Lutte de classe

 

Falsification par omission

 

 

Les numéros 742 et 743 d'Informations ouvrières, l'hebdomadaire du PT, abordaient deux événements d'une curieuse façon. Il s'agissait de la Commune de Paris de 1871 et du référendum du 29 mai 2005 consacré au projet de traité constitutionnel européen.

 

De quelle manière le PT s'y prend-il pour nous présenter ces deux moments de la lutte des classes ? De la manière habituelle, en procédant par omission, ils falsifient l'histoire de la lutte des classes en ne retenant que les faits qui concordent avec les intérêts spécifiques de leur parti, de son appareil pour être plus juste.

 

Le PT manipule les faits afin de justifier  sa ligne politique de "reconquête de la démocratie", que nous dénonçons comme une honteuse capitulation devant la bourgeoisie et un reniement du marxisme, au nom du marxisme bien entendu.

 

Le PT se présente comme l'héritier du combat engagé par Lénine et Trotsky pour en finir avec le vieux monde pourri capitaliste.

 

Voyons ce qu'il en est réellement.

 

Commençons par le 29 mai 2005.(Informations ouvrières n° 743 page 16)

 

Ils osent sortir un numéro spécial d’Informations ouvrières intitulé "Victoire du vote non au référendum du 29 mai 2005", où ils reprennent une partie des articles qu'ils avaient écrits APRES le référendum, en omettant soigneusement de reprendre ceux qu'ils avaient écrits AVANT, et pour cause.

 

Qu’avait-il fait  et écrit AVANT le 29 mai 2005  et qu’ils n’osent pas dire APRES ?

 

Tout d'abord, ils n'ont pas hésiter à soutenir  la direction confédérale de FO qui avait refusé d'appeler à voter non (résolution du 30 et 31 mars 2005 où les membres du PT-CCI se sont abstenus au lieu de voter contre.

Ensuite, dans un édito où Gluckstein faisait un parallèle entre la constitution de la Ve République et le projet de "constitution" européenne, il expliquait en substance que la première avait au moins le mérite de faire référence à la souveraineté du peuple. Tu parles, la souveraineté du peuple, elle est foulée aux pieds quotidiennement, ce que le PT dit ailleurs, mais il n’est plus à une contradiction près depuis longtemps.

Après, dans une interview sur France info, Daniel Gluckstein  faisait carrément l'apologie du général de Gaulle qui avait procédé à des nationalisations après la seconde guerre mondiale, ce qu'il n’aurait pas pu faire s’il s’était placé sous la tutelle de l'UE, voyez-vous cela ! ;

Et pour finir, pendant plus d'un an le PT va marteler à longueur de colonnes et de tracts que le vote non va "stopper" net l'avalanche de lois pourris, etc., des illusionnistes ces trotskystes, puisque ce fut encore pire après le 29 mai 2005, avec le CNE, CPE, etc.

 

Donc on comprend que le PT fasse référence à l'APRES 29 mai 2005 en tentant de faire oublier le rôle qu'il a joué AVANT. On appelle cela de la récupération.

 

Plus le mensonge est gros, mieux il passe, voilà sur quel principe s'appuie aujourd'hui le PT pour tromper délibérément les travailleurs et les militants, nous venons d'en fournir une nouvelle preuve éclatante. Les dirigeants du PT sont d’une arrogance insupportables. Ils sont tellement convaincus de leur supériorité qu’ils vont jusqu’à s’imaginer que leurs propres militants n’ont pas de mémoire.

 

Le PT se présente comme l'avant-garde du mouvement ouvrier, alors qu'il nous fournit la preuve semaine après semaine de son incapacité congénitale à prévoir la marche des événements, c'est pourtant à cela que se résume la politique, si l'on en croit Trotsky lui-même : " La politique en définitive n'est rien d'autre que la science des perspectives ". (Trotsky, conversation avec Van Eijenoort, dans son livre " 7 ans auprès de Léon Trotsky " p. 93)

 

Commenter après coup les événements pour se les approprier et leur faire dire ce que l'on veut, rien de plus facile, c'est la méthode classique utilisée notamment par les opportunistes et les renégats du socialisme depuis Bernstein et Dühring. C’est une marque d’ignorance et d’impuissance.

