De nombreux pilotes militaires et civils ont attesté que les manœuvres des avions impliqués dans les attentats au WTC et au Pentagone, dépassaient leurs compétences et très certainement l’habileté des prétendus pirates de l’air. Chose ahurissante, il n’y avait pas d’épaves d’avions sur les sites d’impact, etc. etc. Et il n’est plus contestable que le bâtiment 7 a fait l’objet d’une démolition contrôlée.

En se référant aux faits connus, des gens bien informés et des experts ont conclu que les événements du 11/9 sont un coup monté de l’intérieur, organisé par le vice-Président Dick Cheney, son équipe de néocons et Israël. Ils l’ont fait dans le but de [de forcer l’armée des États-Unis à] réorganiser le Moyen-Orient dans l’intérêt d’Israël, en enrichissant au passage le Complexe militaro-sécuritaire étasunien.

La plupart des gens ne sont pas au courant du rôle joué par le directeur du FBI Robert Mueller, dans la défense de l’histoire officielle du 9/11 contre les faits. Paul Sperry révèle dans le New York Post les nombreuses démarches de Mueller visant à dissimuler les faits au Congrès et au public.

Patrick Pasin, l’auteur français du livre « Le FBI, complice du 11 septembre« , apporte une preuve supplémentaire montrant que Mueller a abusé de sa fonction en s’employant à protéger le mensonge officiel.

Le livre de Pasin raconte de manière convaincante comment l’histoire de l’attentat sous faux drapeau a été protégée grâce à la censure des faits connus. Il détaille le plan « grâce auquel le FBI a tenté de prouver, quel qu’en soit le coût, la véracité de l’histoire de complot du gouvernement ». Gardez à l’esprit que Mueller est celui que l’État profond a collé sur le dos du Président Trump. Le sale travail est l’affaire de Mueller. (...)

Le livre de Pasin est facile à lire. En exposant simplement le déroulé des événements, il dévoile falsification après falsification, mensonge après mensonge. La fausseté manifeste de l’histoire officielle est révélée au monde, et les experts qui le font sont qualifiés de « théoriciens du complot » par des gens trop stupides et ignorants pour supporter ce que dévoile leurs livres.

Voilà les États-Unis du XXIe siècle et, apparemment, le reste de la population mondiale n’est pas plus brillante.

Dans 3 jours, ce sera le 18ème anniversaire du 11 septembre. Qu’avons-nous appris pendant ces 18 ans ? Nous avons appris que des milliers d’experts disposant de preuves tangibles, ne peuvent rien contre un mensonge officiel évident. Mondialisation.ca, 11 septembre 2019

De plus en plus d’Étasuniens remettent en question l’histoire officielle du 11-Septembre alors que de nouvelles preuves contredisent le récit officiel par Whitney Webb - Mondialisation.ca, 12 septembre 2019

Extrait.

...après 18 ans, et grâce aux efforts inlassables des familles des victimes, des premiers intervenants, des scientifiques et des ingénieurs, le vent semble tourner, alors que de nouvelles preuves continuent d’apparaître et que de nouvelles enquêtes sont demandées. (...)

Par exemple, à la fin de juillet, les commissaires d’un service d’incendie de la région de New York, qui ont réagi aux attaques et ont perdu l’un des leurs ce jour-là, ont demandé une nouvelle enquête sur les événements du 11 septembre. Le 24 juillet, la commission des commissaires du Franklin Square Munson Fire District, qui dessert une population d’environ 30 000 personnes près du Queens, a voté à l’unanimité en faveur d’une nouvelle enquête sur ces attaques.

Alors que l’appel à une nouvelle enquête lancé par un service de pompiers de New York impliqué dans l’effort de sauvetage semble normalement digne d’intérêt pour les médias qui rallient souvent les Étasuniens à « ne jamais oublier », l’appel des commissaires à une nouvelle enquête a été accueilli avec un silence total dans les médias grand public. La raison probable de la rareté de la couverture médiatique d’un vote par ailleurs digne d’intérêt était probablement due au fait que la résolution qui demandait la tenue d’une nouvelle enquête contenait la clause suivante :

« Attendu que la preuve accablante présentée dans ladite pétition démontre sans l’ombre d’un doute que des explosifs et/ou incendiaires préinstallés – pas seulement les avions et les incendies qui ont suivi – ont causé la destruction des trois bâtiments du World Trade Center, tuant la grande majorité des victimes qui ont péri ce jour-là » .

Dans le monde de l’après-11 septembre, ceux qui ont fait de telles affirmations, aussi bien fondées soient-elles, ont souvent été ridiculisés et attaqués en tant que « théoriciens du complot » pour avoir remis en question les affirmations officielles selon lesquelles les trois bâtiments du World Trade Center s’étaient effondrés le 11 septembre parce qu’elles avaient été frappées par des avions et à cause des incendies qui en ont découlé. Pourtant, il est beaucoup plus difficile de lancer ces mêmes attaques contre les membres d’un service de pompiers qui a perdu un de ses membres le 11 septembre et dont plusieurs membres ont participé aux efforts de sauvetage de cette journée, dont certains souffrent encore de maladies chroniques en conséquence. (...)

Bien que la remise en question des conclusions officielles de la première enquête fédérale sur les attentats du 11 septembre ait été traitée comme un tabou dans le paysage médiatique américain depuis des années, il convient de noter que même ceux qui ont dirigé la commission ont dit que l’enquête avait été « conçue pour échouer » dès le départ et que des fonctionnaires fédéraux les avaient trompés et leur avaient menti à plusieurs reprises au sujet des événements du jour en question.

Par exemple, le Président et le vice-Président de la Commission du 11 septembre 2001, Thomas Kean et Lee Hamilton, ont écrit dans leur livre « Without Precedent » que non seulement la commission avait été privée de fonds et de ses pouvoirs d’enquête étrangement limités, mais qu’elle avait été entravée et carrément trompée par les hauts fonctionnaires du Pentagone et de la Federal Aviation Authority (FAA). Comme d’autres commissaires, ils ont déclaré sans ambages que le rapport « officiel » sur les attentats était incomplet, imparfait et incapable de répondre aux questions clés concernant les attentats terroristes. (...)

Peu de temps après que le Franklin Square and Munson Fire District ait demandé la tenue d’une nouvelle enquête sur les attentats du 11 septembre, une étude universitaire révolutionnaire a donné encore plus de poids à l’appel des commissaires pour un nouvel examen des preuves concernant l’effondrement des trois bâtiments du World Trade Center. Alors que la plupart des Étasuniens savent très bien que les tours jumelles se sont effondrées le 11 septembre, ils sont moins nombreux à savoir qu’un troisième bâtiment – le World Trade Center Building 7 – s’est également effondré. Cet effondrement s’est produit sept heures après la chute des tours jumelles, même si le WTC 7, ou « bâtiment 7 », n’a jamais été frappé par un avion.

Ce n’est que près de deux mois après son effondrement que les rapports ont révélé que la CIA avait un « bureau secret » dans le WTC 7 et que, après la destruction du bâtiment, « une équipe spéciale de la CIA a fouillé les décombres à la recherche de documents secrets et de rapports de renseignements stockés dans la station, sur papier ou dans des ordinateurs« . Le WTC 7 abritait également des bureaux pour le Département de la Défense, les Services Secrets, le bureau du Maire de New York pour la gestion des urgences et la banque Salomon Brothers.

Bien que l’histoire officielle concernant l’effondrement du WTC 7 cite les « incendies incontrôlés de bâtiments » comme conduisant à la destruction du bâtiment, une majorité d’Étasuniens qui ont vu les images de la tour de 47 étages descendre sous quatre angles différents rejettent massivement l’histoire officielle, selon un nouveau sondage mené par YouGov au nom des architectes et ingénieurs pour « 9/11 Truth » et publié lundi.

Ce sondage a révélé que 52 % des personnes qui ont vu les images étaient sûres ou soupçonnées que la chute de l’immeuble était due à des explosifs et qu’il s’agissait d’une démolition contrôlée, et que 27 % ont dit ne pas savoir quoi faire de ces images. Seulement 21 % des personnes interrogées étaient d’accord avec l’histoire officielle selon laquelle le bâtiment s’est effondré à cause des seuls incendies. Avant de voir les images, 36 % des répondants ont dit qu’ils ne savaient pas qu’un troisième bâtiment s’était effondré le 11 septembre et que plus de 67 % n’étaient pas en mesure de nommer le bâtiment qui s’était effondré.

Un autre résultat important du sondage de YouGov est que 48 % des répondants ont appuyé une nouvelle enquête sur les événements du 11 septembre, alors que seulement 15 % s’y sont opposés. Ceci montre que non seulement le récent appel du Franklin Square Fire District pour une nouvelle enquête en accord avec l’opinion publique américaine, mais que visionner les images de l’effondrement du WTC 7 soulève plus de questions que de réponses pour de nombreux Étatsuniens, questions qui n’ont pas été suffisamment traitées par l’enquête officielle de la Commission du 11 septembre.

Les Étasuniens qui estimaient que les images vidéo de l’effondrement du WTC 7 ne correspondaient pas au récit officiel et semblaient montrer une démolition contrôlée ont maintenant plus de preuves scientifiques sur lesquelles s’appuyer après la publication d’une nouvelle étude universitaire qui a constaté que le bâtiment est tombé pas à la suite de l’incendie mais de « la rupture quasi simultanée de chaque colonne dans l’immeuble« . L’étude approfondie de quatre ans a été menée par le Department of Civil and Environmental Engineering de l’Université de l’Alaska et a utilisé des modèles informatiques complexes pour déterminer si le bâtiment était vraiment le premier gratte-ciel à ossature d’acier à s’être effondré uniquement en raison d’incendies de bureaux.

L’étude, actuellement disponible sous forme d’ébauche, a conclu que les « incendies incontrôlés de bâtiments » n’ont pas conduit le bâtiment à tomber dans son empreinte – en chute libre à plus de 100 pieds à la vitesse de la gravité pendant 2,5 secondes de son effondrement de sept secondes – comme cela a été officiellement affirmé. J. Leroy Hulsey, Dr. Feng Xiao et Dr. Zhili Quan – a conclu que « le feu n’a pas causé l’effondrement du WTC 7 le 11 septembre, contrairement aux conclusions du NIST [National Institute of Standards and Technology] et des sociétés privées qui l’ont étudié« , mais que l’effondrement du WTC 7 était un échec mondial impliquant la rupture quasi simultanée de chaque colonne dans l’immeuble.

Cette « défaillance quasi simultanée de chaque colonne » du WTC 7 suggère fortement que des explosifs ont été impliqués dans son effondrement, ce que confirment les déclarations de Barry Jennings, alors directeur adjoint des services d’urgence de la New York City Housing Authority. Jennings a dit à un journaliste le jour de l’attaque que lui et Michael Hess, alors conseiller juridique de la ville de New York, avaient entendu et vu des explosions dans le WTC 7 plusieurs heures avant son effondrement et avaient ensuite répété ces affirmations au cinéaste Dylan Avery. Les premiers intervenants qui ont aidé à sauver Jennings et Hess ont également affirmé avoir entendu des explosions dans le WTC 7. Jennings est décédé en 2008, deux jours avant la publication du rapport officiel du NIST qui attribuait l’effondrement du WTC 7 aux incendies. À ce jour, aucune cause officielle de décès pour Jennings n’a été donnée. Mondialisation.ca, 12 septembre 2019

Pendant que nos dirigeants observent l'histoire par le petit trou de la lorgnette, que peut-il en sortir ?

Lu dans un autre article publié le même jour par le même portail.

- L’opinion publique mondiale est également amenée à croire qu’un Boeing 757 – d’une envergure de 38 mètres – a réussi à pénétrer le Pentagone par un trou de six mètres de large et de la hauteur du premier étage. Un Boeing 757 avec train d’atterrissage mesure 13 mètres de haut.

L’opinion publique mondiale est également invitée à croire que la physique newtonienne a été suspendue comme bonus spécial pour le WTC 1 et 2 le 11 septembre (sans parler du WTC 7, qui n’a été touché par aucun avion). La tour la plus lente du WTC a mis 10 secondes pour tomber de 411 mètres, à partir de l’immobilité. Elle est donc tombée à 148 kilomètres à l’heure. Compte tenu du temps d’accélération initial, c’est une chute libre, notamment entravée par 47 énormes poutres d’acier verticales qui constituaient le cœur de la structure de la tour.

L’opinion publique mondiale est également amenée à croire que le vol 93 de United Airlines – 150 tonnes d’un avion de 45 personnes, 200 sièges, bagages, une envergure de 38 mètres – s’est écrasé dans un champ en Pennsylvanie et s’est littéralement pulvérisé, disparaissant totalement dans un trou de six mètres par trois mètres de large et seulement deux mètres de profondeur. Mondialisation.ca, 12 septembre 2019

LVOG - Il faut être mentalement déséquilibré ou sous influence idéologique pour croire une histoire aussi extravagante, et ce n'est là qu'un infime échantillon des faits, preuves et témoignages accumulés qui prouvent de manière irréfutable que la version officielle était mensongère.

Le dossier le plus exhaustif et actualisé, mais qui peut aussi comporter quelques aspects contestables ou contradictions.

Qui a organisé les attentats du 11 Septembre 2001 ?
http://wiki.reopen911.info/index.php/Accueil




TROISIEME PARTIE

La retraite, mais laquelle ?

