Lutte de classe

 

Une lettre du secrétariat du comité exécutif du courant majoritaire "O  Trabalho du PT (Brésil)

 

Nous avons reçu une copie d'une lettre du secrétariat du comité exécutif du courant majoritaire "O  Trabalho du PT " (Brésil) nous informant des problèmes que rencontre actuellement cette section de la soi-disant IVe Internationale de Lambert-Gluckstein. Cette lettre était accompagnée de leur journal en portugais.

 

Nous apprenons que la minorité de cette section soutenue par Gluckstein a décidé d'exclure de la IVe Internationale la majorité de cette organisation élue démocratiquement par les délégués mandatés par ses militants, lors du  XXVe congrès qui s'est tenu en juillet 2005. Comment une majorité peut être exclue par une minorité ? Par la force, la manipulation et d'autres moyens détestables qui sont étrangers au mouvement ouvrier.

 

Gluckstein et sa clique ne se sont pas arrêtés là, ils ont utilisé les mêmes méthodes staliniennes que les militants exclus de l'OCI, du PCI ou du PT connaissent parfaitement pour en avoir été victimes. Vous pourrez lire de quoi il s'agit plus loin, en détail.

 

Quels que soient les désaccords politiques qui peuvent se rencontrer dans un parti ou une organisation, personne ne peut justifier l'emploi de telles méthodes. Les dirigeants du Parti des travailleurs (France) montre encore une fois qu'ils ne supportent pas la démocratie dans leur propre parti, qu'ils sont incapables de respecter les statuts de leur propre organisation, ce que pour notre part nous savions déjà pour en avoir fourni de multiples preuves incontestables.

 

Je reprends le texte qui m'a été adressé après l'avoir traduit en français, bien qu'il présente des passages incompréhensibles, on fera avec en attendant.

 

Mes commentaires figurent en bleu entre guillemets.

 

 


 

 

Le courant "O Trabalho" du PT (MAIORIA), section brésilienne de la IVe Internationale a réaffirmé majoritairement toutes les positions adoptées jusqu'à présent et particulièrement la plate-forme politique adoptée par son XXVe congrès en juillet 2005.

 

Le SI de la IVe Internationale et la minorité ne reconnaissent pas la direction élue du courant.

 

Ils n'ont jamais accepté les résultats du XXVe congrès et leur défaite. La base de leur défaite repose sur le rejet par la majorité des délégués du congrès de la résolution du SI (secrétariat international de la IVe Internationale) sur le Brésil où il était dit que Lula gouverne et le PT est à ses genoux "Le PT est le parti de la réforme agraire. " Après le congrès les membres du SI refusèrent de rencontrer les membres de sa direction et ils ne rencontrèrent que les membres de la minorité du courant (comploter, monter une machination, c'est tout Gluckstein !). Un mois et demi après le congrès, ils ont refusé de mettre en oeuvre les décisions adoptées par le congrès, notamment d'engager une campagne internationale de soutien à l'occupation des terres et aux mots d'ordre de nationalisation, alors que les dirigeants du courant étaient menacés d'arrestation, ce sont d'autres organisations qui les ont soutenus pour la honte du SI.

 

(Lorsque le  congrès d'une organisation élit démocratiquement sa direction, l'ensemble des militants doivent reconnaître cette direction comme étant celle de leur parti, dans le cas contraire, les militants qui conteste sa légitimité doivent quitter le parti et non l'inverse comme c'est le cas ici. En principe, si on applique le centralisme démocratique, lorsqu’une ligne politique ou une décision a été prise par la direction d'un parti démocratiquement élu par son congrès, l'ensemble du parti se doit de l'appliquer, mais lorsque Gluckstein et ses amis font partie de la minorité, ils en ont cure, ils font ce qu'ils veulent, pas étonnant. Le centralisme démocratique à la mode Gluckstein : c'est la minorité qui doit décider s'il fait lui-même partie de la minorité ; c'est la majorité qui doit décider s'il fait partie de celle-ci. On appelle cela la dictature de l'appareil sur le parti ou je n'ai rien compris.)

 

Le SI a adopté une position désespérément défensive et pessimiste au niveau international, ne voyant pas le mouvement  qui se développe à travers le monde (l'occupation des terres dans 9 pays d'Amérique latine, le Non en France et en Hollande, etc.), au lieu d'avoir une position offensive et de préparer ses sections au combat.