 

Rappelons-nous qu’au cours de ce même mois de mai 2005, le responsable fédéral de l’Yonne était exclu du PT avec 26 autres camarades de cette fédération, après des mois de calomnies, de procès d’intention, machinations et autres intimidations verbales et physiques de la part de Gluckstein et sa clique.

 

Pour ma part, AVANT le 29 mai 2005, j’expliquais que le vote non avait toutes les chances de l’emporter, mais qu’il serait confisqué s’il n’était pas accompagné d’une mobilisation massive pour imposer son contenu politique, ce qui fut le cas.

 

Le deuxième événement se rapporte à la commémoration de la Commune de Paris.(Informations ouvrières n°742 page 1)

 

Somme tout, l'intention était louable, mais il y a un mais. Bizarrement, les revendications que met aujourd'hui en avant le PT correspondraient au mot près à celles que les Communards avançaient en 1871.

 

C'est vrai qu'il existe une analogie entre les deux, jusqu'à un certain point seulement, car on ne peut pas évoquer la Commune de Paris sans penser immédiatement à sa fin tragique et aux enseignements qu'en tira Karl Marx. S’il s’agit d’inaugurer les chrysanthèmes, on s’en fout. Mais étrangement, le PT fait totalement l'impasse sur la fin tragique et l'épilogue qui a suivi  la Commune. Ils n'en disent pas un mot, et pour cause : la Commune a échoué, parce qu'elle n'a pas détruit l'appareil d'État, elle s'était seulement contentée de s'en emparer croyant qu'elle pourrait le faire fonctionner pour son propre compte, ce qui l'a mené à la catastrophe et à l'échec final.

 

A notre avis, l’essentiel n’est pas de rappeler qu’il a déjà existé un gouvernement ouvrier en France, il y a plus de 135 ans, ce qui en soi pourrait être un élément de démoralisation, puisqu’on pourrait très bien se dire que la lutte des classes et tous les combats qui ont été menés depuis n’ont pas servi à grand chose, non, l’essentiel réside dans l’échec de la Commune et les enseignements que Marx en a tiré pour éviter de commettre les mêmes erreurs ou d’aboutir à un échec la prochaine fois.

 

Se limiter à évoquer la Commune sans revenir sur les raisons qui ont conduit à son échec et en omettant de préciser les conditions nécessaires pour qu’il ne se renouvelle pas, pour vaincre, c’est comme organiser sciemment l’échec du prochain soulèvement.

 

Quant à l'épilogue, laissons la parole à Lénine (chapitre III : L'expérience de la Commune de Paris (1871). Analyse de Marx - 1. En quoi la tentative des Communards est-elle héroïque – L’État et la révolution) :

 

« La seule "correction" que Marx ait jugé nécessaire d'apporter au Manifeste communiste, il la fit en s'inspirant de l'expérience révolutionnaire des communards parisiens.

La dernière préface à une nouvelle édition allemande du Manifeste communiste, signée de ses deux auteurs, est datée du 24 juin 1872. Karl Marx et Friedrich Engels y déclarent que le programme du Manifeste communiste "est aujourd'hui vieilli sur certains points".

"La Commune, notamment, a démontré, poursuivent-ils, que la "classe ouvrière ne peut pas se contenter de prendre la machine de l'Etat toute prête et de la faire fonctionner pour son propre compte."

Les derniers mots de cette citation, mis entre guillemets, sont empruntés par les auteurs à l'ouvrage de Marx La Guerre civile en France.