Battre en retraite, non, passer à l'offensive !

Retraites : 72% des Français ne pensent pas qu'Edouard Philippe proposera une bonne réforme, selon un sondage - Franceinfo 12 septembre 2019

Par ailleurs, Edouard Philippe "est plus que jamais vu comme étant 'de droite'" puisque deux tiers des Français le pensent... Franceinfo 12 septembre 2019

LVOG - Mais pas Macron, normal puisque l'extrême-centre est d'extrême droite...

Perfidie. Quand le pouvoir politique se sert du "levier" médiatique pour manipuler les consciences et atteindre son objectif.

LVOG - Il ne faut pas oublier que la communication du pouvoir politique n'a aucun effet, si elle n'est pas relayée par le pouvoir médiatique, matraquée pour s'incruster dans le cerveau et s'imposer.

Perfidie vaut mieux que déloyauté, car on ne demandera pas à Macron ou Delevoye d'être loyal envers le peuple, pourquoi devraient-ils l'être puisqu'ils représentent déjà les intérêts de l'oligarchie financière.

Si l'"authentique" motivation de Macron et Delevoye est "dissimulé sous d’obscures formulations" pour tromper les travailleurs, vous appelez cela comment ?

Ce n'est pas un complot, pourquoi tout de suite les grands mots, non, c'est juste une "ruse", admirer l'entourloupe, ils font preuve de tolérance entre eux. Et pour ceux que la ruse présenterait encore des risques ou des inconvénients, ils peuvent toujours qualifier ce procédé frauduleux de "précaution langagière", ils ne sont jamais avares de figures de rhétorique ou d'euphémismes oiseux ou avantageux quand il s'agit de minimiser leurs forfaits ou de les sous-estimer, c'est d'ailleurs le seul endroit où s'exerce leur modestie. Attention, quand ils s'en flattent ou vous invitent à les imiter, c'est sans doute qu'ils préparent une saloperie contre vous ! La preuve.

Cette ruse de De Gaulle que Macron utilise pour faire passer la réforme des retraites - Le HuffPost 18.09

M. Delevoye a été nommé au gouvernement pour conduire la grande réforme du système de retraite français. Pourtant, alors que ce dernier avait construit une usine rhétorique dont les précautions langagières prônaient, dans un rapport remis à Matignon le 18 juillet dernier, l’augmentation de l’âge de départ en retraite à taux plein, le Président l’a désavoué en direct sur France 2 et enterré le seuil des 64 ans. Macron trancha sans ambages: “on voit bien que cet âge pivot n’est pas bien compris”. Comment un Haut-commissaire désavoué peut-il donc ensuite bénéficier dans la foulée d’une promotion au gouvernement afin de poursuivre une réforme essentielle pour la bonne santé politique d’un Président de la République tout juste remis d’une épidémie en jaune?

Derrière cela se cache une stratégie politicienne dont la communication est un levier essentiel.

Pourquoi M. Delevoye a-t-il travaillé d’arrache-pied à échanger patiemment avec certains partenaires sociaux pour penser une authentique réponse reposant sur un report de l’âge de départ à la retraite dissimulé sous d’obscures formulations? Il s’agissait de faire avancer le dossier en donnant du corps au nouveau positionnement du Président de la République engagé dans la mise en place de l’acte 2 de son quinquennat. Celui d’un président qui a changé, qui opte pour la consultation. En agissant ainsi, le Président donne l’impression d’entendre les arguments de la CFDT, pion essentiel à la réussite de sa réforme.

Delevoye et Macron remettent au goût du jour une vieille tactique utilisée par De Gaulle. Cette technique de la ruse délibérative nous est détaillée par Pierre-Henri Tavoillot dans l’ouvrage: “Comment gouverner un peuple-roi?”. Le 12 juillet 1961, Alain Peyrefitte est reçu en audience par De Gaulle sur la situation en Algérie. L’échec du projet d’assimilation dessine de plus en plus le scénario de l’indépendance. Mais à quelles conditions, c’est l’enjeu des négociations secrètes engagées avec le FLN. De Gaulle avait évoqué la possibilité d’un “regroupement des Européens d’Algérie” qui pourrait esquisser un partage. Peyrefitte objecte mais De Gaulle indique: “Ce n’est pas idéal, mais il ne serait pas mauvais que le FLN se rende compte qu’on va vers ça, s’il continue à fuir le contact”. Et De Gaulle de proposer à son très fidèle Peyrefitte: “Vous qui écrivez, pourquoi n’approfondiriez-vous pas cette solution dans des articles de journaux?”. Peyrefitte se met à la tâche et prépare un livre. Prêt à être publié, Peyrefitte se rend à nouveau auprès du Général de Gaulle.

Ce dernier s’étonne: “On me dit que vous faites campagne pour le partage de l’Algérie et que vous voulez même publier un livre?”. Peyrefitte s’étouffe. Le Général ajoute: “En clair vous souhaitez faire un Israël français. Si nous suivons cette solution, nous dresserons la Terre entière contre nous”. Dépité par autant de culot, Peyrefitte propose de mettre au pilon son ouvrage.

“Gardez-vous-en bien! Ça peut encore servir. La seule chose que je vous demande, c’est de ne pas laisser entendre que je suis favorable à cette solution”.

Trois mois plus tard, en mars 1962, les négociations avec le FLN aboutissent; l’indépendance est actée. “Mieux vaut la paix dans la coopération que la séparation dans la violence” conclut De Gaulle lors d’un dernier entretien sur ce point avec son collaborateur.

MM. Macron et Delevoye ont saisi comme De Gaulle et Peyrefitte en leur temps que l’espace public est une puissante arme de négociation. Et que la communication défend efficacement les intérêts de l’émetteur lorsqu’elle est utilisée avec intelligence et la dose convenable de machiavélisme. (“C’était de Gaulle”, t.1, partie I, chapitre XII, de Alain Peyrefitte) Le HuffPost 18.09

LVOG - Quand la soi-disant intelligence se fait machiavélique, il y a de quoi s'inquiéter, c'est qu'on en présence de personnages animés d'intentions malfaisants et aux intérêts inavouables.

Au temps des conciliateurs.

Editorial de la Tribune des travailleurs (POID) publié le 11 septembre 2019.

Titre : Préserver l’existant, condition des conquêtes futures par Daniel Gluckstein.

LVOG - D'accord, mais à condition de bien cerner de quoi se compose "l’existant", de ne rien oublier ou de ne pas faire l'impasse sur ses aspects peu reluisants et dont certains sont indéfendables. Absolument tout doit être mis sur la table plus que jamais et faire l'objet d'une discussion, de toute manière si vous vous y refusez, les travailleurs s'en chargeront sans vous demander votre autorisation, donc cette attitude serait dérisoire. Cette condition est indispensable pour inspirer confiance aux travailleurs et les aider à comprendre dans quelle société nous vivons, sans quoi vous pourrez dire adieu aux "conquêtes futures"... et au socialisme.

Gardez en mémoire avant de lire la suite, qu'ici on s'adresse uniquement aux travailleurs et aux militants, pas à L'Humanité, au PCF ou aux dirigeants syndicaux corrompus, nous n'avons rien à leur dire et nous n'en attendons rien.

"Préserver l’existant", en voilà une expression particulièrement maladroite, faudrait-il qu'à force de compromis, reniements, trahisons, l'existant ne soit pas devenu synonyme d'injustices insupportables au point d'être indéfendable, car à ce compte-là, on sait ce qui se passe ou comment cela se termine, on finit par s'accommoder de tout ou tout justifier, et c'est bien là qu'est le problème dans cette formulation.

Mon dernier salaire net déclaré en 1996 était environ de 11.000 francs, soit environ 2.000 euros, n'ayant cotisé que 21 annuités au lieu de 42, j'aurais dû percevoir une retraite divisée par 2, soit 1.000 euros ou un peu moins. Mais voilà "l'existant" en a décidé autrement, en tenant compte de salaires ridiculement bas 25 ans en arrière et en m'imposant une décote de 37,5% on m'imposa la double peine en somme, du coup ma retraite générale atteint péniblement 243 euros et des poussières, et ma retraite complémentaire, 141,67 euros, la triple peine en tenant compte de la variation du taux de change entre l'euro et la roupie, puisque ma retraite est directement versée sur mon compte en banque en Inde, je n'ai plus de compte bancaire en France.

On me répliquera peut-être que je devais le savoir, oui et non ou en partie seulement, peu importe puisque je ne regrette rien, et puis je ne me plains pas, j'ai pris mes responsabilités et je l'assume, jusqu'à présent par principe j'ai refusé toute aide financière de mes proches ou de ma famille. Au moins j'aurais pu profiter de la vie encore jeune, ce qui malheureusement ne fait pas partie de "l’existant" à "préserver" pour l'immense majorité des travailleurs, pour ne pas dire tous, car je n'en connais pas, qui, s'ils en avaient le choix, décideraient de revivre la même existence parce qu'ils s'estimeraient heureux.

"L’existant", personne ne se le représente de la même manière. Y sont attachés ceux qui ont conscience d'avoir encore quelque chose à perdre, les autres ou la majorité s'en fout quand bien même elle aurait aussi quelque chose à perdre.

Si "l’existant" est le produit de la lutte de classe depuis deux siècles, force est de revoir le bilan amplement à la baisse compte tenu qu'elle a été négative depuis près de 40 ans. A un moment donné la quantité se transforme en qualité et finit par changer de nature, un avantage devient un inconvénient, un handicap ou un obstacle, les aspects négatifs l'emportent sur les aspects positifs ou l'inverse selon de quoi il s'agit...

Allez donc raconter à tous ceux qui perçoivent une retraite de misère, à tous ceux qui ont un membre de leur famille ou un proche qui perçoit une retraite de misère, qu'ils doivent se mobiliser pour "préserver l’existant", je ne suis pas sûr que votre discours sera bien reçu, et tout le reste est à l'avenant. On se passera bien de vous le décrire "l’existant" à "préserver", il est si laid. Mieux, si aujourd'hui vous n'avez que 30, 40 ou 50 ans, on passera sous silence que d'ici que vous preniez votre retraite, la collaboration de classes aura commis de nouveaux ravages et la défense de "l’existant" à "préserver" ressemblera davantage à un exercice de soutien au régime en place, c'est d'ailleurs déjà le cas en partie aujourd'hui en s'y prenant de cette manière C'est une contradiction ou plutôt un paradoxe que l'on peut facilement gérer, encore faut-il l'admettre et en tenir compte, ce qui n'est évidemment pas le cas des opportunistes.

Si on s'en tient au contenu de "l’existant" tel qu'il existe de nos jours, si on tient à le conserver tel quel, ne comptez pas sur moi pour le défendre. En revanche, s'il s'agit de combattre le projet de contre-réforme des retraites de Macron en remettant au premier plan ou à l'honneur le droit à la retraite que "l’existant" piétine, à savoir le droit à la retraite à taux plein et sans condition dès 50 ans, âge à partir duquel nos capacités physiques commencent à décliner, aucune retraite en dessous de 2.000 euros nets, le minimum pour vivre décemment, retraite de réversion sans décote, etc. dans ce cas-là j'en serais, d'une part parce que je ne peux pas défendre un système de retraite devenu infâme, et d'autre part, je ne peux concevoir que ce soit le régime en place qui dicte les limites ou les objectifs de mon combat politique ou alors je n'en serais plus digne et je ferais mieux de consacrer mes vieux jours à autres choses, au jardinage par exemple !

Et puis "l’existant" est voué à disparaître un jour ou l'autre, il n'est pas éternel en l'état, non ?

Il peut passer par des phases de relative stabilité ou équilibre, pour ensuite passer par des phases plus agitées ou mouvementées lors desquelles il connaîtra de profondes transformations, qui parfois le rendront méconnaissable ou qui détermineront son orientation. La question qui nous intéresse est de savoir comment se réalisent ces transformations quels sont les facteurs qui y participent ? Mais surtout, quand, à quelle occasion, à quel moment précis la quantité va se transformer en qualité, pour être prêt ce jour-là à agir pour les orienter dans la bonne direction si nécessaire.

Il y avait quelques aspects franchement répugnants dans cet éditorial, par exemple : "Le secrétaire national du PCF est dans son rôle en dessinant son programme de gouvernement", chacun son rôle et le troupeau sera bien gardé, on a compris. Nous, nous ne reconnaissons aucun rôle à cette pourriture, ce qui n'est pas tout à fait exact, hormis celui de fossoyeur de l'avenir de la civilisation humaine, ce n'est quand même pas rien !

"Au plus tôt, ses propositions (du PCF - LVOG) ne pourraient être prises en compte qu’après une (hypothétique) victoire électorale" ou plutôt jamais, de toutes manières aucune proposition du PCF ne fait le compte, mais peut-être que Gluckstein s'en contenterait, il se contente bien de "l'existant" !

Gluckstein a réussi à se convaincre qu'ils avaient posés des "questions, cruciales pour tous les travailleurs", alors qu'on a plutôt l'impression qu'il est passé sciemment à côté.

C'est significatif qu'il termine son éditorial en lançant un appel dans cet ordre-là : "maintien de nos 42 régimes de retraite, non à la retraite par points, retrait du plan Macron-Delevoye !". En l'inversant, cela correspondrait déjà mieux à la réalité ou aux intérêts de l'ensemble des travailleurs qui seraient mis au premier plan : Retrait du plan Macron-Delevoye, non à la retraite par points, maintien de nos 42 régimes de retraite.