 

(On en sait quelque chose en France, les dirigeants du PT n'arrêtent pas de gémir que la situation est "difficile", "très difficile" même, ce qui leur sert de prétexte à tous les reniements et tous les compromis. Leurs militants se transforment en auxiliaires de mairie et en porteurs de journaux. Le jour où les jeunes foutent le feu ou qu'il y a trois millions de manifestants dans les rues, le PT n'a rien vu venir, normal.)

 

La majorité serait devenue contre-révolutionnaire parce qu'elle n'aurait pas combattu le Mercosul. Ne pas parler du Mercosul pendant un meeting, est-ce que cela fait de vous des contre-révolutionnaires ?

 

(Dit de la sorte, certainement pas, ou alors nous sommes tous des contre-révolutionnaires, c'est d'ailleurs ce que pensent et disent les dirigeants du PT en France : ceux qui ne sont pas avec nous sont obligatoirement contre nous, cela me rappelle l'axe du mal de Bush ! Les dirigeants du PT (France) ont l'habitude de condamner et de jeter à la vindicte populaire tous les militants qui ne pensent pas qui ne respirent pas exactement comme eux, vous ne les changerez pas, ce sont de petits dictateurs en herbe, assurément, lisez la suite.)

 

Sur le plan politique la question se concentre autour de la situation au Venezuela et l'attitude face à Lula au Brésil.

 

Par rapport au Venezuela, le SI a une position sectaire.

 

(L'adhésion de Chavez au Mercosul marquerait un tournant, il signifierait l'alignement de Chavez sur l'impérialisme américain. Est-ce vraiment une découverte, sans doute pour Gluckstein et sa bande ! Quel opportuniste celui-là !)

 

Manipulation de Gluckstein : Chévez = Kerenski.

 

(Donc il ne faut plus supporter Chavez ? Mais comme Kerenski était un contre-révolutionnaire et que Chavez n'est sûrement pas un révolutionnaire, tous ceux qui ont soutenu Chavez sont des contre-révolutionnaires, donc Gluckstein en est un aussi, ce n'est pas moi qui le dit, c'est Gluckstein lui-même ! Il reproche maintenant à la direction majoritaire "O  Trabalho" de soutenir Chavez alors que le PT (France) l'a toujours soutenu sans la moindre réserve, désolé nous savons lire. L'opportunisme n'a décidément aucune limite.)

 

Lorsque JTF, un des dirigeants de la minorité du courant prend la parole au congrès de l'UNT au Venezuela, le 29 mars 2006, il oublie ce qu'il a voté la veille au Brésil notamment sa position sur Chavez, ils appellent à voter "par millions" pour Chavez... oubliant qu'il était Kerenski ! (Ces gens là n'ont aucun principe aucun scrupule, ils sont prêts à tout, rien d'étonnant qu'ils se contredisent sans cesse, cela ne les dérange pas.)

 

Le Mercosul a pour modèle l'Union européenne. Nous avons expliqué aux dirigeants de l'UNT et de la révolution vénézuélienne pourquoi le Venezuela devait rester en dehors du Mercosul. Chavez est anti-impérialiste et un élément de la révolution. Nous supportons la réélection de Chavez en défendant une position anti-impérialiste de soutien aux travailleurs en critiquant l'entrée du Venezuela dans le Mercosul, parce que c'est la pire des choses pour la révolution vénézuélienne.

 

(Cette position exprimée ici par rapport au Mercosul est correcte jusqu'à un certain point, car je ne suis pas sûr que Chavez soit anti-impérialiste, à vrai dire, je pense plutôt qu'il roule pour une partie de la bourgeoisie et de l'armée vénézuélienne, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.

 

Que Chavez ait fait naître des illusions parmi les peuples d'Amérique latine (et pas seulement), on peut facilement le concevoir. Mais doit-on le supporter ? J'aurais tendance à dire absolument pas.

Le peuple vénézuélien peut-il se reconnaître dans un militaire ? S'il identifie son combat contre la bourgeoisie dans Chavez, il faut bien réfléchir avant de prendre une décision politique. Ne serait-il pas possible de soutenir ce que représente Chavez sans le soutenir directement ? Quelle serait la meilleure formule saisissable par les masses vénézuéliennes pour aller de l'avant ? Quelle est la priorité : combattre les illusions dans Chavez ou combattre pour avancer dans la voie ouverte par les occupations des terres et les nationalisations ? Qu'est-ce qui peut favoriser la construction d'un parti révolutionnaire au Venezuela ? Car c'est l'objectif qui doit nous guider : la construction du parti et la prise du pouvoir par le prolétariat et la paysannerie. Je pense qu'en dernier ressort, il faut donner la priorité au combat contre les illusions dans Chavez, car elles font obstacles à la construction du parti : pourquoi construirions-nous un parti puisque Chavez remplit à lui tout seul cette fonction ?

