la révolution socialiste mondiale en marche Karl Marx - 1818-1883 K.Marx - F.Engels - 1848 - au format word K.Marx - 1871 - au format pdf Friedrich Engels - 1820-1895 1877-1878 - au format html 1877-1878 - au format pdf V.Lénine - 1870-1824 1919 - au format pdf Léon Trotsky - 1879-1940 Trotsky - 1938 - au format rtff au format htm Rosa Luxemburg - 1870-1919 1898-1899 - au format pdf Abattre la Ve République pour rompre avec l'UE Lénine balaie le vieux monde pourri notre héritage notre méthode à ouvrir au format html Rakosi -1923 - au format pdf Oeuvres des marxistes Engels -  1880 - 33 pages - format html Lénine - 1908 - 4 pages au format pdf Lénine - 1913 - 2 pages à télécharger - format pdf Lénine - 1915 - 20 pages au format pdf Lénine - 1916 - 5 pages au format pdf Lénine - 1916 - 6 pages au format pdf Lénine - 1918 - 42 pages  au format pdf Trotsky - 1924 - 72 pages  au format pdf Trotsky 1938-1940 - format pdf Trotsky - 1939 - 13 pages au format pdf Trotsky - 1939 - au format pdf
pour un parti ouvrier socialiste révolutionnaire


Site actualisé le 16 janvier.............. Pas de dialogue avec Sarkozy et son gouvernement qui ne sert qu'à légitimer ses mesures réactionnaires entièrement tournées contre le prolétariat, au pire à brader les intérêts de la classe ouvrière, dont nos retraites... Pas touche à nos retraites ! A bas le capitalisme et les institutions : A bas Sarkozy : dehors !


 


Quand J-C Trichet prend ses désirs pour la réalité...

1- La reprise économique va être difficile, a déclaré le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet.

"Nous avons eu une récession très grave, nous l'avons surmontée maintenant. Mais la reprise est une reprise qui va être difficile, chaotique", a-t-il déclaré sur France Inter.

" Il faut tout faire pour que la confiance accélère", a-t-il ajouté. "Il faut rester en alerte en permanence, flexibles, prêts à changer".

Interrogé sur les actifs toxiques des banques, en partie à l'origine de la crise financière qui secoue le monde depuis plus d'un an, Jean-Claude Trichet a répondu : "Aujourd'hui c'est un problème qui demeure, ce n'est pas le problème principal".

"Le problème principal, c'est que la récession elle-même a provoqué un certain nombre de pertes supplémentaires ou de provisionnements nécessaires supplémentaires sur les prêts qui avaient été consentis à l'ensemble du secteur productif", a-t-il expliqué.

"Mais tout ceci doit pouvoir être absorbé par le secteur financier compte tenu de l'ensemble des mesures qui ont été prises", a conclu Jean-Claude Trichet.

2- Record des rémunérations en 2009 dans la finance aux Etats-Unis.

Le total des rémunérations versées par les principales banques et institutions financières américaines a bondi de près de 18% en 2009 pour atteindre le record de 145 milliards de dollars (100 milliards d'euros), d'après les calculs du Wall Street Journal. (Reuters 15.01)

L'enquête publiée par le journal dans son édition internet de jeudi révèle que les traders, banquiers d'affaires et gestionnaires de fortune peuvent s'attendre à voir leurs revenus dépasser légèrement les records qui avaient été atteints en 2007.

Commentaire.

"Absorbé" n'était peut-être pas le mot le plus approprié monsieur Trichet, l'aristocratie financière vomit ses dettes ou actifs toxiques sur les contribuables, et elle digère tranquillement les profits de la spéculation qui a repris de plus belle grâce aux milliers de milliards de dollars qu'elle a reçues de la Fed, et des banques centrales ailleurs qu'aux Etats-Unis avec l'accord des différents gouvernements qui sont en réalité ses représentants et non ceux de la population laborieuse. Il faut les chasser du pouvoir !


Les documents disponibles dans cette page


L'article de presse du jour :
 - Construction navale : la Chine devient leader mondial. (15.01)
 - La Corée du Sud, nouveau tigre nucléaire. (15.01)
La causerie du jour (15.01)
Les articles de Lutte de classe (09.01)
La tribune libre (09.01)
Défense du marxisme (09.01)


INFO ÉCONOMIQUE

   Les dernières dépêches
  - Chine. Construction navale : la Chine devient leader mondial (15.01)
  - La Corée du Sud, nouveau tigre nucléaire (15.01)
  - France. LVMH : Bernard Arnault s'entoure de «stars» de luxe (14.01)
  - France. Quand les entreprises profitent du crédit pas cher. (13.01)
  - France. Une Clio 4 "made in Turquie" n'étonne pas les analystes. (13.01)
  - France. Vents mauvais pour les exportations françaises. (09.01)
  - La Chine et six pays d'Asie du Sud-Est suppriment la quasi-totalité des droits de douane (03.01)
  - Fusions-acquisitions: 2010, la nouvelle vague (01.01)
  - L'émission de nouvelles actions, le bon filon des banques d'affaires (01.01)
  - La crise mondiale : son coût par Laurent Carroué (01.01)
  - L'économie souterraine atténue l'impact de la crise (01.01)
  - Le cru 2010 de fusions et acquisitions s'annonce encore médiocre. (01.01)
  - Le déclin de la France et de l'Europe s'accélère. (01.01)
  - Les marchés «BRIC» repartent de plus belle. (01.01)


INFO SOCIALE

   Les dernières dépêches
  - Le parquet requiert en appel les mêmes peines contre les "Conti". (14.01)
  - Le temps de travail baisse constamment depuis 1950 en France. (14.01)
  - L'hôpital public supprime des emplois... depuis 2008. (13.01)
  - "Pour les soins courants, il y a déjà privatisation de la protection sociale". (13.01)
  - Sarkozy veut accélérer la réforme de l'hôpital et de la médecine. (13.01)
  - Un préfet interdit à une entreprise qui a licencié de recruter à l'étranger. (13.01)
  - Il faudra travailler plus pour assurer les retraites, dit Darcos. (13.01)
  - Sondage: une majorité de Français inquiets quant à la garantie de toucher une retraite satisfaisante. (11.01)
  - Caterpillar, les licenciés en plan. (07.01)
  - Les salariés de l'usine Hymer brûlent des éléments des caravanes qu'ils fabriquent. (05.01)


INFO SYNDICALE

   Les dernières dépêches
  - Nicolas Sarkozy réunira les partenaires sociaux le 15 février. (16.01)
  - Le Syndicat de la magistrature appelle à manifester le 21 janvier. (16.01)
  - Education: la CGT appelle à la manifestation nationale prévue le 30 janvier à Paris. (15.01)
  - Nouveau préavis de grève dans les ports pour le 12 février. (15.01)
  - Appel à la grève des inspecteurs du permis de conduire mardi. (13.01)
  - Appel intersyndicale à la grève des infirmières le 26 janvier. (09.01)
  - Vers une grève des contrôleurs aériens les 13 et 14 janvier. (09.01)
  - Le LKP appelle à la grève générale en Guadeloupe dès le 20/01. (08.01)
  - L'UNSA-Education et le SGEN-CFDT appellent à la grève le 21 janvier. (07.01)
  - Retraites: François Chérèque favorable à une "réforme d'ampleur" mais sans précipitation. (07.01)
  - Grève dans les ports français ce lundi à l'appel de la CGT. (05.01)
  - Education : la FSU appelle à une manifestation nationale le 30 janvier à Paris. (05.01)


INFO POLITIQUE

   Les dernières dépêches
  - Sarkozy à table avec des intellos. Les nouveaux intellectuels du XXIe siècle. (14.01)
  - François Fillon et Nicolas Sarkozy, "La carpe et le lapin". (13.01)
  - Mort de Daniel Bensaïd, figure du trotskysme français. (13.01)