Désolé monsieur le représentant de l'aristocratie ouvrière, l'urgence pour les travailleurs ce n'est pas le "maintien de nos 42 régimes de retraite", au passage les vôtres, pas les nôtres, mais le retrait du plan Macron-Delevoye qui inclut les deux autres points ou signifierait le maintien du système de retraite par répartition et des 42 régimes de retraite.

Cela dit, on ne choisit pas les conditions dans lesquelles se déroule la lutte de classes : Retrait inconditionnel du projet de loi sur les retraites Macron-Delevoye!

Oui, le système de retraite par répartition avec ses 42 régimes est injuste à de nombreux égards, oui les conditions de départ à la retraite pour l'immense majorité des travailleurs sont injustes ou pire encore de manière générale, puisqu'elles cautionnent qu'il faille vivre pour travailler au lieu du contraire conformément à l'idéologie dominante.

Cependant, on se doit de le défendre malgré tout, car ce que prépare Macron avec le passage à un système par point est bien pire encore, c'est sa privatisation avec la grave menace qu'elle ferait planer sur l'avenir des retraites livrées à la spéculation des fonds spéculatifs ou des marchés financiers, qui conduits à la faillite vous priveraient de votre retraite comme cela fut déjà le cas de millions de travailleurs américains.

En guise d'épilogue, une réflexion sur le militantisme.

Il y en a qui ont toujours tendance à vivre dans le passé, et à oublier que de nos jours tout se sait très vite ou que chacun rencontrera un jour quelqu'un qui lui dira : Comment tu ne le savais pas, de sorte que celui qui ne le savait pas passera pour un ignorant ou un manipulateur s'il feignait de ne pas le savoir, et en aucun cas n'inspirera confiance.

A entendre bien des militants, on croirait vivre dans une société merveilleuse, puisque dès qu'on aborde les idées ou le comportement des travailleurs en général ou de certaines catégories, à part les plaindre ou leur tisser des lauriers, ce serait des gens formidables, sans faiblesses, sans lacunes, sans défauts, et cerise sur le gâteau, ils ne seraient responsables de rien de ce qui peut arriver dans la société ou le monde, bref, on se demande bien comment le régime parvient à tenir un jour de plus, un miracle à même au compte de la laïcité sans doute !

Ils vivent dans une bulle et ils sont quasiment coupés des travailleurs et du monde. Vous allez peut-être vous dire : comment pouvez-vous écrire une chose pareille, c'est très présomptueux, ça ne veut rien dire... Attendez, non seulement je suis passé par là autrefois et je m'en souviens parfaitement, parfois il m'arrive de devoir encore combattre un affreux penchant au dogmatisme que je perçois dans mon comportement, et puis je crois qu'il suffit de consulter les publications des partis ou d'écouter parler une minute leurs militants, pour s'apercevoir que ce que je décris correspond malheureusement à la réalité, je veux bien admettre qu'il puisse exister des exceptions, mais dans ce cas-là c'est le plus souvent le fait de dilettantes ou d'éclectiques qui ne prennent pas très au sérieux leur engagement politique.

Leur conception du militantisme en général est déformée par la manière dont ils perçoivent leurs relations avec les travailleurs, et comme ils n'en ont pas conscience, ils développeront des travers tout aussi graves ou dommageables que les travailleurs, de sorte qu'on se retrouve en présence de deux protagonistes aux objectifs divergents ou opposées en apparence, et qui ne sont pas destinés à s'entendre du fait qu'ils présentent les mêmes lacunes et d'autres avec des contenus différents.

Un travailleur qui est dépourvu de conscience politique n'abordera pas sa condition, les facteurs et rapports qui composent la situation, donc ses collègues de travail, les différentes catégories de travailleurs, les militants qu'il croisera, etc., en se situant sur un terrain de classe, il les abordera en se situant sur un plan individuel ou conformément à l'idéologie dominante dans la société, celle qui lui a été inculquée depuis sa naissance.

Un travailleur qui devient militant va oublier tout cela du jour au lendemain, en admettant qu'il en ait pris conscience un jour. Tel un missionnaire, le voilà dorénavant investi d'un mandat quasi messianique chargé de répandre la bonne parole ou de convertir les brebis égarés à son nouveau catéchisme. Ses intentions aussi louables et généreuses soient-elles associées à une parole quasi-divine, l'aveugleront au point de croire en leur pouvoir rédempteur ou purificateur, ce que les dirigeants de sa nouvelle chapelle ne démentiront pas, ayant tout intérêt à masquer leur aspect puéril ou infantile, qui se manifestera que bien plus tard sous la forme violente de désillusions, sans qu'il soit en mesure de comprendre pourquoi, puisqu'il n'aura jamais progressé au cours de ces années ou ces décennies de militantisme.

Un militant cesse de penser en travailleur sans en avoir conscience, mais comme malgré tout il conserve son statut de travailleur, il ne sera plus en mesure de comprendre comment les travailleurs vivent leur condition, puisque dorénavant il va vivre et penser uniquement dans sa bulle, dans le système qu'il s'est construit et auquel il va soumettre toutes ses expériences.

Il aura certes perdu certaines illusions, sans s'apercevoir qu'il lui en restait autant ou encore plus à évacuer, et il les conservera tout au long de sa vie et ne progressera jamais ou si peu, puisque ses dirigeants ne feront rien pour l'aider à s'en libérer. Il sera encouragé à lire un tas de documents en tous genres, dont il ne tirera presque rien, puisqu'on ne lui aura pas appris à lire, à maîtriser la dialectique, le matérialisme dialectique.

Quand un travailleur bourré d'illusions rencontre un militant bourré d'illusions, qu'est-ce qu'ils se racontent ?

Quand un militant bourré d'illusions rencontre un autre militant bourré d'illusions, qu'est-ce qui se passe ?

Dans ces conditions, dans 9 cas sur 10 on assistera à un dialogue de sourds ou alors chacun étalera ses désaccords et on ne sera pas plus avancé.

C'est assez incroyable qu'on puisse croire qu'on n'aurait plus rien à apprendre une fois notre scolarité achevée, alors qu'on n'a fait qu'apprendre à lire, écrire et compter, et encore ! Oui, tout le reste aura pratiquement été inutile, de sorte que nos observations ou lectures futures le seront tout autant, puisqu'il y manquera encore le fil de la dialectique qui parcourt ou relie l'ensemble du processus historique, sans lequel tout part à vau l'eau ou n'a aucun sens.

On croit, qu'il suffirait d'expliquer à une personne comment les choses se sont passées réellement pour qu'elle progresse, mais c'est archi faux, j'en veux pour preuve la réaction de mes lecteurs, qui ne me trouble nullement puisqu'elle est logique et intervient dans un contexte particulier que je crois avoir cerné assez précisément. Voyez le nombre de gens qui ont lu des centaines ou des milliers livres, tous ces intellectuels, scientifiques ou chercheurs, dont le niveau de conscience ne dépasse pas celui d'un ouvrier qui ne serait pas capable d'aborder les ouvrages qu'ils ont lus.

L'un a la tête pleine, l'autre à la tête vide, et à l'arrivée le résultat est le même, alors qu'on ne vienne pas invoquer d'autres facteurs pour expliquer pourquoi aucun des deux ne parvient pas à comprendre dans quel monde nous vivons, cet argument ne tient pas, la raison est ailleurs. L'ouvrier invoquera l'implacable fatalité, la société lui avait réservé un sort et il s'est réalisé, voilà tout. L'intellectuel invoquera les efforts et les sacrifices auxquels il a dû consentir pour obtenir un statut supérieur. Il y a des ouvriers qui parviennent à briser ce mauvais sort sans pour autant remonter à ses origines. De la même manière que l'intellectuel va énumérer empiriquement les différentes étapes par lesquelles il sera passé depuis son enfance, qui ne constituent que très sommairement la trame historique de son parcours, mais en aucun cas sa dialectique. Interrogez-le, et il vous répondra que c'est normal qu'il bénéficie d'un statut supérieur, sans pouvoir expliquer pourquoi ce n'est pas le cas de notre ouvrier, qui est tout aussi méritant que lui ou davantage encore.

Autrement dit, l'intellectuel est aussi inconscient de sa condition ou de la situation que notre ouvrier, aucun ne saisit le lien qui les relie aux fondements du capitalisme. Et ce lien, c'est ce qu'on appelle la dialectique qu'ignore l'un et l'autre, et la plupart des militants, car il ne faut pas se fier à leurs discours ou aux apparences. Ils ont appris des formules par coeur, ce qui leur donne un air savant, mais au-delà cela sonne creux.

On ne prétend pas que les intellectuels et les ouvriers pourraient réaliser le lien qui existe entre leurs conditions et les fondements du capitalisme, mais qu'ils pourraient au moins parvenir à avoir à l'esprit les différents rapports logiques qui façonnent la réalité, leur propre existence, leurs idées, de manière à pouvoir y réfléchir et progresser, sans qu'on leur dicte quoi que ce soit ou comment penser, remarquez bien.

Notre démarche se veut critique et fraternelle, et en aucun cas elle constitue un jugement, tant pis pour ceux qui ne ferait pas la distinction.

En famille. Martinez, il est des vôtres ! Gageons que votre souverain tant aimé s'empressera d'honorer la noble requête d'un si zélé sujet.

Réforme des retraites : le patron de la CGT demande à être reçu par Macron "comme les autres" - Franceinfo 15 septembre 2019

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a demandé, dimanche 15 septembre dans "Dimanche en politique" sur France 3, que son syndicat soit reçu par Emmanuel Macron sur la réforme des retraites, comme l'ont été la CFDT et l'Unsa.

C'est une question de démocratie. Nous demandons le même traitement que les autres. Il faut qu'il nous reçoive pour qu'on lui explique toutes les propositions de la CGT pour améliorer notre système de retraites. Franceinfo 15 septembre 2019

LVOG - Martinez a choisi son camp, c'est clair, non ? Mieux ou plus précis, c'est naturel chez lui !

Qui a dit ? Faites comme moi...

- "Demain matin, j'utilise ma voiture de fonction, comme tous les jours. Donc je serai de tout coeur avec les Franciliens qui galéreront dans les couloirs du métro".

Réponse : Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, interrogée sur BFMTV jeudi. LePoint.fr 13 septembre 2019

LVOG - Mon cher Lucien, la porte s'il vous plaît, conduisez-moi au Château...

L'absence d'empathie envers les faibles caractérise les psychopathes, dit-on.




Flagrants délits de manipulations.

Fake news intentionnelle de LCI et de l’OCDE.

Les professeurs de collèges et de lycées français seraient les mieux payés de l’OCDE, avec des salaires oscillant entre 3400 et 3800 euros, information annoncée dans une chronique de LCI.

Réactions d'enseignant sur Twitter :

- 28 ans d'ancienneté en clg, certifiée, échelon 9 : 2249€ et non 3425 €. Il manque 1176 €.

- 2eme année titulaire, BAC+ 5 et concours de catégorie A, salaire net : 1652,54 € (copie d'une feuille de paie)

LVOG - Réaction obligée du Huffington Post :

- Les salaires partagés par ces professeurs s’avèrent être sensiblement inférieurs à ceux annoncés dans la matinale de la chaîne d’info. Pour certains, il y a un écart de 1000 euros. Pour d’autres l’écart se creuse encore plus, atteignant 2000 euros.

LVOG - Explication embarrassée. ("sensiblement inférieurs", un simple "écart" qui finalement "se creuse".)

Huffington Post - Mais comment expliquer de tels écarts alors que les chiffres cités par le journaliste François-Xavier Piétri sont issus d’une étude de l’OCDE ?

Tout d’abord, il faut préciser que les chiffres annoncés sont une moyenne. Ce qui signifie que certains professeurs, comme le montrent les tweets ont un salaire équivalent ou supérieur à 2000 euros alors que pour d’autres il sera inférieur.

LVOG - Comment cette "moyenne" est-elle calculée, tient-elle compte du nombre d'enseignants dans chaque tranche de salaire ?

Huffington Post - Ensuite, il faut savoir si ces moyennes recueillies sont calculées à partir du salaire brut ou net. Avant ou après déduction des impôts.

Or, comme le montre la vidéo en tête d’article l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) précise que celles-ci sont calculées à partir des salaires brut avant déduction d’impôts. Cette précision qui n’a pas été donnée par nos confrères de LCI peut expliquer la différence importante entre les chiffres annoncés et les captures partagées sur le réseau social. huffingtonpost.fr 12 septembre 2019

LVOG - Une "différence importante", quelle complaisance quand les salaires évoqués vont du simple au double ! On est en droit ici de parler de manipulation pour présenter les enseignants comme des nantis pour que les travailleurs ne les soutiennent pas.

A lire également (avec de nombreux commentaires d'enseignants) :

Salaire des profs : incompétence et manipulations sur LCI (et ailleurs)
https://www.les-crises.fr/salaire-des-profs-incompetence-et-manipulations-sur-lci-et-ailleurs/

Salaire des profs : Oui, François-Xavier Pietri et LCI mentent “les yeux dans les yeux”
https://www.les-crises.fr/salaire-des-profs-oui-francois-xavier-pietri-et-lci-mentent-les-yeux-dans-les-yeux

Les bricoleurs de l'INSEE, service public de la fabrication du consentement.

