Lutte de classe

 

Courriel adressé à Pedro Carrasquedo le 14.11.06

 

Après avoir constaté que le groupuscule La Commune avait décidé de faire figurer dans la page d’accueil de son site Internet le courriel qu’il m’avait adressé le 7 novembre 2006 et de le maintenir deux mois plus tard, sans ma réponse évidemment, j’ai décidé de rendre public la réponse que j’avais adressée à Pedro Carrasquedo le 14 novembre 2006.

 

Je ne voulais pas ennuyer davantage  les camarades avec une polémique lamentable, mais bon, les éléments que je fournis dans ce document vous permettront de vous faire une idée plus précise encore sur ce groupuscule infréquentable.

 


 

Bonjour camarade,

 

Je vous ai pris au mot en plaçant votre courriel misérable en page d'accueil de mon site avec ma réponse très motivée. J'avoue y avoir pris un certain plaisir.

 

C'est vrai que même sur votre photo qui figure dans le site de la mairie d'Alfortville vous paraissez aigri, c'est très mauvais pour un membre de la commission des Affaires Sociales et de la Solidarité, et pour votre santé.  (erratum : la photo en question représente en réalité Daniel Petri, un des acolytes de ce Pedro Carrasquedo à La Commune)

 

Vous avez dû constater dans le dernier éditorial de Daniel Gluckstein qu'il avait commis la même faute que moi en écrivant lutte de classe sans S, quel âne ce prof d'histoire ! Personne n'est parfait dans ce vieux monde auquel vous appartenez assurément tous les deux. Je vous conseille les cours du soir de français pour adulte pour vous rattrapez, au moins sur ce plan là, pour le reste, ce sera apparemment plus difficile.

 

Nous n'avons assurément pas les mêmes principes ni les mêmes valeurs.

 

Bon, je n'irai pas jusqu'à envoyer votre lettre d'insultes et ma réponse aux conseillers municipaux d'Alfortville, vous passeriez pour la risée de la mairie, quoique cela vous forcerait peut-être à faire preuve de davantage de modestie. Comme l'on dit, vous ne vous prenez pas pour de la merde, c'est le moins que l'on puisse dire, et je déteste les arrogants, les prétentieux, tous ces gens qui se croient supérieurs aux autres me dégoûtent, mais cela m'excite au point de les combattre à la première occasion et j'avoue y prendre un certain plaisir.

 

Vos précédents courriels ne laissaient aucun doute possible sur vos méthodes détestables que j'assimile à celles de Lambert et Gluckstein, en voici un rappel éloquent :

 

18 avril 2006 : « je ne comprends pas bien ce qui t'amène à ne pas publier nos docs », pourquoi, y aurais-je été obligé d'une façon ou d'une autre ? Et puis quoi encore !

 

« Si tu les considères désormais dépassés par  la  situation,  (ce qui n'est pas notre point de vue), admettons. Mais  alors, logiquement, tu dois enlever tous les autres aussi, pour les  mêmes raisons », tu voulais me dicter ce que je devais faire des documents des autres groupes qui figurent dans mon site ? Et puis quoi encore !

 

Déjà le 12 tu m'avais écrit : « Nous avons pourtant à l'évidence une surface  militante publique bien plus importante (doux euphémisme) que la  plupart  de ceux que tu cites », mais pour qui vous prenez-vous ?

 

Le 18 avril : « Sur ton site : oui, j'avoue mon ignorance. Après tout, la même que toi  qui ne connaissais pas le notre, pourtant fort  consulté. », faux, je connaissais votre site, mais je n'avais pas le temps de m'y connecter, je te l'avais d'ailleurs écris, mais tu n'as lu qu'à moitié ce que j'avais écrit. Que votre site soit « fort » consulté ne veut rien dire, « fort » est de trop à mon goût et pour le coup fort révélateur !

 

« La seule condition  que  nous y voyons, c'est l'absence de mauvaise foi dans le débat. Nous  sommes persuadés que nous serons d'accord sur ce point. », tu parles, vous venez juste de manifester le contraire ! Vous n'êtes pas capable de débattre de quoi que ce soit, vous ne connaissez que le diktat comme méthode de discussion ou le bourrage de crâne. Donc nous ne sommes pas du tout d'accord sur ce point. La libre discussion consiste à laisser à chacun le soin de défendre loyalement ses positions, et ensuite de les confronter, ce que vous êtes totalement incapables de faire, vous venez d'en faire la démonstration, désolé.

 

La preuve votre courriel du 12 avril 2006 : « bien lu et nous aussi, sans tabou aucun, nous allons répondre prochainement à ton texte d'un intérêt certain. », en réalité vous ne répondrez jamais ! Et pour cause !

 

Le 18 avril 2006 : « Tu peux, avec notre accord, récupérer des docs sur notre site », pas besoin de votre accord ! Mais pour qui se prennent-il donc ceux-là, me suis-je dit une nouvelle fois ?

 

« tu y trouveras des textes fort d'actualité », le « fort » est de trop encore une fois !

 

« Je  consulterai désormais régulièrement ton site pour lire les textes des  uns et des autres, dont les nôtres bien entendu. », et les vôtres si je le juge utile seulement, vous faites ce que vous voulez avec votre site, je fais ce que je veux avec le mien ! Trop, c'est trop !

 

Il ne suffit pas d'écrire (12 avril) «  La Commune a abandonné, en même temps que la CCI-PT,  la langue de bois. », ou le 18 avril « Nous non plus n'avons aucun tabou et nous privilégions la politique  avant tout. », pour que cela se traduise dans la pratique, n'est-ce pas ?

 

Vous comprenez parfaitement que sans être un fin psychologue, j'ai quand même étudié la psychanalyse et plus particulièrement la psychiatrie pendant deux ans à temps plein, pour se faire une idée assez précise du type d'individu auquel on a à faire.

 

Je crois que vous devriez cesser de vous regarder le nombril et de vous raconter des histoires, vous vous porteriez mieux.

 

Je vais réfléchir si je dois mettre ce courriel dans mon site, sans votre autorisation évidemment.

 

Sans rancune et fraternellement.

 

Jean-Claude Tardieu