 

La situation au Venezuela ou ailleurs n'est pas exactement celle qu'on nous décrit dans Informations ouvrières, ou La vérité, elle comporte à chaque fois de graves lacunes.

 

Les mesures mises en oeuvre par Chavez n'ont pas changé grand chose à l'existence de millions de travailleurs des villes et des campagnes. Les nationalisations ne concernent que quelques entreprises et la distribution limitée de la terre n'a pas réglé le problème de la misère qui continue d'accabler la majorité de la paysannerie au Venezuela. Soutenir Chavez cela revient à tirer un trait sur la situation misérable que connaît la majorité du peuple vénézuélien. De plus, sa décision de rejoindre le Mercosul ne laisse la place à aucune illusion sur ses intentions de respecter l'ordre établi par l'impérialisme américain en Amérique latine.

 

Jusqu'à présent, le soutien apporté aux nationalisations comme à la distribution de la terre, s'inscrit dans une politique de soutien à la propriété privée des moyens de production, à l'Etat bourgeois vénézuélien. Le PT de Gluckstein développe exactement la même politique en France.

 

Par conséquent, partant du constat que les nationalisations et la distribution de la terre ne contribuent en rien à remettre en cause l'Etat bourgeois, qu'elles alimentent au contraire des illusions au lieu de les combattre, on ne peut s'en contenter pour soutenir Chavez, les nationalisations tout comme la distribution de la terre ne peuvent être un objectif en soi, car au bout du compte  elles ne règlent absolument aucun problème auquel sont confrontés le prolétariat et la paysannerie au Venezuela. On ne peut pas dire non plus que le Venezuela est un pays sous-développé comme on l'entendait il y a quelques décennies encore.

 

N'oublions pas que la nationalisation du pétrole, c'est remettre une entreprise privée aux mains de l'Etat bourgeois qui va le gérer pour son propre compte et non pour celui du peuple vénézuélien, comme le PT (France) se complaît à nous le faire croire. La distribution de lopins de terre aux paysans, sans moyen pour l'exploiter, c'est en faire des propriétaires privés pauvres, c'est le contraire de la socialisation de la terre.

 

Sur le plan politique, l'amélioration des conditions d'existence et de travail du prolétariat et de la paysannerie ne peuvent pas être notre objectif ou une fin en soi, ce serait sombrer avec Gluckstein dans le réformisme. C'est davantage notre travail sur le plan syndical. Notre objectif doit demeurer la construction du parti et l'organisation politique du prolétariat et de la paysannerie pour prendre le pouvoir, tout le reste ne serait qu'une vulgaire adaptation au capitalisme qui ne veut pas dire son nom.). Au Venezuela comme en Bolivie, en Argentine ou en France etc., la question des nationalisations et de l'appropriation collective de la terre doit être reliée à la question du pouvoir et de l'Etat.

Faire d'un paysan sans terre un paysan misérable surexploité à la merci des usuriers, ce n'est pas notre objectif. Quand il aura accumulé les dettes, qu'il sera au bord de l'épuisement à force de travailler comme un esclave pour essayer de survivre et de conserver sa terre, il la vendra pour une bouchée de pain et il n'aura plus qu'à aller se réfugier dans un taudis d'une grande ville. Bien d'autres paysans en Afrique et en Asie sont déjà passés par là...)

 

Au Brésil, pour le SI la situation se résume ainsi : combattre pour construire un parti indépendant ou se contenter d'être le flan gauche de Lula à l'intérieur du PT.

 

Pour la majorité du courant, la question se pose autrement. Notre objectif est d'aider les travailleurs à construire un parti indépendant à travers la crise que traverse le PT et à l'intérieur en préparant la scission inévitable qui sera le résultat de la politique menée par la majorité du PT.