Argent : gagnez-vous plus que la moitié des Français ? - cbanque.com 10 septembre 2019

Commentaire d'un internaute

- "Dans son calcul du niveau de vie, l'INSEE prend comme hypothèse qu'un 2eme adulte ne compte que pour 0,5 individu en terme de charges et qu'un enfant de bas âge ne représente que 0,3 individu.

En gros si vous êtes un couple avec 2 enfants (soit 4 personnes) l'INSEE ne divise les revenus du couple pas par 4 mais par 2,1 (1+0,5+0,3+0,3). Effet artificiel qui augmente votre niveau de vie alors que les charges réelles sont plus que doublées par rapport a une personne seule...

Ensuite les calculs en euro constant c'est de la rigolade car l'inflation estimée n'est pas celle subie par les ménages qui est bien plus importante dans les faits et notamment pour les ménages pauvres qui ont beaucoup de dépenses contraintes qui flambent... N'oublions pas que l'INSEE dans ses calculs d'inflation estime que le poste logement ne représente que 8% des dépenses ce qui est faux. Et l'INSEE est capable de dire qu'il n'y a aucune hausse des prix pour des prix qui montent car il intègre dans ses calculs le fait que certains biens soient plus performants aujourd'hui et corrige artificiellement à la baisse le prix de ces produits. Effet qualité dit il... En revanche, quand la qualité de certains produits se dégradent (malbouffe, ultra transformation...) l'INSEE ne révise pas à la hausse les prix...

Ce "bricolage" de l'INSEE n'est connu que par un petit nombre de Français et les méthodes ne sont pas rendues publiques (pour éviter un scandale).

Ca va toujours dans un sens, le même...tout pour vous faire croire qu'il n'y a aucune inflation... Et que votre pouvoir d'achat monte en flèche chaque année !

D'où des Français qui croient de moins en moins ce qu'on leur raconte à juste titre d'ailleurs... Manipulateurs... "




QUATRIEME PARTIE

Le Green new deal, c'est une machine à fabriquer du profit (et du pouvoir) à partir de mirages et de miracles. C'est de la démagogie à l'état pure animée d'intentions inavouables car terriblement toxiques, nocives, mortelles pour tous les peuples, particulièrement les plus mal lotis qui sont des victimes toutes désignées, et au secours desquels ils prétendent voler pour réduire à l'impuissance ou neutraliser ceux parmi les mieux lotis qui oseraient leur résister et qui y passeront à leur tour le moment voulu. On vient de se livrer à un exercice d'internationalisme, d'un autre niveau que celui qu'on nous sert habituellement, vous en conviendrez, n'est-ce pas ?

Maintenant on va se livrer à un tour d'horizon encore plus vaste et dévastateur, qui annonce des jours encore plus sombres si on ne réagit pas.

A l'heure où l'économie mondiale stagne, où l'Allemagne est en récession dit-on (Au deuxième trimestre, l’Allemagne a enregistré une baisse de 0, 2 % de son activité économique), les Etats-Unis sur le point de l'être aussi, la Chine et l'Inde ralentissent, l'Europe est en panne désespérément de croissance, les voilà qui seraient prêts à dépenser des centaines, des milliers de milliards de dollars dans des secteurs d'activité réputés pour leur faible rendement, mais où les profits s'annoncent particulièrement juteux pour les investisseurs financiers. Mais où trouvent-ils tout ce fric direz-vous ? Pardi, ils vont le fabriquer et se le distribuer comme lors de chaque crise, comment, vous ne l'aviez pas encore compris, si je schématise pour simplifier, le scénario ou la trame est bien réelle ou huilée.

Reste à travailler la bête au corps. Réduire les résistances après avoir détourné, empoisonné, formaté les consciences, pour anéantir toute velléité de contestation organisée, combative, indépendante, qui renouerait avec le socialisme.

Toutes leurs annonces sont destinées à vous y préparer psychologiquement pour que vous y adhériez, ou pour que vous croyiez qu'il est indispensable de passer par là, parce que c'est pour votre bien, ces gens-là sont des philanthropes animés forcément de bonnes intentions, puisqu'on vous le répète à longueur de temps, vous devez vous en convaincre, de toutes manières ils ne vous laisseront pas le choix, de gré ou de force vous devrez vous y soumettre, voyez comme la société devient de plus en plus totalitaire, cela devrait suffire pour vous faire comprendre quelle terrible menace pèse sur la civilisation humaine, et qu'il est tant de passer à l'action pour les chasser du pouvoir.

De plus, vous n'avez encore rien vu, ils sont encore en phase de rodage, attendez qu'ils passent à la phase supérieure, et ils vont réduire en miettes votre mode de vie, vous le pourrir comme vous n'avez pas idée.

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais toutes les personnes qui laissent des commentaires à la suite de films diffusés sur le Net, dont l'action se situe dans les années 60 à 80, et qui ont vécu cette époque, estiment qu'ils étaient plus heureux autrefois, que les relations ou les rapports dans la société étaient meilleures qu'aujourd'hui. Sans idéaliser évidemment, car ce n'est qu'un aspect de la situation, et on n'ignore pas qu'ils ont une mémoire sélective ou qu'ils n'étaient pas plus conscients 30 ou 40 ans auparavant. 2,5 millions de vieux travailleurs vivaient dans la grande pauvreté en 1962, par exemple. Là on parle des générations qui avaient plus de 20 ans dans les années 60 et suivantes et qui vivent très mal l'orientation de la société depuis les années 80 ou 90.

Ce qu'ils veulent dire par là, c'est que l'impression générale qui se dégageait autrefois ou à cette époque était meilleure ou offrait plus d'opportunité et de satisfaction qu'aujourd'hui, portait à l'optimisme, normal avec ce qu'ils avaient vécu pendant la guerre, le tout avec sa part d'illusions bien sûr ou de nostalgie. Mais ce qui compte ou ce qu'ils retiennent ou semblent vouloir nous dire, c'est que lorsqu'on a encore l'espoir d'un monde meilleur, cela donne envie de se battre pour le réaliser, ce qui n'est plus le cas de nos jours. Il n'existe plus aucune perspective ou alternative crédible ou reconnue même par un petit nombre de travailleurs ; A ne pas confondre avec le fait qu'il pourrait en exister une cohérente et sérieuse, l'un n'empêche pas l'autre à ma connaissance.

De la même manière, qu'un grand nombre de travailleurs résistent ou refusent de se résigner, cela a existé à chaque époque, et ne signifie pas ou ne garantit pas obligatoirement qu'on avancerait vers notre émancipation. Certaines conditions doivent être réunies, or de nos jours elles n'existent pas malheureusement ou on en est loin. Parmi ces conditions figure la nécessité de disposer d'un parti ouvrier digne de ce nom et de confiance. Or, pour ne prendre qu'un exemple frappant et d'actualité, à ma connaissance absolument toutes les formations politiques se réclamant du mouvement ouvrier, partis, organisations, groupes, comités, etc. ont adopté la version officielle du 11 septembre 2001 qui servit à justifier toutes les guerres dans lesquelles l'impérialisme américain et ses alliés allaient s'engager par la suite, donc les cautionnant encore aujourd'hui, le reste étant à l'avenant.

Dans ces conditions, comment pourrait-on imaginer un seul instant que ces formations politiques auraient réellement la volonté d'affronter le capitalisme et ses institutions, sachant qu'il s'agit d'une lutte à mort, quand ils craignent d'adopter une position qui risquerait d'être incomprise ou d'attirer sur eux la foudre des médias et des partis de la réaction, de devoir faire face à une violente polémique ou d'affronter la crédulité de leurs propres militants, ce qui signifie qu'à l'avance sans être soumis à une réelle menace, ils refusaient d'assumer leur responsabilité et préféraient adopter une version des faits qu'ils savaient pertinemment fausse, fabriquée ou contraire à la vérité, juste pour conserver leur tranquillité ou faire partie de la majorité, du troupeau, de la masse des ignorants, il paraît que c'est réconfortant, je l'ignore, je n'en ai jamais fait partie.

Vous me direz que ce n'est pas très important, puisque ni les militants ni les travailleurs ne feront le rapprochement, s'ils ne peuvent pas stopper le rouleau compresseur de l'ultra libéralisme, ils pourront au moins en ralentir la progression... Certes, c'est une manière assez cynique de voir les choses ou de faire durer le plaisir, et assurément un certain nombre s'en contenteront, surtout s'ils ne sont pas les pires à se plaindre de la situation. Mais surtout, il n'y a pas lieu de se demander, comment ces dirigeants qui capitulent en rase campagne sans même être soumis à une menace, réagiraient le jour où elle deviendrait réelle, on connaît à l'avance la réponse et les conséquences, les illusions que les uns et les autres auraient placées en eux leur seraient fatales ce jour-là, non ?

Ne répondez pas peut-être, on verra bien le moment opportun, on a le temps d'y penser... Vous vous foutez de nous ou quoi, vous ne l'avez jamais trouvé le temps en un demi-siècle, et vous voudriez bénéficier d'un sursis supplémentaire, et puis quoi encore, lorsque cela se produira il sera trop tard, vous serez désarmés le dos au mur, réduit à l'impuissance pire qu'aujourd'hui, défait, écrasé littéralement et nous avec évidemment.

Ce qui me sidère, c'est qu'on ne puisse pas s'en tenir à des principes aussi élémentaires, qu'on manque à ce point de logique.

Maintenant libre à chacun d'estimer que des gens qui les trompent délibérément quand ils n'y sont pas forcés, méritent leur confiance, ils n'auront jamais la mienne. Du coup, on peut en tirer comme conclusion qu'on est très mal barré ou qu'on ne s'en sortira jamais, tant qu'on ne construira pas un nouveau parti sur des bases saines. Et dites-vous bien que nos ennemis le savent.

Green new deal. Ils sont "dans l'urgence", que craignent-ils donc tant que cela ?

L'adaptation rapide du monde au changement climatique rapporterait 6.400 milliards d'euros - Slate.fr 12.09

Un article publié par Bloomberg le 9 septembre 2019

Ce sont les conclusions auxquelles est arrivée la Commission globale sur l’Adaptation, un groupe composé de spécialistes du public et du privé, mené·es par Bill Gates, l'ex-Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale sur le départ et seule candidate en lice pour prendre la tête du FMI.

Maintenant ou jamais

Dans un long rapport intitulé S'adapter maintenant, un appel global pour un leadership sur la résilience climatique, les trente-quatre membres de la CGA préviennent d'emblée: les initiatives actuelles pour lutter contre le changement climatique sont prometteuses mais insuffisantes.

Le monde doit se préparer à s'adapter s'il souhaite éviter les grandes catastrophes à venir –et s'il désire en tirer un jour des bénéfices sonnants et trébuchants ou économiser sur les coûts monstrueux qu'une préparation à la va-vite impliquerait.

«Nous sommes dans l'urgence, nous avons besoin d'efficacité et d'une plus grande échelle, peut-on lire. La bonne nouvelle, c'est que si elle est bien menée, une politique d'adaptation mènera à un meilleur développement et à une croissance plus élevée. Cela protègera la nature, réduira les inégalités et créera des opportunités.»

L'urgence est telle que, selon la CGA, les actions envisagées doivent être initiées dans les quinze mois qui viennent, si la planète tient à résister aux «températures plus élevées, à la hausse du niveau des océans, à des tornades de plus en plus féroces, à des précipitations plus imprévisibles et à des mers plus acides».

Retour sur investissement

Les investissements qu'elle appelle de ses vœux s'élèveraient à 1,6 billion d'euros. Un montant voué à améliorer la technicité dans cinq domaines: les systèmes d'alerte, les infrastructures (qu'il faudrait rendre plus résilientes), l'agriculture dans les zones sèches, la protection des mangroves et les structures de gestion de l'eau.

De tels projets sont déjà en cours dans certaines régions du monde, comme le rappelle Bloomberg. The Verge s'est penché sur un autre aspect: investir 725 millions d'euros dans un système de prévision météorologique suffisamment précis pour alerter 24 heures à l'avance, dans les pays en voie de développement, les personnes qui travaillent la terre afin qu'elles puissent anticiper et se protéger des calamités à venir. À la clé, 30% de dégâts en moins, et 14,5 milliards d'euros économisés chaque année. Slate.fr 12.09

LVOG - Pour des milliers de milliards de dollars ou d'euros pillés à l'Afrique, à l'Asie, à l'Amérique du Sud par les mêmes oligarques, qui atterrissent à la City ou à New York ou dans d'autres paradis fiscaux.

Les fonds d'investissement, les banques ou les compagnies d'assurances se soucieraient moralement de votre bien-être et de celui de la planète.

Réchauffement climatique : de plus en plus d'investisseurs se détournent des énergies fossiles pour soutenir les énergies propres - franceinfo 11.09

Selon des ONG environnementales, organisatrices d'une conférence sur la transition énergétique au Cap en Afrique du Sud, le 9 septembre 2019, plus de mille bailleurs de fonds internationaux veulent verdir leurs investissements.

Est-ce le début d'une nouvelle ère ? Plus d'un millier d'investisseurs, détenteurs d'un portefeuille mondial d'actifs de 11 000 milliards de dollars, se sont engagés, au Cap où ils étaient réunis le 9 septembre 2019, à céder leurs parts dans les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) au profit des énergies vertes, beaucoup moins polluantes.