La constitution de la Ve République


INFO INTERNATIONALE

   Les dernières dépêches
  - USA. Record du nombre de saisies immobilières en 2009 aux Etats-Unis. (15.01)
  - Inde : une classe moyenne à la fois mondialisée et patriote. (14.01)
  - Israël approuve la construction d'une barrière le long de sa frontière avec l'Egypte. (13.01)
  - Russie. Le pouvoir russe s'attaque aux syndicats, sous couvert de lutte antiterroriste. (09.01)
  - UE. L'Espagne veut «muscler» la stratégie de Lisbonne. (09.01)
  - Irak. 15 partis menacés d'inéligibilité pour les législatives en Irak .(09.01)
  - Italie. Emeutes de travailleurs migrants dans le sud de l'Italie. (09.01)
  - Italie. Un plafond de 30% d'élèves étrangers dans les classses en Italie. (09.01)
  - USA. Des gouvernements étrangers et des multinationales financent la fondation Clinton(03.01)
  - Afghanistan. Le parlement afghan retoque la quasi-totalité des ministres choisis par Karzaï. (03.01)
  - G-B. L'idée d'un contrôle au faciès dans les aéroports fait son chemin en Grande-Bretagne. (03.01)
  - Inde. Ratan Tata: "L'Asie va dominer le siècle". (01.01)


TRIBUNE LIBRE

Petit compte rendu personnel de la manif de soutien aux contis. (16.01)
Appel au renforcement du Front Syndical de Classe. (09.01)
Débat révolutionnaire n°19 (de militants du NPA) (09.01)
Iran. Tract commun PCOI, CCI-T, UPC. (08.01)
Soutien aux salariés et au syndicat CGT de Philips Dreux (FSC) (06.01)
Pourquoi un « programme d’action » ? (groupe CCI-T)


DÉFENSE DU MARXISME

 - Quelques enseignements du marxisme (11)
Les syndicats à l'époque de la décadence impérialiste (1940) - Léon Trotsky
Le mouvement syndical, les comités de fabrique et d’usines (IIe congrès de l'IC) (1920)
L'Internationale Communiste et l'Internationale Syndicale Rouge (IIIe congrès de l'IC) (1921)
Thèses sur l'action communiste dans le mouvement syndical (IVe congrès de l'IC) (1922)


ARTICLES DE LUTTE DE CLASSE

Les causeries de 2009 (983 pages - 6MO) (09.01)
La théorie doit-elle s’adapter à la réalité ou l’inverse ? (09.01)

Copenhague. Le populisme de gauche à la rescousse du capitalisme. (22.12)
Copenhague. Quelle est l'origine de leur fiasco ? (21.12)
Copenhague. Ils en ont appelé aux capitalistes. (20.12)
Copenhague. L'échec annoncé de longue date d'un système économique à l'agonie...
      sauf pour le mythomane Sarkozy. (20.12)

Le syndicalisme à la dérive. (15.12)
Réponse à deux courriels reçus. (08.12)


La causerie du jour

Le 15 janvier

Je suis à peu près rétabli à ceci près que je me traîne une vieille fatigue. L'arthrite dans les articulations causé par le virus du chikungunya peut durer plusieurs mois, mais bon, il y a pire sur terre, le peuple haïtien martyr par exemple ou nos frères de Palestine, d'Irak, d'Afghanistan ou d'ailleurs...

J'ai ajouté un article dans la rubrique justice :Un haut magistrat critique le projet de réforme devant Fillon

Il semblerait qu'il y ait en moyenne 65 à 70 camarades qui se connectent sur le site quotidiennement, soit environ 2.000 connections par mois. Comme l'ancien nom de domaine (www.meltl.com) se terminait pas .com, les robots avaient tendance à le prendre pour un site à caractère commerciale, ce qui augmentait le nombre de connections (parasites), avec le nouveau nom de domaine qui se termine par .org, ce n'est plus le cas, les statistiques sont donc plus fiables. (A suivre)

Dans le dernier numéro (80) d'Informations ouvrières ils ont publié la lettre d'un lecteur àA propos d’une tribune sur l’ONU et l’Afghanistan publiée dans le numéro précédent et que j'avais violemment brocardée, un militant du POI en appelait à l'ONU. Cela ne change rien au fait qu'il y a bien des adhérents de "droite" au POI comme l'avait dit Schivardi non sans s'en réjouir d'ailleurs. Plus on est de fous plus on rit ! Dommage, cela ne nous fait pas rire du tout, pas plus que la plupart des militants du CCI-POI !

En parcourant rapidement ce numéro d'IO, j'ai remarqué qu'ils traitaient à peu près 80% des infos que vous trouvez dans le site les jours précédents. La seule différence c'est qu'ils ont accès aux dépèches de l'AFP ce qui n'est pas mon cas, je n'ai pas des milliers d'euros à balancer pour quelques malheureuses dépêches, les infos d'Associated Press et de Reuters qui sont disponibles gratuitement sur le Web couvrent 90 à 95% de l'actualité nationale et internationale, plus les articles de la presse nationale mis en ligne qui couvrent pratiquement le reste. Ce journal propose aussi des analyses ou des comte-rendus de batailles qui peuvent intéresser les militants. Attendons de voir la nouvelle mouture...

En page 6, on peut lire à propos des partis se réclamant de la classe ouvrière lancés dans la campagne pour élections régionales : "La région serait donc l’échelon de « résistance » ?". Au POI avec les "élus" de tous bords politiques y compris de "droite" (dixit Schivardi) ils font guère mieux ! Chut, il ne faut pas dire qu'ils font feu de tout bois !

Détendons-nous, toujours en page 6, ils posent une question d'une pertinence renversante : " Est-il naturel que tout s’arrête quand il neige ? Non...". Je me souviens que mes parents m'avaient décrit des situations semblables dans les années 50, à la belle époque de la IVe République et des nationalisations, mais bon, qui s'en souvient, qui parmi les jeunes le savent, très peu... Je comprends bien l'argumentation qui accompagne cette situation, elle est plutôt tirée par les cheveux.

J'ai apprécié l'article de Lucien Gauthier en page 16 consacré à Stéphanie Lalisse morte le 28 décembre dernier "parce que son écharpe a été happée par la machine sur laquelle elle travaillait.". On apprend dans cet article qu'il fait 13°C le matin dans l'usine à 11h du matin et à peine 5°C à 5h du matin. Insupportable !

Dans cette usine de Trocmé, dans la Somme, il doit bien y avoir des syndicats et des délégués du personnel et du comité d'entreprise, un CHSCT, des visites de l'inspection du travail éventuellement, comment se fait-il que des ouvrières puissent travailler dans de telles conditions dignes du début du XXe siècle sans que la direction soit inquiétée ou mise en demeure de respecter la législation en vigueur en la matière ? Cette question L. Gauthier ne la pose pas, elle est peut-être embarrassante, dommage encore une fois de passer à côté de l'essentiel : comment cela est-il possible au XXIe siècle en France ?

Et l'édito de D. Gluckstein ? S'il n'était pas consacré aux retriates, on dirait : sans intérêt ! Il se termine ainsi "La classe ouvrière, elle, n’a d’autre choix que de défendre chacune des conquêtes chèrement arrachées par la lutte de classe, en particulier en 1945. « Pas une seule contre-réforme ! Ne touchez pas à nos retraites ! » : tel est l’ordre du jour ouvrier pour 2010.". Il propose quoi ? Rien ! Il inscrit le combat pour la défense des retraites dans quelle perspective politique ? Aucune ! Mais le POI a les moyens de faire reculer appareils, gouvernement et patronat, comme sur la question des licenciements par exemple ! On se demande qui peut y croire, qui peut suivre une telle orientation, des militants qui ne se posent apparemment pas trop de questions, hélas !