 

(Je n'ai pas suffisamment d'éléments pour pouvoir me prononcer sur cette question, cependant il est possible d'y réfléchir. Tout dépend des forces dont dispose O  Trabalho, de leur niveau d'implantation au sein du prolétariat et de la paysannerie. Sortir du PT peut être envisageable à condition de pouvoir continuer à exister politiquement, de ne pas perdre tout ce qui a été acquis par le passé. L'objectif de construire un parti révolutionnaire ne peut en aucun cas être remis en cause, mais cela ne se décrète pas, contrairement à ce que pense Gluckstein et sa clique. Quand je dis un parti révolutionnaire, ce n'est certainement pas le genre de parti que veut construire Gluckstein, ce serait plutôt un parti réformiste du type du PT en France, qu'on ne se méprenne pas. Je repensais à la liquidation du PCI en France par Lambert, qui un beau matin a autoproclamé l'existence de quatre tendances au sein du MPPT-PT, tendances issues de la direction du PCI, alors que la veille encore, vous auriez été exclu sur le simple fait d'avoir osé prononcer le mot tendance ou courant.

 

Pour revenir au Brésil, je pense que la position exprimée par la majorité d' O  Trabalho est correcte sans la connaître en détail. La crise que traverse le PT brésilien qui exprime à sa façon la crise profonde que traverse le capitalisme mondial ne pourra aller qu'en s'amplifiant jusqu'à l'éclatement ou la scission. Si O  Trabalho peut profiter de cette crise du PT pour se renforcer et construire le parti, sans se compromettre avec la majorité du PT et Lula, c'est la meilleure tactique à adopter. Tout dépend évidemment de la composition du PT. S'il est composé majoritairement d'ouvriers, d'employés et de paysans, c'est la meilleure voie à suivre pour le moment, je ne suis pas qualifié pour en dire davantage.

 

Maintenant, si le PT est pourri jusqu'à la moelle, qu'il est composé essentiellement de petits-bourgeois, d'intellectuels, de bureaucrates syndicaux véreux, d'altermondialistes, la question peut se poser autrement. Il peut s'avérer nécessaire de quitter le PT dans un délai assez court. Il faut à tout prix ne pas se couper des masses, car ce sont elles qui vont construire le parti révolutionnaire et qui doivent en constituer la majeure partie de ses troupes.

Lula est aux ordres du FMI, donc aucun compromis ne peut être envisageable avec lui et la majorité du PT. Il faut les combattre par tous les moyens.)

 

Le SI n'a pas le droit d'expulser une section, il est écrit dans les statuts que les sections sont souveraines. Seul le Conseil général, le Congrès mondial de l'International peut en décider. Selon le SI " La majorité s'est mise elle-même en dehors du programme et a rompu avec la IVe Internationale". La direction nationale de la section brésilienne de la IVe Internationale a été légitimement élue lors du XXVe congrès.

 

(Gluckstein et sa clique n'en ont cure, que la direction d'O Trabalho ait été élue ou pas, ils s'en foutent éperdument, les militants, ils les méprisent tout simplement, voilà ce qu'il démontre une fois de plus. Les statuts, quels statuts ? Ils s'assoient dessus, il est le maître absolu, au diable ce genre de considération ! Tous les ex-militants de l'OCI, du PCI ou du PT connaissent très bien ces arguments et ces méthodes épouvantables.)

 

(J'aborde maintenant la description des méthodes staliniennes mises en oeuvre par Gluckstein et ses amis de la minorité d'O Trabalho. )

 

Nous avons dû affronter un torrent de calomnies, des mensonges, ils ont eu la même attitude que les politiciens gangsters, nous avons voulu prévenir les militants pour éviter toute confrontation physique...

 

(Ils en sont là! Cela ne m’étonne pas du tout, car j'ai reçu les témoignages d'ex-militants du PCI ou du PT en France qui m'ont raconté exactement la même chose, et on ne peut pas les soupçonner d'avoir rencontrer un jour les membres de la majorité d'O Trabalho au Brésil, quoique, on ne sait jamais répliquera le kgbiste Gluckstein ! )

 

La minorité qui a organisé la scission refuse de reconnaître sa direction élue ; elle publie un journal en dehors du contrôle de la direction d'O Trabalho et malgré son refus ; elle a pris le contrôle du siège d'O Trabalho avec leur propre service d'ordre et ils en empêchent l'accès aux membres de sa direction ; elle a fait main basse sur ses archives et tout ce qui appartient à l'organisation ; ils ont changé les mots de passe d'accès au courrier électronique et des comptes bancaires ; ils utilisent la notoriété d'O Trabalho en éditant des documents en son nom dans le dos de ses  militants et de sa direction ...