Ces chiffres ont été dévoilés lors d'une conférence mêlant des acteurs traditionnellement opposés : entreprises et ONG défendant l'environnement. La volonté d'une transition énergétique bien pensée et la lutte contre le réchauffement climatique les ont rapprochés. Parmi eux, figurent des fonds d'investissement, des banques ou des compagnies d'assurances, ainsi que des collectivités locales, des universités ou des fondations religieuses. Cependant, leurs raisons sociales n'ont pas été divulguées. (Ils complotent alors. - LVOG)

Pétrole, charbon et gaz devenus des "toxiques" de la finance

Selon les chiffres de la Banque mondiale, cités par les organisateurs, le montant de 11 000 milliards de dollars équivaut à environ 16% du marché mondial des capitaux pour l'année 2016. D'après eux, la somme des actifs des investisseurs prêts à se retirer des énergies fossiles s'élevait à 52 milliards de dollars en 2014, soit 200 fois moins qu'aujourd'hui.

"Nous observons que les investissements se détournent de plus en plus des énergies fossiles dans tous les secteurs", s'est réjouie Clara Vondrich, directrice de l'organisation Divest-Invest et intervenante à la conférence. "Les actifs dans le charbon, le pétrole ou le gaz sont considérés comme toxiques, non seulement moralement, mais aussi financièrement".

Poussées par leurs actionnaires et l'opinion publique mondiale, de plus en plus d'entreprises tentent de réduire leur empreinte carbone ou leurs participations dans des secteurs qui contribuent au réchauffement de la planète.

Les pays signataires de l'accord de Paris en 2015, lors de la COP 21, se sont engagés à limiter entre 1,5 et 2 degrés Celsius la hausse des températures sur la planète d'ici à la fin du XXIe siècle. Au niveau actuel des émissions de CO2, cette hausse pourrait aller jusqu'à 3 degrés et avoir des conséquences terribles. franceinfo 11.09

LVOG - A retenir : "Poussées par leurs actionnaires et l'opinion publique mondiale".

Vous y croyez, vous les croyez, c'est que vous êtes des ânes, la preuve :

Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la demande mondiale de pétrole augmentera de 1,1 million de barils par jour (mbj) en 2019 et 1,3 mbj en 2020. AFP 12 septembre 2019

Embrigadement et caution populaire (infantile) au Green new deal

Les écoles de New York vont "excuser" les élèves absents qui feront grève pour le climat - Le HuffPost 12.09

LVOG - Quand ils encouragent à la grève, c'est forcément pour une mauvaise cause.

Les autorités new-yorkaises ont donné ce jeudi 12 septembre leur bénédiction aux élèves qui veulent rater l’école pour participer à la grande manifestation pour le climat prévue le 20 septembre, emmenée par la jeune Suédoise Greta Thunberg.

L’administration scolaire, qui gère plus de 1700 écoles publiques sous l’autorité du maire démocrate et très anti-Trump Bill de Blasio, a annoncé dans un tweet qu’elle “excuserait les absences des écoliers qui participeront à la grève pour le climat du 20 septembre”. (Sinon il n'y aura personne à leur "grande manifestation". - LVOG)

“Nous applaudissons nos élèves quand ils prennent la parole de façon respectueuse et pacifique, sur des sujets qui leur tiennent à coeur”, a ajouté l’administration, indiquant qu’elle encouragerait les discussions à l’école sur le changement climatique et l’importance de participer au débat public.

Les écoles publiques new-yorkaises comptent quelque 1,1 million d’élèves, de la maternelle à l’équivalent de la Terminale.

Difficile de savoir combien de personnes participeront à la manifestation new-yorkaise, l’une des nombreuses auxquelles les jeunes sont appelés à participer ce jour-là dans le monde entier.

Dans une lettre datée mise en ligne par une des organisatrices de la manifestation new-yorkaise, Alexandria Villasenor, le conseil municipal de la capitale économique américaine évoquait le chiffre de 30.000 élèves new-yorkais attendus le 20 septembre autour de la jeune égérie Greta Thunberg, arrivée à New York le 29 août après avoir traversé l’Atlantique en voilier. (Ils étaient une poignée à son arrivée à New York. - LVOG)

Ça “va être la plus grande journée d’action pour le climat que le monde ait jamais vue”, a affirmé vendredi l’un des coordinateurs de l’évènement, l’Américain Bill McKibben, lors d’une conférence de presse téléphonique.

Des célébrités et de grandes ONG sans lien direct avec la cause environnementale, comme Amnesty International, ont aussi appelé à participer aux manifestations. (En "lien direct" avec l'oligarchie financière, assurément ! - LVOG)

Cette journée de mobilisation vise à pousser à l’action les dirigeants du monde entier, avant le sommet de l’ONU sur le climat du 23 septembre. Le HuffPost et AFP 12.09

Les multinationales se dotent d'une "ambassadrice de conscience" pour cautionner le greenwashing.

Amnesty International fait de Greta Thunberg son "ambassadrice de conscience" - euronews 17 septembre 2019

La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg et le mouvement de jeunes Fridays for Future ont reçu le prix d'"ambassadeurs de conscience" de l'ONG Amnesty International, quelques jours avant un grand rendez-vous climatique à l'ONU à New York.

De grandes manifestations mondiales coordonnées auront lieu ce vendredi, avant un sommet climat à l'ONU, et à nouveau le vendredi suivant pendant l'Assemblée générale des Nations unies.

"Et n'oubliez pas que ces jeunes lycéens jouent un rôle très important pour éduquer leurs propres parents" a dit à l'AFP le patron d'Amnesty International, Kumi Naidoo. (Les "jeunes lycéens qui doivent "éduquer leurs propres parents", c'est le monde à l'envers ou la stratégie du chaos appliquée à tous les stades de la société. - LVOG)

"Ne laissez pas les Donald Trump et Bolsonaro du monde vous voler votre enfance!" a-t-il ensuite lancé aux jeunes dans la salle devant des étudiants de l'université George Washington dans la capitale américaine, où avait lieu la remise de prix. euronews 17 septembre 2019 (C'est le capitalisme qui vous la vole ! - LVOG)

LVOG - Le greenwashing est le procédé destiné à blanchir les multinationales, à faire oublier qu'elles pillent ou exploitent à outrance les matières premières sur tous les continents, polluent, saccagent l'environnement, détruisent la biodiversité, etc. à l'aide d'opérations de marketing médiatisées destinées à les présenter comme des sauveurs de la nature et des bienfaitrices de l'humanité, dont finalement elles seront les principales bénéficiaires. Hulot en est le porte-parole et le produit le plus achevé en France.

Ce qui est présenté comme une "aubaine" par et pour les banquiers, peut-il l'être pour les peuples ?

LVOG - C'est la question fatale à la gauche et à l'extrême gauche qui marchent dans leur combine pourrie.

Le changement climatique, une aubaine à 125 milliards pour les labos pharmaceutiques - Slate.fr 08.08

Un rapport de Morgan Stanley voit dans les dérèglements climatiques et leurs conséquences une opportunité de profit pour Sanofi ou GSK.

Les effets du changement climatique risquent d'être considérables sur la santé humaine. L'OMS prévoit qu'il aura un impact «extrêmement négatif» notamment à cause de la propagation de maladies tropicales comme la dengue, le chikungunya, le zika ou encore la fièvre jaune.

Une aubaine pour l'industrie pharmaceutique, qui se devra de répondre rapidement à ces nouvelles problématiques, explique un rapport réalisé par la banque américaine Morgan Stanley. Les analystes estiment qu'une dépense de 50 à 125 milliards de dollars, soit de 44,6 à 111,6 milliards d'euros, dans des vaccins supplémentaires sera nécessaire pour lutter contre cette propagation virale.

Invasion de moustiques

En cause, selon ce même rapport et l'OMS, les moustiques Aedes aegypti et Aedes Albopictus, tous deux responsables de ces maladies. Avec le réchauffement, ces deux espèces pour le moment présentes dans les régions chaudes auront tendance à se développer et à migrer. Les spécialistes prévoient que, d'ici 2050, entre 385 et 725 millions de personnes de plus seront exposées à des maladies infectieuses.

Du fait de son faible risque actuel, l'Europe devrait être la zone géographique la plus touchée, car peu de personnes y sont pour le moment vaccinées. Le nombre estimé d'Européens qui seront exposés aux vecteurs d'ici 2050 est d'environ 400 millions –autant d'individus qu'il faudra vacciner.

Changement climatique = Profit

Selon le Carbon Disclosure Project, près de 74% des entreprises du secteur biotechnologique, santé et pharmaceutique ont déjà intégré le changement climatique dans leur stratégie d'affaires. Nombre de sociétés pharmaceutiques tireront profit de la vente de médicaments et de vaccins conçus pour lutter contre ces afflictions.

Sanofi et GlaxoSmithKline (GSK) sont les deux entreprises qui devraient le plus bénéficier du changement climatique. La première dispose de plusieurs produits vaccinaux, dont un contre le paludisme et un contre la dengue. Son point fort réside dans sa capacité à produire à grande échelle.

GSK vend plus de 1,9 million de produits chaque jour dans plus de 50 pays, démontrant ainsi sa vaste influence et sa force commerciale globale. Le traitement à dose unique de tafénoquine, conçu par le laboratoire et approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, a été créé pour prévenir les poussées de paludisme. Slate.fr 08.08

Faites chauffer les porte-monnaie, "les pistes de monétisation ne manquent pas". On se disait bien que nos braves philanthropes étaient intéressés !

LVOG - ...et qu'ils avaient de la suite dans les idées contrairement à nous qui en manquons singulièrement, c'est un euphémisme de nos jours !

Le réchauffement climatique peut rapporter gros - Slate.fr 25.01

La firme Coca-Cola s’inquiète quant à elle du fait que l’amenuisement des ressources en eau potable pourrait l’empêcher de maintenir sa production. Mais pour toutes ces grandes firmes, le réchauffement de la planète ne représente pas qu'une menace: il est aussi une opportunité. Réchauffement des porte-monnaie

Une autre question figurant sur les questionnaires (tous disponibles sur le site de CPD): «Avez-vous identifié des opportunités liées au réchauffement climatique et ayant le potentiel d’avoir un impact financier ou stratégique substantiel sur votre activité?». Autrement dit, avez-vous pensé à la manière dont le dérèglement climatique pourra vous faire gagner de l’argent?

La grande majorité des entreprises interrogées ont déjà réfléchi à cette question et les pistes de monétisation ne manquent pas. Pour la plupart, le réchauffement de la planète implique de pivoter vers des solutions de production moins gourmandes en énergie et ressources ou vers une offre de produits et services plus écologiques. Toutefois, certaines ont des préoccupations plus terre-à-terre.

Home Depot par exemple, géant de l’électroménager et de l'équipement domestique, estime que l’augmentation des températures lui permettra de vendre plus de climatiseurs et de ventilateurs. Alphabet, la société mère de Google espère que son outil de visualisation géographique, Google Earth, sera très utilisé pour étudier les modifications terrestres, car cela «pourrait résulter en une augmentation de la loyauté de nos clients et de la valeur de notre marque».

French Touch

Les entreprises françaises ne sont pas en reste. Vinci, par exemple, sait que les autorités publiques auront besoin d’aide pour protéger leurs infrastructures des potentielles catastrophes naturelles. Ce qui promet de jolis contrats en perspective.

Eiffage, autre mastodonte français du BTP, se félicite de ses préfabriqués adaptés aux pics de températures et aux pluies violentes, qui auront un succès certain quand le monde subira de plein fouet une hausse de plusieurs degrés.

Plus inattendu, Bouygues espère que le réchauffement aura un effet positif sur ses propriétés télévisuelles. Son raisonnement s'appuie sur le succès des reportages journalistiques et émissions de TF1 («Ushuaïa» est directement citée): parce que ces programmes traitent souvent d’écologie, la chaîne sera bien placée pour diffuser des publicités relatives aux «solutions» envisagées pour faire face au dérèglement climatique.

Think different

Toutefois, la palme de l'honnêteté –ou du cynisme, tout dépend du point de vue– revient à Apple, qui présente l’iPhone comme le compagnon parfait pour la crise climatique à venir. «Avec la plus grande fréquence des événements météorologiques violents, les consommateurs pourraient accorder une plus grande valeur à la disponibilité immédiate et universelle d'outils mobiles utilisables dans des situations où le transport, le courant ou d'autres services pourraient être temporairement interrompus», écrit la firme de Cupertino, mentionnant également «l’accroissement des besoins de confiance et de préparation dans le domaine de la sécurité personnelle et du bien-être de ses proches». Or, les téléphones portables peuvent servir de «lampe de poche ou de sirène, fournir des instructions de premier secours ou servir de radio».

Ainsi, si ses téléphones permettent d’aider des personnes dans le besoin lors d’accidents de ce type, Apple pourrait bénéficier «d’une augmentation de fidélité des consommateurs et d’une “brand value” en hausse de 0,5%». La belle affaire. Slate.fr 25.01

Offensive hystérique tout azimut.