La seule chose sur laquelle on serait presque d'accord, c'est que l'heure est à la construction du parti, pas n'importe quel parti, pas sur n'importe quelle orientation, pas pour faire et faire croire n'importe quoi aux travailleurs et militants. Vous n'avez ni les moyens de changer le cours des choses ni d'influer sur lui, vous venez d'en donner la preuve pour la énième fois, cela fait 60 ans que vous y croyez sans résultat, alors il faudrait peut-être un jour s'en apercevoir et en tirer les leçons, ce serait la moindre des choses, creusez-vous un peu la cervelle pour trouver ce qu'il reste à faire.

Là encore, dommage, car les initiatives prises par le POI pour organiser la classe iraient dans la bonne direction s'il leur donnait un contenu et une perspective politique, c'est cela et uniquement cela dont a besoin la classe ouvrière et les militants. Je conseille toujours aux camarades inorganisés ou qui ne savent pas comment se rendre utiles à la classe de rejoindre les comités mis en place par le POI, cela fait partie de ma conception du front unique. Si maintenant les camarades attendent qu'il existe une structure parfaite pour militer, ils peuvent attendre longtemps, cela n'a jamais existé, ce n'est qu'un prétexte pour rester tranquillement chez soi à refaire le monde, on peut facilement s'en inventer un tous les quatre matins !

Quant à nos camarades qui ont rejoint le NPA, nous leur souhaitons bonne chance, c'est leur choix et il faut le respecter, ce n'est pas forcément le meilleur choix qu'il y avait à faire, ils peuvent aussi s'associer aux combats des militants du POI... Il faut concevoir qu'il y ait différents niveaux de conscience politique parmi les militants et les travailleurs et que selon leur niveau de conscience particulier ils soient davantage attirés par un parti ou une structure qu'une autre, il n'y a pas de honte à cela et aucun mépris à avoir envers les militants qui choisissent un parti plutôt qu'un autre.

L'essentiel est d'aider le niveau de conscience politique des masses à progresser, à avancer vers le socialisme, de définir les moyens qui permettent d'avancer dans cette voie, le reste, la lutte de classe et l'histoire le règleront en temps utile. Au-delà de la question des appareils et des conditions objectives, c'est bien le niveau de conscience politique du prolétariat et de la petite-bourgeoisie qui pose problème, leur compréhension du monde dans lequel nous vivons, des rapports sociaux qui sont à l'origine de cette situation, des contradictions propres au système capitaliste qui conduisent l'humanité au chaos et à la barbarie, et qu'il existe une issue politique pour pouvoir satisfaire l'ensemble de nos revendication et mettre un terme à toutes les souffrances et maux qui nous accablent quotidiennement. Sans espoir qu'il est possible de changer la société, sans théorie pour porter cet espoir, le socialisme, nous en serons toujours au même point.

On dit que c'est une nécessité (historique) d'en finir avec le capitalisme, bien, mais il faut lui donner un contenu précis et l'inscrire dans une perspective politique, sinon, c'est une déclaration vide et sans intérêt, sans lendemain, cela n'a aucune valeur, cela revient à faire un voeux en espérant que les choses changent un jour sans savoir vraiment comment, on n'est guère avancé, on piétine. Si nous ne sommes pas convaincus nous-même que nous vaincrons, comment pourrions-nous convaincre des militants ou des travailleurs de partager nos convictions ? Impossible ! De la même manière, j'expliquais récemment par courriel à des camarades que l'on ne pouvait pas prôner la révolution socialiste sans qu'elle repose sur des faits ou des arguments concrets, solides, il faut être sérieux et ne pas raconter n'importe quoi aux militants... (A suivre)

Quelques infos en bref.

Venezuela. Cherchez l'erreur.

Le président Hugo Chavez a suspendu les coupures d'électricité roulantes dans la capitale Caracas, 24 heures après le début de ce rationnement. Il a annoncé mercredi soir avoir limogé le ministre de l'Electricité qu'il a rendu responsable des erreurs dans la mise en place du système.

"J'ai ordonné que les coupures soient suspendues uniquement à Caracas parce que ce gouvernement doit être capable de reconnaître ses erreurs et de les réparer", a déclaré Hugo Chavez à la télévision.

Depuis le début du système à Caracas mardi à minuit, les autorités ont coupé le courant dans les mauvais quartiers de la capitale. "Je crois que dans un quartier, ils ont coupé l'électricité à deux reprises", a déploré Hugo Chavez.

Certains feux de circulation ont même été privés d'électricité. "Cela suffit", a lancé le président vénézuélien, qui a demandé à son ministre de l'Electricité Angel Rodriguez de démissionner. (AP 14.01)

Besson inspire quoi ? Interrogation, malaise et rejet : 80% !

48 % des Français ne sont pas intéressés (dont 25 % pas du tout) par le débat sur l'identité nationale, alors que 42 % se disent intéressés (12 % tout à fait intéressés), indique un sondage TNS Sofres/Logica pour le journal Le Monde et l'émission À vous de juger/France2 . 47 % jugent le débat inutile (25 % ne le jugent pas du tout utile), alors que 40 % le jugent utile (11 % tout à fait utile), selon le sondage.

La première réaction que suscite Besson est l'interrogation (36 % de citations), devant le malaise (25 % de citations). Le rejet (19 %) et le respect (12 %) arrivent ensuite, loin devant l'admiration (2 %). (Lepoint.fr 14.01)

Italie. Sicile, quel employeur ? Fiat ou la mafia ?

L'administrateur délégué de Fiat, Sergio Marchionne, annonce qu'il ne reviendra pas sur la décision controversée de fermer l'usine sicilienne de Termini Imerese, en expliquant que les constructeurs européens doivent réduire leurs capacités sans l'intervention des gouvernements.

"Nous sommes le plus gros groupe industriel d'Italie, mais nous n'avons pas la responsabilité de gouverner le pays", a-t-il souligné. "Le débat s'arrête là."

Le taux d'utilisation des capacités du secteur automobile européen pourrait chuter à 65% cette année, contre 75% l'an dernier, a estimé celui qui est également à la tête de Chrysler.

"La raison (de cela), tout simplement, c'est que les constructeurs européens ne ferment pas d'usines. En réalité, ils sont souvent payés pour ne pas le faire", a-t-il ajouté, en faisant référence aux subventions publiques qui ont selon lui "faussé" le marché automobile européen. (Reuters 14.01)

Grèce. Le chaînon le plus faible ? Le gouvernement grec a approuvé jeudi un plan de relance qui doit permettre de réduire de manière drastique son énorme déficit public et le ramener à 2% du PIB en 2013, en réduisant de nouveau les dépenses publiques et en augmentant les recettes publiques, au travers de taxes supplémentaires. Le plan prévoit une réduction progressive de la dette publique jusqu'en 2012 qui, selon les estimations, doit atteindre 120,4% du PIB cette année. En 2009, le déficit publique est estimé à 12,7% du PIB. (AP 14.01)

Des scientifiques dont le cerveau évolue très lentement.

Le chromosome Y, propre à la gent masculine, évolue bien plus vite que le reste du code génétique humain, souligne une étude publiée en ligne par la revue scientifique "Nature".

"Le chromosome Y apparaît comme le chromosome humain qui évolue le plus rapidement", souligne le Dr. David Page, co-auteur de l'étude, directeur du prestigieux Institut Whitehead à Cambridge et professeur de biologie au Massachusetts Institute of Technology (MIT). "C'est comme une maison qui est reconstruite en permanence."

Cela ne signifie pas pour autant que les hommes sont plus évolués que les femmes, précise Jennifer Hughes, principale auteure de l'étude, qui a duré deux ans. (pas de bol ! - Lutte de classe)

Certains chercheurs ont émis l'hypothèse il y a quelques années que le Y rétrécissait et finirait par disparaître dans 50.000 ans, entraînant l'extinction de la gent masculine. "La science prouve" que cette théorie de la disparition des hommes "n'est pas du tout vraie", précise Mme Hughes. (AP 14.01)

Ouf, nous voilà rassurés et surtout sauvés ! Nous les mâles, on aime les femmes, mais il ne faudrait pas qu'elles deviennent envahissantes ! Cet article est d'autant plus débile, que cela n'aboutirait pas seulement à l'extinction de la "gent masculine", mais à celle de l'espèce humaine tout court, à moins que les lesbiennes se reproduisent entre elles ! Dommage pour les banques américaines du sperme dont l'action va chuter en Bourse ! Les bourses ou la vie, quoi !