 

(Quel militant du PT en France peut-il rester insensible à ce qu'il faut bien qualifier de méthodes de voyous employées par Gluckstein et sa clique, car Gluckstein est allé sur place au Brésil pour s'assurer que tout se passait dans les règles de l'art, accompagné notamment de son acolyte Raffi. On aura compris qu'en s'emparant des moyens matériels et financiers d'O Trabalho, ils pensaient éliminer définitivement sa direction, mais il semblerait qu'il ne soit pas parvenu à leurs fins. Quelle horreur ces gens là ! Et il faudrait prendre des gants pour parler des dirigeants du PT en France ? C'est une plaisanterie ou une faiblesse passagère, j'espère.)

 

(Voilà ce que le SI reproche à la direction d'O Trabalho)

 

Des rencontres avec des militants ou des dirigeants d'autres organisations seraient un crime ; nous serions devenus des contre-révolutionnaire du jour au lendemain ! ; nous refusons de combattre le Mercosul ; nous supportons Chavez ; nous défendons l'autogestion ; nous aurions envisagé de construire un cercle au Venezuela sans être mandaté

 

(Une véritable connerie, puisqu'ils sont majoritaires, il suffirait qu'ils se fassent mandater par les militants, simple routine. La paranoïa habituelle des dirigeants du PT de Lambert-Gluckstein. Pour ce qui est des autres arguments, j'ai déjà abordé le sujet. Quand Lambert-Gluckstein ont décidé de liquider un militant, un cadre, une section, ils utilisent toujours les mêmes méthodes : calomnies, mensonges, faux, falsifications, accusations sans preuve, machination en tout genre, etc. Tu as rencontré X, X est un contre-révolutionnaire, donc tu es forcément un contre-révolutionnaire, un jour tu as écrit, ceci ou cela, cela veut dire (plusieurs années plus tard) que tu es un contre-révolutionnaire, les mêmes méthodes qu'aux procès de Moscou dans les années 30, vérifiez vous-mêmes.)

 

When the theory of the conspiracy substitutes the politic analysis and the marxism we get into an absurd situation without exit.

 

(Je traduis : Quand la théorie de la conspiration se substitue à l'analyse politique et au marxisme, nous aboutissons à une situation absurde et sans issue.)

 

(Gluckstein se fout pas mal de "l'analyse politique" et du "marxisme", seul compte son appareil, son propre pouvoir, le reste il s'en tape complètement. Ceux qui n'ont pas encore compris cela ne sont pas au bout de leurs surprises avec le PT et ce qu'ils osent appeler la IVe Internationale. J'irai même plus loin, tout comme Staline défendait avant tout ses propres intérêts au sein de la IIIe Internationale, il peut arriver que les positions politiques de Gluckstein et sa bande au sein du SI soient en réalité commandées par les intérêts de l'appareil du PT en France. Le PT en France a tellement soutenu Chavez que cela n'a pas pu échapper et manquer de choquer une partie de ses militants, car je ne pense pas que l'intégralité des militants du PT soient de vulgaires réformistes. C'est une explication que j'avance avec prudence, car il semblerait, tout du moins en apparence que le PT ait subitement changé de position par rapport à ce très cher Chavez, il va falloir la faire avaler aux militants.

 

Vous vous souvenez sans doute que l'appareil stalinien du PCF était coutumier du fait, changer radicalement du jour au lendemain de position, sans que cela le gêne le moins du monde. Et bien nous assistons à la même chose avec les dirigeants du PT. Les militants du PT en France s'adapteront-ils aussi facilement que ceux du PCF à ces revirements. Pas si sûr !)

 

 

(En conclusion, on peut ne pas partager toutes les positions de la direction d'O Trabalho, élue démocratiquement lors de son dernier congrès en 2005, il faut le rappeler. On peut les critiquer, on peut même les combattre si nécessaire, mais loyalement. On peut leur reprocher leurs faiblesses et leurs lacunes, mais en aucun cas on ne pourra admettre les méthodes qui ont été employées par Gluckstein et la minorité d'O Trabalho qu'il soutient. Ces méthodes sont totalement inacceptables et je les condamne fermement, elles sont indignes d'un dirigeant et d'un parti se réclamant du mouvement ouvrier.)