- Batho, Villani et Orphelin préparent une loi pour généraliser l'enseignement des enjeux climatiques - lejdd.fr 15 septembre 2019

Delphine Batho, Matthieu Orphelin et Cédric Villani achèvent l'écriture d'une proposition de loi pour généraliser l’enseignement des enjeux liés aux changements climatiques. lejdd.fr 15 septembre 2019

- Pollution de l'air à Paris: Hidalgo veut agir contre l'automobile, les particules ultrafines sous surveillance AFP 17 septembre 2019

Anne Hidalgo veut faire se poursuivre la baisse du trafic automobile à Paris, a annoncé mardi la maire (PS) après avoir présenté les points où se concentrent essentiellement les particules fines dans la capitale.

Bouches de métro, nord-est de Paris, alentours du périphérique, places où stationnent les autobus touristiques... des cartes mises en ligne mardi par la mairie de Paris permettent d'identifier, heure par heure et rue par rue, les niveaux de dioxyde d'azote (NO2), ozone (O3) et particules fines (PM10 et PM2,5) dans la capitale.

Les cartes, victimes de leur succès, ne s'actualisaient plus à la mi-journée sur le site de la Ville.

(https://www.paris.fr/pages/etat-des-lieux-de-la-qualite-de-l-air-a-paris-7101).

Interrogé sur les outils qui seront concrètement mis en oeuvre à l'avenir pour assainir l'air, l'adjoint chargé des Transports, Christophe Najdovski (EELV), a appelé l'Etat à donner aux collectivités les moyens de mettre en place un contrôle automatisé" pour sanctionner les véhicules les plus polluants. (Sanctionner ceux qui n'ont pas les moyens de s'acheter un véhicule neuf moins polluant. - LVOG)

Selon une étude dévoilée la semaine dernière par l'association environnementale ICCT, les émissions polluantes aux oxydes d'azote (NOx) des voitures diesel, mêmes des modèles les plus récents, à Paris, sont au-dessus des normes prévues par l'Union européenne. (Sans doute encore une étude biaisée effectuée par une officine juge et partie. - LVOG)

Concernant la pollution liées aux gares et lignes de métros, Anne Hidalgo a demandé à la RATP de prendre les mesures nécessaires pour que "les bouches d'aération" bloquent "les particules fines", tout en invitant les familles à être prudentes et ne pas laisser les enfants "jouer au-dessus des grilles" qui rejettent en surface les particules. (Et les clochards qui dorment dessus pour se réchauffer l'hiver ? Qui ? - LVOG)

L'organisme de surveillance de la qualité de l'air Airparif a annoncé par ailleurs qu'il installerait en Ile-de-France un instrument permettant de mesurer les particules ultrafines, encore mal connues mais fortement soupçonnées d'impacts néfastes sur la santé humaine. (Encore des mesures faussées en perspective puisqu'elles seront effectuées dans des lieux réputés les plus pollués. - LVOG)

Ce dispositif financé par la région Ile-de-France sera installé d'ici à la fin de l'année dans un lieu permanent qui n'a pas encore été défini, "dans l'agglomération parisienne" et dans une "station urbaine de fond" (zone densément peuplée mais à distance d'une source de pollution directe. AFP 17 septembre 2019

LVOG - Un "dispositif financé" avec des fonds publics. On ne les "soupçonne" pas d'être cinglés, c'est une certitude ! La réaction sur toute la ligne jusque dans les moindres particules.

Des territoires d'excellence... pour les multinationales minières françaises !

Forêt amazonienne: une délégation de Guyane avec Macron à l'ONU - AFP 17 septembre 2019

La Guyane, située dans l'est de l'Amazonie, est couverte à 98% de forêts.

La présence d'une telle délégation "est une grande première et c'est important. (...) J'ai toujours dit que les territoires d'outre-mer étaient des territoires d'excellence, des territoires de solutions et c'est souvent à partir de ces territoires que nous pouvons rayonner dans l'ensemble du monde", a insisté la ministre.

Le Grand conseil coutumier avait regretté fin août qu'Emmanuel Macron ait "attribué 360.000 hectares de forêt aux multinationales minières en Guyane". AFP 17 septembre 2019

LVOG - Discours aux relents impérialistes. Indépendance de La Guyane !

En complément en titres.

- Lilly, 12 ans, la Greta Thunberg de Thaïlande en guerre contre le plastique - AFP

-Le chef indien Raoni, prochain Prix Nobel de la Paix ? - euronews

-Contre le salon de l'automobile de Francfort, des milliers d'Allemands défilent à pied et à vélo - Le HuffPost

-Le Danemark a organisé le premier téléthon du climat pour planter plus de 900 000 arbres - Le HuffPost

LVOG - Ces deux derniers exemples montrent comment insidieusement ils associent la population à leur sinistre imposture.

Pour un peu on se croirait en Inde.

Le sud-est de l'Espagne frappé par des inondations exceptionnelles - euronews 13 septembre 2019

Depuis deux jours, les provinces de Valence, d'Alicante et de Murcie sont touchées par des inondations exceptionnelles , provoquées par de violents orages et des pluies torrentielles.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, il y a plu l'équivalent de 100 litres d'eau au mètre carré en à peine six heures de temps . Des pluies d'une rare intensité, qui ont surpris les habitants au petit matin. " Il y avait de l'eau dans les rues, et quand on l'a remarqué, l'eau nous arrivait déjà à la taille. On ne pouvait pas sortir de la maison ", raconte une femme, interviewée par la chaîne espagnole TVE.

Les intempéries devraient se poursuivre ce vendredi. Dans les régions de Murcie et de Valence, les écoles et les collèges restent donc fermés . Les autorités conseillent aux habitants de rester chez eux, et de ne pas prendre la route. euronews 13 septembre 2019

LVOG - On connaît cela ici, on y est habitué. Mais au fait, ils ne se plaignaient pas de la sécheresse il y a à peine quelques semaines en Espagne et en France ?

Depuis près de 3 semaines, on a le droit à des pluies torrentielles en fin de journée et une bonne partie de la nuit environ 3 jours sur 4. Personne n'ose se plaindre évidemment, car on sait qu'une fois que ce sera terminé il faudra attendre un an pour connaître de grosses pluies. Sauf ceux qui ont subi de gros dégâts, les plus pauvres, cela va de soi.

C'est la première fois depuis 1990 que j'assiste à de telles pluies aussi tôt et pendant une durée aussi longue, généralement elles interviennent entre la mi-octobre et le début janvier au plus tard.

On n'ose même pas l'imaginer ! Stop ou encore ?

De 7 à 9 milliards d'habitants: à quoi ressemblera la population mondiale en 2050? - BFMTV 13 septembre 2019

Dans un rapport publié cette semaine, l'Institut national des études démographiques (Ined) dévoile ses projections démographiques pour la première moitié du XXIème siècle.

Selon elle, la population va considérablement croître au cours des 30 prochaines années, passant de 7,7 milliards d'habitants aujourd'hui à 9,7 en 2050. Une forte augmentation principalement portée par le continent africain, qui devrait quasiment doubler sa population au fil des trois prochaines décennies. BFMTV 13 septembre 2019

LVOG - Et dire qu'il y en a encore pour prétendre que cette démographie exponentielle ou surpopulation ne constituerait pas une menace pour la civilisation humaine.




Les gangsters de la finance agissent dans l'illégalité et en toute impunité, alors pourquoi ne pas aller plus loin encore...

Uber a choisi l'illégalité (et ne va pas s'arrêter en si bon chemin) - Slate.fr13 septembre 2019

L'entreprise n'entend pas se soumettre à la loi californienne qui vient d'être votée pour contrer son modèle économique.

Malgré un intense lobbying de la part de Lyft et Uber, la «gig economy» a finalement reçu son plus important revers à ce jour. L'assemblée de Californie a voté la loi AB5, censée permettre à des milliers de personnes qui travaillent en indépendant de passer au statut salarié.

Cette mesure devrait prendre effet au 1er janvier 2020. Uber ne compte pas plier face au législateur. La société a d'ores et déjà annoncé qu'elle ne se soumettrait pas à la nouvelle réglementation, estimant qu'elle ne s'applique pas aux personnes qu'elle emploie.

L'entreprise feint probablement d'ignorer que le texte a été cousu sur-mesure pour contrer son modèle économique. Uber attend d'être attaquée en justice afin de continuer le combat dans l'arène des tribunaux.

En parallèle, Uber, Lyft et Doordash (livraison de nourriture) ont promis de consacrer chacune 30 millions de dollars (27 millions d'euros) pour lutter contre la loi. Les trois entreprises se serrent les coudes afin de proposer un accord visant le statu quo en ce qui concerne les VTC californiens, tout en faisant quelques concessions, notamment sur le salaire minimum.

Guérrilla législative

Ce genre d'annonce était attendue. La méthode est classique de la part de Uber. L'entreprise conquiert de nouveaux territoires en transgressant délibérément la loi. À ses armées de lobbyistes la mission de faire en sorte que ce soit le cadre législatif qui s'adapte.

Uber utilisait même un programme appelé Greyball afin d'identifier les autorités des villes où elle n'avait pas le droit d'opérer pour leur interdire l'accès à l'application et éviter de se faire prendre en flagrant délit.

Lorsque ces techniques de guérilla ne fonctionnent pas, l'entreprise préfère simplement quitter un marché qu'elle narrive pas à formater selon ses desiderata. En 2016 par exemple, la ville d’Austin avait forcé Uber et Lyft à vérifier que les personnes qui conduisent pour elles n’avaient pas de casier judiciaire. Une mesure qui avait poussé les deux entreprises à quitter la ville –avant de revenir en 2018 à la faveur d'un changement de législation. Slate.fr 13 septembre 2019

Le même scénario qu'aux Etats-Unis et au Japon pour mieux nous imposer leur modèle de société totalitaire.

Prêts immobiliers: comment la BCE nous incite à nous endetter - lefigaro.fr 13 septembre 2019

En baissant son taux de dépôt, la Banque centrale européenne incite les banques à prêter leurs liquidités plutôt qu’à les placer chez elle. Une situation qui profite aux emprunteurs immobiliers. Le Figaro vous explique pourquoi.

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé d’abaisser son taux de dépôt de 0,1 point à -0,5%. Dit comme cela, cette annonce n’a pas de quoi vous faire tomber de votre chaise. Et pourtant, c’est une bonne nouvelle si vous avez un crédit immobilier en cours ou à venir. Ce taux est celui auquel sont rémunérés les dépôts que placent les banques auprès de la BCE. S’il est négatif, confier leurs liquidités à l’institution coûte de l’argent aux établissements financiers.

Dans un contexte où les obligations et les actions perdent de leur attrait, les banques ont tout intérêt à prêter leur argent aux particuliers. Et en cela, le crédit immobilier est le placement qui offre le meilleur couple rendement/risque. «D’autant qu’en France, le taux de défaut sur les crédits immobiliers est le plus faible d’Europe, précise Jérôme Robin, directeur général du courtier en crédits immobiliers Vousfinancer. Même si la rentabilité sur les crédits immobiliers est faible, elle reste positive». Une aubaine pour les actuels ou futurs emprunteurs et notamment ceux qui disposent d’un bon voire très bon profil.

Mois après mois, les banques adoptent une politique offensive en baissant leurs taux. C’est ainsi qu’en août dernier, le taux d’emprunt, toutes durées confondues, a atteint un nouveau record, selon l’observatoire Crédit Logement/CSA: 1,17%. Dans le détail, vous pouvez obtenir en moyenne un taux de 0,96% sur 15 ans, de 1,13% sur 20 ans et sur 1,34% sur 25 ans. Mais, si vous bénéficiez de revenus élevés et réguliers et une bonne capacité d’épargne, la banque peut vous accorder des taux encore plus faibles.

Grâce à une situation financière exceptionnelle, certains ont même réussi à obtenir des taux inférieurs à 1%. C’est ainsi qu’un couple de quinquagénaires havrais, gagnant 15.000 euros par mois à deux et disposant d’un apport de 200.000 euros, s’est vu proposer un taux de 0,55% sur 20 ans pour un emprunt de 600.000 euros. Idem à Rennes, un médecin gagnant 30.000 euros par mois, avec un apport de 180.000 euros, a glané un taux de 0,7% sur 25 ans. «Les banques ciblent tous les clients haut de gamme et c’est ainsi qu’ils obtiennent ces taux hallucinants. Certes, avec ces taux proches de 0, elles dégagent une plus faible rentabilité sur le crédit mais le risque est quasi-nul et le remboursement, plus rapide», analyse Sandrine Allonier, de Vousfinancer. lefigaro.fr 13 septembre 2019




CINQUIEME PARTIE

La collaboration de classes s'étoffe ou passe à un format supérieur.

LVOG - Un discours insupportable, car il cautionne le régime en place et ses représentants.

- Vers l’alliance des Gilets jaunes et du mouvement climat ? - tendanceclaire.org 13 septembre 2019

Les organisations du mouvement climat s’adressent à « la classe politique » et « au grand public » afin de forcer les premiers à agir et d’inciter les seconds à à se mobiliser. Dans cette démarche, le sens du mouvement est de faire bouger d’autres acteurs que lui dans un monde pensé comme une totalité...

https://www.lautrequotidien.fr/articles/unejournee1009

LVOG - Pour nous, il ne s'agit pas "de faire bouger d’autres acteurs" pour perpétuer votre "monde pensé comme une totalité", mais de combattre et exterminer ceux qui sont nuisibles pour bâtir un monde meilleur et plus juste.