Le 14 janvier

Il est déjà midi, j'ai commencé à bosser à 8h30. C'est pendant trois jours la fête la plus importante du Tamil Nadu, Pongal, initialement elle correspondait à la première moisson de l'année et à la coupe de la canne à sucre, elle s'est doublée depuis d'une sorte de fête du travail... et de l'hygiène, je ne sais comment dire autrement, on doit nettoyer tous les outils y compris les vaches, ça c'est pour la fête du travail. Pour ce qui concerne l'hygiène, on doit brûler devant sa porte toutes les saloperies que l'on a accumulées chez soi dans l'année, les vieux vêtements, etc, une occasion pour nettoyer chez soi de fond en comble, une fois par an c'est déjà pas mal. Je ne vous dis pas l'état des rues au bout des trois jours qui sont aussi une orgie de bouffe où l'on s'empiffre à se faire exploser l'estomac, c'est indécent, de mon côté, je ne change rien à mes habitudes.

Le dernier jour est consacré au fric, on se fait des cadeaux, on distribue de l'argent, on est racketté par une ribambelle de profiteurs professionnels que personnellement j'envoie promener plus ou moins aimablement quand ils n'insistent pas lourdement, l'obscurantisme feint ou entretenu vous donne la nausée, je ne donne pas une roupie, surtout pas aux religieux, une question de principe, quand je donne, c'est au hasard d'une rencontre dans la rue à un mendiant dont j'ai conscience de partager le destin, on se ressemble tellement, je n'en cause pas, cela ne regarde personne que lui et moi.

Donc pas de causerie politique aujourd'hui en ligne, ce qui ne veut pas dire que je pense à autre chose.

Quelques infos en bref.

Faire payer les pauvres.

Selon l'étude de Familles rurales, les surgelés premiers prix coûtent 14% de plus qu'il y a un an. Les surgelés et les boissons figurent parmi les produits dont le prix a le plus augmenté en 2009.

Les prix des produits aux marques de distributeurs et low cost ont légèrement baissé (-1,2 et -0,5 %) en un an alors que ceux des grandes marques grimpaient de 3,8 %.

Depuis 2006, date de la création de son Observatoire des prix, Familles rurales a noté que les premiers prix, peut-être du fait de l'engouement qu'ils suscitent, ont connu une hausse de 9,3 % contre seulement 0,8 % pour les marques de distributeurs et 2 % pour les grandes marques.

Quant au prix de la baguette, sujet sensible s'il en est, on apprend que c'est en grande surface qu'il s'est envolé. A 55 centimes en moyenne, il a bondi de 15 % en 2009 et 28 % sur deux ans. Bien plus chère en boulangerie (83 centimes), elle y a connu une hausse plus raisonnable de 1,2 % l'an passé et 5 % en deux ans. (lefigaro.fr 13.12)

Allemagne.

L'économie allemande s'est contractée de 5% en 2009, de loin sa pire performance depuis la Deuxième Guerre mondiale, selon les chiffres officiels publiés mercredi.

Les exportations, élément clé de l'économie allemande, ont baissé de 14,7% en 2009 par rapport à 2008, tandis que les importations ont reculé de 8,9%, selon l'Office de la statistique.

Il faut remonter à 1932 pour trouver une récession comparable (-4,9%). En 1931, l'Allemagne avait connu une récession à 10,9%. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, les plus mauvais chiffres avaient été enregistrés en 1975 (-0,9% pour l'Allemagne de l'Ouest), et en 1993 (-0,8% pour l'Allemagne réunifiée).

Le gouvernement allemand prévoit une croissance de 1,2% en 2010. (AP 13.01)

Haïti.

"Il va falloir reloger Port-au-Prince, soit deux millions de personnes", a expliqué mercredi soir l'ambassadeur de France à Haïti, Didier Le Bret, joint au téléphone par France-2. "Je n'ai quasiment pas croisé une maison qui tenait", ajoutant avoir vu des rues "jonchées déjà de cadavres". (AP 13.01)

Les caisses des capitalistes sont vides, à vos dons, à votre bon coeur, infâme et cynique régime !


Le 13 janvier

J'ai retiré à sa demande l'article du camarade routier car il souhaitait corriger certains passages... J'ai corrigé le lien en direction du tract du CCI-T sur l'Iran, avec mes excuses. J'ai préparé un article sur la crise et les perspectives politiques du combat pour le socialisme, il fait déjà 6 pages, je dois encore le compléter et le corriger, il sera en ligne dans quelques jours. En fait il s'agissait d'une causerie au départ, puis voyant sa longueur, j'ai pensé qu'il serait préférable de le proposer sous forme d'article.

En voici le premier paragraphe :

Le 8 janvier je posais une question aux militants qui se connectent sur le site : selon vous, quelles leçons faut-il tirer du fait que le capitalisme a réussi à se sortir (provisoirement ?) de la plus formidable crise de son histoire ? A ce jour pas la moindre réponse ! Je crois que les camarades n'ont pas vraiment pris conscience de l'enjeu de cette question. C'est extraordinaire car selon les conclusions qu'on tire de cette crise, le socialisme demeure une perspective valable ou il ne serait finalement qu'une utopie, ni plus ni moins, et je suis très sérieux, ce n'est pas le genre de sujet avec lequel on plaisante. Si maintenant cette question ne vous intéressait pas, je ferais mieux de faire autre chose que de m'user la santé avec ce site Internet.

Quelques infos en bref.

Même une pute a plus de dignité.

Fadela Amara s'est attirée lundi de nouvelles critiques en reprenant à son compte l'expression controversée de Nicolas Sarkozy sur la nécessité de "nettoyer au kärcher" la violence urbaine.

Le Collectif Banlieues Respect exprime des doutes sur la capacité de la secrétaire d'Etat à "apporter des solutions efficaces sur ces questions complexes, lorsque nous voyons que, dans les faits, il n'y a pas de plan banlieues." (Reuters 11.01)

La Talonnette dit aussi le mal-aimé.

Une manifestation anti-Sarkozy a eu lieu ce mardi midi, en marge de la visite du chef de l'Etat à Perpignan.

"Plusieurs centaines de personnes, 350 selon la police, 500 selon les organisateurs, ont manifesté dans le centre de Perpignan", rapporte Le Figaro.fr.

Selon le site du quotidien, ces manifestants -qui ont répondu à l'appel de la CGT, de l'UNSA, de la FSU et de Solidaires- ont été maintenus à 800 mètres du palais des congrès de la ville, où Nicolas Sarkozy prononçait son discours.

Cette manif' visait à dénoncer "la politique économique et sociale du gouvernement", toujours selon Le Figaro.fr.

Les manifestants se sont aussi élevés contre le fort déploiement policier mis en place pour cette visite. Depuis lundi matin, un important secteur de Perpignan était interdit au stationnement et 70 policiers locaux avaient notamment été détachés de leurs fonctions habituelles, selon le site du Midi Libre.

Le leader départemental de la CGT a manifesté sa colère: "Non content de bloquer un quart de Perpignan, le président ne veut ni voir ni entendre la moindre critique. Il ne nous laisse que deux choix : venez m'applaudir ou cassez-vous." (LePost 12.01)

Reconnaissons qu'il faut une certaine dose d'opportunisme (un euphémisme pour cette racaille !) pour vouloir faire entendre quelque chose à Sarkozy !

C'est passé comme une lettre à La Poste.

Le Parlement français a adopté définitivement mardi soir le projet de loi qui propose de modifier le statut de La Poste.