Ainsi, Marx et Engels attribuaient à l'une des leçons principales, fondamentales, de la Commune de Paris une portée si grande qu'ils l'ont introduite, comme une correction essentielle, dans le Manifeste communiste.

Chose extrêmement caractéristique : c'est précisément cette correction essentielle qui a été dénaturée par les opportunistes, et les neuf dixièmes, sinon les quatre-vingt-dix-neuf centièmes des lecteurs du Manifeste communiste, en ignorent certainement le sens. »

 

On devrait dire aujourd'hui que cette correction est quasiment "oubliée" par les renégats du marxisme.

 

Lénine précise :

 

« Qu'il nous suffise, pour l'instant, de marquer que l'"interprétation" courante, vulgaire, de la fameuse formule de Marx citée par nous est que celui-ci aurait souligné l'idée d'une évolution lente, par opposition à la prise du pouvoir, etc.

En réalité, c'est exactement le contraire. L'idée de Marx est que la classe ouvrière doit briser, démolir la "machine de l'Etat toute prête", et ne pas se borner à en prendre possession.

Le 12 avril 1871, c'est-à-dire justement pendant la Commune, Marx écrivait à Kugelmann :

"Dans le dernier chapitre de mon 18-Brumaire, je remarque, comme tu le verras si tu le relis, que la prochaine tentative de la révolution en France devra consister non plus à faire passer la machine bureaucratique et militaire en d'autres mains, comme ce fut le cas jusqu'ici, mais à la briser. (Souligné par Marx; dans l'original, le mot est zerbrechen). C'est la condition première de toute révolution véritablement populaire sur le continent. C'est aussi ce qu'ont tenté nos héroïques camarades de Paris" (Neue Zeit, XX, 1, 1901-1902, p. 709). »

 

Notez que Marx dit que c'est "la condition première de toute révolution véritablement populaire", j’ajoute que sans cette condition, évidemment, toute discussion sur l'avenir de l'État n'a aucune valeur ou utilité pratique.

 

« "L'antithèse directe de l'Empire fut la Commune". "La Commune fut la forme positive" "d'une république qui ne devait pas seulement abolir la forme monarchique de la domination de classe, mais la domination de classe elle-même."

En quoi consistait précisément cette forme "positive" de république prolétarienne socialiste ? Quel était l'Etat qu'elle avait commencé de fonder ?

"Le premier décret de la commune fut... la suppression de l'armée permanente, et son remplacement par le peuple en armes." »

 

Là encore, qui oserait parler de révolution violente, de peuple en arme ? Or, sans ce décret, la Commune n’aurait pas duré deux mois mais le temps d'un soupir !

 

« Mater la bourgeoisie et briser sa résistance n'en reste pas moins une nécessité. Cette nécessité s'imposait particulièrement à la Commune, et l'une des causes de sa défaite est qu'elle ne l'a pas fait avec assez de résolution. Mais ici, l'organisme de répression est la majorité de la population et non plus la minorité, ainsi qu'avait toujours été le cas au temps de l'esclavage comme au temps du servage et de l'esclavage salarié. Or, du moment que c'est la majorité du peuple qui mate elle-même ses oppresseurs, il n'est plus besoin d'un "pouvoir spécial" de répression ! C'est en ce sens que l'Etat commence à s'éteindre.

(...)

A cet égard, une des mesures prises par la Commune, et que Marx fait ressortir, est particulièrement remarquable : suppression de toutes les indemnités de représentation, de tous les privilèges pécuniaires attachés au corps des fonctionnaires, réduction des traitements de tous les fonctionnaires au niveau des "salaires d'ouvriers". C'est là justement qu'apparaît avec le plus de relief le tournant qui s'opère de la démocratie bourgeoise à la démocratie prolétarienne, de la démocratie des oppresseurs à la démocratie des classes opprimées (souligné par nous), de l'Etat en tant que "pouvoir spécial" destiné à mater une classe déterminée à la répression exercée sur les oppresseurs par le pouvoir général de la majorité du peuple, des ouvriers et des paysans. Et c'est précisément sur ce point, particulièrement frappant et le plus important peut-être en ce qui concerne la question de l'Etat, que les enseignements de Marx sont le plus oubliés ! »

 

Lénine précise bien à chaque moment, de quel type de démocratie il s'agit ou dont il parle, simple "oublie" en ce qui concerne le PT...