"Se mobiliser" pour "forcer les premiers à agir", connaissant les intentions nuisibles de « la classe politique », ceux qui nous gouvernent, cela revient à leur prêter main forte pour qu'ils puissent appliquer leur programme et atteindre leurs objectifs inavouables dont les travailleurs feront les frais.

Dans le même registre.

Entendu pendant l'acte 44 à Saint-Nazaire (44)

- «Je suis là parce que le gouvernement ne fait rien pour le climat», annonce un étudiant de 18 ans. tendanceclaire.org

LVOG - Il aurait fallu lui répondre qu'il était particulièrement injuste avec le gouvernement ou ceux qui l'ont précédé, car je crois me souvenir qu'ils ont déjà créé des taxes ou des vignettes, des contrôles techniques en tout genre (véhicules et immobiliers), vous en redemandez, bravo !

Toujours dans le même registre.

Reporterre. (publié par tendanceclaire.org - NPA)

- "Nous avons une responsabilité morale à agir indépendante de la responsabilité causale "

LVOG - Comment, nous devrions endosser "la responsabilité morale" de tous les maux dont souffre la société et dont le capitalisme porte "la responsabilité causale" sous prétexte qu'il ne s'en chargera pas, tout cela parce que vous refusez de l'affronter, mais vous nous prenez pour qui ? Quelle confusion !

- "plutôt que de se demander pourquoi il faudrait protéger la nature, la vraie question serait pourquoi on la détruit – et je ne trouve pas beaucoup de bonnes raisons à cela."

LVOG - Pourquoi, il en existerait ? Les capitalistes saccagent l'environnement dont ils tirent profit, et ils laissent saccager celui dont ils ne tirent pas profit, vous ne voudriez tout de même pas qu'ils dépensent de l'argent pour le protéger puisqu'il ne leur rapporte rien, c'est aussi simple que cela.

Voilà à quoi en sont arrivées la gauche et l'extrême gauche, à devenir des agents du régime.




En famille. Toujours plus large !

Alexandre Benalla, Jean-Paul Delevoye à la Fête de l'Humanité... il ne manquait plus que Macron ! (Source : francetvinfo.fr 14.09)

Et Daniel Gluckstein (POID) toujours aussi perspicace en a fait (l'Humanité et le PCF) son éditorial cette semaine! Bravo ! (A lire plus loin)

En voilà un amalgame suspect, et là les idéologues néocons n'y sont pour rien...

A la Fête de l'Humanité, le rouge communiste se teinte du vert écolo - AFP

LVOG - Ce serait le pire des cauchemars ! Cela donne quoi comme teinte le mélange de rouge et de vert ?

AFP - « Comment la gauche peut redevenir crédible ».

Clémentine Autain (Ensemble) était invitée avec Adrien Quatennens (LFI), le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti communiste Fabien Roussel et la porte-parole d'Europe Écologie-Les Verts Sandra Regol à une table ronde baptisée « Re - Faire Révolution ? » Le surtitre en dit long sur le chemin qu'il reste à mener : « Comment la gauche peut redevenir crédible ».

Alors que l'état de la gauche française après les élections européennes est proche du champ de ruines – en cumulé, LFI, PS, Génération·s de Benoît Hamon et PCF ont totalisé 18,26 % des suffrages... lepoint.fr 15 septembre 2019

LVOG - Et devinez qui a dit à un auditoire conquis : « En un an, nous avons connu trois grands mouvements protestataires entre #MeToo, les Gilets jaunes et la Marche pour le climat. Et ils se sont tous construits en dehors de nous. »

Réponse : Olivier Faure (PS).

LVOG - Et pour cause, #MeToo et la Marche pour le climat ont été initiés par l'oligarchie. Quant aux Gilets jaunes, ils ont été le produit des réseaux sociaux donnant lieu à toutes sortes de manipulations ou qui n'ont jamais été destinées à servir les besoins des peuples, les Gilets jaunes n'ont pas échappé à la règle.

Mélenchon n'est pas en reste. Histrion ou tartuffe du régime.

Il pourfend la justice et défend Ferrand: le virulent retour de Mélenchon - AFP 12 septembre 2019

LVOG - Après que Macron eut annoncé amorcer un rapprochement avec la Russie de Poutine, Mélenchon se fendra-il d'un compliment à son suzerain ? Maintenant que madame Le Pen l'a précédé, il va peut-être hésiter. Quel pantin !

Ah que c'est beau la "moralisation de la vie publique", la République exemplaire, le quinquennat du renouveau...

Ferrand, Rugy, Benalla... Ces affaires qui ont déjà entaché le quinquennat d'Emmanuel Macron - Franceinfo 12 septembre 2019

LVOG - Les points de suspension sont de Franceinfo parce qu'on ne les compte plus...

Quand les dirigeants de LFI en pinçaient pour le parti démocrate, il était bien inspiré...

Les milliardaires américains se rassemblent autour de Warren et Buttigieg par Eric Zuesse - Mondialisation.ca, 12 septembre 2019

Les candidats Démocrates à la présidence qui ont été les plus soutenus par les milliardaires n’ont pas obtenu de bons résultats dans les sondages, jusqu’à présent, et ce fait perturbe grandement ces derniers. Ils savent que le candidat Démocrate sera choisi lors du dernier tour des primaires, et ils ont toujours voulu que Pete Buttigieg y participe [Il est titulaire d’une bourse Rhodes, NdSF]. Par conséquent, ils l’ont soutenu plus que tous les autres candidats. Mais ce qui les inquiète aujourd’hui, c’est que son adversaire pour ce dernier tour pourrait bien être Bernie Sanders, qu’ils considèrent tous comme leur ennemi juré. Ils veulent à tout prix éviter ce résultat. Et ils ont peut-être trouvé un moyen de le faire : Elizabeth Warren.

Il y a quelques semaines à peine, les cinq principaux candidats à la présidence américaine du parti Démocrate, qui avaient reçu le soutien le plus fort de la part des milliardaires américains, étaient, dans l’ordre : Pete Buttigieg, Cory Booker, Kamala Harris, Michael Bennett et Joe Biden. Warren n’était qu’en 12e position dans le soutien des milliardaires. Sanders était lui tout en bas de l’échelle, zéro milliardaire le soutenant (il est le seul des 17 candidats déclaré qui n’ait aucun soutien de milliardaire).

Les milliardaires du parti Démocrate sont tout simplement fous de Buttigieg, mais la question qui se pose maintenant est de savoir qui ils vont choisir pour se présenter contre lui lors du dernier tour décisif des primaires ? Préféreraient-ils que ce soit Sanders ? Ou à la place Warren ?

Ils préfèrent définitivement Warren. Ses récents sondages d’opinion, dont le nombre ne cesse d’augmenter, montrent un tel soutien que le néoconservateur et libéral (c’est à dire pro milliardaires) magazine The Atlantic de David Bradley titrait « Elizabeth Warren arrive à amadouer l’establishment Démocrate », en une du 26 août dernier. Ce magazine disait que (en utilisant mon langage et pas le leur) les rats du navire Joe Biden en train de couler ont commencé à sauter à bord du navire flottant de l’U.S.S. Elizabeth Warren, qui est peut-être déjà à égalité avec les deux autres navires principaux, le Biden et le Sanders. Comme Sanders est le seul candidat à la présidence américaine qu’aucun milliardaire ne soutient, tout porte à croire que Warren éloignera certains d’entre eux de Biden. Cela pourrait transformer la course à l’investiture, en fin de compte, en un match Buttigieg contre Warren (qui sont tous deux acceptables pour les milliardaires), plutôt qu’en Buttigieg contre Sanders (ce qui représenterait pour eux la menace de résulter en une présidence Sanders). Il y a peu de raisons de penser que Buttigieg va décliner à la position #2 dans le soutien des milliardaires ; mais, si ce concours se transforme en Sanders v. Buttigieg, au lieu de Warren v. Buttigieg, alors les milliardaires du parti Démocrate non seulement verseraient encore plus d’argent dans la campagne contre Sanders, mais ils finiraient probablement par financer le candidat Républicain si Sanders se mettait à battre Buttigieg (comme c’est presque certain si l’on en croit les sondages). En revanche, si cette course à l’investiture finit par avoir lieu entre Warren contre Buttigieg, alors les milliardaires du Parti ne soutiendraient probablement pas le candidat Républicain, ils continueraient à faire des dons au Parti Démocrate, quel que soit le candidat qui l’emporte, afin de battre Trump (ou tout autre candidat Républicain), et prendre le contrôle du pays des mains des milliardaires Républicains (comme c’est maintenant le cas). (...)

En 2016, ce candidat mainstreamétait Hillary Clinton (le DNC avait même truqué les primaires pour la faire gagner contre Sanders), mais plus récemment c’était Joe Biden et Pete Buttigieg ; et, maintenant, ce mainstream commence à inclure (du point de vue des milliardaires) Elizabeth Warren. C’est parce que Warren est beaucoup plus préféré par les milliardaires que Sanders, et ils veulent donc que les progressistes du Parti la choisissent, au lieu de Sanders, de sorte que le dernier concours présidentiel démocrate sera entre Warren contre le favori réel des milliardaires, qui est Buttigieg. S’ils ne peuvent pas le faire élire, au moins ils pourront la faire élire. Mondialisation.ca, 12 septembre 2019

Pour lire l'intégralité de cet article ou le télécharger :

https://www.mondialisation.ca/les-milliardaires-americains-se-rassemblent-autour-de-warren-et-buttigieg/5636700?print=1

La suite. L'oligarchie financière sélectionne ses candidats de gauche à l'élection présidentielle américaine de 2020.

LVOG - L'AFP devient logiquement le porte-parole d'Elizabeth Warren, lisez l'article dithyrambique qu'elle lui consacre.

Une femme qui a des idées: Elizabeth Warren très applaudie à New York - AFP 17 septembre 2019

Extrait. "Elle a vraiment beaucoup d'idées": Elizabeth Warren, candidate démocrate qui monte pour la présidentielle américaine 2020, a énergisé lundi plusieurs milliers de New-Yorkais avec sa liste d'idées pour "réparer un système" américain qui selon elle ne profite plus qu'aux riches.

Celle qui n'a cessé de grimper dans les sondages ces dernières semaines - où elle occupe désormais la 2e ou 3e place parmi les 20 candidats démocrates, derrière l'ancien vice-président Joe Biden et parfois derrière Bernie Sanders - a énuméré ses propositions, censées relancer une démocratie américaine qu'elle juge "corrompue", sous les applaudissements et les cris répétés de "Warren! Warren! Warren!".

...cette ex-professeure de droit de Harvard "a un plan pour réparer" tous ces problèmes, une petite phrase qui rythme désormais ses discours comme un refrain, et qui s'affiche sur les tee-shirts de ses supporters: depuis l'interdiction à vie de pantouflage pour les élus du Congrès ou l'obligation pour les candidats de publier leurs déclarations d'impôts, jusqu'à l'assurance-santé pour tous et l'annulation de la quasi-totalité de l'énorme dette étudiante.

Des propositions qu'elle prévoit de financer par une taxe sur les riches, de 2 cents pour chaque dollar de revenu au-dessus des 50 millions de dollars, particulièrement applaudie par les habitants de la capitale financière américaine qui ont repris en choeur, "2 cents! 2 cents!".

LVOG - C'est vrai qu'avec une taxe sur les riches de 2 cents pour chaque dollar de revenu au-dessus des 50 millions de dollars, c'est alléchant, les oligarques et leur claque d'ignares peuvent applaudir à tout rompre ! Remarquez bien qu'à côté elle tient sensiblement le même discours que Bernie Sanders pour lequel Mélenchon et LFI avaient craqué.

AFP - Des géants énergétiques aux assurances-santé, en passant par l'industrie des armes et les élus vendus aux lobbyistes, tout le monde a intérêt à pérenniser un "système cassé" pour s'enrichir sur le dos des familles qui travaillent, a martelé cette ex-républicaine depuis la tribune, sa veste violette brillant sous les projecteurs.

Mais cette ex-professeure de droit de Harvard "a un plan pour réparer" tous ces problèmes, une petite phrase qui rythme désormais ses discours comme un refrain, et qui s'affiche sur les tee-shirts de ses supporters: depuis l'interdiction à vie de pantouflage pour les élus du Congrès ou l'obligation pour les candidats de publier leurs déclarations d'impôts, jusqu'à l'assurance-santé pour tous et l'annulation de la quasi-totalité de l'énorme dette étudiante.

LVOG - Pour l'AFP, une étoile est née, une étoile qui monte, et il serait évidememnt regrettable qu'elle n'ait été qu'une étoile filante, et pour cause à 2 cents le dollar, c'est encore moins cher que pour les fabriquer à la Fed !

AFP - Elizabeth Warren peut-elle emporter l'investiture démocrate en 2020? Beaucoup de ses supporters reconnaissent qu'il est trop tôt pour le dire, les primaires qui déboucheront sur la désignation du candidat démocrate qui affrontera l'iconoclaste président américain ne commenceront pas avant début 2020.

Mais le nombre de personnes qui croient à ses chances augmente, et la queue était interminable après le meeting lundi soir pour obtenir un "selfie" avec la candidate.