Les députés ont entériné par un vote à main levée le texte mis au point par une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat que les sénateurs avaient adopté le 23 décembre.

Le projet de loi est donc définitivement voté par le Parlement. (Reuters 12.01)

Les mains Total ment libres.

Total envisage une fermeture définitive de sa raffinerie de Dunkerque (Nord) faute d'avoir trouvé un repreneur pour ce site, déclare une source proche du dossier.

Le groupe pétrolier a fermé le 15 septembre cette raffinerie pour une durée indéterminée en raison de la faiblesse de la demande et des marges de raffinage. Le site emploie un peu moins de 400 personnes.

"Aucun repreneur n'a été identifié. La décision est sur le point d'être prise, le scénario de la fermeture avec transformation du site fait partie des scénarios les plus plausibles", a déclaré à Reuters cette source proche du dossier.

"Cependant les choses évoluent très vite", a-t-elle ajouté, précisant que Total n'excluait pas une "mise sous cocon" de la raffinerie ou encore la mise en oeuvre d'un programme de maintenance du site - d'un coût de 60 à 120 millions d'euros - avant son redémarrage.

Mise en service en 1974, la raffinerie des Flandres est une des six raffineries françaises du groupe. (Reuters 12.01)

Comment ils refont l'histoire. L'Egypte des pharaons : un oasis de bonheur pour les ouvriers !

L'Egypte a exposé lundi une série de tombes datant de plus de 4.000 ans et appartenant semble-t-il à des ouvriers engagés pour la construction des pyramides de Gizeh, contrairement au mythe populaire qui veut que ces monuments aient été bâtis par des esclaves.

Passons sur le fait qu'à cette époque, ouvriers et esclaves avaient pratiquement le même statut, ils crevaient très tôt !

L'historien grec Hérodote d'Halicarnasse, qui vivait au Ve siècle av. JC, avait décrit les bâtisseurs des pyramides comme des esclaves.

Au XXIe siècle, pour un Etat qui vit en partie du tourisme, cela la fout mal d'avoir dans ses ancêtres des esclavagistes.

Mais les dernières découvertes étaient encore un peu plus la thèse moderne des pharaons payant des ouvriers pour construire les pyramides, a souligné lundi le chef des Antiquités égyptiennes, Zahi Hawass. Les "Egyptologues sérieux" savent depuis longtemps que les pyramides n'ont pas été bâties par des esclaves.

Thèse "moderne", égyptologue "sérieux", cela veut dire quoi ? Un constat réalisé sur place 25 siècles plus tôt aurait moins de valeur qu'une "thèse" sortie de la bouche d'un intellectuel fonctionnaire au service du gouvernement égyptien 4.000 ans plus tard ? Des pharaons payant des ouvriers pour édifier des monuments inutiles sortis tout droit de leur esprit mégalomaniaque ou dérangé, cela fait mieux dans l'histoire de l'Egypte présentée aux touristes. S'il a fallu plus de 10.000 ouvriers pour bâtir pendant 30 ans une seule pyramide, il en fallut forcément des centaines de milliers pour construire l'ensemble des pyramides dont il ne reste que quelques vestiges aujourd'hui, on passera sous silence les milliers de morts et plus encore de corps amputés qui ont dû accompagner sa construction, les pharaons n'étaient-ils pas des humanistes avant l'heure, comme plus tard les constructeurs de cathédrales !

Selon Zahi Hawass, les ouvriers des pyramides étaient issus de familles pauvres du nord et du sud de l'Egypte et étaient respectés pour leur travail, au point que ceux qui sont morts sur le chantier ont été enterrés près des monuments sacrés de leurs pharaons. "Ils n'auraient jamais été enterrés avec autant d'honneurs s'ils avaient été des esclaves", affirme-t-il. Heureusement qu'il ne reste pas trace d'un seul squelette de ces foutus esclaves, car des esclaves il y en avait pour se coltiner les tâches les plus ingrates que les ouvriers n'accomplissaient pas, division du travail et respect du statut oblige !

Ben voyons, quelle touchante intention de la part des pharaons, des démocrates avant l'heure sans doute ! On apprend aussi que "les tombes ne contenaient ni or ni autres objets de valeur, ce qui les a protégées des pillages, et les corps n'étaient pas momifiées." On aurait dû retrouver des milliers de squelettes s'il s'agissait bien d'ouvriers morts lors de la construction des pyramides. A moins qu'il ne s'agisse des ouvriers qui avaient travaillé à la partie la plus secrète des pyramides et qui ont été enterrés vivants.

Les indices recueillis suggèrent que ces hommes consommaient régulièrement de la viande et travaillaient par périodes de trois mois, a précisé M. Hawass. Ils ont mangé au moins 21 boeufs et 23 moutons fournis par des fermes des environs. Et en plus ils se gavaient ! Comme il était généreux le bon pharaon, pour un peu on serait presque nostalgique de cet âge d'or de l'Egypte ancienne

On ne plaisante pas avec ce genre de choses, des anthropologues à partir des restes d'un squelette datant de centaines de milliers d'années retrouvé en Ethiopie, n'avaient-ils pas été capables de reconstituer l'organisation sociale de cette époque dans les moindres détails, au point qu'en lisant leur rapport pour le moins fantasmagorique, j'en étais arrivé à me dire qu'ils en savaient plus long sur cette époque lointaine que la nôtre à partir seulement d'un tas d'os en piteux état. Les miracles existent, la preuve !

Si ces ouvriers n'étaient pas des esclaves, il n'en reste pas moins qu'ils exécutaient des travaux de force, souligne Adel Okasha, qui a supervisé les fouilles. Les squelettes montrent notamment qu'ils souffraient d'arthrite. "Leurs os nous racontent comme ils travaillaient dur."

C'étaient des hommes libres, des citoyens ordinaires, confirme Dieter Wildung, ancien directeur du Musée égyptien de Berlin, "mais ils avaient une vie courte et l'étude des squelettes nous montre qu'ils étaient en mauvaise santé, très probablement parce qu'ils travaillaient si dur". (AP 11.01) En voilà une découverte !

Mais non, mais non, le climat, c'était déjà la faute du climat, les tempêtes de sable, la chaleur accablante le jour et le froid glacial la nuit l'hiver, etc ! Au fait, c'était quoi des "citoyens ordinaires" à l'époque des pharaons, sinon des esclaves libres de se vendre au plus offrant pour survivre dans des conditions effroyables. Elle n'était pas belle la vie à l'époque des pharaons, mesdames et messieurs les touristes, la vie n'est-elle pas belle en Egypte sous le règne de notre pharaon bien-aimé et éclairé Moubarak ?

Argentine. Coïncidence troublante.

Nouveau coup dur pour une Argentine en pleine crise institutionnelle: un juge américain a gelé les comptes de la banque centrale argentine auprès de la Réserve fédérale américaine, a annoncé mardi le ministre de l'Economie Amado Boudou.

Lundi, la juge fédérale Maria Jose Sarmiento avait expliqué qu'elle pourrait prendre tout son temps pour examiner la légalité des décrets d'urgence pris par la présidente et suspendus. Le Congrès devrait se pencher sur la situation en mars lorsqu'il sera à nouveau en session. Ce délai est une mauvaise nouvelle pour la présidente.

Côté américain, a expliqué Amado Boudou, le juge américain Thomas Griesa a pour l'instant gelé 1,7 millions de dollars. Les montants saisis pourraient augmenter, mais absolument pas dépasser les 15 millions, a-t-il ajouté, cherchant à rassurer les Argentins. Le ministre a estimé que cette décision avait peut-être été prise à la demande de créanciers "exigeants" de l'Argentine.

Boudou a demandé à Martín Redrado, président de la Banque centrale, d'avoir "l'attitude qu'il faut", et de permettre "aux institutions de continuer à fonctionner". (AP 12.01)

Venezuela. Le "socialisme du XXIe" siècle déjà en panne.