 

« Comme tous les opportunistes, comme les kautskistes de nos jours, il (E. Bernstein) n'a pas du tout compris, premièrement, qu'il est impossible de passer du capitalisme au socialisme sans un certain "retour" au démocratisme "primitif" (car enfin, comment s'y prendre autrement pour faire en sorte que les fonctions de l'État soient exercées par la majorité, par la totalité de la population ?) et, deuxièmement, que le "démocratisme primitif" basé sur le capitalisme et la culture capitaliste n'est pas le démocratisme primitif des époques anciennes ou précapitalistes. » Et Lénine d'ajouter plus loin : « Ces mesures concernent la réorganisation de l'État, la réorganisation purement politique de la société, mais elles ne prennent naturellement tout leur sens et toute leur valeur que rattachées à la réalisation ou à la préparation de l'"expropriation des expropriateurs", c'est-à-dire avec la transformation de la propriété privée capitaliste des moyens de production en propriété sociale. »

 

Ce passage est très important, car il a inspiré les dirigeants du PT pour élaborer leur ligne politique de "reconquête de la démocratie", nous n'en doutons pas un seul instant.

 

Mais au lieu de se livrer à une lecture littérale, au premier degré ou de prendre à la lettre ce qu'écrivait ici Lénine, nous préférons essayer d'en retenir la substance, l'esprit comme il disait. Il ne parlait nulle part d'un hypothétique retour à une forme politique de démocratie particulière qui aurait existé on ne sait où et quand, sinon il l'aurait précisé, méticuleux comme il était, l'exercice aurait d'ailleurs été d'autant plus impossible, que la seule forme de démocratie qui avait existé auparavant était justement une démocratie bourgeoise. Au contraire, Lénine  rattachait cette forme nouvelle de démocratie qu'il qualifiait de "démocratie prolétarienne" à "l'expropriation des expropriateurs", dans le cadre uniquement de la révolution prolétarienne en cours, et non en l'air ou au cours d'un processus électoral ou parlementaire, ce que laisse entendre le PT, puisque à aucun moment il ne met en avant la nécessité de la révolution prolétarienne.

 

Dans cette commémoration tronquée de la Commune de Paris, il manque encore un élément capital qui revient sans cesse chez Marx et Lénine, c'est la nécessité absolue du parti révolutionnaire, du parti de classe, sans lequel le prolétariat ne pourra jamais s'emparer du pouvoir et le conserver.

 

A quoi bon construire un parti ouvrier s'il ne doit pas prendre le pouvoir ? A quoi bon construire un parti ouvrier s'il ne doit pas servir de guide au prolétariat au cours de la révolution prolétarienne ? Peut-être tout simplement parce qu'il n'est plus question de révolution tout court pour les dirigeants du PT ni de prise du pouvoir par le prolétariat. Si vous trouvez la moindre référence à la révolution prolétarienne, à la révolution sociale dans le projet de plate-forme d'actions politiques du PT (première version), je vous paie des prunes !

 

Une fois n'est pas coutume, je me suis livré à l'exercice des citations. Reprenons où nous nous étions arrêtés, comme si de rien n'était.

 

Question : pourquoi un tel oubli, une telle omission ? Comment est-ce possible ? Dans quel objectif ? Nous avons l'horrible habitude de nous  poser un tas de questions et de chercher à y répondre.

 

La réponse tient entièrement dans la ligne politique opportuniste défendue par le PT depuis 20 ans.