"Je commence juste à me familiariser avec les candidats, mais c'est de plus en plus clair pour moi que Elizabeth Warren sera ma candidate. Je ne vois personne de meilleure qu'elle," a indiqué à l'AFP Ellen Downing, 69 ans, ravie d'avoir pu écouter la sénatrice lors d'un bref passage à New York.

"Elle semble vraiment quelqu'un qui a beaucoup d'idées pour résoudre les problèmes de ce pays", s'est réjouie Rebecca Hatcher, 43 ans, bibliothécaire venue spécialement du Connecticut pour la voir.

Alan Siege, professeur en management new-yorkais, n'a lui rien décidé encore mais il voulait voir de près celle qui "parle plus de ce qui pourrait être par opposition à ce qui est déjà, comme Joe Biden".

"Je me demande s'il peut attirer et passionner les gens comme elle le peut", dit-il. "Evidemment je veux que Trump soit battu, mais j'essaie encore de voir la meilleure façon d'y arriver". AFP17 septembre 2019

LVOG - L'AFP ne pouvait terminer cet article "passionné" dicté par l'oligarchie financière, qu'en suggérant qu'elle était la meilleure candidate possible pour battre Trump ("la meilleure façon d'y arriver").




Leur dernière imposture sent plus le pétrole et le dollar que la poudre.

6% de pétrole en moins sur le marché, et c'est la pénurie qui menace, encore un faux prétexte ou une imposture.

LVOG - 6%, c'est 2% de plus que le CO² d'origine anthropique auquel on doit paraît-il le changement climatique, alors tout est possible ! La preuve, la Maison Blanche a fait savoir que des "infrastructures vitales pour l'économie mondiale" avaient été touchées, alors qu'elles ne représentent que 6% de l'approvisionnement mondial.

Pétrole saoudien: Washington "prêt à riposter" aux attaques, le prix du baril s'envole - AFP 16 septembre 2019

Les Etats-Unis se sont déclarés dimanche "prêts à riposter" aux attaques de drones la veille contre des installations pétrolières en Arabie saoudite, qui ont entraîné une réduction de moitié de sa production et provoqué une forte hausse des cours de l'or noir.

Cette frappe est d'un autre ordre: elle a provoqué une réduction brutale de production de 5,7 millions de barils par jour, soit environ 6% de l'approvisionnement mondial.

Le prince Abdel Aziz ben Salmane, récemment nommé ministre de l'Energie, a assuré qu'une partie de la baisse de production serait compensée par les stocks.

Ryad, premier exportateur mondial de pétrole brut, dispose de cinq gigantesques installations de stockage souterrain qui peuvent contenir des dizaines de millions de barils.

Lors d'un entretien téléphonique entre Donald Trump et le prince héritier, la Maison Blanche a condamné les attaques contre des "infrastructures vitales pour l'économie mondiale".

James Dorsey, expert du Moyen-Orient à la S. Rajaratnam School of International Studies à Singapour, a estimé des représailles directes peu probables: "Les Saoudiens ne veulent pas d'un conflit ouvert avec l'Iran (...) Ils aimeraient que d'autres se battent pour eux, mais les autres sont réticents".

Mais la Maison Blanche a fait savoir que M. Trump n'excluait toujours pas l'hypothèse d'une rencontre avec le président iranien Hassan Rohani malgré les accusations portées contre Téhéran.

L'envoyé de l'ONU au Yémen, Martin Griffiths, s'est déclaré "extrêmement préoccupé" par les attaques, également condamnées par des voisins de Ryad (les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Koweït). Paris a exprimé sa "solidarité" avec Ryad.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné les attaques et appelé toutes les parties à "la retenue pour prévenir toute escalade", selon son porte-parole. AFP 16 septembre 2019

Chute des cours du pétrole: l'Opep veut maintenir la baisse de la production - AFP 12 septembre 2019

Les pays de l'Opep, l'Arabie saoudite en tête, ont annoncé jeudi à Abou Dhabi leur intention de respecter leurs engagements à réduire la production pour maintenir des prix en baisse sur un marché instable, affecté par le climat d'incertitude de l'économie mondiale.

Le prix du baril de Brent se situe actuellement autour de 60 dollars contre plus de 75 dollars il y a un an, après avoir chuté à 50 dollars fin 2018.

Les 24 membres de l'Opep" ont décidé l'année dernière de réduire la production de 1,2 million de barils par jour à partir de janvier 2019 pour pousser les prix à la hausse, après une chute de 40% entre 2014 et 2019.

Prolongées jusqu'à mars 2020, ces réductions n'ont pas réussi à faire grimper le baril à plus de 70 dollars, ce qui explique le scepticisme de certains analystes quant aux effets de la stratégie de l'Opep".

"Le marché abandonne (l'idée) que l'Opep" puisse soutenir les prix", a estimé Ole Hansen, chef de la stratégie sur les matières premières à Saxo Bank A/S, cité par Bloomberg. "Ils peuvent contrôler la production mais pas la demande", a-t-il observé.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a mis en garde jeudi sur le "défi" énorme que pose la hausse de la production américaine pour l'équilibre du marché pétrolier.

Selon l'AIE, la demande mondiale augmentera de 1,1 million de barils par jour (mbj) en 2019 et 1,3 mbj en 2020.

Mercredi, l'Opep avait au contraire légèrement abaissé ses prévisions, sur fond de ralentissement mondial.

La demande progressera de 1,02 million de barils par jours (mbj) en 2019 et 1,02 million en 2020, selon l'Opep. AFP 12 septembre 2019




Ils osent tout.

- Sarkozy a "de la peine" pour les Balkany et "espère qu'ils vont tenir le coup" - AFP

- Défense des droits fondamentaux dans l’UE - euronews

- Migrants: l'Ocean Viking se prépare à retourner vers la Libye - AFP

Les ONG sont devenus les passeurs... Chut !

- Quatre ministres à Marseille pour dévoiler un plan "anti-stups" - AFP

- Sommet de la Cedeao : un plan d'action antiterroriste à un milliard de dollars - LePoint.fr

- Le parti démocrate américain a opéré un grand virage à gauche - Le HuffPost

- Acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé : la procureure fait appel - LePoint.fr

- Hong Kong: le militant pro-démocratie Joshua Wong demande le soutien de Trump et du Congrès - AFP

- Hong Kong: les manifestants pro-démocratie en appellent à Londres - AFP

Des manifestants pro-démocratie se sont rassemblés dimanche aux abords du consulat de Grande-Bretagne à Hong Kong pour demander à Londres d'en faire davantage pour protéger les habitants de son ancienne colonie, dénonçant à nouveau le recul des libertés dans le territoire. AFP

- Irak : l'US Air Force a rayé une île de la carte - LePoint.fr

L'armée américaine a largué 36 tonnes de bombes sur une île du Tigre qu'elle jugeait « infestée » de combattants de l'État islamique. LePoint.fr




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Tunisie

LVOG - Encore un régime minoritaire et illégitime. Un de plus.

Présidentielle en Tunisie: participation de 45% au premier tour - AFP 16 septembre 2019

Le taux de participation au premier tour de la présidentielle dimanche en Tunisie a atteint 45,02%, a annoncé l'Instance chargée d'organiser les élections. En 2014, la participation pour le premier tour s'était établie à 64% en fin de journée.

L'arrivée au second tour de la présidentielle en Tunisie de deux candidats ayant fait campagne sur des plateformes "anti-système", laisse présager de profonds bouleversements, et soulève de nombreuses interrogations sur la suite.

Quelques éléments de réponses.

Pourquoi un tel rejet des candidats traditionnels?

Une abstention-sanction s'est dessinée dimanche : les élections étaient de toutes les conversations, les interviews politiques ont été très suivies, mais la classe politique n'a pas réussi à regagner en crédibilité auprès d'un électorat lassé des guerres de clans et stratégies politiciennes.

"Cette abstention exprime un réel rejet du système, plus qu'un désintérêt", souligne le politologue Hamza Meddeb.

"Il y a un ras le bol d'une classe politique qui n'a pas répondu aux attentes économiques et sociales", estime-t-il, critiquant "un discours très faible des candidats, une absence de pensée et de vision".

Les Tunisiens "ne pensent pas que ce personnel politique va résoudre leurs problèmes de fond", abonde l'historienne Sophie Bessis.

Cela va dans le même sens que le vote pour deux personnalités qui ont "réussi à capter le vote anti-système", même si le publicitaire Nabil Karoui, "fait partie de cette élite politico-médiatico-affairiste" qui est rejetée, souligne M. Meddeb.

Les deux candidats présentés comme finalistes "ne rassemblent que le tiers des votants", souligne l'éditorialiste Zied Krichen. AFP 16 septembre 2019

Présidentielle en Tunisie: vers un duel entre candidats hors normes au 2e tour - AFP 17 septembre 2019

Kais Saied, un universitaire de 61 ans sans parti ni structure, entré en toute discrétion sur la scène politique, recueille 18,9% des voix, d'après les chiffres de l'instance électorale (Isie) publié lundi et portant sur deux tiers des suffrages.

Il devance l'homme d'affaires emprisonné Nabil Karoui, qui recueille 15,5% des suffrages, devant le candidat du parti d'inspiration islamiste Ennahdha, Abdelfattah Mourou (12,9%).

"C'est assez représentatif du résultat, et a priori le classement final ne risque pas de changer", a déclaré à l'AFP Mohamed Tlili Mansri, un responsable de l'Isie.

Selon les résultats partiels de l'Isie, le ministre de la Défense Abdelkarim Zbidi arrive en 4e position avec 10,1% des voix et le Premier ministre Youssef Chahed 5e avec 7,4% des suffrages. Une défaite cuisante pour les candidats de la famille libérale "centriste" issus du parti de l'ancien président Béji Caïd Essebsi, décédé en juillet.

Sept millions d'électeurs étaient appelés dimanche à départager 26 candidats pour le premier tour de ce scrutin, qui s'est déroulé sur fond de crise économique et sociale et dans un contexte de rejet des élites politiques traditionnelles.

"Les électeurs ont adressé un message clair, tout à fait nouveau. Ils ont fait une révolution dans le cadre de la légalité, une révolution dans le cadre de la Constitution. Ils veulent quelque chose de nouveau. Nous avons besoin d'une nouvelle pensée politique", s'est félicité M. Saied lundi.

Régulièrement entouré d'étudiants ou jeunes actifs, il a défendu des positions socialement conservatrices: il est contre l'abolition de la peine de mort, contre l'abrogation des textes punissant l'homosexualité et les atteintes à la pudeur, ce dernier texte ayant servi à condamner des couples non mariés s'embrassant dans la rue. Il s'est aussi prononcé contre l'égalité en matière d'héritage.

Nabil Karoui, lui, est issu des cercles du pouvoir mais il s'est positionné contre eux et a vu son image d'"anti-système" renforcée par son incarcération fin août dans le cadre d'une enquête pour blanchiment et fraude fiscale.

Cet homme d'affaires de 56 ans, taxé de "populiste" par ses détracteurs, a bâti sa popularité ces dernières années en organisant des opérations caritatives dans les régions défavorisées, et il a derrière lui la puissance d'une chaîne privée, Nessma, dont il est le fondateur.

Les Tunisiens restent avant tout préoccupés par la crise sociale dans un pays sous perfusion du Fonds monétaire international (FMI), où le chômage est de 15% et où le coût de la vie a augmenté de 30% depuis 2016. AFP 17 septembre 2019

Algérie

La présidentielle en Algérie fixée au 12 décembre - AFP 16 septembre 2019

L'élection présidentielle en Algérie aura lieu le 12 décembre, a annoncé dimanche soir le chef de l'Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, dans un discours à "la Nation", retransmis par la télévision publique.

La date annoncée coïncide avec les délais réclamés par le chef d'état-major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah, véritable homme fort du pays depuis la démission forcée du président Abdelaziz Bouteflika le 2 avril.

"J'ai décidé (...) que la date de l'élection présidentielle sera le jeudi 12 décembre 2019", a déclaré M. Bensalah qui, selon la Constitution du pays, ne peut être candidat. AFP 16 septembre 2019




SOCIAL ET SOCIÉTÉ

Etats-Unis

Les employés de General Motors appelés à la grève, une première en 12 ans - Le HuffPost 15 septembre 2019

Une initiative rare. Les 46.000 employés du constructeur automobile General Motors sont appelés à la grève à partir de minuit ce dimanche 15 septembre. Objectif: peser sur des négociations actuellement dans l’impasse sur une nouvelle convention collective, a indiqué le puissant syndicat United Auto Workers.

“Les responsables syndicaux de tout le pays se sont réunis dimanche matin après l’expiration samedi dans la nuit de la convention collective de General Motors datant de 2015, et ont choisi de se mettre en grève à minuit dimanche”, a écrit le syndicat UAW dans un communiqué.

Le syndicat exige notamment des augmentations de salaires, une meilleure couverture santé et des garanties sur la sécurité de l’emploi, a expliqué à la presse le vice-président d’UAW, Terry Dittes, à l’issue de la réunion à Detroit.

Également en négociation avec Ford et Chrysler, le syndicat est parvenu vendredi à un accord dans ces deux groupes. Le HuffPost et AFP 15 septembre 2019

LVOG - Il se peut que les employés et syndiqués de General Motors aient été particulièrement revendicatifs, alors pour les isoler et qu'ils capitulent, le vice-président d’UAW a signé des accords avec Ford et Chrysler. A suivre