A compter de ce mardi, l'approvisionnement en électricité va être interrompu pendant quatre heures un jour sur deux par roulement dans tout le Venezuela, intensification du rationnement alors que le pays, menacé de pénurie, se débat en pleine crise énergétique.

Vendredi dernier, le président Hugo Chávez avait exhorté ses compatriotes à économiser l'énergie et annoncé la réduction des heures de travail dans la fonction publique, qui s'arrêteront désormais à 13h, pour faire baisser la consommation. Une réduction des horaires d'ouverture des magasins a également été imposée dans les centres commerciaux. Plusieurs lignes de production d'aluminium ont aussi été fermées pour économiser l'énergie. (AP 12.01)

Si je comprends bien, le Venezuela et l'Inde c'est du pareil au même ! Ici l'hiver c'est tous les matins entre 8h et 10h que le courant est coupé, et entre 6h et 8h du matin l'été, plus bien entendu les coupures à répétition tout au long de la journée, quand elles durent trop longtemps le moteur électrique qui pompe l'eau n'a pas eu le temps de remplir le réservoir de la ville, du coup on n'a pas d'eau non plus, à part cela gardez votre calme !

Chine.

1- La Chine a relevé mardi la part des dépôts que les banques doivent conserver en réserve, signe le plus clair à ce jour de sa volonté de durcir progressivement sa politique monétaire pour éviter une surchauffe économique.

Le relèvement d'un demi-point du ratio des réserves obligatoires entrera en vigueur le 18 janvier et s'appliquera à l'ensemble des établissements bancaires à l'exception des coopératives rurales de crédit, a précisé la Banque populaire de Chine sur son site internet (www.pbc.gov.cn).

Pour Shi Lei, analyste de Bank of China à Pékin, le ratio des réserves pourrait encore être relevé à deux ou trois reprises d'ici la fin du mois de juin.

"Le relèvement du ratio de réserves constitue un signal fort du fait que la banque centrale intensifie ses efforts pour absorber l'excédent de liquidités", affirme Shi Lei.

"Le relèvement pourrait retirer environ 200 à 300 milliards de yuans (20 à 30 milliards d'euros environ) du marché mais il faut en réalité retirer environ 700 à 800 milliards de yuans."

La Chine utilise depuis longtemps le niveau des réserves bancaires pour éponger les liquidités excédentaires dans l'économie engendré par son énorme excédent commercial et des flux d'investissements spéculatifs.

C'est une arme importante dans son arsenal pour réduire l'inflation que les analystes s'attendent à voir monter à plus de 3% cette année après la déflation enregistrée pendant l'essentiel de l'année écoulée.

Le relèvement du ratio de réserves obligatoires intervient après deux mesures plus marginales de resserrement adoptées mardi par la banque centrale.

Elle a relevé le coupon de son adjudication à un an, d'un montant de 20 milliards de yuans, d'environ huit points de base, pour le porter à 1,8434%, alors qu'elle l'avait laissé inchangé lors des 20 précédentes opérations similaires. Le marché anticipait un relèvement de quatre points de base seulement.

La banque centrale a parallèlement retiré un montant record de 200 milliards de yuans de liquidités dans le cadre d'une opération de rachat de titres à 28 jours.

Ces décisions interviennent après la publication d'articles de presse selon lesquels le crédit bancaire a bondi au cours de la première semaine de l'année pour atteindre 600 milliards de yuans.

Ce chiffre s'est ajouté aux inquiétudes déjà vives suscitées par les statistiques du commerce extérieur chinois en décembre, alimentant les craintes d'une surchauffe de la troisième économie mondiale.

Un responsable de la banque centrale chinoise a cherché à minimiser la décision sur les réserves bancaires en disant qu'elle était destinée à gérer la liquidité et à assurer une stabilité des prêts bancaires. (Reuters 12.01)

2- Dopées par les mesures incitatives du gouvernement, les ventes automobiles chinoises ont atteint un niveau record l'an dernier, dépassant celles des Etats-Unis.

Les ventes de l'ensemble des véhicules (bus, camions, et voitures) ont atteint 13,6 millions d'unités en 2009, soit une progression de 46,2% par rapport à 2008, a annoncé lundi l'association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM).

Les ventes de voitures particulières ont bondi de 52,9% en 2009 en Chine, à 10,3 millions d'unités, selon la CAAM. (Reuters 11.01)

Etats-Unis. Obama va-t-en-guerre contre le peuple afghan, suite.

Le président américain Barack Obama va demander au Congrès de lui accorder une rallonge de 33 milliards de dollars à consacrer à l'effort de guerre en Irak et en Afghanistan, a-t-on appris mardi de sources militaires.

Cette rallonge s'ajoute aux 708 milliards de dollars que l'exécutif aurait l'intention de consacrer au budget de la Défense l'an prochain, selon les mêmes sources.

Les 33 milliards de dollars additionnels seront consacrés principalement à l'Afghanistan, où les Etats-Unis ont l'intention de durcir leur effort. (AP 12.01)

Afghanistan. L'Otan sème la terreur.

Les troupes de l'Otan et les forces de sécurité afghanes ont ouvert le feu mardi lors d'une manifestation dans le Sud, faisant monter la température politique dans l'une des régions les plus volatiles du pays en proie à l'insurrection des taliban.

Kamal Khan, n°2 de la police de l'Helmand, a déclaré pour sa part que l'armée gouvernementale avait ouvert le feu pour empêcher des manifestants de s'emparer d'un édifice public. D'après lui, huit protestataires ont été tués et 13 blessés.

Un journaliste de Reuters a aperçu plusieurs civils blessés en cours d'évacuation sur le principal hôpital de Lashkar Gah, chef-lieu de province, sans pouvoir donner de décompte précis. A l'hôpital, un médecin a indiqué que onze hommes avaient été soignés dans son établissement pour des blessures par balles.

Les manifestations faisaient suite à un raid lancé par des soldats occidentaux dans cette localité.

Selon Kamal Khan, les protestataires étaient descendus dans la rue à la suite de rumeurs propagées par les taliban sur des actes contraires à l'islam imputés à ces Occidentaux.

Des villageois ont affirmé que les manifestations avaient eu lieu à la suite d'informations selon lesquelles les forces étrangères auraient profané un Coran pendant leur raid - une rumeur catégoriquement démentie par le lieutenant Nico Melendez, porte-parole de la force de l'Otan. (Reuters 12.01)

La causerie de janvier 2010

La causerie de décembre 2009

La causerie 2009

Un article du Figaro.fr du 14 janvier
Construction navale : la Chine devient leader mondial. (15.01)

Pour la première fois, en 2009 les chantiers chinois ont décroché plus de commandes de navires que leurs rivaux Coréens. Le Japon est relégué à la troisième place.

La crise a provoqué un passage de témoin historique sur les rives de l'Asie Pacifique: la Chine a ravi la place de numéro un mondial de la construction navale à la Corée du Sud. Pour la première fois, en 2009 les chantiers chinois ont décroché plus de commandes de navires que leurs rivaux Coréens. L'Empire du Milieu a raflé 44,4% des commandes mondiales en volume contre 40,1% au pays du Matin Calme, selon les derniers chiffres de l'agence londonienne Clarkson Plc. Il possède aujourd'hui un carnet de commandes cumulé de 53,2 millions de CGT (compensated gross tons, l'unité de mesure du secteur) contre 52,8 à son rival. En pleine décroissance du commerce mondial, les faibles coûts des constructeurs chinois ont fait la différence face à des concurrents Coréens et Japonais qui voyaient leurs carnets de commande fondre à vue d'œil sous le coup des annulations. Et la timide reprise en 2010 devrait encore affermir cette tendance, estiment les experts.

Une révolution puisque la Corée du Sud était le leader incontesté depuis les années 80. Sans aucune expérience dans le secteur au début des années 70, le volontarisme des gouvernements de Séoul et des grands chaebols avait réussi en moins de deux décennies à abattre la suprématie du Japon, relégué aujourd'hui au troisième rang. Un miracle érigé en fierté nationale qui est aujourd'hui mise à mal.