 

C'est très simple et cela concorde parfaitement avec l'analyse que j'ai déjà faite de la nature du PT : leur mot d'ordre se résume à la reconquête, au rétablissement de la démocratie qu'ils refusent obstinément de qualifier. Alors posons-nous la question : Mais de quelle démocratie s'agit-il ?

 

De la démocratie bourgeoise évidemment, puisqu'il ne s'agit plus de renverser le régime en place par une révolution. A partir de là, notez bien que c'est à cet endroit là précisément que se situe la manipulation, ils ont beau parler de la remise en cause des institutions, de la propriété privée des moyens de production, etc., mais comme ils oublient de nous dire par quel moyen ils comptent  s'y prendre pour y parvenir, cela n'engage à rien de faire de grandes déclarations de principe, finalement, cela  revient  à rendre ces objectifs impossibles à atteindre... et à laisser les mains libres à la bourgeoisie. S'ils sont impossibles à atteindre, que reste-t-il alors ? L'état bourgeois tel que nous le connaissons depuis plus de deux siècles, car le vide n'existe pas en politique. Il s'agit ni plus ni moins que de couvrir la capitulation totale du PT devant la bourgeoisie. La boucle est bouclée.

 

Posez donc la question suivante à un militant du PT : qu’est-ce que cela signifie pour le PT, la rupture avec les institutions de la Ve république ?

 

Remarquez que la LCR et LO parlent eux de la révolution, mais ils ne font qu'en parler, ce qui revient finalement au même.

 

Évoquer les enseignements que Marx avait tirés de l'échec de la Commune de Paris aurait pu donner des idées malsaines aux travailleurs et aux militants, ils pourraient se dire, à juste raison, qu'il faut détruire de fond en comble l'appareil de l'État bourgeois pour instaurer la démocratie ouvrière, qu'il faudra en passer par une révolution obligatoirement violente pour avancer concrètement vers le socialisme, ce qui est en contradiction avec les objectifs politiques poursuivis par les dirigeants du PT qui entendent conserver la structure de l'État bourgeois actuelle. Le PT qui n'est ni un parti révolutionnaire ni un parti socialiste ni un parti communiste, chacun l’aura compris.

 

Pour couvrir leurs trahisons, les staliniens avaient besoin de conserver des références à la lutte des classes, à la révolution d'octobre, au marxisme…

 

Pour couvrir sa capitulation devant la bourgeoisie, le PT a besoin de conserver quelques références à la lutte des classes, à la Commune de Paris et au marxisme…

 

Ni l'un ni l'autre ne pouvaient ou ne peuvent se présenter tel qu'ils sont véritablement.

 

Les staliniens ont continuellement falsifié l'histoire de la lutte des classes en employant tous les moyens possibles et inimaginables, souvent maladroitement, tout en continuant de se réclamer du communisme.

 

De leurs côtés, les dirigeants du PT falsifient l'histoire de la lutte des classes en utilisant des moyens plus subtils, plus sophistiqués, professoraux, en en modifiant discrètement le contenu au grès des circonstances, une paire de ciseaux où une gomme à la main, pour au bout du compte justifier leur ligne politique, tout en se réclamant du trotskysme, bien entendu.

 

Dans les deux cas, la méthode est exactement la même, troublant, non ? Non, pas vraiment !

 

Et ne venez pas me dire que je me livre à un amalgame ou à une comparaison douteuse, les faits sont éloquents et parlent d'eux-mêmes, et ils ne sont pas dus au hasard, à moins que le hasard ait une fâcheuse tendance à se répéter, ce qui serait un contre-sens.

 

Finalement,  leur objectif n'en est pas moins commun : empêcher à tout prix que se construise dans ce pays un parti révolutionnaire, afin que le régime capitaliste perdure.

 

Sous couvert de pédagogie, sous prétexte d’éduquer les masses, en réalité, on assiste à une entreprise de démagogie, de toilettage du marxisme savamment planifiés par le professeur d’histoire Daniel Gluckstein.