La Corée du sud n'a pas dit son dernier mot

Mais face aux assauts chinois, la quatrième économie d'Asie n'a pas dit son dernier mot. Regroupant toujours sept des dix plus gros chantiers de la planète, elle mise sur le haut de gamme et fait encore la course en tête en valeur du carnet de commande. Les géants comme Hyundai, Daewoo, ou Samsung gardent une confortable marge d'avance sur les segments à forte valeur ajouté qui sont les plus lucratifs: les méthaniers, les super tankers ou containers ou les plateformes de forage en haute mer dont la demande augmente à mesure que le pétrole se raréfie. Les majors comme Shell ou Exxon concluent avec eux des contrats de longue durée qui leur assurent un avenir à long terme. Mais cette évolution est souvent hors de portée des chantiers de taille moyenne qui subissent de plein fouet la concurrence chinoise et voient leur avenir en pointillé. «Ils vont souffrir », annonce Young Il Bae, chercheur au Samsung Economic Research Institute.

Politique de concentration

D'autant que si la demande mondiale de navires est repartie après une année noire, elle ne devrait pas retrouver en 2010 le niveau d'avant la crise, prédit l'expert. Signe de la reprise, les carnets de commandes se remplissent dès ce mois de janvier alors que l'année dernière ils étaient restés vierges jusqu'au printemps. Lundi, STX, le propriétaire des chantiers de l'Atlantique, a annoncé un contrat de 130 millions de dollars avec l'armateur turc Densa. Mais les années du boom de la construction sont révolues et l'industrie se prépare au contraire à une surproduction à l'horizon 2011. Une menace prise au sérieux même par le gouvernement chinois qui a lancé une ambitieuse politique de concentration des chantiers pour résister à la tempête à venir.


 

Un article du Figaro.fr du 15 janvier
La Corée du Sud, nouveau tigre nucléaire. (15.01)

Préféré à la France par Abu Dhabi pour la construction de quatre réacteurs, Kepco veut conquérir le monde et projette d'en vendre 80 autres d'ici à 2030.

Dopée par le contrat ­décroché le mois dernier à la ­barbe des Français à Abu Dhabi pour construire quatre réacteurs nucléaires, la petite Corée du Sud affiche un appétit de géant. Le ­tigre asiatique projette de vendre 80 réacteurs dans le monde d'ici à 2030 (pour une valeur espérée de 400 milliards de dollars), et de conquérir un cinquième du marché, a annoncé hier son ministère de «l'économie du savoir».

Le contrat émiratien, le premier à l'exportation pour la Corée, a créé la surprise. «On a donné l'impression que le PSG avait perdu contre une équipe de troisième ­division», résume Giovanni ­Bruna, un ancien de Framatome devenu directeur adjoint de la ­sûreté des réacteurs à l'IRSN (Institut de radioprotection et de ­sûreté nucléaire). Les acteurs français ont fait leur autocritique en soulignant la mauvaise organisation du consortium (Areva, EDF, GFD Suez, Total) mais ils ont sous-estimé l'adversaire coréen, dit en substance Giovanni Bruna.

«Salle de guerre»

Ces derniers avaient installé une vraie «salle de guerre», au deuxième sous-sol du quartier général de Kepco, «l'EDF» local, et le président de la république Lee Myung-bak, ancien ingénieur dans le génie nucléaire, s'est beaucoup investi sur le dossier. Avec vingt réacteurs en service fournissant 35 % de son courant, la Corée du Sud est l'une des grandes nations nucléaires du monde. Comme la France gaullienne, c'est à partir des licences de l'américain Westinghouse qu'elle a bâti son parc.

Depuis, «les Coréens se sont affranchis de leur dépendance et ont développé leur propre filière» de réacteurs de 1 000 mégawatts (MW), poursuit Giovanni Bruna. Ils «ont des industriels puissants (Hyundai, Samsung, Doosan) et un seul exploitant, à la différence de la dizaine d'exploitants qui se partagent le parc américain», souligne Patrick Blanc-Tranchant, spécialiste de l'Asie au CEA (Commissariat à l'énergie atomique).

Délais de construction moindres

Doosan, par exemple, fabrique la cuve, la plus grosse pièce d'un réacteur, «dans ses ateliers ­parmi les plus modernes du monde», raconte Patrick Blanc-Tranchant, alors qu'Areva se fournit auprès du ­japonais JVC pour la cuve de son EPR. La Corée est également devenue autonome pour la fabrication du combustible.

Les Français font valoir que l'EPR, dit de «génération 3 +» est plus cher que l'APR1400 ­coréen en grande partie parce qu'il est plus sûr, grâce à sa double cuve et son «cendrier» destiné à récupérer le cœur fondu, dans le cas d'un accident de type Tchernobyl ou Three Mile Island. «Le réacteur coréen n'a pas de probabilité de défaillance supérieure à un EPR, précise l'expert du CEA, mais, en cas d'accident grave, les conséquences seraient supérieures pour l'environnement.»

Autre atout des Coréens : leur ­délai de construction. Ils s'élèvent à 48 mois sur le papier, contre 58 pour l'EPR. Le premier APR1400, mis en chantier en 2008 en Corée, respecte son ­calendrier.

Il va donc falloir compter avec les Coréens sur le marché mondial. La presse coréenne a récemment fait état de pourparlers avec la compagnie américaine Alterna­tive Energy Holdings pour la ­vente de deux APR 1400 dans le Colorado et l'Idaho. Kepco est aussi sur les rangs pour répondre aux appels d'offres de la Jordanie et de la Turquie, pour un total de quatre réacteurs.


 

Défense du marxisme.
Il n'a jamais existé de véritable parti communiste en France.

Entretien entre F. Zeller et L. Trotsky en 1935.

"D'ailleurs, il n'y a jamais eu de véritable parti communiste en France, soyons lucides. Cela fut toujours pour nous un problème préoccupant, surtout pour Lénine. L'équipe Frossard-Cachin ne brillait pas par une intelligence marxiste excessive de la situation ! Cachin fut, jusqu'à sa mort, considéré par Lénine comme une planche pourrie. C'en était une en effet. Quant à Frossard, c'était un opportuniste invétéré qui ne fut jamais conquis par nos idées. Restaient les autres : Boris Souvarine, Loriot et consorts. Ceux-là étaient des sectaires invétérés.

Finalement le P.C. français jusqu'à la mort de Lénine – et malgré tous nos conseils – ne réussit pas à se structurer vraiment en direction des usines avec le souci de s'appuyer avant tout sur la classe ouvrière. En ce sens, il fut un parti social-démocrate-bis, électoraliste, jusqu'à ce qu'il sombre sous la pression de Staline et de son Komintern dans un ultragauchisme d'un sectarisme débilitant. Cela le coupa durant de longues années des forces vives du prolétariat, le dessécha et le laissa squelettique. Maintenant c'est le contraire. Il pèche par excès d'opportunisme. Il s'accroche aux basques des radicaux dont il redore le blason. Vous verrez que les staliniens iront plus loin encore dans la trahison..."

Il est bon de remettre les choses à leurs places, au lieu de passer son temps à se gargariser de contre-vérités. Comment pouvez-vous prétendre définir correctement les rapports à l'intérieur de la classe, entre la classe et les différents partis prétendant parler en son nom, si avant même de commencer votre analyse vous vous appuyer sur une caractérisation erronée de la nature de ces partis ? Impossible ! C'est l'ensemble de votre analyse qui sera faussée ou les conclusions que vous en tirerez, c'est inévitable.


Il n'y a pas lieu de désespérer.

Source idem.

"... les idées se frayent LENTEMENT leur chemin : "Le 1er mars 1898, à Minsk, le premier congrès constitutif de la social-démocratie russe réunissait neuf délégués. Et pourtant !... L'essentiel est d'avoir une confiance absolue dans la classe ouvrière, en soi et dans l'avenir..."


Trotsky sur Lénine.

Source idem.

"– Plus j'avance dans la vie et plus je me rends compte de sa prestigieuse personnalité. Il aura été le sommet – et quel sommet ! – des connaissances accumulées par les révolutionnaires à travers les siècles, et de leur volonté absolue de vaincre."

"II a concentré toutes les tendances de son époque. Les forces historiques ont trouvé en lui un prisme."

"Il fut le seul à s'assimiler entièrement la doctrine, l'enrichissement des tendances infinies de ses sentiments, de ses passions. Puis il dépassa cette doctrine, la domina, en devint maître. Les principes ne furent plus que des instruments."

Quand on voit que de nos jours tous les partis vont jusqu'à éviter d'évoquer l'existence et l'expérience de Lénine, on mesure à quel point ils se sont éloignés de ses enseignements et de ses principes.


Sur la construction du parti.

Source idem.

"La construction du parti révolutionnaire exige la patience et de durs efforts. A aucun prix, on ne doit décourager les meilleurs, et vous devez vous montrer capables de travailler avec tout le monde. Chacun est un rouage à utiliser au maximum pour renforcer le parti. Lénine en connaissait I'art. Après les plus vives discussions, les plus âpres polémiques, il savait trouver les mots et les gestes qui atténuaient des paroles malheureuses ou blessantes.

Pour Trotsky, l'essentiel dans la période que nous nous apprêtions alors à vivre consistait à former et à consolider un appareil d'organisation. Sans appareil, pas de possibilité d'appliquer une politique : tout se borne alors à des bavardages sans portée réelle. La difficulté des grandes constructions humaines, c'est le choix judicieux de la personnalité apte à remplir telle on telle fonction. L'art des organisateurs consiste à plier les individualités au travail collectif pour que chacun devienne le complément des autres. Un "appareil", c'est un orchestre où chaque instrument s'exprime seul pour se fondre et s'effacer dans l'harmonie créée.

— Evitez, disait Trotsky, de désigner dans une commission de travail des militants d'égale valeur et de même tempérament. Ils s'annuleraient mutuellement sans obtenir les résultats escomptés. Savoir choisir les camarades adaptés à une tache déterminée ; leur expliquer patiemment ce que l'on attend d'eux ; agir avec souplesse et tact, c'est ainsi que s'impose une vraie direction.

Laissez le maximum d'initiative aux responsables de secteurs. En cas d'erreurs, corrigez-les en expliquant amicalement en quoi elles sont préjudiciables à la collectivité du parti. Ne prenez de sanctions que dans les cas les plus graves. La règle générale doit être de permettre à chacun de progresser, de se dépasser, de devenir meilleur.

Ne vous perdez donc pas dans les détails secondaires qui vous masquent l'ensemble de la situation. Ne faites que ce que vous pouvez, avec les forces dont vous disposez. Jamais davantage. Sauf, bien entendu, dans les situations décisives.

Le Vieux ajoutait qu'il ne faut pas tendre indéfiniment les nerfs des camarades. Après chaque effort, on doit souffler, faire le point, se renouveler, en demeurant méthodique et précis sans rien laisser au hasard :

— Quoi que vous fassiez, fixez-vous un objectif, même très modeste, mais efforcez-vous de I'atteindre. Procédez ainsi pour chaque rouage de l'organisation. Puis élaborez un plan à court ou à long terme, et appliquez-le sans faiblir, d'une main de fer. C'est le seul moyen d'avancer et de faire progresser toute l'organisation."

"Trotsky revenait régulièrement sur la nécessité de resserrer des liens fraternels entre les camarades de lutte :

— Il faut les préserver, les encourager, veiller sur eux, répétait-il. Un militant ouvrier expérimenté représente pour l'organisation un capital inestimable. Il faut des années pour former un bon dirigeant. On doit donc tout faire pour préserver un militant. Ne pas le briser s'il flanche, mais I'aider à surmonter sa défaillance, à sortir de son moment de doute. Ne perdez pas de vue ceux qui "calent" en route. Facilitez leur retour dans l'organisation si vous n'avez rien à leur reprocher d'irrémédiable sur le plan de la morale révolutionnaire.

Quand nous nous promenions le soir dans la montagne, il lui arrivait d'évoquer la santé physique du militant, la "forme", dirions-nous aujourd'hui. Il y était attentif. Il songeait à surveiller ceux qui s'épuisaient, à ménager les forces des plus faibles :

— Lénine s'est toujours préoccupé de la santé de ses collaborateurs : "Il faut aller le plus loin possible dans le combat et le chemin est long", disait-il."

Tout l'inverse de ce que mettront en pratique ses "héritiers" après sa disparition !


Sur la question du journal du parti.

Source idem.

"Le journal, c'est le visage du parti. C'est au journal que, dans une large mesure, le travailleur jugera le parti. Ceux à qui il s'adresse ne sont pas forcément vos camarades ou des sympathisants. Vous ne devez rebuter personne par un verbiage trop savant. Votre lecteur occasionnel ne doit pas penser : "Ces gens sont trop forts pour moi", car il ne vous achèterait plus jamais.

Que votre journal soit donc bien présenté, simple et clair, avec des mots d'ordre toujours compréhensibles. L'ouvrier n'a pas le temps de lire de longs articles théoriques. Il lui faut des informations courtes, rédigées dans un style châtié. Lénine disait : "Il faut écrire avec son cœur pour avoir un bon journal." Cessez donc de penser que vous écrivez pour vous ou pour vos militants. Il existe pour cela des revues théoriques et des bulletins intérieurs. Le journal du travailleur doit être vivant et drôle. Le travailleur adore qu'on ridiculise et qu'on démasque, preuves à l'appui, les puissants de ce monde.

Obligez aussi les camarades ouvriers de votre organisation à écrire dans le journal. Aidez-les amicalement. Vous verrez que, bien souvent, l'article simple et court d'un travailleur, sur un fait précis d'exploitation capitaliste, est très supérieur à l'article qui se veut savant et doctoral. Prenez exemple sur les articles de Lénine dans la "Pravda". Ils sont simples, vivants et lisibles, aussi bien pour l'ouvrier de Poutilov que pour l'étudiant de l'université."

Là encore, nos dirigeants n'ont rien appris, rien retenu, à moins qu'ils ne visaient pas le même objectif que Lénine et Trotsky...

Les journaux des différents partis sont d'un ennui et d'une tristesse à mourir !


Sur la crise du capitalisme.

Source : Le Manifeste du parti communiste de Marx et Engels 1847-48

"Chaque crise détruit régulièrement non seulement une masse de produits déjà créés, mais encore une grande partie des forces productives déjà existantes elles-mêmes. Une épidémie qui, à toute autre époque, eût semblé une absurdité, s'abat sur la société, - l'épidémie de la surproduction. La société se trouve subitement ramenée à un état de barbarie momentanée; on dirait qu'une famine, une guerre d'extermination lui ont coupé tous ses moyens de subsistance; l'industrie et le commerce semblent anéantis. Et pourquoi ? Parce que la société a trop de civilisation, trop de moyens de subsistance, trop d'industrie, trop de commerce.

Les forces productives dont elle dispose ne favorisent plus le régime de la propriété bourgeoise; au contraire, elles sont devenues trop puissantes pour ce régime qui alors leur fait obstacle; et toutes les fois que les forces productives sociales triomphent de cet obstacle, elles précipitent dans le désordre la société bourgeoise tout entière et menacent l'existence de la propriété bourgeoise. Le système bourgeois est devenu trop étroit pour contenir les richesses créées dans son sein.

Comment la bourgeoisie surmonte-t-elle ces crises ? D'un côté, en détruisant par la violence une masse de forces productives; de l'autre, en conquérant de nouveaux marchés et en exploitant plus à fond les anciens. A quoi cela aboutit-il ? A préparer des crises plus générales et plus formidables et à diminuer les moyens de les prévenir."




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